t:lEGULATIONS HUMAINES DE LA CHARGE DE TRAVAIL
LORS O'UNE TACHE lYPE DAClYLOGRAPHIE
B. OANOLOFF (')
SUMMA.RY
The inaaequacy betwsen th& machin• and the prescrlbfXJ operatlng c:onaitions olten results ln
an
lncr&ase in theopera
tors' work -IOIJd. The case presented hers shows how, ln ordiH to remtKJy the cons9quences of this Insciequscy, the sslarled workers ln chargf ot postlng lndexing, modlfy, on thelr own initiative and accordlng to a hlersrchlcalprocess,
thslr responses to the lnsttut:tlons recelllèd. from their super/ors; and how these responses val)' accoralng to the I8Q81 ststus and working experience of the salarifld workers.RBSUitlB
L'Inadaptation de la machine et de ses conditions prescrites d'utilisation se traduit souvent par un accrolssem&nt de la charge des op4rateurs. Le cas pr6senttJ Ici montre comment l&s salarltJs de l'lndexatléll postsle, afin de pallier aux cons~uences
ae cette inadaptation, modifient de leur propffl ·chef, selon un processus hl6rarchlsl, leurs rdponses aux consignes hl6rarchlques; et comment ces rlponses var~ent selon 1& statut juridique et l'expl}rienoe professionnelle des salari6s.
L •activité mise en oeuvre
pat
e.~n opérateur pour exécuter une lAche (c'est-è-dire pour attelndr6 un but dans des conditions apOcltlques (15)) ae traduit par une certaine charge da trawll qui est "lt degré da mobilisation du sujet. la fraction da sa capacité da tra'lall qu'il Investit dans· la lAche" (17]. cependant, la capacité da l'hOmme est limitée. Da ce !ail, certaines !Aches peuvent conduire è une charge égalant catte limita at saturant ainsi la capacité de l'opérateur. Celui- cl est alors conduit è. ad~tar des comportements en faed-back destinésà
évllar cette saturation,è maintenir une capacllé d'investissement résiduel minimale. De nombntux auteurs ont observé l'apparition de tels mé<;anismes. Ainsi, dans des tAches e~elgeant des
communl~tlons Inter-individuelles, il est montré: une diminution de la durée des
communications lors da l'Inévitable ou du nécessaire accroissement de leur fréquence (5, 18); une modification du contenu des mesaages, ceux facilitant l'atteinte d'un objectif devenue plue ardue augmentant an fréquence, les autret connalssatlt un mou -vement Inverse (4, 18,22,24}. Las gestes at les postures peuvent aussi ttre modifiés (3, 10,28}; de même entra Ici le fall, plus global, de s'Investir au non, par exemple
par
la prise de pauses (2,19), et l'on parle alors de régulation diachronique (par oppositiona
synchronique) (6J. Des résultais dlrf.-ant da ce modèle ont cepend&nt parfois été constatés. Ainsi des opérateurs peuvent conserver Identique leur compor -tement en communications sociales (c'est - l - dire en communications non centrées sur la trawll), quitte l •provoquer deS Incidents, des atteintesa
la santé, des accidents• {7). Le présent article se altue dans une démarcha Visant è montrer que, suivant las modalllés d'une variable Indépendante Inscrite, da tels résultats opposés pèUvent être constatés, ca en rappelant d'abord que les comportements da régulation peuvent être hiérarchisés, parfois en tout ou rien, selon tes possibilités et les bénéfices de la régulation (11). tl s'Inscritpar
ailleurs dans un cadra théorique considérant ta capacité limite da t'opérateur non pas seulement comme physiologique mais aussi comme motlwtlonnalla.La plupart deS anatytn porte en ert'at aur une régulation - non régulation fonction da la quantité d'lnvestlsHment physiologique résiduel (ce quoique la littérature parte de régulation fonction de la capacité déjl Investie, · aspect différent blan que eorollalra). Peu sont axées sur un leed - back dépendant de la quantité d'investisse-ment résiduel acceptable au d'une quantité d'Investissed'investisse-ment affectif jugée suffi-sante. Certes Il est fréquemment tait élat da la motivation comme facteur Intervenant dans ces prooessus (1,12,13,14,21,23,25), mals 11 s'agit le pJus souvent d'apprécia-tions théoriques. l moine d'y Inscrire dn observad'apprécia-tions de type freinage de la production, qui sont traitées en dehors du concept de charge (8), parfois même en spécifiant qu'Il na s'agit aucunement de phénomènes de régulation de charge, mtme à long terme (OJ, ou encore d'y inclura les études mises unllatéralemenl en rapport avec les motivations au travail ( 18}. Cet article se présente donc comme une analyse empirique du phénomène de régulation- non régulation de la charge en fonction da caract.-lstiques motlvattonnelles.
