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La poïésis sans fin

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-03199644

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Submitted on 15 Apr 2021

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La poïésis sans fin

Jeremy Hawkins

To cite this version:

Jeremy Hawkins. La poïésis sans fin. Shanghai, Kaleidoscopic City, 2017, 979-10-94148-04. �hal-03199644�

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La poïésis sans fin

Jeremy Allan Hawkins

in Mazzoni, Cristiana, Lang, Fan, Grigorovschi, Andreea, and Yang Liu. Shanghai, Kaleidoscopic city. La Commune, Paris: 2017.

A l'ère de la transition énergétique, l'augmentation exponentielle d'éléments qui doit être prise en compte dans le projet architectural à l’échelle urbaine et territoriale sème l'incertitude autant au niveau de la discipline et de la profession de l'architecture, que parmi les acteurs locaux. Cette complexité n'est pas seulement due à l’accroissement continu des données à prendre en compte dans le projet, mais aussi à la multiplication des parties concernées par tout acte d'urbanisme, ou bien à l'augmentation des variables liées aux nouveaux matériaux, techniques et politiques de l'urbain. Que faire quand la ville, objet à la fois « planétaire » et « en état de changement perpétuel »1, échappe à toute tentative de

maîtrise ? En fait, nous découvrons de plus en plus qu’elle ne peut pas être maîtrisée, à travers un dessin ou un projet, car plus rien qui la concerne ne peut être figé, ni arrêté : rien n'est fixe, et si c’est le cas, l'urbain lui-même devient l’expression des flux sans fin. La grande question alors qui se pose aujourd'hui est : quoi « faire » dans les flux ?

Faut-il construire l'éphémère, ou bien résister au changement en tentant de bâtir ce qui va durer ? Pour arriver dans le vif du sujet, il faut bien considérer le terme principal et le sens de la question posée : quoi « faire » ? Bien sûr, il s'agit d'une interrogation sur les démarches à suivre, mais il s'agit aussi et avant tout d'une interrogation sur le verbe "faire" (facere, en

latin) qui renvoie à l’acte de bâtir, construire, élaborer, réaliser, produire et créer. Dans tous ces cas, il nous ramène au sens du terme grec antique de la poïésis. Depuis Aristote, nous

entendons la poïésis comme l'acte de création qui a pour fin la production d’une chose, qu’elle soit-il un habit ou bien une maison. Cet acte de production est linéaire et s’interrompt au moment où son issue prend sa raison d’être, ce qui est la raison pour laquelle la poïésis et sa fin ne peuvent pas coïncider. Cependant, dès la philosophie moderne et jusqu'à aujourd'hui, toute question du télos ou finalité est mise en cause en

raison de son ancrage dans une métaphysique contestée, même pour l'acte apparemment simple de fabriquer un outil. Qu’est-ce que la finalité dans un univers où on peut mettre en doute la possibilité d’un processus qui arrive jusqu’au bout ? Simultanément, la physique actuelle pousse les théoriciens à ne plus voir la matière en tant que quelque chose de stable, fixe, ou anhistorique : comme tous les êtres vivants, les choses ne sont pas seulement mutables, elles sont mutantes.

1 Cf. Neil Brenner and Christian Schmid, ‘Towards a New Epistemology of the Urban?’, City, 19.2-3

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Hawkins – Poïésis sans fin

p. 2

Alors, qu'est-ce que cela veut dire de faire un objet qui ne se figera jamais ? Nous inscrivons

cette question dans le champ de l'architecture urbaine, dans lequel il semble impossible d'éviter complètement la question de la finalité. En tant que champ disciplinaire, il semble avoir comme télos la construction de quelque chose destiné à être vécu en tant qu’espace

fini, c’est à dire l'habitat humain qui est la ville. Cependant ce n’est pas ainsi, parce que rien n’est assez fixe pour fonctionner comme fin, et la question poïétique ne peut donc que troubler les architectes car elle renvoie à la nécessité de construire dans des flux incessants. Ceci

n’est pas évident, en particulier quand l'édifice même ne peut plus être conçu comme un simple objet stable2. En outre, la difficulté s'aggrave dans le contexte écologique et

énergétique actuel. L’architecture urbaine doit donc faire face, aujourd’hui, à un problème paradoxal : celui d’une poïésis sans fin. Afin de répondre à ce défi, elle a élaboré une série

d’outils conceptuels et de méthodes de projet qu’il est intéressant de questionner et ceci notamment face à la problématique du projet métropolitain. Ce dernier découle d’un certain échec du projet urbain, l’approche qui dominait la deuxième moitié du XXème siècle, et qui a rencontré une faillite dans son traitement de la ville en tant qu’objet délimité, rationnel et maîtrisable à l’échelle du secteur. Le projet métropolitain est précisément la tentative de prendre en compte l’urbain à l’échelle territoriale, et notamment par-delà de ce qui pourrait être entièrement maîtrisé3.

