CHRONIQUE
15 3
PAYS DE LANGUE NÉERLANDAIS E
Parmi les publications néerlandaises qui ont trait au latin médiéval , la plus importante est sans doute le livre de M . Carasso-Kok, Reperto-rium van verhalende bronnen uit de Middeleeuwen (Répertoire de s sources narratives du moyen âge), édité chez Martinus Nijhoff, La Haye 1981 . II s'agit en principe d'une revision de la Liste des chro-niques néerlandaises
(List
van Noord-Nederlandsche Kronfjken ) publiée par S . Müller Fzn . en 1880 . Mais le Répertoire est non seule-ment beaucoup plus complet, il est aussi infiniseule-ment plus large d e conception, car il énumère tous les textes historiques narratifs écrits à l'intérieur des frontières des Pays-Bas modernes pendant la périod e que l'on peut considérer chez nous comme le moyen âge (la limite a été fixée à 1515, sauf à de rares exceptions) . L'auteur décrit dans so n introduction les critères de sélection . Elle retient toute ceuvre compo-sée pour transmettre un récit historique, par exemple les chroniques, les annales, les récits de voyage, les biographies, etc ., et aussi un e catégorie à part, les ceuvres hagiographiques . Les sources puremen t littéraires sont exclues, ainsi que les traités juridiques, scientifiques , philosophiques, les livres de comptes, etc .154
OLGA WEIJER S
L'ouvrage, qui compte près de 500 pages, est divisé en deux par-ties ; la première contient les sources hagiographiques, rangées dan s l'ordre alphabétique des noms des saints, la seconde comprend toute s les autres sources, non-hagiographiques, disposées selon les noms de s auteurs ou, dans le cas d'ceuvres anonymes, les titres des ouvrages . L a seconde partie est de loin la plus importante (pp . 119-449) . Elle es t suivie d'une liste d'incipit, d'une liste de manuscrits, d'une liste des abréviations et d'un index .
Chaque texte a reçu un numéro (il y en a 412 au total) et sous chaque numéro on trouve les indications suivantes : le titre, une des-cription du sujet, l'auteur (s'il est connu), le lieu d'origine, la dat e d'origine, les manuscrits, les éditions, les traductions et, finalement, l a littérature concernant l'ouvrage, comprenant aussi bien les mention s dans des répertoires plus anciens et d'autres livres de références, qu e
des études modernes se reportant au texte en question .
En dépouillant ce répertoire systématiquement pour vérifier la list e des sources de notre Lexique du latin médiéval, j'ai constaté que cett e publication est très riche et qu'il nous fournit un grand nombre d e sources jusqu'à présent inconnues de la rédaction du Lexique . Je suis sûre qu'il en ira de même pour les autres utilisateurs et qu'ils découvriront des textes, des éditions et études modernes rien qu'en feuille -tant ce livre de référence de première importance pour l'histoir e médiévale des Pays-Bas .
Le latin médiéval des Pays-Bas a également été enrichi par u n certain nombre d'éditions de textes, dont un traité de Bartholomé de Maastricht, commençant par les mots Victus modestia. L'édition fait partie de la thèse d'A .P .J . Meijknecht, Bartholomaeus van Maastrich t
(1446), monnik en conciliarist (Assen 1982, XVI+ 132 p .) . Bartholomé
était un théologien cistercien, devenu chartreux en 1438 et défenseu r du concile de Bâle de 1431 . Le traité édité ici était l ' ouvrage le plu s répandu de cet auteur peu connu et contient 16 propositions destinée s à convaincre les princes électeurs allemands de prendre le parti d u concile de Bâle . L'édition n'est pas impeccable . Ainsi, on lit à l a première page, dans l ' avant-propos de Bartholomé : opus presen s aggredior, ipsum dividens inXVIproposiciones advertencia sive capitula (p . 75, 16), tandis qu'une photo du ms . de Vienne qui est à la base d e l'édition (p . 70), montre clairement qu'il faut lire advertencias. Quel-ques autres erreurs de ce genre, par exemple principium au lieu d e principum (p . 104, 25), bovis au lieu de vobis (p . 114, 14), semblent également dues à une lecture hâtive des épreuves plutôt qu ' à un e mauvaise lecture des manuscrits . Le latin de Bartholomé est asse z intéressant et contient nombre de termes inusités, comme immansivus, commissive, obiectalis, etc .