1 - METHODOLOGIE
L'étude a été réalisée dans différents centres postaux de Paris at da province, auprès du personnel travaillant à l'indexation postale, sur des machines spécifiques:
les P.I.M. (postes d'lnde~tation mixte).
Des observations classiques des postes de travail et des modes opératoires des "pi~rs• ont été effectuées. Elles ont ensuite été complétées par des entretiens seml- directifs menés auprès des 2 types de population concernés par les P.I.M.:
l'exploitation (plmeurs et responsables d'exploitation) et la maintenance. le choix du mode de passation (Individuel ou collectif) fut déterminé par les disponibilités horaires des persOMals: à t'exploitall:ln, les entretiens lurent Individuels (res-pensables) ou collectifs par groupes de 3 (pimeurs), les 2 modes furent également appliqués à la Maintenance. les 2 principaux thèmes Induits étalent l'organisation du travail et les conditions da travail des plmeurs. Les détails des points abordés sont Illustrés par les résultats présentés dans les pages suivantes.
2 ... L'ORBANISATION DU TRAVAIL DANS LES CEHTRES ET A L'INOEXA.TlON
Avant dt présenter la nature des tlctlas l effectuer sur P.I.M. et leurs caractjrlstlques, 11 convient d'évoquer brièvement l'oroanlaatlon du travail des centres.
On
observe ainsi diverses possibilités, pat ftempte (et sana prétendreà.
l'exhaustiVIté) :_ trawll en brigade: 12 h 30 - 20 h 00 et le lendemain 8 h 00 - 12 h 30, puis 24 heures de repos,
- travail en mixte : (8 h 30 - 16 h 30} x 5 )aura, · · · . - trawll après - midi : ( 13
h
00 -
19 h 30) x 5 jours, - travail en spéciale: (17 h 00 - 23.h 30) ~ 5 jours,_ travall de nuit : 20 h 00 ;.. 8 h 00, avec 2 nuits de travail puis 2 nuits de repos, en faisant appel au volontariat.
La majorité des salariés partage ce temps en différentes activités (Indexation, tri automatique, tri manuel, .•. ), avec, cenalns jours, aucun travail d'Indexation
·(selon la traHie, la nombra de pr~ents, ..• ) •• at, lorsqu'Indexation 11 Y a, avec une du"rée 'ii•fndâlcatlon maximale (théoriquement} da 4 heures par jour {les luttes syndicales,
ai
11 tait qu;après · la ·quatrième _heure la performance au travail chute, semblantàvolr été las déterminants da catte limitation).. 11 faut c.,Pendant noter . qu'è cOté de ees •prlvllèQiés•, certains saratlét ne
. font durant leur temps de travail, que de l'Indexation.
t . ' ~.
Enfin, au niveau de l'Indexation proprement dite, les liches sont réparties en séquences de 50 minutes espacées de. pauses de 10 mtnutes.
..
~- l'INÔEXA.TlON
En aval de l'indexation se situe le (tl dü. coUrrier, qui lui-même pr6cède l'açhemlnement et ra distribution des lettres. Ce lrt compone 2 types d'actlona:
ta
lecture du code postal, puis la répartition des tettrea, fonction da cette lecture, dana des casiers correspondant aux différentes dtstlnatlons posalblea. SI le tri vise de plus en plus è être effectuéautomatl~uement
,
on constatecependa~t
qua IffS conditions de lecture automatique deS CodeS postâux sont trèS rèstrLctlves. Il s'ensuit que la lecture réalisée par les trieuses porte non sur tes codes postaux mais sur une traduction da ces codes &n un autre langage llluatrépar ta
matérialisa-lion de bêtonnets sur tes enveloppes. De ce fait, une étape préliminaire au tri est nécessaire: calle de l'Indexation, consistant en la traduCtion des codes postaux en un langage appréhendable par les trieuses et aboutissant au marquage des bêtonnets.Les machines d'indexation postale sont plus ou moins complexes, mals elles néces-sltent en général une Intervention humaine qui ae traduit .par un travai,l de
~·
dactylographique (lecture des codas postaux e\ frappe sur les touches d un ctav1ar reliées è une tête de marquage de bêtonnets), travail assorti da normnlnd~vlduelles
è respecter (essentiellement quantité de lettres l Indexer at~lité
de 1 Indexa-tion}. Parmi ces machines, les P.t.M. occupent une place privilégiée: d'une part enraison da leur nombra (environ 750 an France métropolitaine, répartis depuis 1974
dans 40 centrH), d'autre part, du lait que, 11
ces
machlnH tont actuellementessentiellement utilisées
en
•acheminement• (on tradUit le code poetal, ~nt · donc au maximum une pNc:lalon au niveau du bureau dlltrlbuteur), alles fonctionnent aussi parfois, quand allas sont reliées ê un ordinateur , en "distribution" (l'opérateur traduisant alors en un nouvau COde barres le nom de la voie, ai éventuellement sontype et
son
num6ro, l'ordinateur Interrogeant l'opérateur jusqu'è Obtenir toute précision nécessaire). Le nom de posta d'Indexation "mixte• provient d'ailleurs decette double possibilité d'utilisation. Les 2 schémas en annexe Indiquent les
principales caractéristiques clet P.I.M.