A l'échelle territoriale de l’urbain, où nous devons admettre l'impossibilité totale de la certitude, le projet se transforme en scénario, vision et prospective, avec un regard ouvert sur l'avenir. Ces déclinaisons du projet urbain à l’échelle métropolitaine présupposent le fait d'être dans des flux, non seulement celui du temps, mais aussi les flux des populations, des climats, des politiques, et ainsi de suite. A travers le projet métropolitain, nous interrogeons, au-delà de la simple construction, comment l'architecte urbaniste travaillant dans son atelier avec ses partenaires et ses étudiants, peut engager une réflexion sur des futurs non fixes, dynamiques, et en devenir ? C'est bien dans les ateliers d’enseignement de l'architecture urbaine, qu’émergent de plus en plus ces approches dynamiques, non linéaires et créatives.

Dans l'enseignement de l'architecture urbaine, tel que nous l’observons et le pratiquons à l’ENSA de Strasbourg, dans le cadre du double diplôme franco-chinois, par exemple, quels outils ont été élaborés afin de répondre à cette problématique de la poïésis sans fin ? De quelles approches, de quels dispositifs disposons-nous pour permettre aux étudiants de s'engager dans ce questionnement, et quelles méthodes restent encore à développer ? Comment sont conçus ces outils et ces questionnements dans les différentes cultures de projet urbain/métropolitain, européennes et asiatiques notamment ?

Que faire dans les flux est également une interrogation au niveau linguistique, sachant que le

projet urbain/métropolitain demeure un lieu de rencontre pour des cultures et langages divers. Si nous pensons la poïésis en tant qu'acte de création, ça ne veut pas dire pour autant que tous les actes comme tels sont égaux, de la même façon que les mots impliquent des sens différents : la fabrication, par exemple, n'est pas exactement la construction. Il en va de même entre les cultures, comme l'anglais « to build » n'égale pas l’acte de « bâtir ». Et dans le langage de la théorie, peu importe la langue choisie, les mots comptent presque

2 Cf. Bruno Latour and Albena Yaneva, ‘“Donnez moi un fusil et je ferai bouger tous les bâtiments”:

Le point de vue d’une fourmi sur l’architecture’, in Explorations in Architecture: Teaching, Design,

Research, ed. by Reto Geiser (Basel: Birkhäuser, 2008), pp. 80–89.

3 Andreea Grigorovschi. « Architecture urbaine, cultures de projet et outils conceptuels en débats : figure, récit et scénario dans la pensée et la représentation de la ville contemporaine » Thèse en

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double : voilà un terrain de significations très vaste entre le flux et le processus. Sachant que les significations des mots, elles aussi, ne sont pas plus fixes que la ville, le temps, ou même les idées.

La réflexion proposée ici rend compte de ces enjeux : interroger les conséquences d'un dessein d'antan qui est lié au faire, dans le contexte d'une existence où plus rien n'est fixe à

part le mouvement.

La dynamique : du mot à la matière

Dans son ouvrage révélateur pour le monde de l'architecture, Words and Buildings4, Adrian

Forty montre l'intérêt de l'étude du langage architectural tout en se positionnant au-delà même de l’apport de la sémiologie. Sans réduire toute architecture au langage, Forty analyse les termes clés de l'architecture moderne - tels que « espace », « forme » et « design » – et montre comment ils peuvent être porteurs de significations diverses même au sein d’une seule langue. De même, il démontre la capacité de ces significations de se transformer et métamorphoser. Ce faisant, il présente l'importance claire d'une recherche linguistique, sociologique, et même psychologique, nécessaire à éclaircir le lien très étroit existant entre les concepts et l'architecture (dessinée, construite, perçue).

Dans ce sens, il faut reconsidérer le concept de la poïésis, qui a porté des significations

variables, souvent repensées et réécrites, depuis son apparition dans les dialogues de Platon et sa définition formelle dans l'éthique d'Aristote, jusqu'au présent. Ce qui paraît plutôt stable dans les analyses et commentaires du XXème siècle est – au-delà de sa pertinence en tant qu'idée – la relation entre moyens et fins qui distingue la poïésis de la praxis, la pratique. Ceci est manifeste, par exemple, dans les analyses d’Oded Balaban de la philosophie pratique aristotélicienne5, où la pratique garde ses fins dans les moyens mêmes,

tandis que la poïétique oblige une séparation radicale entre les uns et les autres. La durabilité de cette définition, par contre, malgré des avancées philosophiques et scientifiques qui mettent en cause la stabilité et même la possibilité d’une fin, ouvre des possibilités de critique et de réévaluation.

