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ARTheque - STEF - ENS Cachan | IUFM. Lettre d'information sur le projet IUFM Nord-Pas de Calais

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Academic year: 2021

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• Le point ... par le Chef de Projet ... 1 • Création qe trois IUFM expérimentaux, par le ministre de l'Education Nationale . . . . .. . . . .. ... 2 Le choix de Lille, par le Recteur Claude PAIR 3 • Quels formateurs pour

I'IUFM ... 4

• Choisir le métier d'en-seignant ... 5 Les allocataires d'ensei-gnement... 5 L'article 17 de la Loi du 14 juillet 1989 ... 6

IUFM expérimentaux à Grenoble, Lille et Reims.

le 12 février, le Recteur Claude PAIR rendait public lors d'une conférence de presse ma désignation comme Chef de Projet. Depuis cette date, je m'efforce de rassembler une équipe. • l'Equipe Projet • qui multiplie les rencontres, les auditions, recueille des données, prépare la première réunion de la Commission Consultative préparatoire à la création de I'IUFM qui aura lieu le lundi 26 mars. Cette commission, présidée par le Recteur, préfigure le futur Conseil d'Administration de I'IUFM, elle comporte cinq Collèges : Administration, Collectivités Territoriales, Universités, Enseignants du premier degré, Enseignants du second degré.

En trois petites semaines de travail, nous avons pu mesurer l'impact chez les jeunes de notre région du formidable intérêt suscité par la création de cet IUFM :tous les relais académiques sont débordés par les demandes d'information relatives aux modalnés d'entrée et d'études. Par ailleurs il existe chez les collègues universitaires, intervenants ou enseignants en CPR, en Ecoles Normales (y compris ENNA), beaucoup d'interrogations, voire d'inquiétudes, légitimes puisqu'il y a de nombreuses questions auxquelles nous ne pouvons pas encore répondre. Chacun doit prendre en compte que pour la création de l'ensemble des IUFM, si les grandes orientations sont arrêtées par le rapport Bancal, l'ad-ministration centrale a choisi une procédure expérimentale, dans laquelle l'Académie de lille est partie prenante et où beaucoup de points sont encore à affiner ou à définir entièrement. Face à ces demandes d'origines et de nature diverses, nous avons décidé de répondre par un gros effort d'information, un grand souci de communication.

En terme d'information, nous créons cette lettre sur le Projet IUFM Nord - Pas-de-Calais ; elle paraTtra régulièrement et elle comportera plusieurs éditions selon le public auquel elle s'adressera, le numéro 0 est en cours de préparation; un journal et une messagerie télématiques sont également prévus : voir encart spécial.

Pour répondre rapidement à la forte demande du public enseignant, des corps d'inspection et responsables divers, nous avons pensé qu'un numéro spécial de cette lettre d'information comportant des extraits de textes divers, réglementaires ou non, mais tous diffusés par l'échelon ministériel ou rectoral, pourrait aider à la compréhension du concept IUFM tel qu'il se présente actuellement. Ces textes sont quelquefois difficiles, disons peu • grand public·. mais plutôt que de les "remodeler" nous avons choisi par souci d'authenticité de les livrer en l'état. la lettre proprement dite s'efforcera à davantage de pédagogie!

En terme de communication, nous annonçons d'ores et déjà notre volonté d'ouverture et d'écoute et nous nous en donnerons les moyens, mais encore faudra-t-il que vous y participiez, c'est-à-dire que vous acceptiez de nous poser des questions, de nous faire part de vos remarques, de vos critiques.

la prochaine création d'un IUFM Nord - Pas-de-Calais constitue un chantier d'une ampleur considérable, un formidable défi. Je suis sOr que vous tous qui nous lireï;. êtes prêts à nous apporter votre soutien, votre concours pour réussir. l'Equipe Projet que j'achève de rassembler fera ce qu'il faut pour atteindre cet objectif.

Merci pour votre compréhension.

