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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association Amicale des Anciens et Anciennes Élèves des Sections Normales et de l'École Normale de l'Enseignement Technique n° 18

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Texte intégral

(1)

Association

Amicale

DI!:5

ANtl(NS fLfV(S (T B(S ANtl(NN(S fLfV(S

DES

Sections Normales et de l'E.

N. E. T.

/ /

CEREMONIE D\INAUGURATION

D'U NE

PLAQUE COMMÉMORATIVE

portant les noms des

Anciens Élèves des Sections et de

r

E. N

.

E. T.

MORTS

AU

CHAMP D

'HONNEUR

Nous

·n'oublierons

jamais /

FOURGEAUD. pr ofesse ur à l'E. N. E. T.

Betrnatrd, promotion 1912-14 tletrtreng,. promotion 1905-07 BtrtJnel, » 1913-15 tJanois, )) 1901-0 3 Caute, )) Hl13-15 tJoutrniae ) '1912-14

Cazenave, » 1913-15 uafon, » 1911-13

Chalmeton , ) 1912-14 ue Neveu, )) 1912-14 Chapignae, )) 1910-12 lYlat'eoux, ) 1906-0S

Chevillon, » 1907-09 lYllllet, » 1912-14

Coupeau, ) 1914-16 Pattin, » 1906-0S

Oetrnange, ) 1914-1 6 Pellequetr )) 1905-10 Fotrestiet' , » '1906~OS Poitret, » 1914-16 GatrtrelltJ, )) 1911-13 Ttriolet, » 1911-13

Gitran, )) 1913-15 VoUe, » 1912-14

(2)

- il

l'Ins p ecteur Général N ard on , char g é de la Direction de l'Ecole.

Nombr eux ét aie n tceux qu iavaien t.répo n d u à not re ap p el: MM. les Membres du Parleme nt, Inspec teurs géné r a ux de l'E. T., chefs de bur ea u et Person nel du So us-Secr é taria t d'E tat de l'E. 'l'., Dire cte u r s de l'E col e des Hautes Etudes Commer ciales , de l'Eco le des Ar ts et Meti ers , Représentants du perso nn eldu Conservatoire des Arts et Métier!' , et des Ecoles de Comm er ce ou te chni que dela Ville de Paris,Pré -sident de l'Asso cia ti on des Anciens Eleve sdel'E col e Centrale, et d'A ssoc iatio n s d'AnciensÉlèves d'Ecolestechniques, Pro-fess eurs et Pers on nel de t'Ecole Normale technique , Anciens Profes seurs, re p résenta n t s du personne l des Ecoles techni -ques de Paris et de pro vince , Anciens élè ve s des Sectionset de l'Ecol e Normale , Elèves del'Eco le, etc...

Un certa in nombre de person nes s'éta ien t excusées, et avaient adres s é à M. le Dire cteur de l'Ecole Normale et au Secrétaire denotre Asso ciati o n , l'ex pre ssionde leursregrets de ne po uv oirêt r e présents. Lapla cenous manque pour citer les noms de tous ceux qui,malgré l'él oig nem ent ou les ob liga-tions pro fessi on ne lles avaie nt ten u PiU cette froide et triste matinée de Déc em br e à venir honorer nos mo rts et apporter aux familles l'ho m m age de leu r sympat hie ; qu'ils veuillent bie n accepterno s vifsremerciemen ts.

Beauc ou p de parents, de veu ves, avaient fait le voyage pour venir dans la maiso n où s'étaitécoulée une pa r t ie de la ..:···.."""-""~o...,1.,._11 ,.. ~~jo...r"...c...-") ....c-l...- J~o..:..._..._A,...,... "'''__oJ-_~~ .-_.......J-0 :J.cJ~'" pour venir dans la maiso n où s'étaitécoulée une pa r t ie de la jeuness ede leurs en fa n ts, de leu r s épo ux ,et pour entendre enc o re une fois parler do ceux qu'ils ple u re r o n t toujours. M. le Sons Secr é t a ire d'Eta t del'Ensei gn ement techn iq ue en-tour é deMM. Lab bé,Dire c teur de l'E , T., de M. Nardon et du bureau tout entierde ]' Associatio n au q ue l s'etait jointe notr eanci enne Secrét aiï..e, MlleMa rie, a reçu les proch es de nos cher s dispar us. En quelq uesmots , très sim pleset émus il leur a dit le sens de cet te cérémonie etles a in vit es à pren-dre place da nsla gran desalleoù la plaq ue était dress ée.

Cell e-cien marb rebla nc, rep os ait surun ch e va le t entouré d'une échar pe trico lore, da n s un ca d r e formé de plantes vertes.

Une magnifique gerbe de fleu rs avait été posée au pied du socl e. Celte déco r ation simple, aus tèreet cep e nd a n t du meil -leu r goùt ét a itdue à l'atten tion délicate du personnel et de nos jeu n es camarades de l'Ecole Norma le qui avai ent voulu ainsi honorer la mémoire de ceux quiavaien t donné la vie pour leu r pays.

Ap rès quelq ues min utes de recue illemen t , M. le Sous-Secréta ire-d'E tatdon ne la pa ro leau Sec r étaire de notre As -sociatio nqui pr onon ce les paro les sui vantes. (1)

(1) Les discolUS on t été sténogra phiés parM. BEL OTT E, Pr o-fesseur de l'E. N. E. T.

Le Congrè s de Septembre 1919 avait voté le prin l'ér ec tion d'une plaque destinée à commé~rer 1 nos Camarades morts au champ d'honneur.

LB Bureau de l'Amicale s'était aussitôt mis rappo r t avec M. Fonteneau, Directeur de l'E co le , qui avait eu la même'pensée, et d'uncommun accordno?s a vionsdér-idéde réaliser un projet unique par la co lla b ora tion de l'Ecole et de l'A sso cia t ion.

Nous avons procédéà de patientes recherches pour nous pr. l't us les renseignements utiles. Par les Bulletins et 1 ula 13 Se :é t a envoyés depuis l'anuée

d eu'" faire une idée encore im

-p ai , de i lt . ren~o . . dan.s ~el.t~tàche ; c'est C"~ quiexplique pourquoi la cere ome a ete fixee à une date SI tardive. Votre Secrétaire a dùéc r ire de nombreuses le ttr es , fairedes démarches, se déplacermême pour êtr e SÙl' de ne faire aucun oubli.Il remercie sin cèrementtous ce ux qui lui ont fournicertainsrenseignemèntsindispensables.

Ila eu t'occasion de correspondre avec toutes les familles , et il a reçu nombre de lettres touchantes - quelques-unes hélas navrantes - et de toutes parts lui sont venus, pour l'Amicale, les remerciements de ceux qui pleurent toujours leur enfant, leurépo u x , et ont vu dans notre commémoration la manifestation de notre profonde et respectueuse sympa-th ie.. Puissions-nous ainsi avoi r contribué à atténuer l'amer-t~n mede le ur douleur. . . , th ie.. Puissions-nous amsi aVOIr cont.ribuè à att enuerl amer-tu m e de leur douleur.

Lorsque to us les renseignementsont été ré u nis ,il a fallu s'occuper des détails.Grâceà M.Binet, glorieux co m b a tta n t , secrétaire de la Direction à l'Ecole Normale d'Enseignement technique, dont on ne dirajamaisassez le dévouement à cette œuvre en l'honneur de ses'anciens ca m ar a d es dufront, et qui, de p uis le premier jour s'est dépens ésans compter, la céré mo-nie à pu avoir lieu cette année.

Un e telle commémoration n'aurait paseu le ca r ac tèr e que no us ent en d ion s lui donner si nous n'y avions pas associéles familles de ceux dont nous voulions honorer la mémoire.

Mais tout en co nse r v a n t à cet te fêtedu so u ven ir ce car ac-tèr pinti n«.nous avon" cr u bon , d'accordavecM.I'Jnspecteur G -uèral N .1'10 11 ch a rgéde la Du-eciion ,d'inviter les perso n-n tlité , ..in-nteres,.;a n-nt tou t p. rtlcul iè rement à l'Ecole Normale, ainsi que collect ivemen t ,tout le personn el de l'Enseign ement

tedllliqu~ dans lequel nos cam ara d es disparus comptaient tant d'amis.

Le céré m on ie a eu lieu à ladate fixée, le 6 dé cembre, à l'Ecole Normale d'Enseignemen t technique, 11, rue Saint-Guillaume, à Paris , deva n t une ass istancenombreuse ,sous la présidence de M. Vidal, Sous-Secrétaired'Etat, ac co m pag né de M. le Directeur de l'Enseignement Technique et de M.

(3)

4

-Discours de M. BAYLE MONSIEUR LE MINISTRE, MESDAMES, MESSIEURS, CHERS CAMARADES,

C'est avec une émotion profonde que je viens, au nom des

Anciens et Anciennes Eleves des Sections Normales et de

l'Ecole Normale d'Enseignement Technique, apporter à nos

Camarades morts pour la Patrie le tribut de notre admiration

et de notre reconnaissance.

Je remercie, au nom de notre Asso ciation , M. le

Sous-Secrétaire d'Etat de l'Enseignement Techniqued'avoir bien

voulu honorer de sa présence cette cérémonie intime. Nul

mieux que lui, vaillant combattant de la grande guerre, chef

de notre Enseignem ent, n'é tait mieux qu a lifié po ur présiderà

la glorification de nos morts , ses anci ens camarades de

combat. Nous nous félicitons aussi de voi r auprès de lui

l'ardentapôtre de I'Euselgnemeut Technique, celui qui,

pen-dant la guerre ,a remplien pa ys en vahi une missionsacrée :

M. Labbé ,directeur de l'Enseignement'!'echnique.Il a connu

la plupart de nos ch er s disparus et il sait, mieux que tout

autre,ce que l'Enseignement Technique a perdu quand ils

sont tombés.

