HAL Id: hal-02306125
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Submitted on 4 Oct 2019
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Les conditions de vie et de travail des femmes dans les
exploitations agricoles
Martine Berlan, Rose-Marie Painvin, Marie-Thérèse Dentzer
To cite this version:
Martine Berlan, Rose-Marie Painvin, Marie-Thérèse Dentzer. Les conditions de vie et de travail des femmes dans les exploitations agricoles. [Contrat] Delegation Generale a la Recherche Scientifique et Technique. 1980, 123 p. �hal-02306125�
Stat.ion drEcononie
et
de Sociologie Rurales6,
PassageTenaille
-
75014. PARISUNIVERSITE DIAIX MARSEI].LE
II -
C.E.R.S. CenËre d|études des reLations social_esCIIATEAU LA FARGE
-
13290 LES MILLESECOLE NATIO}JALE SUPERIEI'RE AGRONOMICUE Chaire drEconomie eË de Sociologie Rurales
65,
rue de Saint-Brieuc 35042. RENNES Cédex Rose-Marie PAINVIN Martine BERLAN l, l"t-.' :,, ' F:',t ! :;' r: Octobre 1980LES CONDITIONS DE VIE
EÏ
DE TMVAIL DES FEvl}{ESDANS LES EXPLOITATIONS AGRICOLES EN FRANCE
avec
la
participation
deMarie-Thérèse DEMZER
F.N.G.E.D-A.
Fédération NationaLe des Groupes drEtudes
et
de Développe!ûent Agricol_es13, square Gabriel Fauré
-
75Ol7.PARIScompte rendu de
fin
d'étude dtune recherche financéepar
La Délégation Générale
à
la
Recherche scienÈifiqueet
Techniqueet
conÈrôléepar ra
uis'Jion de Liaison Recherche-Enseignement-Formation du Ministère d.e 1rAgricurt"r".
---Décision
d'aide
no77-7-lBll/tgl2
La présente publicaÊion
est
diffusée par
1e centre Régional de Recherchesde sociologie
et
drEconomie Rurales-
65,rue
de sainr-Brieuc-
RENNES-
ccp.
RENNES l4l7-40 !4 -auprix
de 60 F.franco.Marie-'hérèse DENTZE*''
ingénieur
F.N.G.E.D.A.qui
a participé
à
l,enseoblede
r.aréflexion
et assuré les
liaisons
avecle
groupeinternational
réalisant
"1tétude
irrterculturelle
sur
la situation
des f er'nes rurares,,,
céci1e ALT!'{ANN'
ingénieur
r.N.R.A.
(éconmieet
sociologie), paris,
Marie-Annick BERTEL, éÈudiante 3èue année
à
lfrnsticut
supérieur
drEconomie Sociale
et
Faoiliale,
Angers,Laurence LEBAS,
assistaute
de Rechercher.N.R.A.
(écononie
et
sociologie),
Paris ,Claire
LEGRAIN,Étudiante
3è'oe annéeà
1'rnetitut
National
Agronmique,paris,
Josiane LENOTR'
étudiante
4Ène anoée, EcoleNationale
supérieure FÉoinine
d ?Agronomie, Rennes,
Marie-José MALHARIN,
étudiante
en D.E.A.Universicé de Toulouse
-
LeMirail,
(psychologi'e du changeoent
social)
Anne-Françoise MENARD, étudiauÈe 4ène
année, Ecole
Nationale
SupérieureFéninine
dfAgronmie,
Rennea,Geneviève MORITANGE,
étudiante
3Èue année,rnstitut
National
Agrononique,paris Georges pAvARD,étudiant
3ène année,
rnetitut
National
Agrononique,
paris,
Brigitte
RâX, étudianÈe 3ème année, EcoleNationale
supérieure Agronouique,
Montpellier,
Mireille
RrcLEl,étudiante à
If'cole
des lrautesEtudee en sciences
Sociales
(sociologie
nrrale),
paris,
Marie-Claire
RIEGERT,ingénieur E.lil.S.F.A.,
Colmar,
Laure-Agnès ROBERT,
étudiante
3ène année, EcoleNaÈionale Supérieure Agronomique, Montpel
lier
qui
ont participé à
la
préparation
et
à
la réalisation
de
la
collecte
des données (enquêteset
tronographies)Renée HARzor
qui
a
dactylographiéle
présenr documenc.RESUME
Ltétudeprésentéedansce.documenE'apourobjectifd'analyser
.lacontributiondelamaind,oeuvreféminineàlamarchedes
exoloitatior,"
"g.i"or""
dans des.f.ta*"r
de productionet
des typesd'agriculture
divers,
- la
division
dutravail et la répartition
des rô1es professionnetsec famiLi",r*
"rrri"
les
différents
membres du ménageagricole
- et
de façonplus générale'
la
p1-ace e,Lle
rôLe des femmes dansl,organisation
,oàio-â"orro*iqr-,"du
secteuragricole'
1'animation
et
le
âa""i"ppàment descol-lectivités rurales'
Uneenquêt'esociologiquerPaÏquestionnairestandardiséa.etêréalisée
auprès de 36g
t"rr."-a,"*pioitant"s-agiicores
résidanr
dans sepcvillages
si.ués
dans des régions
caracrérisa",
p"i
dËssystè.". l"-pioducÈion
agricoLedifféren's
'
Lrenvironnement des enquêÈés, notaaunent
le
degré dturbanisaÈion deleur
communauté,
Ies caract.éristiqu."-à"'leur
cadre devié
eËde
travaiL' la
strucfure
du ménage
et re,ri! ".i""iati"tiqrr",
p.tto"""tles
constituent
les
principales
variables
qui
sontprises
enconsidéiation
dans L'analyse'L,êtude de 1a
répartition
des tâches ausein
du ménageet
delrexploitation
fait ressor'ir
une écononiedo*es;i;";;;"ot"
aotiiée par
lîautoconsonnation eL donr l-es femresont
pratiqrr"ro.ti-r;Ji;" fa "n"rie:
P;t'ailleurs' elles
participent
à
demultiples
tâchesagricol-es'
à;t"tt"t-n1::^:"e
ce1les-ci
sontmanuelles et
peu Lechnicisees
la-qrr""f'exploitation
est
orientée
vers
la
pol-ycultureou vers
les
cutrures
spéciales.
p"r
"orrii;;-i;";
;articipation
à 1'administration
et
aux déci-sions de
1'exploita-ti91
nfest
p1:-àrl-a-nlsure de
leur
chargede
travail
:celLe-ci est
éIevée,àe
10à ll
heurespar
jo"t-l-hots
des périodes depointe
-dont
plus
aera-moiiié
"ottt"crées
à 1'exploitation'
Demêmeleurfaibleparticipationauxformesdeviesocialeorganisée
peur
êrre
rnise enrapport
".r."
i.ol-tàoq"t
d"
ii;;;"iiirite
et la
parcellisation
de
leurs
tâches.cependant quand
leur-niveau
de formations'élève et'
que1''exploitation
s,organise dans
ui-.y"tat" a" ptlà".tio"
relativement'spécialisé'
leursconditions
detravaiL
renderr,po""iUle
uneplus
grandeàuverture sociale'
Celle-ci
dépendaussi
dutype
a.-i"fatio"' Lt
a""ioa"
d'éducation
qui
srinstaure
auseinde].afarni]-le,laissant'àchacunplusoumoinsd'autonomiepour
affirmer
seschoix
Personnels'Interrogées
sur ].,avenir,
1anajorité
desfemes
enquêtées envisagentde
resrer
"gti",rilti"à"
*at" ri'"ii""
âevaientse
retÏouver
seulesà
1atête
de
lrexploitation,
endépit-a""
pioùrèmes écononiques queconnaît
le
secteut
agricoLe.
