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En quête d'un régime international de partage pour l'espace

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Academic year: 2021

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(1)

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L

...

' .Ii If , ; " , - • - _ _ ' " -~ ~ H , . " . - _ _ _ ~ _ _ _ _ ... _ _ _ _ _ . . . . _ _ '-1 ~ . . ...!t ~~--" / ... McGILL UNIVERSITY

t

.

EN QUETE DIUN ~GIME lNTERNATIONAL DE PARTAGE

POUR L' ESPACE

( ; : : \ par

~~pj{

E.· !'A1ÎAGGI

INSTITUT DE DROIT AERIEN ET SPATIAL FACULTE DE'. DROIT

l'

\

~ase p~'sent~e

l la Facu1t' des êtudes

s~p~rieures

en vue de l'obtention du grade de makrise en droit'

4

'~

• , (LL.M.l •

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~ . ' \ \ 1981

, 1

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EN QUETE D'UN REGIME DE PARTAGE. POUR L'ESPACE

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- i -. ~, ~ REr.1ERCIEl-1ENTS

,.

La conclusion de cette thèse coïncide avec le

- ...

1-terme d'un s~Jour de deux ans au sein de l'Institut et

Centre de droit a~rien et spatial. Au cours de cette p~-­

riode, i l m' a ~té accord~ le plaisir de fonder pl,usieurs

amitiés.

Pour leur aide et leur d~vouem'ent 1 je tiens à

remercier les secr~taites et le personnel administratif,

pr~sent et passé, que j ' a i eu le plaisir de connaître à

l ' Insti tut.

Je remerc,ie tous mes collègues chercheurs et ~r-tout Peter Nesgos, Grant Mazowita

, pour leur appui constan,t et leur encouragement.

Pour son pragmatisme, son esprit critique, son honnêtet~ et son amitié, j'exprime une reconnaissance toute

particulière à Jean-Louis Magdelénat, directeur-adjoint de

l'Institut de droit aérien et spatial.

.J

)

Finalement, je tiens à rendre hommage à mon maître,·

M. Nicolas Mateesco Matte qui, plus que tout autre, a ~,

par sa compr~hension, sa patience et son dévouement

inlas-sable, me p~rrnettre de découvrir les différentes options

Ii

il'"1

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(4)

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'i (

; , . , ! (~. ~ 1 __ ~IL-_ _ _ _ - ii

\

\ \ profe •• ~ qui .. ·'talent offertasJ ilia carril!~

1 ainsi priScis'. grlce au temps qu' il m'a consacré.

s'e"t

1

1 J'engage mori entiêre fidlSlitiS envers'cet homme

1 1 .

l, \accompli du point de vue acadlS~ique et profeesionpel. Mon

: iseul

regret est' de ne pouvoir poursuivre ma route

a

ses

1

i

Icé5tA81 n'anmoins je sé!-is qu'il continuera de veiller sur

t:i

et il peut ~tre assurE que se8 conseils seront conaid6rE.

!..

pour la grande sagesse de 1~expêrience qu',ils renferment.

1 1

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<".

·OUra ia not an aqe of faith, , or i. it an age

of d!sbelief. It ia an age dt bad fai th of beliefs whioh

, ,\

are clunq to in order to oppoae other beliefs or which

are maintained in 'the abaence of qenuine convièifons-.

l' ,

.

Nicola Chiaromonte

-,

l' - - - --' '/ 1 1· ,i ') '-\ (

\'

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(6)

'( • 1 l ' ' ; 1 - - -~-._ ... _ iv· -RESUME, .

,

1

~pr'8ent

ouvrage consiste en .ube analyse des

1 \ ,

diverses organisations internationales oehvrant dans le

\ 1

milieu extr~ratmosph~rique. Il s'agit d'une reVUe d la

structufe, dé la participation et du financement de

organisations\ qui, pour la plupart, 'p' int~ressent aux

, 1

diff~rentes utiilisations qui sont faites des satellite

\

~

\

Le

bU~

de cette analyse est la proposition d'un

r4gime internatiohal r~gissant le partage qes ressources

1

exp loi t~es d l ' 1

l,~pace extra-atmosPhériquf' sur la lune

orps célestes. Ce sujet enttaine nécessaire-1

1

du co\cept du "patrimOine"COjun de

l'huma-'une

d~CUSS;O~

sur

l'applic~i1itE

de ce

et les ,autres

nité", ainsi q

concept Etant d nné les réalités politiques :et économiques qui sEvissent a tuellement dans -le monde.

\

L'auteur termine sur un ton

opti~:~te

relativement

1

1

a

la possibilitéld'~tablir un r~gime international

fonction-1

.

\

des ressources spat1a+es, quoique le

..

nei des~iné au p

r6gime qu' il Y P ést

bas~

sur une

pr~mi~se

de base au~re

que le "patrimoi e 'commun de V humanité " • \.,

- - - -

--- - - --- .-1

t .

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1

1 1

1

1

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(7)

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---_._---,

-,A B S T R ACT

The present work concerns !tself with an analysis of the various international organizations conducting

activities in the outer space enviro~ment. It consists

of a review of the basic structure, of,the financing and participation to these organizations which, for the most

part, are

inter~~ted

in the different applications of

satel ite technology.

lThe object of this analysis lies in the propos al \

\ ,

\

r an international regirne,governing the sharing of

resour-, / l ,

\ l,ces collected in outer space, on the Moon or other Celestial

'Bodies. The subject at hand, necessar)l~~~Evolves a study

of the "Common Heritage of Mankind" concept, as weIl as a discu~sion relating to its applicability in view of

exist-\

ing pd,litical and economic realities.

\

\

\

)

The author ~nds on an optimistic tone with regard

to the possibility of establishinq

a

functiona~ international

regime for the sharing of space resources. However, the regime which is' proposed is based on a basic premise,other than the "Conunon Heritage of Mankind" concept.

1

(8)

.

: 1 1 .~ \

-~-~---1

vi TABLE DES,MATIERES / /

Remerciements .•• ~ , ••• _ ~ • II: • " • • • • lit . . . . 4t . . . . ott . . . , • • •

R@s'UJD.@,. • • • • • • .. • • • • • 4. .. " • • _ tI ~ III ~ • .. • " • Il " • • lit • • ~ .. • . . . 1

Abs tr act ... \ .... t . . . . III, • " • , , . . . III • , • II: . . . . ft lit • • 9' • " • • • " . . .

Table des 'ma ti:ères ... .

Introduction lit • • te fi • • • • • lit . . . " . . . .

CHAPITRE 1: Les organisations internationales .••

J

A. R~margues pr~liminaires ••••• , •••••.•

'".

B. Les organisations .•.••••••••••••• ~ .•

1) L'Union internationale des

t~l~com-muni cations • ~ ••••• , • • • • • • • • .. • • .. .. • . • • , 14

a) Historigue.~ ••••••.•••••.••••••••••• 16

b) Structure, ... , 20

c) Le& confêrences administratives •• ~.. 30

(i} L'orbite gêostationnaire •••••• 30

(ii) L'allocation des fr~quences •• ; 35

(iiil Le brouillage nuisible •.•••••• 40

dl Succès de l'organisation ••••••••••.• 44

,2) INTELSAT •••• ' ... 46

a) Origine . . . -.w •• " •• III, • • 46

b) L'accord int~rimaire •••.••••••.•••.• 52

(i) Structure administrative •••••• 56

(iil La participation et le

finan-f.:.l cement. " lit . . . Il. • • .. • •• .. • .. .. • .. .. .. •• • 60

(iii} Les dispositions diverses ••... 64

, .