Je vous remercie tous, Mesdames et Messieurs,qui avez

tenu àvenir honorer leur mémoire..Et, m'adressantà leurs

\JO' VU\.a.~ .1:01..UO.l.'-'J.O "\J\.I.6, ...Cio u. & ...d o o·", .u.&. '"' d ~...V'\A. ...Q)· ""id'L.; ...!,...

tenuà venir honorer leur mémoire. Et, m'adressantà leurs

parents,à leurs veuves, àleurs enfantssi cr uellemen t atteints

dans leurs affections les plus chères ,m'inclinant devant leur

fier sacrifice, je les pried'agréerl'hommage de notre

respec-tueuse sympathie. Qu'ils soient bien persuadés que les noms

de leurs héros resteront gravés dans nos cœurs,et qu'ici nos

jeunes Camarades sauront entretenirle feu sacré du souvenir,

MESDAMES, MESSIEURS,

Lorsqu'en 1912, sous la direction de notre vénéré maître,

M. l'Inspecteur général Lebois, lui aussi, hélas! trop tôt

disparu,l'Ecol e Normale d' Enseignement Technique s'ouvrit

pour la première fois dans un local de fo r t une, tous nos

vœux l'accompagnaient. Les anciens, les «Sectionnaires )1,

comme on lesappe la it, qui ava ien t connu une organisation

un peu désuète, voy a ient se ré ali ser enfin l'id ée qui leurétait

chère, et partageaient 11. joie des jeunes élèves-professeurs

enfin dotés d'uneinstitutionmieux adaptéeà leursbesoins.

Par une coïncidence vraiment ex t raor d i nair e, les élèves de

la première promotionter min èr en t leurs études en juillet1914.

A vec quelle ardeur ils avaient travaill é sous la con d uite de

maîtreséminents! Certes ils ne pensaientpas à la guerre en

C9 mois d'été lourd pourtant de sombres menaces,et leur

- 5

-esprit tout entier,absorbé par la pré p ar a t ion des examens,

ne rece vait que bien faiblem ent l'écho des bruits alarmants

montésde la rue.

Mai s brusq ue men t les événe men ts se précipitent :c'estla

mobilisatio n,la guerre. Nos jeu nes Ca m arades couren t aux

armes comme tous les Franç ai s, plein s d'esp ér a nce , vibrant d'enth ou siasme à la pensée de lutter pourla plus noble des causes : la défen se du droitet du sol sacr é de la Patrie.Ils allai ent re t r ouver là -ba s su r la Mar n e au nom deux fois

glor ie ux , dans les brum es des Flandr es, sur les pen te s

bou e uses des Ep arges ,au glacissauvage de Verdun et jusque

dans la lointaiueAsie ,leu r s nom breux aînés et leurs p

rofes-seursdela veill e.

Peu à peu, leurs famille s, leurs amis, restés à l'arrière,

éprouvèrent le" angoisses que ressentaient tous ce ux qui

assistai en t, acteursind ir ect s ,augrand drame sangl ant . De là

l'idéequ'eu ren t plusie urs de nos Collèg ue s d'établir un lien

étroit entre les com battan ts, les prison niers et ceux de

l'arrière. Qu'on me perm ettede cit er le nom de notre c

oura-geuse et dévou ée Coll ègue, de celle qui,ay ant la "Vision nette

d'un de voir à accomplie, s'y consacra tout en tière jus q u'au

bout, MU. Marie , pr ofesseur de l'Ecol e Pratique de Filles de

Reim s ,longtem ps restée à son postedans la ville marty r e.

C'est gr âce à ses efforts et à ceu x de nos Ca m arades du

Conseil de notr e Associati on , MM.Guille re t et Fourquet , que

nous avo ns pu suivreau jour lejourlesexploits de noshéro s ;

c:lo aJ...JJ""- _ · ".,:-"""-__-'·o.r·....~"'.:: l J.: _;"' '''C'lIry.'''''''''''T'lf- IO Q nn.vne rfo nonv_Nll1 ont

nousavo ns pu suivr e aujo ur le jou r les ex pl oitsde noshéros ;

c'es t elle quia recu eilli pieusement les noms de ceux qui ont

donnéleurvie pour la France ,

Tous ces noms sontici. No us en avonsajou té un que no us

avons voulu met t re en tête de la liste: celui de Fourgeau d ,

professeur à l'Ecol e Normal e d'Enseignem ent Technique ,

tombélui auss i en pleine ba taille. No us avons penséque nou s

nedevions pas sé parer de ses élève scelui qui les ava itfor més ,

et jusque dans la mort était res té à leu rs côtés. Sonacti on

morale se poursuivrapar delà la tombe sur ceux,maît reset

élèves, qui passeront à l'E col e etpuis er ont dans son exemple

des leçons de cou r ageetde patriotisme.

NosCamarades , enmourant,nous ontlégué un pa t ri mo in e

que nou s de von s conserver: leur héroïsmecrée pou r nous des

devoirs. Nous qui n'av ons pas eu le glorieux priv ilège de

donner tout notre san g pou r le triomphe de la juste cause,

nous devons ,ap r ès la guerre, lutter pour que leur sacr ifice

ne soit pasvai n. Nous n'avons pas le droit,nou s valides,de

nousdire las et découragés ,etil ne nous convient pas de ne

songer qu'à recuei lllr les fr uits d'une victoire si chèrement

acqui se. Nousne serions pasdignes de venir lir e les noms de

(4)

re--

6

-nions la ferme résol u tio n decon tinuer l'œuvrepa r eu x co m -mencée et de donne r à not re pays toute notre én ergie. La Fran ceveu t se relever de es ru ines, recou vr ersa prosp ér ité, prendre dans le mo n dele rang auq uelsessa c rificeslui donnen t le droitde prèten d ie: le la b eur de tous ses enfants loi es t nécessaire. Mé d it o ns ces pa roles du philosophe: « Malheu r à la génération qui a conçu la vie co mme 11nrepos et l'art com m e unejouissance». Toutnous inciteà l'effo r t cons cie n t,

rai sonn é , opiniâtre. «Ilfau t desméthodesno uv elles »,écr i vait

cet ancien ministre, unive r sit a ire et homme d'action. «Ilfaut

« trava ill er su r tout . Il faut réaliser, ét r e in d r o les faits, le s ( so u met t re à l'a ctio n de volontés robustes qui les dirig er o nt « au profit de notre pay s. Ainsi compreudro us-nous no tre « devoir. Del'acti o n , de gr-âce, de l'ac tio n ,mais une action

« dirig ée par l'intelligence et soutenue par une fo rte volonté. « Nousn'a vo ns pas le cho ix des moyen s, si pour don n er un

« sen s aux sacrific es de nos soldats, nous voulo ns assure r

«I'a veni r du pays. »Grand es etfor t esparolesquicontiennent enger me to us les devoi r s des maitres de notre Euselgn ems n t Techniqueà qui ilap p artiendra de for m er l'armé e du trav a il. Et n'est-ce pasici, Mevd a me set Messieurs, da nscette maison un peu trop petite , demeure pr o visoi r e, qui, nous pn avons le ferme espoir, sera bien tôt. ag r andie po ur réunir tous nos futurs mait.r es et ofîcir à nos morts un cad r e dig ne d'eu x , n'est-ce pas iciqu' Ilco n vient dema gnifier labeautédu tr a vail, si nécessaire à litgra nd eu r de la Fr-a nce? « Relever l'atelier ,

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si néce ssatre à la gra nd e ur de la Fra.nce ?«Relev er l'atelier, c'es t rele verla F'ra.n.-e »,disait Ferry au le n demain de notre défa ite . Les vain q ueu r s de 1918 se son t so uve nu s de ces paroles. et aujou r d'h ui notreEnseigne m ent reçoit une impu l-sionsi vive que tous le s espoirs nous sont perm is. Oui, nou s avons confia nce.A la têtede la nouvelle cr oisadeé .o n o miq ue , se trouve un des chefs de cette éco le d'hommes d'action disciples des Rena n, des Ferry , de volon té éclair ée et d'énergieindo m p t able, dont il a don né des preuves pen d an t et depu is la gue r re ; auprès de lui, nous vo y ons l'homme ten ace, l'espri t réalieat e ur , qu'au cun obs tacle ne saurait arrê ter dans la vo ie oùil s'e..t engagé, et, onfln, pourréorga -niser notre Ec ol e, pépiniè r e des m'litres de l'Enseig nomeu t Techniq ue,ce péd agogue répu t équi sauradévelop pe r l'œu vre co m mencé eparses distingués prédécesseu rs,Son rôle lui sera facilité gr-âce à la col labor-atlon si g rande mon t et justement

ap précié e des Hauts Etab lissements d'Enseig-nement. Te c h-niquede PMi,;: le Conservatoiredes Arts et Métiers, l'Ecole des HautesEt u des Commerciales, l'Ecole des Arte et Métiers

et les Ecol es Professio n nell es dola Ville de Paris,

Sij'osais, Monsieur le Miufs tre , et vous tous, Mess ieurs , qui êtes les ardents protagonistes de notre Enseig nement, interpréter devant vo us une dos volontés de nos Camarades disparus et les vœux arden ts des Anciens Elè ves de l'Ecole

- 7'

-Normale Te chnique, je vous dirais: Aidez notre Ecole, ouvrez une Jarge voie à ses pa s enco r e hési t ants , dotez -la

généreuse ment, faites qu'elle devi enne le vérit a b le foyer de J'Ense ig ne ment Tech nique. Ainsi vous ren drez possibl e le re cru te ment et la fo rm ati o n de s Ma îtres indispen sabl es à l'éducatio n de cen taines de milliers de nos fu t urs ing énieurs, commerç a nt s, ouvri ers et employés, vous aurez dans une grandemesure cont ri b ué à la pros périté de la France. Et je puis vous dire ici, de va nt no s morts , que vous po u r rez co m pter sur cette œuv re, comme pour to u tes celle s où no tre concours nous ser a deman dé,sur not r e plue entier d évoue-ment. Nous ne ména ger o ns pas notre peine, nou s.so m m es prêts,no us aussi , à fai re notre noble et lourde tâche. Ainsi" plus lard, après bien oPs an n ées de labeur , pourrons-nous. nous tou rnervers ceu x dont le sacr-ifi ce nous a servi d'e x em pl e et leur demander: Etes-vous contents denous ?

