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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association Amicale des Anciens et Anciennes Élèves des Sections Normales et de l'École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique n° 8

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Texte intégral

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N° 8 (nonvelle série)

BULLETIN

TRIMESTRIEL

MAR 19H'

DE

l'ASSOCIATION

AMICALE

des Anciens et ARciennes Elbes des Sections Normales

et

de

l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Techlique

Présidents d'honneur :

M. le Directeur de l'Enseignement Technique;

MM. le Directeurs adjoint de l'En eignement Technique; MM. les anciens Directeurs de l'Ecole Normale Supérieure de

l'Enseignement Technique;

M. le Directeur de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique.

B UREIA U

ecrétaire généraux honoraires :

J. DEVEAU, Directeur honoraire de Col1èg~ Technique; H. COURT, Professeur au Collège Arago.

St!crétatre général :

G. GABORIT, Professeur à l'Ecole Professionnelle Dorian, 74, avenue Philippe-Auguste, Paris (HO).

ecrétalre général adjoint :

LAJON, Professeur à l'Ecole Professionnelle Dorian.

ecrétalres :

Mme l\Lo\RTRAIRE, Sous-Directrice de ·l'E. N. S. E. T. BIGUE ET, Professeur à l'E. N. P. de Saint-Ouen; MARCY, Professeur à l'E. N. P. de Saint-Ouen; <;>UlLLIET, Sous-Directeur au C. T. de Versailles; ROCH, Professeur à l'E. N.p. de L)'on.

Trésorier:

A. POUGEOL, Profes eur au C. T. de Saint-Maur (Seine). Membres:

Mme VILLENEUVE, Profe seur à l'E. N. S. E. T. Mlle PROUHET, Professeur au C. T. d'Orléans. Mlle FELU , Professeur au C. T. de VitI)'-sur-Seine;

DIO ET, Professeur à l'Ecole ProfesSJonnelle Diderot, Paris. LE TREIS, Directeur de l'Ecole Supérieure de Commerce de

Clermont-Ferrand.

LIGNON, Professeur à l'E. N. N. A. de Paris. FONTAINE, Elève Profe eur à l'E. N. S. E. T.

MORELLON, Directeur de C. T., Adjoint au Directeur de l'E. T. colonial.

Les ecrétaires des Groupes provinciaux.

Adresse et n° du Compte de cMques postaux .:

As OCIATIO:ol ÂlIUCALE DES ANCIENS ELÈVES E.N.S. E.T.

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UN BEAU CADEAU:

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3

-SOMMAIRE

t.'E. N. S.E. T.

Ses origines, son rôle (F. Rena~deau). RAPPORT MORAL (Gaborit).

RAPPORT FINANCIER (Pougeol). ASIEMBLEE GENERALE.

LA VIE DE L'AMICALE :

Questions à étudier; réuni-on du HUl'eau; correspon·· dance; Groupes régionaux.

QUESTIONS PEDAGOGIQUES :

Conseil aux débutants (Mme Lecomte) ;

L'évolution de l'enseignement commercial (M" La·geyre) . NOTRE ECOLE :

Nos Maîtros;

Nos jeunes camarade TRIBUNE LIBRE :

Propos sur la Cullure et SUl' l'E. T. (Lajon);

Pour les élèves sortant de l'E. N. S.morte) . E.T. (Sagni-DISTINCTIONS ET SUCCES.

CE QUE PUBLIENT NOS CAMARADES. INFORMATIONS DIVERSES.

VIE FAMILIALE.

A TRAVERS LES PERIODIQUES. LE COIN DU TRESORIER.

N. B. - Aftn d'éviter les e....eurs et les oublis trop no....-breux qui ont été enregistrés lo..s de l'envol des dernle..s

«Bulle1.ins n, le présent numéro - ainsi que les suivants

- sera envoyé collectivement à l'adresse du correspondant de chaque établissement.

Pour les réclamations concernant l'expédition du (( Bul-letin», adrosser directement les réclama\lons à ROCH, 20, cours des Chartreux, Lyon (1·').

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-L'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignemeilt Technique

SES ORIGINES ET SON ROLE

1 .•

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que l'enseignement technique n'a pris son e or et sa direction actuelle que vers la fm du XIX· siècle. On sait moins bien que c'est après de longu~s

discu sions, de nombreuses expérienc~s, qui se sont qéroulées pendant pre que tout' ce xix· siècle â propo de deu.."< méthodes, de deux formules, radicalement différentes de ,formation profe"-ionnelle. La première mélhode, c'est celle qu'on peut appeler la méthode de la uperposition. Elle sert. depuis des siècles, à for-mer les gens destinés aux professions libérales : elle consiste à superposer la formation pratique à la formation théorique et fi la traiter isol~ment,indépendamment. La . econde est La métnodc de la juxtaposilion'.ou, de la synchronisation. Elle consiste à associer étroitement la formation pratique et la formation théo-rique, a Jes accorder, à les harmoniser. C'est la méthoqe ,appli-quée, depuis le d,é.\:mt du XIx!' sièl.'J!e seulement, dans les écoles d'arts el métiers. . '.

A J'épreuve, il apparut net(,em~ntque si la première méthod'J convenait toujours à l'apprentissage en vue des professions libé-rales, elle convenait moins bien à rapprentissage commercial el ne convenait en aucune façon à l'apprentissage industriel.

C'e t donc la méthode appliquée avec un succès remarquabl dans le écoles d'arts et métiers, au début simples écoles dr métiers, devenues plus tard, grandes écoles d'ingénieurs, qu'.il fallait adopter pour l'orientation des écoles nouvelles de l'En e1-gnement Technique. Mais, pour que c~lte ~éthode\ fût. gé~érali­ sée et appliquée aux établissemenls de diverses categ?nes, II fallait nationaliser et humaniser les moyens techmques il

employer. Il f!iJlait surlout former avec soin les maître, faire appel, d'une part aux pédagogue', d'aulre part, aux technicien. Donnerà ceux-là la formation pratique, à ceux-ci la formation pédagogique et philosophique qui leur manquait, c'était. semble-t-il, le vrai moyen d'flssurer la liaison nécessaire entre les arls mécaniques et les arts libéraux, d'arracher ceux-là à J'empi-risme ou à la routine, et ceux-ci au narcissisme, cetle grande pitié des intellectuels.

Telle fut la mission dont on chargea,

a

ce moment,. l'Ecol.') Normale. Les débuts furent modestes. Il fallait utiliser les moyens du bord, qui étaient limités.

C'est en 1891 C{Ue fut créée, à l'Ecole des Aj'ts et Métiers de Chillons-sur-Marne, la «Section industrielle ,) qui devait devenir le noyau de la nouvelle organisation. Celle-ci d'après les termes de l'arrêté ministériel du 11 juin1891, devait' former des maUres pour les écoles pratiques d'industrie et les écoles profession-nelles. Le régime était celui de l'internat. La bourse compor-tait le logement et la nourriture à l'Ecole Normale d'Institu_ teurs de Châlons,'À ses débuts, la section disposait d'une salle

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5

--dans une maisonneUe, «La Boquette» (petiCe boiLe) près de l'école annexe de l'Ecole Normale d'In tituteurs. Recrutés parmi le in tituteurs. ces maître, après leurs deux années d'études, eurent à résoudre maints problèmes de Lous genres dans les école pratiques ou nationales professionnelles qui s'ouvraient alors un peu partout en France. Il eurent à prendre de nom-breuses initiatives; leur formation, tant théorique que pratique et pédagogique, leur permit d'agir mieux que n'auraient pu lù faire, soit de pur pédagogues, soit de pur technicien.

En 1894, la section commerciale fut créée; elle fut railachée à l'Ecoles des Hautes Etudes Commerciales à Paris. La même année, à Lyon, une section commerciale féminine était ouverte à l'Ecole Supérieure de Commerce et une section industrielle à l'Ecole Pratique de jeunes filles de Lyon au i. Ce - deux section devaient être transférée au Havre en 1899.

La dispersion de ces quatre ections présentait, on le conçoit, des inconvénients. L'Inspecteur général Lebois, chargé d'un>;; enquête à ce sujet, soulignait, en 1905, l~ nécessité de ra em-bler le sections masculines et féminines.

Les po sibilités offertesà Paris pour le recrutement de profes-seur des diverses spé ialilés enseignées dan les ecl ion . pour as urer la liaison avec les milieux commerciaux et indu triels. pour organiser des travaux pratiques variés et des stage péda-gogiques dans les écoles de types divers, conduisirenl )'Admini '-tration à grouper les sections normales ft Paris, dès 1910. C'est yraiment de cetle époque que date la naissance de rEcolé Normale upérieur~ de l'Enseignement rrechnique tene que non la connai sons.

Il fut d'abord question de l'in taller ,au Conservatoire des Arts et Métier. Le projet fut abandonné pour plu ieur l'pi ons dont la principale' était que le cours du Con ervaloire n'élaient. pa,; conçus pour la formation de professeur et que l'organi ation nouvelle devait présenter un aspect complet et ll{)mogèné'. On se contenta d'in Laller les enseignement commun, 11, l'Ué

ainlGuillaume ei d'utiliser, pour les autres enseignements, les re -ources oJIerles par l'Ecole des Arls et Mélier, l'Ecole des Haule Etudes Commerciales et, plus lard, par l'école de jeunes filles de la rue Fondary. Au début de 1912, cl à litre pr~caire, l'Ecule Normale s'inslallait dan une aile de l'Ecole de Arts et Métier. Celle-ci, construite depuis peu, avait été conçue en vn~ de l'organisation de quatre années d'éludes pour les ingénieur' des Arls et Métiers. Cet le' quatrième année devait être inaugurl5c en 1915. La guerre fit ajourner ceite inauguration. Telle est la. raison pour laquelle l'Ecole Normale demeure, provisoirement, insiallée dans les locaux qu'elle occupait en 1912. Sa charte lui fut donnée par la loi des finances du 27 février 1912 et par le décret du 26 ocLobre de la même année. Depui, certaine: réformes ont été apportées à sa structure. Mai , malgré la sim-plicité des termes qu'il employait, le- législateur de 1912 avait une vue assez claire el ample du problème général pour charger l'Ecole Normale Supérieure de l'Emcignement technique

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6

-d'organiser aussi des stages d'instruction pour les chefs de t.ra-vaux et d'atelier et les autres membres du personnel en fonction: dans les écoles pratiques et professionnelles. En mettant au point aujourd'hui ces stages, ainsi que d';mtres sur un plan paral-lèle, nous ne nous écartons donc pas de la direction déjà tracée, ni même, d'ailleurs, de celle qui nous ~st indiquée dans les pro-jets modernes de réforme.