1

1

j ,,\

1

i

j

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(9)

(

(

j , 1 1 ~ , , ! 1 ,-

.,

l

-- ~ -- --- --- ---- ---- --vii

(

L'accord d~finitif ••• ~~ •• ~ •• \ ••••••• 66

(i) Les dispositions transitoires. 71

(ii) La structure administrative... 73

-- ----_____ Liii) Le financement ... ~ •••••••• ~ •••• --86

(iv) Les dispositions diverses.~-••. 90

Succès de l'entreprise •••• ~ • • • • • • .. • • 91 3 } NMA.RSAT... • • • • • • • • • • • • tt • " 9 4 al bl cl dl

.

.

rl.g~ne .•••• tt • • • _j" •• ., • • • • • ",'" 4. • • • • • • • Structure administra'ti ve •.••.•.••••. Participation et financement •.•..••. Propos divers . . . , • ' .. 94 98 103 107 4>. L'Agence spatiale europ~enne. f • • • • • • 109

a) MiJe en oeuvre ..••..•.•.•.•.••••• " ..

10~

b l Structure . . . (J 115

c) Participation et financement .... ~ . . . . 118, d) Evaluation . . . 120

5) International Satellite Monitoring

Agency CI. S o'M.~ . . . ~ .. . CHAPITRE iI:,universalisrne du droit spatial. ••••

~ ~. Implications internationales du

~roi t spatial . . . tI: . . . ,. • • • • • • • • • • • •

1 124 127 129 Il ?~v1imi tation .••••••.••••.••• 0. • . • • . •. 129 1 2) r~lj§CommUnications,' •••••• _~ ... ~ •••• 3) /Tl!lj§dl!tection .••.•.••••••.••..•.•••. 1 \ / 1

4) 1 Acti vi tl!s nucl~aires et solaires .•..

5) -Pollution. de l'espace •.•••.••...••.. 134 137 142 151 ---_._--- .~.-. --f~'----j , S'

..

j

l

1

1

1 1 l ; ~

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(10)

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...

ff viii, Page

B. Le patrimoine commun de l'humanit~ •. 156

1) 2) 3)

-G'n~rali tés ...•.••..•••••..• Historique.

...

., • • • • • 17'" • Gestion ...•

...

~

...

156 157 161

4) Etat a~tue1 du concept •. ~ ..• _ ••••••. 166

C. La recherche d'un ordre interna ..

tional ... _ ... .. 168

1) Le r~g ime juridique .•. 168

2) ProP9ai tion d' un r~gime •...••....••• ' 172

a) G~n~rali tés ...•....••..•• '.. 172 ': ' h) Structure •.•••...••••••.••••.•••• '1>-7 ... 4

Conclusion.~ ... ' ... . ,. 181

Citations de l'introduction et du Chapitre

I....

1

Citations àu'~ChaJ?i t:r:e II •.•••••.•••

Bibliographie .•• --

---,--_._--.

.. .. ..

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(

~_:ÎNTRODUCTION, " a

L' av~nement de "l' Accord r~9issant ~es activit~s

des Etats sur

1~

Lune et

le~

autres corps

c~lestesl

an-nonce une nouvelle ~tape dans- le d~v~loppe~nt de l'ère

spatiale. ):.1--1» ' acji t du tout dernier texte adopti! par

·or

--l'Assembl~e Gên~rale des Nations-Unies se rapportant au' droit spatial.

Cet accord n'est pas sans susciter un grand

in-t~rêt, i!!tant donnl! qu 1 il s' agi t, dl Un ,texte officiel "qui

se fait attendre dêj~ depuis un certain nombre d' annl!es_ ..

~'~te~te tente l'l!laboration de principes gl!nêr~ux se

[

rapportant apx grandes questions faisant l'objet de trao

-•

!~, vaux et d'êcrits, de la part des juristes spatiaux à

travers le monde et, il va de soi, au sein'du Comitê des ,

,,~e c. 2

Utilisations Pacifiques de l'Espace Extra-Atmosphérique

d e~ Nat10n~-Un1es. . \ •

(

Les points s~illants de ce Traité se retrouvent

1 l'article x~ de cet instrument, qui i~troduit en

droit spatial des principes t~?t à fait innovateurs_

~" " -\, ' .~... 0 t~~ _--. '_~;=~ -;:;--~ ~ .... .:~~ ~ _ .. _

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1

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1

(12)

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!...,."'...,..---.~-~--.

, 2.

-Le premier, paragraphe de la disposition

sus-" , '. . 3 .

mentionn€e consacre le concepwu le prJ.nc~pe du

"Pa-trimoine Conunun 'de l'Humanité"4

qui~

pour la première

fois, se trouve expressément prévu dans un texte offi-ciel.

---Le paragraphe ,'1 se réfère au cinquième

pa--ragraphe du même article qui prévoit l'établissement ,

d' un régime~ international! mis sur pied par les Etats

part~es à l'accord et ce, pour régir l'exploitation des

.

rèssources naturelles, de la Lune. Les l;>uts principaux

visés pa~ ie régime international sont prévus au

septième paragraphe "de l'article XI de l'Accord qui

dicte les lignes de conduite généralés se rapportant aux

modalités d'e~ploitation des res,sources lunaires pour. les

pays en voie de développement.5

Ces questions feront donc l'objet de la présente

étude, quoique celle-ci ne se liudtera p~s à l'analyse

d'un régime international, non plus que d~ concept de

"Patrimoine Commun de 1 'Humanité" dans le seUl contexte

du Trait~ sur la Lune. :En effet, il s'agira d'en

ard-ver à un r,égime international de partage des ressources

.', ",

·1

1 1 ! l , .1

(13)

(

(

(

.

,

spatiales6 quelles qu'elles soient, en assurant

a

ce

Q

r~gime une utilit~ et une application pratiques, tout ,

.

en pr~voyant un partage ~quitable desdites ressources.

Il sera nécessAire de passer en revue un certain

nombre d'organisations internationales7 pour analyser

leurs origines, leur structure, leur raison d'être et finalement évaluer le degr€ de succês qu'elles auront

connu, eu égard aux fact~urs et aux éléments pouvant

in-fluencer le domaine d'activités qu'elles ont ~té appelées

à

r~gir.

Dans un deuxiême temps,,' il J.erait égàlement

né-cessaire d'~tudier le droit spatial en ce que celui-ci

traite,du partage des ressources. Il'est important de

voir quels principes ayant trQuvé leur applicatio~ en

droi t i~ternational gén~ral, pourraient être rel?ris et

appliqu&' en droit spatial; en 'effet" .--- ,', un rapprochement

s'impose vj.s-l-vis de ce qui a d' j l ét' accompli~ en droit

de la mer quant au partage des ressources

sous~marines.8

Ayant ~ les adtivi~ spatiales visant la terre,

cette I!itude consistera en l ' 6iifi.catioo d'un DCdèle de œgi.ne

inter-ï

i

1

, 1 \

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1

1

(14)

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5

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national, de par la réso~ution des questions

fondamen-tales qui se soulêv,ent lors des disqussions.sur 1a forme" la nature! les attributions, les buts du r6gime et ce, seulement lorsqu'il aura 'te! déterminé si tel rf!gime est soUhaitable (voire même praticable) 6tant

1

donné le degré d'évolution technOlogique actuel et dans "

l'affirmative, si son 'établissement est ~me possible,

, a

en tenant compte de la n~cessitê d'obtenir la faveur

d'un nombre consid'rable d' Etats'. 9

, <

-

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(15)

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- ---.... ~ .