..

Et dansles années qui vont suivre , les géné r a tions d'élèves toujours plus nombreux qui vie nd r o nt ici rec evoir la cu lt ure te chnique indispen sable aux futurs Maitres de notre E nsei-gne mo n t s'arrêtero nt de va n t ce mo des t e ma r b re; leurs Pr o -fesseu rs leu r montre ro»t les noms de ceux qu i son t morts pend ant la gr a nde gue rre, et ce sera pou r eux un hau t ens e i -gne ment. Sous l'égide de ceux qui ne sont plus, mai s dont l'âm eflotteéparse autour de nous et don t le so uve n ir sera.à

tAnt i:un "',;'" ('.nn s (~rvA. Maîtres et Ejlèveil, réun is tour un l'âmeflo tte éparse au to u r de nouset dont le so uven ir sera à

tout Ja m a is conservé , Maitr e» et Elè ve s, réu nis t.o u r un mème lab eur. compr e a dront mieux la néces sité de l'effor t et la beauté du de vo ir.

Mlle Mari e s'a vance à son tou r, et d'un e voi x brisé e par l'émoti o n , parlant avec tout son cœur, prono nce,dans une improvisa ti on touch an teles pa ro les qu'il fall a it dire à ceu x qui ont tantsouffert età ceu x qui son t morts: elle s'e x prime ences termes :

Discours M"e A. MARIE

MONSIEU R LE MINI ST RE , MESD.\M ES,

MESS IEURS ,

Puisqu'à la veille dela tou ruien t e, mes Collè gu es m'a vai ent témoigné leur co nfia nce en m'ap pela nt au Conseil de notre Amicale ; que les ci rconstances m'ont ensu ite cond u ite à

connaître souven t la premi ère les actes d'héroïsmeque nous cé lé b r o ns aujourd'hui, com me à recueillir, au nom de notre associati on, la dernière et amica le pen sée de ceux que, la guer-re nous a pris; qu'enfin il m'a été donné de pouvoir admirer de tout prè slagran d eur de le ur sac rifice, je me fais un pieux devoi r de m'a ttar der et de vous retenir' que lq ue s Instants de plus.,

(5)

-

8

-Bien que notre plus gr a ndeconsolationsoit peut-êtrecelle que nous éprouvons à rappel ersou v~ n t les~~tes8ublim~sde nos grands morts, je ne mc perm e t traipas d ajou te r quoi que ce soit après le bel hommage quivie nt de leurêtr e rendu.

Notre dévouésec rét a i re général vient d'exprimerbeau coup mieux que je ne saurais le faire nos sentiments et nos regrets les plus profonds.

Mais, fidèle auxexe m ples de solidarité, defran c h e amit!é, de dévouement, d'abnégation que nos morts nousontdonnes , je diraisimplement :

A nos chefs, qui regrettent d'avoir été si nréma t urè men t

privés de leur conc ours ; {( Nous avo ns hit, nous ferons encore tous noseffo r tspou r accomplirun peu de leur tà ch e en même temps que la notre ; ils res terontainsi toujours tout

proches de nous »,

A leurs parents, à leurs amis, nous rediron s : {( Nous sommes de tout cœur avec vous . Ceux que vous ple u rez comptaient parmi nos meilleurs co llèg ues; leur souvenir demeurera intact parmi nous. ))

A vous chers et regrettés Camarades , à tous ceu x qui ont partagé vos souffrances ,nous répétonsici ;«Nou s n'o ub lier o n s jamais. 1)

L'émotion sou le vée par les paro les de notre Collèg ueestà

peine calmée que M. Nard on prend la parol e.Bien qu'il ne soit Directeur de l'Ecole que depuis peude sem a ines, il sa it trouver le "mur de CAll X oui l'Al'olltAnt.At glorifiA.l· a.vA0un.A soit Directeur de l'Ecole que depuis peude se m ailles, IIsalt trouver le "œur de ce ux qui l'é coutentet glorifie r avec une profonde émotion lesanciens élève'de l'Ecole mortsglo rie u-sement pour la France.

Discours de M. NARDON, directeur de l'EcoleNormale

MONSIEUR LE MINI STRE

L'Ecole Normale de l'enseign em ent est heureu se et fière de votre prés en c e aujourd'hui,dans son local....provisoire et trop modesteà so n gré ,dela rue Saint-Guilla u m e. Elle vous remercie, par mavoix, d'avoir bien vou lu accep te r la prési -dence de cette céré mo n ie com mé mo r a tive ; nul, à nos yeu x, autant comme membre duGou ve r nemen t que co m me combat

-tant de la Grande Guerre. nul n'étaitmieuxqualifi éque vous-même pour prononcer l'éloge deces {(éd uc a te u r s du peuple tombés en soldats. ))

Nos remerciem ents s'étendent à M. le Dire cteur de l'enseignement technique , dont les sen ti men ts nou s sont connus, ainsi qu'aux éminentes personnalités qu i nou s ont apporté, par leur présence, un témoignage d'estime et de sympathie qui nous honore et dont nou s sen ton s tout le prix. D'autres retenus ailleurs par leurs occupa tions ou les

9

-devolrs de leur charge, nOU8 ont adressé leurs excus es el leurs regrets; qu'ilssoient eux aussi remerciés!

MESDAMES , ME SS IEU RS ,

Le départ de M. Fonteneau, chargé de mission en Rhénanie, ma désignation, à titre provisoire, pour lui succéder ici, me vaut l'honneur, inattendu, mais dont je suis trés fier, de prendre ence mome nt la parole au nom de cette école - j'allais dire de ce t te famille - po ur honorerceux de ses enfants dont vous vo yez les noms gr a vés dans le marbre. Ces héros , martyrsd'unejuste ca u se, il les avait connus personnellement, au moins ceux d~s dernières pror;notions,

d'ailleurs les plus cr ue llem en t frap p ees . Beaucouponeux que moi donc avec plus de talent, sin o n avec plus d'émotion sincère et de respect pie ux,il vous aurait dit leurs qualités d'intelligence et de cœur , leur vaillance au travail, leur enthousiasme pour les grandes idées modernes de droit, de justice d'humanité, leur foi dans un avenir meilleuret tout

proch~,

leur semblait-il,fait de progrès soci a l et de solidarité

entre lesnations .

Ah! la belle ardeur contia n t e et géné re us e qui eùt pu se donnee libre cours dans la paixetse dépenser si utilement dans l'exerci ce d'une pr ofess io n aimée et belle entre toutes:

l'éducationdes eofa n ts du peuple !

Hélas ! les événeme n ts en on t décidé autrem ent. Vo ici cood L .d.J)J_ 4__...--!.o...J-J..n-_'"...~f'....~.!-,.,...I·._œ !. __ ..J 1_ l.'_u _ _ 1_u L .

-Hélas ! les événements en on t décidé autrem ent. Vo ici aoùt1914 et c'estLaguerre ;c'est l'offen si ve de la force brutale co n t r e le droit;c'est le décha înement de l'esprit de r~pineet de co n q uê te contre la liberté des peuples. Quel déchirement pour eux qui osai ent rêv er de pa ix univer-sell e? La Pa t ri e va-t-elle donc être anéantie, et ave c elle, tout espoir de fraternité humaine?A cette idée,tout ce qu'ily avait de bon en eux s'est révolt é. Alors, sans hésitations ni faibl esse, eo pleine conscience de leur ?evoir, tous d'~n m~me éla n, ont offert à la Patrie le sa or iflce de leur VIe. Vmgt-sept son t tombés au champ d'honneur, tribut bienlourd pouruneécole de cr é a tio n récente et à effectifs si réd uits .Je sa lue respec-tueusement leur mémoire.

Maintenant je ne puis pas, ie ne veux pas oublie r que des parents so n t venus , de bien loin parfois ; qu e d'autres n'ont pu venir,mais sont de pens é e et de cœur avec nous.J e l?ur exprime, en mon nom et au nom du pers o nnel tout entier, professeurs, élèves et anciens élèves , nos sen t im e nts de respect et d'affectueuse sympathie.

Je m'adresse plus particulièremen t aux femmes : vie illes mamans et jeunesép o uses, pour leu r dire : votre cœur a saigné; vo us avez pleuré des larm es am è!,es ; n,ous avo ns souffertavec VOU8, ca r vos morts son t auss r les notres. Leur

(6)

-

iO-vôtre, commeill'estdans ce marbre destiné à perpétuer leur mémoire.

Les êtres que vous chérissiez tant ne sont plus; que cette pensée, du moins, soit pourvous comme pour nous une fierté et ·une consolation: leur mémoire vivra parmi les hommes,

leur héroïsme seraàjamais cité en exe m p le , par ce qu'ils son t

morts magnifiquement,pour la plus sainte des causes, pourla Patrie et la rançondu droit.

« Gloire à notre France éter n elle !

Gloire à ceux qui sont morts pourelle ! »

M.le Sous-S ecrétaired'Etat se léve:iln'apoint de feuillets eu main, et, sans apprêt , prononce un admirable discours improvisé qui, à certains moments,a fait couler les larmes de ses auditeurs.

Discours de M. Gaston VIDAL

MESDAMES, MESSIEURS,

Devant ce marbre que vos mains fraternelles ont élevéà la gloire et à la mémoire de ceux de vos camarades qui sont morts pour la France, j'inclin e respectueusementle salut du

'G o uver n emen t de la République auquel vous voudrezbien me permettre d'ajouter celui, plus affectueux, de l'ancien frère d'armes.

jJt:l"Wt::n.."'l-t' U CloJVU.LO..L '"''Jau.! ,''p.lU·O· u:... "' ...\4.n., ,,:,...~ ...ù ...u ...P.:JJ ...

d'armes,

A leurs parents venus de si loin pour assister à cette fête du souvenir, à leur douleur aujourd'hui ravivée, j'apporte mes sentiments de pr ofon d res pect et mes con d oléan ces attristées.

