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PISA expliqué à tous : pistes pour améliorer l'enseignement en FW-B

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Academic year: 2021

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(1)PISA expliqué à tous Pistes pour améliorer l’enseignement en FW-B Dominique Lafontaine.

(2) PLAN 1.. En savoir plus sur l’étude PISA. 2.. Résultats de PISA 2015 en FW-B et évolutions. 3.. Évolutions en Communauté flamande. 4.. Enseignements venus d’ailleurs. 5.. PISA : des constats aux politiques éducatives. 2. ULiège - aSPe.

(3) PARTIE 1. En savoir plus sur l’étude PISA.

(4) Un acronyme…. P. ROGRAMME. I. N T E R N AT I O N A L. POUR LE. S. UIVI. DES. A. CQUIS. 4. DES ÉLÈVES. ULiège - aSPe.

(5) Vu dans la presse. 5. ULiège - aSPe.

(6) Pays et économies participant à PISA 2015. 72 pays 540 000 élèves 7.  35 pays de l’OCDÉ  37 pays partenaires. ULiège - aSPe.

(7) Objectifs Évaluer le bagage des élèves de 15 ans dans trois domaines : . La culture scientifique. . La culture mathématique. . La compréhension de l’écrit (lecture). Lors de chaque cycle (tous les trois ans), mais surtout suivi rigoureux des évolutions. 8. ULiège - aSPe.

(8) Âge vs Année d’études  Population d’âge : tous les élèves ont le même âge, mais peuvent être dans des années différentes  Population selon l’année d’études : tous les élèves sont dans la même année, mais certains peuvent être plus âgés. PISA ? Population d’âge : élèves de 15 ans (juste avant la fin de l’enseignement obligatoire à temps plein) Système pratiquant le redoublement. Les élèves sont inscrits dans différentes années d’études 9. Système avec promotion automatique. Quasi tous les élèves sont dans la même année d’études ULiège - aSPe.

(9) Quelles écoles ? Quels élèves ?. 3G 4G 1e degré. ÉCOLE. 3P 4 TT. 4P. 3 TQ. 105 écoles. (min.). 3 TT. 4 TQ. 3 594 élèves de 15 ans 10. ULiège - aSPe.

(10) De quoi se compose l’évaluation ? Deux types d’instruments. 11. ULiège - aSPe.

(11) PISA 2015 : changement de mode. Le test est administré exclusivement sur ordinateur. Avantages 1.. Facilité, gains en temps et en coûts, codage automatique des questions fermées, moins d’erreurs….. 2.. Données sur le comportement des répondants en ligne : temps consacré aux tâches, processus cognitifs ou stratégies.. 3.. Création d’unités interactives particulièrement intéressantes pour des simulations expérimentales.. 14. ULiège - aSPe. ULiège - aSPe.

(12) PISA 2006 Sciences, majeur.  108 items standards. PISA 2009 - PISA 2012 Sciences, mineur.  53 trend items. standards. PISA 2015 Sciences, majeur.  85 trend items. standards. 75 nouveaux items standards. 24 nouveaux items interactifs. 184 items 15. ULiège - aSPe.

(13) Les questionnaires contextuels . Élèves. . Directeurs. . Parents. . Enseignants. . Familiarité avec les TICE. 18. OBLIGATOIRE. OPTIONNEL. ULiège - aSPe.

(14) PARTIE 2. Résultats de PISA 2015 en FW-B et évolutions.

(15) Échantillon PISA 2015 50 % 40. 40. 30. 19. 20 16 13. 10. 7 1. 1. 2. 0. 20. ULiège - aSPe.

(16) Évolution de la répartition: années d’études et filières 2003. 2006. 2009. 2012. 2015 0. 10. 20. 3e degré 21. 30. 4e T. 40. 4e Q. 3e T. 50. 3e Q. 60. 1e degré. 70. Céfa. 80. 90. 100. Spécialisé ULiège - aSPe.

