• Aucun résultat trouvé

P. Gatti (ed.), Un glossario bernense

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "P. Gatti (ed.), Un glossario bernense"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

CHRONIQUES ET COMPTES RENDUS 3 7 5

zación de un proyecto lexicográfico del tipo mencionado en el título de la intervención : en primer lugar, la recuperación completa o lo más completa posible del corpus objeto de estudio (que supone, no sólo disponer de buenas ediciones de los textos, sino también situar éstos adecuadamente en su época y lugar de redacción, y atribuir con acierto los textos a sus verdaderos autores) ; en segundo lugar, la distinción, en el terreno del latín medieval, de qué es latín y qué romance; en tercer lugar, determinar en cada caso si estamos ante usos literarios o diplomáticos, y analizar los textos en virtud de ello ; y en cuarto lugar, establecer los límites geográficos y cronológicos que debe comprender un diccionario centrado en el corpus de una región o reino en concreto.

En este último aspecto, es difícilmente defendible que los responsables del estudio de este corpus establezcan como fecha de inicio del mismo el s. vi, en que, evidente­ mente, Portugal no existía. Convendría, sin duda, que se matizase el título del Proyecto, conforme a unos criterios científicos más estrictos.

Esta sección de la M esa Redonda finaliza con la presentación de los principios básicos en los que se fundamentará el examen del léxico objeto de estudio en este Proyecto, y que no difieren de los acostumbrados en cualquier investigación de esta clase.

En la sexta sección, titulada « Cómo partir de un corpus muy extenso y redactar una entrada de diccionario» (pp. 990-993), J.M. Díaz de Bustamante presenta, sobre la base de su experiencia en el corpus documental latino medieval del Reino de Galicia, las posibles aplicaciones informáticas de las denominadas "cadenas de Markov” en el terreno de la lexicografía, cuando se trabaja sobre un corpus muy amplio de textos. Según este estudioso, dicho procedimiento, del que se dan al lector el fundamento teórico y algunos ejemplos prácticos, podría permitir examinar con mayor precisión los contextos en los que acostumbra a presentarse una determinada palabra o expresión, facilitanto, así, la aprehensión de los procedimientos formulares o constructivos seguidos en los diplomatarios conservados. N o obstante, nada se ha conseguido en este sentido, por el momento. (J.C.M.)

M.A. Andrés San z - S. Iranzo Abellán - J.C. Martín - E. Otero Pereira

Paolo Gatti, Un glossario bernense (Bern, Burgerbibliothek A 91 [1 8 ]): Edizione e comm ento, Trento, Dipartimento di Scienze Filologiche e Storiche, 2001 (Labirinti 55), 80 p.

Un an après avoir publié le célèbre Glossarium d’Ay nard (969), l ’auteur nous offre la première édition complète d’un petit ensemble de gloses des ix e-xe siècles. Une brève introduction (7 pages) en présente les 6 feuillets in-12 : ce sont les folios 2 à 7 du manus­ crit A 91 [18] de la bibliothèque de Berne (ixe siècle), qui regroupent des gloses, en un petit glossaire sur deux colonnes, dans une forme encore inachevée, caractérisée par la présence de lemmes inexpliqués et d’ajouts d’une main postérieure (x e siècle) ; les folios 1 et 8 présentant des fragments d’un glossaire gréco-latin et du glossaire Abida, l ’auteur suggère le regroupement de fragments issus de trois codices différents.

En tête du manuscrit, une inscription (du ix e ou du x e siècle) présente la première attestation, connue par l ’auteur, du terme glossarium, dérivé de glossa en -arium, avec le

(2)

3 7 6 BRUNO BON

sens de ‘regroupement de gloses’ ; à l’époque classique (cf. Thesaurus Linguae Latinae VI 2 s.v.), ce n’est encore que le diminutif du grec yXtoaaa, avec le sens de ‘glossa f u tilis \

