ARTheque - STEF - ENS Cachan | Technologies diagnostiques des patterus spatio-rythmiques

TECHNOLOGIES DIAGNOSTIQUES

DES PATTERNS SPATIO-RYTHMIQUES

Dora LEVTÉROVA

Université de Plovdiv "Paissii Hilendarsky"

MOTS-CLÉS: GNOSIE SPATIO-RYTHMIQUE - PRAXIS SPATIO-RYTHMIQUE-LÉSIONS SENSORIELLES - TRANSFORMATION MODALE

RÉSUMÉ: L'état de la gnosie spatio-rythmique ainsi que celui du praxis sont fondamentaux dans le diagnostic des modalités lésionnelles de vue et d'ouïe. Dans ces cas la reconnaissance des objets complexes et des structures, y compris la réalisation motrice s'y rapportant, crée des difficultés ou bien est éliminée. Les patterns spatio-rythmiques font reposer sur l'autorégulation psychique de même que sur les formes différentes du comportement social. Le procédé diagnostique des dispositifs spatio-rythmiques destinés aux personnes atteintes de cécité et de sourdité, est mis au jour sous un aspect technologique. Au niveau micro et macro la compétence des fonctions globales de la meninge dans les conditions de déficit sensoriel se présente d'une manière explicite. La correction et la compensation sont soumises au facultés récentes.Laperception des stimulus spatio-rythmiques et la réalisation du praxis provoquent un mécanisme général pour toutes les modalités et le codage unicentral des schémas abstraits se déroule.

SUMMARY:

A. GIORDAN, J.-L. MARTINAND et D. RAICHVARG, Actes JIES XXI, 1999

1. INTRODUCTION

Les perceptions spatio-rythmiques et leur réalisation représentent un phénomène de grande complexité. Les possibilités psychophysiques des enfants sont limitées dans les conditions d'une déprivation sensorielle (particulièrement àcondition des lésions de vue et d'ouïe). C'est justement pourquoi le développement et la fonnation de la perception spatio-rythmique aux enfants avec des anomalies sensorielles subit un déploiement paniculier. C'est un développement lent et non complet L'infonnation et l'orientation dans le schéma du corps et par le schéma du corps, les contacts et les rappons constitués entre les objets, les sujets et leurs patterns dans un plan statique et dynamique, fonnent la compétence spatio-rythmique. En effet c'est la possibilité qu'un componement spatial et adéquat soit effectué d'une manière objective en rappon avec les conditions et en synchronisation des obstacles rythmiques et opérantes.Laperception et l'aperception spatio-rythmique (au niveaumodal et polymodal), l'apprentissage spatial et rythmique, le précodage de l'information spatiale et rythmique (niveau polymodal) sont de grande imponance pour que ce componement soit situé. Chez les enfants aux lésions sensorielles les organes des sens souffrent inégalement àcause de l'atteinte de la modalité correspondante. On observe, dans une mésure différente, l'effet compénsateur de l'activité des analysateurs conservés: tactile-vibratoire, kinesthésique, visuel, acoustique etc. En principe, on accepte que la modalité acoustique est très fone et exacte pour la transfonnation des patterns temporels, tandis que la modalité visuelle est nécessaire pour des paterns spatiaux, mais respectiivement, ils ne sont pas tellement effectués pour la transfonnation des stimulus spatiaux-rythmiques. En pratique, dans plusieurs fonctions globales de l'écorce et les possibilités praxiques, on observe un développement lentparrappon des contrôles sains:

• de la compétence spatiale et de l'enseignement chez les enfants sourds;

• de la compétence rythmique et de l'enseignement chez les enfants aveugles. Comme ensemble, on observe un transfen bilatérial et embarrassé dans les positions du code verbal, spatio-rythmique et spatio-rythmique-verbal.

Quelles sont les particularités caractéristiques de la perception spatiale-rythmique et les schémas amodaux et abstraits de leur accomplissement? Ainsi que dans les conditions d'un déficit sensoriel? Le but de notre étude est de déterminer la spécificité et les particularités de la perception spatio-rythmique aux enfants sourds et aveugles, ainsi que le niveau de la transfonnation modale.