Leurro,rf,"ia
1âplus
ifoeaiat
est
depaàenir-à
tl
accroissementdu revenu de
leur
exploitationr-seule
une oinorl-t'é exprime des souhaitsCHAPITRE INTRODUCÎTF
O-I
-
T{ISTORIQUE DE tA RECHERC}IE0-l-l-
Au pLaninternational
0-l-2-
Auplan
français0.2-
HYPOTTTESES DE TMVAIL Paees I 2 3 40-2-l-
Inbrication
perrnanente desrôles
et
Ëâchesprofessiounels,
familiaux,
sociaux0'2'z'
Traits
marquantsde
1tévolution
de Lrenvironnement0-2-3- Division
sexuelle du
rravail
et
prise
d,es d,écisionsprofessionaelles
et
faniLiales
O-3- CONDUITE DE LA RECHERCHE
0-3-l-
MéthodoLogie0-3-2-
DérouLemeotde
la
rechercheC}IAPITRE
I -
CARACTERTSTIQUES DES ENQUETEES ET DE TETIR C^{DRE DE VTE7 9 9 t4 l5 l5 t7 l7 2l
I-I.
TIENVIRONNEMENTI-2-
DONNEES TECENIQUES STIR LE CADRE DE VIE ET DE TRAVAILl-2-l-
Cadre detravail
l-2-2-
Cadre devie familial
i-3-
STRUCTURES DES MENAGES ET DES FAMILLES ET CARACTERISTIQUESPERSONNELLES DES ENOI]ETEES ET DES MEMBRES DE
LETIRS FAMTLLES 23
l-3-l- Taille et
structures
des ménagesl-3-2- Fornatiou
des membresde
LafanilLe
l-3-3-
stnrcture
professionnelle
des nembresde
la
farniLle23 26 3l
CHAPITRE
2
-
CIIAMP DIACTTVITE ET ESPACE FEMININS 342-I-
LA SP}IERE DOI,IESTTQUE 3435 37 39 43 43 45
2-l-l- Activités
quotidiennes de base2-l-2-
Jardinage2- |
-3-
AuÈoconsommat ion2-l-4-
Fabrications
domestiques2-l-5-
EnrreÈien dulinge
2.2-
L'EXPLOITATION AGRICOLE2-2-1- 2-2-2-
2-2-3-Répartition
des tâches dansles activités
deculture
Répartition
des tâches dansles activités
d'élevageRépartition
des tâches dansles'
activités
decommercialisation, de
gestÏon
et
d'adminisËraËionJustification
dela r6partition
des tâches danslrexpLoitation
2-2-4-46 46 5l 55 57 59 60 60 6l 62 63 64CHAPITRE
3
.
TEMPS DE TRAVAUX FEMININS3
-I-
TEMPS TOTAL DE TMVAIL DE L'AGRICULTRICE3-l-l-
En période normaLe3-l-2'En
période de pointe3-2-
TEMPS DE TMVAIL CONSACRE A LIEXPLOITATION3-2-l-
Vue dtensemble duËravail
agricol-e féminin3-2-2-
Facteurs devariation
du tenpsde
travail
agricole
CHAPIÎRE 4
-
CONTACTS EXTERIEURS, LOISIRS, VIE SOCÏALE4-T-
RELAÎIONS AVEC LE VOISINAGE ET ENTRAIDE4-1-l- Identification
du voisinage4-l-2-
Qualité
desreLations
avecle
voisinage4-l-3-
Circonstances drentraide4-2-
ÎEMPS LTBRE, LorSrRS, VACANCES4'2--l-
Occupations des tenpsLibres
journaliers
4'2-2-
Congéset
vacances4-3.
PARTICIPATTON A LA VIE ASSOCIATIVE4'3-l-
Vue dfensemble4-3-2-
Facteurs devariations
4-4-
MOYENS DE COMMUNICATION ET DIINFORMATION ET NIVEAUD IOUVERTI]RE SOCIALE
4.4-l-
Niveau dtéquipement en moyens de communication4-4-2'
Moyenset
niveaudrinformation
4-4-3-
Niveaudrouverture
sociale69 69 69 70 7l 73 73 74 76 76 78 80 81 B2 83
i
CHAPITRE
5
-
ROLES CONJUGAUX ET FAMILIAUX5-I-
RELATIONS DANS LE COUPLE5-l-l-
Choix matrimonial5-l-2-
Inage du coupLe et, desrapports
entre
conjoints5-l-3- Attitude
face
au divorce5-2-
REI.ATIONS PARENTS-ENFAI{TS5-2-l-
TailLe
desfanilles
enquêcées5-2'2'
Mode dréducation5-2'3- Répartition
des tâchesreLatives à
Lréducation des enfants5.3-
ATTITUDES A LIEGARD DE LA SEXI]ATTTE ET DE LIEDUCATIONSEXT]ELLE
5-3-l- Attitude
à
1'égard dela
sexualité
5-3-2-
Attitude
à
1régard de1'éducation
sexuelLe5-3-3-
Attitude
à
1régard de 1a contraceptionCONCLUSION
NOTES
TABLEAUX ANNE)GS
LISTE DES TABLEAUX
ANNEXES
l-
Bibliographie2-
Questionnaire3-
Plan de nonographie eormunale4-
Fiches deprésentation
desviLlages
enquêtés85 85 85 87 88 90 90 93 94 96 97 98 t00 103 107 I 13 120
CHAPÏTRE INTRODUCTII
0-1-
rrIsToRrQUE DE LA RECr{ERCHE0-l-l-
Auplan international
Lors
du quatrième Congrèsinternational
deSociologie rurale
(TORUll
-
Pologne-
août
1976),I'un
desséninaires,
axéssur la
"modification
durôle
dela
fenme dansles
sociétés
rurales" a
révéléaux Part,icipanËs
leur
néconnaissancerespective
desconditions
devie
des femmes
rurales
desautres
pays.Cetle
constat,ationet
les
nom-breuses questions susciÊées
par
ce séoinaire
ont
incité
un groupe de ehercheg::s européensà
seréunir
pourréaliser
unprojet
d.'étudeconparaËive de
la situation
des femmesrurales.
Le premier symposiunde
ce
grouperéuni â
BONN(R.F.A.)
en novenbre 1976a
donnélieu
à1téLaboration des hypothèses
de
EravaiLet
des bases drunoutil
cormun d,tobservation
:
1equestionnaire
standardiséqui a
êt-e discutéet
adoptélors
du deuxiène syoposium tenuà
UPPSALA (suède) en août t977 .Crest
à
Lfissue
decelui-ci
queles
participanËs
français
sesont
insérés
dansle
groupeinternational
et
enont
adoptéla
démarehe.
