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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Réflexion premier bilan sur les nouveaux programmes E et F

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Academic year: 2021

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Réflexion "Premier bilan sur les nouveaux programmes E et F". La réforme au niveau de la Première.

Précédée par la mise en place des seconde5TSA dont l'orientation prise laisse entrevoir des lacunes d'où des réformes qui se font atten-dre et dont la mise en place s'av~re problématique par leur contenu de programme trop ambitieux. Les travaux pratiques sont trop importants et

à partir de ces TP l'él~vé doit sortir les éléments du cours.

L'orientation du baccalauréat 1991 J F1.j voJ~ ANHE:XE:& -\al 4 p. 67 .J-7-t

1

Dans une partie, le passage du baccalauréat en deux groupes d'épreu-ves reste inchangé.

La nouveauté : une constitution de deux épreuves technologiques pour le module

A7.

Une épreuve de technologie de fabrication qui sera un contrôle en cours de formation (pendant toute l'année). Les compétences attendues en auto-matique et productique seront testées. L'évaluation se fera en cours de formation par les enseignants, une épreuve orale suivant dossier (pas de TP) avec préparation et présentation (la durée n'est pas fixée):plus de mise en oeuvre à l'atelier.

Le ministère prend actuellement toutes les informations par souci de simplification, aucune réforme, aucun décret n'est définitif, des mo-difications peuvent ~tre apportées y compris la transition des bacsF. Que doit-~tre le bac ?

Un diplôme national et non un bac local. Le bac doit fltre une référence attribuée par un jury avec une présidence. Le rôle de l'inspection doit se limitèr à la vérification des contenus d'enseignement abordés par les élèves , <1:t à 1 1 harmonie at ion des not es.

Le projet de décret appelle à se prononcer sur des règlements d'examens des bacs. La délivrance de ces diplômes fera place à un contrôle continu en cours de formation de l'épreuve pratique prenant en compte la forma-tion en matière professionnelle.

Des réserves sont rappelées avec violence par la conférence des Prési-dents quant à l'introduction de ce type d'évaluation dans une ou plu-sieurs épreuves technologiques ou pratiques des baccalauréats.

Lors de séminaires concernant les ba~F2,:Etude d'~ système technique. Dans la notation du projet, une partie de la notê~donnée pour la cons-truction et plusieurs exercices pour le reste de l'attribution. La méca-nique et la construction auront le m~me poids tels sont les voeux émis par le corps des inspecteurs. Doivent aussi figurèr dans les chapitrees les prix, le temps de travail de l'élève.

Enqu~te élaborée par 1 'Union Régionale RHONE-ALPES destinée à connd.tre l'état de mise en place de la réforme des programmes de E et F dans les

7

rubriques suivantes :

Rubrique 01 :

Nombre d'établissements,

Structure des réponses, VOl~ AHI'IE.)(E: 2..

66 Structure des établissements,

Rubrique 02 :

Opinion des professeurs à l'égard de la réforme, Rubrique 0;3 :

L'information des professeurs, Rub~ig;u.e o4 :

L'évaluation, - Rubrique 0 5 :

La formation des professeurs,

(2)

- Rubrique 06 :

Les besoins exprimés de formation, Rubrigue 07

Divers.

Quelques indications relevée:. dan.& cette enqu~te :

Une constatation~

75

% d'établissements non pas daignés répondre

à l'enqu~te. Faut-il s'interroger sur ce refus? Probablement.

La structure des réponses pour les filières, la filière F2 donne très peu de réponse.

La structure des établissements, les effectifs élèves:les plus éle-vés sont en F2 ensuite en classes de 1 ère.

L'accueil réservé à cette réforme est plutôt favorable, mais les pourcentages baissent quand l'année scolaire s'avance et l'accueil de-vient plutôt défavorable.

I l semblera~que la réforme correctement mise en place crée une dy-namique. Le saupoudrage décourage le corps professoral, accentue les iné-galités.