2. DÉROULEMENT DE L'EXPÉRIMENTATION

Le contingent de notre population concerne dix enfants sourds et dix enfants aveugles à l'âge de cinq ou six ans.

Pour la réalisation du but visé on impose les tâches suivantes:

• d'établir les méthodes de localisation spatio-rythmique et de discrimination;

• de préciser les panicularités du précodage de l'infonnation spatio-rythmique par rappon du praxis.

On admet que les enfants sourds demeurent en arrière dans le précodage des patterns spatiaux, tandis que les enfants aveugles - dans les patterns rythmiques.

L'instrumentarium diagnostique comprend:

• localisation spatiale et discriminstion des stimulus en relief par voie tactile (par palpation) ;

• localisation rythmique et discrimination des stimulus en fonne différente (par pression du creux de la main) et de stimulus par frappement du creux de la main. /Chez les enfants sourds la vue est ignoré lorsque les yeux sont bandés!.

• reconnaissance tactile et verbale et rétablissement des fonnes concrètes (cognitives et accessibles pour les enfants) dans une variante globale et par des points d'appui, avec et sans répétition du stimulus différent.

Stimulus:

• trois points en forme de triangle, répétés trois foisàdistance, par une manière rythmique; • quatre points en forme de carré, répétés trois fois;

• cinq points en forme de maisonnette stylisée, répétés trois fois; • six points en forme de quadrilatère, répétés trois fois et liés en zigzag.

3. CONCLUSION

L'étude du praxis constructif et de la modalité tactile en tant qu'une caractéristique la plus spécifique des possibilités pour la réalisation spatio-rythmique, est tout à fait insuffisant et non pas tellement informatique. En même temps les tests-sticks diminuent les composantes motrices et d'habilité(à la différence des composantes de dessin). En effet le praxis constructif dépend et manifeste les possibilités spatio-rythmiques des enfants.

Le précodage d'information spatio-rythmique du code tactile en code verbal et moteur apparaît comme une tâche difficile. La perception n'est pas seulement un acte intentionnel. Elle comprend une réflexion sur soi-même. Le précodage d'information spatio-rythmique exige une réalisation de localisation et de discrimination, une correspondance et transformation d'un codeà l'autre, ainsi que des possibilités praxiques. Le manque d'un signal de code adéquat empèche le stan du prrogramme et de l'activité motrice. Mais si on concrétise le stimulus par une manière verbale, alors la perception (spatiale et rythmique) et la réalisation praxique ont un effet presque maximum aux enfants de deux groupes. Cela déduit une universilité du transfen verbal dans le codage et le décodage de l'information sensorielle. On voit un rôle d'avantage de la verbalisationàl'égard de l'information aperceptiée. Les possibilités verbales de l'âge enquêté sont en processus de développement et cela empèche la transformation surmodale de l'information sensorielle et alors elle ne peut pas àtre conservée.

Une difficulté en plus provient de la formation insuffisante des mouvements fonuits (isolés) de la motricité des doigts et sa coordination. Par là, alors, on précise la compétence spatio-rythmique non

construite.

Malgrélamodalité du code spatial et rythmique, les difficultés dans l'accomplissement du transfert des aptitudes praxiques, ainsi que des aptitudes spatio-codeurs et rythmique-eodeurs, provoquent des

manquemenIs

à

la perception rythmique aux enfanIs aveugles.

Ce

sont des manquements qui

accompagnent ceux qu'on accepte comme généraux /rythmiques aux enfants sourds et spatiaux aux enfants aveugles/. Ce sont des manquements, liés non seulement avec les activités communes, mais aussi, avec des activités construites d'une manière hiérarchique. Elles sont déterminées par un schéma structurel qui est mental et unanime. Ce schéma, sans avoir en vue l'espèce de la lésion sensorielle, se réalise par rapport d'un processeur supramodal de transformation spatio-rythmique avec son code inhérent amodal.

BIBLIOGRAPHIE

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LEVTEROVA D.,Detskata glouhotaiprostranstvoto, Plovdiv, 1998.

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