- 5

-CHAPITRE l

Les Organisations Internationales'

A. RemaPiues "prEliminai-res:

~~Il.,.n.e serait guêre 'possible d'entamer la question

.. . . . . , -~ '\

- - -" J

des 7d:lver-se's organisations internationales ayant contribuê .-... .. ~ - i ~

...,.. ,," ~f ..

! l'établi'ss~ment d'un r'gime juridique sans pour.c~la

parler dè l'Organisation des Nations-Unies, en ce qu'elle

participe au d~veloppement du droit spatial et des

di-v~~~es

institutionslO régissant ce domaine.

~~~;J)

" ( '

En effet, depuis 1958 l'Organisation des

Nations-Unies a manifest~ son int'r@t vis-l-vis de l'utilisation

pacifique de l' espace

extra-atmosph4rique~

Il Cet état de

choses s'explique du, fait qu'! partir du 4 octobre 1957,

date de lancement de Spoutnik l par l'Union 'Sovi4tique,

0"1' espace" ,'t~it traité sous la rubrique "Dêsarmement" au

sein de l'AssemblEe Gênêrale des Nations-Unies12 et ce

n ',est donc que le 13 d~cembre 1958 ~ue le Comi t'ad hoc des

utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphêrique

fut Etabli13 ,

témpi~ant

de la nêcessitê d"largir le

, ~

champ d'activités de diverses organisations intergouver-' nementales.

, j ,

(16)

(

( 'ci

(

--,. .. _---=

6 --. ... -,~ , -~,.. -..

Il est important de noter' que l'établissement de ce C.U.P.E.E.A. "ad hoc" était dn en grande partie aux revendications des' Etats-Unis et de l'Union SoviCStiq'ue qui

, '

incitaient la participation de l'Organisation des N~tions­

unies14 aux affaires

sp~tiales.~5

Le_geste de ces deux

pays s'expliquait par les tensions profondes qui

pe~ets-t

taient_.dan~ :t~u~s

re1atipn?

mmei~

et! ce, ·en grande

par-tie

a

cause des difficultéSrencontrées lors de leurs

dis-cussions sur la question du Désarmement.16

,

~

, En 1958 donc, on assistait à'la création du C.U.P.

E.E.A. "ad hoc· et c~ par l'adoption à l'unanimité de la

Résolution No. 1348, lors de la Xlllème session de

l'As-s~mb1ée

Généra1eodes Nations-unies17.qui établissait à 18,

membres, la composition de cedit Comité. lB Mais si

l'una-nimité étai~ la règle pour ce qui est de l'adoption du '

C.U.P.E.E.A. "ad hoc", ceci ne présageait pas des difficultés

éventuelles, étant donné. le caractêre politique des n~90cia- '

. "~19

tions qui allait SU1vre.

En effet, dês 1959, lors de la premiêre réunion du

C.U.P.E.E.A. "ad hoc", l'Union Soviétique manifestait son désaccord en boycottant tout simplement l'Assemblée en

in-.

, i' 1 1 "

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1

1

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1

J , \ l , ! j

\

,

(17)

(

(

..

voquant l'insuffisance de la représentativité d'une part

,

et de la proc'dure de vote d'aùtre part. Grace

A

ce

geste de la part des

soci~11stes,

un compromis fut

bien-t6t atteint et le nombre de, membres passait' de 18 ft. 24,

'assurant ainsi une repr'sentation g'ographique plus

'qui-table, t~ut en êlimin~nt la proc!dure de vote fo~l

en la remplaçant par un "procêdê de prise de décision par

. 20

consensus" • '"

Il faudra attendre 'le 12 d'cembre 1~59 et la

Rêso-2-1

,lution 1472 de l'A.G.N.U. pour assister l la consêcration

du C.U.P.E.~.A. "permanent~ et le 20 dêcambre 1961 pour

que le nombre des membres augmente

a

28. 22

Finalemen~, c'est en 1962 que la structure actuelle

du C.U.P.E.E.A. fut adoptée et qu'on assistait

a

l'établis-sement de deux sous-comitês, soit le sous_-c~ê juridique

et le sous-comité scieptifique et technique.23

~

D~s lors, le Comit! entama un travail d!cisif,

oeuvrant en vue ël'tHaborer"les textes consactant les Pr~n­

cipes de base de droit spatial qu'il avait alors propos6s.

(18)

---(

8

-A titFe d'exemple"la "Dêclaration déS principes juridiques

rêgissan~~les actîvItês-des Etats en matiêre d'exploration 1'/'" .

et d'utilisation de l'espace

extra-atmOspb~rique";24

Le

·Xrait~ sur les principes r~gissant les 'activités des Etats

'\

en ma~;e dl exploration et d'utilisation de l'espace

extra-atmosphêriqué

y

compris la lune et les autres corps

c~-25

lestes"; l' "Accord sur le sauvetage des astronautes, le

,

retour dês astronautes et la restitution des objets lancês

dans l'espace

èxtra-atmosPhê~ique";26

la "Convention sur

la responsabilitê internationa~e pour les dQmmages causês

par des objets

spatia~";

27

la "Convention sur

l'i,nunatri-culation des objets lancês dans l'espace extra-atmosph~ri­

ques .. 28 et finalement l' "Accord rêgissant les,

activit~s

des

29

Etats sur la lune et les autres corps cêlestes".

/

NCianmoins, si le C.U.P .E.~.'.?\' a ~laborê une liste

impressionnante

~

Traitês, d'Accords et de Rêsolutions,

il ne s'agit pas l~.du seul domaine de sa compEtence. Au

contraire, le C.U.P.E.E.A. s'int~resse A la conduite

d'âe-tivitês 'de la part d'autres organisations internationales,

en ce

~ue

cesdites activitês se rapportent A l'espace.30

. , ---~._-- .-._ ..

1

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(19)

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_~---+---~ \ - 9 " , \ '

~. ~aqe.·

gUi'

.~t

traiteJ)t

d'un

certain nonbr.\

d'

O~9anisations intemation~es,

not,amment les plus im- .

portantes

qUi

oeuvrent dans l'espace ou plut8t en des

ma-(

tiêres se rapportant

a

1tespaéè:~

\. " ;' / ~ ... ____ .... ~ ... ___ ~ ... __ -_ _ IL,,--, , _ _ _ _ _ _ _ _ - _ _ _ _ - -_ _ _ _ _ _ ...,. ... -H.~"I"""--.,Io.).,.. ... ),

(20)

(

H ' ~.~ , : (

(

-

\ 10 -B.,Les organisations:

,

'Le. organisations-lnee~atipnales dont les

acti-vit~s s'~tendent et int~ressent ~respace sont nombreuses.

Elles d~pendent toutes de l'O.N.U. d'une façon DU d'une

autre; le plus frêquemment en ce qu'elles doivent,

A

la

fin de chaquè annêe, soumettre un rapport au Secr~taire­

\Gên~ral

de cette

entit~

suprême.31 Pour les fins de cette

analyse, il ne sera pas n~cessaire de passer en revue

toutes les institutions spatiales. En effet, il suffira

d'en ~num~rer un certain nombre et ensuite, une ~tude d~­

tai1l~e sera entreprise pour ce qui est des organisations plus importantes.

More entrevoyait trois diff~r~ntes cat~gories

d'organisations:

ft 1. Those dire'ctly interested: ITU, l-7MO,

ICAP, IAEA, UNESCO, INTELSAT.

2. Those less directly involyed: WHO,

IMCO.

3. Those remotely connected:' ILO ••• ,,32

Il serait possible d'ajouter A cette liste un

cer-,

tain nombre de nouvelles organisations, cependant une