'Comme il arrive souvent, innover, en cette matière comme' en d'autres, c'est -d'abord retrouver puis élargir la voie tradilion-nelie .

S'il est déjà sorti de cette école et des sections normales, de,~ milliers de m;iître qui ont constitué l'élite du personnel de l'Enseignement Technique, il ne faut pas oublier que beaucoup d'autres (et je ne parle ni des ingénieurs, ni des praticien) venus du classique, du moderne, ont été largement accueillis, qu les licenciés ou certifiés de toutes spécialités y ont toujours eu accès tout comme dans le second degré, et que les certifical& d'aptitude aux professorats de l'Enseignement Technique sont accessibles dans les mêmes conditions que les certificals

d'apti-Lude aux professorats du Second Degré.

En réalité, l'Enseignement Technique est, dan ce sens, ]{' plus largement ouvert de Lous les enseignements eL celui où le cloisonnement est le moins élanche. Et, d'accord en cela aveC" nos collègues. du moderne el avec la Sociétés des Agrégés elle-même, on peut souhaiter que, pour l'inscription aux agréga~ions

déjà créées et pour III cr,éation d'agrégations nouvelles, dIspa-raissent les distinction qui ubsistent encore à cet égard.

Mais, si l'Ecole Normale de l'Enseignement Technique n'a jamais revendiqué le privilège exclusif de recruter tout le per-sonnel pour l'enseignement technique, son l'Ole est de fixer, a~r

moins les normes les plus valables de ce recrutement et de for-mer, d'après elles, les meilleurs de ses. professeurs. L'enquête, menée en 1938, par la Société des NatlOns auprès de tous le pays adhérents, a confirmé qu'il n'était que deux méthode:> sû'res pour former les maÎlres de l'Enseignement Technique dans tous les pays du monde :

10 Donner aux maUres venus de l'enseignement général ou

théorique, une formation pratique et pédagogique appropriée; 20 Donner aux lechniciens une formation Lhéorique et péda-gogique approriée.

Il nous faudra donc toujours, pour maintenir un contact élroif entre le arts mécaniques et les arts libéraux, rapprocher l ' pédagogues des techniciens et assurer la liaison indispensable entre l'enseignement universitaire sous ses formes les plus éle·. vées et, par delà les ateliers et les bureaux des écoles, le monde, complexe eL en évolution constante de l'industrie et du com-merce. Les plus hautes cloisons ne ~ont pas celles qui séparent les formes de la culture abstraite mais celles qui éparent les intellectuels des manuels. Et c'e t' aux maUres qu'il appartient de les réduire ou de les abattre.

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1

-C'est à cela que tend, au fond, le projet de prolongation ,1

trois années de la scolarilé à l'E. N. S. E. T., projel en instanrk au Ministère des Finances, dont nous souhailons la mise en œuvre rapide el qui permettra de compléler, dans ce sens, la formation de nos jeunes m!l-îtres. Installée dans des locaux plu~

vasles, l'Ecole pourra alors contribuer, d'une manière directe <'1 efficace,à la réorganisation el au perfeclionnement de la forma-tion professionnelle comme au développement, sur des basr..; rationnelles et nouvelles, de la promotion ouvrière.

F ..RENAUDEAU.

Inspectew' général de l'E.1'.

Directeul' de l'E. N. S. E. T.

Nous remercions vivement ,',/. le Di,'eclcUI' de l'E. N. S. E. 1'..

d'avoir bien voulu nous autoriser il reproduÏ)'e le passage

ci-dessus, ext7'ait du beau discours prononcé le 8 février 1948, li

l'occasion de la splendide fête O1'ganisée pm' les élèves de l'Ecoll '.

Tous les anciens élèves IÙ'ont avee intértJt et plaisir-, ces page.'

denses, où M. Renaudeau Il 1'etraeé les origines modestf's.

l'ascension continue, l'état actuel et le destin futur' d,- ((o(llbti.ç-.Yement qui nous est cher.

On trouvera plus loin un b7'c{ compte 1'(lU/II dL' lu matinée

j'écréative du 8{éV1'ie1'.

Correspondants! avez-vous songé à relever les cotisa-tions 1948 7

Collectez-les rapidement et adressez le montant, par vlre--ment postal, au C. c. p. Paris &4-88-99 (Association Amicale des Anciens Elèves de l'E.N.S.E.T., 151, boulevard de

l'H6-pltal, Paris XIIie), en indiquant les noms ~es cotisan·ts.

Isolés ! empressez-vous d;effectuer votre versemenL

(10)

8

-Conformément à la tradition et à nos statuts, c'est ùans cC' premier bulletin de l'année 1948 que doit figurer le rapport moraJ, ùonl j'ai soumis les grandes lignes à notre Bureau qui a bien voulu JI' approuver dans sa séance du 23 janvier dernier. Mes premiers mols eront consacrés à la mémoire de nos dis-paru'. De brèyes nol ires vou ont fait connailre ou YOUS onl rappelé, au cour de cetle année, les décès prématurés de nos ('amarades Pajon (Cce 32-34) profe'seur à l'E. .P. de Chalon-sur-Saone, Siriex (LL 39-42) professeur à l'E. N. P. de Vierzon, la mort accidentelle et navrante de l'élève professeur Ricaud (B 46-48). Le anciens élèYes de M. Thiédot ont appri avee 'rite -e la disparition de ce maître admirable dont il m'avait t~lé donné d'al)})l'écier le profond savoir et le grand cœur. Je renom'elle, au nom de l'Amicale, aux fari1illes endeuillées mes bien vive condoléances. 'olre Association conservera le sou'venir de ce dL parus comme elle garde pieusement celui de no' cama-rades victimes de la dernière guerre : l'Amicale s'e t associée, vous Je savez, aux cérémonies organisées à Mefz à la mémoire de Del,en, à Paris el à Sure'nes, à la mémoire de Burgod. Afin de pouyoir graver dan Je marbre le noms de no martyrs, notre Bureau YOU- soumettra, lors de notre Assemblée générale, un

projet de wuscriplion auquel vous réserverez, je pense, un accueil empres é.

Le bulletin vou lient au courant des événements heur~ux sur-venu. dans la carrière ou dans la vie de nos maîtres el de no cal'llarade . Ce numéro fera connaitre à ceux qui l'ignoreraient

(11)

-

9,-Les taU tiques dues à l'inépuisable patience de M. Ca 'agne, l'acLif et toujours affabre secrétaire administratif de l'E, . S,

~ncore, la nomination au grade d'In pecteur général de M. Renau-deau, Directeur de l'E. N. S.E.T. Qu'il retrouve ici les félicitations qu'au nom de l'Amicale, je lui ai déjà présentées et qu'il soit / aS5rlré, à nouveau, de notre confiance unanime 1 Que nos cama-rade récemment décorés de la Légion d'honneur, de la Médaillp de la Rési tance, que les lauréats des concours d'agrégation, de Frofe orat du E. N. A. M., de E.N. . A., que les auteurs de' publications diverses dont nous avons eu la primeur, soient aussi chaleureusement félicités! Et que ceux dont le nom, particu-lièrement nombreux cette année, sont venus remplir les colonne de Mtre «Carnet rose» reçoivent, à nouveau, nos meilleurs '"œux

de bonheur 1

Je dois des remerciements aux camarade qui ont bien ,"oulu, l)ar l"èurs dons, gros il' les fonds de notre Caisse de solidarilé, J'en - doi aus i à ceux qui, répondant à notre appel, nous onl adre é de articles : nos camarades, Mme Lecomte, Inspectrice générale, 1\D1. Bui son et Lageyre, Inspecteurs généraux ont expo é ou expo ent, dan le présent bulletin, des conceptions pédagogiqu'es

marquèe du double sceau de l'expérience et du bon sens. Mlle Tauleignes à décrit Berlin, Ropa nous a envoyé une aLtachante étude sur Saint-Domingue. EsL-ii nécessaire de dire que la gra-,"ure qui orne la couverture de ce bulletin - encore une innova-tion que yons apprécierez an doute - e t due au talent, déjà fant apprécié, de Mlle Frouhet? Je n'aurais garde, dan' mes remerciements, d'oublier le camarades dévoués qui, dan chaque élabli ~ement, se chargent ge relev'er les cotisations, tiennent à

jour la liste des Anciens élèves, nous communiquent les nouvelles concernant ceux-ci, participent activement à la vie de nos groupes régionaux et contribuent, à BDrdeaux par exemple, àen créer de nouveaux,

J'aurai" dû, déjà, vous pré enter des excuses : de ommi sions impardonnables ont été faites, des erreur graves e sont gli ées dan certaines rubriques de notre bulletin, trop souvent déparé par de nombreuses «coquille » et j'en sui sincèrement dé olé.

