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-LE RO-LE DE L'EPI DANS L'INFORMATISATION DE L'ENSEIGNEMENT
Jean-Pierre PREVIT
Bureau National de l'Association Enseignement Public et Informatique E.P.I.
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-Mesd;lmes f~t messieurs. Cle...;;t (-'n télnt que l'CpI'PScntdIll du bUl'''',':\ll
national de l tAssuciation Ens(-'igr1<-'rTlent Public ct Inf(JT'maliqut" que je
suis ici.
Notre Association - lIE.P.I. - d èt~; fondée en l ( ) - j p<lr' les p l ' f '
-rnic-rs stagiairr'.s de la for'mati.on lUllr'c1{~, mise Pli pl c'{ ~1F,RCOlfROFF a!or's chérrgé df' mi,~,sion .:\ IIinf'UI'rndtiqllt~ -::11,
11Education l\ati.cHld1 e.
jl l i - ,t (:1- ( (1<
Ces enseigllants éc l'i v ai t~nt alors dans 1(' pr'emi~-'l {-ci~tor- ial dt_, notre hullet in je cite nOliS pressentons le,s ,Ct\-;.Ijldges qut-' II i.nformatiqllP pf".:ut ;:lpportcr ;1 notre enspigltempnt,; nUliS nOlIS p"èuc--cupons pg-aiCnlC'llt c!t-'-:::, danger':",; qllP POltt'l"ait pr'(~',~;cntel' li1Jt ..l..Llsatin;1 d'Lill tf"'l outil pat' d(-,,; {JI.'n,",; HIa1 illYnrmés 011 llniqlJPIT-cnt S,,)UCLI."~Ll,\. de
bé:1/·tl·-('ps commcrClélUX. ~1cmbres de Llt_·n.~elgllernént public, n(HlSI}t' cleVOIl,-'::' p,-t:~
nous laisser déposs{~der de Il<)S rf"'sporlsabllités. C'e,....;t 1 POlIS qlJ'il
ap-p<:lrtipnt de di1"12 commt'-'llt nous utilisc'r'ons ou comment Jlnl!';;'; Tl1utiJi S\:__'-t'ons pas l'informa,tlqlle C'était ell Nuvembre 1u71.
OailS ses stJtLlls Ilutr~ as~ociatil)n se déclarait aVec for'ce pUllr
llnE' infor'matiquf' dt' la démocr'atle, pOUl' une informatiqt!c' <1(' l 'é·g'-l.Jiré
ries chances, peul' uoe informatique de 121 t't'sponsd.bilit.(~ pédagogique.
1970-197{), fut 'époque dt, Id formation approfo[~dj.t'·, de llé'quipe-ment des
sd
l,\... cét'.":l ct des déchar'ges de scrv i{ (' notr't' a3~ociation ::-il:::' développait.Quant t'Ii 1()~(':-' la. dir~'ctiull dt-'s lvcées dé(ida jl:tf"'·l'llption df" l'f.'xpérience j)(JUi ~'\.-\lllation, 'êl\pnir appa.rut brutô.li'mcnt inccrt':'ILIl. F.n lq7<J. C1f:'.st SOI' l~~e...;;. rn;--l,1;3 pr'llrients qUE:' nous avons aCl·ueill Lt-'· (lé·mar'rage du plan d i t !llOOOe) !\licf'os\l qui flH-:t.tajt tr'up l'(lcccnt .:-:-'>ur le matér'iel t"?t p(-l,~. a.s~ez sur' 1;1 furmation. Le,", adhésioTl'"::> ~-\ not,I'e
d~':;"'U-ciation commc'llct:'I'f'nt à .JffLUCI' ~\ctUt'llf'rncnt. nous S(Hnmp~ plus cie· ~,OO() membr'es de l'(-'n~ei,gIlt-'lJlent pubJ1(" représentant Lous les Cll'Ci! es dl
t'I1SI::'.l-gnement Ecolf-'. coLlègl~~ l:vcl>(', L.P" L.E.P. Unjver ..:.;it~é'-.
