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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Quand les technologies se heurtent au cerveau humain

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QUAND LES TECHNOLOGIES

SE HEURTENT AU CERVEAU HUMAIN

Pierre CLÉMENT·, Paula ABOU.TAYEH····, Ghazi AYAD··· ..

*

L.I.R.D.H.I.S.T., Université Lyon 1

.. Faculté de Pédagogie, Université Libanaise. Beyrouth

***

Neurobiologie, U.S.T.RB. Alger

MOTSCLÉS: DIDACfIQUE et HISTOIRE DES SCIENCES CERVEAU TECHNOLOGIE -ÉTIIIQUE - ÉPISTÉMOLOGIE

RÉSUMÉ : Les connaissances sur le cerveau ont été,àchaque époque, sous la double contrainte des technologies et des conceptions alors disponibles. Malgré la précarité (décelablea posteriori) de ces connaissances, celles-ci n'en ont pas moins été chaque fois utilisées dans les mêmes buts : soigner, éduquer, manipuler les comportements. Il est dès lors important de définir une éthique (une "technologie philosophique" de M. Bunge) pour l'utilisation des connaissances sur le cerveau humain.

SUMMARY : The history of our knowledge on the brain shows that this knowledge was always dependent on the available technologies and conceptions. This knowledge was lirnited and uncertain, but always used in the same social directions: health, education and behavioural manipulation. We focuse the importance of an ethics (a" philosophical technology ", M. Bunge) for the use of brain's knowledge.

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1. INTRODUCTION: LE CERVEAU, OBJET D'ÉTUDE COMPLEXE

Lecerveau humain joue un rôle majeur dans la définition des technologies qui nous pennettent de comprendre et d'utiliser ce qui nous entoure. En élargissant les possibilités physiologiques de notre corps, ces technologies structurent notre rapport au monde, tant dans nos actes (déplacements et autres opérations mécanisées ou informatisées, ...) que dans nos perceptions (instruments d'observation, stockage et consultation d'informations, ...). Tout objet de recherche peut être considéré sous différents angles, selon qu'ils s'intéressent àl'une ou l'autre de ses facettes: chacun défmit une problématique d'étude et s'équipe en moyens techniques pour l'aborder. Cette proposition fonctionne aussi (sinon sunout) en sens inverse: en fonction de ses compétences, technologiques et théoriques, un laboratoire de recherche ne travaille que sur des questions auxquellesilpeut apponer des réponses. Ainsi le clinicien, le psychiatre, le philosophe, le linguiste, l'électrophysiologiste, le paléontologue, le biologiste moléculaire, le cogniticien, ete. ne posent pas les mêmes questions surle

cerveau, et l'étudient chacun à sa manière, avec ses propres techniques: comme si chacun travaillait sur "son" cerveau, celui du champ scientifico-technologique qu'il maîtrise.Leprojet du présent travail est de prolonger les démarches qui vont du cerveau jusqu'aux technologies par les démarches retour (des technologies jusqu'au cerveau), autour de deux types de questions:

* En quoi les technologies disponibles structurent-elles nos conceptions sur le cerveau humain ; en quoi nos connaissances sur le cerveau dépendent-elles des technologies, sont -elles limitées par elles?

*

Quelles sont - et quelles ont été - les finalités de ces connaissances? Comment définir une éthique (ce que Bunge appelle une" technologie philosophique") pour tout ce qui a trait à l'utilisation de nos connaissances scientifiques sur le cerveau humain?

Dans chacun des paragraphes qui suit, nous tentons de montrer:

(*) comment les connaissances sur le cerveau ont été,àchaque époque, sous la double contrainte des technologies et des conceptions alors disponibles;

(**) et que, malgré la précarité et les limites (décelables uniquement a posteriori) que cela confèreà

ces connaissances, celles-ci n'en ont pas moins été chaque fois utilisées dans des buts multiples mais toujours convergents: soigner, éduquer, manipuler les componements.