CHRONIQUE
15 5 Deux autres publications remplacent des éditions anciennes . Ainsi , le traité d'Alpertus de Metz, De diversitate temporum, a été édité d e nouveau par H . van Rij (Amsterdam 1980, LIX + 132 p .) . L'édition n e diffère guère de celle de Hulshof (dans Werken Historisch Genoots-chap III, 37 (1916) pp . 1-65), mais elle a été pourvue d'une traduction en langue néerlandaise et elle est suivie de l'édition du Fragmentum de Deoderico primo episcopo Mettensi, dont l'édition antérieure était mau-vaise . Alpertus étant un auteur relativement ancien pour le moyen âg e néerlandais (début IXe siècle), l'ouvrage a un intérêt certain pour le s médiévistes de ce pays . On regrette, comme c' est le cas pour nombre de textes édités par des historiens, l'absence d ' un index du vocabu-laire . Le contenu du traité est certes d'un grand intérêt pour les histo-riens, mais le latin d'Alpertus n'est pas moins intéressant pour le s spécialistes de cette langue . Le style d'Alpertus fait l'objet de quelque s pages de l'introduction, surtout consacrées aux citations, dont un e partie importante, réunie dans une liste donnée en appendice (pp. 123-129), provient du Bellum Gallicum de Caesar.
Le professeur H . van Rij a également publié une nouvelle éditio n de la Vita Heinrici II imperatoris de la main de l'évéque Adelbol d d'Utrecht, parue dans eNederlandse Historische Bronnen » tome II I (Amsterdam, 1983) pp . 7-95 (une publication du <( Nederlands Histo-risch Genootschap ») .
L'ancienne édition de Waitz (dans M .G .H . SS . IV (1841) pp . 683 -695) était établie d'après un seul manuscrit (Vienne 9020) . Le profes-seur van Rij a utilisé pour son édition un deuxième manuscrit (Halle , Yd 2°39), hélas aussi tardif : dans les deux cas l'écriture doit être datée vers 1600 . Les deux manuscrits sont des copies d'un ancêtre commun . Le texte est basé en principe sur le manuscrit de Halle, probablement parce qu'il a paru meilleur à l'éditeur .
Dans son introduction, l'éditeur discute longuement la question d e savoir si l'attribution de la Vita à Adelbold est correcte . Par un e comparaison stylistique avec les autres ouvrages d'Adelbold, il arrive à une confirmation de la thèse selon laquelle l 'évèque est l'auteur d e cette Vita. L'aspect le plus caractéristique du style d'Adelbold, dan s
toutes ses oeuvres, est la prose rimée : pas un passage écrit par cet auteur du XI e siècle en est privé. Le reste de l'introduction (qui com-prend 35 pages) est consacré aux questions historiques, dont l a méthode de travail d'Adelbold .
Le texte (pages de gauche) est accompagné d'une traduction néer-landaise (pages de droite) . L'apparat critique montre que les deu x manuscrits ne diffèrent pas essentiellement . En bas de la traduction, on trouve quelques notes historiques .
156
OLGA WEITER S
Un index des noms propres se trouve en fin du volume (pp. 307 -309) .
On doit regretter que ce texte important n'ait pas fait l'objet d'une publication à part (enrichie d'un index du vocabulaire par exemple ) au lieu d'être incorporé dans un volume de plus de 300 pages, dont i l constitue la seule partie ayant trait au moyen-âge . C'est encourager l a pratique douteuse de la photocopie clandestine .
