يرئاسجلا تيرىهوجلا
ت
تيبعشلا تيطارقويذلا
République Algérienne Démocratique et Populaire
يلاعلا نيلعتلا ةرازو
يولعلا ثحبلا و
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
يداىلا رضخل هوح ذيهشلا تعهاج
Université Echahid Hamma Lakhdar -El OUED
ةايحلاو تعيبطلا مىلع تيلك
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
ايجىلىيبلا نسق
Département de biologie
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE
En vue de l'obtention du diplôme de Master Académique en Sciences
biologiques
Spécialité: biodiversité et environnement
THEME
Présentés Par:
- Melle Boutera Manel
- Melle Dou Safia
Devant le jury composé de:
Président : Mr. Nili Mohammed Seghir M.C.A Université d'El OUED Promoteur: Mr. Slimani Noureddine M.C.A Université d'El OUED Examinateurs : Mlle. Mekedemi Nour elhouda M.M.A Université d'El OUED
Année universitaire: 2018/2019
Contribution à l’ études anatomiques comparée entre
certains espèces thérophytes et hydrophytes des plantes
spontanées du Sahara septentrionale Algériennes
(Oued souf et Oued Righ)
Remerciement
Ma reconnaissance éternelle et mes vifs remerciements à notre grand
créateur, «ALLAH »,
qui m’a donné la santé et la volonté afin d’accomplir ce travail et mes études.
Je tiens à adresser mes sincères remerciements à Mr. Slimani Noureddine
pour l’encadrement de ce travail et ses jugements très pertinents et surtout
pour l'intérêt scientifique qu'il a toujours accordé à mon travail ;
Je remercie aussi, les membres du jury pour avoir accepté de juger ce travail.
A tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l'élaboration de ce Modest
travail.
Résumé
Ce travail est pour but l'analyse microscopique des caractères stomatiques des plantes spontanées étudié. sont 7 espèces appartenant à 5 familles botaniques (Poaceae,Asteraceae,Plantaginaceae,Chemopodiaceae,guncaceae) les caractéristique épidermique sont varient d'une famille à l'autre, d'une espèce a autre et dans la même espèce suivant deux parties de la plante feuille et tige. La familleAsteraceae, le type de stomate est Anomocytique et la densité à l’ordre 4 stomate / mm²parcontre ,dans la familleChénopodiaceaeles stomateson les types(Anomocytique, paracytique,Anisocytique ,Diacytique) et avec une densité variant de 4 à 8 stomate/mm2. Ainsi que dans la famille de Poaceae lestypede stomateest paracytique leur densité est 36 stomate / mm² type de stomate d'une famillePlanta ginaceae, (paracytique)la densité est 12 stomate / mm² type de stomate d'une familleguncaceae , (paracytique) la densité est 8 stomate /mm². Suivant le type biologiques des plantes 1)- le type biologique "thérophyte" les espèces
Bassiamuricata, Plantagoolbicans, Onoprdonmacracanthus, ont le même types des stomates(Anomocytique)à l’excebtion de le espècePlantagoolbicans(paracytique) et différance trois types dans les densité(8.12.4.). 2)- concernant les hydrophyte" les espèces Suaedafructicosa,
Halocnemumstrobilaceum, Phragmites comminus, Guncusmaritimus, ont aussi le même types des
stomates(paracytique)et ont des densité(8.4.8) respectivement par contre l’espèce a Phragmites comminusa une densité importante 36 stomate/mm2. Le diamètre de l’ostiole chez les thérophytes est inférieure que celle chez les hydrophytes.
صخمملا
ةيعيبطلا تاتابنمل روغثلا صئاصخل يريجملا ليمحتلا ىلإ ةساردلا هذى فديت ةعبسل يمتنت عاونأ ىلإ 5 ةيمجنلا( ةيتابن تلائاع نيرب عورنلا سرنن يروو ررخف ىرلا عورن نرمو نررخأ ىرلإ ةرمئاع نرم فرمتخت ةررشبلا صئاصخ فمتخت دقو )ةيرامسلا,ةيمارمرلا,ةيممحلا.ةبكرملا ) ناقسيلا و قارولاا( ةتبنلا يئزج . روغثلا عون ، ةبكرملا ةمئاعلا يقيقشلا زارطلا ( Anomocytique عونلا ةواثكو ) 4 تارغث / مم 2 روررررررغثلا عوررررررن ةرررررريمارمرلا ةررررررمئاعلا يررررررو يرررررر بلا زارررررررطلا ( paracytique ), يبيلرررررر لا زارررررررطلا ( Anisocytique ), يررررررل قلا زارررررررطلا ( Diacytique يقيقشلا زارطلا) (Anomocytique) نم حوارتت ةواثكبو 4 ىلإ 8 تاررغث / مرم .2 عورن ةريمجنلا ةرمئاعلا يرو لارحلا ورى ارمك رورغثلا يرنبلا زاررطلا (paracytique) رمبت ةرواثكو 66 ةررغث / مرم 2 . ةريممحلا ةرمئاعلا يرو رورغثلا عورن (paracytique) ةفاثكلاو 21 ةرغث / مم 2 ةيرامسلا ةمئاعلا يو روغثلا عونو (paracytique) ةواثكلاو 8 تارغث / م. 2 . : تاتابنمل يجولويبلا عونلا بسح Thérophyte عوررررنلا يجوررررلويبلا - ثرررريبغلا ( نررررم لررررك مررررضي ’ مررررنإ سوررررقو ’ روررررغثلا عوررررن سررررنن مرررريل ) فررررشرخلا يقيقررررشلا زارررررطلا Anomocytique)( منإ سوقو يو ايولاتخإ عم (paracytique) ةواثكلا يو ثلاثلا عاونلأا يو ريغت عم (8.12.4). . " hydrophyte" اررمينقمعتي ديوررسلا( نررم لررك مررضي ’ ةررنرقلا ’ بررصقلا ’ روررغثلا نررم ررريبك ددررع دوررجو عررم روررغثلا عوررن سررنن مرريل ) رامررسلا (paracytique) ( عاونلأا يو ةواثكلا يو وباشت وجو دوجو عم. 8.4.8 (روغثلا ددع يو بصقلا يو ريبكلا ايولاتخإب ) 66 ةرغث / مم 2 ) يو ةرغثلا ةحتو رطق thérophyte يو ونم ىندأ hydrophyte . يحاتفملا تاممكلا ةيعيبطلا تاتابنلا " ، ءارحصلا ، ممقأتلا روغثلا ، يجولويبلا عونلاSOMMAIRE
Tableau des matières
PAGE
Introduction
………... 02Chapitre I :Présentation de la région d'étude
I-1 Caractéristiques physiques de la zone d’étude………..
04I-2 Le sahara septentrional………...
04I-3Le climat………
04I-4 La géomorphologie……….
04I-4.1 L’erg………..
05I 4.1.1 Les formations dunaires…. ...
05I-4.1.1.1La nebka………..
05I-4.1.1.2Le barkhane………..
05I-4.1.1.3 Dunes parabolique………....
05I-4.1.1.4 Dunes pyramidales……….
05II- plantes spontanées………..
05II-1Définition……….
05II – 2 végétations sahariennes………..
06II - 2.1 Cycle biologique……….
06II - 2.1.1 Végétaux temporaires ou annuelles………..
06II-2.1.2 Végétaux permanents.(vivaces)………
06III Thérophyte et hydrophyte………...
07III- 1 Définition des thérophytes………..
07III- 2 Définition des hydrophytes……….