Au dol de la maChine, la caissette de courrier è Indexer 881 posée aur un support; les lettres sont alors, manuellement, extraites de la calssene et posées, recto vers le bas, sur une plage Inclinée, où elles sont automatiquement poussées vars le haut: tout an haut, des ventouses flxéea sur un axe rotatif prennent, par aspiratiOn t air comprl~. les lettres une par une et les dlspoeent, recto ·
viSible,
du coté de I'OJ*ateur. . . · · · ·
Ici les lettres sont dlaposées sur trois niveaux: un niveau 1 pour la lattre venant d'Otte d6poMe ,
par
la vent~ (ca _niveau est cachépar
un capot), et 2 niveaux de lettretè
Indexer, viSibles (le passage des lettres d'un nlv8au l !;autre se fait par la dernière frappe d'Indexation, frappe qui antt&tnl l;avancament d'un cran de toutes laa lettree du circuit: IIWratlon de la lettre . du niVeaua;
.
descente de la lettre niveau 2 au niveau 3, ..• Sur le plan des tnodes ~tcilres,: signalons que laa cMbutanta font la lecture et l'Indexation de la 1ettn1 quand _êella'..; cl se trouve au niveau 3, malt qua par contre certain• opérataura axpétlmenlés ·neant la lettre lorsqu'ella est au niveau 2 at l'Indexant quand elle att•lnt le niveau 3, · cela tout en maintenant leur regard au nlveeu 2; cependant ce dernier comportement n'&st possible que al les codas postaux des différentes lettres . qui-se
.
suivtint présentant une homogén41t• aufflaante: dans le cas· contraire, les opérateurS pgursuivenr laur lecture lorsque la lattre passe au niveau3.
Las lettres lndéxées vont ensuite automatiquement dans une plage horizontale d'où e1181 sont manuellement remisas encalssea. Quant aux lattrel non lndexablel, par exemple
par
absence de code,l'opérateur di8poea d'une touche les envoyant dana une boite de rejets: non
indexabtes, elles seront plus tard traitées manuellement (on observe cependant qua certains opérateurs préfèrent Oter ces lettres è la main, les p01ant è côté d'eux, ou encore que d'aulfel,
è
l'encontre dea consignas, essaient d'Indexerè
partir de 1alecture du nom de la VIlle).
Enfin, outre la frappe des codes (tAcha principale), signalons que las plmeurs
dOivent également Nc:upérer les Incidents de parcours dee lettres (enlever les
bourrages, les lettres qui sa déchirent .... ), et parfois effectuer le chargement et déchargement da la machine.
4 - LA CHARGE DE TRAVAI.. RESULTANTE
La charge de travail est double, physique et psychique (ce qui n'exclut ~dant pas une charge mentale, mals non analysée Ici). Certains des résultats observés· étant
tout è fait comparables caux d'autres études aur la charge de travail en altuatlori d'IndexatiOn postale (20), nous ne les présenterons que brièvement.