Je ne suis pas de ceux qui font parler les morts. Je trouve

que c'est un crime abominable pour un homme ayant une

pensée politique, de se hisser sur des ca d a vres, dese faire de ces cadavres un piédestal , du haut duquel il ,clame ses pensées, pensées toujours discutables. Au pied de monuments semblables toutes les pas'io ns doivent s'éteindre; elles doivent y venir déferler et mourir. Il ne faut pas mêler les mortsà nosqu erell es.

Maisilfa u t bie n dire qu' ily avait dan s l'eapi-itde tous les morts - et plusparticulièrementdans ceu x que j'ai si bien connus pour avoi r ap partenu moi-m ême à la grande famille universitaire (je tr ou ve su r votre plaque un nom.bien cher) celui de Trioletqui fut moncamarad ependantdeux ans) ;

-ilY avait dansl' âme de tou s ces morts ce nob le idéal qui a été décrittout-à l'h eu r e en termesadmirablespar le representant

de votre Association des Ancien s Elève s, celui qui animait la courageuse et noble femme dont on m'a dit tant de bien - Mademoiselle Marie - et dont la voix émue vous a révélé ce que fut son apostolat, celui qui a été défini enfin par mon

~ 11

-collaborateur et amiNardon àqui j'ai co nfié la lourde et noble

tâche de diriger dans l'avenir les études de ceux qui serout I' élitedu personnelde l'EnseignementTechnique.

Cet idéal,c'estle nô tre, c'est l'idéal pr ofon d éme n t humain, profondément émouvant de la France, celui pour leque l le 2 août'I9'l4, surpris en pleinepaix,nous avons COUl' U à la frontière, pour le q uel nous avons prisles armes, poni lequel nous nous sommes battus avec une énergie farouche parce que

nous sentions que nous n'étions pas seulement les soldats de la Patrie, mais les soldats de l'Idéal.

Vous qui, comme moi, avez été des chefs,vous avez senti vers le milieu et la fin de la guorre qu'il y avait des paroles

qui ne portaient plus sur le cœur des hommes alors que

s'abattaientsur eux le élé me n ts déch aînés . La pluie tombant du ciel et la boue montant du fond des tranchéessemblaient vou oir se rejoindre pour nous ceinturer et nous jeter à terre. Danls ces moments pénibles il fallait faire sauter les fantas

-sins par dessus le parapet de la tranch ée,leur faire franchir la

lign e qui séparait la France de l'Allemagne, la barbarie de l'humanitéet, pour beaucoup d'entreeux, Ia vie de la mort. En ces heures profondément émo u va n te s il fallait trouver la fibre secr ète capable de vibrer au cœur de nos hommes, il fallait trouver des mots venus non pas seu lem en t des lèvres mais so r tis du cœur, capa bles de les jeter en avant, de leur faire accomplir le ges tesub lime. ous leur disions: « Vous

vousbattez pour que vos enfants ne se battentpas ; vous vous ~&i'-""'-"""""'--r~.""- . ~<O "" _Co'_..._.~.:J..I.,...J.~ :~' ~• ......"' .;,--.)...• . ... __ vous battez pour que vos enfa n ts ne se bat tent pas ; vous vous battez pourque cette guerre soi t la dernière ; vous vous battez pour que demain lesveuves n'aiHentpas pleurer les orphelins là où elles ont pleuré le père ».

C'estcela que vous avez dépeint tout à l'heure , c'est cet idéal qui fut le nôtre et celui des morts que nous pleurons aujourd'hui.

Puis,qu'i1ssont morts,notre devoir à nous est de continuer

le ur tache,de nous engager très nettement et très hardiment dans toutes les voies qui, de près ou de loi n, pourront contri

-buër à l'amélioration des rapports internationaux, et aussi

à l'établissementd'une France plus juste et plus fraternelle.

Ledevoirdu personnel de l'Ensei gnementTechnique peut être, encette matière, co nsid ér a b le, Il peut ,par ses rapports

constants avec le monde du travail, influer d'une façon définitive sur l'orientation et SU l' J'esprit dss travaille urs: il

peut, soit dans nos éco les techniques qui fourniront les sous-officiers et les officiers de la grande armée économique de la France cie demain. soit dans les cou rs professionnels, dans les cours de perfecli onnement qui fourniront les ou vriers d'élite ,il peut être un élè rn en t d'actiondes plus considérables; il peut influer d'une façon définitive SUI' la formation morale

des travailleurs.

(7)

- 12

-'r écla me , je le sais, tous les dévouements - q'18 jlt vous

convie.

Ceux-là sont morts ; ils n'ont pas vu l'aube de la victoire;

ils n'ont pas vu nos troupes descendreen chantant les clairs

vallonsd' Alsace et se ré pandrepar les vignes de Ribeauvillé

en march e ver s la grande plaine comme vers une terre

promise .Ah! cet t e marche en ivrante dans cette Alsace où au

,to ur na n t des chemi ns , a ch a q ue pas, nous croyionsrencontrer

lacoi ffeaérien nede Suzel ou le tricornede l'ami Fritz. Ils ne

sont pas en tré s avec nOUR à Mulhouse , à Strasbourg où les

habita ntschantaientla Marseillaise en pleurant; ils n'ontpas

vu le grand jour d'allégress e; ilsn'ont pas vu comme nous, le

triom phe de la justeca use pour laquelle ils sont morts. C'est

po urquoi nous les plaig no ns plus encore parce que je crois

que celu i qui n'a pas vécu ces heu r es n'a pas connu tout ce

que la vie pe u t donner de bonheurà un homme. Mais ,tout de

même ,il nous reste dans le cœur et dansl'esprit le souvenir

de leurs sacrifices sublimes.

Pour queces sa crifices ne soient pas vains, pour qu'ils se

traduisent pou r les gens pratiques que nous sommes,

en réalités tangibles , il faut po ursuivr e là tâche qu'ils ont

com me ncée.

C'est un bien lourd honneur d'être à votre tête. Soyez

assur és , Messi eurs , que je saurai sauvegarder tout ce qui

constitue le patrimo ine moral de votre corps admirable de

dé vou ement et d'abnégation. Je parle au nom de

l'Adminis-.ro'.:1ofi ru"l ~on"~~lo rlo 1' J..j~n Qoirrno1""V'lon.rp,o,l'lhn; nnq T-:ria .... -i'~; on &

dé vou ement et d'abnégation. Je parle au nom de

l'Adminis-tration Centrale de l'En seignement Technique . Hier j'ai eu à

vous défe ndre . De mainje leferai enc o r e ,pers ua dé queje suis

que tout cela constit ue unensemble , « une grande famille '"

co m me le disai t Na rdon tout à l' he ure, dont je su is

profondé-ment fier - pres quehonteux tant je m'en sens indigne

-d'êtr ele chef; unegrande Iaur'Jledont je suis aujourd'hui le

pèr e très jeune, ma is un père profondém entdouloureux

puis-qu'il pleure la mort desmeilleurs de sesenfants.

(Applaudissements).

.

.

Les ap pl audissementsqui ont accueilli la péroraisonde M.

le Sous-S ecrél aired'Etat seso nt éteints, mais la pensée des

pers o nn es présentes est toujours à ce ux dont l'héroïsmevient

d'ê tre glorifié .Lentement, les assistantsse retire n t

profondé-me nt re mu és. Des groupes se forme nt de camar a des, d'amis,

où l'on écha ng» des impressione , où on se rap pell e ave c

ferveur les amisdisparus, cependant que M. le S

ous-Secré-taire d'Etat , M. le Direc teur (IR l'E . T. etM. le Dir ecteurde

)' (i;co l reç.riveut individuslle nent les îami lles et les en t r

e-tiennentde le ur fils,de leurép o ux dolit on vient d'honorer

la mémoire.

Un'lien de plus vient d'être noué entre les morts ltt les

- 13

-vivants, entre ceu x d'hier et ceux d'aujourd 'huiet de demain.

L'E cole, non pas cet t e mais on proviso ire, mais cette entité

vivante a maintenant UDe âme form ée du souveni r de ceux

qui l'ont. tant aimée ; de ceux qui , même en plei ne bataille, à

la veille du sa cr ificesu p rê me,reportaien t leur pensée vers les

années de jeunesse et de travail , où réunis sous la direct ion

de ma îtres véné r és, ils se préparaient à leur rôle difficile

d'éducateurs .

Nou sne pouvons icipublie r la biographie de chac unde

ces héros.Nous avons don c for mé leproj et de faire éditer un

Livre d'Orqui ser a offer t au x fa milleset que nos Coll ègu es

pourrontse pro curer. Noussoumettron sce projetau Congrès

de P âquesen raisonde ses ré percussions financièressur le budget de notre Association. Il pourra , si l'A ssem b lée le

désire , êt r eim média te men t ré alisé .

En attendant ,les familles et les person nes présen tes à

l'inaugu ration recevront unfasciculecomprenantles pages qui

précèd ent , en souvenir de cette journée du 6 décembre 1921.

Nous serions reconnaissan ts à ceux des Membres de notr e A'ssociation quiauraientconnu particulièrementnos Camarades

l' J,........ ... ...,..J •..v...",-·.""'·.;.'"'"·. t...·*'-w"'t"l:t ...~.._-.._~_ ~•.., ... L.4 ""...1 _,,. ",_.............1'" ...",...,;1

A'ssociati on quiauraientconnu particulièrementnos Camarades

disparus ,et en particulierVVEINGARTNER (dont les parents sont

décédés) etCOU PE A U(1944-16) de nous four nir tous les rensei

-geements qu'i ls pourraientposséder,de façon à nous permettre decomp léter leur notice.

(8)

Janvier 1822

BULLETIN

de l'Ass o ciati on Amicale

DES

4ntlens [lèves et de

s

A

ntiennes

[lè

ves

des SetUons Normales

et de l'E. N. E. T.

1

A NOS CAMARADES

r

Nous nous excusons du retard apporté à la pub licat io n du

pré sen tBulletin. Les événe mentsnousy ontobligés.