(17) Les sciences. Pays Autriche France Suède OCDÉ Rép. Tchèque Espagne Lettonie FW-B Luxembourg Italie Hongrie 23. Moyenne 495 495 493 493 493 493 490 485 483 481 477. Err. std. 2,44 2,06 3,60 0,43 2,27 2,07 1,56 4,48 1,12 2,52 2,42. Pays Japon Estonie Finlande Canada Corée C. flamande Nv. Zélande Slovénie Australie Royaume-Uni Allemagne Pays-Bas Suisse C. german. Irlande Danemark Pologne Portugal Norvège États-Unis Islande Israël Rép. Slov. Grèce Chili Turquie Mexique. Moyenne 538 534 531 528 516 515 513 513 510 509 509 509 506 505 503 502 501 501 498 496 473 467 461 455 447 425 416. Err.std. 2,97 2,09 2,39 2,08 3,13 2,60 2,38 1,32 1,54 2,56. Significativement supérieurs à la FW-B. 2,70 2,26 2,90 4,81 2,39 2,38 2,51 2,43 2,26 3,18 1,68 3,44 2,59 3,92 2,38. Significativement inférieurs à la FW-B. 3,93 2,13. ULiège - aSPe.

(18) Évolution des scores en sciences FW-B et l’OCDÉ. Tous. Selon le genre. 550. 550. 500. 500. 450. 450. 400 2000. 400 2000. 2003. 2006 BFR. 24. 2009 OCDÉ. 2012. 2015. 2003. 2006. 2009. 2012. Filles BFR. Garçons BFR. Filles OCDÉ. Garçons OCDÉ. 2015. ULiège - aSPe.

(19) Proportions d’élèves selon le niveau de compétence Évolution: 2006 et 2015 Élèves faibles < Niveau 2. Élèves moyens Niveaux 2, 3 et 4. Élèves forts Niveaux 5 et 6. 80 % 70 60 50 40 30 20 10 0. 2006. 2015. 2006. Tous. 25. 2015. Filles. 2006. 2015. Garçons. ULiège - aSPe.

(20) La lecture. Pays OCDÉ Suisse Lettonie Rép.Tchèque Autriche Italie FW-B Islande Luxembourg 26 Israël. Moyenne 493 492 488 487 485 485 483 482 481 479. Err. std. 0,46 3,03 1,80 2,60 2,84 2,68 4,77 1,98 1,44 3,78. Pays Canada Finlande Irlande Estonie Corée Japon Norvège C. flamande Nv.-Zélande Allemagne Pologne Slovénie Pays-Bas Australie C. german. Suède Danemark France Portugal Royaume-Uni Etats-Unis Espagne Hongrie Grèce Chili Slovaquie Turquie Mexique. Moyenne 527 526 521 519 517 516 513 511 509 509 506 505 503 503 501 500 500 499 498 498 497 496. 470 467 459 453 ULiège - 428 aSPe 423. Err.std. 2,30 2,55 2,47 2,22 3,50 3,20 2,51 2,79 2,40 3,02 2,48 1,47. Significativement supérieurs à la FW-B. 2,41 1,69 4,22 3,48 2,54 2,51 2,69 2,77 3,41 2,36 2,66 4,34 2,58 2,83 3,96 2,58. Significativement inférieurs à la FW-B.

(21) Évolution des scores en lecture FW-B et l’OCDÉ. Selon le genre. Tous 550. 550. 500. 500. 450. 450. 400 2000. 2003. 2006 BFR. 27. 2009 OCDÉ. 2012. 2015. 400 2000 Filles BFR. 2003. 2006. Garçons BFR. 2009 Filles OCDÉ. 2012. 2015 Garçons OCDÉ. ULiège - aSPe.

(22) Proportions d’élèves selon le niveau de compétence Évolution: 2000, 2009 et 2015 Élèves faibles < Niveau 2. Élèves moyens Niveaux 2, 3 et 4. Élèves forts Niveaux 5 et 6. 80 % 70 60 50 40 30 20 10 0. 2000. 2009. 2015. 2000 Tous. 28. 2009. Filles. 2015. 2000. 2009. 2015. Garçons. ULiège - aSPe.