La charge physique, qui parait Importante,
peut
Otre catégoriMe en dlffilrénta types.On remarque d'abord que la posture de travell 881 assise, sur un poste aux COlet dimensionnelles correctes, mats qu'li s'agit d'une posture fixa:
en
effet, en raisondu cycle court et répétltil, l'opérateur n'a théoriquement la possibilité de bouQer
son corps que toutes les 50 minutes. Or on Kit que dans da talles sltuatlona, la
tension permanente d8t ITIUICies de 1outlen diminue les poaslbllltél de Circulation
sanguine dans les muscles, d'où. un manque d'apports en oxyg6ne et en sucres, une non tvacuatlon des déchets, et donc une fatigue
èt
del CIOUieura muaculalres. On observeè
contrario l'attra~ des · opérateur!! pour . les .postes da type tri (automatique mals surtout manuel) .qui~ eu~. parmGttent le moûvement. '
La charge visuelle exiSte aussi, malgré la présence de moyens de réglage de l'Intensité lumineuse (qu~ n'évlten.t ~epandant pas des problèmes d'ambiance lumineuse la nuit, C'eat-a..:dlre lorsque· le· travail •• fait totalement 1ou1 éclairage artifiCiel: on observe alOrs des diminutions des cadencea de traitement). Cette charge a esaentlellement sa cause dana l'attention vlauelle soutenue
qui
ett axiQée.Il faut noter que cette attention n'est pat facilitée par 11 mou~mant vertical del lettres: toute lettre allant être indexée. descendant du niveau 2 au niveau 3, t'oeil a tendance • suiVra ce mouvement qui apparalt donc, quand la lecture 181 terminée au niveau 2, para~• par rapport t la tache (et d'autant plus parasite . qu'li
est
diHétent du mouvement naturel de lecture qui ae situe sur l'axe gauche-droite).
L'opérateur va donc devoir résister è ce mouvement, d'OIJ un effort visuel
supplémenlalre.
Enfin certaltls problèmes climatiques existent parfois, liés l la présence de courants d'air (chaud ou froid), ainsi que d'ambiance sonore (Il y a une dizaine de PIM par aatle).
Lai
symptOmes
de la charge ptyehlquesont
eesentlellement lllultréspar
lanei'VOSité qu'exprime le personnel. Calle-cl, dOe l la monotonie, l la r6piltltlvlté, l
l'attention soutenue et donc au manque de. liens sc~laux (laa opérateurs ne peuvent pratiquement se voir et sa parler qu'en Interrompent leur travail), l la suj~lon
envers la machine (sulvfe SQn
ryttwne,
sant \lOir le nornbfe dalettres
restantè
Indexer), a parfois provoqué deS crises de nerfl. Plus f~t. las opérateurs
font état d'une tension permanente sans posaiblllté de décontraction (ce qui les amène notamment· a regretter les postas de tri), tension qui a mOma des réparcunlons une fols la journée de travail terminée (lmpœslblllté de se concentrer en lin de journée. pat exemple).
5- LES PROCESSUS DE REGULATlON
Fa~ aux exigences de leur tAcha, tee pimaurs adoptant eouvent, consciemment ou non, un comportement régulatoira, ce qui se tradurt. par une modification du mode •normal" d'utilisation das machine~.
Les opérateurs peuvent tout d'abord utiliser des processus lormallsés, par
exemple la relus de travail dans de mauvaises conditions (sur une machine :bruyante
parce qu'usée, ... ); et si la hiérarchie douta parfois dè la raison Invoquée · lorsque
cette COnduite est collective, ella n'a plus ce loisir face à· un comportement
individuel: en effet, plusieurs PIM étant génétllament Inutilisée, le refus
individuel da travail sur un PIM n'a comme directe conséquence qua le transfert
immédiat de l'opérateur sur un autre PIM. Les plmaurs peuvent aussi tenter; en cas
d'atteinte visuelle,... da taira constater leurs baisses 'd'aptltùdae (lis· Fieuvent,
tous les daux ans, demander
à
sa taire examiner par un ophtalmologiste). · ·Des processus Informels peuvent également être appréhendés, ainsi la diminution
de la cadence ou de la qualité de l'indexation, la prisa da pauaes supplémentaires,
ou encore la détérioration de la machine.