07Chapitre II :Anatomie De Plante
I- Les Différents Types Des Tissus Végétaux………..
10I-1-Méristème……….
10I-2 Définition d’un tissu………
10I-3 Les tissus parenchymateux………
10I-4 Tissus Conducteurs………
10I-5 Les tissus de soutiens……….
11I-6 Les tissus sécréteurs………
11II-Anatomie Des Organes Végétaux……….
11II-1Tige………..
11II-2Feuille………..
12II-3 Epidermes………..
12II-4 Cellule épidermiques………
12Chapitre III : Méthode et matériel
I- Méthodologie de travail……….
15I-1 Présentation de région d'étude………..
15I-2 Climatologie………..
16I-3 Sites d’échantillonnage………
16II- Les travaux sur laboratoire………..
17II-1 Matériels et réactifs utilisées………
17II -1.1 Matériels……….
17II - 1. 2 Produits utilisés………...
18II-1.3 Méthodologie de calcule………
19II- 2 Préparation et observation des coupes anatomique………….
19II-2.1 Réalisation des coupes……….
19II-3 Traitement des coupes dans l’eau de javel
……….
22II-4 Lavage………
22II -5 Montage l’échantillon entre lame et lamelle
……….
22II-6 Photographie et observation
……….
23chapitre IV- Résultats et discussion
I-Résultats………..
25I-1Famille Chenopodiaceae………...
25I -1.1.Suaeda fructicosa………..
251-2- Bassia muricata………
26I- 1.3 Halocnemum Strobilaceum………
27I
-
2Famille Poaceae……….
28I -2.1 Pharagmites comminus………
28I-3 Famille Asteraeeae………
29I-3-1 OnopordonL macracanthum ………
29I-4 Famille Plantaginaceae………...
30I-4.1 Plantago albicans………...
30I-5 Famille guncaceae………
31I-5-1 Guncus maritimus………
31II- Discussion des résultats anatomiques………....
32Conclution………..
36LISTE DES FIGURES
Figure N° Titre Page
01 principaux types des stomates 13
LISTE DES TABLEAUX
Tableau
N° Titre Page
01 Période de prélèvement des espèces 16 02 caractères particuliers des stomates 32
LISTE DES PHOTOS
Photo N° Titre Page
01 Microtome 17 02 Boite à dissection 17 03 lames et lamelles 17 04 Microscope 18 05 Produits utilisés 18 06 18 07 18 08
logiciel Motic Image mesure stomatique 19
09 19
10
Préparation et observation des coupes anatomique
19 11 20 12 20 13 20 14 21 15 21 16 22 17 22 18 22 19 23 20 Suaeda fructicosa 25
21 feuille de Suaeda fructicosa 25
22 Tige de Suaeda fructicosa 26
24 feuille de Bassia muricata 27
25 Tige de Bassia muricata 27
26 Halocnemum Strobilaceum 27
27 Feuille de Halocnemum Strobilaceum 28
28 Pharagmites comminus 28
29 Feuille de Pharagmites comminus 29
30 Onoprdon macracanthus 29
31 Feuille de Onoprdon macracanthus 30
32 Feuille de Plantago albicans 30
33 Plantago albicans 30
34 Guncus maritimus 31
LISTE DES ABREVIATIONS
°C : Degré Celsius. Cm : Centimètre.
µm: Micromètre millimètres carrés. Mm² : Millimètres carrés.
Mm: Millimètres. Km : kilomètre. Km²: kilomètre carrés. m/s : Mètre par seconde.
INTRUDUCTION
1
Le Sahara est le plus grand des déserts, mais également le plus expressif et
typique par son extrême aridité ( OZENDA, 1991). Cette région est caractérisée par des
périodes de sécheresse prolongées.
Le Sahara septentrional est un désert atténué (OZENDA, 1977) ; avec 1 million
de km
2; il est le plus grand des déserts, mais également le plus expressif et typique par
son extrême aridité (OZENDA, 1991). Il est caractérisé par des conditions
édapho-climatiques très contraignantes à la survie spontanée des espèces végétales qui, pour
ysubsister, doivent être adaptées aux conditions désertiques les plus rudes (LE
HOUEROU, 1990).
La flore saharienne paraît sans doute plutôt bizarre. Mais pour peu qu’on y
séjourne; ons’aperçoit vite que ce sol, à l’aspect si aride, nourrit un assez grand nombre
de plantes dont certaines sont ornés de fleurs, tantôt curieuses, tantôt d’une réelle
beauté, Représentant plus de 2/3 du territoire algérien, les milieux arides et semi arides
recèlent des ressources naturelles qui méritent une grande attention. La préservation de
ces écosystèmes passe par l’amélioration des connaissances et la conservation de la
diversité biologique eprésentée dont la flore, particulièrement les plantes spontanées qui
ont développés sur des milliers d’années des qualités et des adaptations qui
s’harmonisent parfaitement avec les conditions déjà extrêmes de ces milieux.
Les plantes spontanées sont des espèces végétales qui se développent
naturellement à l'état sauvage. On emploie souvent le nom arabe Acheb qui couvre un
tapis presque continu mais éphémère de vastes surfaces (OZENDA, 1977 ;
BENKHETOU, 2010; BENCHELAH et al, 2011).
Malgré l’hostilité des conditions sahariennes, un couvert végétale assez
impressionnent subsiste toujours grâce à des mécanismes d’adaptation morphologiques,
physiologiques et anatomiques (SLIMANI, 2013). En effet, les plantes spontanées
vivaces utilisent des mécanismes anatomiques très particuliers pour la stabilisation de
leur mode de vie dans la région saharienne. Pour lutter contre le manque d’eau ،les
plantes développent plusieurs stratégies adaptatives qui varient en fonction de l’espèce
et des conditions du milieu (TURNER, 1986).
INTRUDUCTION
2
L'objectif de notre travail est la contribution à l’élaboration d’un catalogue de
référence des plantes spontanées du Sahara septentrionale Algérienne à travers l'analyse
microscopique des épidermes des plantes des appartiennent a deux types biologiques
(hydrophytes et thérophytes) qui se base sur l'observation des caractéristiques
anatomiques (stomates) de leurs cellules épidermiques.
INTRUDUCTION
3
Chapitre I
présentation de la région
de étude
Chapitre I présentation de la région de étude
4 I
-
Présentation de la région d'étudeI- 1 Caractéristiques physiques de la zone d’étude
Le Sahara est le plus grand des déserts, mais également le plus expressif et typique par son extrême aridité, c'est-à-dire celui dans lequel les conditions désertiques atteignent leur plus grande âpreté TOUTAIN, (1979), OZENDA, (1991). Le Sahara s'étend à travers le tiers septentrional du continent africain de l'atlantique à la mer rouge, sur une surface totale de 8 millions de km2 (LE
HOUEROU, (1969). C'est là où les conditions climatiques atteignent leur plus grande sévérité, et ces
limites se situent en deçà des isohyètes 100 à 150 mm DUBIEF, (1959) et TOUTAIN, (1979). Le Sahara septentrional, avec 1 million de km2, est soumise à l’extrême rigueur du climat méditerranéen, où les pluies surviennent presque toujours en hiver CHEHMA, (2005). Il se présente comme une zone de transition entre les steppes méditerranéennes nord africaines et le Sahara central.
