TRIMESTRIEL
Nov
embre
1937
BULLETIN DE L'ASSOCIAnON AMICALE
DESET DE
l'Écol. Nonnale Sup'rieur. de l'Enstign....' Technique
BUREAU
Szc
r étair« :
M.
Henry
COURT. Profes
seur
àl'E.
·
P . G. de Dijon.
(209
,
Avenue Daumesnil,
Paris
12
e) .Trésorier
:
M.
H.
P
.
MARCY, Pro
fesseur
àl'E.
N.
P.
de
Creil.
(Oise).C. C. P
.
Lille 460
-77.
l\fcmbres :
Mill.,
MARTRAIRE, Professeur
E. P
.,
rue Ganneron,
24,
Paris, et
àl'E. N.
S.
E.
T.
Mlle
FOUR~IER,Professeur
E. P
.
G. de Niort.
M.
DEVEAU,
Secrétaire Général Honoraire,Directeur de
l'Ecole de l'Hôtellerie et Restauration
de Paris.
M. CHEiROUX, Directeur de l'E. N. P. d'Egletons.
M. LAFONT
A,Professeur
àl'Ecole Diderot.
M. MONTAGNAN, Directeur de l'E. P. G. de
Clermont-Ferrand.
M. ROY. Professeur
àl'Ecole des
A.
et M.
de
Cluny.
ENSEIGN-r PRI
MAIRE
SUPfRI
E
UR
PRePARATION AUX BREVETS
1. -Ire ANNÉE
.
Un volume in-Lé, illust r é, cartonné.
21
fr.50
Livre du Maitre.
Un volume: 25 rJ'UIIl':;II. -
2e
et3
e
A
NNÉE S".
Un vol ume in- 16, illustré cartonné. 24
fr.
50N
°
57.
PAR L'ACTION Novembre 1937BULLETIN DE L'ASSOCIATION AMICALE
DES
Anciens É
lèves
et des Anciennes Élèves des Sections Normales
ET DEl'École
Normale Supérieure de l'Enseignement Technique
•••
SOMMAIRE
LA VIE DE L'AMICALE ET DE L'ECOLE Faisons le point -
(H. Court
.) .
iA propos des Cours Complémentaires professionnels -(H.
CoUV't).
Pour nos jeunes camarades.
M. Roussel est nommé Officier de la Légion d'Honneur. Nomination.
Compte-rendu financier. PEDAGOGIE
Un peu de mécanique
U
.
Fourquet).
BIBLI OGRAPHIELa première année de comptabilité
(J. Cator).
Construction mécanique et métallique
U.-A.
Druot,
l-G.ary.
H etvet, Dionnet),Comment on achète un fonds de commerce (8.
Fain
etVictor Faure)
.
LE COIN FAMILIAL
Naissances - Mariages· Légion d'Honneur.
Succès universitaires - Nécrologie.
SU.ip.pléme~t :4,5" anniversaire des sections normales et versa Ire de 1 E.N'.S.E.T.
25
"
anni-FAISONS LE POINT
Au lendemain des fêtes de l'E. . S. E. T. qui ont obtenu un
succès inespéré des organisateurs, et qui ont permis de montrer le
vrai visage de l'Enseignement Technique à lUmversir é française , il n'est peut-être pas inutile de faire le point de l'a ction du Bureau de
l'Amicale des Anciens Elèves.
Conformément aux directives données par le de,nier Congrès,
nous avons exposé à Messieurs 'les Ministres de l'Educati onNa rioua!e,
notre point de vue sur la réforme de l'1E.nseignement. Nous avons
pris contact avec plusieurs personnalités politiques, désireuses de c on-naître notre avis.