Nous avo ns tenu,en eITet à fai re connaître les circo ns t a n

-{'Q Q ,-lal!:II ,'ornrnn nio d'in:.ln(Trll,,~tif)n nA I~ nl ::'1 T11A cnlY\l'\'H~ Yn("\1" ~._ Nous avo ns tenu, en eITetà fai re co n n a îtr e les circo ns t a n -ces delacérémonie d'inaugul'ation de la plaq ue commémo r a -tive à l'E . N. E. T. Ainsi ceux qui n'ont pu être présents, ma is dont la pensée se reportait pieusement ce jourlà ver s

L...cole Norma le , sauront co m me n t nous avons célé b r é la mé moire de nos glorieux disparus.

Nous nous efforc erons de publier un nouveau Bulleti n

avantle Congr ès de Pâ ques. Nous insistons viveme ntaupr ès de no s Collègues pour qu'ils nous adressent des ar t.icles, avis ou renseigneme nts util es à notre action. Nous dirons dans

quelqu es mois l'œuvre modesteque nousavons pu accomp lir

grâr-e à l'a pp u i quasi un a ni m e des anciens Sectionnaires et

Normaliens. Qu'il nous suffise aujo u rd'hui de décla re r que

jamais notre Association n'aété plus prospère. Nous rem er-cio ns doncto us no s amisdont la confian te sympat h ie nous

donne la force néc e ssaire. Qu' ilssoient bien pers ua dés que

nous me ttons tous nos efforts , toute notre co nv ic ti o n auser

-vice de notre Associa ti o n et de l'E nseigneme nt Technique.

II

Adress er tout es les comm unications sur le Bulteuti au

camarade Bayle, 7, avenue Charles-Gris, à Nantes.

M. Bin et ,se crétai r ede la Dire cti on àl'E. N,E. T. 11,rue

- Jo

-Saint-Guillaum e , toujours dévoué à toute!'!les œu v r es qui de prés ou de loin touchent l'Ecole ormale, à'bien voulu nous dire qu'en to u tes circ o ns t a nces il serait à la disposition des anci en s rslèves de passage à Paris pour leur fournir les ren-seig ne m e n ts dontils auraientbesoin .Ilest tout di posé éga le-ment à répondreà ceux qui voudraient s'a d r esser à lui par laposte.

Grâce à M. Binet, que nous remercions bien cordialement

au nom de nos camarades, commence à se réaliserl'idée d'une perman enc e à Parisde notre Association. Nous aurons l'oc-ca si o n d'en rep a r ler au Congresde Pâques.

III

Da n sla lis t e des membres de notre Association que nous avons pub liéeily a 6 mois ,des er reur s nombreus .es ont été relevées.nous en avons pris bonn e note. Nous serons recon-naissant!'! auxsecrétaires des petites A. de vo uloir bien nous

signaler les omissions qui vien d r a ie n t à êtr e faites à la suitede

l'en voi duprésen t Bulletin, ainsi queleschangement d'adress e . SUI' la lis t e publiée nous avo ns dù rayer seulement huit

noms de camarades qui avaient cessé de fa ir e partie de notre Ass o ciatio n, ou quidonnai entleurdémission. Inutile de dire quele nombre des adhésion snou vell es a dép assé ce ch iffre de

beauc oup . L'affectueuse co n fia nc e de nos Collègues nous est

un orécie ux ré c o nfo r t dans notre œu vre. Continuons.

beauco u p. L'affectueuse co n tianc e de nos Collègues nous est

un précieux ré co nfo r t dans notre œu vre. Continuons.

Le Consei l *

NOTE DU TRÉSORIER

Au moi sde juilletdernier,j'ai adressé aux Camarades les reçus des cotisations en cou rs . Quelque s-uns, une dizaine enviro n , ne m'o n t pas encore fait parvenir le montant des sommes dues .

Je les prie insta m m en t de bien vouloir acq u i tte r les coti-sations'a r riér é es , ainsi ils m'évite ront une nouvell e leUre et

des fr a is à l'A sso ci a ti o n .

Adr esser les fondsen un manda t cart e modèle1111 S A. No de mon co m p te cou ran tpo s t a l : Lyon 9124.

Le Trésorier :DELoIRE. !

NOTE DU SECRÉTAIRE

Le Secrétai rerappelle aux Membres de l' A sso ciation que son mandat pren drafin au Congrès prochain (vo ir note parue

(9)

BAYL E.

-

16-au dernier Bulletin ).Il inviteles ca n d id a tsà se faire connaître pour que leursnomssoi ent co mm u n iq ués en te m ps utile aux

petites A.

NÉCROLOGIE

Depuisla publicati on de notre dern ie rBulletin , nousayons

eu la douleur d'ap prendre le décès de Mlle Four q uet , de Bordeaux.

Nos Camarades savent quell e était l' affection de notre Collègueet de MmeFoui-qu et pour leur unique enfant; tra-vailleu se , intellige n te, elle avait tou s les dons,et notre ami Fourquet- il me l' écri vai t il y a. pr ès de deu x ans - se

cons acr ait tou t ent ier à celle qui promettait d'obtenir las plusbrillantssuccès Hél as !une maladie impla cable a peu à

peu miné une enfantadorée, et,en dépit des soi ns affectueux

etco ns ta n ts de ses par ents . elle s'ét eignait doucement il y a quelquesmoisà l'âge de19ans.

Nous comor enons la profonde douleur (les parents de

l'infortunéeMn"Fourquet. Son père,no t re ami. anciense

cré-taire de notre Asso ciation ,dévoué enc ore au bien de tous, en dépitdesa profonde douleur, sait quelle estime ont pour lui tous les Membres de l'Associ a tl o n At. (lJ~p.l ';'('.ho "on en dépitde sa profondedouleur, sait quelle estime ont pour lui tous les Membres de l'Associa tion et quel écho son malheur a trou véauprès de nou s.Tvous lui adresso ns

l'expres-sion de notrefratern ell e sympat hie , et nous prions Mme Four-quet d'agréer nosres pectueuses et bien vi ves co n do léa n ces .

Nous avons un autre malheur à ann o ncer aux Membres de notregrande fa mill e : la mort de MmeTexi er,.d'Ang ou-lème,survenueily a plus ieurs moi s.

Notre cam a rade T'exierFélix a eu. en effet,la grande dou-leur de perdre S8. com pagne aimée et la mère de ses deux

jeunesetch ar man ts en fan ts .

Notre am i avait toujours voul u espé re r contr e toute espérance. IL avait soigné ave cun admirabl edévouement ce lle qu'ilcroyait pouvoir malgr é tont arracher à la mort. Hélas !

le destin l' a ravie à son affection età celle de ses enfants.

Nous savons les épreuves douloureuses que notre cheret bon collèg ue Texier a traversées . Tous nos Camarades se joignent à nou s pour l'assur er de notre sym pathieattristée.

Puisse-t-il trou ver en ses enfants lessatisfactions qui

atténue-ront sa grande doul eur !

L E BUR EAU.

)

-11

Equivalence des Titres

Depuisdeux ans, notreAssociation est intervenue plusieurs foispourdemander l'équivalence des professorats industriel

et commercial au baccalauréat en vue de l'acquisition des certificats de licence.

Un décret paru au Jour nal Offic iel du '1er- juillet 19:11 accordaitaux titutaiaes du professoratindustriel l'équivalence

demandée. .

Nos Coll ègues commerciaux se sont émus à juste titre.

Nous ne comprenons vraiment. pas pourquoi on a refuséle bénéfice decette mesure aux titulaires du professorat com-mercial. Notre Associationestintervenu eet notre Secrétair e

a adressé à M. le Sous-Secrétaire d'Etatde l'Enseignement

Techniqueune lettre le priant de vouloir bien défendre notre ca us e auprès de M.le Ministre de l'Iustruction publique, à.

l'eflet d'ob tenir au profit de!' professeurs co m me rci a u x le droit accordé à leurs collèg ues industriels. .

M. le So us-S ecré ta ire d'Etat a bien voulu nous faire

connaître qu'il était intervenu dans ce sens auprès de M. le Minis tre de lI.P. Nous savons ,q u'il a pla idé notre ca use avec cha leur et con vic tio n .

Nous ferons con nait re , quand nous en sero ns Info rm és , la suite donnéeà notre demande.

LE CONSEIL.

LE Co SEIL.

ASSOCIATION AMICALE

des Anciens et Anciennes Elèves des Sections Normales et de l'Ecole Normale dEnseignement Technique

« Nantes, le 7 Octobre '1921.

« R. Bayle,SecrétairedetAssociatio ,c 4micale des Anciens etAnciennes Elèvesdell ect ion s Norm ale s et del'Ecole

Normale d' Enseigne me nt Techni qu e , li Monsieur le Sou s-Secrétaired'E tat del'Ens eignem en t Techn i que,

«MONSI EUR LE MINI STR E ,

« J'ai l'honneur de sol lici ter votre haute et bienveillante

intervention auprès de M. le Minis tre de l'Instruction pu

-blique , à l'effetd'obtenir l'équivalence du professorat co m-mercialet du baccalauréat en vue de la préparation desce r ti -ficatsde licence ,

Il Le'! professeurs de l'Enseignement Technique,titulaires

du cer tflca t d'aptitudes à l'Enseignement Industriel, ont appris avec satisfaction que se m bla ble équivalen ce leuréta it

acc ordé e ;et,au Qom des Mem bres de notre Associati on.je

AO US prie d'ag réer nos respectueux remerciements pou r votre

heureuseinterventionen leur faveur.

(10)

'en-- 1.~

-seignement commercial se sont montrés émus en co ns t a t a n t

que leu r dipl ônîe'ne tiguràit pas sur

·

ra

liste 'd es équiva lences

prévues au décr e tdu (-' juille t 1~tl .

. « Ils prétendentav e craisonque les deux diplô mes d

'En-.seignemeutTechnique -;- profe- sor at commercial et p

rotes-8erat industriel- s'ils différentl'un de l'a utre pa rles matières

inscrit.esau programme, ex ig en t che z le s candidats unecu lt ure

générale semblable, qu'il s so n t du même degré , que leurs titulaires sontég a le me n t' appr é ci és et jouissent,dans l'En sei-'g ne men t Technique, des mêmes prérogatives .