(23) Les mathématiques. Pays Autriche Nv. Zélande Suède Australie France Royaume-Uni Rép.Tchèque Portugal OCDÉ Italie FW-B Islande Espagne Luxembourg Lettonie 29. Moyenne 497 495 494 494 493 492 492 492 490 490 489 488 486 486 482. Err. std. 2,86 2,27 3,17 1,61 2,10 2,50 2,40 2,49 0,44 2,85 4,39 1,99 2,15 1,27 1,87. Pays Japon Corée C. flamande Suisse Estonie Canada Pays-Bas Danemark Finlande Slovénie Allemagne Pologne Irlande C. german. Norvège Hongrie Slovaquie Israël Etats-Unis Grèce Chili Turquie Mexique. Moyenne 532 524 521 521 520 516 512 511 511 510 506 504 504 502 502. Err.std.. 477 475 470 470 454 423 420 408. 2,53. 3,00 3,71 2,48 2,92 2,04 2,31 2,21 2,17 2,31. Significativement supérieurs à la FW-B. 1,26 2,89 2,39 2,05 5,13 2,23. 2,66 3,63 3,17 3,75. Significativement inférieurs à la FW-B. 2,54 4,13 2,24. ULiège - aSPe.

(24) Évolution des scores en mathématiques FW-B et l’OCDÉ. Tous. Selon le genre. 550. 550. 500. 500. 450. 450. 400. 400 2000. 2003. 2006 BFR. 30. 2009 OCDÉ. 2012. 2015. 2000. 2003 Filles BFR Filles OCDÉ. 2006. 2009. 2012. 2015. Garçons BFR Garçons OCDÉ. ULiège - aSPe.

(25) Proportions d’élèves selon le niveau de compétence Évolution: 2003, 2012 et 2015 Élèves faibles < Niveau 2. Élèves moyens Niveaux 2, 3 et 4. Élèves forts Niveaux 5 et 6. 80 % 70 60 50 40 30 20 10 0. 2003. 2012. 2015. 2003 Tous. 31. 2012 Filles. 2015. 2003. 2012. Garçons. ULiège - aSPe. 2015.

(26) Différences de performances en sciences en fonction de certaines caractéristiques des élèves. 32. ULiège - aSPe.

(27) Variation de la performance en sciences imputable à des différences :. 33. ULiège - aSPe.

(28) Inégalités en sciences liées à l’origine sociale Islande C. german. Turquie Mexique Lettonie Estonie Canada Norvège Italie Danemark Corée Finlande Japon Irlande Espagne Royaume-Uni Pologne OCDÉ Slovénie Grèce États-Unis Australie Suède Israël Pays-Bas Chili Portugal Autriche Rép. slovaque Nv Zéelande Allemagne Suisse Rép. tchèque C. flamande FW-B Hongrie France Luxembourg. 52 54 59 60 63 69 71 72 76 76 77 78 79 80 82 84 86 88 88 88 89 92 93 94 95 95 96 97 101 101 104 106 107 107 112 117 118 125 350. 34. 400. 450. 500. 550. 600. 650. ULiège - aSPe.

(29) 0%. 35 ULiège - aSPe. Luxembourg. Suisse. Canada. Nv. Zélande. Australie. États-Unis. FW-B. Com. germano.. Autriche. Israël. Suède. Allemagne. Royaume-Uni. Irlande. Com. flamande. France. OCDÉ. Norvège. Espagne. Grèce. Pays-Bas. Danemark. Estonie. Italie. Slovénie. Portugal. Lettonie. Islande. Finlande. Rép. tchèque. Hongrie. Chili. Mexique. Rép. slovaque. Turquie. Japon. Pologne. Corée. Proportion d'élèves immigrés - PISA 2015. 60%. 50%. 40%. 30%. 20%. 10%.

(30) 36 Écart sous contrôle du niveau socioéconomique Écart brut. ULiège - aSPe. Japon. Rép. slovaque. Islande. Finlande. Mexique. Com. flamande. Danemark. Allemagne. Suède. Autriche. Slovénie. Corée. Suisse. Norvège. Pays-Bas. France. Turquie. -80. Estonie. OCDÉ. Espagne. Com. germano.. FW-B. Rép. tchèque. Chili. Grèce. Lettonie. Italie. Royaume-Uni. Portugal. Luxembourg. Irlande. Nv. Zélande. États-Unis. Israël. Canada. Pologne. 40. Hongrie. Australie. Score immigrés-natifs. Écarts de performances en sciences entre les élèves immigrés et les élèves natifs – PISA 2015 Différences en faveur des immigrés. 20. 0. -20. -40. -60. Différences en défaveur des immigrés. -100.

