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ARTheque - STEF - ENS Cachan | L'éducation scientifique des files

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L’ÉDUCATION SCIENTIFIQUE DES FILLES

Yvette SERE/DEMBELE

Direction Générale des Inspections et de la Formation des Personnels de l'Éducation (DGIFPE), Ouagadougou (Burkina Faso)

MOTS-CLÉS : ÉDUCATION SCIENTIFIQUE - FILLES - BURKINA-FASO

RÉSUMÉ :

ABSTRACT :

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INTRODUCTION

L’association Femmes Scientifiques du Faso pour la Promotion de l’Éducation Scientifique et Technologique des Femmes (FESCIFA/PRESCITEF) est né le 28 septembre 1996 à Ouagadougou. Ses objectifs sont entre autres :

- Promouvoir l’éducation scientifique et technologique des femmes en général et en particulier les jeunes filles.

- Susciter des vocations scientifiques chez les jeunes filles ;

- Encourager et soutenir les filles qui sont inscrites dans les filières scientifiques de l’Université et des instituts de formation en général.

L’association fonctionne avec les cotisations de ses membres et ne mène pas d’activités génératrices de revenus. Pour financer certains de ses projets la PRESCITEF sollicite l’aide des structures engagées dans le domaine de l’éducation en général et de l’éducation des filles en particulier.

C’est le double constat de la sous-représentation et de la sous-performance des filles en science qui a motivé la création de l’association. Son premier objectif est de contribuer à l’amélioration des performances des filles dans les disciplines scientifiques en assurant des cours d’appui et de renforcement au profit des filles.

Afin de mieux maîtriser la situation réelle, La PRESCITEF a initié une étude qui sera présentée dans le présent exposé ainsi que les résultats obtenus. De ces résultats a été dégagé un plan d’action où les cours d’appui occupent une place de choix. La dernière partie de l’exposé va permettra de relater l’expérience des cours d’appui avec l’espoir qu’ils suscitent ainsi que les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

1. MÉTHODOLOGIE

Le texte du présent exposé est issu de l’exploitation du bilan des cours d’appui et des résultats d’une enquête réalisée par FESCIFA/PRESCITEF et intitulée Étude sur l’amélioration des performances

des filles dans les disciplines scientifiques des établissements secondaires et universitaires au Burkina Faso.

La dite enquête a été conduite par une équipe de consultants constituée d’un sociologue de l’éducation, d’un psychopédagogue, de trois inspecteurs de mathématiques, de sciences de la vie et de la terre, de sciences physiques et des membres de FESCIFA/PRESCITEF.

L’étude a nécessité de nombreux déplacements des membres de l’association dans les différentes provinces pour administrer des questionnaires d’enquête. Les informations recueillies ont été

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traitées par l’équipe de consultants et les résultats consignés dans un document d’importance capitale.

Dans un premier temps, nous nous attellerons à présenter cette enquête ainsi que les résultats obtenus.

2. ÉTUDE SUR L’AMÉLIORATION DES PERFORMANCES DES FILLES DANS LES DISCIPLINES SCIENTIFIQUES DES ÉTABLISSEMENTS SECONDAIRES ET UNIVERSITAIRES AU BURKINA FASO

2.1. Contexte et objectifs du projet

L’idée est née du constat de la sous performance des filles dans les disciplines scientifiques, facteur aggravant de la sous scolarisation qui se traduit par la faible représentativité des femmes dans la fonction publique. D’où il est apparu la nécessité de lutter contre la sous scolarisation et la sous performance en science :

Les objectifs visés sont :

- Identifier les obstacles aux performances des filles dans les disciplines scientifiques. - Sensibiliser les filles et leurs parents sur l’éducation scientifique,

- Améliorer les performances des filles dans les disciplines scientifiques des établissements secondaires du Burkina Faso

Des résultats de l’enquête, il est ressorti que la sous performance des filles en science est liée à différents facteurs : facteurs sociaux et culturels, facteurs subjectifs et psychologiques, facteurs psychopédagogiques et facteurs pédagogiques.

- Facteurs sociaux et culturels

La sous performance des filles entre dans un contexte plus large de sous représentation. Pour les populations, choisir de scolariser les garçons représente un choix rationnel en ce sens que les garçons sont sensés perpétuer la descendance et aider leur famille alors que les filles sont appelées à quitter leur famille d’origine pour celle d’accueil. On préparait alors les transactions matrimoniales en les empêchant d’aller à l’école et/ou en les retirant prématurément.

L’origine sociale intervient au niveau de l’accès des filles à l’école mais pas au niveau de leur orientation vers les disciplines scientifiques.