« Les argumentssont ,du reste, nomb reux en faveurde la

"t h èse des pr o fesseurs commerciaux . Pe rmettez -moi,Monsieur le Ministre, de vous enex poserque lq ues- uns .

. " T o u t d'abord, les pro fess eu r s de l'ord r e co m m er cia l

sont tou s en fait titulaires du brevet supérieu r ou du bacca-lauréat. N'est-ilpas déceyant po ur les premier de voir leurs Camarades, sortis de l'enseignement secondaire , so uv en t

ad m is après eux au concours d'entrée à l'E c ole Nor~ale

d'E nseig nem en t Technique ou au profe ssorat, poursuivre leurs études, obtenir par exemple la licenc e ,puis le doctorat

enDroit, faveurrigoureusement refusée depuis 1912 à qui-conque n'estpas bachelier?

1( D'autrepart, si on examine de près les programmes du

professorat commercial , on s'aperço it qu'en deh ors de connaissances générales séri euses , co mplé tant celles qui ont eu leur sanction au concours d'entrée à l'E col e Norm a le COTIuQ.leoa.U\..ÇQôoLlb.a.C,I\l'J. v ooi ... &Jv..v.......,- ...""~.Pr..J--A-:.~.-..-J. - ~~.:.._,.. 1...

eu leur sanction au co nco u rs d'entrée à l'Ecole Norm a le d'Enseignement Technique, les ?and idats ?~ivent fair e .la

preuvequ'ilsposs èdentdes con na issa nces spécia les aumoins

aus-si élevées que celles ex igées d'un licenc ié en Droit,.en Législation commer ciale, Economi e politiq ue ,etc... Bien plus,

un professeur co m me rcia l a dù approfondir l'étud,e des

scien ces commerciales dont les rapports avec le DrOIt sont

Indiscutables; et, à ce titre , on peut prétendre qu'au doub~e

point de vue de la culturegénér al e et des connaissn n ce ssp e

--cia les , un professeur commer ci al est très bien pr.éparé à

recevoirl'enseignementdonné dans une Eco le de DrOIt.

« Invoquerai-j e ,en outre , unfait qu i nepeu t manquer de

frappertoutesprit im parti al? On sait que les élève s-pr o îes -seurs de l'Ecole Normaled'Enspignem entTechnique assisten t,

à l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales, aux cours de

Droit d'Economie po liti que , etc... , co urs professés par les

maîtres de la Facult é de Droit de Par is! Un même ens

eigne-ment fécond en résu ltats quand il est do n né à l'Ecol edes

Ï:laut~sEtudes Commerci al es ,ser-aitsan!' profit s'ilétaitdonné

aux mêmes élèves-professeu rs à l'E c o le de Dr oit !

Il Pour terminerun exposé qui pourraitêtre pl usco m p le t ,

~'intlit)tera.isur la. nécessité dans laq ue lle se tr ouvent pla ces Ies

professeurs commerciaux de l'Enseignement Te chnique de

poursuivre leurs étu des en Droit afin de pouvoi r domine r leur

- Hl

-enseignement dans les Ecoles Pratiques de-Commeree, les Cours de Perfectionnement des divers degrés, les Ecoles

Supérieures de Commerce ou les Instituts Commerciaux.

Avanl1912,nombreux étaientce ux qui, dans ce but,

deman-daientl'autorisationde prendre des inscription!" . Ils y trou

-vaientun encouragement, une direction, unesanction à leu rs . efforts. Dans l'intérêt de l'E nseig ne men t co m m er cial à tous "esdegrés,ilco nv ien d r a it doncde leuren donner la possibt-lité.

« Ce quej'ai dit de la licence en Droit pourrait s'appliquer

à d'autres ce r t ific a ts de licenc e ,en particulier à celui des

Iangnes vivantes ,pour lequel so n t bien pr é p a r és les titulaires

du Professoratcommercial langues vivantes.

« ,J'ose es pérer, Mons ieu r le Ministre, que vous voudrez

bien admettre le point de vue des pr o fesse u r s commerciaux de l'Enseignement T' c cb nique,,e t intervenir auprès de M. le Minis..tre rie l'I ns t r uc t ion publique pour lui demander de vou

-loir bienIaire ajout el' à la liste des diplôm es éq u i v a len ls au

bac calau r éat , en vue des cer tifica ts de licence ,le certificat

d'aptitud es à l'Enseign eme nt co m me rc ia l délivré parl'E ns ei

-gnementTechniqu e . '

Cf Daignez ag rée r, etc ...

« R.BAYLE . »

(Vo ir'plus loin une let tre reçuede M.le Sous -Secr é t a ire

d'Etatde l'EnseignementTechniq ue relative àJ'extension des

loiR riPR

zn

l'ilvr'jer IRR7et30mars IRHH au aer'srn ne l de l'En

-d'Eta.tde l'EnseignementTechniq ue relative à 1ex te nsio n des

lois des26février1887et 30mars 1888 au person ne l de l'En

seig ne m e n t Technique .)

Pour les

Él

èves-P rofesseur s

Nou s veno ns d'adresserdeux lettres à M, le Sous-Ser-r

é-tai'e d'Etatde l'Enseign ement Technique:

La pre m iè r e pou r lui demander sa haute et bieuveitlante

'interve n ti o nau prèsde M. leMinistre det'InstructionPublique

à l'effet rie faire éte n d r e aux élèves-p r o fesse urs de l'Ecole

l ormaie Te chn iqu e Je droi t à la gratuité pou r les cou rs de

Faculté :

La d~uxiéme pou r at.tirer S'i bienv eill ante al tention sur le

fait que les élé ves -professeu r s so n t obligé s d'acheter leurs

Iournitul'es et leurs ouvi-a ges sco la ir es , co qui en t. ra ine pour

enx une dépense relativement èlevé e i.110U8 demandons à

M,le So-is-Secr ét a ir e d'Etatde vouloir bien examiner cette

.s it ua ttouet les mo yensde ve uir en aide à nosjeunes Ca

ma-rade s , soit part'octroi d'une indemnité spécial e (comme pour

les aud ite u rs atsaciens-Iorr-aius},S'lit en dotant l'Ecole de s

fournitureset ou vr ages indispens ables aux études et au x tra

(11)

-

20-Notreconcours.ser a toujours assuré à 'n o s jeunes

Cama-:radeS: t(,)~tes -les 'fois'que leurs demandes nous paraîtront Ièglümes'et qu'ell es auront été transmises par voie

hiérar-~çhique..La,bienveillancedeM.Ie Directeurdel'EcoleNormale

nous esb.sufnsammentconnue,et nous sommes persuadés que

,t o u tes:leurs justes revendiGatio~s.seront_toujoursexaminées

par

lui avec-le désir de leur donner satisfaction, toutes 'tes

fois'q~'n sera. possible

de

le Ialre, .

.,

.

..

L

M.le Sous-Secrétaired'Etat de l'Enseignement Technique vient de nous informer qu'il ét a it inter venu aup r ès de M. le

Ministrede l'Ins truction Pub liq ue pour de mand er la gratuité

desco ur s et desinscrip tions à la Faculté. .. .

Nous prionsrespectueusem en tM.le Sous-Secrétai re d'Etat

d'accepter nos vifsremerciem en ts pour sa bienveillante inter

-'v en tion en faveur de.nos jeunes Camarade s, et nous somm es persuadés que satisfaction.sera bientôt accordée à ces der:" niers:..

.. .Malheureusement,M. le Sous-Secrétaire de l'Enseignement /

Technique n'a pu, en raison de la modicit é des ressources

dontildispose, accord er d'i n d emnité aux élèvos- p ro fe seurs

de l'E. N. ·E. T. pour leu r per me ttre de faire face aux dépenses pour achatsde four ni tures ou d'ouvrages d'études. Nous voulons espérer que l~ Parle me n t ne se refusera pas :\.'\lnt.At'rlAR~t'Arlît.R l':ll.ffil':ll.nt.Rnnllr rlnt.Arnnt.I'ARI'.nIANnrm,..IA Nous voulons espérer que l~ Parle me n t ne se refusera pas à voter des crédits safflsants pour doter notre Ecole Normale des crédits nécessairesà son bon fonctionnement.

Le Conseil.

- !1'~

.

Audience

de M. le Sous-Secrétaire d'État

de l'Enseignement Technique

.

, • ..J.fI..,6.6\+c••wnb~.p ;1Q.~1..., __ Le 6 Décembre 1921· -',

.

.... 1'. -',

.

,'< : /,"

Au moment de mettresous presse,je reçoi sde M. lAS

ous-Secr ét.dredEtat de l'EnseiguementTechnique la lettre

sui-vante:

< Paris, 25 Janvièr1922.

Il Le Sous-Secrétaired'Etat de l'Enseignement Technique

à MonsieurBayle,secrétaire de l'Ass.-ciati on,

. « Comme imite à ma lettre du 13 janvier courant, j'ai

l'honneur de vous co m m u n iq uer ci-dessous un extr a it de la

lettre qui m'a ét é adressée par M. le Ministre de l'Instruction Publiqueà la suite de mon inter ven tion en vue d'obten ir , en

faveur des élèves -p rofeeseurs de l'Ecole Nor male de I'E

nsei-gù~merit.Technique,l'e xonération des frais d'insc riptio n et la gratuitédescoursà la Facultéde Paris :

.«.J'ai l'honn eur 'de vous inform er qu'en ver t u des rè

gle-mentsen vigueur, seu ls, lesprofesse urs des Ecoles prati q ue s

de Commerce et d'Ind ustrie[usti ûantd'une nomi n a t io n d

'ins-tituteurs sont-actuellement admis à jouir des immunités

accordées par les lois dos 26 février 1887 et 30,l1.larS1888'a ux

M. Vidal,Sous-Secrétaire d'État,et M. Labbé, directeur. de l'Enseignement Techniqueont bien voulu recevoinle"Bù; l'eau de notre Association aprèsla cérémonie dU'6décembre. Nous l'avonsentretenu des principales questionsà i'ôI:.dte

du jour, en particulier de l'autonomie de l'E. T. et de ]':E;'.:'~.,

E. T. M. le Sous-Secrétaire d'État nous adonné.les p'~q.~

vives assurance s sur ces divers peints , et avec une grande force de persuasion,nous a con vaincus que nos. intèréts,lit

ceux deI'E. T:étaienten de bonnes mains. '. •:, ~'

Nous lui avons fait part de notre vif désir de voir se

stabt-liser la situation de l'Ecole Normale Technique. C'est ~ga)e0

ment ['intention de son Administration.'