Le Sahara septentrional de notre zone d’étude qui est située dans le Sahara septentrional représente le plus grand désert du monde CASTANY, (1982). Il s’étend de la limite Nord du Sahara jusqu’à 1000 km vers l’intérieur (TOUTAIN, 1979). Ces territoires sont caractérisés les ’isohyètes inférieures à 100 mm, la présence et la maturation du palmier dattier par la limite sud de l’alfa (Stippa tenacissima), caractérisant bien ses limites aux steppes des hauts plateaux (OZENDA, 1983).
I- 2 Le Sahara septentrional
La d’étude qui est située dans le Sahara septentrional représente le plus grand désert du monde
CASTANY, (1982). Il s’étend de la limite Nord du Sahara jusqu’à 1000 km vers l’intérieur (TOUTAIN, (1979). Ces territoires sont caractérisés les ’isohyètes inférieures à 100 mm, la présence
et la maturation du palmier dattier par la limite sud de l’alfa (Stippa tenacissima), caractérisant bien ses limites aux steppes des hauts plateaux (OZENDA, 1983).
I-3 Le climat
Les caractères du climat saharien sont dus tout d'abord à la situation en latitude, au niveau du tropique, ce qui entraîne de fortes températures, et au régime des vents qui se traduit par des courants chauds et secs (OZENDA, 1991).
Le climat saharien est caractérisé notamment par la faiblesse et l'irrégularité des précipitations, une luminosité intense, une forte évaporation et de grands écarts de température.
I- 4 La géomorphologie
Les reliefs de la région de Souf, est simple dans sa disposition générale, est caractérisé par les massifs dunaires où prédominent les formes douces Nadjah, (1971) signal que la région du Souf est une région sablonneuse avec des dunes peut atteindre cent mètres d’hauteur .Ce relief est assez accentue et se présente sous un double aspect. L’un est un Erg c'est-à-dire région où le sable s’accumule en dunes et c’est la partie la plus importante, elle occupe 3/4 de la surface totale. L’autre
Chapitre I présentation de la région de étude
5
est le Sahara ou région plate et déprimée, formant les dépressions fermées, entourées par les dunes, qui forme des déprissions entourées des dunes telle que: les Chottes et les Sahara.
LELUBRE (1952) admet que, s'il y est une région du globe, où les formes de relief sont
particulièrement nettes et visibles, c'est bien le Sahara et si les processus morphogénétiques(vent, eau…etc.) à l'oeuvre dans ce milieu sont caractéristiques, rien n'est étonnant à ce quelles formes qui en résultent le soient aussi.
Les principales familles de paysage saharien sont:
I- 4.1 L’erg
Ce sont De vastes étendues désertiques couvertes de dunes vives GAUTHIER-PILTERS,
(1972). Ces Ergs peuvent s’étendre sur des centaines de kilomètres. Dans le Sahara septentrional, on
distingue traditionnellement le grand Erg Oriental et le grand Erg Occidental (OZENDA, 1983)
I- 4.1.1 Les formations dunaires
Selon la forme et les dimensions des accumulations, la dune ou l’édifice sableux portera une désignation spécifique.
Selon les conditions du milieu, ces accumulations peuvent être soit isolées, soit regroupées. On peut avoir, dans ce sens:
I- 4.1.1.1 La nebka
Ce sont des accumulations sableuses, dues à l’arrêt du sable par un obstacle (buisson, touffe de végétation où bien des cailloux). Les dimensions sont généralement modestes (OULDACHE, 1988).
I- 4.1.1.2 Le barkhane
Ce sont des accumulations dunaires uniformes qui croissent et atteignent les 10m de hauteur et 30 à 50 m de diamètre (OULDACHE, 1988).
I- 4.1.1.3 Dunes parabolique
Elles sont plus grandes que les barkhanes (10-20m de hauteur, 50 à 200 m de diamètre).Ce sont des forme peu mobiles (OULDACHE, 1988).
I- 4.1.1.4 Dunes pyramidales
Ce sont des sortes de pitons pyramidaux, qui se forment dans les zones où les vent n'ont pas de direction privilégiées. Leur bras est appelé Zemla et leurs couloirs intermédiaires Oueds(Ouldache,1988)
II- plantes spontanées II- 1 Définition
Les plantes spontanées sont des espèces végétales qui se développent naturellement à l'état sauvage, sans l’intervention de l’homme MAROUF,( 2000). On emploie souvent le nom arabe Acheb qui couvre un tapis presque continu mais éphémère de vastes surfaces.
Chapitre I présentation de la région de étude
6
OZENDA,(1977);BENKHETOU,(2010);BENCHELAH et al,(2011). La plantule est apparue, a
fleuri, puis produit ses graines qui attendront une prochaine averse, peut être pendant des années
OZENDA, (1977) ; BENCHELAH et al.,(2011). II - 2 végétations sahariennes
La végétation des zones arides, en particulier celle du Sahara, est très clairsemée, à aspect en général nu et désolé, les arbres sont aussi rares que dispersés et les herbe sn 'y apparaissent que pendant une période très brève de l'année, quand les conditions deviennent favorables, (Unesco., 1960) La végétation spontanée en milieux arides est un élément essentiel en matière de stabilité écologique. En dehors de ces espaces particulières, la végétation existe, mais son importance est en fonction directe de la quantité d'eau disponible. La réalité éclaire que cet écosystème demeure par excellence un milieu qui grouille de vie où les végétaux sont acclimatés par des adaptations d’ordres morphologique, anatomique et physiologique pour emmagasiner l’eau et diminuer la transpiration (CHEHMA, 2006).
II - 2.1 Cycle biologique
D’après Ozenda (1983), il existe deux
grands groupes biologiques qui sont les végétaux temporaires et végétaux permanents, leur apparition est liée à la disponibilitéde l’eau, les
conditions édaphiques, climatiques et topographiques.
II - 2.1.1 Végétaux temporaires ou annuellesLes espèces annuelles ou éphémères, meurent après leur floraison printanier et passent la saison sèche sous forme de graine. De même un grand nombre de plante sàbulbe ou à tubercule disparaissent sous terre après avoir fleuris Wolfgang et Dieter,(2010). Dès que les conditions hydriques sont favorables, elles effectuent leur cycle vital jusqu'à la floraison et la fructification avant le dessèchement du sol Laarbi,(2003). Le cycle biologique peut être court, il est de deux à trois semaines
Wolfgang et Dieter, (2010). Ces plantes constituent souvent, après les périodes de pluies un tapis
continu utile au pâturage Ozenda, (1991) et Chehma,(2005).Elles sont caractérisées par une précocité exceptionnelle dès la germination et fleurissent à l’étatnainentre1à2cm.
II-2.1.2 Végétaux permanents (vivaces)
Les plantes vivaces s’adaptent au climat et au sol par la diminution du nombre de feuilles, de leur grandeur en épine ou sorte d’écailles; l’épaississement par une cuticule d’épiderme des stomates .Pour lutter contre le réchauffement les plantes grasses ou Cactacées réservent une quantité importante de l’eau au niveau des feuilles, tiges et racines Quezel, (1978); Ozenda, (1983). Pour absorber le maximum d’eau, les racines superficielles s’étendent sur une vaste surface à l’horizontale pour recueillir les pluies les plus faibles sur le sable ,tandis que les racines très longues et verticales
Chapitre I présentation de la région de étude
7
s’enfoncent pour atteindre des couches profondes. Chez certaines espèces, ces racines présentent un manchon de sable agglutiné qui empêche l’évaporation (Benchelahet al., 2011)
III - Thérophyte et hydrophyte III- 1 Défintion des thérophytes
En botanique, une thérophyte désignent un groupe de plantes, de nature plante annuelle, à période végétative de brève durée, dont le cycle vital complet, de la graine à la graine s'effectue tout au plus en une saison. Les thérophytes, les plantes annuelles, vivent en thérophytaie.