Où en est la réforme ? Officiellement, seules les classes d'orien-tation ont été créées. on sans résistance d'ailleurs. Les discussions
à la Commission de l'Enseignement de la Chambre ont révélé que
nombre de commissa ires voudraient un proje t de loi plus précis , plus
complet, laissant moins d'initiative au Nlimstre . Il y a Jieu de penser
toutefois que le projet Jean Lay sera votéà la Chambre d'Ici quelques semaines. Le Sénat, au contraire, ne paraît pas presséd'en aborder la discussion ; et
il
faut s'attend re à ce que 'la Haute-Assemblée apportedes modifications importantes au texte de la Chambre. D'après les échos que nous avons, les séna teurs reprochent au projet Jean Lay, en ce qui nous concerne, de ne pas tenir assez compte de r E nseignement
.I'echnique, de l'étioler , de ne pas tenir comp te des nécessités p
sycho-logiques et scientifiques de l'apprentissa ge. Il faudra donc attendre
plusieu rs années avan t le vote hnal de la loi.
,M a is le Ministre peut opérer certaines réformes par décret. Bien
que le Parlement ne soit pas favorable à cette méthode, il est proba
-hie que le Ministre'Usera de ce pouvoir pour modifier les progra mmes, coordonner les règles de recrutement du personnel, etc...
De ce côté, nous devron s rester vigilants. L'E. N. S. E.
T.
a été très menacée,il
y a quelques mois. Aussi avons-nous enregistré avecplaisir la promesse de M.Jean Zay, au banquet du 28 juin,de donner U!I1
«
corps matériel » à l'Ecole. Souhaitons qu'elle soit tenue.Vous avez pu consta ter que la suspensio n du concours du profes -sorat technique adjoint de commerceestdevenue effective. Le concours
de
1937
n'a pas eu lieu, en effet.En parfait accord ave M. Roussel, MUs avons demandé que [a bourse des élèves soit portée à
93
0
francs par mois(1.800
francspour les stagiaires) . L'administration de l'Enseignement Technique a
3
-Reste la questiondes
«
chargés d'enseignement ».Le
projet de dé-cret est pour l'instant aux Ministère des Finances. Nous nous sommesmis en relation avec le rapporteur du budget de l'Enseignement T ech-nique, qui nous a promis de soutenir notre revendication à [a C
ommis-sion des Finances. Malheureusement, [es propositions d'augmentation de crédits doivent, dans ce cas, provenir du Ministère des Finances nous rencontrons là des difficultés inattendues que nous de-vrons vaincre en premier lieu, si nous voulons arriver au but. Aussi demandons-nous à nos camarades instituteurs-dêléguês de nous aider et de faire intervenir leur député auprès du Ministre des Finan-ces. Plus nous serons nombreux à protester contre cette grande injustice qui fait qu'un ancien élève de
l'E
.
N. S. S. T. gagne moins à25
ans qu'un ouvrier ou même une secrétaire, plus nous aurons de chances de succès.Henry
COURT.
A PROPOS DES COURS COMPLEMENTAIRES PROFESSIONNELS
Notre camarade Borne (promotion 1928-30), nous adresse la lettre suivante :
Cher Camarade,
Je viens attirer votre attention sur une circulaire du 20 Janvier 1937 ad restée par le Ministre de J'Education Nationale aux inspec-teurs d'Académieà propos de la création de Sections Techniques dans les Cours Complémentaires. Ces sections - dit la circulaire - sub-ventionnées par l'Enseignement Technique, seront créées après « étude sur place par l'Inspecteur Départemental de l'IEnseignement T echni-que »
«
enquête portant sur les possibilitéslocales et les besoins de la région ».Cette question des Cours Complémentaires Techniques doit nous intéresser à plusieurs titres.
Je pense que nous devons à ce sujet défendre les points suivants : 10) la création de Sections Techniques dans un COUTS Complémen -taire ne peut avoir lieu que dans les centres dont les besoinssont trop faiblespour qu'on puisse penser y créer une Ecole Pratique.