quantit~ de celles-c,i seront vues de façon dêtaillêe un peu plu$ loin. 33

.

(

... _'-~

..

(21)

1 ~, ( -.j "

(

) - 11 •

.

-,-\

-W.M.O. (Organ~sation M~t~orologique Mondiale):

Son but est d'encourager le d~veloppernent et l'utilisation

,

de satellites artificiels de maniêr~ A ce que ceux-ci

puissent fournir des d9nnêes mêtêorologiques et ce, en travaillant de pair avec l'O.N.U. et ses organes

spêcia-lisês:34

-O.A.C.l. (Organisation de l'Aviation Civile 1n-.ternationale): Au dêbut de l'êre spatiale, l'9.A.C.I.

"

--'\----êtait cQnsidêrêe comme' êtant la plus' apte

a

régir les àc- "

tivités de l'honune dans l'espace extra-atmosphérique,

---quoique peu aprês, cette idée fut rejetée 'pour des raisons

.-l't' 35

d'ordt'e technique et po l. l.que. La $tructure de cette

organisation s'avà'eraOutile cependant, lorsqu'il~era

ques-tion de tirer des analogies entre le droit aérien et le

O~oit<spatial, en ce qui concernera le traffic et la

na-.vigation ainsi que l'exploitation de l'espaqe à des fins

}

(commerciales entre

a~~res.36

~'

-I.A.E.A. (Agence Internationale d'Energie Ato-mique): Le but de cette organisation est de promouvoir

(

l'utilisation pacifique de l'ênergie atomique, tout" en s'assurant que cette dite utilisation ne soit pas

vouée à des considérations militaires.

(22)

-- 12

--U.N.E.S.C.O.: L'int~rêt de cettè,organisation

.'

se limite au d'veloppement de la recherche scientifique' dans l'espace extra-atmosphêrique ainsi qu.'A la

radio-7

~i~fusion directe par satellites, en ce que celle-ci

pour-ra êventuellernent contribuer A la tpour-ransmission de pro~

.

grammes êducatifs et culturels deVJ;lnt'; être diffus~s par

tout le monde et cc, dans un but de coopération interna-tionale.

~

-W.H.O. (World Health Organizatio~): Cette

orga-nisation s'intêresse ~ l'espace en ce que celui-ci peut

contribuer A la recherche biologique et m~dicale, dans le

but de l'élaboration d'une réglementation sanitaire uni-forme, ainsi que des normes actuelles de santé dans le monde. 37

-I.M.C.O. (Organisation Maritime Consultative Internationale): Comme son titre Itindique, cette agence

sp~cialisée de l'O.N.U. occupe un rôlë

purement'consulta-, '

tif vis-~-vis des questions d'échange et -de transpo~t .

maritime internationaux, d'où son intêrêt pour les satellites •

d e nav~gatJ.on. . . 38

"11

... "

(23)

(

(

1 -~-',

-(

. " ,-_-..=.-

-_\_-~­

-_._-_

.... 13 -1\-,c

-I.L.O. ej:nternational Labor Organization):'

L' influence ~ventuelle de cette organisation t pourrait

se

faire sentir lorsque l'êre du transport spatial aura j

d~ut~ en ce qu'elle seFait apte

a

reprêsenter les

in--t~rêts de l'~quipage et du personnel et ce,

a

titre

d'organe consu~tatif,. ft • ,

..

' ... \, t , o

\

(24)

~-~( 1

(

\ 1

..

, 14

-.'

/

-;1>

L'Union Internati~n!le de Têlêcommunications (U.I.T.)

1 ~

L'U.I.T. est la plus ancienne organ\1etion

inter-nationale39, ayant

~tê ~tablie

dË!S,' 1865 sous le nom de

l'Union

T~lêgraphique

Internationr1e.40 L f U. 1. T •

&'bc-cupait jadis de l'êlaboration de la r~glementation

in-41

y ternationa1e pour le t~l~graphe. Il est également A

~ ~

+emarquer que l'U.I.T. est la première agence spêcialisee

de'·,l'O.N.U. à laquelle il a êtê. donné d'êtablir des r~gles

et des normes pour régir les activité~ de l'homme d~ns

l'espace. '42

L'U.I.T. est une.organisation internationale qui

a été

enti~rement ~tab1ie

par convention43 comme ce

pas-sage de Matte laisse éntrevoir:

"The first te1egraphic conventions were signed in Paris ,on May 17,1865, and in St. Petersburg in 1875., An International Convention was then signed in Berlin in

1906. The Madrid Convention of 1932

re-placed the,previous conventions by es-tab1ishing a single text and seating the International Telecommunication Union. Subsequent conventions (Atlantic City

1947, ·Buenos Aires, 1952, Geneva '1959

and Montreux 1965) completed and brought

the Convention up to dateowith aIl the

technical changes in, the chosen fields

which interested its members ••• " 44

,

J

(25)

i

t t

1

/ .'

1

,.

(

(

? ! j J~ , 't' 15 't'

-...

~ et finalement ils

y

oe~ la nouvelle Convention

des T~l~communications et son P~9tocole final, si9n~s ft

Halaga-Torremolinos le 25 octobre 1973.45

En 1979, 154 Etats membres faisaient partie de

,

.0

46

l·U.I.T~, t6ut Etatcpouvant b~néficier de ce dro~t.

En somme, l~~.I.T. en est arriv6 l l'établissement

d'un r~9ime .international pour la réglementation des

Tél~communications et ce, à travers l'élaboration de

con-\

ventions et de rêglements.o47 D

.'

-L'U.I.T. est donc responsable de l'élaboration de'

., ,

, norme~ et de ~gles pour toutes les t~lêcommunications

~ ,

radio-électriques nationales et internationales.

: ' \ 1 Il, i' , Q '\

·Son principal object!f est la promotion

de la coopération int~rnationale pour

l'amé~~Jlltion de toutes les formes de

télée icatlons, aux plan~ de

l'effi-cae~t~, de l'ut~litê et de la disponibi-lit~. Elle y parvient par l'attribution

des fréquences entre les services, le~r

'" allot~ssement

.

entre

les zones ou pays et

l'enregistrement de leurs assignatiohs nationales, afin d'êviter les

perturba-. tions entre stations de radiodiffusion

de diffêrents pays et d'utiliser

effica-a cement le spectre des fréquences

radio-~lectriquesn. 48

-

.

ah" tr Cr C

()

(26)

(

)

(

\ ,

.

( ~.

-De plus, il est~manifeste que les t~lêcomm~ica­

tions cons;ti tuent le systême nerveux des acti vi t4!s

spa-49 '

tiales , car sans elles:

• ••• there can be no guidance, little traèking, nd ,telemetry or command system, no contact - with astronauts, no reception of sciea,çific

data from-space prGbes; no'commercia~~se of

space communications and little radio

astro-nomy". " 50

~b,

Ainsi, c'est avec l'importance des t~l~communications

o " "

à l'esprit, qu'~l èst d~sormais possible d'entamer l'êtude

de cette três importante 0Fganisation internationale que

o

constitue l'U.I.T.

:a) His'tO!.ique

Fond~e en 1865, l·Union 'Têlêgraphique Internationale

s'occupait de l'élaboration qe rêg1emen~s se rappor~ant 1

la tél~9raphie. Depuis cette date cependant, les

conven-tians constituant, ppur ainsi ,dire, la charte constitu~ive

de cette organisation-furent modifiêes

A

maintes reprises.

,~

Ainsi,. en 1932, II Union Internationale des

