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Valorisation des ressources génétiques de la tomate par l'utilisation de marqueurs moléculaires

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Texte intégral

(1)

L

a

tomate

est, après

la

pomme de

terre,

le premier légume

consom-mé dans

le

monde

. Elle est adaptée

à

des

conditions

de culture très

variées

et

dest

inée

à

la consommation en

frais ou

à

la t

r

ansformat

i

on in

dustrielle.

La

lect

i

on

s'est attachée,

depuis les

années

40,

à

créer

des var

iétés adaptées

spécifiquement à

diverses

conditions, en

amé

l

iorant

simultanément

la

q

u

alité des

fruits

et

le

niveau de résistance

aux

pat

h

ogènes [

l

]. Pour

cela,

les

ressources

génétiques

ont

été

largement exploitées

et

le recours

aux espèces sauvages

appa-rentées

à

la tomate

cultivée a été

fré-quent, notamment pour

rechercher

des

gènes

de résistance

aux

pathogènes. Les

croisements encre

tomates cult

ivées et

sauvages sont

relativement

aisés.

Il

faut

él

iminer, dans

les

descendances,

les

caractéristiques

défavorables parfois liées

au gène

d

'

intérêt.

Cette étape

peut

s'avé-rer longue

et

diffici

le.

Les marqueurs

moléculaires,

en

permettant d'identifier

les régions c

h

romosomiques porteuses de

gènes cibles

puis de

suivre

leur

introduc-tion dans des

variétés él

ites,

sont venus

apporter

un regain d

'

intérêt pour

ces

res-sources.

Grâce

aux avancées

récente

s

de

M. Causse, C. Caranta, V. Saliba-Colom-bani, A. Moretti, R. Damidaux, P. Roussel-le: INRA, Station de génétique et amélio-ration des fruits et légumes, BP 94, 84143 Montfavet cedex, France.

Tirés

à

part: M. Causse

Ressources génétiques

Valorisation des ressources

génétiques de la tomate

par l'utilisation

de marqueurs moléculaires

Math

il

d

e

Caus

s

e

,

Ca

r

ole Ca

ra

n

ta,

Vera Sal

i

ba

-

Colomban

i

,

Andr

é

More

tt

i, René Dam

i

dau

x,

Patr

i

c

k

Rousselle

la biologie moléculaire,

la cartographie

chromosomique

de nombreux gènes

majeurs

et

de

gènes

à

effets

quantitatifs

ai~si

que leur clonage

ont

pu

être

entre-pns.

Ressources

génétiques

disponibles

pour l'amélioration

de la tomate

Espèces sauvages

apparentées

à

la tomate

La tomate

appartient au genre

Lycopersi-con

de la famille des So

lanacées.

Ce

genre comprend neuf

espèces

[2], toutes

originaires de la région

andine

du Pérou

et

de l'Équateur,

à

l'exception

de

L.

cheesmanii

que l'on trouve dans l'archipel

des Galapagos

(tableau

1)

.

Ces espèces se

dist

i

nguent par

la couleur

des fruits

à

mat

u

rité, le nombre de feuilles

entre

les

bo

u

quets floraux

et

le

mode de

repro-duction. D'autres

critères

floraux

com-p

lètent

la classification. La caille du fruit

ne dépasse jamais

2-3 cm chez

les

espèces sauvages

(photo

1).

La tomate

cultivée

Lycopersicon

esculen-tum

a été

introduite

en Europe

au

XVTe

siècle,

depuis le Mexique.

Elle

a été

domestiquée

à

partir de la forme

L.

escu-Cahiers Aqricultures

2

000

;

9: 1

9

7-2

10

lentum

var.

cerasiforme,

puis a migré de

son centre

d'origine andin vers le nord.

Les

croisements entre

l

a tomate cultivée

et

les formes

sauvages

sont plus ou

moins

facil

es.

L.

esculentum

doit

être

uti-lisée

comme

parent femel

l

e dans cous

les

cas et

le recours

à

la po

ll

in

i

sation par un

lange

de po

llen

(pollen de la tomate

et

po

ll

en

du parent

sauvage) est

fré-quent. Le

sauvetage

d'embryons

in vitro

est

nécessaire

avec

L.

chilense

et

L.

per-uvianum.

Les hybrides obten

us

sont

fré-quemment

aucoscéri

les

et doivent

être

rétrocroisés

ou intercroisés pour obtenir

les générations suivantes.