2°) la création de Section Technique dans un cours Complémen-taire ne peut avoir [ieu que là où il n'y a pas d'Ecole Pratique à proximité soit dans la ville même, SOitdans la région, (dans un rayon à définir),
3°) la création de Section Technique dans un cours Complémentaire étant subordonnée à une enquête sur place faite par l'Inspecteur Dépar-temental de l'Enseignement Technique, au cours de cette enquête les
Reste la question des
«
chargés d'enseignement ». Le projet de dé-cret est pour l'instant aux Ministère des Finances. Nous nous sommes mis en relation avec le rapporteur du budget de l'Enseignement T ech-nique, qui nous a promis de soutenir notre revendication à [aCommis-sion des Finances. Malheureusement, [es propositions d'augmentation de crédits doivent, dans ce cas, provenir du Ministère des Finances nous rencontrons là des difficultés inattendues que nous de-vrons vaincre en premier lieu, si nous voulons arriver au but. Aussi demandons-nous à nos camarades institateurs-dêlêgués de nous aider et de faire intervenir leur député auprès du Ministre des F inan-ces. Plus nous serons nombreux à protester contre cette grande injustice qui fait qu'un ancien élève de
l'E
.
N. S. S. T. gagne moins à25
ansqu'un ouvrier ou même une secrétaire, plus nous aurons de chances de succès.
Henry
COURT.
A PROPOS DES COURS COMPLEMENTAIRES PROFESSIONNELS
Notre camarade Borne (promotion 1928-30), nous adresse la lettre
suivante :
Cher Camarade,
Je viens attirer votre attention sur une circulaire du 20 Janvier 1937 adressée par le Ministre de J'Education Nationale aux inspec-teurs d'Académie à propos de la création de Sections Techniques dans les Cours Complémentaires. Ces sections - dit la circulaire - sub-ventionnées par l'Enseignement Technique, seront créées après « étude sur place par l'Inspecteur Départemental de l'!Enseignement T echni-que »
«
enquête portant sur les possibilités locales et les besoins de la région ».Cette question des Cours Complémentaires Techniques doit nous intéresser à plusieurs titres.
Je pense que nous devons à ce sujet défendre lespointssuivants : 10) la création de Sections Techniques dans un Cours Complémen
-taire ne peut avoir lieu que dans les centres dont les besoins sont trop faibles 'Pour qu'on puisse penser y créer une Ecole Pratique.
2°) la création de Section Technique dans 'un cours Complémen-taire ne peut avoir [ieu que là où il n'y a pas d'Ecole Pratique à proximitésoit dans la ville même, SO\[ dans la région, (dans un rayon
à définir).
3°) la création de Section Technique dansun cours Complémentaire étant subordonnée à une enquête sur place faite par l'Inspecteur Dépar
5
-Les Anciens Elèves sontreconnaissants à Monsieur Roussel, de cette preuve nouvelle de l'a ffection qu'il porte aux élèves de l'iE.N.S.E.T.
ADRESSES UTILES
Secrétaire de l'Amicale: HenryCOURT, 209, Avenue Da umesnil, Pa ris
X
II
".
Trésorier: H-P. MARCY, Professeur à l'E.N.P.-J'eCreil (Oise).
c
.c.
r
.
Lille 460-77.M
.
ROUSSEL, DIRECTEUR DEL
'E ,N.S
.
E .T
.
EST NOMMEOFF ICIER DE LA LEGION D'HONN EUR
Notre cher Directeur, Monsieur François Roussel,vient d'être promu Officier de la Légiond'honneur, au litredel'Enseignement Techniqu e. Les anciens élèves de l'E. .S.E.T. se réjouissent tout particuliè r>-ment de cette nomination. Ils cnt donné à Monsieur Roussel, une preuve modestemais sincère de leur affection. en venant nombreux aux fêtp<de l'Ecole en mai dernier, en acclamant longuement chaoue fors
qu'il était prononcé, le nem du chef courageux et bon, qu'ils admirent. Ce que Monsieur Roussel a fait pour l'Ecole, pour les élèves, pour les anciens, est une oeuvre déià immense.... Sous sa direction pater-nelle, bienveiHante autant que bienfaisante , l'Ecole a pris un nouvel élan dans son essor.
Elle est devenue grande, et sa réputation a passé les frontières de l'Enseignement Technique.
C'eH le 25 novembre que M. Kergoma rd, qui .fut et qui reste un ami précieux de l'Ecole, a remis les insignes d"officier à MonsieU'r Roussel.
Tous les amis de l'Ecole étaient présents pour dire au maître d'hier, à l'administrateur d'aujourd'hui, en même temps que les sentimenls de sincère reconnaissance, qu'ils éprouvent à son égard, le mérite de la distinction que le gouvernement a si justement accordée au Directeur de l'Ecole Normale.