Au niveau de
ta
quantité de lettres è traltBf, nous avons signalé qu'il elCistetoujours une norme à respecter, qu'elle sOlt, salon les centres,· ;orrrialle
ou·
Informelle. SOn respect elt d'une part contrOiable à tout moment (grtce
à
un éompteurda lettres Intégré
è
la machine, ce qui correspondà
une possibilité de contrOle plussystématique et plus précisa qu'en situation de tri manuel oil l'Inspecteur ne peut
compter qua le nombre de caisses de lettres traitées). Cependanl ce contrôle est
généralement fait en tin de )oumée, ca qui laisse aux plmeurs la Postlblllté
d'échapper à l'Individualisation da ce contrôle en changeant de machine toutes les 50
minutes: le relevé dea compteurs toutes les 50 minutes prendrait du tampa
et
nepourrait qu'être mat accepté, de même que l'Interdiction da changer
d8
PIM (mala celan'Implique pas que cette rotation soit tolérée clans tous les centres: et 11 faut par
ailleurs noter que, même en cas d'absence de contrOle Individuel, les responsableé
d'exploitation •savent• en général quels plmeurs respectent la norme et quels plmeu·ra
restent en deça). Il sembla d'autre part exister, du fait du fonctionnement mOrne da
la machine, des Incitations
à
Indexer avec rapidité. En effet,w
la mode opératoireusuel des plmeura et les conséquences de l'indexation (la descente Immédiate d'une
nouvelle lattre), les opérateurs sont souvent obligéS de suivre une cadence élevée.
Il leur reste certes la possibilité de ralentir leur vitesse da frappe, mals l'on
sait qu'il s'agit d'un prObédé qui se prtte mal à une application \tolontalte, du
moins de laçon continue. De ce lait, peu de régulations de
ce
type apparaissant, dumoins consciemment.
Signalons également ICI, quoique noua ne l'avons pas observé, une modération
possible de la diligence du chargement- déchargement
par
les opérateurs effectuantcette tAche.
La diminution de la qualité de l'Indexation, qui peut être mécanique ou
volontaire, ést dans les 2
cas
notamment rendue possible par l'emploi d'une touchevalidant à ella seule les lettres déjà Indexées retournant par erreur au P.I.M.
L'utilisation régulatrice da· cette touche consiste ainsi è y recourir alors que la
lettre n'a jamais auparavant été Indexée. La réaction da la hiérarchie est alors
parfois da supprimer cette touche. Par ailleurs, les inspecteurs disposeni d'une
grille transparente leur permettant da contrôler l'adéquation des bâtonnets avec la
COde postal . det lettres prélevéss
t
la aortta des P .I.M. Cependant ce moyen est peu utilisé. Plus fr6quemment, le contrôle se latt aprèS te tri: al le nombre de lettresrejetées après tri est trop Important, l'Inspecteur pourra conclure li un problème de
qualité d'Indexation (chaque P.I.M. apposant sa marq~e sur l'enveloppe, Il est
possible de savoir sur quelle machina a été ratte l'Indexation et d'aboutir soit
à
undéfaut machine soit li une •erreur• humaine: le problème étant, clans ce dernier cas.
en raison du contrOle différé clans le temps et en cas de rotation sur les P.I.M., de
savoir quel plmeur a tté la source de cette erreur: on ne nota en effet l'attribution
nomtnatlvè des machines qu'en début de jouméa. Un autre contr61e peut encore se
laire par autte d'une plainte d'un u .. gar rtclllllnt une lettre tardivement. mals lè
encore
le problème de la découverte du responsable éventuel de l'erreur estcomplexe).
La. prise c;1e pauses supplémentaires, autre moye~ da réguler, n'est pas toujours
autorliée. Loisqu'elle l'est, elle se .concrét.lsa
par
da brefs arrêts da travail (1rrilnute) durant les
5o ~lnutes
de la tAChe.La
détérioration de li màchlne ·peut être Involontaire, par exemple arrachement,par énervement, des rna de soutien des lettres an retirant un bOurrage {ce qui est
enrayé en utilisant du Ill de pêcha, plu~ réSistant que . le fil d'oriOine). Elle peut
également être volontaire, dans un but d'amélioration ·de la machine (ainsi les
tou-thes 3 et 8 sont munies d'un picot permettant leur reconnalstance tactile; ce mayen
de reconnataaanc:e étant Insuffisant, certains opérateurs l'améliorant an brOiant
ces
touches avec un mégot). Elle peut enfin avoir un but de "'oulatlon consciente, comme
lorsqu'un plmeur coupe les tlls de soutien avec un IM;ot de cigarette ou en y passant
de 1a tolle êm•le. La coupture de
cas
tns entratne alors un arrêt machine de 10minutes pour réparation, arrêt dont bénéficie l'opérateur (en
cas
d'Interruptionsdevant durèr plus de 15 minutes, les opérateurs sont changés da PIM).