Il peut, malheureusement, s'en produire encore. Que le viclimes s'empressent de me le signaler et me permettent ainsi de les répa-rer au plus tôt 1 Le service de ce bulletin n'a pas été régulière-men assuré : certains camarades et, chose plus grave, tous les

camarades de certains établissements importants ont été oubliés

10l's de l'envoi du bulletin de juin notamment. J'ai tran mi à

Roch, chargé. comme vous le avez, de l'impression et de l'envoi

du bulletin, les réclamations réitérées et trop nomb1'euses qui m'ont été adressées à ce 'sujet et j'espère qu'il a pu, maintenant, réparer ces oublis, ous nous efforcerons, n'en doutez pa , d'as-urer un envoi plus régulier de notre périodique et vous voudrez bien faciliter notre tâche ardue, en réglant rapidement vos coti-sations ·et en nous informant, le cas échéant, de vo changements de po tes.

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10

-E. T. nous onl renseigné avec précision sur l'élal actuel denotre Ecole. Largement salisfaisant dans l'ensemble, il l'esle assez diHi-cile encore en section commerce et en section B. Que nos ca.ma-rades Directeurs et Professeurs n'hésitenl pas à éveiller ou à usciter des vocations enseignantes parmi leurs bons élèves pour-~usdu baccalauréat technique, qu'ils les orientent vers les cenl:l'e de préparation à la section B, vers celui de l'Ecole Diderot, pal' exemple.

Notre dévoué camarade Biguenet publie, ces jours-ci, dan' «Le Travailleur de l'E. T. ", organe du syndicat national dl' l'E. T., un article fort documenté sur l'E. N. S. E. T. Il me "per-mettra sans doute d'emprunter à ce rapport qu'il a eu l'ama-bilité de me communiquer, les renseignements suivants qui vou

feront connaître la situation matérielle des élèves de l'E.N. S.E. T. :

« Au point de vue administratif, les élèves se répartissenl en 'jnq catégories:

« 1° Anciens instituteurs titulaires: Ils perçoivent le

trailc-ment d'instituteurs titulaires soumis à retenues (retraite).

« 2° Anciens élèves d'Ecoles normales: Ils perçoivent le

traite-ment d'instituteurs stagiaires et sont assujettis à la Sécurilli Rociale;

« 3° Anciens élèves de lycées ou d'autres établissements : Ils

reçoivent une indemnité (bourse) de 110.000 francs qui sera portée à 136.000 francs au 1" janvier 1948. Cette indemnilt\ est exempte de l'impôt. Ces élèves sont assujettis à la Sécuril,',

ociale;

« 4° Auditeurs libres (titulaires de la première partie du

pro-fessorat : Ils ne perçoivent ni trailement ni indemnilé;

« SO Stagiaires (ingénieurs A.M.délégués dans les fonctions de

professeurs de dessin industriel dans un Collège technique, rffcctuant un stage pédagogique de trois mois à l'E. N. S. E. T.) : . Ils perçoivent le traitement de professeur délégué.

« Le tableau ci-dessous indique le nombre des élèves de cha-l'une de ces catégories :

81 18 222 . 123 62 32 14 108 49 4

2° Année 1'· Année Tolal

~

61 Instituteurs titulaires . Stagiaires . Boursièrs . Auditeurs libre;; . « ~. « 1" « 2" « 3° « Total... 114 c< 5" Stagiaires (10' trimestre 47-48)... 4

« Actuellement, lS élèves de 2° année effectuent un séjour à l'étranger (fO en Angleterre, 2 en Allemagne, 3 en Espagne). Au cours de ce stage, ils reçoivent, en plus de leur bourse ou trai-tement, six mois de bourse. Seul ce complément est transfor-mable en monnaie étrangère, ce qui n'est pas sans inconvénientfo;.

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1 1

-« 60 élèves sont logés à la Cité universitaire, les autre prennent les chambres laissées libres par leurs camarades sor-tants.

« Ils peuvent prendre leur repas de midi à l'E.N. A.M. et .celui du soir à leur «Foyer». Celui-ci est situé dans un local

voisin de l'école et destiné initialement à un centre d'appren-tissage ménager. La gestion de ce foyer est assurée par les élè\o'es...»

Au sujet de l'organisation des études, je signalerai quelques innovations importantes qui susciteront, j'en suis sftr, votre approbation : c'est le recours, de plus en plus grand, aux pro-fesseurs des Facullés (voir Bulletin n° 7, p. 24), c'est le 'ouci. {lhaque jour affirmé davantage, d'une liaison constante avec les réalités de la vie économique avec le monde du commerce ct de l'indu trie : même les élève de la section Lettres parti-cipent aux travaux d'atelier. Vous trouverez, plus loin, le pro-gramme prévu pour l'initiation sociale ou ménagère des jeun filles <kls sections littéraires.

Vous surprendrai-je en vous di ant que je n'ai pas encore reçu la réponse aux vœux émis par notre Congrès de Pâques f947 et présentés, par Lajon et moi, à M. le Directeur adjoint Talliez, le 21 mai 1947 ? (Voir Bulletin n° 6, p. 4f.)

J'ai obtenu, tout récemment, l'assurance formelle que cette réponse allait enfin me parvenir. Nous aurons, évidemment, lors de notre prochain Congrès, à examiner les termes de cette réponse. Peut-être faudra-t-il, une fois de plus, renouveler cer-tains de nos vœux. Nous aurons aussi, en tenant compte des réactions de nos groupes régionaux, à préciser notre attitude au sujet des questions que je vous ai posées. Quelles que puis-sent être mes préférences personnelles sur chacune de ces ques-tions c'est le point de vue adopté par notre Assemblée générale qui me dictera mon attitude et ma règle de conduite.

Nos débats seront, je l'espère, animés et vivants : à l'A~semblée comme dans les colonnes de notre Bulletin, toutes les opinions sont admises. Sur un point cependant nos opinions seront cer-tainement unanimes :. je veux parler de cette troisième année

d'études réclamée par nous depuis plus de deux ans, et avec tant d'insistance, et dont la création n'a pu encore être obtenue! C'est, au milieu de nos espoirs et de nos craintes, une bien amère déception1

G. GABORIT.

Vous n'avez pas reçu le dernier cc Bulletin ))... mals

êtea-vous sOr d'avoir versé votre ootisatlon? N'avez-êtea-vous pas négligé de nous prévenir de votre ohange~entd'adresse?

(14)

- 12

-Situation financière au 31 décembre 1947 (Du 10 ' avril au 31 décembre 1947.) CAISSE DE L'AMICALE RECETTES En cai se au 1" avril 1947 . Cotisations 1946 : 56 à 6{) franc . Cotisations 1947 : 1.041 à 100 francs . Pub1icité : Bulletin 4 et 5 .

Tolal des recette .

DJo:PEKSES

Dépenses d'administration (frais de corre pondance,

papier, stencils, etc ) .

Bulletin n° 5 (impression el expédiLion) . Bullelin n° 6 (impression el expédition) .

Frais du banquet de Pâques 1947 .

Total des dépenses .

25.'119 ') 3.360 » 101.100 II 5.000 » 137.879 ') 6.729 » 29.2H » 42.089 II 5.890 ') 83.952 " BALANCE Recettes •... 137.879 ') Dépenses '. . . 83.952 II En caisse au 31 décembre 1947... 53.927»

(15)

- 1 3 -CAISSE DE SOLIDARITE 575 )) 4.223 » 38.470 » 14.890 » 500 » 58.658 » 58.658 » En caisse le 1CT avril 1947 .

Versemenls des adhérenls .

Vente des insignes ' .. , , .

Versemenls des adhérents ayant reçu l'om-rage de Cordier Dans les ge6les d'Hitler, offert par l'au_

teur , .

Versement Schiller (Marseille), à J'occ~siQn d'une

promotion) , .

-Total des recettes ',' : .

En Caisse le 31 décembre 194·7 , . Budget 1948 'P~vishj~s) RECETTES En caisse au 1" janvier , . Cotisations 1948 : 1.100 à 100 francs. ' . Cotisations 1947 : 50 à 100 francs · . Publicilé ; .

Tolal de l'ocelles prévues .

53,927 li J10.000 » 5.000 II JO.OOO l) 178.927 li DÉPE.'SES Dépenses d'adminislration . Bulletin n° 7. . . 50.000» Bulletin n° 8. . . 50.000 II Bulletin n° 9 _ " .. , ~O.OOO )) 150.000 Il Frais du banquel 1948 :. ,' .

Total dos dépense pré\'uei ..' ....•. :.'..

10,000 l) 150.000 » 5.000: " 165.000 'il BALAN.CE ReceLtes Dépenses • • • • • • • • • • • • • . • • • • • . • • • •~;.• • '. '. 0" ••••~• Excédent des recelles :..' ' .

178.927 ;, 165.000. » 13.927 'b " Le TrésOl'iel'. POUGEOL.

Vous avez Mé admis à un examen... Voùs avez été décore:.. Vous avez publié un ouvrage... N'hés\i'ez 'pas à nous le ratre savoir. Nous serons heureux de vous féliciter.

(16)

1 1

-ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE

Notr~ Congrès llllnuc[ se tiilndra le'dimanche 21 maJ's, à

tt'

h. 30, daM un,è salle de l'E.N. S.E.T.

A

['ordre du jONr ~reront les questions suivantes

.C10 Examen et discussion du rapport moral et du rapport

llnancier;

.' 2° Ouverture d'une souscription en vue de ['érection de

plaques commémoratives portant les noms de nos camarades vt0times de la dernière guerre;

- 3° Examen (ies réponses faites aux vœux exprimés en 104.7

.t des questions mises à l'étude dans les groupe ('(;gionaux;

• (0 Questions diverses.

L'organisation d'un banquet est envisagée. Une circulaire adressée, dans quelque t.emps, à nos correspondants leur fera

oonnaitfe le montant' de ta parl.icipalion à cc dîner cordial. Nous espérons que vous assisterez nombreux au Congrès

et

(17)

- J 5

-La Vie de l'Amicale

QUESTIONS ~ ETUDIER

Additif à la liste des questions à étudier

(Se reporter au Bulletin n° 7, p. 17.)