Le
projet
d'étude
esr
inscrit
depuisavril
1979parni
1estravaux
contrô16spar
le
CenËre Européen de Coordination deRecher-ches eË de Documentat,ion en sciences
sociales
(vrENNE-
Autriche) sous Laresponsabilité
de deuxcodirecteurs
:
Monsieur 1e ProfesseurB-
vAN DEENEN(Directeur de
Lrrnsrirut
dePolitique agraire
eË deSociologie
Rurale de BONN-
RFA) eÊ Madanele
Docreur B.TRYFAN(Directeur
du Centre deSociologie
Rurale deI'Institut
deDéve-loppenent
Rural
de VARSOVIE-
Pologne).Les êhercheurs associés.
à
ceprojet
appartiennent auxsix
pays
suivants
:
Allenagne Fédérale,Autriche,
France, Ilongrie,-2
0-l-2-
Auplan
français
En
France,
lfintérôt
pour
le projet
drétude
comparativeinterculturelle, srest
Erouvérenforcé
par ltexistence
dtun
courantdtopinion
dansles
milieux
professionneLsagricoles,
favorable
à la
reconnaissance
drun
statut
deltagricultrice.
Ce eouranta
étéamorcé
par
unesérie
deréflexions
et
d'enquêtes conduites Par 1ecanal
des groupementsféminins
devulgarisation
agricoLeet
de 1apresse
professionnelLe.
Cestravaux,
qui
ont
attiré lfattention
desresponsabLes
professionnels
et
pol-itiques sur ltinportance
durôle
de
la
fenme dansltagriculture,
nepouvaient
cependant pasâtre
direct,enent
utilisés
dans 1tétude coûrparativeinterculturelle
enraison
delthétérogénéité
de
leurs
soutces eË deslirnites
deleur
objet
ou deleur
portée
(échantiLLons de popuLationresËreints,
nereprésent,ant pas
toutes
les
catégories
dtagricult,rices
ou locaLisés dans desrégions
où dominent des systèmes deproduction
spécifiques).
Un groupe
français,
composé de personnes venant d'horizonsdifférents,
enseignement, recherche,vuLgarisation...
stest
doncconstitué
autour dtun
projet
d'analyse
à
la fois
plus
approfondi et
pLus étendu
de
la situation
des fevrmes dansles
exploitations
agri-coLes,
afin
d?apprécier
les effets
des changenents socio-économiquesintervenus
dausleurs
rôLeset leurs
sËatuts
au cours desvingt
dernières
années.Tout
enstinscrivant
dansle
eadreet les
hypothèses detra-vail
du groupeinternational,
1eprojet
français
s'est
aËtaché àétudier
pLusparticulièrement i
- la
contribution
dela'main
d'oeuvre
féminile à
la
narche desexploitations agricoles
(tant
en cequi
concerneles
décisionsque
les
tâchesdtexécution)
dans des systèmes deproduction
et
destypes
dIagriculture divers,
- la division
dutravail et la répartition
desrôles
danslrexploitation et la faroille
agricoles entre
les différents
nembres,et
de façonplus générale,
1aplace
et. 1erôl-e
des femmes dansItorganisation
socio-économique du secËeuragricole,
L'anination
eËLtétude
a
pu
êrre
réalisée
grâce au concoursfinancier
dela
Déi.égation Généraleà
1a Recherchescientifique er
Technique, obtenupar
1?intermédiaire
de La Missionde
liaison
recherche-enseignemenË-fornation duMinistère
de
1'Agriculture.
un conplé-ment de financementa été
accordépar
la
comnission des cornmu-nautés européennes.La Fédération
Nationale
des Groupes d'Etudes eË deDévelop-penent
Agricole a
apporté son eoncours technique en La personne deM.Îh.
DENTZERqui
a,
notamment, assur6les liaisons,
en langueall.enande, avec
le
groupeinternational.
O-2
-
IIYPOTHESES DE TRAVAILDe
tous tenps
les
fem-esont
pris part
à
1'activité
agricole,
certaines
thèsesaffiruent
oênequ'eLles
auraient,été à 1'origine
de1a
culture
vivrière et
dela
donestication
des aninaux. cependant,tant
dansles
donnéesstaÈistiques
que dans Les"discours"
su!lragriculËure,
le travail fêoinin
apparaît
sous-évalué, quandir
nrestpas
ignoré.
Cette
représentat.ion dutravail
des fernmesest
àmettre
enrapport
avecla
place
qui leur est
traditionnellenent
faite
dans1 |
exploitation
faniliale.
0-2-l-
Eneffet, la situation
des femres dansI'agriculture
derneure
caractérisée
par
l
tinbricat
10n peroanente
deleurs
rôles
ettâches professionnels
,
familiaux.
soc iaux,de
leurs
espaces devie
professionnelle
(espace deproduction)
et
devie
domestique (espacede
reproduetion). Cette
caractéristique
décou1e des strucËuresde la
production
agricole
elles-mêrnes dêpendantes deI'organisation
socialede
la colLectivité
environnante.Lrexploitat,ion
familiale,
structure
de base dominante,eombine en un même
lieu les
fonctions
deproduction
,
de reproduetioneE de consornmation
:
Ies
mernbres du groupefamilial
assurentla
majo-rité - si
cen'est la totalité -
dutravail
de prod,uctionet
:4-ils
enutilisent
directemenÈ Lesproduits
oules
revenuspour
satis-faire
leurs
besoins de consommation-
dansla
mesure,touÈefois,
oùItexploitation
nresL pas totalement"intégrée"
par
unefirme
dranontou draval.
Les bâtiments
agricoles
sont
g6néralementcontigus
delthabitation et
souventisolés
dans 1'espace quedélimitent
les
terresde
culture
ou de pâturerattachées
à
1'exploitaËion'
Cette structurat,ion
agraire
déternnine desconditions
devie
et
detravail
spécifiques,
notarmentpour
les
femmes'- que
leurs
rôLestraditionnels
ptacent
à
la
charnière
entre 1'unîté
deproduction
etl-tunité
de reproductionet
de consommation.Toutefois
ces rô1es ne sonË pas identiques-:
à
l'hétérogé-nêité
dela
paysannerie correspond unediversifé
dessituations
desfemmes,de
leurs
modèles, de Leursprojets.
par
aiLLeurs,
des rôLes nesont
pas nonplus
iurnuables,ils
se
Erouvent soumisà 1'évolution
technique,
économique eË sociologiquede lrenvironnement d'une
parg'
aux caracËéristiqueset
auxchoix
despersonnes
drautre
Part.0-2-2-
Parmiles
traiËs
marouants de1tévolution
de L r envi-fonnement on peuLnoter
:des changemen
ts
dansla
strucÈurefamiliale et les
rôles
attendus des
différents
membres dela famille : autrefois'
1'exploi-Ëation
agricole
était
souventle
sièged'une
fanille
étendue à1-aqueLLe
stintégraient., plus
ou moins,selon
1esrêgions,
les
salariés
permanents. Tous
les
membres de 1afamille,
depuisleur
ptus
jeune âgejusqutà
un âge avancé,participaient
à
1'activité agricole, la
répar-tition
des tâchesétant
1iée
à
1tâgeet
au sexeet
1'autorité
gén6ralement reconnue aux
plus
anciens.Aujourd'hui,
la
cellutrefamiliale
tendà
serestreindre
à
un couple eÈ sesenfants (toutefois,
la tradition
decohabitation
deplusieurs
générationssubsiste
danscertaines
régions
:
Massif
central,
Aquitaine,
Alsace...).