Cependant les facteurs sociaux et culturels n’expliquent pas à eux seuls les sous performances des filles en science, alors il faut s’orienter vers les facteurs subjectifs et psychologiques.

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- Facteurs subjectifs et psychologiques

Les filles sont moins nombreuses que les garçons à choisir les filières scientifiques au secondaire et à l’université. Même avec un BAC scientifique, 54 % des filles contre 45 % des garçons s’orientent vers les séries littéraires. Ce choix s’explique par une moindre confiance des filles en leurs capacités particulièrement au niveau des mathématiques et des sciences physiques. Les filles sont moins nombreuses que les garçons à obtenir de bonnes notes dans ces deux disciplines et à les préférer. Mais au fil des ans et des succès, l’écart entre filles et garçons se réduit considérablement. La confiance en soi étant un élément déterminant pour le succès particulièrement en mathématiques, il est à craindre que son absence au départ ne handicape sérieusement les filles et que la confiance tardive acquise ne soit d’aucune utilité pratique. Tout le problème consiste à savoir comment faire pour qu’elles aient dès le départ confiance en elles-mêmes pour améliorer leurs performances. Cela nous amène à nous tourner vers les facteurs psychopédagogiques.

- Facteurs psychopédagogiques

Le corps enseignant est dominé par les hommes particulièrement en mathématiques et sciences physiques. Environ 70 % des élèves ont eu surtout affaire à des enseignants de sexe masculin. C’est aussi la majorité des élèves qui préfèrent ce genre d’enseignants surtout en mathématiques et en sciences physiques. Les sciences de la vie et de la terre sont plus équilibrées en terme de préférence pour le genre d’enseignants.

Les élèves estiment que les hommes expliquent bien. Ceux qui préfèrent les femmes les trouvent patientes et plus compréhensive, qu’elles possèdent des qualités stéréotypées comme spécifiquement féminines et maternelles. Ces qualités semblent importantes pour les élèves qui éprouvent quelques difficultés à suivre les explications. Même si les professeurs hommes expliquent bien, dès lors qu’ils n’ont pas la patience et l’esprit de compréhension, leurs explications ne profiteront qu’aux meilleurs élèves mais aussi les moins nombreux.

Il est nécessaire que les professeurs femmes prennent bonne note de l’image qu’elles projettent sur leurs élèves et qu’elles travaillent à corriger les aspects négatifs pour créer cette synergie de qualités pédagogiques susceptibles d’aider les élèves moyens en général et les filles en particulier. De même les élèves selon le sexe ont une préférence pour des parties du programme, des activités scientifiques et les questions de devoirs. Les filles préfèrent les activités numériques, et les exercices d’application aux activités de résolution de problèmes et de raisonnement dans les trois disciplines. En sciences expérimentales, elles préfèrent voir le professeur manipuler plutôt que de manipuler elles-mêmes comme les garçons.

Pour les devoirs dans les trois disciplines scientifiques, elles sont plus nombreuses que les garçons à préférer les questions de cours et les exercices d’application plutôt que la résolution des problèmes et le raisonnement.

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Ces attitudes des filles laissent penser qu’elles n’ont pas la volonté nécessaire de s’investir dans les activités fondamentales qui font de véritables scientifiques. Aussi faut-il s’interroger sur les facteurs pédagogiques.

- Facteurs pédagogiques

Les filles consacrent moins de temps que les garçons à l’étude des disciplines où elles réussissent en particulier en mathématiques et en physique chimie.

L’une des raisons est qu’elles consacrent plus de temps aux travaux domestiques.

Une autre raison est le comportement des filles en classe. Elles sont moins promptes que les garçons à se porter volontaires pour répondre aux questions du professeur et lui poser des questions d’éclaircissement, d’approfondissement, de compréhension ou de simple curiosité. Les filles reconnaissent que les professeurs ne font pas de discrimination à leur encontre et en faveur des garçons.

Mais certains garçons pensent que les professeurs sont de leur côté et leur font plus confiance. Interrogés sur le genre de leurs meilleurs élèves, les enseignants désignent invariablement pour les trois disciplines scientifiques les garçons. Sans doute à leur insu l’effet Pygmalion joue t - il en faveur des garçons. Comme le dit Jacquard, l’attente des enseignants est un élément essentiel de l’attitude de l’élève.

Les professeurs qui se disent presque tous (80,4 %) attentifs aux différences entre filles et garçons devraient se préoccuper davantage de créer les conditions d’une plus grande participation des filles aux cours et aux travaux pratiques de laboratoires.