1° Examen des suggestions exposées par Pinettes au nom du groupe de Voiron (pp. i7 et 18 du Bulletin n° 7);

2° Examen de la circulaire du 2 novembre 1947 relative l'inscription des sections techniques des Collèges modernes (voir B. O. du 13 no\'embre J947, p. 1139);

3° Le groupe de Dijon s'élève conlre J'indice 500 prévu pour les profes eurs certifiés. Il réclame J'indice 550 et, en cas de refus, préconise la grève des examen,. Qu'en pen ez-vous ~

REUNION DU BUREAU

Le Bureau de l'4nJicale s'est réuni le 23 janvier 1948, à l'E. N. S. E. T., dans le bureau de nolre camarade Mme Mar-trai~ sous-direclrice de l'école. M. Renaudeau, directeur de 1'E.N."S.E.'1'., nous a fait le grand honneur d'assister à cetLe réunion au cours de laquclle il a exposé la situation actuelle de l'établissement.

Gaborit, après avoir présenté à M. Renaudeau, nommé récem-ment Inspecteur général, les félicitations el les remercierécem-ments de J'Amicale, a exposé les grandes lignes du rapport moral que vous av'8Z pu lire précédemment.

Pougeol a fait le point de la situation financière.

Le Bureau a décidé de prélever sur la Caisse de solidarité une somme de 20.000 francs en faveur des élèvès professeurs. de l'E. N. S. E. T. représentés à la réunion par Fontaine (B. 47-(9) et une autre somme de 10.000 francs destinée à la FondatiOJ.l Deutch de la Meurthe, qui accueille un grand nombre d'élèves de l'école.

Diverses suggestions sont failes par les membres présenta au nombre desquels nous avons été heureux de compter, outre les habitués, Mlle Prouhet, venue d'Orléans, Henry Court, notre fidèle secrétaire général honoraire, et Morellon, heureusemeoÇ: rétabli de sa longue maladie.

VOLIS éviterez des frais à t'AasoclMlon, vous nous ép~ gnerez du temps, en nous adressant, CJuan~ vous noua écrivez, UNE ENVELOPPE TIMBREE POUR LA REPOtI85..

(18)

: i •

-

16-CORRESPONDANCE

Paris, le 12 décembre 1947. A M. le Ministre de l'Education nationale,

8ous-8ecrétaÜ'e d'Etat àl'Enseignement tcch-,niqu~ (Cabinet).

l\Ionsieur le l\Hnistre,

Afin de me per.mettre de renseigner me. camarades, membres de l'Association. amicale des Anciens Elèves de l'E.N;S. E.'l'., j'ai. l'honneur de vous demander de me faire connaJtr~ la suile do.nnée aux vœux exprim,és lors de noIre As emblée générale du 30 mars 1947.

Je joins à la prés~I\te le.Hre la copie de ces vœux dont le texte a été remis à la Dirl}ction de. l'En eignement technique lor de l'audieQce. qui m'a 'été accordée par ;\L Taillez, le 21 mai dernier.

Veuillez agréer...

G. GABORIT.

Paris, le 12 décembre 1947.

<'!. 1If: Û Minist1'e de l'Edltcation nationale, $ou,s.-$cc1'étaire d'Etatàl'Enseignement tech-nique. (Cabinet)..

Monsieur le Ministre,

. . .

. Certains de .mes camarades, membre de l'Association amicale des Anciens Elèves de ·l'E. N.

S.

E.'l'., et chargés de l'enseigne-ment commercial dans les Collèges techniques me font part de leurs inquiétudes à .la.~mit.e de la publication au Bulletin officiel (numéro. d.u:

q

novembre 19!!7, .p. 1139) de la circulaire relative à l'in plpcLion des sections techniques des Collèges

modernes. ,

_celte circul~ire,.après a.·'oir indiqué d'abord que le pro-j':e$~eur des ccLi.on techniques des Collèges moderne, titu-laires du certificat d'àptitude à l'enseignement commercial ou i.!1duatriel dan~ les C.ollègt}s modernes, seront inspectés pal' les .~qspecteurs q~ l'~n.s!:\igne1l).eI).t techniqUE} chargés de l'enseigne-:-!De.nt commercial,'p~écise ensuite gue «tcms les maîtres, dont

:l:llÇtivité pé4agÇlgi.quees enticlle cqnsiste dans l'en eignement des'.. techniques commerciales et in,dustrielles ", pourront ê.tre inspeclés de la même manière, «quel qué soit le rattachement administratif de l'établissement où ces maUres enseignent ".

Ce sont ces dernières lignes qui émeuvent nos camarades, anciens élèves de l'E. N. S. E. T. exerçant actuellement leur f.QJ).ctions dans les sec·Lio.rw, comfiWI;ciales des Collèges technique . !ts Craignent, ~n. ~ff.etl.,d'êtr~ :insnectés par les inspecteurs de

(19)

-17--Notre Association, l'elHn.l\1'1:U11 le ,'oubait dt~ji 1~J}\i:; J'an der-nier, a demandé «que les inspecteurs de l'en, eignement tech-nique no puissent en aucun ('3S inspecter le' Collèges

tr,ch-niquesli. Elle désire, en eff!'f, (jlH' le pel' onnel de Collèges tecll-niques ne soil inspecté que pal" les, inspecteurs généraux.

Une circulaire, en date du 28 novembre 191t6, a d'ai Ilcm'.S limité Îlux Conlres d'apprenti age le J'ôle d'inspeclîon dcg inspecteur de l'enseignement technique. 'Je me plais il cmirc que l'inquiétude de me. camarades n'est pas jusW11~Q, mais~ afin de me permettre de le rai', urer, j'ai l'honnem' ~Ie vouS-demander, Monsieur le Ministre, de vouloir bien me confirme)' les dispositions réglemPlltant actuellement J'in..pclion

de"

Col-lèges techniques et préci el' notamment .,i 1('8 inspecteurs de

l'enseignement techniquc sont <lutorii'és

n

ilH:iIWdcl' les pl'ofes-seurs de Collèges (('chniquc ,

Vf'llillez ngr(·er...

(;, r.AllO HI

'r,

A. M, le J1inislrl1 de l'Education nalivnal~

(Sous-Secrétaire d'Eta1 Ü l"Enseiynement techl1'ique. 1" Bw-cau). . ;Vlon'ieur Ir ~Iinislr<'.

Par la circulaire. n° 8i2/ l, Cl1 ilate d~l 12 lIécembre 194'1, vous avez bien voulu dem,uH.lcl' au personnel de établissement! d'enseignement technique de l'emplit' une fiche f'ignalétique d'un modèle nom'eau.

Or, cette fiche signall·IÜ.lue présente certaine' omi 'si ons. C'e:;t ainsi, par exemple, que le certificat d'aptitude au Profe, 'orat des E. N. N. A., le certificat d'aptitude à la Direction des col-lèges techniques, le diplôme d'études supérieures ))0 figurent pas dans la Ii 'te de' litres con tiLuant I{) paragraphe 11. Elle peul, d'autre part, en demandant de "n'encadrer ortemen1 qu'un seul titre, le plus levéli, donnel' lieu il. des

interpréta-tions diver es.

Elle offre, surtout, une lacune qui ne manquera pa:; de paraître particulièrement grave aux membres de nolre Asso-ciation : elle ne mentionne aucunement J'E. N. S. E. T. ct ne ~l'­ met pas, par conséquent, de préciser j l'intércs é a appartenu ou non à cet établi sement dont l'accès n'est obtenu qu'après un concours difficile. Celte omi. ion eiit d'autant pJu~ surprenante que leparagraph~ 14 e t conacré aux différents stages elfectués dans les E. N. N. A.

J'ai donc l'honneùr d'attirer voIre attention SUl' cette lacune

qui ne manquera pas d'émouvoir le anciens élève de l'E. N. S. E. T. et de vous demander de vouloir bien vous employer à y apporler, au plus 16', le correctif néces, aire.

(20)

- I B

-GROUPE PARISIEN ,.,Au C. T. de Versailles

~' C'est le samedi 22 novembre, à 15 h. 30, qu'ont éte remis .Ies insignes de la' Légion d'honneur à notre fidè~e et dévoué 'camarade Meunier (B 14-16), directeur du C. T. de Versailles. Placée sous la présidence de M. Le Rolland, la cérémonie a réuni, outre le per.sonnel du collège, les représenlanls d'u Préfet ,;de Seine-et-Oise,' ,du Maire de Versailles, les InspecLeur.,; géné-.raux que leur ,service ne retenaïL pas en provinc!', diverses personnalités en relation avec l'Ecole et de nombreux (:(lllègues ,de notre camarade.

Lajon, secrétaire -S"énérûl adjoint de l'Amicale, repl'ésellLail' notre Association à 'cette manifesfation au cours de laquelle MM. Le Rollan'd, Quinet, sous-directeur du C. T. de Ver.s-ailles, un élève du C.'Il." le Président du A.E. de l'école Jules-Ferry 'ont vanlé, tour à,tour,les qualités de dévouement et de cour-,toisie de notre camarade M,eunier à qui nous renouyelons no'

bien vives félicitations.

Réunion dt~ 18 décemb?'e 1947.

Retardée par la 'maladie de Morellon - aujourd'hui heureu-,sement réLabli - et par l'es circonstances, la réunion lrime -ttielle du groupe parisien a eu lieu cependant, le 18 décembre 1948, à partir de 20 heures, à la Brasserie Zimmer.

•Je remercie bien vivQment les rares el fidèles camarades qui sont venus au rendez-v9us et je m'excuse humblement de n'avoir pu me joindre à eux. Un relard de train m'a empêché d'assis~erà cette réu:nion.. Quan.d je suis arrivé place du Châ-telet il élait 23 heÙ+e~ e~ je n'ai trouvé, chez Zimmer, qu'un pochard aLLardé que'le~'garçons invlLaient à sortir. Mais, ras-surez-vous : ce n'était' 'pàr un ancien élève de l'E. N. S. E. T. l...

