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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Le scientifique et ses engagements à travers une brève histoire du nucléaire et ses enjeux

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Academic year: 2021

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LE SCIENTIFIQUE ET SES ENGAGEMENTS

À l'RA VERS UNE BRÈVE HISTOIRE DU NUCLÉAIRE

ET DE SES ENJEUX

Maurice PASDELOUP

L.E.M.M.E. - Université Paul-Sabatier, Toulouse

MOTSCLÉS: SCIENCE ET SOCIÉTÉ HISTOIRE DES SCIENCES -ÉNERGIE NUCLÉAIRE - ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE

RÉSUMÉ: Le secteur des technosciences du nucléaire, hérité d'une économie de guerre. s'est développé de façon autonome. sur le mode autoritaire. insensibleàl'opposition des scientifiques qui l'avaient initié. Cette tendance reste particulièrement marquée en France, où même le nucléaire civil est domaine réservé d'une technocratie verrouillée selonlemode de la "pensée unique". De nouvelles formes de contestation sont apparues, se professionnalisant sur le terrain même des experts officiels. Les livres et les contenus d'enseignement devraient aussi s'affranchir de leur stricte confomlité.

SUMMARY : Nuclear science and technology are inherited from a war economy. They were deveJoped following an autonome and domineering mode wilhollt regard for the opposition of scientists who initiated them. This tendency remains very strong in France. Even the civil nuclear works as a technocratic priva te activity locked on a "single thollght". New kinds of contestation appeared, more professional against institutional contraIs. French textbooks and teaching contents would also leave their strict conformity.

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1. INTRODUCTION

Les controverses, polémiques et réactions diverses sont toujours très vives à propos du nucléaire. tant militaire que civil. Ce domaine s'avère en ourre exemplaire de l'embarras du monde scientifique devant l'usage qui est fait de ses activités et de ses appons à la société. Le champ des technosciences qui s'y rrouve engagé, en fonction de choix stratégiques et industriels décidés ou entérinés par l'État, échappe le plus souvent à l'appréciation des scientifiques, comme à celle des citoyens. Ce secteur reste fortement marqué par son origine militaire, même dans ses utilisations strictement civiles.

2. LA COURSE À LA BOMBE LE NUCLÉAIRE MILITAIRE

En juillet 1939, le physicien Szilard se rend compte qu'un nouveau phénomène nucléaire vient d'être découvert, la fission de noyaux d'uranium, qui libère une grande quantité d'énergie. Tout le monde sait alors que la guerre avec l'Allemagne de Hitler est imminente. Or, ce sont des chimistes de Berlin (Hahn et coll.) qui ont réussi les expériences décisives et compris le processus. Comme on se souvient de l'obstination du chimiste Haber pour convaincre l'état-major allemand d'utiliser les gaz sur le front en 1915, Szilard a vite fait de convaincre Einstein d'écrire à Roosevelt pour lui expliquer les enjeux et les dangers de la situation. Le fameux projet Manhattan démarre dès l'entrée en guerre des U.S.A., dans un immense centre secret construit dans le désert (Los Alamos), pour fabriquer une arme nucléaire. En juillet 1945, trois engins explosifs sont réalisés. Le premier est utilisé pour un essai, parfaitement réussi. Le second, une bombe à uranium (Little Boy), est largué sur Hiroshima le 6 août 1945. Le troisième, à plutonium(Fal Man),est lâché trois jours plus tard sur Nagasaki. C'est donc sur le Japon que les U.S.A. vident leur chargeur nucléaire, et non pas sur l'Allemagne qui a déjà capitulé, et dont on savait déjà avant qu'elle n'avait pas mis de bombe atomique en fabrication. Les témoignages concordent pour reconnaître que le malaise se lit sur les visages des responsables qui sablent le champagne à Los Alamos, le soir d'Hiroshima. Mais c'est un succès total pour une entreprise audacieuse et gigantesque: financée sur 2 milliards de dollars de l'époque, elle a employé jusqu'à 150000 personnes, du jamais vu!Elle a fourni le modèle des gros centres institués par la suite: C.E.R.N., N.A.S.A. .. Elle ouvre surtout la voie à la fabrication des bombes à fusion thermonucléaire, toujours plus puissantes et diversifiées: à panir de 1954 pour les U.S.A., un an après l'U.R.S.S. où la première bombe H a été réalisée sous la direction de Sakharov, 1958 pour l'Angleterre et 1968 pour la France. S'affrontant dans la "guerre froide", les deux superpuissances accumulent un arsenal nucléaire démesuré, de quoi se détruire totalement plusieurs fois (25000 ogives nucléaires aux U.S.A., 15 000 en U.R.S.S.) ... La modeste réserve d'ogives stockées dans les silos du plateau d'Albion équivaut déjà à 1000 bombes d'Hiroshima. L'escalade ne se ralentira qu'après les années 60, au rythme des aléas des politiques de détente. La radioactivité de l'air ayant partout augmenté, les essais dans l'atmosphère furent interdits. Le traité d'interdiction totale des essais est enCOUTSde ratification. Mais reste le problème du démantèlement de ces amles, puis de la gestion des énormes quantités de matière fissile qui en résulteront.