Quatre

espèces

du

genre

Solanum,

regroupées dans la

«

série

juglandifolia

»

(S

.

lycopersicoides,

S.

juglandifolium,

S.

ochranthum

et

S. sitiens),

présentent de

fortes analogies morp

h

o

l

ogiq

ues

et

chro-mosomiques

avec

les

espèces du genre

Lycopersicon

(espèces

diploïdes

avec

un

nombre de

chromosomes

de n

=

12).

Des hybr

i

des F

I

sont aisément

obtenus

par

croisements sexués

avec

S.

lycopersi-coides,

espèce

intéressante pour ses

carac-téristiques de tolérance au froid,

ses

résis-tances au

virus

de

l

a mosaïque du

concombre (CMV),

à

Clavibacter

michi-ganensis

et

à

Botrytis

cinerea

.

Cependant,

la

stéril

ité

et

des prob

lèmes

d'incompati-bi

l

ité

entravent

l

e process

u

s de

rétrocroi-sem en

c. Des descendan

t

s dip

l

oïdes,

aneuploïdes et

po

l

yploïdes ont

été

obte-nus

en

fécondant des hybrides

intergéné-riques

sesquidiploïdes (deux

génomes de

L.

esculentum

et

un

génome

de

S.

lycoper-sicoides)

avec

du po

ll

en

provenant de

l

ignées dérivées de

L.

pennellii

[3]. Il a

(2)

Tableau 1

Caractéristiques des neuf espèces sauvages du genre

lycopersicon

Espèce Couleur Nombre Compatibilité Croisement

du fruit de feuilles et mode de avec L.

esculentum

à maturité entre reproduction (1)

bouquets

L.

esculentum Rouge 3 AC,S Facile,

var. cerasiforme si

L.

esc. femelle

L.

pimpinellifolium Rouge 3 AC, SF Facile,

si

L.

esc. femelle

L.

cheesmanii Orange 3 AC,S Facile,

si

L.

esc. femelle

L.

hirsutum Vert 3 Al, FO Facile, si

L.

esc. femelle; germination difficile et stérilité F1

L.

parviflorum Vert 2 AC,S Facile, si

L.

esc. femelle

L.

chmielewskii Vert 2 AC, F Facile,

si

L.

esc. femelle

L.

chilense Vert 2 Al,

0

Embryon F1 in vitro; F1 autostériles

L.

peruvianum Vert 2 Al,

0

Embryon F1 in vitro; F1 autostériles

L.

pennellii Vert 2 Al,

0

Facile,

si

L.

esc. femelle

1) AC: autocompatible; Al: auto-incompatible; S: autogame; 0: allogame; F: facultatif.

Characteristics of the nine wild Lycopersicon species

Répartition géographique

Écotypes très variables; de l'Équateur au Pérou

Vallées côtières du Pérou

Archipel des Galàpagos

Grande aire de répartition, de 500 à 3 300 m d'altitude, en Équateur et au Pérou

Centre du Pérou, à mi-altitude

Centre du Pérou, à mi-altitude

Zones sèches ou temporairement sèches,

le long de la côte du Pérou et au nord du Chili

Zones sèches ou temporairement sèches, le long de la côte du Pérou et au nord du Chili Zones sèches de la partie centrale du Pérou (à mi-hauteur de la façade ouest

de la cordillère des Andes)

Photo 1. Fruits mûrs de différentes espèces du genre Lycopersicon : de haut en bas et de gauche

à

droite: L. peruvianum, L. hirsutum,

L. esculentum, L. pimpinellifolium, L. chilense, L. cheesmanii (photo A. Moretti).

Photo 1. Mature fruit of Lycopersicon species: L.

peruvianum, L. hirsutum, L. esculentum, L. pimpi

-nellifolium, L. chilense, L. cheesmanii.

(3)

lignées d'addition monosomiques

pos-sibles, cette collection étant

la

première

chez

le genre

Lycopersicon.

Diversité moléculaire au sein

du genre

Lycopersicon

Si

la

mmate

cultivée

présente

une assez

grande

diversité morphologique, sa

diversité moléculaire,

étudiée notamment

par RFLP,

est

limitée

[

4].

Les espèces

sauvages

représentent un

véritable

réser-voir

de va

riabilité, avec

tOutefois

de

s

potentiels

variables

suivant

les

espèces.

La figure

1 montr

e ainsi

que

les

espèces

autogames

présentent

une

diversité

très

inférieure

à

cell

e

des

espèces

allogames.