Ce manuscrit, repéré par H. Hagen en 1875 (qui y distinguait 4 glossaires), a donné lieu à plusieurs études et éditions fragmentaires : G. Loewe (qui y voyait même un cinquième glossaire) en 1876, G. Goetz en 1923, B. Bischöfe en 1988 et M. Mostert en 1989. L’auteur a pris le parti d’éditer séparément les gloses de la première main (f. 2v- 7v) et les ajouts postérieurs (f. lv-7v), dans un type d’édition conservatoire, respectant certaines variantes graphiques (peut-on pour autant différencier dans le manuscrit les graphies ancimenia et antimema [14 et 1 147], turpitudine et curpitudine [ 1 137] ?), qu’un apparat positif à deux niveaux n’empêche pourtant pas de corriger (on aurait ainsi pu corriger de lapide [ride] pretioso [I 41], ou restituer fa c i< o > [I 102, cf. II 16 à 19]). Un index général des lemmes normalisés, dont on peut regretter qu’il ne reprenne pas égale­ ment les termes d’explication (on ne trouvera donc dans l ’index ni pilleum , qui explique la glose I 48, ni ierofans, lemme de la glose I 221), renvoyant au numéro des gloses, et une courte bibliographie ( 2 pages) concluent l ’ouvrage.

La partie I (fin vm e-ixe siècles) comporte 259 gloses, dont 35 sans interprétation, ce qui donne une impression de brouillon ; une centaine de ces correspondances (indiquées en notes) sont empruntées à divers glossaires (bilingues ou non), au L iber glossarum (ce qui leur donne un terminus p o st quem vers 780-826), à Cassiodore, et surtout à Fulgence, parfois à la Bible, ou à Ovide ; enfin, 90 gloses n’ont pas retrouvé leur source. L’homo­ généité de cette partie n’est pas évidente: une longue série de lemmes en A du f. 2r au f. 4v (sauf le f. 2v) précède une série de gloses en désordre ; impression renforcée par la ‘glose’ 1 44, qui semble plutôt introduire un nouvel ouvrage.

La partie II (xe siècle) comporte 186 gloses, pour moitié inédites, dont les parallèles sont nombreux avec les glossaires A bolita, Abba, Liber glossarum , etc.

Malgré les efforts de l’auteur (aidé de G. Moretti), certaines gloses sont restées sans solution ; une recherche menée rapidement nous permet de compléter cet important travail d’identification.

I 1 fagirastas: grecarum actiones : lire peut-être fa g ira sta s: gratiarum actiones, ou rapprocher du grec àyop à ‘assemblée’ ?

I 5 aluncina<re> : vana som niari[a]\ corriger peut-être alu[n]cina< ria> : vana sommaria ; Atto Verc. perpend. (PL 134 col. 8 7 5 B) en notes : vana som maria ... dicuntur autem alucinaría.

I 13 : Lib. interpr. hebr. : arim = ‘montagne’ ; cf. M. Thiel, Grundlagen und G estalt der Hebräischkenntnisse des frühen M ittelalters, Spoleto, 1973 (Biblioteca degli «Studi medievali » 4) p. 246.

I 14: sans doute transcription du grec àvaKcoç ‘avec soin’.

I 50 aequivoca res: equalem vocem habens in diversis actionibus: corriger aequi- vo ca les: equalem vocem habens in diversis actionibus, ou plus simplement, si l ’emploi substantif est attesté, aequivoca: res equalem vocem habens in diversis actionibus, en plaçant les deux points devant et non derrière res.

I 54 : lire peut-être Alpes : montes alti valde leguntur (au lieu de latine, et à défaut de lire vocantur) lingua Gallorum ; cf. aussi Isid. etym. x iv 8.

I 85 a m b o : analogium: lire sans doute am bonem : analogium ; cf. aussi Corp. gloss, lat. V p. 491, 15, et l ’article du T LLI col. 1866, 33-37.

(3)

CHRONIQUES ET COMPTES RENDUS 3 7 7

I 87 arcites: gemmula : interpretation douteuse, car Lib. gloss. (PL 83 col. 1332): arcites, sagittarii ; cf. T L L II col. 631, 63 ; est-ce une erreur de copie ?

I 103 : le terme arpere est attesté dans Guill. Conch. glos. super Boeth. : arpo grece, rapio latine.

I 109 : lire asueto: fa cio p e r consuetudinem, en plaçant les deux points devant et non derrière facio.

I 115 anhelo : desidero, spero ; spiro serait-il vraiment meilleur que spero ?