Il n'est pas étonnant que la nouvelle édition du récit nommé
Que-dam narracio de Groninghe, de Thrente, de Covordia : . . (AmsterQue-dam 1977 ; Bronnenuitgave van het Historisch Seminarium van de Univer-siteit van Amsterdam ; texte ronéotypé sans nom d'éditeur ; XXXIV + 190 p .) fait penser, en ce qui concerne les principes d e l'édition, aux ouvrages mentionnés précédemment, car les quatr e auteurs (A . Braaksma, M . van Bussel-Eijlander, A. Clazing et R. Hol) ont travaillé sous la direction du même H . van Rij, responsable de s éditions d'Alpertus et d'Adelbold . Les critères qui ont déterminé le choix du texte sont les suivants : l'édition précédente était difficilemen t accessible et une traduction, du moins sous forme imprimée, man-quait . La Narracio, datant du début du XIII° siècle, relate d'abord le s actes des évèques d'Utrecht prédécesseurs de Wilbrand et donne ensuite le rapport détaillé sur la situation à Groningue etc ., tel qu'il lui a été présenté . Le style de l ' auteur anonyme est décrit dans l'introduc-tion (pp . XIX-XXI) comme assez vivant, mais pas toujours habile, so n vocabulaire comme restreint . L ' absence d'un index nous empêche d'e n juger . Dans un addendum, les auteurs racontent qu'après l'achève -ment de l'ouvrage, ils ont appris l'existence d'un nouveau manuscrit, jamais utilisé dans une édition de ce texte . Ce manuscrit date de 154 8 environ et se situe ainsi chronologiquement entre les mss . V et L utilisés, mais il semble contenir une copie peu fiable de la Narracio. I l n'en est pas moins dommage que cette nouvelle édition n'a pas pu l e mettre à profit .
Une nouvelle édition des chartes concernant Guelre et Zutphen a été entreprise en 1980 par E .J . Harenberg, assisté par F. Ketner e t M . Dillo . (Oorkondenboek van Gelre en Zutphen tot 1326, La Hay e 1980-) . Bien que cette publication fasse partie de la série des « Rijk s Geschiedkundige Publicatiën », elle se présente sous une forme totale -ment différente . Il s' agit d'une ceuvre en voie de réalisation dont le s parties achevées sont éditées sur feuilles mobiles, à rassembler pa r l'utilisateur dans une reliure livrée à part. Outre le fait que l'on dis -pose ainsi rapidement d'une partie au moins de l'ouvrage au lieu d e devoir attendre des dizaines d'années l'achèvement de l'ensemble, cette méthode offre également l'avantage que les auteurs peuven t procéder par groupes de chartes, c'est-à-dire traiter en une fois un
CHRONIQUE
15 7 nombre de documents ayant des rapports étroits, mais chronologique -ment épars . Il va de soi que cette façon de travailler nécessitera des corrections et des additions, qui pourront cependant être introduites sans problème grâce à la flexibilité de la forme choisie .
L ' aspect des pages est loin d'être aussi esthétique que celui des tomes habituels de la même série . Le texte dactylographié et ajusté à la main a été multiplié par offset . Les éditeurs défendent cett e méthode en argumentant qu'ainsi les erreurs de transcription ont ét é limitées au minimum . Je pense que des raisons financières n'ont pa s été étrangères à leur décision .
Le choix de la limite chronologique, l'an 1326, est relativement arbitraire . C'est la date du décès du comte Reinald I°` et elle peut êtr e justifiée par le fait que plus on avance dans le XIV e siècle, plus la masse des documents augmente et plus on rencontre des pièces en langue vulgaire .