2. LE MODÈLE HYDRAULIQUE

(*)En examinant les plaies du crâne, dix-huit siècles avant J.C., des égyptiens décrivent" des rides semblablesàcelles qui se forment sur le cuivre en fusion ". Un autre papyrus rapporte l'étonnement d'un médecin devant une blessureàla tête ayant provoqué des troubles moteurs: des parties du corps aussi éloignées communiquent donc entre elles. C'est par des techniques de cetypeque la thèse céphalocentrique a pu progressivement s'imposer sur les thèses cardio- et hépato-centriques (qui ont cependant laissé des traces ...). Galien, au Ile siècle, observa que la lésion profonde d'un ventricule cérébral affectait le corps et l'activité mentale. Il conceptualisa, par cette approche anatomo-elinique, le modèle hydraulique du système nerveux qui fit autorité de l'Antiquité jusqu'au XVIIIe siècle : les

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parties creuses du cerveau (les trois ventricules), remplies d'un liquide, envoient des esprits animaux (pneuma) dans des tuyaux (les nerfs) qui irriguent l'ensemble du corps. Pour Descartes, qui détailla et illustra ce modèle hydraulique, lesstimuli arrivent danslecœur par les artères, puis atteignent le cerveau où ils ébranlent les esprits animaux des ventricules : ces esprits sont alors sélectivement propulsés dans les nerfs jusqu'aux muscles pour les faire gonfler.

(**)Nous avons peu d'indication sur l'usage social de ce modèle hydraulique, mais une gravure du moyen-âge montre un traitement singulier de la folie: la tête du patient est intoduite dans un four, d'où s'évaporent ses esprits fous figurées par divers diablotins et autres figurines. Dans ce modèle, chacun des trois ventricules était dédié à des fonctions précises : les sensations, la pensée et la mémoire. Ce début de localisationnisme s'est déjà accompagné de pratiques opératoires, dont témoignent documents et instruments de trépanation (la trépane et sa couronne, la pince gouge). Plusieurs civilisations, dont les Incas, ont pratiqué la trépanation. Dans une peinture célèbre sur l'extraction de la pierre de folie, Jérôme Bosch (XVIe siècle) a figuré un entonnoir renversé (déjà symbole de folie) sur la tête du praticien, tandis que l'air résigné de la religieuse qui l'assiste témoigne de l'issue plus que hasardeuse d'une telle intervention.

3. SPIRITUALISME ET DUALISME

(*)Dans le modèle hydraulique, le ventricule central était le siège de la pensée, de la connaissance, en étroite interaction avec Dieu et le monde intellectuel, comme en témoigne par exemple une gravure de l'alchimiste Audd (Jeannerod, 1983). Descartes, lui, situe plus précisément le siège de l'âme dans la glande pituitaire (l'épiphyse). Pour tousles chrétiens d'alors, la pensée ne pouvait venir que de Dieu, qui est Esprit. L'idée matérialiste que l'homme puisse produire sa propre pensée n'a commencé à émerger qu'au milieu du XVIIIe siècle (L' homme-machine, La Mettrie 1857) puis avec la phrénologie (début du XIXe siècle). Aujourd'hui, si le matérialisme est une référencesine qua non au sein de toute recherche scientifique, cela ne signifie pas que tout scientifique est matérialiste hors de sa recherche: il peut fort bien être croyant. Descartes a bien illustré son dualisme dans une planche pleine page qu'il reproduit à plusieurs reprises le long de son ouvrage sur la Dioptrique: les rayons lumineux pénètrent dans une coupe d'œil, et forment une image nette sur la rétine; mais, sous la rétine, c'est une tête barbue (symbole de l'Âme, d'essence divine) qui interprète l'image. Aujourd'hui, le front de nos connaissances a progressé: nous savons comment l'image est traitée par le système nerveux dans et après la rétine ; mais nombre des mécanismes de la formation de notre pensée nous restent inconnus, et il reste possible de se référer au spiritualisme pour les niveaux de complexité non (encore 7) élucidés. La pensée dualiste reste très prégnante (Clément, 1994).

(**)Les enjeux sociaux et éthiques de la pensée spiritualiste (ou dualiste) ne peuvent être discutés en quelques lignes, d'autant plus que les clivages s'effectuent plutôt entre différents courants théologiques au sein de chaque grande religion. Les courants les plus dogmatiques déresponsabilisent

l'homme qui, pour eux, n'a pas

à contester une parole révélée. et devient inféodé

à

ceux qui se

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créée la pensée de chaque homme, en fonction de la façon dont il a été éduqué (épigenèse cérébrale), peut paraître paJjure pour les tenants de ces courants dogmatiques, alors qu'elle est largement admise par les biologistes, y compris par la grande majorité de ceux qui sont croyants.

