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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Réforme des programmes : Commission Lagarrigue Projet de contenus pour l'enseignement des sciences physiques dans le premier cycle

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Academic year: 2021

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(1)

REfORME DES PROGRAMMES

COMMISSION LAGARRIGUE

Le projet présenté ici est issu des travaux du groupe de premier cycle de la Commission Lagarrigue.

Nous présenton s d'abord les finalité s et les ob-jectifs de l 'enseignement pour l'ensemble du premier cycle, après quoi nous proposons des contenus spécifiqu es pour les cl a s s e s de sixième et cinquième, puis de quatrième et troi-sième.

1 - FINALITES

Cet enseignement vise au développement personnel de l'enfant. Pour cela, u~ bagage scientifique de base, le mê me pour tous, sera offert aux élèves.

Les finalités majeures dé cet enseignement sont les suivantes

al

Aider les élèves à acquérir des éléments de méthode scientifique i

bl

Développer chez les élèves une attitude scien-tifique vis-à-vis de leur environnement naturel et technique

cl

Les aider à acquér~r divers savoir-faire de nature scientifique i

dl

Les initier à un certain nombre de concepts essentiels.

L'acquisition de la méthode et de l'esprit scien-tifique demande que la pratique expérimentale soit principa-lement le fait de l'élève lui-même. Da n s ce même esprit, i l faudra laisser une part suffisante à l'initiative des élèves et veiller à susciter leurs questions, la méthode scientifi-que supposant la créativité dans la formulation d'hypothèses.

On cherchera dans l'environnement naturel et technique les situations expérimentales sur lesquelles seront centrées les études des élèves.

(2)

L'acquisition conceptuelle sera progressive. Dans le c~rle d'observation , on partira des données des sens et d'observations immédiates, le niveau d'abstraction restera très élé me nta i r e . Dans le cycle d'orientation, ap~araîtront des modèles explicatifs non mathématisés (modèle atomique) et des concepts plus généraux (énergie).

2 - OBJECTIFS

al

Q~i~~~!!2_~~_~~~g292!29!~

Les situations expér~mentales renc on tré e s par les élèves leur per mettront de me t t r e en oeuvr e cert ai ns des processus de la méthode scientifique. Parmi ceux-ci, nous citerons :

l'obs ervatio~ ;

la recherche d'informations la formu l a t io n d'hypo t hè s es

le contrôle des var i a b l e s (tou te s cho ses ét a nt égal e s d'ai l l e urs)

la reche r che des di spos i t ifs pe rmettant de ré -soudre un problème déjà formulé ;

l 'e x p éri ment at i o n en vue de vér if i e r une hyp o -thèse ;

le cla ss ement ;

l 'évalu ation et la me s u r e-;

les définition s opé ra to i r es pou r le s notions no u v e lles (a i n si, une grand eur, comme par exemple le cou ran t éle ctr iq ue , est définie quand on sait ce qu i indi que son ex i s t e n ce et comment on pe u t la mesu r e r)

. la présentation de s résultats et leur co mmu n i -cation (tableaux de données , graphes , des -cri ptio ns orales ou écrites)

int erprétati on des rés ulta ts.

Certain s de ces obj e c t i f s dépassent évidemment de lo i n le simple cadre des Sciences Physiques et contribuent au développement de l ' intel lig ence, de l 'activité et de la créativité chez l'enfant.

Dans la me s u r e du pos s i ble , l 'enfant sera in c i té à ré aliser des exp ériences pour ré p o n d r e aux questions issues d'une réflexion commune avec le maître et la classe. La progressi on générale sera orientée ou guidée par le maître en fonction des objectifs et des notions recherchées.

Les consignes de sécurité devront être très préci-ses et suivies par les élèves avec soin et compréhension.

(3)

b

l

Q~j~~~!!ê_9~~~~!~~9~

Out r e de s ob j e ctif s d'attitu de genera u x (te l s qu e coopération, travail en groupe , soin et organisation , etc.. . ) le maître de Sciences Phys iques vei llera à dévelop -per chez l 'enfant la curiosité et la créativ i té, le sen s de la sécu rité et la re c h e r che de l'obj e c t i vi t é. Vis-à -vi s des objets techniques, il encourage ra une at t itud e d'an a ly se et de co ntrôle. Il pou r r a montrer l 'a c t i o n des lois de la natur e dans les phénomè nes environnants , terrestres et as -tronomiq ues.

c

l

Q~ j ~~~!!ê_9~ _ê ~~Q ! ~ : ! ~ ! ~~ Ceux-ci compren~ront :

· Dive rses tech niq ues d'inv e sti g a t i on (sép arat i on, ch a u f f age, etc...)