Le
seul coupled'exploitants
assurealors
régulièrementles
tâchesproducti-ves
:
ses descendants ensont
écartéspar
la
scolarisation
prolongéeet
ses ascendanËspar
le
départ
à
la ret,raite,
tandis
que 1escollatéraux
-
autrefois
aides
faroiLiaux-
se sonËdirigés
vers
d'autres
secteurs
d'activité
à
titre salarié.
Toutefois
cesdifférents
nembresde
la fanille
nesont
pas totalementexclus
deI'acËivité
agrieolenais
leur participation nty
est plus
qufoccas-ionneLle. De cefait,,
unenouvelle
répartiticn
des Eâches eÊ desdécisîons
s ropère au sei.n ducouple
dtexploitants,
en fonct,ionbien sûr
desgoûts
et
choix
person-nels
roaissurtout
du systène de productionpratiqué
dans ltexploita-Ëion.des changemenEs dans
les
fonctions
de 1afani.lle
Dans
les
systèmestraditionnels, ia fanille
agrieole
assurait,conjointement sa propre
reproduction
et la
pérennité de
I'exploitêtion;
de
ce
fait les
projeËs desindividus
setrouvaient
subordonnésà
ceuxdu groupe. ActuelLement,
la fanille,
réduite
dans seseffectifs
s'est
ouverte
sur 1'extérieur
eÈ accordeplus
d'iroportanceà
la
réaLisationpersonnelle de ses menbres. Les enfants
dtagriculEeurs
peuventâtre
orientés
hors
deI'agricuLture
s'i1s le
souhaitent. Toutefois,
cette
orientation reste
encore souventliée
au sexel ainsi, le
projet,
desuccession
sur
1'exploitation
seporte plus volontiers sur
Lefils
quesur
la filLe.
Maisle
choix
rnatrinonial
dufils
peut
faire
éehouerle
projet
Parental
de succession,car
deve:riragriculteur,
à
Ladifférence
de
la
plupart
desautres
professions, est as'socié à
la
perspective dumariage, ce
qui
laisse entrevoir
quele rôle
attendu
de 1répouse estentre autles,
celui
drunecollaËoration
profess'ionneLle. Enraison
dela
réduction
du groupefaniliâL,
on peut penser que cerôle
a
dtautantplus
dtinportance
quela
conjoince
est,
Leplus
souyent,
LtuniquecolLaboratrice
de 1?exploitant.
changements dans
Itorganisaticn
socio-éeonomique dela
coÎr|munauËé environnante
Les ménages
agricoles
sont
de pLus en ptrusminoritaires
dansles
eonmunautésruraLes,
a
fortiori
lorsquecell-es-ci
se trouvent
àproxirnité d'une
zoneindustrialisée
et
urbanisée. Larnobiliré
socio-professionnelle
qui caractèrise
la
société
industrielle
s'oppose à1'honrogamie de règ1e dans
les
sociécésrurales
traditionnelles.
Les modè1esurbains
dtinstruction,
de productionet
de consouroati.on6
diffusés à
la
canpagne peuvententraîner
chezles
jeunes g6nérationsdes
aspirations
à
des modes devïe différents, voire
divergents,
deceux des générations précédenËes. Ces nodèles
sont drautant
plus prégnanËs que 1a campagneest plus
proche de 1avil1e
ou que desurbains
deplus
enplus
nombreuxsrinstallent
à
la
campagne.changements dans 1es
structures
et
systèmes de productionSous
la
pression de facÈeurs techniqueset
économiquestou-jours plus
contraignants,
les
systèmes autarciques depolyculture
eÈ polyélevage axés essentiellement
sur
l-asatisfaction
des besoinsalimentaires
du groupefamilial
sont
envoie
deforte
régression ourestent
le fait
dtexploitants plus
ou moins marginaLisés(âgés'
sanssuccesseur,
pluri-actifs...).
Tandis ques'opère
dansles
exploitations
dites
"viables"
uneceïtaine spécialisation
autour
dtun nombreréduit
deproductions,
aux voLumesaccrus,
devenues des spéeulationsà
desti-nation
du marché. Ces producÈionsspécialisées
varient
selon lesrégions,
la
dimension moyenne desexploitations,
la
proximicé descentres de
transformation
et
dedistribution, la
volonté
et
1acon-pét,ence teehnique des
exploitants.
Les
décisions
deproduction.
setrouvent
ainsi
conditionnéespar
desfacteurs extérieurs à ltexploitaÈion
et
nesont
pLus guidéespar
les
seulestraditions
locales.
Laparticipation
â
ces décisionsest
doncliée
au degrédtouverture
sur
lfextérieur et
de connaissancestechniques apportées
par les
moyens deformation
et
drinfornation.
Lesdeux
conjoints
exploitanËs nesont
pas nécessairement préparés de Lamême façon
à
assumer ces changements- la
formation
professionnelleest
moins développéepour
1es femmes quepour
les
hommes.changement,s dans
les
techniques accompagnantles
actes deproduetion
Dans
le
domaine des producËionsvégétales,
il-
est
fait
appelà
des techniquesculËurales
(mécanisaÈion,fertilisation...)
de p1-usen
plus
sophistiquées eË coûteusesqui
doivent,être
rentabilisées
pardomaine des productions animales,
les
techniques perfectionnées desélection
et
de conduitedtélevage,
si
elLes
entraînenË unaccroisse-nent' des volumes
produits par
tête d'aninaI,
induis"entaussi
des coritsde
production
éLevés. uneattention
deplus
enplus
grandedoit
êtreportée
à
la
gestion
desfacterrrs
rle proc{rrctjonet
aux r6s,r]-ÊaËsôecr.r.r.-niques,
cequi
nécessiËede
la part
deseonjoints
expLoitants
uneformation
Ëechnique et, économique.Lrouverture
deltagriculËure vers
Le secteur des échangesentraÎne,
ausein
et
au-delà de1'exploitation,
1e développement desfonctions dtadninistration
et
derelations
auxquellesles
fernmnesparticipent
volont,iers.
0-2-3-
Lesévolutions
déerites
ci-dessusont
une incidencedirecte sur
Ia division
sexuelle
dutravail
e.tsur
la
prise
desoec].s]-ons protess
ionnelles
et faniliales.
Si
ltirobrication
durôle
professionneLet
durôle
donestique de 1tépouseagricultrice est loin
dedisparaître,
onpeut
toutefois
penser qutunedïfférenciation
sfopère dans sestâches,
quantà
leur
position
dansle
tempset
dans 1'espace.Les "temps
faroiliaux"
(départs
et
retours
deL'éco1e,
repas,sortied doninicales,
congéshors
expLoitation...)
tendentà
srauËo-nomiser
par rapport
aux "Ëempsprofessionnels"
qui,
deleur
côËé,ntadnettent
pas dePerturbation
par
la
famiLle
(travaux mécanisés deÈraite,
derécolte,
de conditionnementetc...).