(21)

t 9

-, éanc:e de /t'avait du 7 mal's 1948,

Une réunion du groupe pal'isicn est· prévue pour le 7 lnaI'., j948, à 14 h, 30, il l'E. N. S. E. l'..

A l'ordre du jour figure l'élude ùes questions, oumise 'il l'exa,r men des groupes régionaux.

GROUPE DE BO~DEAUX

Compte rendu de la réunion ~enue le 15 octobre 1947 au C. T. du cours de l'Yser, Bprdeaux.

Sont présents: Mmes Salmon, IJoubeL; Mlle:-; Iloquilla " Rou-land MM. Badie, Bergès, Caillau, :Janots, I,l!vèque. 1,nube~

Roquebert, Sou larrl, tous de Bordeaux. "

Séanre ouverl,' il JR Il, 20 ::iOUS la pl'Ôsidence ur 1\1. Rnquebel'l',

du C. T. garçons. .

1" Sur Woposilion de M. R0tIU13berl,

iJ

est décidé de tenir une réunion ôénérale, 'avec repas, dans Bordeaux ou la baIllieu~. le 15 février 19'18. Des invilaLions sero~1t envoyées à (ous le" camarades des centres voi ins de Borde3,1Jx;

Sur propo. ilion de M. mdieu, la. moLion . ui\'ante c

1

adoptée à l'unanimité, pOUl' êlre l'objet d'une publication

au

au Bulletin et d'une élude ultérieurc "par l'Amicale :

/( Au cas où l'acluelle dislincLion du cadre normal (1 ,. el

catégories) et du caf]re supériel1l' serait maintenue, les ancien

élèves de l'E.N.S. E. l'.,

" Considérant que le rôle ùe l'E.N,'S. E.'1'. est préci 'tlmonl de former les profes eurs de l'enseignement technique,

Il Que le stage à l'E.N. S. E. T. doit par suite Nre cOl15idéré

romme le mode normal d'accès au professoral des Collèges tecb-niques,

1

cc Que ledit slag'C, précédé et clôturé par de, COnC0Ul'S diffi-I~iles, donne de' garanties de formaUon que ne peu....ent offrir les aulre modes d'accès au professorat,

cc Qu'il paraîl logique de tenir compte de cl'tfe formaI ion dans le clas em nt du pel' onncl par catégories,

cc Demandent : ~

.. 1° QUI' le' profe 'seurs sortant tIc l'E. N. . E. T. oitnl immédiatement cla sés dans la1,. catégorie du cadre normal;'

.. 2° Que l'e mêmes professeurs passenl automaliquement au

cadre supérieur dè. la 3· classe.»;

3° M. Soulard, profes CUI' au C. T. garçons de Bordeaux, esl

désigné comme secrétaire régional. Une cotisation de 20 l'l'anes est demandée à chaque membre en vue <;le 8l;1bvenir aux dl'ponse

du Secrétariat. "

Séance levée à 19 h. 40. Le Sec1'étaire,

(22)

1--

20-GROUPE STEPHANOIS Légion d'honneur

Le 22 11o\'omore dernier, M, Delafarge, professeur honoraire de la Faculté de Lyon, a remis à Mlle Bordas, sous-directrice du C. T. de Saint-Etienne, ancienne élève des sections normales (Le Havre, promotion 1908-tO), la croix de Chevalier df' la Légion d'honneur.

M. l'Inspecteur d'académie de la Loire, Mme Garrigues, direc-{rice du C. T. F. de Saint-Etienne, les professeurs du C. T.,. le Bureau de l'Association .de anciennes élèves de l'étabUssemt'nl et les membres de la famille de Mlle Bordas assistaient à cefte cérémonie.

Des allocutions furent prononcées par Mme Garrigues el par M. '1'Inspec~eur d'académie. Mlle Bordas, dont la mère fut, Crenle-deux ans durant, maîtresse lingère à l'Ecole pratique de Saint-Etienne, qui fut elle-même élève de l'établissemenl, avant

d'y revenir comme professeur d'enseignement commercial remercia en quelques mols émus et émouvants. Puis D. DeJa-Carge conféra à' Mlle Bordas les insignes de Chevaliel' de la Légion d'honneur. Citons un extrait de son discours : « Fidé-lité, patience, amour du travail bien fait, dévouemenL à l'école, aux œuvres de l'école, et, par dessus tout, modestie: pour entrer dans la Légion d'honneur, que fallait-il de plus?1)

CROUPE DE NANCY

Une réunion des anciens de l'E. N. S.E.T. s'est tenue le samedi 29 no'\,embl'e 1947, de 18 heures à 20 h. 30, à l'E. N. P. de Nancy, avec l'ordre' du jour suivant :

- Préparatidri de la réunion antérieure au Congrès de Pâques. Désignation des rapporteurs sur les questions à l'ordre du jour

du Congrès;

- Organisation d'une sortie de printemps; - Questions diverses.

Etaient présents :

'M. Nique, inspecteur de l'E. T. à Nancy;

l\fme Lagny, Mlle Martin, du C. T. filles de Nancy; Mlle Thomassin, du C. M. T. garçons de Commercy;

iMM. Antoine, Charles, Charton, Darbour, de l'E.N. P. de Nancy; MM. Cordier, Lagon)" des sections techniques du C. M. garçons de Nancy.

Excusés:

,Mmes Adam, Charl-e8, 'Mouilleron, Nique, Mlle Cordey, du C.'f.

Ifilles de Nancy;

Mme Bonne, du C. M. T. filles d'Epinal;

MM. Laurent, Luc. Pasquiers, de l'E. N. P. de Nancy; lM. Bolus, du C. T. garçons Commercy.

(23)

-

21-En l'ab'ence ùe l\Ime . dau1, lee-pré 'ldènle du groupe, le ~ecrétaire ouvre la séance. IL dem~nd'l ,qu'il soil pourvu au rpmplacement du Président, M. Bouchdn, nommé dan la Sein\'.

Il €st décidé que la présidence Sera, olIerle à notl'e C,,lIlHrade

Be sot, de l'E. . P. d'Epinal qui n'a pu ~t!-,e touché pal' une-l'on\iocation, mais qui nou il fail savoir son acccpinIiOIl dè ie lendemain de notre réunion.

Le Secrétaire rend compte de la corre ponùullcc édH\ng(" : avec le Secrétaire général eL diver es disposition nI pd,e~. pOUl' assurer l'exisl ence matérielle du groupe. .

Il ~'informe ensuite des événement· familiaux dont il doline d'autre part un compte-rendu.

. Il est décidA que la prochain!' réunion aUl'a liel! tin 1"'\I'ier' un d~l.lUt mar;;. L'Ol'dre du jollr esl ensuile abordé.

10

'Lee/m'l' Ci;{ donlléc des filW lions à l'01'l1l'1' dll ir,'II'

ciu COlly,.ès de Pâques.

:\ la prochaine réunion il l~sl décidé que Je' que lions SCi'llIll

rapportées dans l'orill'e prévu : f

10 Rapporteur'

:\DL Nique el Lagny; ;2. a) Rapportenr !\f. .\ntaine;

h) Rapporleur M. Charton; l') Rapporleur M. Charton; ri) RapporleUl' Mlle Martin;

jO Rapporteur M. Antoine;

\,0 RapporteUl'~ MM. LaurellL pl Luc.

Les différente' que lion à l'ordre dti joUI' onl fuil l'objel de premières discussion trop impréri es P,Ulll> donner li~u il

des conclusions définitive. Toutefois, le groupr 8' (1111 NI1 pal'

les premières constatation' résultant de J'étude:

A. - De la 1'é{ol'/lle de l'Enseignement. - J. U!'une di~linl'­

tion n'est faite parmi le~ maîtres appelés il en. eigner dans le :~. cycfe du 1C

' degré. Les E. N. S. nouvelJes doiH'nt prépal' r

le maUres de l'enseignement préuni\'N itail'i.~ du 2" degré dan lequel sont rangée les actu Iles Ecores normale' d'in li'ul 'urs. Il en résulte une dispaJ'ilé entre les ancien>; élèves ct· l'E. N.- '. de Saint-Cloud enseignant dans les Ecole' normale, - (2" degré nouveau) et ceux enseignant dan un collège moderne (t" dl'gré nouveau).

Quant aux anciens élève de l'E. N. S. E. T" il font tou l,artiè du personnel du 1" degré ct auraient donc pu se dispenser d'éludes très longues qui les laissent sur le même plan que leul'lI anciens camarades instituteurs. Aucun espoir n'existe pour eux de bénéficier des promotions ouvrières, de"~nues un peu trop de mode dans le domaine de l'enseignement, sous le prétexte qu'il

faut trouver le personnel' nécessaire. .

(24)

{es--

22-.sorat pour l11ainl~nir dans une certaine me ure ln h iérarchir actuelle ba ée ur le niveau des éludes, princip.e qui a fait ses preuves ju qu'à maintenant et qu'il n'est paii parti.an de voit' abandonner.

T~e groupe de Nancy réaffirme sa position ~llJ' le principe du

passage automatique au cadre normal 1'· catégoril' d{' tou lp,. professeurs titulaires de la 2· partie du prof(\;isorat de l'E. T,

B. - De la 1'éforme. de tE. N. S. E. T. (pJ'(ljet adopt'\ par lu

ection permanente du Conseil de l'En. eignelllcnl technique).-Le projet n'e t pas en harmonie avec le projl't de la réfOrllH' de J'Enseignement (article 3 notammenl). Le groupe de Nancy regrette que l'organisation actuelle de. élude~ à l'E. N. S. E. T. se dilTérencie de plus en plus de celle des éludes à Saint-Cloud. Il demande que les Amicales des anciens élève dp,s deux slablis-'ements travaillent à maintenir le paralIélbme qui exi tait ju -qu'à maintenant (même durée des étude" mèlIll' gt'adf'

univer-.~itaire en fin d'éludes).

