ETRE OU NE .PAS ETRE
Fondée en 1967 et sur le plan notre Association s'était fixée le but inscrit en tête de nos statuts "mettre en relation les
professeurs d'origines diverses enseignant la technologie dans les classes de 4e et 3e afin de favoriser les échanges de vue, de permettre la mise en commU3 d'expériences p6dagogiques et de diffuser- des informations parmi ses membres".
A un moment où des professeurs venus d'horizons valiés se trouvaient engagés dans un enseignement dent la doctrine n'était pas totalement définie notre Association a donné l'occasion de rencontres bénéfiques pour tous. A de jeunes collègues mis dans l'obligation d'enseigner une discipline à laquelle ils étaient insuffisamment préparés, elle a apporté le soutien de collègues plus expérimentés et dans une certaine mesure donné une réponse aux questions qu'ils étaient amenés à se poser.
Il semble bien que l'on s'engage désormais à confier l'Enseignement de la technologie aux seuls professeurs ayant reçu une formation de Sciences Physiques complétée par une initiation en technologie. Qu1ils soient certi-fiés ou PEGC ces professeurs sont physiciens d'origine strictement pour les uns, par une de leur deux valences pour les autres. Dès lors puisqu'il existe des associations de physiciens l'intérêt d'une nssociation particulière pour les professeurs chargés d'ensei3ner la technologie peut SE; poser. Cette question sera effectivement posée au cours de notre assemblée générale.
Une réponse nous est déjà donnée par toute3 les demandes de rensei-gnements et d'adhésions qui nous parviennent en ce début scolaire. Nous ne saurions décevoir ces corres?ondants qui nous écrivent de diverses régions de France sans qu'aucune publicité n'ai. été faite. C'est bien plutôt une nouvelle augmentation du nombre de nos adhérents qu'il nous faut prévoir cette année encore. Dans cette ?erspective, souhaitons que soit atteint le plus vite possible le cap des mille adhérents. Franchir ce cap permettrait en effet d'abaisser notablement les frais d'expédition du bulletin et du même coup nous permettrait de confier à notre imprimeur cette expédition faite jusqu'à ce jour par une équipe de nos collèsues de 'f.arseille à laquelle nous devons rendre hommage pour ce travail obscur et fastidieux.
Nous publions dans ce numéro la réponse du notre lettre protestant contre l'absence de notre représentation dans la
Lagarrigue. La porte ne s'est pas entre ouverte, comme on nous le laissait espérer et nous souhaitons qu'au cours de notre assemblée générale il soit débattu de l'attitude qu'il convient d'adopter face à ce problème. Notre collèp:ue Harsany Directeur d'Etudes à Strasbourg nous tient au courant des travaux de la cotnr:\ission et dans la du rozsible pourra y faire entendre la voix de l'Association. Le quecticnnaire qui était joint à votre convocation avait été préparé dans cette intention mais i l est évident qu'il ne serait pas ?ossible de renouveler l'opération aussi souvent que nous le voudrions. Quant aux travaux de la commission, pour ce qui concerne, il serait prématuré d'en donner un C'1m?te rendu. Une chose est claire cependant: i l est très vite apparu qu'au sein de cette assemblée réunie pour rénover nos programmes,
les personnes sachant ce qu'était la technologie en vigueur dans le
cycle pouvaient se compter sur les doigts d'une main ••• La commission a donc eu le souci, fort louable, de votl1:1ir d'abord
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Quelques correspondants nous avaient posé la question suivante : "Comment concilier les vecteurs du physicien et celui du mathématicien". Nous ne publierons pas encore de réponse dans ce bulletin. Les mathématiciens auxquels nous nous sommes d'abord adressés n'ont pas marqué beaucoup d'empres-sement à rédiger un petit texte sur le sujet. Ne désespérons pas, avec un peu de patience nous arriverons bien à percer une petite communication à travers ln cloison qui nous sépare.