Les plantes annuelles qui terminent leur cycle de vie rapide dans des conditions favorables et survivent à la saison froide ou sèche défavorable sous forme de semences sont des thérophytes. Beaucoup de plantes du désert sont thérophytes par nécessité. Une thérophyte est ainsi un type biologique de plante réalisant leur cycle en quelque mois et passant la mauvaise saison sous forme de graine.
Dans la classification de Raunkier, la cinquième forme de vie sont les thérophytes qui comprend des plantes qui terminent leur cycle de vie en une seule saison favorable et restent en dormance sous forme de graine pendant les périodes défavorables. Plus les plantes prennent peu de temps pour terminer leur cycle de vie, plus le climat dans lequel elles sont capables de survivre est défavorable. Comme ces plantes sont capables de terminer leur cycle de vie dans un laps de temps relativement court, souvent en l'espace de quelques semaines, ce mode de vie est le mieux protégé de tous.
Les thérophytes disparaissent complètement pendant la saison défavorable de l'année, durant laquelle ils existent sous la forme la plus protégée de toutes, celle de la graine. Ils abondent particulièrement dans les parties défavorisées de la Terre, comme dans les steppes et les déserts
III- 2 Définition des hydrophytes
Une hydrophyte est une plante semi-aquatique, elle nécessite d'avoir les racines mouillées mais sans substrat meuble, sans jamais supporter la moindre sécheresse. Les Hydrocharitacées sont des plantes hydrophytes par définition Une hydrophyte se distingue d'une hygrophyte par son absolu besoin de vivre dans l'eau et non seulement en milieu palustre juste humide. La différence entre hydrophyteset hélophytes résidedansledéveloppementaériendes tiges, feuilles et fleursdeshélophytes.T outessontdesplantes amphibies.En milieu naturel, les hydrophytes sont principalement trouvées sur les Rives De Rivières Et autres cours d'eau, étangs,lacs, mers, océans Ettoutle milieu maritime avecles phanérogames marins et les plantes aquatiques d'eau douce.
Chapitre I présentation de la région de étude
8
Ces plantes de milieu aquatique obligatoire Sont plutôt destinées à une culture en a qua terrarium, paludarium, riparium pour Les Petites Espèces àflotteurs (plantes flottantes) ,en aquarium pour les plantes aquatiques strictes à feuilles immergées, ou en bassin de jardin et étang pour les plus grande. selon que la plantes et une hydrophyte.
https://www.aquaportail.com/definition-2924-therophyte.html. https://www.aquaportail.com/definition-7091-hydrophyte.html
Chapitre I présentation de la région de étude
9
Chapitre II
Anatomie de plante
Chapitre II Anatomie de plante
11 I- Différents types des tissus végétaux
I-1 Méristèmes
Les plantes se développent grâce à des méristèmes qui sont de petits groupes de cellules non différenciées qui se divisent. Dans le reste de la plante, les cellules se différencient en fonction de leur situation : cellules de surface (épiderme), cellules de remplissage (parenchyme), cellules conductrices de la sève (phloème, xylème), … et cessent de se diviser. Ces méristèmes se trouvent dans les bourgeons, aux extrémités des racines et sur la longueur des tiges et des racines On distingue deux types de méristèmes : les méristèmes primaires et les méristèmes secondaires.(KHOUNI, 2008 ). I-2 Définition d’un tissu
Un tissu est un ensemble de cellule de structure identique jouant le même rôle. Les tissus végétaux peuvent être classés suivant le rôle au sein de la plante. On distingue ainsi les tissus de protection, les tissus de soutien, les tissus parenchymateux, le tissu conducteur et les méristèmes.(BOURAS, 2010).
I-3 Les tissus parenchymateux
Les tissus parenchymateux constituent ce que l'on appelle le système fondamental dans les divers organes de la plante. Il existe plusieurs type de parenchymes : chlorophyllien , de réserve , aérifère, conducteur.(SPERANZA et al, 2005).
Les parenchymes, nés du fonctionnement des méristèmes, sont formés de cellules vivantes mais qui ne se divisent pas. Les cellules parenchymateuses sont isodiamétriques ou allongées. Leurs vacuoles sont très développées mais leurs parois pecto-cellulosiques sont minces. On classe ces tissus d’après leurs fonctions. On distingue les parenchymes chlorophylliens qui assurent la photosynthèse, les parenchymes de réserve, plus internes, qui accumulent des composés organiques (sucres, lipides, protéines). La structure des parenchymes est plus ou moins compacte. Aussi, le parenchyme lacuneux qui est très poreux, a un rôle dédié aux échanges gazeux avec le milieu.(KHOUNI, 2008 ).
I-4 Tissus Conducteurs
Les tissus conducteurs des Angiospermes sont le xylème et le phloème. Le xylème conduit la sève brute, le phloème conduit la sève élaborée. Le xylème et le phloème sont étroitement associés et forment le système vasculaire qui assure les corrélations entre les différentes parties de la plante.(KHOUNI, 2008).
Les tissus conducteurs de la feuille sont reliés aux tissus conducteurs de la tige. Les nervures se subdivisant de manière répétée et se ramifiant dans tous le mésophile. Le xylème et le phloème se trouvent ainsi en contact direct avec les tissus photosynthétiques.
Chapitre II Anatomie de plante
11
Le xylème amène l'eau et les minéraux aux tissus photosynthétiques, tandis que le phloème y puis les glucides et les autres substances organiques, puis les achemine vers les autres parties de la plante. (REECE et al, 2012).
I-5 Les tissus de soutiens
Bien que chez la plupart des plantes le port et le maintien de leur structure dépendent des pressions hydrostatiques qui s'exercent contre la paroi ou de la présence des tissus vasculaire lignifiés, il existe des tissus dont le rôle principal est de servir d'éléments de renforcement ou de soutien. Les deux principaux tissus de soutien sont le collenchyme et le sclérenchyme. Les cellules du collenchyme peuvent être considérées comme des cellules parenchymateuses, spécialisées dans le soutien des tissus jeune .Les cellules du sclérenchyme, sont au contraire éparpillées dans la plante , à la fois dans les tissus primaires et secondaires. Il existe deux types de sclérenchymes: les sclérites (ou cellules scléreuses) et les fibres. (WILLIAM et HOPKIN, 2003).
I-6 Les tissus sécréteurs
Ces tissus sont distribués de manière diverse dans la plante (certains externes, d'autres internes), et leur niveau d'organisation est tout aussi variable: ils forment des simples poils glandulaires, des structures pluricellulaires complexes ou un système complexe de canaux. Généralement, on distingue ceux qui expulsent les substances produits (cellules ou tissus glandulaires) et ceux qui retiennent le matériel en question dans le protoplasme qui l'a fabriqué (cellules ou tissus sécréteurs). (SPERANZA et al, 2005).
II- Anatomie des organes végétaux II-1 Tige
La tige est la portion de l'axe qui est presque toujours aérienne et porte les organes verts de l'assimilation qu'on appelle les feuilles. Mais souvent chez les plantes qui vivent plusieurs années (vivaces), une partie de la tige végète dans le sol et il s'y emmagasine, durant l'hiver des matières nutritives de réserve qui permettent au végétal de donner de nouvelles pousses au printemps. Il y a donc deux sortes de tiges: les tiges souterraines et les tiges aériennes. On donne le nom de souche à la portion basilaire de la tige souvent renflée, enfoncée dans le sol et d'où partent les faisceaux de racines
(PERROT, 1901).