Une heureuse réforme pourrait ètre faite dans la composition tles .jurys des concours de la 2" partie du professorat de l'E.T. l'n y illtroùui~anl des professeurs appartenant ù l'E.'1'. (profes--,;curs d'Ecoles d'Arts et Méliers notamment pOUl' le. profes--oral indu>:triels).

Pl'ojet de S01'tiC :

Le groupe envi age, pour le mois de Illai un amicale à lrasbourg pour y rencontrer les canHlrade bourg et de Colmar.

l'xcursion ùe

Stras-3° Vœu surla dénominotion du Pro!csowGt d,'

rE.

T.

Le groupe de ancy de l'Association amicale des ancien" tllpves de l'E. N. S. E.1'., ('éuni le 29 novembrl' 19'17.

Considérant :

1° Que le Professeurs ùes collèges technique' titulaires du eertificat d'aptitude au professorat dans les collèges tcchnique~ et les sections techniques de collèges modernes sont de plus en plus dégradés, par rapport à leurs collègues des E. N. P. dans l'esprit des pel' onnes non prévenues de l'organisation de l'E. T .. alors qu'aurune différence de recrutement n'existe acluellement; 2° Qu'une inju tice flagrante a été commise enver le, pro-fesseurs de C.T. lor de la nomination en bloc au cadre normal

t'" catégorie de tous les professeurs titulari és des E. N. P., sans considération des titres. ni de la formation qui a permis l'entrée dans les cadres de l'E. T.;

3° Qu'il existe déjà le litre de professeur technique adjoint de commerce dans les E.j .P. et les collèges techniques,

Emet à l'unanimIté le '''ŒU :

Qu'il soit procédé au changement de désignation du diplôme ronféré par la réussite au concours du professorat de l'E.T.,

(25)

-

23-.dont la dénomination nouvelle pourraiL êLre : «CertificaL d'apti-tude au professorat des E. N. P., des C. T. et des ooctions

lech-Jliques de collèges modernes." .

Le Sec1'étaÜ'é,

L. LAONY {193't-36),

GROUPE DE BREST

Réunions des 11 et 18 décembre 1947

Pr'ésents : Mlle Troadec (directrice C. T. filles; Mlle Merlin,

Le Gall (C. T. filles); Mmes Biraud, Besselat, Hugo t, Verdier (C. T. filles); Mlle Bernicot (C. T. garçons); Mme Dumortier {Co T. filles); MM. Besselat, Kernéis (section commerciale); MM. Verdier. Sizun, Dumortier, Bluleau (C. T. garçons).

Bienvenue aux nouveaux membres

Les camarades du groupe de Brest accueillent de Lout cœur les jeunes qui n'ont pas reculé devant les difftculLés maté-rielles de vie dans notre malheureuse cité, qui viennent ainsi grossir notre voix et renforcer notre action à l'extrême pointe <lccidentale de la France.

Compte rendu de l'activité du groupc rail dernier

Bluleau est réélu secrétaire.

Discussion de l'O1'dre du jour

(proposé par Gaborit dans sa circulaire de novembre 1947.)

La réfo1'me de l'Enseignement. - Le destin dl!

l'E, N. S. E. T. et de l'E. T.

A la question posée : les profes eurs du 2' degré auront-ils une formation identique, en ce qui concer9-e l'enseignement rrénéral, l'E, N. S.E.T. ne oora-t-elle qu'une école de formation {le spécialistes?

La réponse du groupe c t la suivante :

Nous croyons à l'originalité de l'En eignelllent technique au sein du second degré. Pour cela, formation de « péciali tesIl

à l'E. N. S. E. T. Par «spécialiste » nous entendons non seulement les professeurs de commerce, arts ménagers, dessin indu -triel, dessin d'arts appliqués cc qui n'e 1. pa contestable, mais

aussi les professeurs de sciences industrielles dont le professora.l devrait se distinguer du professorat «mathématiques ", et le professeurs de langues (vocabulaire technique et commercial). Une section nettement séparée pour ]a formation des profe.-seurs de mathématiques est donc souhaitable à l'E.N.S. E.T. On verrait disparaître alors ce professorat «polyvalent» de sciences, dont les titulaires font plus ou moins l'emploi de

«bouche-trou» contre leur gré. Maths, physique ou chimie, les matières sont cependant nettement distinctes lorsqu'on prépare

(26)

-

~4-'des élèYes au baccalauréat (c cas ne e présenle pas dan~ lac: lycées où la spécialisation des titres est plu: fermé que cber nous). L'électricité industrielle, la métallurgie, la phy ique ct chimie indus/rielles sont des enseignemenl typiquement origi-naux dans nos écoles et justifient à eux seul un professoral.

I~es mathématiques, les lettres pourrai nt Nrc en. ('ignées par lie licenciés concurremment avec de ancien. de "R:"J.~.E.T. mUllis des profe. sorats correspondant s.

20 La réfo1'1rte de l'E. N. S. E. T.

1/) Examen du projet de décret (bullel il! II0 5, 11. H'.

Organisation des études :

Duroo de la colarité prolongée à 3 an..

Idée des stages en 3·année à retenir, mai' ne pas ~al1l'LiOllller

l'elle année de stages par la 2' partie. N'est-il pas préférable (je délivrer la1"partie en même temps que le conl:Our d'C'ntrée. la

parUe étant délivrée au bout de deux an.' d'éludes pal' le' élèves de l'E. N. S. E. T. et les candidats <'Xtéricurs (Iicen--cié t anciennes élèves A, M.), Ensuite la 3' année de . Lage "l'rait sanctionnée par un ('xamen pédagogique donnant droit il la titulari alion dans les cadres de l'E.T. (un p('u commA lI0ur le C. A. P. des instItuteurs).

b) Préparation des chefs de lra..vaux il n;.:'\.S. E, T. Il .erait souhailable de voir se rétablir, comme avant guerre, le rccrul~ment des chefs des travaux pal' un concours érieux. Devant la situation actuelle et la pénurie d'jng(~nieurs dan Ilndustrie même, nombre de candidaLs chefs des lravaux ont nommés suivant les besoins locaux. Il serait souhaitable que pour eux, il y ait à l'E. N. S. E. T. une année d'études (non pas

~ulement tages pédagogiques, mais approfondi 'semenl oPs connais ances générales), .

Candidats professew's techniques (anciens P. T. ,U.

Nous con tatons que le J'ecrutement actuel de~P. T. A. (manque depel' onnelet pénurie de candidats sérieux) est fait (lU ent au llwyen de concours dérisoires.

Comment transformer ces P. T. A. en fut.urs pl'o1'<'s:leul's tecll-niques . ortant ùe l'E. N. S. E. T. '? Quel niveau imposer à leu]' 'oncour d'entrée à l'E. N. S. E. T. ? Quelles connaissant' s géné-rales lem demander?

Le danger est peut-être d'admeLlre à l'E.N.~.E.'1'. ùe' can-didats, qui par la suite seront «professeur » avec tous le' ~érements, et n'ayant pas même le B. E. T. (il ne peut être ~ncore question de baccalauréat technique, exigible dan!; \Ill a\"~nil' plus ou moins lo.inlain).

r) Profes eurs de dessin délégués {anciens A. M.).

Stage obligatoire et sérieusement contrôléà l'E.N. . KT. d'uni' durée de un an.

it)L'E.N.S. E.T.devrait-elle préparer au profes oral de. E.N.N.A.

(27)

-

~3-Oui, dan une 1" année (élève munis d'un bouJ"e bi 1\

ntendu) où n'entreraient que les tête de lUe d chaqu section.

ituation maté"ielle de élève. d" l'E'. .Y. ,E,1',

ouhaitons à l'unanimité voir alll'ibncl' HUX (-11'\'1',., rie l'K,', . R.T, le traitement d'instituteur,

~0 B{/I'Nt{a Itl'éat techrtiq/lC,

Programme: : re tent encore à fixel' aven 1)l'éci~ilJll la 90

pHI'-lie ne coincide pas usec l'entrée aux ,\rls el ~fpliers (pour le" mêmes élè""e ).

Jury : Les prof eurs préparanl au uuecalauréal lU' (]ovraient-ils pa être membre d" Comn1t ,ion ? La que'lion.

ré~lée par décret, ne semble pas pratiqupl11pnt "1'1' tranché pn

ce qui con cr'ne l'en eignement général.

50 Le agrégés et les collèges 1(f'/lIliqtLl'S,

Est-il prévu que le. agrégé puis ('nt ell~eiglll:r ùans le col-lèges techniques'!

i oui, € t-il pos iblc, à la venue d'un agl'pol' darI un C,T.,

ùe déplacer de leur poste un ou plusieurs profe eurs titulaires ,ancien de l'E. ,.,E.T. et licencié par exemple) pour le confier

tl l'agrégé, comme le cas a failli e produire? N'y a-t-il pas là une situation menaçant nos droits de certifiés dans l'E. T. nous faisant passer au second plan dans des classes médiocresCf

Il semble que les lycées manquent déjà d'agrégés. Leur place

st

là et non dans les collèges lechniques. Nous aimerions savoir i la que tion ,'e t également posée dan d'autr("~ région- qUf'

la nôtre'.

Repas amical

Revenant à une tradition des telllps meilleur,;, de rigueur dans les ancienne réunioD& de l'Amicale, nous avon voulu, cette année, terminer celle-ci pal' un repa' amical.