Pratiquement, las 2 moyens volontaires de régulation les plus utilisés sont la
prisa da pausas supplémantalres at la détérioration de la machine. On constate qu'ils
sont hiérarchisés, la détérioration n'Intervenant que lorsque la prise da cet pausee
est compromise (non tolérée par la hiérarchie; plus difficile à pratiquer (lue les
pauses pour cause da •panne") ou Insuffisante du point de we du temps d'arrêt par
l'apport aux pausas entralnées par des détériorations.
11 est par ailleurs à remarquer que
ces
détérioratiOns interviennentessentiel-lament 5 l 10 minutes avan~ la pause. Celll peut laisser supposer qu'il arrive un
moment, situé environ <45 minutas après te début de la vacation, o\.1 les capacité&
physlologlqu~ des opérateurs deviennent sut\Jrées. Cependant tous les opérateurs na
régulant pas. D'autre part, le personnel régulant na sa différencie
pas
du personnelnon régulant par ses capacitéS physiologiques. Ainsi, le fait de choisir la moment de
la régulation sembla plutôt confirmer la prise an compte de limites motivatlonnelles.
5.2 - La per.onnel
,...lent
Tous les pimaurs n'adoptent pas des comportements de régulation. Trots types de
notamment: de la durée journalière de tra\llltl IUf P.I.M., du lian juridique liant
l'op6rateur l l'employeur, des possibilit6t de comp8lalson awc d'autres types de
travaux postaux.
On pourrait a'attencn
a
une corrélation poaltlve 8fltre · tadur•
quotidienne detravail sur P.I.M.
et
r6gulatlon. Ot c'est l'lnwrse qui se ·produit: les plmeurs"exclusifs" régulent Moins
que
ceux
quina
piment qua 4heurn
par jour, et l'onobserve corollalrement que la quantité horaire de lettres qu'Ill ll:ldexent est, •
qualité similaire, supérieure è cella de cea derniers. ·Cette infirmation des
hypothèsea de rjgl.llatlon
en
fonction del llmitll phyalcloglqUel esten
faitexplicable par lee deux autres distinctiOns.
Le lien juridique peut être de trois
sortes:
les titulaires (qui ont suiviune
formation è Paris,
avec
pour les prOVInetaux une montée è la capitale parfois Nfuséepar crainte de ne pas retrouver le centre d'origine), les auxiliaires,. et las
contractuels. On constate alors que les plm8UfS exclusifs sont
en
général employéssur contrat d'un. mois renouvelable (at ce parfois pour des durées observées
supérieures 6. 18 mols). La fait qua leur da travail peut
a
.tout moment t'Interrompra,qu'ils sont minorrtalrea dana
ce
cas (donc un peu en marge dU personnel,ca
qui randl'action COllective difficile), peut entralner un riMiexe de . peur explicatif de laur
comportement orthodoxe. Par ailleurs, ce travail exclusif sur PIM accroit,. nOtamment
au hlveau spatial, cette marglnallsatlon. · ·
On remarque enfin que tes pimeurs exclusifs ne peuvent comparer leur travail avec
celui exlg6
a
d'autres types de poates. Cela provient d'une pert de laurmarginalisa-tlon spatiale. Par
altleura,
aicertain•
ont auparavant travalllt dans des oentressur d'autres types da postes,
ce
lut souvent dans ·des conditions ne leur permettantpas de val0rls81' Je travail qu'ils y ont effectué (Q6néralement, ·y . étant resté
peli
detemps, ils n'ont fait
qua
de l'apprentissage, investissant donc une quantité decharge supérieure l celle deS opérateurs entratnOS). Ils n'ont donc pas
nécessaire-ment conscience deS llmit88 "acceptables" que d'autres se forgent.