Ce qui caractérise la tige de point de vue anatomique c’est la disposition du xylème et phloème, il sn 'alternent plus (comme c’est le cas de la racine) mais ils sont superposés, le xylème est interne (qui tend vers le centre) montre une différenciation centrifuge (le proto xylème prés du centre et le méta xylème prés de la périphérie) le phloème est externe (qui va vers la périphérie) et on observe un parenchyme médullaire important ainsi qu’une présence de tissus de soutien.( BOUZID S, 2016)
Chapitre II Anatomie de plante
12 II-2 Feuille
La feuille est un membre porté par la tige au nœud et ordinairement aplati perpendiculairement à l'axe de la tige. Elle n'est divisible en deux moitiés symétriques ou du moins similaires, que par un seul plan passant par l'axe de la tige; elle est bilatérale. Son côté inférieur, externe ou dorsal, diffère plus ou moins de sa face supérieure, interne ou ventrale ; elle est donc aussi dorsiventrale. Partie constitutive de la feuille .Une feuille complète comprend trois parties: la gaine, base dilatée par où elle s'attache au pourtour du nœud, en enveloppant plus ou moins la tige à la façon d'un étui; le pétiole, prolonge ment grêle plus ou moins long; et le limbe, lame verte aplatie qui est la partie essentielle de la feuille .(PHILIPPE, 1891) .
II-3 Epidermes
Un épiderme est une couche continue des cellules qui recouvre les parenchymes des organes aériens tels que les feuilles, les jeunes tiges, les pièces florales et les fruits. D’une façon générale, on distingue dans un épiderme, des cellules épidermiques assurant la protection contre la déshydratation et des stomates qui permettent les échanges gazeux. L’épiderme est interrompu au niveau des stomates. Ce sont des structures épidermiques spécialisées, souvent présentes à la face inferieure des feuilles contentent les stomates qui sont responsables de la transpiration de la plante (YVES et al.,
2005).
II-4 Cellule épidermiques
Les cellules, allongées tangentiellement , ont des plastes sans chlorophylle ; elles sécrètent , au contact du milieu extérieur , un revêtement , la cuticule , contenant des substances complexes , la cutine et les cries .
Elles assurent la protection contre la déshydratation excessive. Elles sont toujours étroitement juxtaposées. On distingue :
_ l'épiderme simple ( une seule couche de cellules ) _l'épiderme composé ( plusieurs couches )
Ce sont des cellules vivantes sans chloroplastes chez les végétaux supérieurs , mais chez les végétaux d'ombre et certains plantes aquatiques elles sont pourvues de chloroplastes .
II-5 Stomates
Parmi les cellules stomatiques, deux grosses cellules contenant des chloroplastes, appelées cellules de garde, sont logées dans l'épiderme formé de cellules non chlorophylliennes. Elles présentent au niveau de leur partie commune un épaississement cellulosique qui rend possible leur déformation lorsque l'eau afflue après une augmentation brutale de pression osmotique dans le milieu cellulaire. Initialement jointives à l'état de plasmolyse, les cellules de garde se déforment alors à l'état
Chapitre II Anatomie de plante
13
de turgescence et laissent un espace entre elles, une sorte de pore appelé ostiole. Cet orifice limite l'accès de l'air aux chambres stomatiques du parenchyme lacuneux.(FARINRAU et GAUDRY., 2006)
METCALFE et CHALK ,(1957), ont classé les types stomatiques en fonction du nombre, de la
forme, de la taille et de l’agencement des cellules annexes Nous pouvons distinguer les principaux types suivants:
Anomocytique: se dit d’un stomate qui est entouré d’un nombre restreint de cellule dont la taille et la
forme semblable à celle d’autres cellules épidermiques.
Paracytique : se dit d’un stomate qui possède deux cellules annexes disposées parallèlement à
l’ostiole.
Anisocytique: c’est un stomate qui possède trios cellules annexes de tailles inégales.
Diacytique: c’est un stomate qui possède deux cellules annexes disposés perpendiculairement à
l’ostiole.
Chapitre II Anatomie de plante
14
Chapitre III
Méthode et matériel
Chapitre III Méthode et matériel
15 I- Méthodologie de travail
Notre étude est une Contribution à études anatomiques comparée entre certains espècesthérophytes et hydrophytes des plantes spontanées du Saharaseptentrionale Algériennes dans la région de oued souf.
I– 1Présentation de région d'étude
D’après (GAUTHIER-PILTERS, 1972 et OZENDA 1983). La région d’El-Oued est située au Nord-est du Sahara algérien (Bas-Sahara), aux confins septentrionaux du Grand Erg Oriental, entre les parallèles : (33° et 34°) Nord, et (6° et 8°) Est. Cette immense étendue sablonneuse se trouve, d’une part, à mi-chemin entre la mer méditerranée au Nord et la limite méridionale du Grand-Erg Oriental au Sud, et d’autre part, à égales distancesentre le golfe de Gabès à l’Est et l’Atlas Saharien à l’Ouest. La zone est délimitée par : La frontière Algéro-Tunisienne (chotts El-Djerid : région de Tozeur) à l’Est Les chott Melghir et Merouane au Nord (région de Biskra) L’Oued-Righ (région de Touggourt) à l’Ouest L’extension de l’Erg Oriental au Sud. (Fig.2) . El-Oued forme un massif dunaire qui se trouve à environ 700Km au Sud – Est d’Algérie et 350 Km à l’Ouest de Gabes (Tunisie) avec une largeur d’environ 160 km. L'altitude moyenne d’El-Oued est de 80 m, alors que celle des Chotts, situés au Nord, elle descend jusqu'à moins 35 m (surface topographique) au dessous du niveau de la mer. Il couvre une superficie de 80.000 km2 . Après le découpage administratif de 1984, la wilaya d’El-Oued est délimitée par :
– Les wilayas de Biskra, Khenchela et Tébéssa, au Nord – La frontière Algéro-Tunisienne à l’Est
– Les wilayas de Biskra, Djelfa et Ouargla, à l’Ouest – La wilaya de Ouargla au Sud. (Fig.2)
Chapitre III Méthode et matériel
16 I- 2Climatologie
La connaissance des caractéristiques climatologiques est nécessaire pour toute étude floristique. Car elle joue un rôle essentiels dans la répartition du couvert végétale spontané telle que : la pluviométrie ,la température ,les vents….etc.
Le climat de la région est de type saharien caractérisé par un été chaud et sec où la température peut atteindre 35°C et un hiver doux. Les principales contraintes climatiques restent la fréquence régulière des vents et leur violence connue sous le nom de Sirocco ainsi que des vents de sables durant le printemps.
Les données pluviométriques, de la température, de l’humidité, de l’évaporation, etc.….) ont été observées par l’Office National de la Météorologie O.N.M. (2018) et enregistrées à la station climatologique de l’aérodrome de Oued Souf.
I – 3Sites d’échantillonnage:
Au niveau du terrain nous avons récolté 07espèces appartenant à 5 familles botaniques tableaux (O1), illustre les principales plantes spontanées vivaces récoltées des différents région de la région D’El Oued.