4. LE CERVEAU ÉLECTRIQUE

(*) Von Haller (1752) a démontré l'irritabilité des nerfs. Galvani (1791) puis différents auteurs au cours du 19ème siècle, ont montré qu'un courant électrique se propage le long des nerfs: le potentiel d'action. Depuis, l'électrophysiologie est devenue un des moyens les plus puissants pour étudier le système nerveux et notamment le cerveau: de l'activité d'un neurone saisie par une miero-éleetrode, jusqu'à la cartographie des activités cérébrales à partir d'électrodes de surface réparties sur le scalp.

(**)Très utiles donc pour les recherches sur le cerveau, ces technologies fondées sur son activité électrique sont aussi utilisées à des fins thérapeutiques: soit de façon assez sauvage (électrochocs), soit pour des diagnostics à panir d'électro-encéphalogrammes (EEG)etde cartographies EEG, soit encore pour soigner des troubles mentaux ou comportementaux par l'implantation d'électrodes dans le cerveau. Mais ce dernier usage a aussi été envisagé pour des conditionnements et autres manipulations du componement, notamment par l'intermédiaire de stimorécepteurs implantés dans le cerveau et

commandables à distance (travaux de Delgado en Espagne, depuis 1952: Jourdan 1981).

5. LE LOCALISATIONNISME

(*)Gall, au tout début du XIXe siècle, émit l'idée alors révolutionnaire que chaque zone du cortex cérébral pouvait être à l'origine d'un type de pensée. Il fondalaphrénologie, ou science des bosses, sur l'hypothèse qu'à une zone corticale développée correspondait une protubérance du Cette

école connut un immense succès durant tout le 19ème siècle, même si pas une des localisations proposées par Gall ne s'est ensuite avérée exacte (pas mêmela"bosse des maths "!). La première localisation exacte est due à Broca (1861) qui identifia une zone du conex (appelée depuis" aire de Broca ") lésée chez un patient atteint d'une aphasie motrice. D'autres corrélations entre lésionset

pathologies permirent ensuite de nouvelles localisations, tandis que l'anatomie fine du cerveau était étudiée en microscopie optique: en se fondant sur l'ensemble de ces données, Brodmann établit en 1909 une canographie de 52 aires dans le conex humain, qui sen encore de référence aujourd'hui. Les recherches récentes (notamment à panir de l'imagerie cérébrale) à la fois confmnent des localisations fonctionnelles précises et insistent sur l'existence de grandes zones corticales dont les fonctions intégratrices ne correspondent guère à la conception d'un cerveau "mosaïque".

(**) Laconception localisationniste du cerveau s'accompagna très vite de pratiques chirurgicales visant à soigner des malades atteints de troubles mentaux ou sociaux: les lobotomies. E. Moniz fonda ainsi en 1935 lapsychochirurgie (et obtint le prix Nobel en 1949). Différentes techniques furent utilisées, dont la lobotomie transorbitaire de Fiamberti (reprise aux USA par Freeman qui opéra à lui

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seul 4000 malades), puis la stéréotaxie. Beaucoup d'excès accompagnèrent ces pratiques, notamment. dans plusieurs pays, pour .. normaliser" des comportements dits a-sociaux. Parallèlement, l'inefficacité ainsi que les graves dangers de ces extractio'ns de portions de cerveau ont été dénoncés: aujourd'hui, cette pratique est abandonnée, ou restreinteàdes cas thérapeutiques exceptionnels. Les débats sur les localisations cérébrales restent vifs dans la communauté scientifique, par exernple sur les différences de latéralisation entre hommes et femmes. Les médias répercutent volontiers tout nouvel argument localisationniste, avec le préjugé que, par exemple, des diffé",nces cérébrales entre hommes et femmes pourraient être à l'origine de comportements différents (par détenninisme génétique), alors que les biologistes savent que ces différences peuvent aussi résulter de comportements différents lors de l'épigenèse cérébrale (Clément, 1997).

6. LE CÈRVEAU CHIMIQUE

(*)C'est essen"tiellement depuis le début du XXe siècle que se développent nos connaissances en neurochimie : découverte des principaux neuromédiateurs (adrénaline en 1904, acétylcholine en 1923), dont la liste ne cesse d'augmenter; plus récemment, identification et localisation de leurs récepteurs membranaires ; et explosion des recherches neuro-pharmacologiques. Snyders (1986) décrit bien, et discute de façon cette fabuleuse histoire des drogues du cerveau. Depuis, la biologie moléculaire, notamment par le séquençage d'A.D.N., a provoqué un nouveau bond en avant dans la neurochimi.: cérébrale, et tendàdevenir une approche hégémonique dans ce domaine. (**)Les enjeux de ces recherches ne concernent pas que nos connaissances fondamentales sur le cerveau, ils sont aussi économiqlles et sociaux: énormes intérêts des industries pharmaceutiques dans la mise sur le marché de nouvelles molécules ; espoirs de renouvellement de thérapies par greffes de neurones synthétisant les médiateurs déficients; etc. Ces technologies de la chimie du cerveau posent aussi et surtout des problèmes sociaux majeurs :