Miller

et Tanks

ley

[4]

observent

,

par

exemple,

plus de

variabilité

moléculaire

au sein

d'une

accession

de

L.

peruvia-num

que dans

l'ensemble

des

33

acces-sions

de

L.

esculentum et

de

L.

pimpin-nellifolium

qu'ils

ont étudiées.

Enfin,

si

les variétés

modernes

sont

homogènes,

les

cultivars anciens

présentent

une

varia-bilité interne non

négligeab

le.

Collections publiques

de ressources génétiques

de tomate

Charles

Rick, de

l'Université

de Davis

en

Californie, a été

un

pionnier de

la

géné-tique de

la

tomate.

Il

a

prospecté,

à

par-tir de

1948,

dans

la zone

d'origine

de

la

tomate

et constitué

une

importante

col-lection de

ressources génétiques. Cette

coll

ection, conservée au

CM

Rick

Tomato Genetics Resource Center,

ou

TGRC, est

riche

de plus de

3

000

acces-sions,

dont un millier de

lots

d'espèces

sauvages,

877

mutants monogéniques et

un millier de

ressources

diverses. Une

publication

annu

elle (Tomato Genetics

Cooperative

Report,

http:

//genome.cor-nell.

ed

u/ so

lgenes/ abou tso

lgenes.html)

dresse régulièrement

l'inventaire

de

cette

collection et

des travaux récents sur

la

génétique

de

la tomate

.

La

collection

du

ministère de

!'Agriculture

des

États-Un

is

(USDA)

multiplie des

variétés

tradition-nelles du monde

entie

r

et vient comp

lé-ter

la collection

du

TGRC.

La

coll

ection

de

l

'

Asian Vegetable

Research

and

Deve-lopment Center (A VRDC)

à

Taïwan est

la

plus riche

en

nombre de lots. La

col-lection russe de l

'

institut

Vavilov est

éga-lement très riche

en espèces sauvages.

En Europe,

plusieurs

collections

publiques

sont

maintenues,

notamment

L. peruvianum +

L. chilense

L. pennellii

aux

Pays-Bas

(Wagen

ingen), en

Alle-magne

(Gacersleben) et en

Hongrie.

Cette liste

n'est pas

exhaustive. En

Fran-ce,

!'

INRA maintient

à

Montfavet

une

collection d'environ

1

000

notypes.

L'INRA

et

le GEVES se sont

associés

à

huit

sociétés

de

sélection, en

liaison

avec

le

Bureau des

ressources génétiques,

pour

multiplier

et

décr

ire c

h

aq

ue a

nné

e

1 OO

génotypes

de

cette co

ll

ection

.

Chaque partenaire

assure

la

multiplica-tion de dix

génotypes,

tandis que

!'INRA

assure

le stockage

des

graines,

leur

distri-bution,

la

description des

lors et

la

ges-tion du

catalogue.

Rôle essentiel

de quelques gènes

.

ma Jeurs

La tomate

est

l'une

des

espèces végétales

chez

qui

le

nombre de

caractères

mono-géniques exploités

dans

les variétés

culti-vées est

le plus important. Plusieurs de

ces caractè

res résu

lte

nt

de mutations

apparues spontanément

dans des

culti-vars ou

découvertes dans

les espèces

apparentées

à

la romace cultivée.

Les

tableaux

2

et

3

présentent

les

principaux

gènes

majeurs utilisés dans les

variétés

de

romate ou

potentiellement intéressants.

Ils

concernent

les résistances aux

patho-gènes,

l'architecture

de

la

plante

,

la

cou-leur,

la composition ou

la durée de

conservation

des frui

es.

Cahiers Agricultures

2000

;

9

:

197-

210

L. pimpinellifolium

L. hirsutum

Figure 1. Pour

centa-ge de fragments de

restriction révélés par

RFLP, uniquement

trouvés dans chaque

taxon et non

retrou-vés dans les cultivars modernes. L.

escu-/entum représente

des accessions de L.

escu/entum var. cera-siforme et trois cu

lti-v ars traditionnels

p respectés au Pérou,

en Equateur et au

Mexique (d'après Mil-ler et Tanksley [4]).

Figure 1. Percentage

of restriction fragment length polymorphisms found in each taxon but not in modern L. esculentum cultivars.