DON
A la suite de sa nomination en qualitéd'Inspectrice Générale, el de la manifestation de sympathie organisée par les Anciens Elèves de la Région Lyonnaise, Mademoiselle Simonin a remis au Trésorier de notre Caissede Secours, la somme de 500 francs.
Ce geste de solidarité, fait par un chef,dont les qualités de bonté
et de ju-stice sont unanimement reconnues et appréciées, va droit au
cœur des anciens élèves,
NOMINATION
Notre camarade SaU'lireuil, directeur de l'!Ecole Diderot, a été
nommé par décret du 16 sep tembre 1937, Inspecteur Général de
l'Enseignement Technique.
Nos camarades connaissent tous ['activitè inlassable de Monsieur
Sautreuil. Ils savent avec quelle autorité, il a exercé les fonctions de
Directeur. Ils savent aussi lerôle important joué par le nouvel in
spec-teur, dans la défense de l'Enseignement Technique. Il est heureux
que notre camarade puissemettre au service de notre enseignement,
dans les fonctions auxquelles il accède, les hautes qualités admini
stra-tives et pédagogiques que tous lui reconnaissent. Nous lui redisonsici ,le plaisir que nous avons éprouv é à sa nomination, et le félicitons très
chaleureusement .
COMPTE-RE NDU FINANCIER
Avoir au 6 Avril 1937
En Caisse .
Caissede Solidarité , .
RECETTES :
En Caisse .
Cotisations reliquat de 1936 .
1937 . Publicité . Vente de 4.200 fr.de bons à unan . Echange de 4.000 fr. de bons à 6 mois . Tolal DEPENSES :
Congrès de 1936 (Invitations, taxis, pourboires)
Bulletins n° 51 1.600 25 52 1.570 25 53 400 25 54 1.865 25 55 1.090 50 6.526 50 . 10.595 30 3.001 70 13.597 » 10.595 30 970 » 6.590 » 1.200 » 4.410 » 4.000 » 27.765 30 219 50 6.526 50
-
7--Abonnements divers .
Perception des cotisations .
Correspondance et circulaires .
Déplacements .
Versement à ca isse de solidar ité .
Achat de 8 bons à 1 an . . .. . .. . . .
» 1 » " .
» 8 bons à 6 mois . .
Echan ge de
4
.000
fran cs de bons à6
mois pour'4.00
0
francs d'obligation s à 9 ans .
Total Balance
245 50
311 10
328 75
869 50
756
»3
.840
» 192 »3.030
»4
.000
»21.
218
8
5
6
.546 4
5
Total égal ,w x recettes . .. .. .. .. . . .. . ..
27
.765
30
Caisse deSolidarité
RECETTES
Solde au
6
Avril19
36
.
Dons : Mademoiselle Simonin .
100
lires .Rembour sement .
Prélèvement sur les cotisa tions .
Total .
DEPE SES
Versement il.
l'tAmicale des Elèves . Mutuelle-Décès . Divers . Total .
3.
00 1 70
500
»95
»500
)
'
756
»4.852 70
500 50
100 50
950 /:l
0
1.551 80
Balance .
Total égal aux recettes .
." ";.
Avoir
au19
M
ars
1937
Encaisse en espèce s . .
en titres .
Caisse de solid arité . .. .. . . .
Total .
3.300 90
4
.852
70
6.546 45
4
.000
»3.300
90
13.847
35
UN PEU DE MECANIQUE
par
J
.
FO
URQUE
fl'
A
U SUJET DES TURBINES K
APL AN
Dans les cas de très faibleshauteurde chute et de grosdébits (ins
-tallation sdans les fleuves) on recherche des turbines à grand e vitesse
sp écifiq ue
N
N
(t : mn)!/p
s-4\/~
On est parvenu à augmenter Ns da ns les turb ines F rancis à axe
vertical enéloignant l'arête d'entrée des aubesréceptrices de l'arête de
sortie des directrices.