I 119: le lemme archiscrinius est attesté plusieurs fois dans le cartulaire de la cathé­ drale de Barcelone (p. 323, 31 [a. 977]), ainsi que dans Cartul. S. Petri Camot. (PL 155 col. 194°) ; on trouve aussi la forme archiscrivius, difficile à différencier de la précédente paléographiquement, dans les cartulaires de Saint-Jean d’Angély (p. 28 [a. 991]) et de Sainte-Croix de Bordeaux (p. 117 [a. 1035?]); archiscriniarii, attesté dans Steph. VIII epist. (PL 132 col. 1090B), ne semble pas vraiment plus fréquent.

I 133 : lire philoxenia (en un mot), attesté dans Freculph. chron. n 2, 17.

I 145 : Chrysippus (forme Crisippus) est un nom d’homme grec assez fréquent ; cf. l ’article du TLL onom. II col. 421-422.

I 150: la forme grammulis est suspectée derrière gambulis dans l ’article (?) gammula du TLL VI col. 1689, 8-10.

I 152 opopism a : mélecture du grec ÔTcœpicrpôç, ‘récolte’ (cf. ÔTrœpiÇco).

I 164: saltria est attesté dans Marb. capit. (PL 171 col. 1708°) et Ioh. Sarisb. polier, il 8, 12 (éd. Webb).

I 169: pourquoi corriger eucarus, présent dans Dhuoda lib. man. ni 5, 26, en un calque grec *eucaris non attesté ?

1188: lire (ou corriger) pollinctores sunt qui..., la graphie e/o étant souvent mal diffé­ renciée, car *pellinctor n ’est pas attesté.

I 197 lucens: splendidum : pourquoi corriger luteum en lucens (cf. TLL VII col. 1895- 1897)?

I 214: lire desiduo dicitur diuturno (au lieu de diuturne, cf. I 188).

I 2 2 4 -2 2 6 : l ’explication genus serpentium est commune à dipsa, salpiga et rinatrix', l ’interprétation ne manque donc pas, et salpiga est pour salpinga (et non salpuga); cf. Isid. etym. xn 4.

I 229 fdign or te : illare dicimus : lire dignor te ilia re dicimus ; Sed ul. Scot. Donat, mai. il p. 274, 73 : dignor te illa re.

I 230 f sede sto : fccecon sen ciof : lire sed esto, ecce consentio ; Alcuin. orth. (PL 101 col. 907°) : esto, ecce consentio.

I 235 fe le c to re f idest sole : lire electore, idest sole ; Isid. etym. x v i 24, 1 : sol enim a p oetis elector vocatur.

I 239 fm iar sichen entasomata : lire mian < p > sichen en ta somata. I 245 : philostoricus est attesté dans Theodulf. carm. 4 1 ,1 , 67.

II 30 exor[ci]tationibus : amonitionibus : lire peut-être exoreizationibus : amonitio- nibus.

II 52 latet: occultât : lire peut-être (ou corriger) latet: occultatur, comme dans Gloss. Aboi. (cf. note).

II 67 : ne pas corriger pilando en pisando, puisque c ’est ici l ’explication de pila, et surtout que pilatus, participe passé de *pilo, est attesté dans Aelfr. angl. sax. voc. et dans le cartulaire de l ’abbaye de Lézat (p. 361 [c. 1035-1040]) ; cf. FEW vin 489.

(4)

3 7 8 FRANÇOIS DOLBEAU

II 79 erugo: sanguis su g a : lire eru go: sanguisuga; les formes erugo et he rugo de hirudo sont mentionnées dans l ’article du TLL VI 3 col. 2827, 27-30; cf. Gloss. Aa p. 459, 36 (éd. Goetz) : herugo, sanguisuga, bdella.

I I 119 veges : fortis, validus, agilis : lire peut-être (ou corriger) vigens.

Bruno Bon Comité Du Cange C.N.R.S.-I.R.H.T.

Norbert Klaus La r sen (ed.), Hildeberti Cenomanensis episcopi Vita beate M arie Egip-tiace, Tumhout, Brepols, 2004 (Corpus Christianorum. Continuado Mediaeualis, 209), 328]).