Cet investissement entemps,
requis par
la
technicité
accrue des tâchesproductives,
peutentrer
enconflit
avec les' exigencesde
la vie farniliale et
reléguerles
fe'r'mes dans desactivités
parcellisées,
Leurfaisant jouer
le
rôLe de nanoeuvres ou de "bouche-trou'r.Toutefois,
les
tâches prod,uctivesdemeurent
prioritaires
repoussant au secondplan
Les tâches d.onestiquestraditionnellement
considérées comrne compressibles.Dans
ltespace,
le
cadre devie fanilial
tendà
sedéliroiter
etstisoler
par
rapPort
au cadreprofessionnel
r
séparation descircuits
des aninaux de ceux des hurnains,
pièces de
lrhabitation
réservées aux-8-bâtiments
dtexploitation
construiËsl-oin
delrhabitation
ouinversement
etc.,.
La
répartition
des Ëâches profes'sionnel'les ausein
du couplelaisse
apparaître-
dans l-e domaine de 1aproduction
3 uneplus
grande fréquencepour lthornne, des tâches mécanisées
et
"technicisées",
travaux
deproduction
céréalière
et
fourragère,
condui!"
dtateliers
d'élevageimportant,s...),
pour
1afenne,
des Ëâches de manutention, drentreËien, desurveillance à
caractèrerépétitif (traite,
vaisselle
laitière,
soinset
surveillance
des jeunes animaux, récolÉeet
conditionnement desfruits et
légumes...).
-
dans Le dornaine delradministration'
uneplus
grande fré-quenee, pour L'homme, des tâches"décisives"
(achats importanËs,trac-tations
commerciales,responsabilités
dans 1-esorganisations
profes-sionnelLes...),
pour
la
femme, des tâches"relaËionnelles"
(accueil
des
visiteurs,
téléphone, courses, démarchesadministratives et
bancaires...
) et
dtenregistremenË (tenue des documents' comptables ettechniques...).
IL
semble qutonassiste
à
unecertaine
d6gradation durôle
professionnel
de 1a fenme dansla
fonction
deproduction,
où e1ledeviendrait un
"maillon
dela
chaÎne defabricalion"
-.1 esagricul-trices,
responsables"d'ateliers",
sont
encore en nombre peu éIevé-. Parail-1eurs,
unecertaine
valorisation
de sonrôle
stopérerait
dansla
fonction dtadrninistration,
sansËoutefois 1uÎ
pernettre
departa-ger,
égaliËairement,le
pouvoir de décision.Quan
tàlarép
artition
des tâches domestiques dansla
famille
agrieole,
elle reflète la division
sexuelle
existant
dans lrensemblede 1a
société
et
présente moins despécificité
quecelle
des tâchesagrieoles.
Le
foyer
domestiqueest
considéré comme "1'espace féminin"par
excellence,
lieu
oùla
femme exerce 1esfonctions
de reproduct,ionet
de consommat,ion,les
tâches quotidiennesqui
y
sonÊ exécutées(préparation
desaliments, entretien
dulinge et
dela
maison, soinsaux jeunes
enfants, accueil
desvisiteurs...) lui
reviennent quasiLa
participation
masculine se manifes-te de façon épisodique,noÊernment lorsqutune démarche
extérieure
s'avère
nécessaire (achatinportant,
placement,financier, suivi
desactivités
s'colaires
susportives
des grandsenfants...)
oulorsque
1a"t,echnicité" entre
aufoyer
(eonst,ruction,
répara.ei.on del"'Trahitat, entretien
de1'équipe-ment
électro{énager, transport
notorisé...).
A peinevoit-on
stamorcer, comme dans 1e rest,e de
la
société,
un nouveau partage destâches domestiques, chez quelques jeunes couples
-
ceux notanment,oùl-a fetrme
a
connu une expérienceprofessionnelle hors
deLtagriculture-.
Ltexploitation
faniliale
nereproduit-e11e pas,
en quelquesorte, la distinction
qura opérée Le systène socio-éconoroiquecon-temporain, enEre
"secteur
marchand"(Ltexploitation assinilée à
uneentreprise
ouà
unateLier
deproduction)
et
"secteur
non marchand" (Le nénage,unité
deconso"-ation)
el la division
sexuelledu
travail
qui
sty
rapporte
?A
Ladifférence
près
cependant, guê Laproxinité
géographique des deuxparties -
exploitation
et
ménage- leur
permelde ne pas
stignorer
et
depouvoir
pratiquer
unegestion
concerÈée.O-3- CONDUITE DE 1"A RECHERCHE
0-3-l-
Mérhodologie-
Choix dela
méthodeAprès une recherche
bibliographique
préalable
(cf.Bi-bliographie
en annexe),crest la
néthodedtobseffation
directe
qui
a ét,é retenue sous formedtinterviews
ïndividuelles sur
les'lieux
devie et
detravail
dela
population
concernée.Afin
de rendrepossible
lranalyse
cotrparativeentre
lesdifférents
paysparticipênt
à
la
recherche, unoutil
commundrobserva-Ëion
a été
adopté sous forme drunquestionnaire
standardiséet
codifié
en vue drun dépouillemenË
infornatique.
Compte tenu des hypothèses quiprécèdent,
les
quesÈions srordonnentautour
deshuit
thèmessuivants
:I -
Structure
de
la famille et
caracÈéristiques desPersonnes
-
t0
-III.
IV-
v-VI.
VII-
VTII-Donn6es techniques
sur lrexploitaËion
et
L
rhahitation
Economie
farniliale et activités
domestiquesRépartition
dutravaiL agricole
dans 1e Ëemps etentre les
personnesProcessus de décision
Contacts
extérieurs,
1oÏsirs, vie
socialeRôles
familiaux
et
conjugaux(cf.
questionnaire
en annexe)Afin
deconnaître
1'environnementhistorique,
écologique,socio-économique de l-a
population
enquâtée et,les
facteurs
ext6rieursinfl-uant sur
les
conditions
devie et
detravail,
des études monogra-phiques de chacun des Lieux d'enquêteont été effectuées
(cf.
p1-an desmonographies
et
fiches
deprésentation
desvill-ages
en annexe).Choix de
la
population
enquêtéeet
des olieux
dtenquêteAfin d'éviter
1rhétérogénéité dela
populationenquêtée
et la nultiplication
des questions dansle
questionnaire,seules
ont été
reËenuesles
femmesconjointes
dtexploitants
agricol-esou
exploitantes
elles-nânes,
âgées denoins
de 60 ans.11
aurait
été
intéressant dfétendre
ltana1-yseet la
comparaison auxautres
caËégories de femmes-
nonagricoles
-deplus
en p1-us nombreuses en zoneruraLe,
maiscela
aurait
nécessité des moyens méthodologiqueset
financiers
supplénentaires.Cornpte tenu de La
diversité
dessituations
régionaLeset
locales,
les lieux
dtenquêËeont été choisis
danssix
régionscaractérisées par
des systèmes de productionagricole différents.