· Hontage, démontage, rep ré sentation et schéma t i -satio n de di spos i t ifs expéri men t a u x et d'objets tech n i q u es simples :

· Emplo i d' i nst r ume nt s de mesure et enregis t re -ment des ré s u lta t s.

Il conviendra d'util i s e r d'une man1ere gén é r a l e un ap p a re i l l a g e d'usage cou rant plutôt qu' un matériel conçu uniqueme nt à des fins didactiques.

d

l

Q~j ~ ~~ !!ê _9~ _~Q ~~ ~ ! ê ~~ ~~ ê

Une liste des connaissances à atteindre est don -né e dans la suite pour les classes de 6è me et Sème.

3 - CONTENUS POUR LES CLASSES DE SIXIEME ET CIN0 UIEME Les connais sances rencontrées en sixi ème et cin -quième ont été groupées en six rub r ique s : temps, espace et mouvement, état s de la matière, ré a c t i o ns chimiques, coura n t éle c tr iq u e, chaleur , lu mièr e.

Ces notio n s pourront appara î t re à pa r t i r de situa -tions ex p ériment al e s diverses don t une li ste sera proposée par la Commi ssi on. Souve n t , el les pour r o nt êtr e l 'occ a s i on d'o uve r t u re ve rs d'aut r es di s c i pl i nes .

La liste qui suit est une liste de con nai s sa n c e s et de que lq ue s sav o i r - fa ire , et non de si t ua tio n s exp érimen-tale s . La lis t e définit ive sera l imit a t i v e, mais celle que no u s pré sen ton s ici est en core pr o v is o ire , en l 'att ente de résu lta ts de l 'e x p éri me ntati on. .

al

!~~EêL_~êE~~~_~~_~2~~~~~~~

Ces not io ns se r o n t surtout abordées en clas s e de 6ème et con s olidé es en cla s s e de Sè me.

(4)

On dégagera les caractéristiques du mouvement et de la vitesse à l'occasion de Inesures de temps et de dis-tance. Ceci permettra d'approfondir les notions de temps

(odres de succession des phénomènes, durée ... ), d'espace (repérage, position, orientation •. •).

Ces notions pourront être abordées selon trois

modes d'approche au choix.

Etude de divers types de locomotion (perf

or-mance sportive des élèves, etc ... )

Etude d'astronomie élémentaire (mouvement du soleil, de la lune, des étoiles, syst è me

solaire, galaxie ... )

Etude de mécanismes simples (coInme par exemple des engrenages ... )

Ces deux rubriques ont un même grand objectif : i l s'agit de permettre aux élèves d'acquérir les ba ses ex -périmentales qui faciliteront ultérieurement l'introducti on

des modèles sur la structure de la matière.

La rubrique des ét a t s de la matière comportera

particulièrement l'étude des gaz et la rencontre des chan g

e-ments d'état.

Il conviendra de distinguer ce qui est transfor

-mation physique (le cycle de l'eau, par exemple) et trans-formation chimique. Certaines techniques simples de ca r a c t é -risation chimique seront données.

Par des transformations chimiques (du type pyr

o-lyse par exemple), on mettra en évidence sur quelques exem-ples la notion d'élément qui joue un rôle important dans l'élaboration ultérieure du modèle atomique.

On établira plus facilement ces bases par une approche quantitative des phénomènes (en particulier par la

mesure de quantités de matière : masse ou parfois volume

c'est ainsi qu'un volume' limité d'air ne pe u t brûler qu'une certaine quantité de matière) harmonisée avec une approche qualitative (description des propriétés des divers états de

la matière; mélange et extraction de composants du mélang e,

reconnaissance et description des conditions de la réaction chimique) .

(5)

En classe de 6ème

extraction des Notion

- - - - Les aspects quantitatifs seront abordés mais resteront limités.

1/ Etats de la matière

notion de mélange : réalisation composants

changements d'état: on mettra. l'accent sur le

cycle de l'eau

A l'occasion de réalisation de changements d'états et d'opérations sur les mélanges, on dégagera l'idée que c'est la masse plu-tôt que le volume qui caractérise la quan-t i quan-té de matière.