Michel MIGEON Chef de Projet JUFM

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Grenoble et Lille disposent d'atouts indéniables : une tradition universitaire de haut niveau, un savoir-faire recon-nu dans le domaine de la formation des enseignants et des relations bien établies et anciennes entre tous les partenaires qui joueront un rôle dans le système que nous mettons en place. Par ailleurs, la présence d'une ENNA, dans l'académie de Lille, nous offre l'occasion d'englober l'enseignement professionnel dans cette démarche expérimentale. Enfin, ces deux aca-démies apporteront à ce projet leur dynamisme dans les domaines essen-tiels de la recherche pédagogique et des nouvelles technologies édu-catives ...

La mise en place juridique de ces premiers IUFM va impliquer un impor-tant travail d'élaboration de textes ré-glementaires. Un principe fondamen-tal do~ nous guider si nous voulons réussir. Tout en maintenant une cohé-rence nationale au sein de la formation des enseignants, nous devons nous garder de figer le système que nous voulons mettre en place, en enfermant les futures IUFM dans un modêle uni-forme, inadapté aux multiples diffé-rences bcales. Je vous p!'q)OSe dadop-ter, durant cette phase de notre travail, une démarche pragmatique, attentive aux réalités du terrain et largement ouverte au dialogue.

Dans les trois académies retenues, le Recteur et les Présidents d'Univer-sité devront constituer" un groupe de pilotage " pour lequel ils désigneront un responsable. Parallèlement, une structure nationale sera constituée.

Elle comprendra des représentants des académies de Lille, Grenoble et Reims, des membres de l'Inspection Générale de l'Education Nationale et de l'Inspection Générale de l'Adminis-tration de l'Education Nationale, des membres des Directions du Ministère ainsi que des experts. Le rôle de cette structure nationale sera tout d'abord de sérier les différents problèmes à

résoudre pour la création des trois premiers lnst~uts puis de mettre au point un calendrier de travail et, enfin, d'examiner les textes réglementaires qui devront être élaborés ...

Les groupes de pilotage académi-ques fourniront ainsi tous les éléments d'appréciation concrets sans lesquels la réflexion nationale risquerait d'être trop éloignée des réal~és. Cette con-frontation fera ressortir ce qui relève d'une réglementation nationale et ce qui doit être laissé à la seule in~iative

des IUFM ...

L'objectif de cette nouvelle forma-tion des enseignants est de faire ac-quérir aux futurs enseignants une " pro-fessionnalisation globale" s'organisant autour de trois pôles : la maîtrise des savoirs, la capacité à transmettre les connaissances et l'aptitude à nouer des relations avec des élèves, les membres de la communauté éduca-tive, l'environnement culturel, social et économique. Le contenu de la forma-tion initiale des enseignants doit donc

évoluer profondément. Elle comporte-ra l'acquisition des connaissances propres aux disciplines elles--mêmes mais aussi des méthodes de gestion des apprentissages

et,

enfin, la con-naissance du système éducatif et de son environnement. La nature de cette formation doit être également renou-velée. Elle s'appuiera sur une étroite articulation entre formation académi-que et pratiacadémi-que, en d'autres termes, sur un échange constant entre les réalités concrètes du terrain et la

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risation. Les exigences en matière de niveau de connaissances ne peuvent qu'être confortées par un contact per-manent, au sein des IUFM, avec ces lieux de création et de diffusion rapide des nouveaux savoirs que sont les universnés. De même, les exigences en matière de compétences profes-sionnelles seront confortées par la constitution, au sein des IUFM, d'équi-pes plurielles réunissant les forma-teurs de tous les centres existant ac-tuellement...

Nous pouvons dégager aujourd'hui un certain nombre de principes fonda-mentaux qui nous guideront dans notre démarche. L'idée même de" profes-sionnalisation globale" suppose une profonde cohérence entre les deux années de formation en IUFM. Cette cohérence n'exclut pas que la forma-tion suive une progression d'une an-née sur l'autre. Enfin, seront asso-ciées des formations communes à tous les enseignants et des forma-tions spécifiques préparant les élèves aux différents types et aux différents niveaux d'enseignement.