Comme dans d' autres recueils modernes, notamment le Oorkonden-boek van Brabant mentionné dans une chronique précédente, chaqu e pièce fournit d'amples données sur le document original, les copies, le s éditions antérieures, les régestes, la tradition, la date d'origine, etc . I l s'agit d'une entreprise importante dont l'aspect extérieur est inattend u et peu commun, au moins dans notre discipline, mais dont la qualit é est celle qu'on reconnaît aux publications réalisées sous la supervisio n de la <cCommission pour l'histoire nationale » (Rijkscommissie voo r
Vaderlandse Geschiedenis) .
Une contribution néerlandaise à l'étude de l'histoire française a été faite par M me E .M .C . van Houts qui a publié sa thèse sur les Gest a Normannorum Ducum (Groningen 1982) . La thèse contient une étud e sur les manuscrits, sur le texte, sur l'ceuvre historiographique et sur l e genre d'historiographie . M me van Houts prépare une nouvelle édition du texte, à paraître dans la collection <cLes Classiques de l'Histoire d e France au m .â . » . Une partie de la thèse (rédigée en néerlandais) ser a reprise dans cette édition, les deux derniers chapitres, concernant l a place de l'ceuvre dans l'historiographie de l ' époque, paraîtront en traduction dans des revues . La thèse témoigne d'un travail méticuleu x et intelligent et fait espérer que l'édition du texte et la version
fran-çaise de l'étude qui le concerne, ne se fassent pas attendre trop long-temps .
L'histoire de la logique continue à bénéficier de l'<c école » d u professeur De Rijk : une autre élève, Ria van der Lecq, a défendu, l e 13 octobre 1983, une thèse intitulée : Johannes Buridanus, Questione s longe super librum perihermeneias, (édition et introduction). L' ouvrag e en offset (Urips Repro, Meppel) ne porte pas de numéro ISBN . I l s'agit de la première édition critique du commentaire, qui est
pro-158
OLGA WEIJERS
bablement un des premiers ouvrages de Jean Buridan . L'édition compte une centaine de pages (plus 24 pages d'apparat critique) et es t suivi de deux index : un Index locorum et, heureusement, un Index
rerum notabilium, dans lequel on retrouve un grand nombre de
con-cepts-clés de la logique médiévale et qui rend l'ouvrage également trè s utile pour les lexicographes .
Une autre thèse a été consacrée à un poème d'Alcuin : Alcuins D e Sanctis Euboricensis Ecclesiae, Vers 1-604 : De bronnen van een Caro-lingisch Epos, par M .L . van de Lisdonk (Rotterdam 1981, reproduc-tion par offset, 255 pp .) . Comme le titre l'indique, l'étude concern e principalement les sources utilisées par Alcuin pour la composition d u poème . Elles ont trait d'une partàl'Histoire ecclésiastique de Bède, d e l'autre à la tradition poétique, surtout épique, que l'auteur utilis e librement et avec virtuosité . Une partie de l'ouvrage (pp. 17-46) es t consacrée à la technique poétique d'Alcuin, qui écrivit ses hexamètre s en étroite imitation des poètes classiques et qui est jugé par l'auteur d e la thèse comme un poète aux moyens poétiques restreints .
Dans les actes de l'Académie Royale des Sciences, Section des Lettres (Verhandelingen, Nieuwe Reeks, tome 105), est paru, de l a main du Dr . P .C. Boeren, Rorgo Fretellus de Nazareth et sa descriptio n de la terre Sainte. Histoire et édition du texte, Amsterdam Oxford New York (North-Holland Publishing Company) 1980 . L'histoire de ce texte est compliquée . Il en existe plusieurs versions, dont la versio n officielle de la Curie romaine, établie vers 1356, à laquelle la troisièm e partie de l'ouvrage a été consacrée . La première version est celle qui est dédiée à saint Henri Sdyck, évèque d'Olomoué et date de 1137 . L e Dr Boeren en présente l 'editio princeps. La deuxième partie de cett e étude, concernant la seconde version, dédiée à un comte R, présente une collation de ce texte avec la première version .