Y a-t-il des moyens pour faire la ville ? Si la ville n’arrête jamais de se transformer, n’est-ce

pas plutôt une pratique, l’architecture urbaine, même si le parcours de cette pratique rend

des résultats ? Les produits de l’architecture urbaine, ne sont-ils pas des choses faites ?

Le philosophe et sociologue Paul Blanquart affirme dans Une Histoire de la ville. Pour repenser la société6, qu'au cours de l’histoire, chaque nouvelle façon de faire la ville et la société

coïncide avec une nouvelle manière de penser ces mêmes catégories. Selon lui, cette nouvelle manière quitte la logique du trans— qui régnait à l'ère des frontières fixes (entre

régions, disciplines, concepts, etc.), pour poursuivre la logique de l'inter—. Une telle

proposition questionne la distinction entre la poïésis et la praxis, sans pour autant répondre à la question de « que faire dans des flux ? », mais faisant rentrer des nouvelles figures. Ce n’est plus seulement une question d’une nouvelle démarche, ou d’une nouvelle définition : il s’agit plutôt d’une pensée radicale de la poïésis qui brise la frontière entre l’acte et ses conséquences, la création et ses créatures, sans pour autant supprimer la poïésis pour la

4 Thames & Hudson, 2000.

5 ‘Praxis and Poesis in Aristotle’s Practical Philosophy’, The Journal of Value Inquiry, 24.3 (1990),

185–98.

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Hawkins – Poïésis sans fin

p. 4

remplacer par la praxis. C’est-à-dire qu’il faut continuer de faire l’architecture urbaine, mais

dans une logique qui ne rend pas orphelines ses œuvres.

Un pas dans cette direction est pris par Paola Vigano et Benardo Secchi dans leurs travaux complémentaires sur le travail exploratoire du projet. Pour sa part, Vigano conçoit le projet urbain comme « producteur de connaissance », le sous-titre de son livre Les territoires de l’urbanisme7. Elle affirme que le projet urbain n’est pas une simple résolution des problèmes,

mais un parcours avec son propre statut épistémologique, produisant des connaissances de la ville et ses habitants qui ne sont trouvées qu’à travers une telle recherche. Secchi, dans

sa Première leçon d'urbanisme8, voit l'urbanisme de l'avenir s'engager dans l'exploration et

l'expérimentation à travers le projet urbain. Ce dernier doit se constituer en tant qu'une "charte" sur le fond de laquelle les autorités et les citoyens arrivent à un pacte entre eux pour traverser le temps. Selon Secchi, c'est à travers des scénarios des futurs possibles que l'architecte urbaniste "écrit" des traces relatives à l'imagination de la ville, sous la forme d'images, de récits et de mythes. Pour anticiper le futur, l'architecte urbaniste propose des images et des mythes afin de rendre possibles de nouvelles réalités, une position prospective qui pourrait relier Secchi à Blanquart.

Mais pour repenser la poïétique, ne faut-il pas retourner à la matière9 ? Celle-là, autant

qu’une figure, un concept ou un mot, ne reste jamais statique. La matière – bois, acier, pierre – est dynamique sans aucun doute, quoique ses mouvements s’inscrivent dans une échelle de temps bien différente que la nôtre. La question des flux, alors, c’est la nécessité de voir que toutes choses sont des composantes des systèmes dynamiques, des flux d’eau aux flux de transports métalliques. Ce mouvement immanent à toutes choses exige que nous étudions la dynamique et ces forces. Pour ce faire, le philosophe Manuel DeLanda reprend certaines idées porteuses de Deleuze sur la réalité et dynamisme des choses. Ce faisant, DeLanda remet en valeur les figures du processus dynamique, non linéaire et combinatoire, en promouvant de nouvelles articulations des théories de l'émergence et de l'assemblage, et en montrant les forces dynamiques dont l’efficacité ne dépend pas de la conscience humaine.

C’est à partir de là que nous voyons que, pour le béton autant que pour le concept, pour la ville comme pour les habitants, les fins de la poïésis ne sont jamais – en termes réels – finies elles-mêmes. Afin que l’architecture urbaine puisse rétablir la vérité de sa relation avec ses produits, ne serait-il pas nécessaire d’élaborer un concept refondateur de la poïésis qui, sans devenir la praxis sous un autre nom, est réellement prospective, créant des choses dynamiques ? L’architecture urbaine, pour répondre à la question « quoi faire dans les flux ? », doit-elle s’imaginer faire elle-même des flux ? Pourrait-on envisager que cette poïésis ne serait, peut-être, que des interventions pour rediriger les flux, ou bien des renforcements de certains flux à la limitation d’autres ? Tout ça reste à examiner et mettre en cause, mais seulement à partir du moment où l’architecture urbaine récupère le dynamisme du faire, la poïésis sans fin, dans tous les aspects de ses démarches, du grand mouvement du projet métropolitain, jusqu’à la réglementation de ses composants.