- fonctions, statut et coût de l'usage des drogues dures; et nature des remédiations envisagées; - fonctions, statut et coût de l'usage de drogues douces, dont la plupart sont légales (alcool, tabac), - surconsommation des tranquillisants et autres médicaments, qui témoigne de maladies de notre société. Henri Laborit comparait ces tranquillisantsàune camisole chimique qui empêche les citoyens de s'attaquer aux racines des maladies sociales.

7. ORDINATEURS ET COGNITION

(*)Préfigurées par Mac Cullog et Pitts, ce n'est que très récemment que les sciences cognitives ont connu un succès croissant, marqué par différentes phases que Varela (1989) met en évidence: au réductionisme triomphant de l'Intelligence Artificielle a succédé la phase connexionniste, utilisant

notamment des ordinateurs neuromimétiques, tandis que montaient en puissance les sciences de la

complexité, de l'auto-organisation, de l'énaction et du regain de la notion d'umwelt.

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(**)Les enjeux sociaux de ces modélisations concernent au premier chef les didacticiens des sciences et tous les éducateurs, avec des interactions croissantes entre ces disciplines (voir par exemple Weil -Barais 1993). La plasticité du cerveau et son épigenèse sont des atouts essentiels qui confortent le constructivisme, tandis que l'analyse de fonctionnements cérébraux permet aussi de compléter ou renouveler nos modèles éducatifs. Plusieurs auteurs ont critiqué la réduction du cerveau à des réseaux nerveux, et insisté sur le rôle de l'affectif et des honnones cérébrales (J. D. Vincent, R. Damasio).

8. L'ÉTHIQUE EN TANT QUE TECHNOLOGIE PHILOSOPHIQUE

Au terme de ce survol trop rapide, nous confirmons notre intuition de départ: à chaque époque, tout progrès technologique a été utilisé pour mieux connaître cet organe complexe qu'est le cerveau, pour forger de nouvelles connaissances qui sont encore loin de répondre à toutes les questions sur le fonctionnement, les performances et les pathologies du cerveau.De nouvelles technologies seront peut-être demain mieux à même de répondreà ces questions (dans l'immédiat, "creuse-t-on un trou dans l'océan avec une pioche? "). Mais nous avons aussi tenté de montrer que, à chaque époque, nos connaissances, quelle que soit leur précarité, ont été utilisées avec des objectifs toujours semblables: mieux soigner, mieux éduquer ainsi que tenter de manipuler les componements, pour les " normaliser" ... Ce dernier point pose des problèmes éthiques fondamentaux, qui interpellent tout citoyen et qui sont aussi d'ordre technologique, si l'on suit Bunge:"l'éthique philosophique (ou la philosophie morale) et la praxéologie (la théorie de l'action) sont des technologies".

BIBLIOGRAPHIE

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CLÉMENT P., La difficile évolution des conceptions sur les rapports entre cerveau, idées et âme, in Giordan, Girault, Clément,Conceptions et connaissances, Berne: Peter Lang, 1994,73-91. CLÉMENT P., Cerveaux d'hommes et de femmes: l'idéologie était déjà danslarevue Nature,Actes lIES (A.Giordan, J.L.Maninand, D.Raichvarg ed. ; Univ.Paris Sud), 1997,19,267-272.

JEANNEROD M.,Le cerveau-machine, Paris: Fayard, 1983.

JOURDAN F., La neurobiologie et ses acteurs ; fantasmes, pouvoirs et principes de réalité, in Clément et al,Biologie et Société:Le matin des biologistes ?, Raison Présente, 1981,57,33-56. LURIA A. R.,Les fonctions corticales supérieures de l'homme, Paris: P.U.F., 1978.

SNYDERS S.,Les drogues et le cerveau., Paris: Pour la Science1Belin, 1987. VARELAF.,Connaître les sciences cognitives, Paris: Le Seuil, 1989. WEIL-BARAIS A.,L'homme cognitif, Paris: P.U.F., 1993.

Références

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