Après l’analyse de ces facteurs, un plan d’action a été élaboré par l’association pour apporter sa contribution à l’amélioration des performances des filles.

3. PLAN D’ACTION

L’étude a permis de mettre en relief le peu d’engouement des élèves en général et des filles en particulier dans les disciplines scientifiques. Elle a également mis en relief les facteurs explicatifs. L’amélioration des performances des filles ne sera effective et significative que si elle se situe dans le contexte général de l’amélioration des performances de l’ensemble des élèves.

Il reste toute fois que dans le contexte particulier du Burkina Faso, certaines mesures urgentes et spécifiques devraient être prises pour amorcer et/ou accélérer le rattrapage par les filles de leur retard sur les garçons.

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Le Plan d’action concerne donc les mesures à prendre par les différents acteurs du système éducatif pour améliorer les performances des filles dans les disciplines scientifiques. Ils devront intervenir aux niveaux suivants :

- Niveau familial et scolaire (élèves, parents et associations des parents d’élèves) - Niveau pédagogique (personnel enseignant, personnel d’encadrement professionnel) - Niveau institutionnel (établissement, ministère et ses partenaires dont notre association)

Les domaines ciblés par FESCIFA/PRESCITEF pour sa contribution sont les suivants : La formation en genre et développement (GED) des enseignants, la mise en place de clubs scientifiques pour filles (clubfi), l’organisation de camps scientifiques et la dispense des cours d’appui et de renforcement.

3.1. Formation en GED des enseignants :

Dans le milieu scolaire beaucoup d’enseignants ignorent les inégalités entre filles et garçons et tendent souvent sans le savoir à les accentuer, toute chose qui constitue un frein à leur épanouissement Il convient alors d’admettre que les professeurs chargés de l’enseignement scientifique doivent avoir un minimum de connaissances dans l’approche genre et développement pour à leur tour développer dans l’esprit des jeunes les idées, les principes et les comportements qui sont à la base d’un développement équitable et durable. C’est pourquoi le renforcement de leurs capacités par la formation est nécessaire.

32. Clubfi

La faible représentation des filles et de leur sous performance dans les filières scientifiques peut être corrigée par l’effort conjugué de l’État et de la société civile (Organisations non gouvernementales, associations ˛œuvrant dans le domaine de l’éducation entre autres)

Le clubfi est un environnement convivial constitué de filles évoluant dans un espace ouvert et menant des activités favorables à l’apprentissage des sciences et à leur épanouissement intellectuel et psychique. L’objectif principal de la mise en place de ces clubs est de créer des cadres de stimulation pour améliorer l’apprentissage des disciplines scientifiques par les filles dans les établissements secondaires et pour les encourager dans les carrières en rapport avec les sciences et la technique.

3.3. Camps scientifiques

Les „ camps cliniques scientifiques ‰ sont des rencontres de jeunes filles autour de la science en vue de soigner l’enseignement scientifique qui leur est dispensé ; car c’est bien cet enseignement qui est „ malade ‰, malade aussi bien dans sa méthodologie que dans son matériel didactique.

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Le but de ces camps cliniques est de permettre aux filles d’être plus à l’aise dans les trois disciplines scientifiques que sont les mathématiques, les sciences physiques et les sciences de la vie et de la terre et d’y mieux réussir.

3.4. Cours d’appui et de renforcement au profit des filles.

Ce point fera l’objet d’une attention particulière car ces cours suscitent un espoir pour l’association, espoir pour l’amélioration des performances des filles afin de susciter des vocations scientifiques pour elles.

4. COURS D’APPUI

Objectifs

L’objectif principal de ces cours est de contribuer à l’amélioration des performances des filles dans les disciplines scientifiques.

Les objectifs secondaires sont :

- sensibiliser les filles à l’enseignement scientifique,

- améliorer leurs aptitudes en matière de raisonnement et de résolution des problèmes, - renforcer la compréhension des expériences réalisées en classe.

Les résultats attendus sont :

À l’issue de ces cours FESCIFA/PRESCITEF souhaite :

- avoir des filles plus motivées à l’égard des disciplines scientifiques

- avoir des filles plus confiantes en leur capacités et qui réussissent mieux dans les filières scientifiques.

4.1. Mise en œuvre des cours d’appui

Dès sa création, les membres de l’association se sont investies dans la dispense des dits cours. Le principe est le suivant : les filles sont invitées à s’inscrire afin d’en bénéficier. Une fois les inscriptions terminées, les filles sont réparties en groupes de travail. Les jeudis et samedi après midi, c’est à dire en dehors des heures régulières de cours, les membres de l’association de façon rotative leur assurent des cours de mathématiques, de physique et chimie et de sciences de la vie et de la terre.