En accord avec
le
groupeinternational,
ceslieux
devaienË répondre
à
descritères
deruralité :
coll-ectivités
d'effectifs
relativement
faibles
(moins de 2000habitants
agglo-mérés, en
France), densité
nrexcèdant pas 100habitants
aude
l.tactivité
agricole.
Toutefois
des except,ionsà
ces nornes ontdû être faites
pour
les collectivités
rurales situées à
proxiroitédrune
ville.
11
a
paru important
itedifférencier
deuxtypes
decornmu-nautés
rurales : celles,
plus agricoles,
des "campagnes profondes",éloignées des zones
industrialisées
et
urbaniséeset
ce11es, noinsagrieoles,
proches dtune zone d'urbanisaËion ou e1l.es..mêmesrelati-vement 'furbaoisées"
,
(1)Crest
la délinitation
corn'nunalequi a été
le
plus
souventretenue eu France,
à ltexception
dela
région parisienne
oùil
afallu
s'étendre
à
24 comunes dtune oênerégion
naturelle,
afin
drobtenir
un
effectif
de personnes enquâtéessuffisant. Il. était
convenudfintervielter
toutes
les agricultrices
des corrnunautéschoisies
et
derecueillir
unnininun
de 50interviews par lieu
d t enquête.
Sept corn-unautés
ont été
retenues,dont
les
principales
caractéristiques
déuographiqueset
géographiquessont
présentées dansle
tableau
eÈ 1acarte
ci-dessous.A
ltexception
desaint-Gi1les
(Bretagne) 1es co@unautêsrelative-uent
"urbanisées"
sesituent
dansla noitié
Est de
la
France,
lesvillages
à
doninanteagraire
dansla
moitié
Ouest,
selon
la
déli-oitation
à laquelle
aboutissenrdifférentes
érudes géographiquesentre
1a Franceurbaine
et industrielle et la
Francerurale
de part1Z Tableau I
séoeraphiques. démoeraohiques eÈ agricoles concernanÈ les communes enquêtées en Fr4rce
Données
Conununautés relativement "urbanisées"
Saint-Gi11es ( I1 1e-et-Vi laine) 262 I 187 I 160 I 137 t 9l6 en 1970 nombre 54 39 36 25 154 productlon lartrere dominante + élevage porcin 35 26 23 r6 100
Corununautés à dminante agraire
S r-Ybars-Ste-Suzanne (Ariège) 50à55Z 673 654 524 242 233 224 Pamiers (chef-1ieu âiîii6n-dissum"nt) 10000 hab. 30 kn SE Toulouee, 380000 hab 50knN Muret 15000 hab., 30knN aggloméré épars 37 7. 61 Z par exploitarion SAU moyenne en 1978 =35ha polyculEure de côÈeaux et polY-é1 evage 200 â 500 m Goudel in (Cô tes-du-Nord) 5rZ l 363 l34 t 1243 I 186 Guinganp (chef-lieu d'arrondissement) 11000 hab. 12 kn SO St-Brieuc (chef-lieu Tê-?ËFart-ement) 57000 hab.,28 kn SF aggloméré épars 36 7" 642 en 1970 en 1977 nomb 5t 28 55 33 3 l7 33 20 nomb. Z 88 t5 15 32 30 48 46 ll 67 100 105 100 produciion laitière
doroinant e+é I evage
porcin 50à100m Billy (Loir et Cher) 32 7" 841 854 798 808 24 Romorantin d r arrondis (chef-1 ieu semenL) l7O0O hab, 19 h NE Blois (chef-lieu de âE!-artenent) 52000 hab,r59 kE No épars 100 Z en 1970 (RGA) nomb. Z 51 42 22 17
3s
27t2
l054
en 1975 (MsA) nomb. Z I I 14 35 44 11 t1 79 56 rz5 100 80 100 polycul rure-élevage (+cultures spéciales) 90m Ebershein (Bas Rhin) 29 7" t626 1624 I 635 120 SélestaÈ (chef-lieu diîii6iâ-issemenc) 16000 hab, 7 kn S Srrasbourg (chef-lieu de départenent) 400000 hab. aggloméré' 30 kE NE agglonéré r00 z en 1978 nomb. Z 78 39 4s 29 34 I I 13 ] {'o n.t0i20
20à30I>to
86 100 po I ycul ture-é levage(+ cultures industtiel-les )
(
too m 92 Rennes (chef-lieu âE-ÏËFarterent) 210 000 hab., 15 kn SE agglonéré 49 Z épars 5l Z Orgon-Plan drOrgon (Bouches du Rhône) 252 l5l2 t874 2049 2285 47 t3 4949 5r83 s895 66 I t7 Cavail.lon 21 000 hab. 6 k -N:NE Salon-36 000 hab., 20 kE SE Avignon 94 000 hab., 23 k$ NO, Aix en Provence Tl50oo hab.52 kro sEagglouréré 65 épars 35 z-852
z-tsz
en 1970 Orgon nomb. Z 75 59 27 2l 14 I I lt 9 Plan d' nomb. Orgon 76 l7 6 187 43 l5 2 l0 I 28 100 247 t00 maraîchage arboriculture ( 100 n Brie française (24 comunes sur 3 cantons de Seine-et-Marne) noins de 5 Z Population des 3can-Eons
19077 12262 9t97
23114 18854 10580
38899 33202 12995 (sauf vill"e de Melun)
moyenne de la zone : 100 à 300 comunes r'urales de Seine et Marne : 39 Melun (chef-lieu de îE!âitement; 40000 habitants, péri-phérie à 18 kn S Pari.s (capitale) I 549 898 hab.,33 à 58 kn NO aggloméré dominanÈ
Structure des
exploita-tions selon la SAU
len 1970, en
Seine-eÈ-I Marne
(surface agricole utile) Nonbre
20 5 6 25 22 22 t00 (s tra 5-10 ha 10-20 ha 20-50 ha 50-100 ha
)
too ta TotaL I t40 270 342 l4l4 t240 t235 564 lcéréa1 icul ture
90 à ll0 m
Nom des com$unes
eE des dépârtemenÈs Z de population acÈive agricole en 1975 Nombre drhabitants t954 I 962 I 968 r 975 Densité de population (hablkn2)en 1975
lles dans un rayon 30 kn : norn, impor-tance, direction Type drhabitat aggloméré, dispersé Type d'activité agricole domj-nante Altilude 52 22 30-40m
,
Loc"l
i
=ation dos
c.owr
yt-'unès
e-nîuètà.s
U1
F-ra n ê
e-raolD PAt0a<Atts HAUlE. da r'tlra HCAtDll Alra rtoLul Go rsr€!{ c^Lv^æl t r{uta FaurTxt. tïJioLLu orr{a 6 votcll CO?lt,OUt.rorO À.6?art ITETACX: n.n aa illxl À.ia\
t ltHl h Loltc rqrti.{ 'AY3 ioraau lorttt rorafat côrto'gr iâana{t{qÉ Loall. lluxnQua Ëoaa. fÎ{€rra r{Oll Ylioa: ra*vrt toutcocraE rAô.at. t'.LOûa tort YtlX1{ cxallxtt OIUI. 3lYlll cnlâlilt. iurrnne @ril:t HAVTG cûua rtxit uËousll C^tal^! æroocNl LO? AQUITAIXT clrô.ol tot.f?. 6^toxl{ av.lttorl 1AtX.5t. c^loiÈl r ral xal^rJl? LOZllt c^ro l.lllt t uu1'l* xau?€-qôaaa ItLtotl DOUIS , nrxcxe-corrÉ JUT rxôËe lànr orôÉÉ I t I HAUmlarË3 vau<!u$ Ëlutl. I :aroll . ALIES Elrt tlraG auol 6tr! tAtÈ ilutt! rrrÉxtll cotsE f€ro Rouen ÀrDer{a{Ja
a
ê
s
c r^l5E TrrCral3rseille
rrrlr{t19 olraxl^tt3 BF :ll{
carrrrrtrhc-sde, Bria [ro.ç,rc
Q'. AcSo-,P1.-d0r1o" :9atnl.Gitle
E:
Éb.rrtai-B: Bitly
G : Cro.âc,li'r çly.gb9.: Sr/b.re9t9.to'r-
t4-0-3-2-
Déroulementde
La rechereheLes enquâtes auprès des
agricultrices
ont
eulieu
en marset avril
1978. Autotal,368
interviews
ont
éÈé retenues PourLtexploitation
desrésultats I
quinze PersonnesParticiPaient à
ces enquêËes.Toutes Les personnes interviewées
ont été
prévenues parlettre
accompagnéed'un
premierquestionnaire
(donnéesdescriptives
sur Lrexploitation
et lthabitation)
qu'elles
pouvaientremplir
avantle
passage de 1'enquêteurafin
dtabrégerla
durée delfinterview.