Fretellus, dont la vie n'est pas encore connue dans tous ses détails , a de toute façon été chanoine de la cathédrale de Nazareth pendant l a première moitié du XII` siècle . Son livre est au fond un traité d e topographie sacrée, mais qui revête de l'importance par le fait qu'i l donne une transposition spirituelle des trois routes de pélerinage décrites, esquissées comme des étapes de la vie spirituelle . Le texte , présenté de façon impeccable, a donc un intérêt particulier qui l e distingue d' autres traités de ce genre.
Dans une chronique précédente (ALMA XLI (1979) p . 133) j'ai mentionné la publication du Glossarium Harlemense, mais j'ai omis d'y ajouter celle du Glossarium Bernense, d'ailleurs apparenté au pre-mier et édité en partie par le même auteur : Het Glossarium Bernense, par L . de Man et P .G .J . van Sterkenburg, La Haye 1977, 530 pp . . Le s principes de l'édition sont également les mêmes . L'ouvrage comprend,
CHRONIQUE
15 9 après une introduction détaillée, les facsimilés du texte et ensuite l a transcription dont les lignes ont été numérotées . Celle-ci est suivie d e notes concernant les difficultés et les mauvaises lectures . Comme j e l'ai constaté et comme les auteurs le disent eux-mêmes dans leu r introduction, les deux glossaires, Bernense et Harlemense sont étroite -ment liés et ne montrent que peu de différence dans le choix de s
termes latins et dans leur traduction en langue vulgaire .
L'édition du De disciplina scolarium du Ps-Boèce mentionnée dan s ma chronique de 1979 (p . 134), a été complétée par la publication d e quelques commentaires sur une partie de ce texte, comprenant un e série de questions sur l'histoire naturelle : Les Questions de Craton et leurs commentaires, édition critique par Olga Weijers, (« Studien un d Texte zur Geistesgeschichte des Mittelalters » (Leyde-Cologne 1981)) . La méthode de l ' édition a été adaptée aux exigences de la traditio n complexe du commentaire qui fait l'objet principal de l'ouvrage e t dont la forme la plus ancienne a été composée peu de temps aprè s l'apparition du texte lui-même .
Dans le cadre de l'entreprise qui répertorie tous les manuscrits contenant des commentaires latins sur les oeuvres d'Aristote, L.M . d e Rijk et Olga Weijers ont publié le Repertorium commentariorum medii aevi in A ristotelem latinorum quae in bibliothecis publicis Neerlandici s asservantur (ouvrage rédigé en français ; Amsterdam Oxford New York 1981, 61 pp . ; 9mss .) . L'analyse du contenu des manuscrits est d e la main du premier auteur, les descriptions codicologiques du second .
Après avoir achevé en 1981 le second tome comprenant la lettre C , le Lexicon Latinitatis Nederlandicae Medii A evi a publié les premiers fascicules de la lettre D : fasc . 17 et 18 en 1982 et fasc . 19 et 20 en 1983 (DDiversim) . L'année 1983 a également apporté un enrichisse -ment du matériel grâce au traite-ment par ordinateur d'un certain nombre de nos sources. Nous avons estimé que, tout en évitant l a masse confuse de matériel résultant d'un traitement électronique d e toutes les sources, l'application sélective de ce procédé à un nombr e restreint de textes essentiels, comme le font depuis un certain temp s nos collègues anglais, pouvait heureusement complémenter notre fichier . Nous avons choisi quelques textes de chaque genre représent é par nos sources pour les confier à l'Institut de Lexicologie de l'Univer-sité de Leyde, où on les a traités . A côté des fiches résultant d'un dépouillement humain et sélectif, nous disposons ainsi d'une base , limitée mais fiable, de mots accompagnés de contextes fournis par l e dépouillement électronique exhaustif . L'avenir montrera dans quell e mesure notre lexique sera amélioré par l'utilisation partielle de l'ordi-nateur.
La Haye