(31) En synthèse Sciences et mathématiques   .  . Performances stables Les différences selon le genre sont plus marquées à partir de 2009. Le changement du mode d’administration et l’apparition d’unités interactives en sciences peut avoir un effet légèrement plus défavorable pour les filles. Pas d’évolution notable des variables motivationnelles en sciences (intérêt, confiance en soi…) Evolution négative en maths : plus d’anxiété, moins de confiance en elles chez les filles. 39. ULiège - aSPe.

(32) En synthèse Lecture    . Redressement en 2009 et 2012 (réforme du 1er degré) Baisse en 2015 Évolution négative pour les filles Pas d’information en 2015 sur les variables non cognitives (pratiques, intérêt pour la lecture…). 40. ULiège - aSPe.

(33) Des pistes explicatives de la baisse en lecture Ce que l’on peut exclure . Pas de réformes de structure ou de changement des référentiels entre 2012 et 2015. . Pas de changements dans l’échantillon ni dans les parcours et choix d’option. 41. ULiège - aSPe.

(34) Des pistes explicatives Ce que l’on peut exclure  . . Effet du changement de mode ? Selon la littérature scientifique, les effets du mode d’administration sont modestes et plus marqués en lecture qu’en mathématiques. Il n’y a aucune raison que les filles en FW-B soient plus affectées qu’ailleurs (baisse de 23 points en lecture contre 7 points en moyenne OCDÉ)..  Nécessité d’une investigation approfondie 42. ULiège - aSPe.

(35) En synthèse . De grandes disparités de performances en fonction des caractéristiques de parcours (redoublement, filières…).. . Des inégalités liées à l’origine sociale plus élevées que dans la majorité des pays de l’OCDÉ.. . D’importantes différences l’établissement fréquenté.. 43. de. performances. ULiège - aSPe. selon.

(36) Proportion d'enseignants ayant les titres requis ou jugés suffisants (A), selon le type d'école - FW-B 100%. 80%. 60%. 40%. 20%. 0%. Ecoles de transition. 44. Ecoles "mixtes". Ecoles de qualification. Ecoles favorisées. Ecoles défavorisées. ULiège - aSPe.

(37) 45. 15. 2015 2006. ULiège - aSPe. Turquie. Mexique. Japon. Chili. Corée. Israël. France. Hongrie. Espagne. Canada. OCDÉ. Slovénie. États-Unis. Portugal. Pays-Bas. Nv. Zélande. Australie. Estonie. Allemagne. Irlande. Pologne. Royaume-Uni. Autriche. Rép. tchèque. Norvège. Grèce. Suède. Italie. Rép. slovaque. Danemark. Luxembourg. Lettonie. FW-B. Com. germano.. Islande. Suisse. Finlande. Com. flamande. Taille des classes. 50. 45. 40. 35. 30. 25. 20.

(38) PARTIE 3. Les Flamands cartonnent, vraiment ?.

(39) Communauté flamande Évolution des scores en sciences. Tous. Selon le genre. 550. 550. 500. 500. 450. 450. 400. 400 2000. 2003. 2006 FW-B. 47. 2009 C. Fl.. 2012. 2015. 2000 Filles FW-B. 2003. 2006 Garçons FW-B. 2009. 2012. Filles C. Fl.. 2015 Garçons Fl.. ULiège - aSPe.

(40) Communauté flamande Évolution des scores en lecture Tous. Selon le genre. 550. 600. 550 500 500 450 450. 400. 400 2000. 2003. 2006 FW-B. 48. 2009 Flandre. 2012. 2015. 2000 Filles FW-B. 2003. 2006 Garçons FW-B. 2009. 2012. Filles C. Fl.. 2015 Garçons C. Fl.. ULiège - aSPe.