Dans
certains
vilLages
f
inforrnation
sur
le
déroulement deltenquâte
a êtê
conplétéepar
voie
de presse ou Parvoie
orale
(é1uslocaux,
responsabtesprofessionnels)
cequi a
facilité
1'accueil
desenquêteurs
et réduit le
nombre derefus.
Les études monographiques
ainsi
que1-'exploitation
dessta-tistiques
disponibles
sur
les
ferr,rnes dansltagriculËure
(2)
ont
étéréalisées
dejuin
à
décembre 1978, période oùavait lieu
conjointenentà
BONN (RFA)le
prenier traitenent infornatique
desrésultats
delrenquête.
Un examen de ces prernières donnéesa
conduit
à
proposer unpL+n de
traitement par
croisements devariables'
enrapport
avec les hypothèses. Lesrésultats
de ce deuxièmetraitement
informatique
ontC}IAPITRE
I -
CARACTERISTT S DES AGRICITLTRICES TEESET DE LEUR DE VIE
Cette
enquête se proposedtétudier
les
conditions
de1'activité
des fe"'mes
d'exploitants agricoles
et
Laspécificité
de Leurs tâcheset
pour
cela,
drévaluer
1epoids
respectif
desdifférents
facteurs
-
présen-tés
ci-dessous-
qui constituent
le
cadre dtanalyse dutravail
desagricultrices.
I-I-
L'ETWTNOUNEMENTParni
les
368 personnes inËerviewées,167 appartiennent
à
des cormunaulésrurales
à
doninanteagraire,
201
à
des coqrnunautésrelativement
"urbanisées".Les cornmunaulés
à
doninanteagraire
se
situenl
dans les [gnrnpagnês profondes",hors
deszones de peuplenent
industriel
eL urbain.Elles
présententcertaines caractéristiques
cotmunes I-
dénographiques :-
faibLe densité
depopulation
(de 22à
SZ habitanrs aukilonèËre
carré),
-
irnportancerelative
de Lapopulation
éparse (de 63 à100
Z
selon
les
viLlages)-
déclin
dénographique pour deux conrmunautés, stagnationpour
la
troisiène
-
économiques :-
reLative
i-nnportance du secteurprirnaire (ltagrieulture
occupê de
un
tiers
à
plus
de la
noitié
desacrifs)
-
fréquence dela
polyculture
associéeà
1?éi.evage pa:miles
systèmes de productionagricole.
Les conrmunautés
reLativenent
rrurbanisées"sont :-
desvilLages
proches dtaggLonéraËionsurbaines,
crest
Le cas deSt-Gilles
en Bretagneet
des comrmlnes dela
Brie
Française dansla
Région Parisienne,
-
ou des viLLages pouvantêtre assinilés à
des peËitesvilles,
enraison
dela relative
inportance de Leur agglomération;
crest
le
casces
villages
présentent descaractéristiques
conmunes 2-
dénographiques :-
densité
depopulation relativernent
é1evée (voisineou supérieure
â
100habitants
au kiLomètrecarré),
-
proportion
import,ante depopulation
agglonérée (dela noitié
à
la toralité
seLonles villages)
-
dynanisne dénographique(taux
devariation
dela
population
positif)
-
écononiques :- relative
inportance desactivités
des secteurssecondaire
et tertiaire (ltagriculture
nroccupe quele
quart
environ
desactifs
dans3
des vilLages concernéset
moins dudixiène
dans 1esvillages
de1e
Brie
Française).tendauce
à
la
spécialisation
des systènes depro-duction pratiqués
par
les
agriculteurs
Dans
ce.deraier
gtotrpe de comnunautés,les fanilles
agricoles setrouvent
doncintégrées
dans une popuLation guelton
peut
qualifier
"dturbanisée"
en raison-
de
1a prépondérance dusalariat
dansles
activités
profes-sionnelles
et, de1'organisation
dutravail
eorrespondante,-
du oode devie
enrapport
aveccette
activité
salariée,
dissoeiant
la
vi.eprofessionnelle
dela vie
privée,
le
tenps detra-vail
dutenps
de "nonlravail'r,
-
de
lfexistence
deservices
et
équipementscollectifs
favorisanË une
certaine
ttdensité"
devie
sociale.
Par contre,
desrapports
sociauxstructurés
stét,ablissentplus
difficilenent
dans 1epceinier
groupe de eommunauÈés en raisonSurface exploitée en hectareg Enseoble France n-368 Villages à doni-nanÈe agraire n - 167 ViLlages rela-tivement urbanisés n=201 noins de l0 ha l0 e l9 20à29 30e49 50 à t49 150 et plus 16, 5 24 15 20,7 l5 ,8 t4,9 716 9'0 33,5 27 ,5 18,6 tt,4 0 tt o 16,9 14,9 13,5 l7 ,9 t3r9
-16bis-Tableau 2 Dinension des exploitations
lableau 3 : Ptoportion de fernage dans la surface exploicée
TabLeag 4 : Inportance du Petritrôine fonli.r
Tableau 5 : Origine de la propriété foncière
enZ en 7" enk VU n-156 35 ,3 8'3 45 ,5 10,9 Surface exploitée eu hectareg VA VU moins de l0'ha t0àt9 20à49 50 et plus 34,6 34,7 4l ,3 47 ,6 48 ,0 40,2 54,6 7O,7 Insenble 4l ,9 66,5 Surface poeeédée en hecÈ8reÊ Engenble France n-368 n VA. 167 VU n-201 ooins de l0 he t0à29 30 et plu8 40,2 45,9 13 ,9 3l ,7 53 ,3 15,0 47 ,3 39 ,8 12,9 Engenble France n-303 n-147VA Principale ofiginc héritage du oari héritage de 1a Êerooe achatg de terre les 3 originee à la fois 36, 6 I1,9 44,2 713 38,1 15,6 42,9 314
La
population
clairsemée,vieillissanËe, voit
son isolement géographiquerenforcé
par
Ia
rareté
des équipementscollectifs.