Télê-communications naquit, issue de la fusion,de deux organi-sations: '

..

J

1

f

f.

1

î ,1

(27)

(

\

-o

l '

17

-~ée

en 1932 de la fusion par la

Confé-" rence de Plénipotentiaires çe Madrid des

Unions télégraphiques et Radio

télégra-phiques internationales". 51

La "Convention internationale des télécommunications" actuelle date de 1973, l'U.I.T. étant désormais régi par

la Convention de Malaga-Torremolinos. Traditionnellement,

l' U. I. T. s' occupai~' allocation des fréquences

radiq-électriques pour les services de. télécorrmunications terrestres, ce qui justifie aujourd'fiui son rôle vis-a-vis de l'allocation des fréquences destinées aux services de télécommunications

par satellites. 52 Néanmoins, cette compétence de l' U. I .. T.

n'était point reconnue, au début de l'ère de l'exploration spatiale, les objets spatiaux lancés par l'Union Soviétique d'abord et ensuite par les, Etats-Unis ont causé certaines

'1.

perturbations des services radiophoniques sur la terre et

ce, à cause de l'inexistence d'un système d'allocation de

fréquences destiné aux activités spatia1es.53

En 1958, le Comité Consultatif International des

d · . . 54 f l O t d d' tO

Ra ~ocommun~cat~ons orrnu a~ es recomman a ~ons en vue

de préserver les fréquences rad;iopho.niques, nécessaires ii

l'exploràtion spatiale, recommandations qui, dès l'a~née

suivante, soit le 21 décembre 1959, ont servi â modifier

(28)

(\.

(

( ( ( ( ( ( ( ( ( ( j ( (

18

-la Convention des télécommunications existantes ainsi que les règlernent~ de radiocommunications s'y rapP9rtant. La nouvelle convention entrait en vigueur donc le ·1er janvier

, 1961 ayant obtenu la signature 4e 86 membres et d'une

or-ganisation associée â celle dont il est présentement

ques-tion.55

1

La Conférence de 1959 devant arbitrer la

concur-<"J~ l'. '

,

-

,

rence d'utilisation ~tre >-', câbles internationaux et circuits

satellitiques, ces'-'âé?niers semblaient plus 'intéressants

et moins onéreux, en ce que le prix de la liaison par

sa-tellitene varie ~as avec ~a distance, à la différence du coût

1

d 1 e a l · a~son par ca es. . Abl 56 Alns~, . • 1 t ' aCCLo~ssement d' b es

e-soins mondiaux en circuits

tél~phoniques

exigeait dès 1963

l

que l'U.I.T. en arrive â la

ré~~'on

des bandes de

fr~quen­

ces pour les

t~lécommunications

par satellites. 57

Ces considérations il l'esprit',' une confé'rence

admi-"

nistrative extraordinaire fut convoquée, 'comme il a été

mentionné, dès 1963 afin:

"to dec-ide on the allocation of frequency bands essential for the various categories

of space radiocommunications .•. " 58

(29)

--,--~---(

(

t '

,

(

\ -,

19

-Contrairement l la Convention de 1959, qui

at-trib~ait ! l'U.I.T. une compêtence vis-!-vis de

l'allo-cation de frêquences destin~es ! la recherqne, la Conf~­

rence de 1963 dotait cette organisation d'une juridiction

, ,

plus étendue comprenant non seulement l'allocation de fr6quences pour la recherche spatiale, mais encore ,pour l'utilisation pratique de l'espace extra-atmosphérique. 59

Les r~glemerits issus de cette confêrence vinrent

plus tard se 'greffer l la Convention de Montreux de 1965,

qui remplaçait

d~jA

la èonvention de Genêve de 195960 et

"

, la:

Convention de Montreux fut elle-même remplacée, comme il a

~tê djt plus haut, par là Convention de 'Malaga ~e 1973.

Ce bref-survol historique'termdné, il est opportun d'êtudier la structure de l'U.I.T., en,passant en revue les

. divers organes qui la composent, ain~i qùe, leurs

attribù-tions respectives.

• 1>.

(30)

1 I~

(

(

('

20 -b) Structure:6l

L'U.I.T. est constitu' par la éonférence de

,1>'~

Plê1lpotentiaires, les

conf6rence~

admdnistratives, le

Conseil d'administration et par quatre organes perma-nent.,soit le Secrétaire Général, le Comité d'enregis-trement des fréquences (I.F.R.B.), le Comité

consulta-.

,

tif international t'l'graphique et téléphonique

(C.C.I.T.T.), le Comité consultatif international, des ,

.

~

radiocommunications (C.C~I.R.), auxquels il faut

ajou-ter le Comité de coordination et les Commissions du plan.

- ~ Conférence de Plén~potentiaires:

Celle-ci constitue l'organe suprême de l'U.l.T.i

1

ayant été établie en 1865, elle constitue également le

.--plus ancien organe de l'U.I.T. Cet organe regroupe tous les membres., ainsi que les membres associés ..

-Elle est chargée

de

d~finir l'orientation générale

de l~organisation, d'approuver le budget et les comptes, d'élire les membres du Conseil d'administratfon et depuis

195~, le Secrêtaire G~néral ~. et le vice-Secrétaire Génér~l.

(31)

(

(

,

(

' - -4 _ . _ _ _ ~ _ _ _ _ -= .::..:.:.~ = ... ""

- 21

Sa fonction prédominante consiste en la r~vision

d~onvention de l'U.I.T. afin de la ~ttre 1 jom.

~~ant donn~

les nombreux progrAs,technologiques dans le

domaine des

t~lécommunications.62

Autrefois èette

Confé-rence fut c9nvoqu~e tous les cinq ans, cependant depui~

1959 elle se r~unit ~au lieu et l,la date fixée par la

Conf~rence de Plénipotentiaires pr~c~denté ..

Les conf~rences administra~ives:

Les conférences administratives sont de plusieurs

ordres; mondiales ou régionales, ordinaires ou extraordi~

!naires,

gén~rales

ou par services. ,

.,

,

Les conférences administratives mondiales ou

rê-gionales sont <?harg~es de l'adoption et de la r'vision

des R~glements de Radiocommunications. Ces rêglements

traitent dell'utilisation du spectre de fréquences ~adio­

électriques, de l~orbite géostationnaire, de

l'assi9na-tiop de,frêquences et de leur enregistrement, de la

co-ordination entre les divers systêmes et toute autre

ma-4

tiE~re

d'

int~rêt technol0~que.

63

~/

(32)

(

,

.

1 ~

.

1· ,. 22

-Ainsi, ces cdafêrences administratives traitent

.

"

de questi~s de t~l~commUnications particulières. Leur ordre du jour est fixê par le Conseil d' administration

avec l'accord de la maj ori tE des membres, comporte

habi-,

tuellement la rêvision des rêglements techniques et

ad-• 1

ministratifs de l'Union et lors des conf6rence~

adminis-•

tratives ordinaires, on 's'occupe de l'êlection des me~

bres de l'I.F.R.B.64

- Le Conseil d' administratiol}:,

"

Il. est constituê par 29 membres ~lus par la

Confêrence de Plênipotentiaires en repr~sentant

~quita-blement toutes les parties du monde.

. Il Si agi t du mandataire de .la Confêrence de

Plênipotentiaires et c'est le Conseil d'admdnistration