Tableau 01: Période de prélèvement des espèces Zone de
prélèvemen Familles Nom scientifique d'espèce
Nom vernaculaire
Type biologique
Lac Ayata Chenopodiaceae Suaedafructicosa ديوسلا hydrophyte
Birswamech Chenopodiaceae Bassiamuricata ءاثيبغلا thérophyte
Birswamech Plantaginaceae Plantagoalbicans منا سوقف thérophyte
Lac Ayata Chenopodiaceae Halocnemumstrobilaceum ةنرقلا hydrophyte
Lac Ayata Poaceae Pharagmitescomminus بصقلا hydrophyte
Lac Ayata guncaceae
Guncusmaritimus رامسلا hydrophyte
Chapitre III Méthode et matériel
17 II - Les travaux sur laboratoire:
II-1 Matériels et réactifs utilisées II-1.1 Matériels
1) Pour la réalisation de notre travail, nous avons utilisé le matériel suivant Microtome pour
l’affectation des coupes
épidermiques.
2) Boite à dissection pour la réalisation des différents manipulation et d'isolement des épiderme
3) des lames et lamelles pour monter les déférentes coupes histologiques pourl’observation sur microscope
Photo 01: Microtome
Boutera, Dou 2019
Photo 02: Boite à dissection
Boutera, Dou 2019
Photo 03: lames et lamelles
Chapitre III Méthode et matériel
18
4) Microscope optique à camera relié pour l’observation et la photographier des épidermes obtenues. II – 1-2 Produits utilisés Photo 04: Microscope Boutera, Dou 2019 Boutera, Dou 2019 Photo 07 Eau distillée Photo 05 Eau de javel Photo 06
Huile de paraffine Boutera, Dou 2019
Boutera, Dou 2019
Boutera, Dou 2019
Chapitre III Méthode et matériel
19
II
- 1.3 Méthodologie de calcule.à l’aide de logiciel Motic Image et le calcule de densité à l’aide de la formule suivant:
Selon TIMMERMAN (1927), qui ont trouvé que la densité stomatique c'est lerapport du nombre de stomate par unité de surface sur les faces inférieure ou supérieure des feuilles. Densité des stomates (stomates /mm² nombre des stomates / la surface 1mm²)
Boutera, Dou 2019 Boutera, Dou 2019
logiciel Motic Image mesure stomatique
II
- 2Préparation et observation des coupes anatomique.II
- 2.1 Réalisation des coupes.Pour obtenir des coupes fines au niveau de tiges et feuilles de plantes étudies , nous avons respecté les règles suivantes
1- Utiliser une lame de rasoir ou l'appareil de microtome pour obtenir des coupes plus minces et mieux
orientées.
2- Tenir l’organe à couper de façon à obtenir des coupes longitudinales. 3- Poser les avants bras sur la paillasse afin d’éviter les tremblements. 4- Mettre les coupes dans un verre de montre de performance avec
l’eau distillée pour éviter le desséchement.
Chapitre III Méthode et matériel
21
On dissoudre le Paraffine par la plaque chauffante.
Nous mettons L'échantillon dans un molle.
On verse le Paraffine chaude sur le moule qui Contiens l'échantillon puis.
Photo: 11 Photo: 12 Photo: 13 Boutera, Dou 2019 Boutera, Dou 2019 Boutera, Dou 2019
Chapitre III Méthode et matériel
21
L'échantillon dans le réfrigérateur jusqu'à devient dure
En suite on fixe l'échantillon préparé Dans le microtome, à fin d'affectés les coupes histologiques
les étapes de la réalisation de coupe anatomique par l'appareil de le microtome
Photo: 14
Photo: 15
Boutera, Dou 2019
Chapitre III Méthode et matériel
22
II
-3 Traitement des coupes dans l’eau de javel:L'épiderme réalisé est placée dans l’eau de javel traces de pendant 15 à 20mn. Pour éliminer les chlorophylle
II
-4Lavagelaver Les épidermes réalisés par l’eau distillée
plusieurs fois pour éliminer les traces de l'eaude javel
II
-5Montage l’échantillon entre lame et lamelleOn a maitres les meilleures échantillons obtenues entre lames et lamelles avec ajouté quelques goutte de glycérine
Boutera, Dou 2019
Boutera, Dou 2019
Chapitre III Méthode et matériel
23
II
-6 Photographie et observationOn a procéder tous les lames préparé à l’observation microscopique à différent grossissement dans notre cas on a utilisée le ( Gx 10 et Gx 40) c’est les meilleurs
grossissement qui nous a permet à étudier nos coupes.
Chapitre III Méthode et matériel
24
Chapitre IV
Chapitre IV Résultats et discussion
25 I-Résultats
I-1 Famille Chenopodiaceae I -1.1. Suaeda fructicosa
Description : Arbrisseau très rameux, pouvant dépasser un mètre de haut, très polymorphe, changeant
d'aspect suivant l'âge et la position, de couleur verte, noircissant en séchant, d'où son nom arabe (Souid). Feuilles sessiles, étroites et un peu charnues.
Habitat : Habite les sols salés et humides. Elle se rencontre en pieds isolés ou groupés dans les
sebkhas, ou dans les palmeraies.
Répartition : Commune dans les hauts plateaux, plus rare dans le Sahara septentrional. Utilisation : Utilisée pour donner une teinture noire
des laines Intérêt pastoral :
C'est une plante très appréciée par les dromadaires.
Photo 20: Suaeda fructicosa
Chapitre IV Résultats et discussion
26
Après l’observation microscopique (photo 21) de l'épiderme feuille de Sueda fructicosa, Illustre la présence deux types stomatiques : Anisocytique et paracytique .
Le même coupe illustre également la présence une densité moyenne calculé est de 8 stomate/mm².
A partir de la coupe anatomique de tige de la même espèce (photo 22) l’observation montre l’absence des stomates.
1-2. Bassia muricata
C’une herbe grisàtre, villeuse, en général annuelle , pouvant atteindre 80cm,très rameuse,diffus.Fuilles linéaires-lancéolées 10-15 « 1.5-2 mm .
Fleurs sans brectées, disposées 1-3 à l aisselle
des feuilles supérieures, petites . Pé-rianthe 5-fide laineux , le fructifére à 5 épines jaunàtres gréles, aussi lon-gues que lui (photo23) . Fruit inclus .Graine horizontale Pàturages et oueds sablonneux
Photo22: Tige de Sueda fructicosa,
Chapitre IV Résultats et discussion
27
Le coupe anatomique de la feuille de l’espèce Bassia muricata illustre la présence des stomates de
type Anomocytique,avec une densité moyenné est de8 stomate/mm².
La coupes anatomique (photo 25) montre l’abscence des stomates. I- 1-3 Halocnemum Strobilaceum
Description : Arbrisseau à tiges cylindriques, nombreuses, jaunâtres, rampantes puis redressées de 30
à 100 cm de haut, à rameaux longs articulés, portant des pousses courtes ressemblant à des bourgeons. Inflorescence en épis latéraux ou terminaux, par groupes de trois, à l'aisselle de bractées opposées. Fleurs hermaphrodites. En fonction de l'âge, la plante peu avoir des couleurs qui virent du vert vers le rouge.
Habitat : Plante halophile supportant une
très forte salinité, vivant dans les terrains compactés salés et humides en bordure immédiate des chotts.
Répartition : Nord du Sahara septentrional et régions
présahariennes.
Utilisation : Intérêt pastoral :
Plante peu broutée par les dromadaires.
Photo 24: feuille de Bassia muricata
Photo 25: Tige de Bassia muricata
Chapitre IV Résultats et discussion
28
Après l’observation microscopique des épidermes feuille (photo 27), illustre la présence de deux types de stomates Diacytique et paracytique.