L'E'.P.I. é'.,-,;;t une .~lruct1.l.1·t> de réflexion. d'animation et. de :tiSun.
- par ses sect ions loc:alf~'s et rr:-gioTlalf-_~s.
- par' son bllll.ptin trjnJe~tr'iel pOI~teur dljIlfuI'm~tiol's gén~ral(~~, p6délgOgique.":. et techn LquC' ...
- P;'lt' Sf:',~ ('om·'1 ·-:'Si(lIl.":':. .
coordonnant
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-- par sa participation aux différents congrés et rencontres (IF!?,
AFCET . . .
J,
par notre présence ici.Nous entendons amplifier ce r&le d'animation de notre association.
L'E.P.I. est aussi une structure de proposition.
Structure de proposition que nous voulons la plus souvent en
liai-son avec les syndicats.
Depuis des années, nous disons que l'informatique peut apporter
beaucoup au renouvellement de la pédagogie. Dès 1975, dans notre
mani-feste, nous déclarions "l'ordinateur apparaît comme un remarquable
outil d'animation, d'évaluation et de recherche permettant de mieux
guider l'action pédagogique", et nous réclamions des enseignants parti·
culièrement b~en formés. D'o~ nos proposit.ions d'alors
- une information des enseignants sous forme de stage avec
décharge de service,
- une formation initiale pour les enseignants afin de permettre
à tous l'utilisation de l'outil,
une formation approfondie et un suivi de celle-ci dans le cadre de la formation permanente.
Toutes ces formations ayant lieu dans des centres pluridiscipli-naires spécialisés compl'enant des enseignants du supérieur et du secon-daire.
Nous réaffirmions aussi l'importance de la recherche pédagogique, didactique et fondamentale.
Nous réclamions la création d'un centre national
des centres académiques qui seraient en relation constante avec les
ly-cées éguipés. Une équipe pluridisciplinaire ayant la responsabilité
de chaque centre.
Lors de notre assemblée générale de Juin 1981, nous avons
réaffir-mé et complété ces propositions :
formation initiale faisant plus largement appel aux sciences de
Iléducat.ion,
- droit pour les enseignants à la formation continue,
- création d'équipes de recherche disciplinaire et
inter-disci-plinaires formées d'enseignants conservant une partie de leur
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-- création d'un circuit public de diffusion efficace de logiciels,
- reconnaissance de la nécessité d'attribution de décharges de
service pour la gestion matérielle et pédagogique des centres informatiques des établissements.
Aujourd'hui, nous avons le plaisir de voir, à la lecture du rapport
PAIR-LE CORRE, que beaucoup de nos demandes ont été entendues, et
par-fois satisfaites. Malheureusement, d1autres sont encore en suspend
L'E.P.I. est aussi une structure de concertation.
Reconnue par ce même rapport, notre association a été reçue à plu-sieurs reprises par le Ministère de l'éducation nationale et nous
avons pu fair'E entendre utilement notre voix.
Actuellement, nous travaillons avec les autres associations
de spécialistes au sein de la conférence des présidents. Nous y
parti-cipons à une remise en cause de la pédagogie débouchant sur
l'inter-disciplinarité et. une meilleure connaissance des élèves.
De nombreux membres de l'E.P.I. présents dans cette salle
tra-vaillent à cette recherche. Je n'en dirais pas plus sur ce point
puis-que vous avez eu la possibilité de les entendre dans les ateliers et
les commissions.
En conclusion, nous attendons du Ministère de l'Education
Natio-nale, une volonté pour une politique cohérente, transparente et
accompagnée des moyens nécessaires. Les mouvements pédagogiques, les
syndicats, les associations comme l'E.P.I. ont un rôle à y jouer.
L'E.P.I., par membres présents depuis dix ans sur le terrain,
affirme sa compétence dans le domaine des apports de l'informatique