qui dirige l'U.I.T. entre deux confêrencps. Celui-ci Se

rêunit une fois par ann6e â Genève et zémplit les tâches

~

.

q~i lui sont assignêes par la CÔnf~ren~ Pl~nipotentiaire

{,:o.

prêcêdente.

---

----" 1

(33)

(

( 1 .- . ---- _ _ _ . _ _ .. _ l -_ _ ~ '.' , '0 23

-Il s' occupe de la coordination des organeS-

per-manents de l'Union, favorise ~a coop6ration

internatio-~ ! , .. ,l ,

nale avec les autres organisations internationales ou

o

les pays en voie de d~veloppement. ses taches

~dminis-trat!ves cOfsistent en la gestion du personnel, la prê-paration du budget et le rêglement ,des divers comptes

et finalement la convocation des conf~rences

administra-tives et Plênipotentiaires.65

-:Le Secrêtaire Gên~ral:

9 Il est l'adrndnistrateur du Secr~tariat G'n~ral

, '\ "

qui ~omporte six dêpartements: personnel, finances,

con-fêrences et services g~n'raux, ordinateur, coop~ration

technique, relations·ext6rieures et information.

Le Secrêtaire gên'ral est assistê d'un vice~

secrêtaire 'lu par la Conf~rence de Plênipotentiaires.

~e secrêtaire g~nêral est juridiquement responsable

au-prês du Conseil d'administration pour ce qui est de tous les aspects administratifs et financiers des ac-tivitês de l'U.I.T.

r

(34)

(

,

~

(

24

-,

Il veille

a

i'ex~cution des d~cisions du Conseil

d'administration, coordonne l'activit~ des organes

per-manents de l'U.I.T., pr~pare le budget, les rapports

fi-nanciers et ,un rapport annuel des activit~s de l'Union,

pour les soumettre au Conseil d'administration.66

- Le Comit~ de Coordination:

Cet instrument date de 1948, ayant ~té fond~ par.

l~ Conseil d'administration. Il est pr~sidé par le

-) Secr~taire G~nêral et regroupe les cinq ,fonctionnaires les

\

,v. plus importants de l' U. 1. T., soit le Secrétaire G~n~r~ ,

le vice-secrêtaire gén~ral, les directeurs des deux Co i tés

",

consultatifs et le président de l'loF.R.B.'

-Le Comi t~ se r~uni t une fois par mois sur~-la c

".

,~,-vocation du Secrétaire Général et donne des avis sur 1 s questions d'administration, de finances, de coopêratio

technique et présente des recommandations au Conseil

d

ad-ministration par la voix du

secr~taire,G~n~ral.67

, / /",. ' -() .1 1

1

(35)

(

, ,

(

' / /

\

25

-- Le Comit~ international d'enregistrement

'des frêquences (I.F.R.B.):

Crê' par la Conf'rence de Pl'nipotentiaires et

~ Oonf'rences administratives des radiocornmunica~ions

d'Atlantic "City de 1947, l'I.F.R.B. est un des principau~

organes de l'U.I.T.68

Il se compose de cinq membres ~nd~pendants qui

sont êlus lors de la

Conf~rence

de Pl,nipotentiaires69;

ces membres sont 'lus de maniêre A assurer une

reprêsenta-. 70

tian êquitable de toutes les "Rarties du monde ,pour un

minimum de cinq ans et' doivent s' acquitt,er de leurs tâches comme dés "agents impartiaux investis d'un mandat inter-national" • 71

~e Comitê se rêunit une fois par semaine et se

compose'd'un prêsident et d'un vicé-pr~sident êlu au sein

du Comitê, leur mandat durant' un an, au terme duquel le

vice-prêsiden~ devient prê~ident et l'on passè !,l'êlection d'un nouveau vice-pr'sident.

~

jJ'

1

(36)

(

(

l ' :

~,

, " ~

i

(-,:

t

l

,1

26

-..

Les tâches du Comit~ consistent:

- ! effectuer une inscription m~thodique des

assignations de fr~quences faites par lrs diff~rents

pays, de maniêre ! fixer la

date~

le bit et les

carac-t~ristiques techniques de chacune des assignations afin d'en assurer la reconnaissance internationale officielle;

- ! fou~r des avis aux membres, en vue de i'êx-ploitation d'un nombre aussi grand que possible des voies

.-' '

êlectriques dans les rêgions du spectre on des brouillages nuisibles peuvent se produirei

- ! ex~cuter toutes les tâches 'additionnelles re~

latives â

~'assignation

et

a

l'utilis~tion

des fr'quences. 72

D L'I.F.R.B. est ~galement chargê d'administrer le

spectre de

~r~quences radio-~lectrique~73,

et i l 'tudie â

long terme, l'utilisation de ce spectre, enquête sur les

cas de perturbation des services radio-êlec~riques,

for-mule des recommandations et pour terminer, il prêpare du

point de vue technique les conférences administra~ives'des

d ' ' t ' 74

ra locommunlca lons.

r

(37)

i f

l

(

----", 1 ,'"

~---..

, . • 27

-- Le Comit~ consultatif international

têlêgra-phique et têlêphonique (C.C.ltT.T.):

CôIl\i té effectue des êtudes et êmet des avis sur les uestions techniques d'exploitation et de tari-fication concernant l,a têlC!graphie et la têHiphonie et est issu de la fusion en 1956 entre le C.C.l.T. et le C.C.l.F.

- Le Comité consulatif international de radio-communiçations (C.C.I.R.):

Etabli par la Confl!rence administrative de

Washin'qton (1927), il est chargê depuis 1947 d'effectuer des êtudes et d'êmettre des avis sur les questions techni-gues et d'exploitation sp.cifiquement relativÈ!s aux radio ..

col'Qltlunicatio~s •

Ce Comitê se compose de trois organes:

- une Assembl€e plénière comprenant tous les membres

• 0.

de l'U.I.T., ses membres ass,Ociês a~nsJ. que "des

(38)

1

\

(

,

.

1 '<i;

(

(

l' 1 \. , . ' "< ~., _ . ' -- 28

-tions

priv~es reconn~".

7S L'Assemblée se réunit tous

les trois anS et tient une session spê!ciale avant cHrque

conf~rence administrative de l' U. 1. T. et sa tâche

princi-pale est la prêparation d'un programme dlêtude soule~ant

.

~

des questions à soumettre aux commissions d'études.

- Les commissions d~ études se chiffrent au nombre

..

de quatorze et elles examinent les questions proposées

par

ll1\.ssembl~e pï~ni~re'

et lui en font un rapport. 76

- Le Secrétariat spécialis~ dirigé par un

direc-teur général ~lu par 11 Assemblée pléni~re p'our un terme

Le directeur coordonne les travaux de 11 As-

1

de six ans.

sembl~e pl~niêre et des commissions d'études et organise les r~unions. -De plus, i l ren:d compte annuellement au

Secr~taire Générai et au Conseil dl administration des

tra-vaux ex~cutés ,par le Comité.

- Les commissions du Plan:

'Insti tuées -par une d~cision commune des Assembl4!es

'"

pl~ni~res du C.C.I.T.,T. et du ·C.C.I.R., sés commissions

mondiales et rêgiona~~es sont composées d 1 expert~ déUgu4s

(

(39)

~

29

,

.

G~

0 1

par les administrations. Elles ont Et~ crE&s en 1965 afin

d • 61aborex;: un plan pour le réSeau international

.

de tE

l.E-' , "

COIIIlilunications, en 'vue de faciliter la i!lanification des'