2/ Réaction chimique

Existence de deux gaz différents dans l'air,

dont l'un, l 'oxygène, permet les combustions

on réalisera des combustions de gaz, de solides, de liquides

Existence et reconnaissance du gaz carbonique.

~~Y2!E:f~!E~ (communs à la classe de 6ème et Sème)

Utilisation d'un appaFeil de chauffage (de

préférence le bec Bunsen) manipulation de verrerie

chauffage d'appareils de chimie

transvasement de gaz utilisation de la balance

En classe de Sème N---otions

1/ Etats de la matière

Etude qualitative de qu~lques propriétés spéci

-fiques des états de la matière et en

particu-lier des gaz (compressibilité, dilatation)

2/ Réactions chimiques

On insistera sur la nécessité de satisfaire à

certaines conditions expérimentales pour réaliser des réactions chimiques. On

choi-sira des exemples permettant de dégager

(6)

Par exemple :

· en rela t i o n avec les prem1e res étu de s fai tes en

6è me, on pourra réa l i ser d'autr e s oxydatio ns ~vèc l 'o x y g è n e de l 'air ;

· on pourr a reconn aître l 'e xiste nc e de composés org ani ques par le dégagement de gaz carboni -que dan s leur combustio n et l 'apparition de

carbone dans cer t a i n s ca s (dépôt de fumée) · on pou r r a aussi réali ser de s réact ions en sol u

-ti o n aqu e u s e : attaque d'u n métal ou d'un autre solid e (ce'LcaLre) par un acide et qu elq u e s réactions de pré c i p itati on s.

Un objec t i f imp or t a nt sera de fami l iari s e r l 'é lève ave c les con d i t i ons d'emploi et sur t ou t celle s de sécuri té de l 'éle c tri c i t é dome stique ou d' usage quot id i en (cour t

-ci rc u i t , condi t ion d'a d a pt ation des appare il s : la te nsio n

d'usa g e de l 'app a rei l est un indicateur pra tique pour l 'a

-daptatio n ).

Plus géné ra l e men t , il s'a gir a de jete r les bases d'une mé thod e d'ap p r oche éne rgé t iq u e fo n d é e sur les effe ts

du cour ant, la q u elle ne se r a exploi tée que dans le s cla s s es sui v antes. Un autr e mode d'a p pro che des phénomènes éle c t ri

-ques es t lié à l ' in f o r mati on; on l 'a b ord e r a à ce niveau par dive r s montages.

La modélisat ion fond ée sur l 'analo gue hydrau l i

-que pou r r a être abordée . Le modèle élec tro n iqu e du co urant

ne sera abordé qu ' ulté r ieu remen t. En cla s s e de 6ème

On ren con t r e ra le s notions et sa v o i r-faire sui

-va n ts : N---o t.Lo n

Notion de circuit (chaîne continue d'él é ments

conducteurs ;

ouverture et fermet u re d'un circui t (i nterr up-teu r)

effe t s thermiques du courant (g énérateurs ,

piles) .

Savo i r- fai re

---Con d i t io n d'a daptat ion des app a r eils

la tensi on d'usage ;

(7)

réalisation de montage en série et en parallèle schématisation.

En classe de Sème

Tout en consolidant ceux qui ont déjà été abordés en 6è me, on rencontrera les notions et savoir-fair e sui-van t s :

Not io n s

-Circuits logiques élé me n t a i re s "et" et "o u" Inter acti ons entre aimants.

A l'occasi on de l 'étude d'appar eils usuels comme des pe t i ts moteurs, on abordera

aimantation par un courant ;

inter action entre aimants et courant.

Orient ati on à l 'aid e de la bou s s ole; usage d' u n indicateur témoin du passage du courant (par exempl e bobinage autour d'u n e

boussole )

Les phén omènes mettant en jeu des transferts de chaleur seront rencontrés fré quemment dans les divers es si-tuations expérimentales de l'êns eignement des Sciénces Phy-siques. A cette oc c a t i o n , on tentera de dégager surtout quali-tativement la notio n de chaleur.

Il conv ie nd r a de différenci er chaleur et tempéra-ture. L'usage du th ermomètre, sa lecture, ses co nditions d' emplo i const i tue ron t un savoi r - f a i r e important à dével o ppe r .

On te ntera de faire reconnaître l 'e xistence de sou r c e s de ch a le ur (le corps humain par exemple) de tran s-ferts d' é ne r g i e sous forme de chaleur (sans introduire exp l i -citement à ce nive au la notion d'énergie) et de matériaux permett a n t ou frainant ces transferts.