Le nombre moyen de journées d'information (1,1 journée dans l'éta-blissement,

1,4

journée dans l'académie) sont insuffisantes malgré la di-versité des animateurs.

Par d'autres sources d'information, 57 %des professeurs sont infor-més. Qui informe les autres 43

%.

L 1 évaluation des élèves c.au.sc:z. des difficultés : comment notcz.ro deux élèves travaillant sur une m~me T.P.?

Au niveau des C.E.S. i l n'existe pas d'évaluation sanctionnant les résul tata 1 ceux -ci deviennent une ré ali té à partir de la seconde.

Les T.P. doivent permettre l'acquisition de connaissances répartie5 avec des séquences de synthèse ensuite une évaluation.

Le programme ambitieux crée de nombreux problèmes, des critiques formulées sur papier après un an de fonctionnement scolaire, permettront une synthèse et l'établissement d'un document avec un programme correcte-ment réparti1 basé sur lesfondementsde la technologie.

Les conditions matérielles en micro-ordinateurs: la dotation est assez variablee~nerésoud pas tous les problèmes. Le matériel DAOs une dotation hétéroclite suivant les groupementsd'établissements, Les équipements indispensables n'existent pas partout.

Le nombre moyen de journées de stage de formation laisse entrevoir des besoins variables, mais~toujours insuffisant •

Le travail en équipe s'est organisé dans l'établissement. Les échan-ges académiques s'opèrent sauf en F2 dans les deux cas.

L'APTEP peut jouer un rôle dans ces échanges, mais encore faut-il conna1tre les désirs, les espoirs des uns et des autres et que les en-qu~tes formulées dans nos bulletins nous soient complètées et retournées en grand nombre.

Parmi d'autres possibilités les informations doivent pouvoir circu-ler rapidement. Les échanges de dossiers, les thèmes, les journées de réflexion doivent dégager des idées qui permettront l'ouverture de dos-siers afin de dégager des moyens.

Après réflexion et premier bilan sur les nouveaux programmes E et F et les différentes interventio~ les diverses préoccupations:le débat est engagé :

Les contenus: horaires, programmes et instructions officielles les prescrivant sont inadéquats. Ils sont toujours jugés insuffisants au re-gard de l'évolution de la connaissance humaine, inaccessibles dans le ca-dre des horaires actuels, inopérants car ils sont plus ou moins bien maî-trisés par un grand nombre d'élèves. Après aes consultations parfois fic-tives dans l'enseignement technologique, la nécessité d'en :faire la syn-thèse et définir les nouvelles règles du jeu : à partir des objectifs du

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système éducatif, quelles méthodes, quelles notions, quels savoirs et savoir-faire doivent être effectivement maitrisés. I l faudra

travail-ler pour que partout la cohérence triomphe sans commettre d'excès qui i

peuvent

~tre

de deux types : 1

- le "toujours plus9qui consciemment ou pas viserait

à

exiger d'un bache-

4

1

,

lier d'être tout à la fois un jeune philosophe et un mathématicien, un jeune technicien et bon chercheur et parlant correctement deux ou trois langues.

- les amputations sommaires de champs de connaissance ne résolvcJpas plus les problèmes de qualités.

Des arbitrages partant des élèves sont nécessaires, de la satura-tion de leur vie scolaire et familiale, des besoins en méthodes et en connaissances pour qu'ils puissent à la fois, maitriser leur destin et poursuivre des études de qualité.

Actuellement les programmes nationaux sont doublement battus en brè-che, rarement ils sont réalisés en entier, et les collègues, qui dé-ploient des trésors d'ingéniosité pour atteindre leurs objectifs, ont de moins en moins de temps pour faire pratiquer les exercices indispensa-bles à l'assimilation des connaissances enseignées.

I l :faudra avoir le courage de dire et de :faire en sorte que la réus-site du plus grand nombre soit au rendez-vous.