En augmentant cette distance de façon à rend re l'a ube normale il l'axe de rotation, on arêalisé la turbine hélice utilisable pourleschutes
de
3
à23
mètres.Enfin, dans le but d'adapter , à tout instant . le tracé de rotor à la puissance qui lui est demandée . l'ingénieur Kaplan a imaginé de follre varier l'inclinaisondes pales.
Parmi[es'récentesapplications des turbines Kapl an . on peut citer :
10 Comme installation à grande puissance. celle de la Centrale de
Rybourg-Schwoorstadt sur le Rhin, en Suisse (H.D.C.
12,50
m. ;puissance unitaire
42.000
ch ;vitesse75
t, min. ;5
pales réglables; diamètre extérieur du rotor, 7 m.) ;20 Comme turbine à faible puissance, celle de Condé-sur-Marne (HD.C.
7
m. ; puissance6
.000
ch. ; vitesse300
t. min. diamètreextérieur du rotor
1,35
m.). Cette IUl'bine a été construite par ,l ~société Alsthom (Constructionsélectriquesde Fra nce), Le dessin s im-plifié ci-contre représente l'élévation du système de régla ge des pales adopté par ce constructeur.
l
1
9
-TURBINE KAPLAN
(CENTRALE DE, tONoLS_ MARNE)
DISPOSITIF
DE
RÉG~AGE
DES
PALES
(
Ech&//e
J
i
o
Aux turbines Francis et Pelton, il convient donc d'ajouter dans les
programmes de nos Ecoles d'enseignement technque les types hélice et Kaplan. La disparition des turbines Fontaine et Fourneyron permet
cette addition sa ns crainte de surcharger le programme de mécaniqu e.
]. FOURQUET.
Nole. - Le camarade F ourquet prie les collègues qui ont ad,"';
son ouvrage « La Mécantque » de vouloir bien excuser les imperf
ec-tions constatées dans quelques-unes des figures de la
S
e
éditiondu1
C"volume. Dues à ,la détérioration des clichés mal emballés au moment du changement d'imprimeur, ces défectuosités disparaîtront dans la
6e édition pour laquelle les clichés seront renouvelés.
Notre camarade J. FOURQUET,vient de publierà la « Librairie de l'E. T. », 61, Bd Saint-Germain, Paris, un nouveau manuel
« UN PE U DE MECANIQUE » à I'usage des sect.ons industr
iel-les des Cours complémentaires.
Il
y développe le programme de mé-canique de ces nouvelles institutions, par l'observation , les expérienceset le calcul.
L'ouvrage s'adresse également aux élèves des Ateliers-écoles et des Cours professionnels.
LA PREMIERE ANNEE DE COMPTABI LITE
p
ar
L. CA TOR.Ce modeste ouvrage édité chez Hachette a été sp écialement êcnt
pour les élèvesdes écolespratiques de commerce, des sections comm
er-c-ales, des écoles nationa lesprofessionnelles, des cours complémentaires
commercir-ux et des cours professionnels.
Da ns la première partie : « Initiation comptable », l'auteur a pro-posé des problèmes simples destinés à faire acquérirà des enfants âgés
de 13 ou 14 ans, une connaissance intuitive des principesde la COlT :n-tabilité en les [amilierisant avec la notion capitale des auvmentations et des d'minutions d'Actif et de Passif. C'est pourquoi le Bilan, e nvi-sagé comme point de départ de la téorie comptable , occupe une place importante dansl'ouvrage.
Le « Jeu des comptes ». qui constitue la matière de la deuxième
nartie . cond uira ,les élèves à une application raisonnée des prncip-r.