7 Trad. Anne Grillet-Aubert (Genève : Métis Presses, 2014). 8 Trad. Patrizia Ingallina (Marseille : Parenthèses Editions, 2006).

9 A Thousand Years of Nonlinear History (New York: Zone Books, 2000); Intensive Science & Virtual Philosophy (Bloomsbury Academic, 2005); Philosophy and Simulation: The Emergence of Synthetic Reason (Bloomsbury Publishing, 2011); Assemblage Theory, Speculative Realism (Edinburgh:

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Vers une expérience de la poïésis sans fin

A l’ENSAS de Strasbourg, le dynamisme poïétique semble se trouver déjà au sein de la Chaire Franco-Chinoise des Mobilités métropolitaines innovantes à travers des Workshops, des FabLab, des ateliers de projet et tout dispositif qui crée des lieux vivants d’échange et de recherche entre architectes, acteurs et étudiants. C’est dans ces temps forts de projet que la manière de concevoir le métier de l’architecte et la discipline d’architecture urbaine apparaît évoluer. Le projet même ne demeurerait plus une solution fixe à un problème trop délimité, mais deviendrait plutôt un assemblage des processus vifs de recherche, conception, et reconception.

Cependant, il faut se demander si ces dispositifs en isolation ne seraient que des premiers pas vers une dynamique plus vaste et plus complexe. Et si ce n’est pas dans le cadre des plateformes intelligentes et humaines que des tentatives de nourrir des flux se propageront de manière dynamique, à travers le transfert des connaissances, techniques et outils entre des nœuds d’activité. On pourrait prendre comme example le projet SKIMME 203010

(« Skills for Innovative Metropolitan Mobility: Europe 2030 »), porté par un consortium de partenaires – y compris 10 villes et centres de recherches européens, la Chaire Franco-Chinoise des Mobilités métropolitaines innovantes, et des partenaires du secteur privé – qui propose une telle plateforme pour établir un réseau fécond d’échange sur les questions autour de la mobilité. Inscrite dans le cadre des projets européens d’Horizon 2020, cette initiative cherche à nourrir le partage réciproque des connaissances entre certaines villes phares et ses partenaires pour développer des mobilités liées à l’accessibilité facile et le développement des « villes de courtes distances ».

Un tel projet est porteur d’un élément fondamental de tout véritable système dynamique : les processus du système produisent des résultats qui retournent dans le système pour l’affecter à leur tour. Baptisé « feedback » en anglais (le terme français de « rétrocontrôle » pose certains problèmes), ce phénomène joue quasiment comme garantie que l’état actuel du système ne se figera jamais, et que les évolutions complexes suivront. C’est presque une évidence qu’une architecture urbaine réellement dynamique ne peut être qu’issue d’un système de recherche et conception également dynamique. De la même façon, pour que la poïésis sans fin soit réalisée dans l’environnement métropolitain, l’architecte urbaniste doit s’intégrer dans un processus de conception aussi dynamique que son objet. Les flux, alors, devraient se constituent d’abord entre concepteurs – architectes, étudiants, acteurs – à travers des connaissances, des expériences et le feedback qui vient avec. C’est là peut-être où nous trouverons la matière de projet aussi poïétique que la matière de construction, et où la fin de l’architecture urbaine perdrait sa finitude.

Des découvertes comme telles pourraient établir des voies vers une pratique

contemporaine de l’architecture urbaine qui arriverait à relier la poïésis aux pensées formatives de nos paradigmes actuels du projet, telles que les théories de la pensée complexe11, du processus12, et de la non-représentation13. Comme dit Edgar Morin dans

l’Introduction à la pensée complexe, « Le complexité est un mot problème et non un mot

10 Skills for Innovative Metropolitan Mobility: Europe_2030 project proposal, submitted for Horizon

2020 call topic: MG-4.1-2017: Increasing the take-up and scale-up of innovative solutions to achieve sustainable mobility in urban areas – Call 2016 – 2017 Mobility for growth. Submitted January 2017.

11 Edgar Morin, Introduction à la pensée complexe (Paris: ESF Editeur, 1990).

12 Alfred North Whitehead, Process and Reality (Simon and Schuster, 2010); Steven Shaviro, Without Criteria: Kant, Whitehead, Deleuze, and Aesthetics (MIT Press, 2012).

13 Nigel Thrift, Non-Representational Theory: Space, Politics, Affect (Routledge, 2008); Ash Amin and

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solution », une distinction qui pourrait décrire la poïésis aussi, dans sa forme la plus idoine. Dans ce sens, la poïésis serait un problème qui fait lien entre les forces de création et la complexité de l’existant. Ainsi, la poïésis sans fin déclencherait les forces, les

mouvements, les dynamiques qui devraient être propres à l’architecture urbaine. De ce point de vue, ne serait-elle pas un flux elle-même ?

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