servioces internationaux de

t~lEcommunications.

77

/

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(40)

1

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, - ...,.~ 30 ...,.~

-c) Les conf~rences administrati vas:

Les conférences administratives ayant déj! êté

dis-cut:êes plus haut, lors de l'exposé sur la structure de

l'U.I.T., la pr6sente analyse portera plus particuliêrement sur les sujets de preDdêre heure et qui sont traités lorB de ces dites conférences administratives, soit directement,

soit lors des discussions conduisant à la modification des

Règlements de radiocommunications.

/

Les grandes questio'ns qui seront donc ~tudiées

sont l'orbite gêostaiionnaire et les positions orbitales;

l'allocation d~ frêquences radioélectriques et finalement

l'interférence ou le brouillage des ondes •

., -.~

(i) L'oxhite géostat~onnaire:

L'orbite gêostationnaire est située ~ une altitude

~ .~

de 36.000 km "(22,300 milles) de l'équateur terrestre.

Comme l'exprime Marcoff:

,.

·Cette orbite présente 1'avantage de l'im-mobilité apparente du satellite (ou du

la-boratoire spatial), ce qui permet la

cou-verture constante d'une pa~tie déterminée

du globe terrestre". 78 -,-' /

1

. ) , ~ i i 1

i

~ Q

(41)

(

(

r-,

,

"

7' 31

Lors de la troi~i~me session du groupe de travail

sur la radiodiffusion directe par satellite, qui s'est (

tenue au quartier-.général des Nations-Unies A New York au mois de mai 1970, il a êté résolu que l'orbitè

géosta-tionnaire constituait une ressource natu~lle limitée et ~e,

en accoFd avec les propositions présentée~ par l'Argentine,

le Brésil et le Mexique. 79

Etant donné la relation directe qui existe entre

le spectre d~réquences radioélectrique~ ; t l'orbite

géo-stationnaire, l'U.I.T. s'est donc trouVé justifié ~ r~g1e­

menter l'utilisation de cette orbite et ce, ! bon droit,

. ,

cette action ayant été approuvée par tous.. Ainsi, lors

.

de la conférence administrative mondiale de~

radiocommuni-cations qui s'est tenue â Genêve en 1971, un certain' '.

nombre de modifications ont été apportées aux ~g1ements

des radiocommunications. Il a êt€ déclaré que l'orbite géostationnaire constituait une ressource na'turelle limi-tée (il semble que l'on ait repris les mêmes termes'que ceux employés! New York une année auparavant) et cette, ressource devait être utilisée Wequitably, effective1y

and economically"

.,~O

(42)

(

(

(".

j

.

, - 32

Cette jûridiction de l'U.I.T. a final ment;fitê

consacr~e dans la Convéntion sur les têlêcomm iC~iOn$

internationales, a l ' article 33 d'une part, t ticle

reprenant la r~solution de New

d'autre part, on l'on.a étendu les pouvoirs de l'I.F.R.B.

vis-a-vis de l'orbite géostationnaire.81

En 1971 donc, on a procéd~

a

'l'adoption de

.dispo-sitions prévoyant la coordination de procédures d1a"i-gnation de position orbitale au sein de l'orbite

gê+sta-tionnaire. Ces dispositions imposent aux ~tats membres

. d'envoyer tous les renseignements se rapportant A un

sa-tellite gêostationnaire Al'

I.El~R·.

B. 82

Une des questions importantes qui se pose

A

1

~ Pheure actuelle est celle de la saturation de l • orbite

géostationnaire. Il est estimê que le nombre maximal de

satellites pouvant être placês dans l'orbite est de 180

(une séparation de 2 degrês êtant nêcessaire entre deux

satellite$), d'on la limitation de q,ette ressource;

avec la politique existante d~assignation unilat~rale de

la part des Etats, sur une base de "premier arrivê,

premier

se~i

ft :83 ""

.

,

!

~

l

\

i

! :

f

t

1

~ l 1 ~ /~

1

i

(43)

(

(

/

\ ,

/

,33 -t'

Les pays en voie de dêveloppe~nt ont manifestê

leurs inquiêtudes et leurs, craintes, A l'effet que les pays industrialisês pourraient s'accaparer la totalitê de l'orbite, sinon les positions orbitales les plus

avanta-84

geuses.

Il est vrai que la procêdure d'enregistrement de

position~ orbitales qui existent aujourd'hui avantage

,

randement les Etats dêtenant les capacitês techniques

nê ssaires au lancement d'objets spatiaux: pour cette raison,

f .

. " '

certax s P.V.D. ont proposé qU'11s leur S01ent ass1gn~s

certains. egments pe l'orbite qu'ils pourraient remplir

une'fois la technologie acquise.85

Cette proposition n'a cependant pas connu de suite

êtant donnê les réserves des spatialistes craign~I1~ u'une

telle allocation n'agisse nêgativement sur les progr~s

techniques, pouvant dêcouler de l'exploitation de l'orbite g~ostationnaire de par le dêcouragement des investissements et de la recherche qui en dêcoulerait.

Il semble donc qu'il faille attendre le

d~veloppe-f ment dl une nouvelle catégorie ~de sateilites pouvant assumer

, ) o .. -...

----1

~

f-I

(44)

.

,

[

1 "} ,

(

- 34 -\ '

une

multiplicit~

de foncti-ons86, ! moins du!,

d~veloppement

d~ s~tellif:;~'ne requ~rant

pas une

~,parati~n

aus;i grande,

afin.

d'~viter l'ïnt:erf~rence

ou les.

collisio~s.

En somme,

la question n'est encore

pa~ r~solue

et il

f~udra att~ndr~

encore de nombreuses

ann~es

avant

q".,

les

Pro~lil_S

ne '.le

soient~ en àttendant l'U.I.T. sera pr~sen~pour cooraonner et planifier l'utilisation de cette orbite.

o

",

(45)

~

t

• l ,), 1

l

• 35

-(~i) Lf allocation des fr~quences:

Comme cela a êtê le cas,. pour l'orbite

gêosta-tionnair.e, le spectre de f~quences radio~lectriques

constitue également une ressource limitée. Cett~

res-source n'est guêre limit~e en ce sens qu'elle est

épui-'"

\

sable,car elle ne l'est pas, mais plutôt! cause de la de-I

mande sans cesse grandissante qui en est faite.,87

"Les limites du spectre partagé lors des confêrences administratives des radioco~unications ont ! peu prês

décuplé tous les dix ans depuis 1920.

Elles ont accompli. un bond formidable

! la sui te;le la Conf~rence

adminis-rativ~ mondiale des têlécommunications sp tiaies de juin 1971. Certains pla-nif1 teurs craignent cependant que,

compte tenu de l'évolution de

l'envi-ronnemen il 'ne soit difficile dans

un av~nir roche ~e répondre ! la

de-mande mo~dia e de·~r~quences. Ils

pensent,~e 1 'raret~' du spectre

peut constit~er~n obstacle au

déve-loppement normal

'a

s tél~communica­

tions". 88

"

Le spectre de fréquences ant limi t€, on ne

pourrait assez insister sur l'

imp~rt~

du

~61e

que

joue l'U.I.T. vis-à-vis de l'allocation

~dites

fré-quences. Le problE!me existe en ce qu'un nombre consi-'