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3. LE NUCLÉAIRE CONTESTÉ ET LES SCIENTIFIQUES DIVISÉS

Bien que totalement engagés dans le projetManhattan aux côtés des militaires. les scientifiques apparaissent très tôt divisés par rapport aux décisions politiques. Certains n'acceptent pas que les Soviétiques, qui supportent le plus fort de la guerre, soient sttictement exclus. Ce fut le cas de Fermi, d'Oppenheimer lui-même, responsable suprême du projet, et de Bohr qui intervint personnellement auprès de Churchill à ce sujet. Ceci explique sans doute que des du K.G.B. aient pu approcher des physiciens de haut rang.

Les dissensions s'accentuent avec la capitulation de l'Allemagne. En effet, c'est pour faire frontàla terrible menace nazie que la plupart des scientifiques se sont mobilisés. Celte menace étant supprimée, l'arme atomique n'a plus lieu d'être utilisée. Et lorsque fin juillet 1945, il se confirme que la bombe pourrait être lancée contre le Japon, Szilard et Einstein, les tout premiers initiateurs du projet, font circuler une pétition contre celte éventualité, et proposent qu'on se limite à une démonstration d'intimidation sur un îlot bien visible depuis le Japon mais dépourvu de population civile (les scientifiques qui avaient assisté peu avantàla première explosion expérimentale avaient été fortement impressionnés). Truman, nouveau président, ne tient aucun compte de celte suggestion et donne le feu vertàses militaires. Ce qui permet d'en finir très vite avec le Japon, avant que les troupes soviétiques s'y engagent. Les Américains espéraient également intimider Staline. Il n'en fut rien, ses services secrets s'étant procurés tous les secrets de fabrication de la bombe...

La guerre finie, les U.S.A. s'engagent de suite dans la fabrication massive des armes de seconde génération (bombes H, thermonucléaires). Ce qui accentue encore la division entre ceux qui préconisent l'arme nucléaire contre l'U.R.S.S. comme Von Neumann (le père du premier ordinateur) et surtout Teller, l'incorrigible "faucon" qui conseilla encore à Reagan la stratégie "guerre des étoiles", et ceux qui, sensibles aux terribles effets d'Hiroshima (140000 morts d'un coup), sont de plus en plus nombreux à la contester. Dès 1949, Oppenheimer s'oppose à la construction des bombes H. Il est poursuivi par la Commission Mac Carthy, qui se livreàune impitoyable "chasse aux sorcières". De nombreux scientifiques américains sont inquiétés, mais la contestation prend plus d'ampleur.

Les prises de position individuelles et les actions spectaculaires d'opposants célèbres se multiplient en Occident dans les années 50. En 1955, c'est le manifeste de Bertrand Russell et Einstein. Le physicien naturalisé britannique Joseph Rotblat fonde le mouvement Pugwash, en 1957 avec une vingtaine d'autres personnalités. Il réussit le miracle d'y faire venir quelques scientifiques soviétiques. Il aura le prix Nobel de la Paix en 1995. En 1958, Pauling réalise l'exploit de présenter aux Nations-Unies une pétition internationale signée par plus de II 000 savants de 49 pays. Prix Nobel de la Paix en 1962, il sera mis au ban de son Université californienne, dont il était la gloire depuis son prix Nobel de chimie en 1954. Mais malgré l'impact de ces actions en Amérique et dans la plupart des autres pays, le programme d'armement nucléaire suit inexorablement son cours. Il prend même un nouvel élanà partir des années 60, dans des pays non encore militairement nucléarisés comme la France, alors que les contraintes politiques et stratégiques de la guerre froide commencent às·alténuer. Les facteurs qui déterminent l'attitude des États sont partout d'ordre

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politique et stratégique. C'est l'indifférence, sinon le mépris, qui prévalent à l'égard des "états d'âme" des scientifiques et des penseurs. Tout ceci semble confmner la parole d'Edgar Morin: "les technosciences sécrètent un pouvoir sur lequel elles n'ont aucun pouvoir ".

Nous verrons que l'histoire du nucléaire en France oblige à réviser notablement cette affmnation.