Nous remercions tout particulièremenl Mlle Troadec qui nous

Il si aimablelllent donné l'hospitalité au collège technique de

jeune' filles el le profe seurs d'art' ménagers qui sous la con-duite avanIe de Mme Verdier nous ont préparé si succulenlR chère : Quiche lorraine, cochon de lait à la «normande " eurent l'unanimité des suffrages et furenl arrosé de copieuses liba-tions, En bref, repas plein de gaîté et d'entrain, unissant

fra-ternellement jeunes camarades, conjoints et camarades plus anciens, dan' 1 même esprit, la même joie, le' mêmes espérances

'n l'avenir,

Le eC1'étoire du Groupe de Rte t,

(28)

- 2 6

-GROUPE DE DIJON

Dans la réunion du 19 déccmbrr, 1 groupe de Dijon étudie le," questions suivantes :

Traitements.

a) Les professeurs certifiés se considèrent comme décla tié" par rapport au.'l: in tituteurs el. aux agrégés : il réclament l'indice 550; .

b) Nous demandon que les prévisions du budget 1948 per-mettent une amélioration plus sensible de notre condition;

c) En vue d'obtenir satisfaction, nous demandons au Bureau

del'Amicale de prendre contact ave~les groupes régionaux plful savoir s'ils sont disposés à faire la grève des examens; dan" l'affirmative, prendre des dispositions immédiates pour la réali-sation de cette action.

2° Prépamtion à l'E. N. S. E. T. des P. T. A.

Dans sa réunion du 29 novembre 1946, le groupe de Dijon a: exprimé son point de vue sur cetto question, rien n'est chang" depuis.

A l'unanimité, le groupe s'oppose à l'idée de former le pel'-sonnel des ateliers à l'E. N. S.E.T.

Une telle conception jetterait obligâtoirement le discrédit SUl' notre Ecole et détruirait le parallélisme existant avec Saint-Cloud et obtenu au prix des percévérant efforts de nombreu.o," promotions de professeurs..

3° Situation matél'ieUe des élèves de tE. N. S. E. T. li:n janvier 1946, le groupe de Dijon exprirpait le vœu :mi-vant :

« Vu la prolongation probable de la durée des études à l'E. N. S.E.T. il erait bon d'attribuer aux élèves-pro1'esseur 1 traitement d'instituteur délégué de la région parisienne. "

La situation est changée, les élèves-maîtres vont toucher nn traitement de stagiaire.

Il faut donc attribuer aux élèves-professeur un traitement dl'

chargé d'enooignement.

GROUPE DE ROUEN

Il s'est réuni le 21 décembre 1947 et, .après avoir étuùÏl" sommairement les questions figurant à l'ordre du jour des

COll-grès régionaux, il a désigné des rapporteurs qui présenteront leurs suggestions lors d'une prochaine réunion fixée en févrirl' prochain et suivi d'un déjeuner amical.

(29)

r

27

-GROUPE DE VIERZON

Avi ei suggestions au sujet des queslion, mÎ:;es à l'étude : 10 Destin de l'E. N. S. E. T.

Le projet de réforme aboutit à Ill. ~uppl'es 'ion pure et simple ,le l'E.N.S. E.T.dans sa destirrttLion actuelle: l'ormel' de profes-:-;curs bien adapl és il l'E.T.

Nous devons nalurellement élever UDe prolp 'talion énergique. Quant au projet concernant l'E.'l'., il ('. l assez mal défini : la distinction E. pratiques d'apprentissage,E. professionnelles, esl acceptable, mais il n'est pas précisé où sera donné l'enseigne-ment correspondantà la section sciences technique '. Nous deman-dons que ce soit dans les E. N. P. ou grands C. T. c1evenus lycées techniques ct non dans des seclions ICthniqücs cil' lycées où

lIOUS risquerions d'être assimilés a\'cl' les licenciés. 20 Réforme de l'E.N.S.E.T.

Projet approuvé, mais exiger, pour l'enlré' ;\ l'E.N. S.'E.

'1".,

le bac. technique au lieu du diplôme E.N.P., P. T. A., P. T. el ingénieurs délégué, professeurs de dessin : , Lage d'un an, sur-tout pédagogique.

Préparation du professorat des E.N.N.A. el 1\..M. à l'E.N. '. E.1'. : 4" année ouverte aux professeurs 1itulaires aprèS 5 ans de stage minimum.

30 Tous les élèves de J'E.N.S.E.

'r.

de\Taient recevoir le trai-tement d'instituteur.

40 Baccalauréat technique. Un allègement des programmes -est nécessaire (ou bien préparation en 3 ans, en étendant la

colarité à 5 ans).

50 Approbation totale des suggeslions du camarade Pinette 6° Inspectioq des sections lechniques des C. M. uniquement par des inspecteur généraux.

70 Reclassement. Pour les l)fofesseurs l'cd i fiés nous

propo-(lns l'indice 525.

Rappelons que les cotisations 1948 fixées à 125 francs (100 francs pour l'Amicale, 25 francs AU MINIMUM pour la Caisse de Solidarité) doivent être adressées, AU PLUS TOT, par chèques de versement ou de virement postal, à

L'Assocl.tlon Amicale des Anciens Elèves de l'E. N. 8. E. T. 1&1, boulevard de l'H6pl'tal, Paris (XIII")

(30)

- 2 ' \

-questions Pédagogiques

.Vous somme.s hew'eux de pouvoir publier ci-dessous quelque.

extraits de la remarquable conférence faite aux

élèves-profes-seurs de l'E. N. S. E. T. pa,,' not)'e camarade Mme Lecomte, Ùl.

peetfiee générale de l'Enseignement technique.

Nous remercions bien vivement Mme Lecomte et )IOUS

l'enle,'-clons aussi M. Renaudeau, directeu)' ae l'E. N. S. E, T, qui (1 bit1

voulu nous confier le texte de cefle conférence.

CONSEILS AUX DEBUTANTES

Celle qui a, à la foi , le plaisir et l'honneur de pal'ler oC\:.llIt

vous, Mesdemoiselles, n'a pa oublié que, voioi un peu plus liun quart de siècle déjà, elle était as i e sur les bancs même oi! elle vous retrouve aujourd'hui. A votre âge, on a un faible pour les classifioations parfois un peu vommaire el, chématique~, grâce et défaut d'une jeunesse, que trop soU\'ellt on n'a pa II' temps de voir pàsser. Et peut-être, en l'écoutant, vou- dites-vou~. comme elle-même san doute se le serait dU dan. une circon,-lance analogue : «Une inspectrice générale, c'est un pel' ollnagi' tellement loin de nous! ) Eh bien non, je youdrui. "ou. détrom-per et vous détrom-persuader que c'est bien une de vos anciennes, qui dé ire 'adre sel' à vou, très simplement. une ancienne que JI'~ hasards d'une carrière ont amenée là où elle e t.

Comme vous le ferez b'ientô!, elle aussi a mi. la main à 1,1 pâte, et elle a connu les mêmes difficultés et aus i le m~ml'~ satisfaction qu'il ,"ous arrivera de oonnaUre. Elle a égal menl usé de recelles, dont vous-mêmes ans doute userez, quille, aprè. en avoir attendu merveille, à reconnaître à J'usage qu'elles n varàient pas grand cho e. Et c'est de ces divers!". "xpérienl'e~ d.e professeur, de directrice et enfin d'inspectrice qu'elI voudrnit essayer de vous faire profiler.

Peut-être ne vou en êtes-vou pa aperçu, mai. je ne pen::; pas me tromper en vous di ant que J'Ecole l' propo~e de

von;-donner une double initiation : initiation à la culture et initia-tion à la métbode. Il est en minimum de connas an ces ct bas, dont le programme vou fournit en queJque sorte la matière. Pour vous (ln faciliter l'assimilation, vos professeur s'eiTorcenl de vous la présenter ous la forme la moins rebutante. Peli!

à petit, se déroule ainsi devant vous, en un véri table enchalne-ment, la suite des questions. Mai de même que le programme est limitatif, de même aucun de vos professeurs ne prétend épui-ser devant vous le fond de chaque question. Le cour fini, tout n'est pas terminé: ce serait trop simple et aucune d'entre vou-ne se contenterait de .jouer le l'Ole .pa if d'un appllrpil

(31)

x:écpp--

29-teur. Votre cerveau n'est pas un disque de cire, sur 1quel 011 v.ffa enregistrer un certain nombre de lexies, qu'il suffirai' ensuite de ressortir au moment opportun. Du l'es le, en accédan1. aux, éludes supérieures, vous n'a\ ez pa8 manqué de vous rendre compte que la part du tra ail pers()nnel y devenait véritablement prépopdéranle et n'e t-ce pas là toule la différerlCe qui sépare l'élève de l'étudiant? Autrement dit, cet enseibble de cours, qrre vous avez entendus, il n'importe pas tant de les appl'endre, au sens scolaire qu'on donne à ce mol, guo de le::; comprendre. Je m'expliquo : qu'il s'agisse do physique.. de chimie, d'arithmé-tique ou de sciences ménagères, ('e n'est pas tant à la mémoire qu'il faut en appeler qu'à l'intelligence. Non pas que la mémoire n'ait pas un rôle à jouer, mais Irop souvent, parce {Jue c'e t

moins compliqué, moins fatiguant peut-être, n'avez-vous pas le sentiment de lui faire la part trop belle,? Seulement la mémoire esl un peu comme l'estomac : à la vouloir gaver, on l'isque fort de lui donner des naus6es et même une indigestion. Tout autre est le travail de l'intelJîgence : repenser Ulle ques-1ion, en décomposer les é16ments el. lorsque chacun d'cnll'e cu" a été clairement déterminé. en refaire 1asynlhè e, voilà !3eule-ment qui vous donnera l'assurance de comprelldre et de relenh.. N'imaginez pas qu'il convienne de pâlir des jours et ries nuits entières sur les matières de votre programme. Le plu:; éminent des maîtres- de la géographie franç,aise~ M. de Mal'tonne, U8!lUl'C \'olonliers qu'il n'a jamais lravaillé plus de quatre heures pal' jour : ~'oilà qui va vous faire rèvel', surtout lluand on connaît l'œu re considérable, dont la rép\llalion s'étend SUl' tou::; les

continents, à laquelle M. de' MarIanne a allaché on nom '1 M' 18 encore s'agissait-il de quatre heures de (ravail réel. C'e:;t Wh~ dan ce domaine la qualité importe bien plus que la quanliré. A peine remises des émotions et aussi des fatigues du COl1-cours, vous voici quelques semaines plus tal~djetée:; il.votre tOLU' dans le bain. Changement complet de milieu et tic gt>l1l'e de vie, changement qui n'e t peul-ôtre pas sans charme il un âge où l'on se p~ait à tirer des traites générc~~es SUl' l'avenir (jui !l'OU-vre et dont on attend gu'il vous comblera. Surtout, malgl'é vents et marées, malgré les épreuves privées ou profe ,ionneJles qu'ilJ vous arrivera de traverser selon la loi commune, protégez comm.) un bien précieux celle belle foi de la vinB~ièmeaImée. L'enfant a besoin de gaîté el il garde une légitime méflanoo, sinon mam~ une nécessaire rigueur, à ces gens tri. tes qui prétrnf!cml,

l'en!>el-gner. '