, f

dér~le de domaines dépendent du spect~e de fréquences

\

.

,

(46)

.

"

(

(

,

•.

36,-radloêlectriques.8~

J

': .

.

,1

di"f'

ten

ts domaines étant en

"

, ,

Ces

concurrence les uns Vis-'-viS des

au~res

pour le même

.,

-'''''

--

~

spectre de fr~quences, il est facile ~ comprendre qu'une

gestion très "êconomique" s' impose. 90. Une autre

conclu-sion importante ~ tirer de ce fait est que les

télécom-munications spatiales ne peuvent 'être traitées séparément . ,

des télécommunications en gé~éral, car elles dépendent

du même spectre de frêquences.

,

.

Ainsi les t~léco~unications doivent être

entre-prises conformément aux R~glements de radiocommunications

de l'U.I.T.i ces Règlements énoncent les différentes spé-cifications selon lesquelles doivent être établis un

communications9l, de satellites

réseau de satellites de

. 92

métêorologiques ou de satellites de navl.gat~on. . . 93

Cet ênonc~'termin~, il sërait maintenant opportun'

de reproduire un bref aperçu de la procédure d'allocation

de frêquences et ce, â titre complémentaire •

. .

~,j

Pour! les fins da'l'allocation des fréquences

1

1

radioélectriques, le globe a été divisé en trois régions:

,

' , . . l ,

i

j

l

1

(47)

; ,

(

l ' -,

!

C,I

,

"

37 -/

- La Région l comprenant l'Europe (y compris

.' ", , ' , / "

la Russie asiatique), l' Afri~~e et le'

"'P\"

\

" .

Moyen-Orien b.

... La R~g,ion II êtant const'itu~e .par l' Hêmisph~re

occidental.

1

,- La Mgion III comprenant la rêgion du Pacifique

et l'Extrême-Orient.94 /

1 /

L'allocation des fr~quences se fait en un premier

/

temps au profit des divers services de

communicàtt6~s.95

-De cette mani~re, on tente de prêvenir les cas

dYLnterfê-rences et de perturbations des ondes entre les services

concurrents ou encore ~ntre nations concurrentes; bien

que l'on ~'ait encore pas procêdê â l'allocation des

frl-o - (

quences parmi les diff~rents' Etats.

~~""""Ll

C'est donc â l'occasion des conférences

adminis-j

tratives rêgionales de radiocommunications que l'on se'

,

charge de la distribution des frêquences entre les Etats •

.

\

..

j'

.

,-:. / J

(48)

/ /

/

,/

(

1

~

/ 1

t

.

,

' , , ~

1

i

!

1 ,1 1 / / / / 38

-Ce Qsont ces

~mes

Etats qui s'occupent A

leu~

toùr, de la distribution des fr~quences parmi

leurs,or-ganes ou m.inist~res respectifs; apr~s quoi ces :mêmes

Etats avisent l'I.F.R.B. de la distribution qui a eu

li~u; cette derni~re ~tudiant les diverses assignations

afin de pr~venir 1 -un~ __ fois de plus, la possibilit~ d'

1n---

'

terf~rences et final~ment, lorsque celles~ci sont

con-formes,aux r~glements de radiocommunications, elles sont

ins~r~es dans le Registre International de Fr~quences.'

..

"

En conclusion, il est important de noter que la

bonne marche de cette proc~dure d'allocation de fr~quence's 1

d~pend enti~rement de la volonté des Etats membres,

d • autant pl us que 'l' U. I. T. ne dispose d'aucune forme~,

ex~-,

'cutoire servant A inciter les Etats

a

Fespecter les

en-gagements, ou

a

agir pour le bien commun.

r_

i

"For the I.T.U. to be useful .•. i t must

sérve as a catalyst to bring out the /~

clearest possible recognition on the h

'part of i ts main being that their weIl "

being in the world of communications depends on community oriented perspec-tives. This is because the Board,does not have the authority to distribute or

to withdraw frequencies. Each member

(49)

(

Cl

,

.

,

'.

'"

, -

---~<- -~ " (,

...

~-

-,

.,-- 39 -,

.

is allowed to malte i ts own frequency ,

assiqnments. The members can also insist that its

unilaterally'ident-ifi~d assignment be recorded in the ,Kaster Register ••• But, in the ,absence

of good will and a sense of community on the part of its members, the

ef-fective mandate of the I~T.U. is

q~ite limited". 96

.

, ~.

.

" ,-..

-

~.~ ... ~-.., .. -,-, , "

(50)

(

(

/

- 40

(iii) Le brouillage nuisible:

Afin que cette ressource que l'on appell~ le

spectre de ft~quences radio~lectriques soit utilisée

adéquatement, l'U.I.T. a introduit le concept de

"brouillage nuisible" dont Christol rapporte la dêfini-tion conune suit:

"The two conventions (celle de Montreux,

1965 e~ celle de Malaga, 1973) carry

with them a definition of the eX?ression

"Harmful Interference"... The expression

is defined as "Any ernission, radiation or induction which endangers the func-tioning of a radionavigation serviqe of other safety services (e.g. 'Any radio-commun~ti~_3ervice used permanently or temporarily for the safeguarding of human life and property') or seriously de~ades, obstructs or repeatedly inter-ru~~s a radiocommunication service oper-ating in accordance with the Radio Resu-lations". 97

Il est po~sible de relever au moins deux causes

de brouillage, la premiêre ~tant la congestion du spectre

--et la seconde êtant la continuation des émissions au

de-Il ~ leur utilité.

(51)

(

(

c

"""---. ---~-" /' - 41

-I l est clair aujodrd'hui que le

congestionne-ment continu du spectre de frêquences radio~lectriques

entrainera une au~entation des risques d'interférence

entre les divers services qui fonctionnent sur des

Jré-d , t 98

quences a Jacen es. Le brouillage est plus apte

a

se

produire au niveau des hautes fréquences (de 0

a

30

mê-gacycles) et ce, pour deux raisons. Premiêrement, car

il s'agit des fréquences les plus utilisées et

deuxiême-ment

a

cause des longues distances que ces ondes

par-courent, d'autant plus qu'elles sont réfléchies par ~'i­

OIlOI'Ï:lhê=re," êtant ainsi conduites le long de la surface

de la terre.99

0,

Il est donc important que les émissions

radio-électriques ne continue~t pas li voyager une ~ois leur

-fonction remplie. Ceci· est d'autant plus imp9r~ant dans

---l'espace car les.émissions provenant d'engins spatiaux

fonctionnent à des fr~quences supérieures

a

3q

~gacycles.,

Le spectre de fréquences

a

la disposition des

communica-tions œc:{Uiert donc une gestion particu1iêrement"serrée"

afin de conduire à des r~sultats satisfaisants .100 Pour

atteindre ces fin~, l'U.I.T. a dû modifier ses Rêglements

de radiocommunications, ce qu'elle a fait depuis 1963,

Figure

Table  des  'ma ti:ères ............................... .  Introduction  lit  • •   te  fi  • • • • •  lit

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