Cette édition est issue d’une thèse dirigée par Udo Kindermann et soutenue à Cologne en 2000. La Vie métrique de Marie l ’Égyptienne (BHL 5419), qui compte ici 904 hexa­ mètres, est le plus long poème d’Hildebert. C ’est aussi l ’un des plus souvent copiés, en raison de son utilisation dans le monde scolaire : N. K. L. en a repéré et collationné près de 90 manuscrits, et en a retracé l ’influence dans quelques florilèges et chez beaucoup d’auteurs postérieurs. S ’engager dans un travail de ce genre exigeait à la fois du courage et de la ténacité, car la collation de plus de 80 fois 900 vers n’est pas une mince affaire. Comme on pouvait s’y attendre, le texte se révèle plutôt instable, avec des hexamètres additionnels et d’autres réécrits, parmi lesquels il est difficile d’isoler ceux qui pourraient correspondre à des corrections d’auteur. Le matériel collecté de variantes est impression­ nant et illustre la fluidité d’un texte hagiographique, exploité à des fins édifiantes et péda­ gogiques.

L’introduction réserve d’abord quelques pages à la biographie de l ’auteur, à la date de l ’ouvrage et au public visé (sans doute à l ’origine quelques nobles dames et des reli­ gieux lettrés). Hildebert naquit vers 1056 à Lavardin, près de Vendôme ; il fut écolâtre au Mans, avant de devenir évêque de cette ville en 1096, puis archevêque de Tours en 1125. D ’après les rubriques de son poème, regroupées aux pages 311-313 (qui comportent aussi l ’édition de BHL 5419c et 5420), il devait être évêque du Mans, lors de la première diffusion du texte ; son transfert à Tours n’est évoqué que par un tout petit nombre de témoins. Les plus anciens emprunts à l ’ouvrage se lisent chez Réginald de Cantorbéry, dans la Vie de saint Malch (BHL 5190b), datée de ca 1107-1109: ce qui suggère une datation comprise entre 1096 et 1107/1109. L’un des exemplaires du poème : Paris, BnF, nouv. acq. lat. 1984, provenant de Beauvais, est copié d’une écriture qui pourrait encore remonter à la fin du xie siècle, sans que d’ailleurs son texte, affecté de lacunes et de lapsus (cf. p. 81 et 112-113), se distingue par une qualité spéciale.

La suite de l’introduction est consacrée à une présentation sommaire des manuscrits (p. 42-94) et à leur regroupement en familles et sous-familles (p. 95-190). N. K. L. a adopté comme pierre de touche la présence ou T absence des hexamètres numérotés 347 et 675 : un premier groupe de manuscrits, apparemment plus ancien (= a), ignore ces vers ; un second les atteste (= ß), tandis qu’un troisième ne peut être rangé ni d’un côté ni de l ’autre, en raison de lacunes qui affectent les passages en cause. Dans ce dernier

Références

Documents relatifs

Nel caso in cui k sia un campo arbitrario di caratteristica diversa da zero, esistono esempi di monoidi che, pur essendo singolari in codimensione uno, sono a curve

Las investigaciones en didáctica de las ciencias han focalizado los estudios sobre los problemas de aprendizaje en la estructura psicológica del alumno que aprende, en la lógica de

La AD-VIH es una opción adicional de detección de VIH en el lugar de trabajo, pues puede contribuir a incrementar la realización de pruebas VIH al ofrecer a los trabajadores

El plan de inversiones en TIC 2007-2010, aprobado por el Consejo de Gobierno en fecha 27 de marzo establece el marco de referencia para las inversiones en materias de informática

En cuanto a la capacidad para discriminar los distintos tipos de palabras, se ha encontrado que los recién nacidos de entre 1 y 3 días de edad pueden distinguir las

Hay seres humanos que no tienen amigos porque quieren que las personas con quienes se relacionan sean perfectas, pero, hasta donde se sabe, aún no nace la persona perfecta..

*podemos animar al niño preguntándole cual es el deporte que le gusta practicar!. 4-Da un titulo

En su dormitorio hay una cama confortable, un armario que está enfrente del espejo, tiene también una mesilla de noche que lleva el despertador y la lamparilla.. El lado de