Nous avons remercié M. le Sous-Secrétaire d'Eta.t

d

e

ses bonnes paroles,et nous noussommee retirés ne voulantr~lf retarder l'audiencede personnesdésireuses.d'entendre de;l'ul

des paroles-d econsola tion. .

. Nos Camaradesverront plus loin 'un exposé s~~qjnt: 'd'e.~a situation de l'ltcol8 Normale.

(12)

2

3

-B. OU EN SOMMES-NOUS'?

TRIBUNE LIBRE

T.

E.

N.

L' E

.

M. Na r don , InspecteurGéaé ral, charg é de I'O r gan t satton,

de

re.

N, E. T.

Il ya quelques moi s,M,Forüenea u, Directeurdet'E.N.E. T." a reçu une'mission import an te en Rhénanie.Il a doncquitté avec beaucoup deregret ,nous a-t-il dit,une œuvr eà laquelle il s'étai t dévoué àune époquepar ticu lièrement dif fic'ile,. sa seu le

Un gran d''nom bre de nos Camarades avaient doné',pv

res ter à no tr-eréunio ntoutefa mili a le. Nous y avons par lé des diverses questio ns à,l'o rdre du jour . De veaua fait co n na ît r e les dernie rs renseig ne me n ts qu'il possédai t su r l'acc ord int

er-venu en treles Administ rationsde l'I. P.et de l'E. T.et qui

l'ont'amené à publ ierun article docu me n t é dans le dernier

numér-o del'Ecole Tech nique ; Perrin d'Angoulêmea expose avec précisio n et humour lasituati o n déli cate des Ecoles

a

condom inium.Les Camaradesprésents ontà l'unanimité ma-nifesté leur opinion bien ferme de con serv er aux E. P.' les'

sectio ns prép a r a toires aux A. et M. si nécessaires au bon Ion ct ionnementde cesécoles, etils ont exprimé le vœu una-nime de voir l'E. T. garder son autonomie. ' , .

Ba yl e a invité les C'lrnara des présentsàse grouper étroite-ment au tour de l'Eco le Norm a le pour que cell e-ci,pie r r e an

-gula ir e de l'E. T., ne soit pas atteinte pa r des' -m o d iflea t ion s quelcon q ues.Il a insisté pou r que ceux des ca mara d es

indus-t.rie lsqui s'in téressaientà l'organisa tion des sections indu's- '

trielles de l'E cole n'hésitentpas àfaire co nn a ître leur opinion

sur la réorganisationde ces sections. En ce qui concerne Je proje t de modification du concours d'entrée, étant donnés

les bruits quicircule n t : assimilati on au co n co u r s d'entrée à Sain t-Cl o ud , tous sont d'avis qu'il convien t si ce projet est

adopté,de demander1a sup pr es sio n de l'épreuve d'Hi stoire Nat urelle,son remplacement par des épreuves' de trigono mé-trie,de descrip ti ve et de dessin induetrlel , dont la con n a

is-..._~.o...A...i-...-JI.:..::a._...- f'\r...l.~...~V"~...11F..A.-U~U'" r='"-...l...r- "'""" .._.fo~- ~

trie, de descr ip tive et de dessin induatrlel, dont la con n a is

-sanceest indispen s a ble pour l'intelli gencedes cours faite à de futurs pro fes eurs de l'ordreindustriel.

Mais l'h eure s'a van c e ; on a quit té à regretl'E col e Nor

-mal e, san s po u rcela se séparer,ca r entr e amis qui rare men t

ont l'o ccasionde se rencontrer,on a biendes ch os es àse dire , sur tout après une matinée au co urs de laquelletant desou

-ve nirs on t ét é évo q ués, A vant de donner un bref co mpt e-re nd u de la réunion des

membres de notre Associatt on qu i eu lieu ensuite, nous

cr o yo ns devoir mentionnerles noms des cama ra des présents à la cérémonie : M:\1l1e. Bordas de Saint-Etienne Marie de 'RAi)'nQ N::I.nt riA 'Qoit"nC! M nnt- olC! r4.~ O"':U'':'''' T...- h""-.A:.~..,l...n __..-_.... à la cérémonie: M :\1l1e. Bord as de Saint-Etienne Marie de Reims,Nant de Reims, Montel s de Brives, Imbert'de Dreux,

Mme Pochan de Re ims , M:\1. Achard de Lille Bavle de Nantes, Bouzy et Coud ray,pro fesseur s de l'K' .

F.

.

T.,

Deloire de Saint-Etienne , Deveau, sec rétaire de l' Am icale de l'Enseignement technique. de Vo iron, Fo ucry de Reims ,

Fournel, professeur de l'E. N. E. T., Girard de Clamart (Seine), Gallois de Reims , Guille r e t directeur de l'Ecole

Dorian, Harreng do l'Ecole Dor ian, Hiernaux de Reims

Hude d'Epinal, Lagneau de l'Ecole Dorian, Larrivière d~

Ministère, Leclercq d'Evreux, Lecompte de Reims, Lefeur de l'Ecole Dorian, Lemoine, Malaize de Saint-N azaire

Muzard de Reims, Néré de l'Ecole Diderot, Pet-rin directeu;

d'Angoulême ,Pochan de Reims ,Procureurde Reims, Retail

de l'HoE. C., Roux dire cteur de l'E. T.en Alsace-Lorraine

Sib illot de Vierzon,Tourancheaude Pont de Beauvoisin. '

No us nous excusons de toute omission involontaire un certainnombrede nos Collèguesayan tdû rejoindreleur poste avant la ré union que nous avions projetée .

Dirons-nous aussi que nousavions reçu un grand nombre de lettres d'écoles qui n'avaient pu àleur grand regretsefaire représenter.Nous auro ns du restel'occasion d'en reparler et de faire co nnaîtr e en quel s termes to u ch a nts pour nosmorts,

nos Collèg ues avaien t tenu à man ifester leu rs sen timents.

II

Réunion du 6 Déeembre

r

A l'is suedela cé ré mon ie com mé mo rative du 6déc embre,

M. Nardon. Directeurde l'Ecol e , a bien voulu autoriser les membres du Bureauà s'entreteniravec lesélèves professeurs.

ous avons pu ainsi prendredirectementcon t act avec nos jeunesCamarades,lesassurerde notre affectueu s e so llic it ude leurdire tousles esp oirs que nou s fondio ns sur ieur co lla bo": ration amicale lorsqu'il sauront quitté l'Ecol e .et en fin noter

leurs desiderata dont nou s nous ferons l'é ch o auprès de l'Admin istration,dansla mesure de nos moy ens.

Cette réunion nous a permis de constater l'esp r it debonne

ca m a r a d e rie qui animeles H;lèves-Professeurs , lesouciqu'ils

ont de bien travailler et de se bien prép arer à leur tâche

d'éducateur. Au nom de notre Association , dont ils font partie de droit, nousleur avonsadressé nos vœuxde succès

en les invitantà rester ave c oous après le ur sortie de l'école:

pour.nous aider ainsi à conserver le bon renom de notre

(13)

satisfaction. était de.pouvoir, en pays occupé,mettre toute son énergie et son dévouementau service d'unecaused'mt ërëtnational

organiser, d'accord avecles autorités rronçais esd'occupation,

k

fonctionnement des œuvres d'enseignementtechnique, intimement liées à la [ormation. d'ouvriers, contremaures utilisables par CArmée. Tous nos vœux accompagnent M. Fonteneau, à qui nous souhaitons le succès dans la haute et délicate mission qui vient de lui etre confiée.

Pour le remplacerà l'Ecole Normale d'Enseic nement Tech-nique, M. le Sous-Secrétaire d'Etat a délégué M. Nardon , Ins-pecteur Général. Tous nos Collègues connaissent ses qualités de pédagogue et d'organisateur .. 1WU8 avons déjà 1iU, dans les rares occasions où il nous a été donné de l'approcher, apprécier sa charmante simplicité, sa fj1'ande bienveillance et son vi f désir de collaborer avec les anciens élèves pour la rëorqanisation d'une Ecole où presque tout est à foire. Qu'il nous permette de lui adresser nos respectueuses et cordiales félicitations pour 'a désignation dont il a été l'objet. Nous nous mettons à son entière disposition : il trouvera parmi nous la collaboration la plus dévouée de spécialistes des questions d'enseiqnement technique, anciens élèves de l'Ecole ou des sections, qui se sont perfectionnés dans leur art et qui,sachant ce qui leur a manqué dans leur formation professionnelle,n'ignorant r1:en des besoins de notre enseignement, sont bien quaiifie« pour émettre des avi.~ et des suggesticns en la matière.

L'E. N. E. T. esl en pleine voie de réorganisation, Nos Camarades présents au Congrèsde Pàques'1921se rappellent quelles étaient nos craintes à cette époque: les examens d'entrée à l'Ecole avaient donné de piètres résultats; on ne trou vait .plus de ca n d id a ts; et 1a questtonse posa it, pour assurer le recrutement de" professeurs de l'Ense.ignement

Technique, d'adopter des mesures qui auraient gravement compromis l'autonomie de l'institutîon.

On sait - en partie par le dernier Bulletin - que le danger

a pu être écarté. '

Réorganisationdu Concours d'entrée,- Les Concours d'entrée

de 1921 (juin et'o c tob r e ] ont donné de meilleurs résultats, cependant encore insuffisants. Les ca n d id a t s étaient - effets de la publicité sans doute et aussi des centres de préparation - plus nombreux et meilleurs que l'année précédente.