(41) Communauté flamande Évolution des scores en mathématiques. Tous. Selon le genre. 600. 600. 550. 550. 500. 500. 450. 450. 400. 400 2000. 2003. 2006 FW-B. 49. 2009 C. Fl.. 2012. 2015. 2000 Filles BFR. 2003. 2006 Garçons BFR. 2009. 2012. Filles C. Fl.. 2015 Garçons C. Fl.. ULiège - aSPe.

(42) Communauté flamande . Au fil du temps, l’écart entre les Communautés flamande et française s’est réduit de 50% en lecture, de 40% en mathématiques et de 30% en sciences.. 50. ULiège - aSPe.

(43) Vu dans le Standaard. 51. ULiège - aSPe.

(44) PARTIE 4. Enseignements venus d’ailleurs Le monde est un laboratoire de pédagogie….

(45) De l’intérêt de se comparer à d’autres . Même si tout n’est pas transposable, l’expérience d’autres systèmes éducatifs est instructive.. . En reliant les performances aux tests à des informations de contexte, on peut identifier certaines des caractéristiques qui font qu’un système est plus efficace et moins inégalitaire.. . Le recours aux recherches en Sciences de l’Éducation est indispensable pour consolider ce que PISA montre.. 53. ULiège - aSPe.

(46) Différencier est inévitable . . Chaque élève, chaque apprenant, est différent : différent dans ses aptitudes et ses attitudes, sa capacité et sa motivation à apprendre, son rythme d’apprentissage de matières, savoirs ou habiletés qu’il a choisi d’apprendre, ou qui lui sont imposées dans un programme d’études. Tout système éducatif est confronté à ce défi central – faire faire acquérir des compétences similaires ou des savoirs communs - à des élèves qui sont, par nature ou compte tenu d’apprentissages antérieurs, bien différents..  Deux logiques, deux types de différenciation 54. ULiège - aSPe.

(47) Types de différenciation Différenciation structurelle  . . Différences de parcours Caractère pérenne et général (tous les cours) Logique de séparation. 55. Différenciation pédagogique  . . Différences de traitement Caractère temporaire/flexible, selon les besoins Logique d’intégration. ULiège - aSPe.

(48) Différenciation structurelle : une logique de séparation Verticale  . Redoublement Accélération. Horizontale  .  . 56. Enseignement spécialisé Filières liées à une orientation (générale, technique, artistique, sportive, professionnelle…) Classes de niveau Écoles de niveau ou de réputations différentes ULiège - aSPe.

(49) Comment les systèmes s’organisent pour gérer les différences entre élèves. 1.. Faire ou non redoubler ? (différenciation verticale). 2.. École unique/tronc commun vs filières ? (différenciation horizontale). 57. ULiège - aSPe.

(50) Pourcentage d’élèves de 15 ans déclarant avoir déjà redoublé 50%. 40%. 30%. 20%. 10% 60. F. Wallonie-Bruxelles. 46. Espagne Portugal Luxembourg Com. germanophone. 31 31 31 31. Chili Com. flamande France. 25 24 22. Pays-Bas Suisse Allemagne Mexique Autriche Italie USA Turquie. 20 20 18 16 15 15 11 11. Hongrie Israël Irlande Australie Rép. slovaque Canada Portugal Lettonie Grèce Nv. Zélande Rép. tchèque Corée Suède Estonie Danemark Finlande Royaume-Uni Slovénie Islande. 9 9 7 7 7 6 5 5 5 5 5 5 4 4 3 3 3 2 1. - PISA 2015. 10%. 19 pays sur 35. Moyenne OCDÉ : 12% 0% ULiège - aSPe.

(51) Le redoublement . Coût : 51,3 millions d’euros dans le primaire; 365,3 millions dans le secondaire, soit 10,9 % du budget de l’enseignement ordinaire à ces deux niveaux. . Efficacité : mesure pédagogiquement inefficace sauf à court terme, psychologiquement délétère. . Équité : le redoublement frappe davantage les élèves défavorisés, à compétences égales. 61. ULiège - aSPe.