Il apparatt donc bien que le ccmportement de régulation est Ici Indépendant de la
capacité physiolOgique limite et dOnc de la éapacil6 physiologique r6sidufllle des
opérateurs. Ce comportement ne peut être explicable que par référence
a
une quantitéd'mvestissement r6allsé jug6 suffisant ou
a
une quantité d'Investissement résiduelJugé nécessaire. Les niveaux de ces critères sont alors déterminés soit. par. une
motivation d'économie, les différences de niveaux résultant des dllfér en ces
d'expérience protasslonnelle, soit par daux axas da motivation où chacun conduit è
deS ntveaux spécifiques: axe éèonomlque, engendrant une charge acceptable
relativement basse et un Investissement résiduel souhaité relatiYVment important, par rapport è un axe de "stabilité d'emploi"
6 - AXES DE REFLEXION
A partir de ces constats, une réflexion peut être menée en vue de diminuer la
charge de travail des plmeurs par une meilleure adaptation, soit des salariéS à leur
travail (et nous ferons référence â la sélection), soit deS conditions de travail aux
capaclt6s
phySiolOgiques et motlvaUonnelles des opérateurs. Des améliorations surces pointa pourraient
a
lora b6n6flcier, bltn entendu au personnel régulant, mals auxcontractuels dont les causes de non régulation ne peuvent etre transfér6es aux autres
catégorita du
personnel
d'[ndexatlon.La a61ectlon posa la pi'Ciblème de. l'aptitude, da sn m0dallt6t d'examen
et
daaea
conMquencel. On ObterV8 per ex~ un plus grand nombra d'Inaptes viSUels en
province ~:~'l'a Paris (la population de prOVInce 6tal'lt plua Vlallla que la parlalenne),
da marne qu'une cadence de frappe plus faible (par perte de la dextérité dlgltalè due
aunl
a
l'Age). SI cette Inaptitude n'estpas
détectée, on COf1'll)f9nd fort bien letdltflcultft auxquelles nront soumis las op6rateure pour ldopter un comportement
orthodoXe. Or, pour. prendre un exemple, certains plmeurs, an place depuis deux ana.
n'ont . jamala tubi da vtalla ophtalmologique (par ailleurs, certains refutent lea
bllana "d'Inaptitude" alln de conserver leur prime mensuelle de technicité et perce
que HUI la trailall sur P.I.M. ·permet d'elfectuar des heuree supplémentaires).
SlglalonS ausal, au niveau Intellectuel, le ph6nomène de la suraptltUde: du fait de !~augmentation du chomage, les dlpiOmn sont eux aussi touch61, ce qui conduit è leur
donner parfois une priorité de fait dans l'attribution des postes, d'®
l'augmentation du seuil de ~lif1C8tlon demand6 l J'embaUcha. On connalt
suffisamment las constquences de telles procédurea pour ne pas las développer Ici.
1w niveau de l'organlaetlon du travail, les hoi'alfes (notamment le travail de
nuit)
et
la dur• du ·travail aur PIM ne sont pas lea seuls problèmes. Comme on l'amontré, l'essentiel des "ctyafonctionnements• provient d'une posture rigide maintenue
de taçcn continUe sur un posta de. travail
monotone,
répétitifet
lcadenCe
c*ermlnéepar la maehlna. De ce tait, des amétloratlont pourraient être milet an place en
modifiant ta répartition interindividuelle du
travail.
La rotation. permettantl'élarglsaament ou l'enrletllsSament des tAcheS, déjl etlectlve pour une partie dU
personnel, pourrait donc être complétée.
Les opérateurs pourraient ainsi syst6mattquement charger et décharger tas PIM, ca
qui Implique d'endiguer les causes de refus des pimeurs. Ces refua t'Illustrant par
la tait
que,
lorsqu'il existe un prépoe6 au chargement-d6chargamentpour
10 P.I.M ••lee plm8Ut'S r8Y8ndlqutnt ~rfois un prépOSé pour 5,
refusant,
en l'absenced'acceptation, tout travail de chargement, m6ma ai leur machine est vide
(et
calaappara11 plua qu'un moyen de gagner quelques minutas de pause. Lea causes de ces
reru.
peuvent ttre diverseS, mala signalons notamment que I'81Céeutlon du cMrgement-déchargement par ln plmeurs aurait pour conséquence une diminutiOn du l'lombre dalettres lndelCéeS; 11 serait donc nécessaire de modifier la norrne quantitative).