L'expérience prouve que l' enregistrement prématuré des opérations.a 'l Livre-Journal n'aboutit qu'à une répétition de formules souvent mal comprises. Les comptesseuls, considérés dans leur réciprocité, exercent
le raisonnement. Les écritures de « virement » et de « transfert pour solde » n'ont pas été séparées de la détermination
ou
bénéhce brut etdll bénéfice net. Cator a donc abandonné la méthode pédagogique qui adoptait le processus des enregistrements comptables, tel oue la pratt-que le connaît, pour établir une liaison constante entre les principes
-
11
-et [eurs applications. L'étude de l'Inventaire reportée
à
la deuxième année de la scolarité fournit, sans dout e. des exemples plus completset d'une synthèse plus riche. Mais dès la première année les élèves,
toutes lesfois que les données [e permettront, doivent s'habituer à faire
suivre leurs efforts d'analyse d'un travail de coordina tionet de r
egrou-pement. C'est le meilleur moyen de former en eux l'esprit comptable etde maintenir touj ours leur curiosité en éveil. Leplan suivi permet en outre de continuer l'étude parallèle de la solu tion arithmé tiq ue et de la solution comptable,d'aller du connu à l'inconnu sa ns jeter brusquement c1esélèves, encore jeunes, dans le domaine d'une science abstraite qui doit à une terminologie souvent imprécise un peu de prestige et beau
-coup d'obscurité.
La troisièmepartie de
l'
ouvrage consacrée à la «Tenue des lrvre s » renfer meun chapitre sur la correction des erreurs par l'empl oi du corn-plêment algébrique. L'auteur a repris la méthode exposéeil
y a unedizaine d'années par un professeur de l'E.S .C. de Madrid, don Vi
n-cente Escohar. Elle est à la portée de nos élèves et elle présente un
intérêt indiscutab le pour le praticien.
Ce petit livre donnera à ceuxqui leliront le goût de la comptabiEt é
et [eur facilitera, au moment où des étudesplus sé rieuses seront
entre-prises, une compréhension claire etrapide des multiples fonction s de [a science des comptes.
COURS ELEMENTAIRE de CONSTR
UCTION
MECANIQUE e
t
ME
TALLIQUE
par
J. A. Druo
t ,
J
.
G
ar y,
.
H
er vet et
Di
onnet
Composé de 6 fascioules : éléments de constru ction ; organ es de
transmission du mouvement, organe de machine, appareils d
'obtura-tion, construction métallique, moteurs à explosion et
à
combustion, cecours de la Technologie de construction rendra de gra nd s services aux maîtres chargés de ,le professer. Les figures sont nettes, le texte clair,
l'ensemble tout à fait éduca tif.
Synthèse péd ag ogiq ue d'un enseignem ent particulièrement vaste, ce livre vient à son heure et est.assurêd'un réelsuccès. (Edit. Eyrolles) .
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Depuis quelques années, l'opinion pub lique 'et le Parlemen t ont été périodiq uement saisis du problême de la révision du prix devenle des fonds de commerce.
Le con flit persistant qui divise depuis cinq ans débita nts et créa
ventes de fonds à crédit, a été causé, bien entend u, en grande partie
par les fluctuations violentes des « chiffres d'affaires» qui,
considéra-blement grossis pendant les premières années d'après-guerre, se sont
rapidement contractés à partir de
1931.
Mais il semble bien que ces difficultés de règlement n'ont pas tenu
seulement à la crise, mais aussi aux usages extrêmement empiriques et
arbitraires qui sont en honneur sur le marché des fonds de commerce.
Il
est curieux de constater qu'en dépit de l'importance des intérêtsen cause, les auteurs, jusqu'à une date récente, ne se sont presque
jamais intéressés à la question.
S'il
existe en effet un grand nombred'ouvrages examinant la cession des fonds de commerce au point de
'Vue juridique, l'aspect économique et comptable du problème n'a qua-siment jamais été sérieusement traité (alors qu'il existe au contraire de
nombreuses études consacrées à l'évaluation des terrains, des imm
eu-bles, des valeurs de bourse, etc.).
Cette lacune vient d'être heureusement comblée par deux auteurs :
M. BertrandJ FA IN et M. Victor FAURE dans un petit ouvrage
de vulgarisation intitulé :
«
Commenton achète un fondsde commer-ce », dont la lectur e mérite d'être recommandée aux usagers, aux pra
-ticiens et aux spécialistes de l'enseignement commercial, car il offre,
sous un volume à dessein condensé, un intérêt pratique, théorique et
pédagogique certain.
Beaucoup d'élèves de l'enseignement commercial seront appelés en
effet, au cours de leur existence professionnelle, à participer. à un titre
quelconque, à des mutations de fonds de commerce.