(52) Évolution entre 2009 et 2015 des taux de redoublement Pourcentage d’élèves ayant déjà redoublé dans l’enseignement primaire, le premier cycle du secondaire ou le deuxième cycle du secondaire. Source : OCDE, Base de données PISA 2015, tableaux II.5.9, II.5.10 et II.5.11.. 62. ULiège - aSPe.

(53) D’autres choix : les structures. 64. ULiège - aSPe.

(54) Quel impact a l’organisation sur l’efficacité et l’équité du système ? À l’aide des données PISA, on peut examiner dans quelle mesure la manière dont un système est organisé agit :. 65. 1.. sur les performances moyennes des élèves de 15 ans dans différentes disciplines (l’efficacité du système);. 2.. sur les écarts entre les élèves les moins et les plus performants ; sur la proportion d’élèves très performants ou en grande difficulté ;. 3.. sur les écarts de performances entre les élèves d’origine socialement favorisée ou défavorisée (équité). ULiège - aSPe.

(55) Effets des filières et du redoublement Dans les pays avec filières, orientation précoce, redoublement (logique de la séparation),   . les performances moyennes dans PISA sont un peu moins élevées; les écarts entre les élèves les plus et les moins performants sont nettement plus importants; les écarts entre les élèves les plus et les moins favorisés socialement sont nettement plus importants.. Regrouper les élèves dans des filières, des classes ou des écoles en fonction de leur niveau accentue les écarts et ne relève pas le niveau moyen de performances dans un système éducatif. 66. ULiège - aSPe.

(56) Efficacité et équité . Les systèmes peuvent être à la fois efficaces et équitables (certains des pays scandinaves, asiatiques, ou anglo-saxons).. . Dans ce groupe d’une douzaine de systèmes éducatifs « vertueux », on ne trouve qu’un seul exemple de système avec filières précoces et pratiquant modérément (< 20 %) le redoublement : les Pays-Bas.. 73. ULiège - aSPe.

(57) Évolution des performances en lecture en Pologne n Pologne. 550. 518. 508 500. 506. 500. 497 479. 450. 75. 2000. 2003. 2006. 2009. 2012. 2015. ULiège - aSPe.

(58) Deux logiques sous-jacentes . . . . Tous les systèmes éducatifs qui ont rompu avec la différenciation structurelle sont passés par les mêmes débats et les mêmes questionnements. Ils ont dû basculer d’une logique de séparation des parcours vers une logique d’intégration qui implique une gestion plus directement pédagogique des différences d’apprentissage. Au final, ce ne sont pas seulement les arguments scientifiques largement consensuels, mais aussi des valeurs qui ont conduit ces systèmes éducatifs à rompre avec la différenciation structurelle pour aller vers plus de différenciation pédagogique. Exemple : la Pologne, aujourd’hui dirigée par un gouvernement très conservateur, envisage de revenir à l’ancien système. 76. ULiège - aSPe.

(59) Deux logiques sous-jacentes . . 77. La révolution pédagogique qu’appelle le changement de logique d’organisation rend indispensable et urgente une refonte des dispositifs de formation initiale et continue et des dispositifs d’accompagnement des équipes pédagogiques. Tous ces aspects sont en débat dans le cadre des travaux du Pacte pour un enseignement d’excellence.. ULiège - aSPe.

(60) PARTIE 5. PISA : des constats aux politiques éducatives Quels enseignements sont tirés de PISA ?.

(61) Depuis 2000…  . . Les constats tirés de PISA sont bien connus des décideurs en matière d’éducation : la FW-B n’est pas dans le déni. Certaines réformes ont été mises en place avec l’intention de pallier les faiblesses constatées : réforme du 1er degré (Arena, 2006), décrets inscriptions (Arena, Dupont), encadrement différencié, Contrat pour l’école, Pacte... Mais jusqu’en 2015, les mesures/réformes n’ont pas porté sur les deux mécanismes-clés qui sont à l’origine à la fois des performances modestes et des inégalités sociales : l’orientation précoce vers des filières distinctes (par relégation) et le recours intensif au redoublement.. 79. ULiège - aSPe.

