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Enfin des sépultures hallstattiennes dans le nord du département de l’Yonne

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02922951

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Submitted on 26 Aug 2020

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Enfin des sépultures hallstattiennes dans le nord du

département de l’Yonne

Jean-Yves Prampart

To cite this version:

Jean-Yves Prampart. Enfin des sépultures hallstattiennes dans le nord du département de l’Yonne. Bulletin de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, AFEAF, 1986, 4, pp.12-15. �hal-02922951�

(2)

commun

à

l'ensemble du domaine hallstattien occidental. A ce fond culturel se super-posent, dans chaque région, des particularismes locau.r sur lesquels s'est focalisée notre recherche (bracelet

à

boules

à

décor géométrique, bracelets à boules à caMelures longitudinales, torques à motifs de serpents ou

à

aMeau.r de suspension, etc ••• ).

L'étude de ces objets de parure d'origine locale, combinée

à

celle des objets rares et des importations, a permis de mettre en évidence l'originalité du groupe alsacien et les contacts qu'il a

su

entretenir

avec

les

régions

périphériques. Elle

nOU3

conduit également

à

reconsidérer la place accordée

au

stte haguenovfen face

aux

autres découvertes d'Alsace.

Marie-Pfem, KOBHIG 35 rue de la Ménagerie 61100 Strasbourg

ENFIN DES SEPULTURES HALLSTATTIENNES DANS

LE NORD DU DEPARTEMENT DE L'YONNE

VUleneuve-la-GU)'Clrd

se sftue

à

l'atrême Nord de ce déportement

à

quelques

kilomètres seulement du confluent de l'Yonne et de la Sefne.

Ces

wUées, trè3

riches

en

vestiges font l'objet d'Wle exploitation intense de 3Ctbles et de gravfera

d'où

de

multiples découvertes,

plus ou mow bien Hsutvfes".

• E:n 1985, un

:90uvetage

programmé a

été

e(f ectué au Ueu-df t "les FalalsesH proximité du Ueu-dft "Prépou:r'!, célèbre par

ses

vestiges

du

Bronze final et de

la Tène).

Outre la présence d'Wl camp néolithique et de quelques incinérations du

Bronze final

(2,3,4,5 sur la planche I), lD'l groupe de 4

enclos

clrculalres

à

pu être étudfé (voir planche I jointe). En vofcf les caract~rfstlques (métriquement exprimées):

Désignation A C D Diamètre extérieur ••• 12,2 à 12,5 10,5 à 11,3 11,5 14,6 Largeur du fossé ••••••• : 1,1 à 2,1 1,2 à 2 . 1,5 à 2,3 1,4 à 1,8 Profondeur du fossé •• : 0,85 à 1 0,75 à 1 0,95

à

1,05 0,75 à 0,95 Longueur axiale de ! ; l 'fnterruption ••••••••••••• ' 5,7 0,75 0,7 3,5 et 10

(3)

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Le remplissage des fossés montre des couches d'éboulis assez variables (en rapport avec la stratigraphie changeante des sables et graviers dans lesquels ils sont creusés).

n

faut recoMartre que le3 niveaux observés, plus souvent issus du côté inteme de l'enclos, n'indiquent cependant

pas

nettement partout la présence d'un

tertre central .

Le mobilier des tombe3 des enclos A et B (voir planche ID caractérise bien le premier Age du Fer.

A - A 0,35 m. sous le décapge, squelette crâne au Sud (azimut

=

193°). Femme frêle

(1,SS m.) d'Wl certain âge. A chaque poignet, Wl bracelet massif de fer. Un lien pouvait

enserrer le corp3 au niveau des coudes. Quelques peti~ ameau.x de fer sous le menton.

. .

B - Fosse exactement orientée

à

193° (comme en A !). Huit grosses pierres (grès

et. calcaires) au niveau du décapage ; 0,25

m.

sous ce dernier, le fond de la tombe

où gisatt, face contre terre wt squelette sans doute féminin, elllédant de peu le mètre-cinquante. Mobilier de bronze : aiguille vers le cou, chatnette à l'extérieur du coude

droit, 2 fragments de bracelets ne se raccordant pas de part et d'autre des membres

inférieurs.

Conclusion :

Nous venons enfin de découvrir tDt "chathon manquantH entre les abondants.

gisements du Bronze Final et les nombreuses nécropole, de la Tène Ancieme qui

ont pu, depuis quelques dizaines d'années, être observées dans le Nord-Sénonais. Cl

faut préciser qu'en •1953

à

un peu plus de 2 km au sud de cette nécropole, lors de

l'établissement de la déviation de la Route Nationale 6. MM. Coudray, Pam.uot et

Nicolle awfent pu sauver Wle douzaine de foyers situés dans des fosses circulaires . , . Parmi les tessons, des éléments "vizéens" (une colline voisine aurait livré des vestiges comparables).

La découverte de nos enclos confirme cette implantation hallstattienne,

mais la similitude

avec

les usages

du

Bronze

Final

ambiant

pe,rmet

d'envisager

plus

une évolution sur place des populations qu'une arrivée massive d'éléments exotiques.

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APERCU SUR L'OCCUPATION DU SOL

A VILLENEUVE-SAINT-GERMAIN (AJSNEJ

A LA TENE TARDIVE

Le projet de mise à grand gabarit du cours de l'Aisne, l'exploitation intensive

des ballastières, la réalisation d'un lotissement et d'un parc de loisirs sont

à

l'origine des fouilles de sauvetages qui se sont déroulées de 1973 à 1984 à

Villeneuve-Saint-Germain (Aisne) et dont l'emplacement a été déterminé en .fonction des menaces

de destruction . Ces "sauvetages programmés" ont permi l'exploration d'environ 2,5

ha. Cette superficie reste ponctuelle par rapport aux 70 ha enclos dans le méandre (dont une vingtaine, non inondables, ont connu une occupation très dense

à

la Tène tardive), mais elle est cependant suffiS<Jnte pour faire apparaitre une partition du site en zones d'activités différentes. L'équipe de l'URA 12 du CNRS s'est attachée particulièrement à l'étude d'un secteur d'habitations tandis que l'équipe de bénévoles

fouillant sous la responsabilité de J. DEBORD étudiait le système de fortification, les fossés de partition (?), la zone artisanale et ce qui apparait comme étant vraisembla-blement une zone d'activités agricoles.

1) La

f

ortificaUon

~oupant le méandre à la base, elle détermine, avec la rivière, une enceinte

15

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