Le même coupe illustre également une présence une densité moyenne calculé est de 4 stomate/ mm²
I -2 Famille Poaceae
I -2-1. Pharagmites comminus
Description : Plante pérenne à rhizomes rampant et portant de nombreuses tiges élevées pouvant
atteindre 4 mètres de haut. Tiges droites et dures. Feuilles glauques, à ligules courtes et ciliées, elles sont alternes et longuement acuminées. Inflorescence brun jaunâtre, se composant de très nombreux épillets.
Habitat : Dans les endroits humides,
dans les lits d'oueds, les gueltas et les drains, à proximité des palmeraies.
Répartition : Un peu partout dans le Sahara septentrional, occidental et central. Cosmopolite. Période
de végétation : Floraison en avril- mai. Utilisation : les longues cannes (tiges) sont taillées et assemblées pour leur utilisation comme abris du soleil et comme instrument entrant dans la confection des tapis traditionnels. Elles sont aussi utilisées pour fabriquer des "Kalem", plumes pour écrire sur les tablettes coraniques Intérêt pastoral : C'est un bon pâturage pour les animaux d'élevage.
Photo 27: feuille de Halocnemum Strobilaceum
Chapitre IV Résultats et discussion
29
A partir de la coupe anatomique (photo 29) de l'épiderme de la feuille de l’espèce
Pharagmites comminus llustre la présence des stomates de type paracytique, avec une densité moyenne de 32 stomate/mm².
I-3 Famille Asteraceae
I-3.1 Onopordon L.macracanthum
Feuilles aranéo_tomenteuses en dessous mais glabrescentes en dessus .Plante puissante, rameuse, annuelle ou bisannuelle. Tige dressée, rameuse, ailée, à ailes étroites, très fortement dentée épineuse sur toute sa longueur.
Feuilles radicales grandes, pinnatifides, à lobes décurrentes et épineux .capitules gros
(3cm de diamètre, épines non comprises ),ombiliqués et terminaux ,à fleurs purpurines. Akènes à aigrette un peu plus longue qu eux
Photo 29 : feuille de Pharagmites
comminus
Chapitre IV Résultats et discussion
31
A partir des coupes anatomique (photo 31) de l'épiderme de la feuille de l’espèce Onoprdon macracanthus Le même coupe illustre également une présence des stomates de type Anomocytique ,avec une densité moyenne calculé est de 4 stomate/mm².
I-4 Famille Planta ginaceae I-4.1 Plantago albicans
Plantes à feuilles lancéolées larges de plus de 1cm nettement rétré-cies en pétioles glabres Epis dépassant longuement les feuilles…
Plantes à feuilles linéaires ou linéaires lancéolées ne dépassant guére 5mm de long , rareement plus larges ,mais dans ce cas blanches tomen-teuses progressivement ou indistinctement rétrécies en pétioles
Epis plus courts ou à peine plus long que les feuilles ……
Corolles, sépales et bractées très velus donnant à l épi un aspect soyeux blanchàtre .Plantes annuelles à feuilles glabres, un peu scabres _Pelouses, broussailles _ CC dans toute L Algérie
Photo 31: feuille de Onoprdon macracanthus
Chapitre IV Résultats et discussion
31
A partir de la coupe anatomique (photo 32) de l'épiderme de la feuille de l’espèce
Plantago albicans illustre la présence des stomates de type paracytique, avec une densité moyenne de 12 stomate/mm².
I-5 Famille guncaceae I-5.1 Guncus maritimus
Description : Plante vivace pouvant dépasser 1 mètre de hauteur. Tiges nues terminées par une pointe
raide qui surmonte l'inflorescence. Feuilles partant toutes de la souche, raides dures et terminées en pointes. Inflorescence d'un vert pâle, lâche, avec souvent un ou deux rameaux principaux nettement plus longs que les autres
Habitat : Fréquente dans les endroits humides
autour des points d'eau, des chotts et des drains. Elle pousse souvent en compagnie de phragmites. Répartition : Fréquent dans tout le Sahara.
Cosmopolite. Période de végétation : Floraison en juin juillet.
Utilisation : Intérêt pastoral : C'est un pâturage apprécié par
les animaux d'élevage
A partir de la coupe anatomique (photo 35) de l'épiderme de la feuille de l’espèce Guncus maritimus illustre la présence des stomates de type paracytique, avec une densité moyenne de 4stomate/mm².
II . Discussion des résultats anatomiques
Après l’observation microscopique des coupes anatomiques obtenues, les caractéristiques des coupes anatomiques sont varient d'une famille à l'autre et dans la même espèce entre les deus parties de la plantes
(feuille et tige), les principales caractéristiques (les stomates) sont résumé en ce qui est :
Discussion des résultats anatomiques des stomates des feuilles
Photo 34: Guncus maritimus
32
Tableau02: Caractères particuliers des stomates
A:Aiquesnomocyt B:Paracytique C:Anisocytique D:Diacytique
Large de ostiole Longe de ostiole Large de stomate Longe de stomate Périmètre Densité des stomate Cellules annexes Types des stomates Type biologique Espèce Familles D C B A 32.4 um 72.5 um 1.803 um 139 um / 8 stomate/mm² Entoure par quatre cellules épidermique Entoure par trois
cellules épidermiques X X hydrophyte Suaeda fructicosa Chenopodiaceae 15.9 um 49.13 um 71083 um 840.1 um 259023 um 8 stomate/mm² Entoure par quatre cellules épidermique X thérophyte Bassia muricata 17.1 um 47.5 um 8504 um 115045 um 34906 um 4 stomate/mm² Entoure par deux cellules épidermiques X X hydrophyte Halocnemum strobilaceum 13.03 um 31.47 um 61083 um 72017 um 26.01 um 12 stomate/mm² Entoure par quatre cellules épidermique X thérophyte Plantago albicans Plantaginaceae 18.37 um 33.2 um 73096 um 1.303 um 3.9057 um 36 stomate/mm² Entoure par deux cellules épidermique X hydrophyte Pharagmites comminus Poaceae 24.93 um 65.23 um 11809 um 1.6076 um 419083um 8 stomate/mm²
Entoure par trois cellules épidermiques X hydrophyte Guncus maritimus guncaceae 20.8 um 52.3 um 14.05 um 188055 um um 57505 4 stomate/mm² Entoure par quatre cellules épidermique X thérophyte Onoprdon macracanthus Asteraceae
Chapitre IV Résultats et discussion
33
A partir des résultats du tableau (02) , Les type des stomates selon cette étude est varient d'une famille à l'autre et dans la même espèce suivant deux parties de la plante feuille et tige. Ce résultat interfère avec le travail ( SLIMANI N, 2013) ,il dite D'après cette étude ,le type de stomate Reste toujours constant dans la même Espèce mais il varie seulement avec les familles .
D'autre part, l'étude anatomique de l'épiderme chez Suaeda fructicosa, Bassia muricata, Halocnemum strobilaceum appartiennent à la famille Chenopodiaceae on a remarqué l’éxistance des que les
quatre types des stomates. Chez l’espèce Suaeda fructicosa représenté par (Paracytique et Anisocytique).