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Au cours de ces séances, les filles font des travaux dirigés, reçoivent les explications nécessaires à la compréhension des leçons vues en classe. Elles ont la latitude de poser toutes les questions qu’elles désirent afin de s’éclaircir les idées en matière de science.

Il faut noter que ces cours sont dispensés gratuitement par les membres de l’association qui occupent leur temps libre à tenter de relever un temps soit peu le niveau des filles.

Des évaluations réalisées au début permettent de connaître le niveau de départ des élèves. A la fin de l’intervention une évaluation est également faite afin de voir l’impact de ces cours d’appui. C’est ainsi qu’au cours de l’année scolaire 1997-1998, 295 filles de la classe de troisième ont été encadrées en mathématiques, sciences physiques et sciences de la vie et de la terre au lycée Philippe Zinda KABORE de Ouagadougou. Au cours de cette même année scolaire, 72 élèves de la classe de Terminale C ont été également encadrées dans les mêmes disciplines et dans le même lycée.

Tableau 1 : Statistiques de participation et de réussite des filles aux cours d’appui (année scolaire 2001 ˆ 2002).

TROISIÈME TERMINALE

Lycées Inscrites au cours

admises Réussite Inscrites au cours

admises Réussite

L.M.G 110 77 70 45 30 66

L.P.Z.K 114 41 36

L.N.M 78 34 42

L.M.G : Lycée mixte de Gounghin L.P.Z.K : Lycée Philippe Zinda Kabore L.N.M : Lycée Nelson Mandela

Au cours de l’année 2000-2001, La PRESCITEF ayant bénéficié d’un financement et afin de faire bénéficier le grand nombre, des cours d’appui ont été organisés dans trois grands lycées de Ouagadougou au profit de filles des classes de 3e et de terminale D. Ces cours ont regroupé les filles en fonction de leurs lieux de résidence.

Les membres de l’association ont dispensé ces cours gratuitement et les professeurs hommes sollicités pour la circonstance ont été désintéressés. Ce qui a permis d’assurer les cours dans les trois disciplines scientifiques. Au total 224 filles de 3e et 123 filles de terminale ont été encadrées (Tableau 1).

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4.2. Bilan

Le bilan global des cours d’appui et de renforcement est positif.

En effet, la participation des filles à ces cours et les résultats d’ensemble sont satisfaisants. Les filles ont été plus expressives que dans les classes mixtes. Ces cours ont permis de relever le niveau des bénéficiaires. Cela été constaté au cours de l’évaluation finale.

D’autre part, les filles ayant bénéficié de ces cours d’appui se sont montées très satisfaites à travers des lettres de remerciement qu’elles ont adressées à la PRESCITEF et aux responsables d’établissements.

Certes, les cours d’appui ont eu un apport bénéfique, cependant les difficultés, suivantes ont été rencontrées par notre association :

- Insuffisance du matériel de travail ;

- Réaction négative des garçons de 3e et de terminale qui se sentent défavorisés ;

- Nombre insuffisant de professeurs femmes en sciences physiques et en mathématiques ;

- Manque de moyens financiers de l’association pour intéresser les professeurs sollicités pour pallier l’insuffisance ou le manque de professeurs de sexe féminin et membres de l’association. Au regard des difficultés rencontrées et afin d’assurer une bonne conduite des projets futurs, l’association souhaite :

- Poursuivre la sensibilisation des élèves garçons afin qu’ils acceptent les cours d’appui comme un moyen de relever un peu le niveau des filles et de réduire un temps soit peu les écarts entre filles et garçons ;

- Sensibiliser les administrations scolaires et les professeurs encadreurs afin de créer les conditions les meilleures pour l’apprentissage des filles ;

- Disposer de moyens matériels et financiers suffisants pour organiser les cours et faire face aux problèmes liés au faible taux des professeurs de sexe féminin et membres de FESCIFA/PRESCITEF.

CONCLUSION

D’une manière générale les filles ont apprécié positivement les cours d’appui. En témoignent les différentes lettres de remerciements. Elles souhaitent voir ces cours d’appui se pérenniser. Ce que l’association s’attellera à faire car c’est un de ses objectifs

Cependant le problème des ressources humaines se pose avec acuité. Celui des ressources financières indispensables pour suppléer au premier est également crucial. Aussi toute contribution permettant l’attente de nos objectifs est la bienvenue.

Figure

Tableau 1 : Statistiques de participation et de réussite des filles aux cours d’appui (année scolaire 2001 ˆ 2002).

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