Pour la construction

d'hybrides résistants

aux maladies

et parasites animaux

Parmi

les

quelque

200

agents

pathogènes

qui

attaq

uent

les

différents types de

culture

de tomate

à

travers

le

monde,

environ

la

moitié

sont

des para.sites

d'ori-gine

tellurique tels

que

les champignons

des

genres Fusarium, Verticillium,

Pyreno-chaeta,

les

bactéries du

genre Ralstonia

ou

encore

les

nématodes

à

galles

Meloidogy-ne.

Pour

lutter

contre ces

nombreux

pathogènes, des

sources

de résistances

génétiques ont été

recherchées

et

exploi-tées

à

partir des

années

40.

Toutes ces

résistances sont

issues des

espèces

sau-vages et

la

plupart

sont

monogéniques

dominances (tableau

2).

Certaines

pro-viennent d'espèces difficilement

compa-tibles

avec

la

tomate

et ont

donc

deman-dé de

longs efforts

pour

être

introduites

dans

des

lign

ées

utilisables par

les

sélec-tionneurs.

Il

s'agir

notamment des

résis-tances au

virus

de

la

mosaïque du

tabac

(TMV) et aux

nématodes, issues de

l'espèce

L.

peruvianum.

L'introduction

des caractères de

résistance

peut

se

limiter

au stade

de

l'hybride

interspécifique. Par

exemple,

les hybrides

Mogéor et

Beaufort

sont

issus

de

croisements entre

une

toma-te

porteuse des

gènes Ve,

!,

1-2,

Fr,

Tm-2

2

et Mi et

un

génotype

de

L.

hirsutum

possédant

une

résistance dominante

au

Pyrenochaeta

et à Didyme/la lycopersici.

Ces

hybrides

sont

utilisés comme

(4)

Tableau 2

Caractéristiques des résistances aux principaux pathogènes de la tomate

Agents Pathogènes Gènes Cloné Chromosome Origine Niveau Contourné

Virus

Tobacco Mosaic Virus (TMV)/ Tm-1 2 L. hirsutum Partiel

Virus de la mosaïque du tabac Tm-2, Tm-22 9 L. peruvianum Très élevé

Potato Virus Y (PVY)/ 2 gènes En cours L. hirsutum Très élevé

Virus Y de la pomme de terre

Tobacco Etch potyVirus (TEV) 1 gène En cours L. hirsutum Très élevé

Cucumber Mosaic Virus (CMV)/ Polygénique Plusieurs espèces Partiel

Virus de la mosaïque du concombre

Alfa/fa Mosaic Virus (AMV)/ Am En cours L. hirsutum Très élevé

Virus de la mosaïque de la luzerne

Tomato Spotted Wilt Virus (TSWV)/ Sw-5

*

9 L. peruvianum Très élevé

*

Maladie bronzée de la tomate

Tomato Yellow Leaf Cur/ Virus (TYLCV)/ Ty-1+0TL 6 L. chilense; Partiel Virus de l'enroulement foliaire Polygénique + autres plusieurs autres sp.

Champignons

Cladosporium fulvum Cf-4

*

1 L. hirsutum Très élevé

*

Cf-9, Cf-2 1, 6 L. pimpinellifolium

*

Cf-5 6 L. pimpinellifolium

*

+ autres gènes

Verticillium daliae Ve 9 L. pimpinellifolium Très élevé

*

Stemphylium spp.

Sm

11 L. pimpinellifolium Très élevé

Pyrenochaeta lycopersici/ py-1 3 L. peruvianum Partiel

Maladie des racines liégeuses

Leveillula taurica/Oïdium interne Lv 12 L. chilense Élevé

*

Oidium lycopersicum/Oïdium externe 0/-1 + QTL 6 L. hirsutum Partiel'

Polygénique + autres

Phytophthora infestans/Mildiou Ph-1, Ph-2, Ph-3 7, 9, 10 L. pimpinellifolium Partiel + autres

Fusarium oxysporum f. sp. /ycopersici/ /, 1-2

*

11 L. pimpinellifolium Très élevé

*

Fusariose vasculaire 1-1 7 L. pennel/ii

Fusarium oxysporum f. sp. radicis lycopersici/ Fr/ 9 L. peruvianum Très élevé Fusariose du collet et des racines