Pour Bassia muricata (Anomocytiques), et pour l’espèce Halocnemum strobilaceum
On a trouvé .les types des stomates :Paracytique et Diacytique dans ce qui est confirmé par les travaux de BOURAS .S (2010) .sauf pour l’espèce Halocnemum strobilaceum
En ce qui concerne les paramètres des stomates (densité, longueur et largeur de stomate et périmètre sont respectivement pour chaque espèce Suaeda fructicosa
(8 stomate/mm² ; 139 µm, 108.3 µm, … ), et Bassia muricata (8 stomate/mm² ; 84.01
µm, 71.83 µm, 259.23 µm), et Halocnemum strobilaceum (4 stomate/mm² ; 115.45 µm, 85.4 µm, 349.6 µm)
Chez Onoprdon macracanthus présent le type de stomate (Anomocytque) et le stomate entour par quatre des cellules épidermiques, et la densité de stomate calculé est de (4 stomate/mm² avec un longueur 188.55µm et Largeur de stomate140.5 µm avec périmètre de stomate575.5 µm ). le même résultat obtenues par BOURAS .S (2010)
Chez Phragmites comminus , dans la famille Poaceae on remarque que le type de stomate des feuilles (paracytique), le même résultat obtenues par BABU et SAVITHRAMMA,(2014), chez Phragmites
comminus la densité de stomate( 36 stomate/mm² avec un longueur 103.3µm et largeur 73.96 µm avec
périmètre de stomate 309.57 µm )
Chez Guncus maritimus , dans la Famille guncaceae on remarque que le type de stomate des feuilles
(paracytique) et le stomate entour par quatre des cellules épidermiques, le même résultat obtenues par
BABU et SAVITHRAMMA, (2014), chez Guncus maritimus la densité de stomate( 8 stomate/mm² avec un longueur 106.76µm et large 118.9 µm avec Périmètre de stomate 419.83 µm ).
En fin Chez l’espècePlantago albicans, dans la Famille Planta ginaceae présent le type de stomate des feuilles (paracytique) et le stomate entour par quatre des cellules épidermiques, le même résultat obtenues par BABU et SAVITHRAMMA, (2014),
chez Plantago albicans la densité de stomate (12 stomate/mm² avec un longueur 72.17µm et large 61.83 µm avec périmètre de stomate 260.1 µm ).
Chapitre IV Résultats et discussion
34
Dans les types biologiques ( hydrophyte) qui est représentée par les espèces Suaeda fructicosa,
Halocnemum strobilaceum, Phragmites comminus, Guncus maritimus, se sont des espèces qui ont la
même type de stomate paracytique et la même densité somatique 8 stomates/mm2sauf pour l’espèce
Phragmites comminus qui présente une densité importante à l’ordre de 36 stomates/m m2.
les espèces Halocnemum strobilaceum, Phragmites comminus, Guncus maritimus ont des valeurs
proches dans la longueur et largeur des stomates sont respectivement, (115.45um, 85.4um)(103.3um,
73.96um)(106.76um, 118.9um ). sauf pour l’espèce Suaeda fructicosa( 139um, 108.3um)
Pour les thérophytes représentée par les espèces Bassia muricata, Plantago albicans, Onoprdon
macracanthus, se sont des espèces qui présentent le même types des stomates Anomocytique sauf pour
l’espèce Plantago albicans (Paracytique) et les espèces présentent des densité stamatiques différentes qui sont respectivement (8,12,4). les espèces Bassia muricata, Plantago albicans, ont des valeurs proches dans les longueur et largeur des stomates sont respectivement, ( 84.01um, 71.83um)( 72.17um, 61.83um) sauf pour l’espèce Onoprdon macracanthus, ( 188.55um, 140.5um)
En en ce qui est concerne la longueur et la largeur la moyenne des stomates (l’ostiole) chez les thérophytes (44.3um,16.57um.) est inférieure que celles aux hydrophytes (54.60um, 23.2um.) .et ce la rend au que les hydrophytes nécessite une évapotranspiration importante parapport les thérophytes qui ont besoin de l’eau.
Chapitre IV Résultats et discussion
35
CONCLUTION
36
A partir les résultats du la présent travail sur l’analyse microscopique des épidermes des plantes spontanées, Réalisées sur les 7 espèces appartenant à 5 familles botaniques (Poaceae, Asteraceae, Plantaginaceae , Chenopodiaceae, guncaceae ) au niveau des feuilles et tiges, il ressort que:
Les caractéristiques épidermiques varient d’une famille à l'autre, et d'une espèce à autre et dans la même espèce entre les deux parties (feuille et tiges).
D'autre part, l'étude anatomique de l'épiderme chez Suaeda fructicosa, Bassia muricata, Halocnemum strobilaceum appartiennent à la famille Chénopodiaceae remarqué que les quatre types
des stomates (Paracytique et Anisocytique et Diacytique Anomocytiques) dans cette famille présence les types Paracytique et Anisocytique dans espèce chez Suaeda fructicosa et type Anomocytiques et Anisocytique dans Bassia muricata.les types des stomates Paracytique et Diacytique dans Halocnemum strobilaceum avec une densité des stomates différente(8.4.8).
La densité des stomates et la longueur et largeur de stomate et périmètre sont respectivement pour chaque espèce Suaeda fructicosa (8 stomate/mm² ; 139 µm, 108.3 µm), et Bassia muricata (8 stomate/mm² ; 84.01µm, 71.83 µm, 259.23µm), et Halocnemum strobilaceum (4 stomate/mm² ; 115.45 µm, 85.4 µm, 349.6 µm).
Chez Onoprdon macracanthus présent le type de stomate (Anomocytique) et lestomate entouré par quatre des cellules épidermiques, et la densité de stomate calculé est de (4 stomate/mm² avec un longueur 188.55µm et Large de stomate140.5 µm avec périmètre de stomate575.5 µm ).
Chez Phragmites comminus, dans la famille Poaceae on remarque que le type de stomate des feuilles (paracytique), dans Phragmites comminus la densité de stomate
est 36 stomate/mm² avec un longueur 103.3µm et largeur 73.96 µm avec périmètre de stomate 309.57 µm )
Chez l’espèce Guncus maritimus , dans la Famille guncaceae on a remarqué que le type de stomate des feuilles est (paracytique) où les stomates entourés par quatre des cellules épidermiques, , dans Guncus maritimus la densité des stomates est de 8 stomate/mm² avec un longueur 106.76µm et largeur 118.9 µm avec une périmètre de stomate 419.83 µm .
En fin Chez l’espèce Plantago albicans , dans la Famille Plantaginaceae présent le type (paracytique)aux niveaux des feuilles, dans Plantago albicans la densité de stomate (12 stomate/mm² avec un longueur 72.17µm et large 61.83 µm et une périmètre de 260.1 µm ).
Toutefois, les résultats obtenus montrent que l'analyse microscopique des stomates , ont varient aussi suivant les types biologique des plantes:
CONCLUTION
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1)- Les Thérophyte" regroupant les espèces Bassia muricata, Plantago albicans, Onoprdon
macracanthus, illustre le même type des stomates (Anomocytque) dans les espèces Bassia muricata, Onoprdon macracanthus. Alor que chez l’espèce Plantago albicans le type de stomate est différent
( paracytique) et les densité sont respectivement (8.12.4).
2)- Les" hydrophyte" les espèces Suaeda fructicosa, Halocnemum strobilaceum, Guncus maritimus, Phragmites comminus, ont aussi le même type des stomates (paracytique). Alor que les trois premier espèces et ont les densités (8.4.8), respectivement tendis que la densité de 4ème espèce est de 36 stomate/mm2.
En dernier la longueur et la largeur et la longueur moyenne des stomates chez les thérophytes (44,3 um - 16,57 um) est inférieure que celles aux hydrophytes (45,60 um – 23, 2 um) .