Deplus,
l-avie
économique est, narquéepar
la
prédoninance de petiËesunités
deproduction
(agricoles, artisanales, comerciales)
employant, ennajorité,
de 1a main df oeirvrefanilial"e.
Dans 1es expi.oitationsagrieoles,
aux systètres deproduction
souvent Polyvalent,s,la
vie
faniliale
se trouve
plus
profondéroentinbriquée
à
la vie
profession-nel1e,
gue danstes
comunautés"utbanisées",
et
sounise aux pressionsde 1a coutume.
La
différenciation
constatéeentre
les
deux groupes deco@unautés enquêtées
résulte
de
1tévolution
du systène écononiqueet
social
qui
tendà
atténuer
1esspécificités culturelles.
TouËefois,celles-ci
atont
pastotalenent disparu
;
ehaquevillage
garde sonidentité
eË sespratiques
locales,
dont
f
incidence
sefait
sentir
sur
Le mode departicipaÈion
des fernmesà
1'activité
agricole.
C'estpourquoi
la
déoarcati.oneutre
les
deux groupes devillageg
stest
avérée
délicate : ainsi,
Saint-Gilles
(Bretagne)bieu
gue cotmunepériurbaine,
garde encorepar certains
aspects,
toute
saruraliËé,
taudis
queBi1ly
(Ceutre),
village
sans agglonéraËion,voit
unepartie
inportante
de sapopulation
attirée
par
desactivités
indus-trielLes
irnplantées dansles
comunesvoisines.
l-2-
DONNEES TECHNTQUES SUR LE CADRE DE VrE ET DE TRAVATLLa
najorité
des enquêtéesrésident
dans des naisons deferme
:
leur habitat
est
doncinclus
dans l-eur cadre detravail,
lesexploitations
agricoles.
l-2-l-
Cadrede
travail
Les
exploitations
agricoi.essont
très
diversesdiffèrent
par
leur
dinension,
leur
node defaire-valoir,
ductions,
leur
niveau dtéquipement.Leur
répartition,
une important,e dispersion,
selon
1asurface
exploitée:
e11esleurs
pro-, fait
apparaîtrerelativenent
surtout
dans 1esvillages
-17bis-Tableau 6 : Eoprunts à moyen et à long terne
Pri.ncipal enprunt déc1aré
Tabl'eau 9 : IoPorEance de la nain droeuvre
eî /.
VU
n-201
Tableau 7 : Durée de lrinsÈallation dans 1'exploi!aÈion en 7"
3l,8 2,0 I I,9 l4 ,4 l5 r4 24,5 5'0 l5,l 34,2 45,7 99 VU n=1
TabLeau 8 : Changements inportants dePuis lrinatallacion en 7"
l8,0 en /" VA n - 167 Ensernble France n-368 33' f a1 12,O 13,6 15,5 22,5 35 ,9 3,6 I 2,0 12,6 15,6 20.3 enprunt foncier " cheptel " équipenene " bâtimencs " habiEation pae d'eoprunt VA n=166 Ensenble n.365 Les exploitants sont ingtallés depuie 3'8 14,2 32,9 49r'1 214 13,3 3l ,3 53,0 moins de 3 ans 3à9ans l0 à 19 ans 20 ans et plue Changenents décla-ré6 , coûcernant Ensenbte n-272 vÀ n=133 VU n.139 65, 1 1 2,5 69,2 715 6l ,2 17 ,3 34,2 25,7 26,3 33 ,8 4l ,7 18,0 44,1 t4,7 47 ,4 8'3 4r,0 zo t9 5 I 5 23, 3'0 l5,0 1' fl ,7 l9 ,5 2l,l Nônbre d'unitée de travailleur agricole (U T A) Enseoble (n-368 vÀ (n-167)
-rotales fanil iales :otales fami Eotales
ooins de 2 UTA 2à2,9 3 à a,9 4 eÈ Plus 7,6 39,9 3f ,7 18,8 l2,0 54 ,5 27 ,2 6,3 7r2 47 ,9 35,3 9,6 7r8 55,7 10 0 616 8'0 tî a f2,3 26 t4 r5,4 53,1 24,9 6,0
"urbanisés"
où 23 7! desexploitations
ont
moinsde
l0
hectares
et
31 7, q,nont plus
de50
(dont
14 7,,plus
de150)
;
par contre
dans Lesvillages
à
doninanteagrairer
S0 Z desexploitations
sesituent
dans 1es classesde
surfaces cornprisesentte
10 eË 50 hectares.La
proportion de
la
surface
en fermageest
relaËivenent, pluséLevée dans
les
villages
"urbanisés"
(66Z),
guê dansles villages
àdooinante
agraire
(42Z);
danstes
deux groupes, 1aproportion
deferuage
est plus
i-nportante dansles
granCesexploitations
que dans 1.espetites.
Dece
fait,
les
exploitations
enpropriété
sont roajoritaires
dans Le
prenier
gtoupe,
celles
eufemage
le
sont dansIe
deuxiène. 11n'y
a
pas dedifférence
ErèsremarquabLe
entre
irirn-portaace du
patrimoine
foncier
possédépar
les
exploitanÈs desvilla-ges
à doninarrÈe agraire
et
ceux desvillages
relativement"urbanisés":dans
le
prenier
groupe 68 Z possèdentplus
del0
hectares,
dans 1edeuxièrne groupe 53
Z.
Lesdifférences
sesituent
plutôt
entre
lesrégions
:
ausein
dudernier
groupe ouconstate,
par
exemple, quela
proporÈion dtexploiCants possédanË
plus
de
l0
hectaresest
de 30 Z àSt-Gilles
(Bretagne) eË de 87 7"à
Ebersheim (Alsace).Selon
les
déelarations
des enquêtées, 1apropriété
foncièreprovient essentielleoent
des achaËs deterre
pour 447
desexploita-tions,
deshéritages
farnil.iauxpour
49Z
(Zl
7"pat
le
oari
,
12 7" patla feme).
Cesproportions
diffèrent
de façonpeu
sensible
entreles
deux groupes devillages.
Unexploitant sur
trois
déclare avoir
eontracté
un eEpruntà
moyen ouà
long
t,erme pour acheËerde'la
terre.
Parmi
les
changementsimportants
survenus dansles
exploita-Ëions,
crest
lraccroissementde
1a surfacequi est
le plus
souventeité
par
les
enquôtÉes des deux groupes (69 7,et
617.)
(l).
Les
exploitations
du preroier groupe devillages
emploientrelativenent
moins de maind'oeuvre
quecelles
du deuxième:
la
proportion drexploitations
employant 1réquivalent de3
"uniEés detravailleur
agricole" (U.T.A.)
(2) et plus,
est
de 45Z
dans lesvii.lages à
doninanteagraire
et
de 59 Z dansles
villages
relar,ive-ment
urbanisés.
CeÈte rnain dtoeuvreest
essentielLementfaniliale.
Le complément de