La formation des maitres: "enseigner# un métier de cadre à haut ni-veau de responsabilité, un métier créatif où l'on est capable de relever le défi : :faire réussir chaque élève, chaque adulte, re:fuser les exclu-sions et les abandons.

Les savoirs exigés par la licence et ceux qui devront être acquis ultérieurement doivent être effectivement maitrisés, donc pas questions d'accepter des lacunes importantes. Il~va de même pour les savoir-:faire comme pour les savoir-être qui ne peuvent pas être réduits à la didacti-que et à l'épistémologie d'une discipline. Après un passage par des bac-calauréats,et des licences aux :formules di:f:férentes, des itinéraires va-riés, leurs points d'excellence et leur~ points de :faiblesse seront éga-lement variés. D~ parcours diversifiés, mai.e> un bilan individuel de com-pétences , pour arriver à un même niveau de qualification et de compé-tences, en deux années de formation.

Les travaux élaborés par le groupe de travail d'experts, les princ:ir-pes retenus, l'établissement d'un ré:férentiel précis, détaillant de :fa-çon concrète tout ce que doit savoir :faire un enseignant 1 . permettront

de déterminer ce qui relève du tronc commun de formation pour un :futur maitre et ce qui relève des spécificités liées aux établissements et aux spécialités d'interventionsultérieures.

Prog:t'ammer les moyens, inventorier les sources de financements pos-sibles est nécessaire tant l'e:ffort à engager est import~t.La demande sociale bouge :

it

y a mutation dans 11 opinion à propos du rôle de la :for""' mation et des qualifications. Les études longues jugées ici ou là inuti-les sont davantage recherchées car on sait, que l'insertion sociale et professionnelle:. durable est liée au niveau de :formation. Donc, la durée moyenne des études s'allonge.

Ensuite le changement :face aux difficultés scolaires : celles-ci doivent être surmontées, même en prenant plus de temps. Cela se traduit par une demande de résultats sous :forme de dip8mes et de qualifications. tout cela concourt à une augmentation du nombre d'élèves et d'étudiants. I l faut des moyens pour la quantité. La qualité en exige aussi. Pour la réussite des élèves ou des étudiants dont les profils s'écartent de plus en plus des schémas actuels de réussite, il·faut décupler les efforts.

Les 80% d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat et l'obten-tion, au minimum d'un C.A.P. doivent être regardés comme des objectifs qualitatifs applicables essentiellement à ceux qui ne peuvent y arriver par les voies et moyens actuels.

Des investissements considérables devront. atr<L r-~Za.li!\o~ss. pour la formation 1n1t1ale et la formation continue des personnels, pour les

é-quipements, les lieux, les méthodes de travail collectives, la

(4)

che , les outils pédagogiques.

L'enseignement de la technologie ne doit pas ~tre négligé , au con-traire les nouvelles disciplines introduites avec parcimonie.

L'orientation au niveau de la troisième est très importante.

Les statistiques prouvent que les meilleurs résultats obtenus dans le supérieur et grandes écoles proviennent des bacsC (20 à JO~).

Pour les nouveaux programmes rechercher une adéquation entre les fi-lières E et F et les grandes écoles. Les bases techniques sont inexistan-tes. Le ministère veut limiterà J le nombre de matières (Mathématiques, PhysiquesJTechnologie. ) pour permettre l'entrée aux grandes écoles.

Par suite de réduction d'horaire en C.E.S. pas de technologie, en terminale très peu, en classes préparatoires rien. ·

Pas de textes en TEA, TER, classes préparatoires.

Pour le Contrôle Continu en productique, l'évaluation en formation donnera la note au bac. Question mise au vote : 1 contre,

4

abstentions. le .reste pour (Il demeure à rédiger un garde-fou).

CAO - DAO après une période d'adaptation scolaire, revoir les ex-ploitations pédagogiques.

Fabrication (indulgence avec les élèves). Objectifs à évaluer dans- la 1 ère épreuve,

la 2 ème épreuve, Harmonisation des résultats.

Enseignement professionnel, 50

%

des élèves de

4

ème Technologique ont une moyenne de 16 ans dans une classe.