4. ATOMS FOR PEACE ET LE NUCLÉAIRE CIVIL

À partir de 1953,avec l'explosion de la bombe H soviétique et le développement d'installations nucléaires dans d'autres pays, les Américains renoncent à leur politique du secret total et lancent le programme "Atomes pour la Paix", visantàpréserver l'hégémonie de leur industrie dans le domaine de l'énergie nucléaire civile. Là encore il s'agit de stratégie géopolitique, et non pas de céder aux pressions des pacifistes. Ils encouragent leurs industriels à construire et à exporter des réacteurs conçus selon la technologie des premiers sous-marins à propulsion nucléaire, à filière "eau pressurisée", ancêtres de ceux (R.E.P.) qui équipent les centrales en Europe, en France et au Japon. La première électricité nucléaire, produite en 1951,est cependant sortie d'un réacteur à neutrons rapides, ancêtre de Phénix et Superphénix. Ce modèle ne sera pas exporté, parce que producteur de plutonium, essentiel pour la fabrication des armes nucléaires. Ce qui n'a cependant pas empêché certains pays bénéficiaires de réacteurs classiques d'en modifier le fonctionnement pour déboucher sur la bombe. D'où le concept et le danger de "prolifération". Non contente d'échapper aux scientifiques qui l'ont fait jaillir, la puissance nucléaire échappe aussi dans une certaine mesure au pouvoir des politiques, pour se multiplier de façon autonome.

Les centrales nucléaires fleurissent aussi en U.R.S.S. (d'abord5MW en 1954,puis une première centrale à neutrons rapides en 1959)et dans les pays de l'Est. Mais partout, même dans les démocraties libérales, le nucléaire civil s'organise à l'image de ce qu'il a été dans une économie de guerre, hautement centralisé, dirigé par une caste de technocrates, relevant directement et exclusivement de l'appareil d'État.Àcela s'ajoute le consensus qui s'est établi partout sur l'évidence de l'inéluctabilitéàtenne du nucléaire pour produire les quantités croissantes d'électricité dont nous devions avoir besoin. Cette croissance déraisonnable des besoins ayant été révisée

à

la baisse, et la disponibilité des autres sources à la hausse, ce consensus s'est émoussé, et il s'en est même suivi une véritable crise de l'électronucléaire aux U.S.AI : au moment de l'accident de Three Mile Island, en 1979,le programme de construction était déjà au point mort. C'est justement à ce moment que l'ambitieux parc électronuc1éaire français décidé en 1974commenceàdébiter. Comme pour le nucléaire militaire, notre pays arrive avec un temps de retard, mais persévère ensuite dans des excès qu'on ne trouve nulle part ailleurs: 75 %de notre électricité est d'origine nucléaire(16 % pour l'ensemble de la planète), produite par des centrales d'un modèle unique, fonctionnant sur une filière unique. Un bel exemple du triomphe de la "pensée unique" ...

Si on y ajoute l'épisode récent de la reprise des essais nucléaires alors que touS les autres pays politiquement évolués y avaient renoncé, force est de reconnaître que la France est bien un casàpan. Il. P. Schapira,L'aclualilé chimique,Novembre 1984, p.29

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5. LE NUCLÉAIRE EN FRANCE UN ÉTAT DANS L'ÉTAT

La France est un pays de forte tradition et de haute école: découvene de la radioactivité, recherches brillantes et réussies des Curie, mère, fille et alliés. Le Commissariatàl'énergie atomique (CE.A.) est créé en 1945. Mais en 1950, un cafouillage politico-scientifique se produit: Frédéric Joliot, qui était haut commissaire, ne fait pas mystère de son appartenance au pani communiste et affimle que "pas une parcelle de la science française ne sera dirigée contre l'U.R.S.S.". Il est révoqué et remplacé. Avec Pierre Guillaumat, le rôle dirigeant des scientifiques prend fin, au profit d'ingénieurs de haut niveau, la plupart issus du "corps des Mines". Ne disposant pas des moyens d'enrichissement dont les U.S.A. gardent le monopole, le CE.A. développe des réacteurs à filière uranium naturel - graphite - gaz (U.N.G.G.) qui produisent de l'électricité et du plutonium militaire. La première bombe A française explose en 1960, mais les équipes du CE.A. ont eu beaucoup de peine à réaliser la bombe H (1968) qui, pour une fois, leur était effectivement commandée par le pouvoir politique...

C'est un jeune stagiaire qui en a retrouvé le principe, dont Américains et Anglais gardaient le secret. Mais c'est un indicateur britannique qui a confirmé que c'était la bonne voie: les rayons X émis par l'explosion de fission (à gauche) déclenchent la réaction de fusion de la charge de D 6Li(àdroite).

