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Le site de La Tène de Saint-Clair-sur-les-Monts
(Seine-Maritime)
Yannick Rialland
To cite this version:
Yannick Rialland. Le site de La Tène de Saint-Clair-sur-les-Monts (Seine-Maritime). Bulletin de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, AFEAF, 1986, 4, pp.28-30. �hal-02922975�
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. 0 LE SITB DB LA fBHB DE SAIHT'-CLAIR-SUR-LIS-JION'l'S (Seine Jfarftfme) 5cmAprès trols campagnes de fouilles de sauvetage, qui auront permfs
de
fouiller finementW1e
surface de 460m
1, deu.r hypothèses.
concemant f'tnterprétatton
généraled"wte partie du site de SAINT-CLAIR-SUR-LES-MONTS (16) peuvent être formulées: _
HyPOthèse
n°
1 :Une nécropole de la Tène II,
où
incinérations et Inhumations ae cotoient,
est recoupée en sa périphérie par l'implantation d'rm habitat ouvert
à
la Tène III. Cet habitat · seraitcomposé
,
dans l'état actuel des connaissances,d'Wl vaste
bâtiment rectangulaire de plusde
20 m. de long pour 8 m. de large,ortenté
Est/Ouest, comtn.dten
bois, pierreset torchls ;
cebâtiment
s'appuie sur 1B1e palwade Nord/Sud délimitantprobablement un wst .e enclo~ (ferme qe
type
indigène
1).
L'habitat
serait détruitpar le feu .dans le courant ou la
fin
du premier siècle après J-C. et serait alors remplacé parWle
nécropolegauo-romatne (
fin 1erà
2ème siicle après J-C.) qui lerecoupe.
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Cette première hypothèse nécessite donc une perduration de l'occupation
à un même endroit, avec cependant des ruptures brutales dans un court laps de temps
quand à l'utilisation du site (nécropole, habitat, ·nécropole).
Hypothèse n°2 :
Cette interprétation, contrairement à la précédente, procède d'une seule
et même utilisation du site, à des fins cultuelles et funéraires, au travers du temps.
Une nécropole de la Tène II, dont nous serions en périphérie, se déplace
(un peu plus loin)
à
la Tène Ill, ainsi que l'aire culturelle (qut _serait formée dans cette hypothèse pa.r le bâtiment et son enclos ci-avant décri.ij qui vient recouper quelques sépultures antérieures. Le bâtiment cultu el de type gaulois est abandOMéou volontairement détruit après la seconde moitié du premier siècle après J-C. pour
être remplacé par une nécropole à incinérations gallo-romaine~
Cette seconde hypothèse imagine la perduration de l'occupation du site pendant
environ quatre siècles pour une seule et même utilisation : le monde des morts et l'aire cultuelle qui
tt-,t
at~Les modifications et les déplacements qui s'opèrent ne sont dus, dans cette optique, principalement qu'à des changements de mentalitéet de spiritualité d'une seule et même population qut évqlue sur place en profondeur.
Si chacune de ces hypothèses comportent des éléments "contradictoires" qu'il n'est pas de notre propos de développer ici, toutes les deux nécessitent pour
être corroborées ou infirmées l'extension de La
surface
foumée.Yamfck RIALLAHD
ETABLISSEMENTS RURAUX DE LA TENE A QUIMPER
Depuis 1980, le territoire de la commune de QUIMPER livre de nombreux
vestiges d'habitats de la Tène (cf. bulletins 1984, 1985). L'aMée 1985 volt ce patrimoine s'enrichir.
La fouille exhaustive du hameau de la Tène finale du BRA.DEN I s'est poursuivie sur 750
m'
supplémentaires, mettant en évidence deu:c structures individuelles intéres-santes : d'une part un silo (1,40 m. X 1 m. X 0,85 m.) dans le comblement duquelnous . relevons de la céramique d'usage et wte belle . meule
à
grains en granite ; ilne faut pas oublier que l'étude des silos reste très limitée à l'ouest de l'Armorique.
D'autre part, et c'est sans doute un des éléments essentiels de cette campa.gne, un
bâtiment circulaire à porche orienté au sud-est. Cet édifice, à poteau:c porteurs et clayoMage,
à
foyer central et· de dimensions trop réduites pour être interprété commeune maison d'habitation (diamètre moyen 4,20 m.), est d'autant plus intéressant qu'il est isolé des autres structures et parfaitement individualisé. Sans préjuger des
compa-raisons qui peuvent, dès à présent, être faites avec le domaino britannique et avec la rareté de telles constructi••s