Botrytis cinerea Polygénique L. hirsutum Élevé

Bactéries

Pseudomonas tomato Pto

*

5

L. pimpinellifolium Très élevé

C/avibacter michiganensis/ polygénique Localisation Plusieurs espèces Partiel

Chancre bactérien de plusieurs OTL

Xanthomonas campestris pv. vesicatoria/ Bs3-2 L. escu/entum Élevé

Gale bactérienne + autres gènes L. pimpinellifolium

polygénique

Ralstonia solanacearum/ Polygénique Localisation L. pimpinellifolium Partiel

Flétrissement bactérien de plusieurs QTL et L. esculentum

dont chrom. 6 var cerasiforme

Parasites et ravageurs

Nématode Meloidogyne spp. Mi, Mi-3

*

6, 12 L. peruvianum Très élevé

*

+ autres gènes

Nématode Globodera rostochiensis Hero 4 L. pimpinellifolium Très élevé

Puceron Macrosiphum euphorbiae Meu-1

*

6 L. peruvianum Élevé

Mouche Liriomyza spp. Polygénique L. hirsutum Partiel

L. cheesmanii

Mouche Trialeurodes vaporariorum Polygénique Localisation L. hirsutum Partiel Insectes en général de plusieurs QTL f. glabratum

Par convention, les gènes récessifs sont notés en minuscules, contrairement aux gènes dominants qui commencent par une majuscule.

Characteristics of resistance

to

the main tomato pathogens

(5)

Tableau 3

Les principaux gènes majeurs utilisés pour l'amélioration de la qualité du fruit et du mode de croissance

Gène Phénotype

ale (alcobaca) Maturation inhibée (semi-dominant)

at (apricot) Fruits oranges

B

(Beta) Fruits jaunes

Del (Delta) Fruits oranges

hp (high pigment) Teneur en lycopène accrue

j (jointless) Absence de zone d'abcission du pédoncule

j-2 (jointless) Absence de zone d'abcission du pédoncule

nor (non ripening) Maturation inhibée (semi-dominant)

ag

e

(old gold-crimson) Teneur en lycopène accrue

r (yellow flesh) Fruits jaunes

rin (ripening inhibitor) Maturation inhibée (semi-dominant)

sp (self pruning) Croissance déterminée

t (tangerine) Fruits oranges

u (uniform ripening) Absence de collet vert

V

Épiderme incolore Origine

L.

esculentum

L.

escu/entum

L.

hirsutum

L.

hirsutum

L.

esculentum

L.

esculentum

L.

cheesmanii

L.

esculentum

L.

esculentum

L.

escu/entum

L.

esculentum

L.

esculentum

L.

esculentum

L.

esculentum

L.

esculentum Cloné

*

*

*

*

*

*

*

*

Chromosome

10

5

6

12 12

11

11

10

6

3

5

6

10

10

Par convention, les gènes récessifs sont notés en minuscules, contrairement aux gènes dominants qui commencent par une majuscule.

Major genes used in breeding to enhance fruit quality and plant architecture in tomato

Ac

tuellement, l

a

sél

ect

i

o

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MV

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Cladosporium fù

l

vum, Vertici

LL

ium daliae,

Stemphy

l

ium

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.,

Fusarium o.

f

sp.

Lyco-persici

e

t

Fusarium o.

f

sp.

radicis-Lycoper-sici, Pseudomonas tomato

e

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D

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5

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5 (photo 2)

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Cf

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Photo 2. Symptômes de Tomato Spotted

Wilt Virus sur fruits (photo A. Moretti).

Photo 2. Tomato Spotted Witt Virus symptoms on fruit.

p

athogène

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Cladosporium fo.

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n

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.

Cahiers Agricultures 2000

;

9

:

197-210

Pour améliorer la qualité

des fruits

C

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l

eau 3).

Couleur du fruit

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.

(6)

Teneur en sucre des fruits

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L.

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Mutants de maturation :

rin, nor, ale

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[9].

Architecture

Photo 3. Fruits de

lignées isogéniques sauf pour les gènes de maturation. De gauche à droite :

lignée normale, mutations ale, nor, rin (photo J. Phi -louze). Photo 3. Fruits of isogenic lines that are closely-related, except in terms of maturation genes. From left ta right, normal fruit, ale, nor and rin mutations.

et croissance des plantes

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e.

Cartographie,

sélection et clonage

des gènes majeurs

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de la tomate

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é-Cahiers Agricultures 2000

;

9

:

197

-

210

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par marqueurs

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Figure  3.  Pedigree  de  variétés  à  fruits
Figure  4 .  Carte  génétique  de  la  tomate  montrant les  régions  chromosomiques  où  des  QTL de  poids de fruit  (pdf  à  droite)  ou  de teneurs en  solides  solubles  (mss  à  gauche)  ont été  localisés
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