Les pimeura pourraient aussi elfectuer une partie du peUt entretien, ·ce qui est
parfois soohaité par la maintenance pour se débaraasar deS tAchea de "bas niveau•
(citons un début d'expérience réussi où la maintenance rentra cheor elle
a
20 h avecastreinte
a
domicile jusqu'a 24 h). Cependant, lè aussi des obstacles doivent etresurmontés. Ainsi certains pimeurs considèrent que la maintenance •ne fait déjà pas
grand- chose·,... Cela sous - entend aussi une modlllcatlon del normes. Ce n•eat
Enfin un certain nombre d'aménagements du poste de travail pourrait être effectué, portant essentiellement sur la charge visuelle. Le dêplacement vertical des lettres apparatt, nous l'avons CléJA souligné, Inadapté (un eMplacement horizontal permettrait d'autre part è. l'opérateur d'avoir une vue sur l'environnement). L'opérateur doit cl'letehar la lieu du
cOde
postal sur l'enveloppa puis lira celui- cl: une facilitation de ce travail pourrait ltra mise an place en adaptant par ·exemple une lentille gro111saanta l l'emplacement Clu deuxième niveau. Au niveau psychique, on observe que l'opérateur n•a aucune connaissance du nombre de lettres lui restant AIndexer (Il salt seulement qu'il
an a encore
pour 50 minutes, 40 minutes,... mais c'est un savoir bientrop
global p4311r être signifiant}: le tait de charger lui- même sa machine permetttaltdéfl
un fractionnement plus satisfaisant, mals l'Idéal serait sans doute da pouvoir VOir le magasin d'alimentation. Au niveau psychique encore, 11faut remarquer que si Jas bourrages permettant une détente musculaire, Ils ont aussi l'inconvénient d'énervement suppléMentaire pour l'opérateur
à
quf· on demande·, non ·seulement de travailler sur une machina qui ne lui plalt généralement pas, mala en plus sur une machina qui fonctionna Imparfaitement: une étude technique sur les moyens da diminuer la nombre da ces bOurrages et Incidents lemblables serait sans doute .. envisager (peut-être que le déplacement horizontal des lettres serali une solution diminuant aussi le nombra de ces Incidents).
7 - CONCLUSION
Le tra~~all eur P.I.M. comporta bien des points communs avec celui fait par les
dactylos, ainsi la contenu de ta tache (prise d'Informations et fiappe), la posture (assise, maintenue pendant longtemps),... Cependant la charge de travail des dactylos est certainement plus faible que celle des plmaurs. Ces derniers
sont
en effet soumis à des horaires particuliers (notamment da nuit), n'ontpu
la gestion de leur temps (le moment des pauns est rigidifié;ta
possibilité de prise de pauses suPJ)Iémen-tairas est très variable salon les Inspecteurs}. Lecycle.
de travail est trèscourt
(moins de 2 secondee), la travail lui- même sana intérêt. Ce travail est par ailleurs effectué au temps (l'opérateur continue à plmar jusqu'au moment de la pause,né
s'atrêtant pas Il partir de tel nombre de lettres lndexéel), sans pouvoir être mentalement fractionné en quantités de lettres (l'opérateur · ne volt pas res lettres restant à indexer). Enfin, du fait de la structure géométrique du poste et de l'astreinte de travail, la fonction visuelle est eolllcltée de
tacon
Inhabituelle (déplacement vertiCal des lettres), les communications avec les collègues imposalblas.Il s'ensuit des régulations spontanées mals celles- cl apparaissent !onction des caractéristiques motivallonnelles des opérateurs. Cela ne signifie pas que le seul moyen d'éviter la régulation serait de jouer sur ces caractéristiques (intervention d'ailleurs parfois Impossible): on peut aussi améliorer les conditions de travail des opérateurs afin de mteull: las adapter non seulement aux capacités physiologiques des opérateurs, ma•s aussi leur capacité motlvatlonnella.
on
pourrait en ce cas parler "d'ergonomie motlva!IOnnelle".Certaines suggestions (qut pourraient être complétées} ont été faites. Elles permettraient peut-être d'éviter que la situation n'entrain& un jour (è plus ou moins
long tlf'tne, fonction notamment de la force syndicale, d'autres revendication& qui peuvent n révéler prioritaires par rapport aux oondltlona de travail, fonction aussi
de l'axlttenca d'autres produltt aur le marché at de la connalsaance de cette
e11l1tance par les lnt6ressés, ... ) l'Obsolescence dU . travail sur P.I.M., Illustrée
pw
un refus de travail plut direct, plutr définitif, et plus généralisé.Rappelonl cependant quil les résultall Obtenus n'ont . eu· pour base que des observatiOns et entretiens ·effactués aur un nombre limité de personnes par rapport Il l'effectif total des personnes cOncern6es. Cet rtsultall ne sont donc qua la constat de l'exiStence da problèmes, sans posSibilité de ël\ltlrage de l'Importance de cette txlstenèe. •
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Support pour poser l~s caissettes à vider
lo~ à remplir un~ fois l'indexation fa1te)
L~ttres à indexer
- Ventouse de préhension et de retournement <les le t t res
SCHEHAS DU PIH
4 - Fils de maintien des lettres
5 - Lettre en attente (N 1) 6 - Lettre à lire (.N 2) 7 - Lettre à indexer (N 3) 8 - Clavier d'indexation 9 - Lettres indexées JO - Lettres rejetées JI - Co111pteur