Ce petit ouvrage fournit en outre un modèle excellent d'exposé
didac-tique, les auteurs ayant réussià traiter, sans effortapparent, toute une
série de problèmes comptables et juridiques, particulièrement épineux
et complexes, avec une méthode et une clarté cartésiennes.
LE COIN FAMILIAL
NAISSANCES
31.
mai1937.
André, Michel Royer, fih de notre camarade,Mad.ame Royer, de Clermont-Ferrand.
27
juin1937. -
Michel Pret, fils de notre camarade Roger Pret,de Rouen.
4
juillet1937. -
Gervaise
Chan ut, fille de notre camara de MadameChanut, d'Aube nas.
25
octobre1937. -
Lucien Mersier, fils denotre camarade Mersier,
de Puteau x.
12
novembre1937. -
Mireille, fille de nos camarades Norbert, de1 3
-Nous adressons à ces jeunes bébés, nos meilleurs vœux de santé et bonheur, et à leurs parents, nos chaleureuses félicitations.
MARIAGES
24 juin 1937. - Mad emoiselle jeanne Dailly (33-3 5) , et Mo.is.eur Maurice Nonnotte.
7 août 1937. - Mademoiselle Gabrielle Bernard, professeur, et Monsieur André Courtois (27-29), professeur à Marseille.
ous adressons aux jeunes époux, nos amicales félicitations.
sous un volum à dessein condensé, un intérêt pratique, théorique et pédaoggique certain.
~::
*
DISTINCTIONS
Les Anciens Elèvesde l'E.N.S.E.T. ont appris avec plaisirles n o-minations au grad e de Chevalier de la Légion d'Honneur de nos
camar ades:
M. Colombey, directeur, àVitry-sur-Seine ;
Mme Guenot, directrice honoraire de l'E. .P. de Bourges
M. Lemercier, professeur à l'Ecole Diderot, à Pa ris M.Loubignac, professeur E. . A. M., à Paris;
M. Brisebois, directeur de l'E.N.P. de Tarbes; Mlle Fauché, directrice de
l'
E.P. de Lille ;Mme Guillois, directrice de 1'E.P. Jacquard, à Pa ris M. Montel, directeur de l'E, P. de Marseille ; M. Vigouroux, directeur de rE.p. de Crenoble ; de MM. Da rlet, Carraz, professeurs à l'E.N.S.E.T.
otre vieille Amicale est heureuse de [es féliciter.
**
SUCCÈS UNIVERSITAIREtIC3
Parmi les candidats reçus cette année à l'agrégation . nous relevons les noms de noscamarades Leclaire, de Thiers (anglais) et Mounio, de St-E tienne (physique) .
Ont été déclarés admissibles, nos camarades : Mlle Laignel, en congé (angla is), Adam, de Nancy (allemand), Loze, <le Voiron (ma-thématiques ).
DÉCES
Les anciens élèves de
l'
E,
.S.E.T. apprendront avec regrets, la mort de leur ancien maître, Monsieur Gaudier, professeur de littéra-ture.Monsieur Gaudierlaisse le souvenir d'un homme de grand e cultur e, d'un fin lettr é,d'un excellent professeur.
Librairie Fernand NATHAN
18
,
rue M
onsieur-le-Prince,
PARIS (VI
e)
NOVVB~VTJjH.LEPL1!:GE
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PAR L'DIAGE
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LAROUSSE
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Publié sous la. Direction de Léon GUILLET membre de l'Institut, DIrecteur de l'Ecole Centrale, avec la colla-boration de nombreux techniciens et spécialistes Les professeurs de l'Enseignement technique trouveront dans cet ouvrage dans l'ordre alphabétique, les rcnseignements les plus nouveaUx.sur la technique de toutes les industries et de tous les métiera. Tous les collaborateurs du LA'fteusBE DE L'INDUSTRIE ont été choisis parmi de hautes compétences ; tous n'ont traité que des sujets vécus par eux dans les usmes oules laboratoires; les articles sont accompagnés d'une
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Magnifique volumede 1288 pages (format 2Ox27 cm.),
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L A'R 0 U S S E
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publié sous la direction de E. CLEMENTEL, ancien ministre du Commerce.
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