La tendance naturelle à l'évolution vers l ' équi-libre thermique caractérisé par l'égalité des températures ser a montrée par l'exp érience.

On mettra pl u s pa r t i c u l iè reme n t l'accent en cl a sse de sixiè me sur la maîtrise des savo ir - f a i re et en cinqu ième sur le développement de la notion de chaleur.

(8)

f

i

!:~_!~~!~E~ En classe de 6ème

On se contentera d'aborder si l'oc casi on se présente ce r t a i n s as p ects concerna nt le s sources de lumière

et le s omb r e s . En class e de 5ème

On re p re ndra ces not io n s et on ai dera l 'élève à dégag e r le concept d~ lumière en distin g u a n t celle-ci de

ses sourc e s et de se s ef f e t s. Ce r t ain s aspect s énergétiques

de la lumièr e seront ob s ervé s (exis t e n ce de différent es sources, sole i l , chauffage par la lu mi è r e, effe t s chimiques).

Deu x aspects simp l e s de la lumière seront étudiés compo siti on de la lumièr e blanc he et propr ié t é s de s omb re s.

Le mo dèle permett a n t de comprendre la for ma t io n des imag e s se r a abo~ d é ulté r ie ur ement.

4 - LES ~1ETHODES D'ENSEIGNE ~1ENT

Le s étud es fai tes seront aut a nt que possible cen -tré e s sur de s si tua t io n s expér imen tales concrètes (obj e t s ,

appare i l s, phé nomènes) appar te n a nt à l 'envi ron ne me n t scien -tifi que et technique us uel de s élèves.

Une très grande place doi t être fait e à la rec her-che acti v e des élève s, au tât onne ment expérimental , à la réalisat ion de montag es et de maq uett e s ; ce ci néces site un rythme de travail néces s air emen t len t, des séa nce s de tr avail de du r é e suffis ante et en group es réd u its. En conséquence, toute inflati o n dans le nombre de noti ons à acquérir doi t

êt re proscr ite. En limitant la curios it é et l 'i niti ativ e des élè v e s cOm!~e l ' in i tia ti v e du maître, elle irait à l'en -contre de s obj ec ti f s génér a u x.

Le dé v elo p p e men t gén é r a l des en fants en classes de six~eme et de cin qu ième doit être pri s en consid ération. En moyenne, les enfants de cet âge sont capable s de mani pu -ler et d'appréhe nder mentaleme n t ce qui es t imméd iatement percepti ble. Ils ren contr e n t pl u s de diffi cu ltés avec les pro p o s ition s hypothéti qu es, la planificatio n de leurs act i -vi t é s et les dé f i n i t ions verbale s. Ils son t , par contre, cap ab l es de regrouper les ob j e t s sur les ba se s de sim i li tudes et de dif f éren ces et ils trava i l len t par tâ tonnemen t s .

L'ense mble de l'e nsei g n eme n t pro p o s é pour ce s de u x class e s formant un tout, il ser a bon que le même pr o

(9)

Les diverses situations expérimentales , asso-Clees à un ou des objectifs déterminés ainsi qu'à des moyens de contrôle et d'évaluation, apparaîtront sous forme d'unités. Celles-ci pourront être ordonnées autour d'une notion, d'un objet technique, d'un ensemble d'expériences apparentées

(combustions), d'une activité (mise au point d'un instrument

de mesure, etc ... ). Ainsi, par exemple, la mesure du temps

pourrait être présentée dans une unité d'étude d'une horlo-ge, mais aussi dans une unité d'astronomie à propos des mouvements du soleil.

Il .a paru à la Commission qu'un choix suffisam-ment large d'unités serait seul à permettre à la fois la liberté pédagogique et l'adaptation de l'enseignement aux conditions de la classe. Des propositions relatives au dérou-lement possible de l'enseignement, comportant un nombre suffisant d'unités, seront présentées par la Commission et seront expérimentées dès la rentrée 1976.

Soulignons que la mise en place de l'enseigne-ment devra être très souple car les programmes qui seront proposés reposent sur une expérimentation pédagogique incom-plète. Lors de leur introduction dans les classes, i l fau-dra donc prévoir une période pendant laquelle ils seront l'objet d'une évaluation à l'échelle nationale avant d'être éventuellement révisés.