(D'aprèsLa Recherche,décembre 1996)

Du côté du nucléaire civil, Électricité de France (E.D.F.) est partie prenante. Dans les années 70, les conditions techniques et économiques relatives aux combustibles nucléaires ayant radicalement changé,ED.F. rompt unilatéralement ses engagements avec l'État et le C.E.A. sur la filière V.N.G.G. et décide d'acquérir la licence pour construire les réacteurs Westinghouse à eau pressurisée (R.E.P.) qui équipent la quasi totalité des centrales nucléaires françaises. Le président Pompidou entérine la décision, de mauvaise grâce. Les dirigeants d'E.D.F., souvent des polytechniciens comme au c.E.A., doublés d'un syndicat majoritaire favorable au nucléaire, ont les coudées franches pour tracer la politique énergétique du pays. C'est ainsi qu'ils ont beau jeu, dans le désarroi du premier choc pétrolier, de faire adopter par le gouvernement Messmer en 1974 un programme démesuré de construction de centrales nucléaires. Sur la centaine ainsi prévues initialement, 60 fonctionneront en l'an 2000. Sur les 56 (en 19 sites) qui sont en service fin 1996, il y a déjà un excédent d'une bonne douzaine de tranches. Après avoir honteusement encouragé le chauffage électrique pour éponger sa surproduction,ED.F.cherche à exporter, et des passages pour ses lignesàhaute tension ... Rappelons aussi que Superphénix fut construit malgré une manifestation de 50 000 opposants avec mon d'homme en 1977, et mis et remis en service malgré ses mulliples défaillances. C'est donc un système technocratique hien verruuillé qui a réussi à faire de la France le pays le plus nucléarisé du monde pour son énergie, ceci en dehors d'un vrai contrôle politique et sans évaluation scientifique contradictoire.

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6. LES FORMES ACTUELLES DE CONTESTATION

On a vu que l'opposition ferme et prolongée de nombreux scientifiques dans les années 50 était restée presque sans effets. D'où une période de relatif désengagement au cours des années 60, jusqu'à la création à Vancouver en 1971, de l'organisation Greenpeace, qui invente une forme de contestation à la fois active (activiste diront cenains) et non violente.

C'est après l'accident de Tchernobyl (26 avril 1986), équivalent de la bombe d'Hiroshima pour le nucléaire civil, que se dégagent de nouvelles stratégies qui ne sont plus dirigées vers le pouvoir politique. On admettait implicitement jusque là que les technologies du nucléaire étaient sans faille, que le "zéro défaut" était de règle, et on croyait ne pouvoir s'y opposer qu'au plan des principes. Les multiples autres accidents de moindre importance ont pu être cachés ou sont passés inaperçus. Mais pas Tchernobyl! Son nuage radioactif qui s'est promené au-dessus de l'Europe pendant plusieurs semaines a fait se développer l'idée qu'on pouvait, et même qu'on devait, demander des comptes aux technologues du nucléaire sur leur propre terrain. En France à ce moment-là, c'est encore l'arrogance qui a prévalu, avec les déclarations du professeur Pellerin affirmant que "la totalité du territoire français avait été épargné", alors que les compteurs de nos voisins près de nos frontières montraient une fone montée de la radioactivité, paniculièrement les 1 et 2 mai où Je nuage a touché l'est et le sud-est du pays. Les responsables ont donc menti au public, en France comme en U.R.S.S .. D'où l'initiative de Michèle Rivasi, agrégée de biologie, qui crée la CRIl-RAD avec un laboratoire indépendant pour faire et publier les mesures et les élUdes qui restaient monopole des tenants du nucléaire, même dans les organismes publics en principe distincts. D'autres scientifiques, comme les physiciens M. et Mme Sené, se sont engagés selon ce type de structure associative (G.S.1.E.N., A.C.R.O.) qui permet un financement autonome à panir de dons et de prestations pour les collectivités locales. On peut dire ainsi que la contestation s'est "professionnalisée".

7. L'ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE ET LE NUCLÉAIRE

Cette tendance à reconsidérer le nucléaire au plan technoscientifique n'apparaît pas dans l'enseignement. Les li vres reproduisent les superbes schémas diffusés par les services de communication d'E.D.F. sans les discuter. Les centrales nucléaires y apparaissent comme un moyen infiniment supérieur aux autres pour produire de l'électricité. alors que ce sont aussi des centrales thermiques, dont le rendement est médiocre (33 %, au lieu de 45 % avec le gaz). Il conviendrait aussi de commenter cenains documents (COGEMA, E.D.F.) qui vont trop loin dans le non-dit, ou travestissent la vérité (le démantèlement ne serait "qu'une construction à l'envers" ... selon E.D.F.). On pourrait ainsi exercer les élèvesàl'esprit critique dans leurs connaissances scientifiques, et rompre avec l'esprit de conformité qui imprègne notre enseignement public. Rétablir la vérité et éduquer le sens de l'évaluation, ce n'est pas faire du militantisme déplacé, ni faillir au devoir de réserve. Tout au plus participer à "J'insurrection des savoirs" dont parlait Michel Foucault!

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