(62) Pacte pour un enseignement d’excellence (2015-…)   . . Le Pacte a osé mettre ces questions au cœur de sa réflexion, avec une méthodologie participative. La question du tronc commun est une question délicate, source de vifs débats et tensions. Vouloir un tronc commun long est une chose, définir de manière précise quel tronc commun, l’opérationnaliser est un exercice d’équilibriste… Il existe en effet différentes formes ou modèles de tronc commun, un modèle plus rigide/uniforme (France, sud de l’Europe) et un modèle plus souple, davantage ouvert sur de la différenciation pédagogique (pays scandinaves et anglo-saxons) … 80. ULiège - aSPe.

(63) Conclusions et perspectives . “Selon les modalités de sa mise en oeuvre, l’école unique peut être tour à tour performante ou inefficace, égalitaire ou lieu de production de nouvelles disparités sociales. Tout autant que le concept, ce sont donc les politiques éducatives de gestion de l’hétérogénéité mobilisées pour atteindre l’objectif qui importent. Plus que le concept, c’est sa mise en oeuvre concrète sur laquelle il faut se focaliser” (Mons, p. 133).. 82. ULiège - aSPe.

(64) Conclusions et perspectives . . . Avoir un tronc commun long et ne pas réduire drastiquement le redoublement est contre-productif; la logique de la séparation reste alors le modus operandi et la mise en place de la différenciation pédagogique s’en trouve freinée. TC ne veut pas nécessairement dire : tous les élèves font la même chose tout le temps pendant trois ans. Le TRONC COMMUN peut avoir de petites branches… Composantes incontournables d’un tronc commun : 1. Pas de parcours différenciés : ni filières ni classes de niveau. 2. Pas d’orientation par relégation ou restriction dans le TC. 3.. 4.. 84. Des exigences/attentes identiques pour tous sur les matières qui constituent le « socle commun », sanctionnées par un certificat du TC (l’évaluation devra aussi porter sur d’autres savoirs ou compétences, mais ceux-ci ne sont pas nécessairement les mêmes pour tous les élèves). Des formes de différenciation pédagogique (groupes de besoin; soutien renforcé pour amener les élèves en difficulté à acquérir le socle; dépassement, accélération pour les plus forts) (=> formation des maîtres). ULiège - aSPe.

(65) « Celui qui n'appliquera pas de nouveaux remèdes doit s'attendre à de nouveaux maux, car le temps est le plus grand des innovateurs. » Francis Bacon. 85. ULiège - aSPe.

(66) PISA : un travail d’équipe Merci à : • Valérie Quittre • Françoise Crépin • Geneviève Hindryckx • Stéphanie Géron. •. Anne Matoul Stéphane Dozin Silvana Guarnieri Anne-Marie Cicariello aux Administrateurs et correcteurs de tests. •. aux établissements et aux élèves de la FW-B. • • • •. 86. ULiège - aSPe.

(67) Merci pour votre attention. 87. ULiège - aSPe.

(68) Performances moyennes des filles et des garçons en FW-B en culture mathématique et en lecture au test papier (en clair) vs au test sur ordinateur (en foncé) (PISA 2012 option électronique) 514. 520 500. 498. 499. 498 488. 482. 480. 480. 471. 460 440 420 400. Garçons Culture mathématique. 88. Filles. Filles*. Garçons Lecture. ULiège - aSPe.

(69) 90 2015. TUR. MEX. JPN. CHL. KOR. ISR. FRA. HUN. ESP. CAN. OECD. SVN. USA. PRT. NLD. NZL. AUS. EST. DEU. IRL. POL. GBR. AUT. CZE. NOR. GRC. SWE. ITA. SVK. DNK. LUX. LVA. BFR. BGE. ISL. CHE. FIN. BFL. Taille des classes. 50. 45. 40. 35. 30. 25. 20. 15. 2006. ULiège - aSPe.

(70) -1,5. 91. 0,0. PRT. GRC. TUR. JPN. BGE. BFR. DEU. LUX. ITA. SWE. ISR. ESP. KOR. AUT. FRA. IRL. BFL. MEX. HUN. EST. NLD. FIN. NOR. GBR. CAN. LVA. CHL. ISL. USA. AUS. NZL. CHE. CZE. SVN. DNK. SVK. POL. Pénurie d'enseignants ( et pers. auxiliaire). 1,5. 1,0. 0,5. Moyenne OCDE. -0,5. -1,0. ULiège - aSPe.