(10)

5 - OBJ ECTIF S DE CONNAIS SANCES (Cl a s se s de 4ème-3ème)

5.1 - ~E~~~~~ è~~2~_S~~ ~Eè!~_~~~_2~i~ ~~~!~_~ ~ connaissances

-

-Tout en conserva nt un aspe ct tr ès exp é rim e ntal

et exigean t donc du temps une prog r e s s io n len te et des ef

-fect i fs ré duit s, l 'en sei gn e men t de 4ème et de 3ème se dé -ro ul er a en te n ant compte de la nécess i té d'un approfond is

-sement et d' un prem ie r ef f ort de synthèse.

Po ur faci l i ter l 'a p p r ofon d i sse me nt, on se limi

-te r a cha q ue année à trois grands domaines de connaissance. Po ur encourage r la synthèse des faits et des id é e s étudiés

sur l 'en s e mbl e du premi e r cycle , on fera pri nc ipa lement por -ter l'ef f ort sur la not io n d'éne rg ie et su r le modèle atomi -que de la matière . .

Enfin on conserv er a à l 'enseign ement des Sci e n c es Physi qu es son carac tè r e expé r ime n t a l et ac tif cen tré sur

l ' e nvj ronnement natu r el et techni q ue de l 'él è ve.

L'é quil i b re provis oirement re tenu qui a tenu

co mp te des be so i n s et de l 'or i en t at i o n devra être so u mi s à

ex p é ri men t ati o n pour en assure r tout le bien fondé et se

tra d uit par le s pr o p o siti o ns suivantes :

. en classe de 4ème : la lumièr e,

l 'él ect r i c ité

le modèl e atomique .

. en clas s e de 3ème

5.2 - ~E~~ ~~~ è~~2~_~~~ è~!1 ~~

al

Cla sse de quatrième La lu mi è r e

un thème de chimie l 'énergie

la mécanique.

La lumi è r e ser a ét ud ié e pr inc ipa l e me nt sou s

l ' a ngle de la for mati o n de s images.

On abo rde r a ainsi un modèl e de formati on des

imag es, la nat u re de di verses sour c e s lumi ne u s~ s , .l ' action

de la lumi ère su r diverses sur f a c es sens i b les .( ému l si o n

pho t os e n si bl e par exemple) et le rôle des su r f aces réflé

-ch iss antes et des le ntill e s (dis t a nce focal e ).

L'acce nt ser a mi s sur la comp réhe n s ion du modèle

(11)

l'image est la reproduction point par point de l'objet, etc ...) et non sur l'emploi de formules optiques géo métri-ques. On pourra se limiter aux images réelles.

On favorisera des savoir-faire à la pratique de la vie courante, par exemple : mise au point d'une projec

-tion , réglages d'un appareil photographique, développement

et tirage d'un cliché... .

Les rayonne ments autres que la lumière vi s i b l e seront abordés au titre de la vulgarisation et en mettant l'accent sur leurs effets que l ' o n peut observer (énergie ou information) en relation avec l 'usage courant (rayons X,

U.V., I.R., ondes radio...

i

L'électricité

On abordera et précisera les notions de courant,

d'inte nsité, de tension , de corps plus ou moins conducteurs

dont l 'approfondissement se fera à l 'occasion du courant continu. L~ sens du courant, l'additivité de s tensi ons dans les montages en série et l 'additivité de s intensit és dans les mon t age s en dérivation, sero nt étudiés.

Le courant alternatif sera utilisé et on pr ésen-tera la différence de ses effets avec le courant continu. Les règles de sécurité liées à l'emploi du courant du sec-teur seront rappelées et ex~liquées.

On s'attachera à montrer l 'utilité de ces notions ou même à les dégager à l 'occasion de l'étude de &ivers appareils et/ou montages électriques de la vie courante choisis :

. parmi ce u x par exemple en électricité domes

-tique, en électricité automobile, etc...

. parmi des montages d'électronique élémentaire utilisés dans des di s p o s i t i f s simples de commande avec amplifica tion,

et éventuellement parmi des montages d'automatismes à base

.é l e c t r i q u e illustrant des aspects de circuits logiques, mémoire, codage et de commande automatiques simples.

Les savoir-faire devront comporter le maniemen t

d'appare i ls de mesure, ampèremètre, voltmètre ou contrôleurs

universels.

Le modèle électron ique du courant (dans les métaux) pourra être abordé au niveau d'une vulgarisation scientifique.

(12)

Le modèle atomique

En se fondant sur l'expérience acquise au cours des années précédentes on introduira le modèle atomique.