1 professeur pour enseigner

4

matières différentes. Après l'enchan-tement aujourd'hui la déception.

La définition d~contenusde programme trop étendu demande une meil-leure répartition entre les classes de bac et BTS.

Revoir le contenu des BacsE vis à vis des programmes des physiciens. La constitution de 2 groupes de travail pour l'établissement de ré-solution de textes.

1 er groupe Bilan des filières E et F. leurs lacunes.

les enseignements à en tirer. réduire les programmes.

ouverture de dialogue avec le ministère. propositions de 1 'APTEP.

2 ème groupe : Productique et Contrôle Continu.

Il

Journée du JO Avril

li

Le rapport moral présenté par le Président Monsieur GUIBERT P~ilippe es.t adopté à l'unanimité.

Le rapport financier présenté par le Trésorier Monsieur BULCKA.EN Jean-Louis. Après vérification par Deux commissaires aux comptes, le quitus est donné pour la bonne gestion et tenue des comptes.

Des remerciements sont formulés pour le travail accompli de notre trésorier.

Le rapport financier est adopté à l'unanimité.

Hodification de la cotisation à partir de la rentrée 1990/91 :

de 150 F elle .passe à l70 F (70 F pour l'U.R. 100 F pour l'AFTEP) Tarif réduit : 1JO F (70 F pour l 1U.R. 60 F pour 11APTEP)

Proposition d'augmentation adoptée à l'unanimité.

Tentative d'ouverture d1U.R. TOULOUSE par notre collègue DENNES en pre-nant contact avec les collègues COUETTARD et IZARAZU.

Nous leurs souhaitons bonne chance.

(5)

Renouvellement du tiers sortant élu à PARIS en 1 987.

Nouveau tiers élu en 1 990

BARLIER Claude LONGEOT Henri

BA UER Denis MICHEL François

MVID J ean-)iarie HUNIER André

FRAN <fOIS J ean.-J ac ques MUSIELAK Henri

GUIBERT Philippe PEZIERE Serge

LEONARI Alain RABUT Daniel

Le point associatif

La présence de l'APTEP à la conférence des Présidents • cha ue mois notre collègue SDlONET assiste aux réunions. VOIR At-(NE:)(.t:: ~ p.7o

Faisant suite à la loi d'orientation, de sam se en p ace et de 11 examen des textes ces derniers sont en général très critiqués.

Sur la consultation nationale, des textes sont dénoncés, le rapport BANCEL n'est pas épargné.

Le Conseil National des Programmes, son rSle ? Animé par Monsieur CASTEL, un mathématicien. Représentation par Monsieur MERLAUD pour 11

enseignement technique.

Le projet de réforme du bact avec ses différentes orientations. Les différentes associations ne sont pas conviées à l'élaboration de différents textes mais en discutent. La conférence des Présidents laisse entrevoir des constats de divergences âprement défendus par les uns et les autres.

L'APTEP souhaite continuer à y adhérer, par les divers sujets discutés chacun s'y exprime.

Notre Collègue SIMONET souhaite être remplacé dans cette tâche. Nous le remercions pour sa collaboration.

L'Assemblée Générale souhaite un élargissement du bureau et ainsi voir un représentant de la Région de PARIS.

Un texte de résolution de 11APTEP est présenté, quelques

aména-gements dans la rédaction sont nécessaires. Un texte sur le bac.

Une motion de continuité.

Un texte sur les bacsE et F, sur les gpreuves.

Un texte sur la continuité de la technologie de la 6 ème aux grandes écoles.

Toutes ses résolutions demandent quelques affinages et les déci-sions finales seront prises lors de la réunion du Bureau le Samedi,

09 Juin 1990 à 10.00 h à E.N.S .. de CACHAN.

La prochaine A.G. de 1 1APTEP 90/91 est prévue à MARSEILLE.

Merci à tous les Participants et aux organisateurs de l'UR LORRAINE

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