(71) Pénurie d'enseignants selon le type d'école - FW-B 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0,0. 92. ULiège - aSPe.

(72) -0,60. 93 JPN. ITA. HUN. MEX. ISR. KOR. GRC. BFR. IRL. ESP. TUR. BEL. PRT. FIN. DEU. SVK. EST. GBR. BFL. OECD. NOR. BGE. NZL. CZE. LUX. FRA. LVA. NLD. DNK. AUT. SWE. SVN. CHL. USA. POL. CHE. AUS. ISL. CAN. Pénurie de matériel pédagogique. 0,80. 0,60. 0,40. 0,20. 0,00. -0,20. -0,40. ULiège - aSPe.

(73) Pénurie de matériel pédagogique selon le type d'école FW-B 0,60 0,50 0,40 0,30 0,20 0,10 0,00. 94. ULiège - aSPe.

(74) Proportion d'enseignants ayant les titres requis ou jugés suffisants (A) 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%. 95. ULiège - aSPe.

(75) Proportion d'enseignants ayant les titres requis ou jugés suffisants (A), selon le type d'école - FW-B 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%. 96. ULiège - aSPe.

(76) Politiques d'admission 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 BFR. BFL. BGE. OCDE. Ces deux facteurs ne sont jamais pris en compte Au moins un des deux facteurs est parfois pris en compte Au moins un des deux facteurs est toujours pris en compte. 97. ULiège - aSPe.

(77) Ratio d'ordinateurs par étudiant 1,60 1,40 1,20 1,00 0,80 0,60 0,40 0,20 TUR GRC MEX KOR ISR PRT BFR POL ITA JPN DEU SVN NLD CHL IRL CHE ESP HUN OCDE EST FIN FRA BGE NOR LUX LVA SVK SWE DNK CZE GBR CAN AUT NZL BFL USA ISL AUS. 0,00. Ratio d'ordinateurs par étudiant - évolution de 2012 à 2015 1,40 1,20 1,00 0,80 0,60 0,40 0,20 0,00 BFR. 98. BFL 2012. BGE 2015. OCDE. ULiège - aSPe.

(78) Dans la gestion de l'établissement, les chefs d'établissements déclarent s'investir dans.... le suivi des objectifs pédagogiques. les méthodes d'enseignement le comportement des élèves des enseignants en classe. la participation des enseignants aux décisions concernant l'établissement. 1,5. 1,0. Indices relatifs (moyenne OCDE = 0). 0,5 Moyenne OCDE 0,0. -0,5. -1,0. -1,5. FW-B. 99. Com. flamande. Com. german.. ULiège - aSPe.

(79) Proportion d'élèves immigrés - PISA 2015 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%. 100. ULiège - aSPe.

(80) Écarts de performances en sciences entre les élèves immigrés et les élèves natifs. 40. Différences en faveur des immigrés. Score immigrés-natifs. 20 0 -20 -40 -60 -80. Différences en faveur des immigrés. -100. Écart sous contrôle du ESCS. 101. Écart brut. ULiège - aSPe.

(81) Niveau socioéconomique des natifs et des immigrés 1,00. 0,50. 0,00. -0,50. -1,00. -1,50. -2,00. -2,50. Élèves immigrés. 102. Élèves natifs. ULiège - aSPe.

(82) Communauté flamande. 600. 600. 550. 550. Performance Sciences. Performances Sciences. Fédération Wallonie-Bruxelles. 500 450 400 350 300 -3,00. -2,00. -1,00. 0,00. 1,00. 500 450 400 350 300 -3,00. 2,00. -2,00. Immigrés. -1,00 ESCS Immigrés. ESCS Natifs. 0,00. 1,00. 2,00. Natifs. Pays de l'EU. Performances Sciences. 600 550 500 450 400 350 300 -3,00. -2,00. -1,00. 0,00. 1,00. 2,00. ESCS. 103. Immigrés. Natifs. ULiège - aSPe.

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