Les propriétés des trois états de la matière seront inter-prétées par sa structure particulaire (atomique ou

molécu-la i r e ) . Les aspects atomiques permettront de comprendre la composition de molécules simples, leurs formules, l'écri-ture de quelques équations bilan, mais on laissera de côté leur équilibrage en masse et en volume. On pourra ?b o r d e r l'ordre de grandeur des dimensions et des masses des atomes.

On encouragera l'usage de modèles matérialisés

pour représenter les deux aspects (particulaire et composi-tion chimique) du modèle atomique de la matière.

Toute cette démarche dont le niveau devra rester très modeste, sera menée en parallèle avec une approche

très expérimentale. A cette occasion, divers produits chimi-ques courants devront être utilisés par les élèves comme par exemple : oxygène, hydrogène, eau, dioxyde de carbone, méthane, soufre, acide chlorhydrique, sulfurique, soude, ammoniac, chlorure de sodium, fer, zinc, cuivre, produits ménagers...

Les réactions effectuées seront si possible

interprétées à la lumière du modèle atomique et moléculaire/ b/ Classe de troisi ème

Un thème de chimie

Les notions, mo dè l e s et savoir-faire de chimie

acquis antérieurement seront utilisés en classe de 3ème pour aborder un thème de chimie.

Le modèle atomique sera également complété par le modèle ionique et celui des états macromoléculaires.

Le thème retenu permettra en gén é r a l d'aborder en détail l'un de ces modèles complémentaires, l'autre modèle pouvant être plus sommairement étudié.

A titre d'exemple on pourra choisir comme thème les métaux, .

les polymères et plastiques, les combustibles,

les engrais et les sols.

On attachera un soin particulier à la liaison avec l'environnement et au ca r a c t è r e d'actualité des études entreprises.

(13)

L'énergie

La notion d'énergie sera abordée en classe de

3è me po ur don n e r une vu e synthéti que sur les di f fér e n te s

formes d'énergie, leurs usages, et leurs tran sformation s

mutuelles en particulier à prop os des éner g ie s dans la nature et dans l'Univers.

On étudier a qu e l q ue s chaînes usuelles de tr ans

-fo rm ati o n de pu i ss ance ou d'énergie (mach ines th e rm iq ues par

exempl e) en s'attachant à reco n n aître le s dif f éren tes fo r

-mes d'é ne rg i e mis e s en je u, l 'o rdre de gr a n de ur des ren d e -men t s , la dégra dat ion des forme s uti lisab les de l 'énergie.

On s'atta cher a à re c onn aîtr e l 'impa ct de l 'e mploi

de l 'énergie su r la vie co u ran te en ana lysant que lque s

sou r ce s disp o nibl es d'én e rg ie na t ur el l e s et le s quest ions

conc e r na n t l 'usa ge adé qu a t de l'énergi e.

En ce qu i conc e r ne l'énergie él e ctr ique , on étu d i era sa mes u re (par exemple avec un compteur ), son débit

(p ui ssa nc e) la pro d u cti on et la dis t r i b ut ion d'én e r gi e él e c t r iq ue en Franc e .

En ce qui conce rn e l'én erg i e therm iqu e , on pré

-ci sera la notion de chaleu r et sa me sure .

La nature et l ' u sage de l 'énerg ie nuc lé ai r e

seront abordés au ti tre de la vulgar i sation .

La mécanique

L'étude de la mécan i que consi stera à dégage r ,

prin cipaleme nt à un niveau qua l itat if, les différen ts as

-pec ts de cet t e scie n ce. Elle se fera en examina n t des obj e ts

tech niqu e s, (p ar ex e mp le moteur à combustion in te r ne) , des

di sposi tifs con c r et s et des si tua t ions pr i ses dans l ' e nv i

-ro nnement, sans écart er nécess a irement des cas relativeme nt

complex es.

A cette occas ion

On ét udi er a par t ic u l ièreme n t les forces mise s en

jeu dan s leurs diver s aspe c.ts : effe t s sta tiq ue s et dynami

-que s du poid s, quelqu e s au t re s forces, quelque s déformati ons

simp les ai n s i que le s ef f e t s de frott ement . Ces noti on s

pourron t donn e ~ li e u à des mesur es.

On ex a min era égale men t un ou plu s ie u rs mo de s de

(14)

On indiquera de manlere qu a l i t a t ive gue l 'action

d'una force peut modif ie r une vitesse et on abordera de même l ' e f f e t de la press ion dans le s flu ides .

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