Nous ayons proposé diverses solutions pour améliorer ce recrutement: publicité, création de centres de préparatlon. L'Administration a accueilli favorablement nos suggestions et a décidé de subventionner les centres de préparation, en particulier dans les Ecoles Nationales Professionnelles; nomi-nation de maîtres-internes préparant le Concours d'entrée; etc.

- ~~

.-Certes, en soumettant nos propositions à l'Admini stratiop,

nous n'espérionspas apporter une recette infaillible dont les'

effets se feraient immédiatement sentir; nous pensions que les résultats d'une action patiente et méthodique ne seraient atteints qu'après deux ou trois années; nous l'avonsmême écrit à l'époque.

Nous avions surtout confiance dans les'cours de prépara-tion.J'ai vu sous mes yeux fonctionneràN antes un cours établi depuis quelques mois seu le m en t à l'Institut Polytechniquede l'Ouest, dirigé par notre camarade Poirson ; je sais les résultats.obtenus par lui dès 1921 :3 candidats reçusles 3 pre-miers à l'E. N.E. T. Cette année, la section de préparation de cet Etablissementcom p te une douzaine d' él èves.

Nos Camarades liront plus loin un arl1cle de notre toujours dévoué collègue Fourq i.et.Ils ve r r on t que le recrutementdes sections féminines, Bi largement assuré, se fait surtout dans les deux centres dABordeaux (Lycée do jeunes filles) et de Paris (Lycée Fénelon).

Mais l'Administration n'a pu attendre les résultats pro-bables d'un essai. Il fallait assurer immédiatement le recrute

-ment: d'où l'idée de l'étendre :'l,UXEcoles Norm al es Priman-es (40 année). C'est principalement de cette néce ssit équ'est né le

projet de la refonte de l'examen d'en tré e à l'E : N. E. T., tel que le principe en a été exposé au Conseil Supérieur de l

'En-seignement Technique (session de décembre1921). L'examen

FIera confondu avec celui d'entrée à l'Ecole Normale de Sal-it-6e15ut;1moull .L~\jllUJ.'-iuç:; \OOOOlV1..1.u'O UO\..iOJ..LlIJ..l '0 .1v ...J .J.J OAo..LL&QU. FIera confondu avec celui d'entrée à l'Ecole Normale de

Sal-it-Cloud. . "

J'attends l'objection: et l'histoire naturelle, et la trigono-métrie, la descriptive, le dessin industriel? .

Je déclare d'abord que le projet a 'ét é élaboré sans que notre Associatiouait eu le temps de l'étudier et de donner un avis motivé. Je ne l'ai connu, par bribes ,que peu de jours avant la réunion du Conseil Supérieur. J'ai aussitôt commu-niqué les quelquesrenseignementsque je possédais à plusieurs de nos Collègues industriels - les co m m er ciau x étant, du moinsj'ai cr u le co m pr en d r e, hors de,ca us e - et j'ai pu me rendre co mp te 'luel'unanimité se faisait contre l'introduction

d'uneépreuved'histoirenaturelle, en faveurdu maintien de la descriptive , de la trigonométrie et du dessin à l'examen

d'entrée à l'E. N.E. T.

A.u Conseil Supéri eur,j'ai donc fait toutes réserves à ce

sujet. Si, en princi pe . notre point de vue ne rencontrait pas d'objections séri euses, on a montré qu'en pratique, il serait difficile d'organiser dans les 4. années des Ecoles Normales des cours de des sin industriel (pénurie de p

rofes-seurs com p éte n ts , certaines Ecoles'Normales'é t a n t sit uée s dans des centres éloigné" des Ecoles-Te chnique!', etc . ]. Le

Conseil Supérieur de l'Enseignement Technique a admis le projet,qui, je le répète, n'a étë.prëeent ëque dans.son principe.

(14)

-

~6

-.Ien'aidonc pum'associe r à ce vote ,quelque désir que j'aie

eu d'approu ver la simplification desprogrammesdesConcours

d'entrée, et do recon naître l'utilité d'éten dre la préparation

à l'E. N. E.T.au x Ecol esNormal esPrimaires. Me" Co llèg ues des E. P.au Conseil Supérieurontad opté la mème at t it u d e. A mon avis, et je cr ois êt re-l'in te r p r è t e de nos Camarades

industriels, il était possible d'adopter - pour les raisons

exposées - le programme de l'examen d'entrée à

Saint-Cloud, mais en retranchantl'his toirenaturelle , et en ajoutant les élé me n t s de trigonométri e, de desc r ipt iv e et-même de

des sin industriel. On aurait donc eu, dans les 40

• années

d'Ecoles Normales, deux sections para llèles d'enseignem ent

qenera! taules lesdeux (trigono métrieet des cripti ve so nt bien

des matières d'enseig ne men t général , la trigonométrie ne

devraitdu reste en aucun cas être sép arée de l'algèbre et de

la géométrie) et les ca n dida t s se ser a ien t dirigés sel on leurs

aptitudes vers l'une ou l'autre de ces.sections . De plus ,on aurait favorisé l'a c cè s à l'Ec ol e Normale Technique des

can-didatsbacheliers bien préparés.

J'ajouterai que le dessinindustriel aurait pu être enseigné dans les 40 • années d'EcolesNormales par des professeurs des

écoles voisinesd'E. T.,des Instituts techniques , des villes de Faculté, et même pa r mi les professeu r s des éta b lisse me n ts de l'Instruction publique qui pré parent des élèves:au x Ecoles

d'A. et M. On aurait ainsi évité ce qui va certainem en t se

produire:

produire:

Classementdéfectueux des ca n did a ts à l'E. N. E. T. à

ca use de l'influence de l'épreuve d'histoirenaturelle;

2"Impos sibilité de mesurerles aptitudes des candidat" en dessin ;

3° Obligati on de surcharger les programmes des cours à

I'E, N. E.T. en ajoutant aux matières déjà nombreuses la trigonométrie , la des criptive et le dessin industriel.

Je veux espérerqu'aucune décision définitive n'est inter-venue encore àce suje t, et que l'Administration voudra bien

prendre enco ns id érat io n les remarquesque nous présentons.

Nous ou vr o ns dansce Bulletin,sous la rub r iq ue: Program me

de l'E. N. E. 'I',; une tribune libre où nous publierons inté

-gralement les remarques de nos Coll ègues industrielssu r la

question.

Quel squesoie nt les programmes élaborés,ils ne viendront en application,sel onma proposition,qu'un an après avoirété publiés. C'estdon cavant le moisde juin 1922 que les sugges

-tions pourront ôtre exa minées.

Organisation de l' E. N E. T. - Ence quico ncer ne l'

orga-nisati o n de l' E. N. E T.,l~ pr-incipe de I~ spéciatisa tio udèsla

nremière anné e sem ble devoir être appliqué dès c-tteannéà à pat-tir dejanvie r. Les programmes établis en 1920 (section

industri ell e) sont tr op vastes ,et les élèv es qni vont sortir

cette année ont ép rouvé de gra ndes difficultés à se les a

ssi-miler. Il n'est pas douteux que, sur ce point,une réforme

s'imposait,etonco mpre nd l'impatie nce des élèv es-p rofess e ur s de 1roannée à demander cette spécialisation.

Il y aurait donc , paraît-il, à l'Ecole Normale :

1

°

Deux sections in d us lrielles :

a) Dessin-m é ca niq ue;

b) Scien ces ;

2° Deuxsec t io ns com mercia les:

a) Sciencescommerci al es ;

b) Co mmerc e-l ang ues(s éj o urd'un anap rès les deu x années à l'E. N. E. T.)(1).

Ence qui conce rn e la section fémin ine, nous ne pouvon s

en c o re donner de prôcisio ns.

Il ne semble pas, du rest e, qu'un projet comp let ait été

élaboré. Nous en avo ns entreten u M. Nardon . Inspe c teur

général , chargé de l'organisation de l'E. l . E. T., qui n'a pu

nous donner beauco u p de pré cisions (t ou t est à l'état de projet),maisquinous a assuré de so n vif désir de co lla b or er avec les ancien s élè ves.Je lui ai in diqu élesnoms de qu

elques-uns denosCo llèguesqui pour raient, grâce à leu r com pétence particulière su r ce r tains poin ts de no tre enseignemen t, lui

présenter des sugge tion s utile et qui veule n t bien s'imposer

une tâch e longue etdifficile: MlleSilly .MlleBord as,Fournel ,

Sautreuil,etc.Il ac cu eill el'a, m'a -t -il dit, toutes les bonnes

,..,~1",,.. ~.Ar._ ---0 - ' - - _ .__ ~.~... A..... _.a.....J . •0'" ...,.....~\.N...., ...._'-'L ..._.. ,

Sautreuil,etc.Il ac cueill era, m'a -t-il dit, toutes les bonnes

volontés.

En résumé : mo d ificati on profon de de l'examend'entrée à

l'E. N. E. T. qui,pour la secti onindustri elle, ne sem ble pas,

à notre avis, trésbien répon dr e aux besoins decettesection; Autonomiedel'EcoleNorma le,ave c spécialisa ti o n amorcée

en '1reanné e;

Suppressio n de la 1re part ie du professorat rempla céepal'

l'examen d'e n t r ée: .

Suppress io n envis agée du pro fesso rat des scie nces appli-quées.

Telle sont les grandes lig nes de la réforme, quiest liée

a'1S doute à la l'Mo l'megén éra le de l'Easeignem en tTe chnique. otre Association ,il faut l'espérer, sera appelée à faire

entendresa voix dam, les Co m ités charg és d'élabore r les

pro-grammes. M. le Dire cteu r del'Ense ig ne ment Technique a bien voulu, eneffe t,accucitlir "a vo rab lemen t la demande que j'ai

faitetendant à la re pr ésentationde notregro upem en t au sein

du Comité de perfectio nnemen t et de la Com m issio n pédago

-gique del'E. N. E. T.

(1) Si nos Camar-ade s veulent bien se rep orter au der-nier

Bulleti n, ils verro nt le chemin parco uru depuis quelq ues mois ; notre Associa tio ny es t bien pourquelq ue ch ose .

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