Pour -la plupart d' nll'e vous, ce son1 de \'éi'ilables llébuls, l'Il

cc sens que, du fait m~me de vos éludes antériemes, vous ignorez à peu près tout de la vie d'un collège fechnh]ue : le:" stages que vOJls avez pu faire à PaI'is.> au cours de ces tIeu;" années, n'ont pu en eJret vous Cil dnllner un~ COllJ)ni.sance

snfll-sante, ,

CeJ,a commence bien entendu pal' la pri!\e dr contact avûc une directrice. N'attendez pas de moi gue je Icnte cie vous dépeindre les différenl modèles de J'espèce. !\fai:; si ~flrable, O~l

(32)

parfoi::. mème ::li aurupt, que . oit t'accueil, I\'ayel gardc d'ou-blier qu'un chef d'~tablissementIle voit jamai arriver un pro-fe seur débutant sans éprouver quelques inquiétudes. Plus tard, ians doute cerlainès d'enlre vous entreront-elle dan la carrière à-dmini trati\'c, cela IÙl rien quc d'honorable .et elle' ne

man-queront pas, qu'elles en' soient persuadées dè aujourd'hui, d~ re sentir le m ·mes préoccupation. La débutant, 'en cff t, c'c 1 ( l'inconnue dans la maisonIl que va-t-elle donll r'l al' c'p t

•an les premièr semaine., pour ropr ndrc r~xpresion d'une philo ophie il la mode, que t'on «( 'engageIl. Encore convient-il

que ce soit ,ur la bQrine route. C'est que vous voici maintenant qans la ('age: une cage qui O'(\t;t pa. néce, airprnellt lJ uplé" ({ue rie 1'0, igools.., A l'âge oÙ vous les prenez, les fillette ou léS jeune filles gardent toute la spontanél ité el loute la

frai-~heurd{' 1 urs

l'on

~es, Mai' .i elle sont prolllple à

I"cntholl-'lia me. elle. ne ont pa moin promples ilr fu el' leur ad hé Ï<1l1. "oubliez pa~qu'ici "OtH n'avez pit\. alTaire à ri .indi\'iduallté , ai il Un milieu c lIeotif,'qui a a mentalilé, P. ,'clltiment· (lI

~u -i dec: re ' ntime.nts.'1\ l''lat peul-être diffus,'il c'j, tc dpj l1U

~spri\. de corps, qui se manifesl.e par une cerlaine solidarit6 des (nembre entre eux.' Une r.)USflt', ("est une mieroco. me; on "

trouve un peu de loul : du bon, du J\1oin boit ct aussi du mauvai . A vous de ·faire qllo celui-ci reculo cl quû 10 bon 'impo (' et donne la·lonalilé. ,nns doul<', me direz-you., loule~

~e con idération' .un peu dogmatiques ne manquent pas d'in-térêt, mai: en fin· de c(\mplc, wmmenl pl'enrlre et pal' (Ill

ommencer'?

~ .Te vou avouerai lout d'allOl'ct qu'il Il'Y a pa dan ce domainFJ

dp formule pas e-parLf;U1.. Ou resle cetle mai::loll mêm , d'oÙ vou allez 01'1 ir:, Il'a jamais prétendu faire de professeurs on érie ,U\' un modèle 1\lanctul'd. Rt l'art de faire un classe Il_

peut 'se ré oudre .en lIne réae.lion dont le d lroul ment e.l i,

jlavance connu. ~ai de même qu' fi cui ine avec les même

~lémenL, l'un fabriqu un brouet douteux, landi. que J'aull'i' réu i~ un chef-d'œ,uvre, de m 'me en \ a-t-il pour l' n ignemenl, avec celle di Irér ncc•. qui n'e t pas millcc, c'e t qu'ici le cui-inier opère devant 'un public el un public. à l'affût, qui guell 4a moindre défaillance,

Le plu délicat peut-ètre el 1 plus uéces aire, c'e l d'abord ~e créer la confiançc : c'e t-à-dire celle' alma pl1rre de délenlo heureu e, grâce à la'quelle tout parl.lit facile aux une 1 aux autre. Le comportement exlérieul', le ton même de la voix y sont pour beaucoup. P'Our donner confiance, soyez' 'ourianlC'_"i. même i, dans le premiers jour, 'ou n'èle pa sans quelque .inquiétude, fais confiance ~ veut pas dire familiarité, qui aurait tôt fait de dégénér r en désordre. Ut Ollcorll. dite -YOUS bien

que l'enfanl a le sen el même le goûl d l'autorilé. Je ne mt' di' imule pa, au demeurant qu loutes l'l'" d10 sc cnlelll

bien plu qu'elle ne - e' défini ~nL

Cette aulorité implique également un sprit de ju lice : gurdt'7.-\'ou de lai SCI entrevoir quelque préféren ,e et

(33)

(\Ültl'i-- 3 1

-buez équitablement compliments et remont~ancesque les uns cl les autres méritent : rien à quoi l'enfant sQil plus ensib!l': Votre a pect extérieur compte également pour beaucoup. Die merci, le temps n'cst plus où un profes'el]rl f mme 'e erai~'

i~aginé manquer aux règles de Sil fonction en n'étanl pa~

«ficelée comme l'as de pique ", chignon en baJaille 1lorgnor: de lravers. Vous avez devanl vous Ll'cnf.e paire, J', eux qui vou~ détaillenl et donl la pel' picacil é esl d'autant plus é\'eill&>'; inon plus cruelle, que re .onl de yeux de femmrs l'n pui anc~

et aus i, pour la pluparl, de yeux d'apprenties. '0 él~\ ' <l (jollèges le.chlliques - vou le conslaterez bienlùt cl nous ni!'

pouvons que nou en féliciter - ne tardent pas à acquérir uri, sens très affiné du goût el, de ce fait, un esprit. crilique' averti; qui leur fait découvrir immanquablement ce qui va et ce qui n~ va pas, Par ailleur vous-mêmes, professeur de l'Ens ignemellt' technique, n' t-ce pas pOUl vous en quelque ml" ure une obli~ gation d'élal? Là encore, il s'agit d'être dans la Ilotr, ni tl' ,( haut, ni trop ba . Mai peut-être, me. rétorquerez-vous, ce COll-j seil est bel ct bon ct une femme jeune ne peul avoir que )llai::>J)' à satisfaire la coquetterie que l'on prétend si naturelle à sori, exe. Encore faudrait-il" llue la modesl ie de sc 're: 'ourc!.'s

14

lui soit pas un ob tacle? Je ne le sais que trop. ;\lai' les faci~ lités mêmes que vous donne dans no, collèges l'exbll'lice de.l atelier doit vous pcrmeUr de l'onf'iliN /!l Jl1,\dil)(Tilé dl' cpIJp~-n

avec la néce silé de celle-là.., . l

Le problème con isle il adapter à: UUf'. inl.'l1 igenl" d~ 13,. 14 ou 15 an' dan' la culture que vous-même' avez aequi ..e au cours de va longues élude... Et n'oubliez pn~, l'n remé-morant vos propre souvenir, que le -dix ouOOllZè annér~ d'âg<,

qui vous sépareul ùe vos élève, repré enlent en réalité ml lemp' énorme: lant de transformation au ours de (,f'S allllél'H-Jà R:

sont opérées, Par ailleurs, à peine "ohapP,ées rIp vos con(joui's: vous êtes en quelque sorle SUblllel'gées suus la ma,. e rie \i .

cannai Sances et il von. arriveru trop souvent de ITauldre dç ne pas dire tout. Là est le danger ou' plus' exact ment,la diffi

1

cuité majeure, Lor que, oil avec 'H).,,note dA cour ,I~it a e, quelque manuel, vous préparez votre leç01l, préoccup 'z-vous CI].

premier lieu d'éliminer fout ce. qui ~st h01'$ de port~e, ou I l '

présenl.e pa un illlérAt véritable. En, eigrier, c'e t ;;implifip~·., c'est-à-dire au fond acrifier. Plus Je chémnQ\lC vou' n\pz ainSI préparé "OU paraHra simple, plu. volIs aur z chaml' quI' vutl't' leçon porte, Te vous fixez pa non plus à 1':\Vanc un 1ni})

limite pour chaque développemenl. Une r.Jas, e n'e,1 pa UM

représentation dont Lonte la mise en seène a é~ér "glé

tl

l'avanrè

ne varietur,ni un orchestre qui ne sauraif souffrir quelque fau.f',(' nole. Il faul, bien au contraire, laisser ';'). part à J'improvi-sation, une improvisation dirigée el non pas un hu\ ardage 0\1

une disgressioJl. Mai si vofre auditoire }l'eSI pus un' ma, e amorphe, il doit y a voir de vous à. luj,et d~ lui à \oU- açtion

fI\

réaction réciproques, Vous ne tardeJ'ez pas du l'e. le il sentil vous-mêmes si c('lui-ci uit ou, au cdnll'a.il'(l, ,·'il "coule l'fllf

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