Reste la question du recrutement. Devant l'ampleur des besoins en re-crutement, nous devons, d'une part, multiplier les démarches susceptibles de conduire un plus grand nombre de jeunes vers le métier d'enseignant et, d'autre part, diversifier l'origine des él.èves de l'IUFM. Il est donc plus que jamais nécesSaire.d'"tnciter les étudiants à choisir les carrières de l'enseigne-ment, et cela le plus tOt

possible

au cours de leur scolarité. Dans cette optique, l'admiSsion d'un étudiant en IUFM, après la licence, doit permettre de conforter sa décision de devenir enseignant.

Extraits de la lettre du Ministre annonçant la création de I'IUFM- 5.02.1990

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Le 5 février Qemier, le Ministre de l'Education Natio-nale, de la Jeunesse et des Sports décidait l'ouverture,

à la rentrée 1990, de trois IUFM expérimentaux à Grenoble, Lille et Reims.

Quelques données.

- Cette année, 2 750 élèves-enseignants sont en formation initiale dans les Ecoles Normales, à

l'ENNA, au CPR, dans les centres en convention

avec le CFPET. Ce chiffre va augmenter

réguliè-rement dans les prochaines années et pourrait se stabiliser, de 1993 à l'an 2000, entre 5 500 et

6 500 étudiants, pour les deux années d'étude après la licence qui seront directement sous la responsabilité de I'IUFM.

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allocations d'enseignement ont été accor-dées à des étudiants qui s'engagent à préparer les concours de recrutement en vue de devenir enseignants.

- En juin 1990, 4 500 Maîtres Auxiliaires exer-ceront dans les lycées et les Collèges de rAca-démie. Plus d'un millier d'entre eux auront été recrutés pour la première fois depuis la rentrée

1989.

L'ouverture de I'IUFM va nous permettre de créer, dès la rentrée prochaine,l'outil nécessaire pour imaginer et mettre en œuvre des solutions originales à nos problèmes spécifiques de recrutement, d'auxiliariat et de formation initiale des futurs enseignants.

Nos objectifs.

L'objectif quantitatif est clair : pour que l'Académie devienne à terme auto-suffisante dans le recrutement de ses enseignants (30 % des professeurs titulaires sont originaires d'autres académies), il faut en quelques années doubler le flux de recrutement des instituteurs et tripler celui des professeurs originaires de la région, soit au total recruter environ 2 500 futurs enseignants par an.

C'est possible : l'augmentation du nombre de nos bacheliers, les projections d'effectifs d'étudiants du sché-ma académique des forsché-mations post-baccalauréat le démontrent aisément. C'est réaliste également : l'im-plantation d'antennes universitaires de premier cyçle, la mise en place d'une Université dans le Pas-de-Calais constituent autant de raisons objectives d'y croire.

l'objectif qualitatif est de fournir à tous les ensei-gnants une formation professionnelle associant, pour reprendre les réflexions du rapport du Recteur BANC El, connaissances fondamentales et didactiques dans les disciplines, pédagogie et gestion des apprentissages, fi-nalité et organisation du système éducatif, initiation à la recherche, grâce en particulier à l'engagement institu-tionnel des Universités.

51

Cet engagement aidera à la professionnalisation de l'accès aux métiers d'enseignement et, par la même, contribuera à la transformation de l'image de marque du métier d'enseignant. Entre demain à I'IUFM doit être compris et vécu comme un objectif de qualité auquel on se prépare sérieusement et qui permet d'accéder, à travers une formation professionnelle véritable de ni-veau BAC + 5, à des erJ1>Iois à la fois stables et épanouissants, à des métiers de service public, qui laissent une large place à l'initiative, au travail d'équipe et à l'innovation.

Les moyens.

En plus de l'Université, l'Académie bénéficie d'un réseau d'Ecoles Normales (Lille, Douai, Arras, Graveli-nes, Outreau), implantées au voisinage des Universités et de leurs antennes délocalisées, d'une Ecole Normale Nationale d'Apprentissage. Ce premier ensemble de moyens regroupant plus de 500 personnes qui sont directement impliquées, à temps plein, dans la formation initiale des enseignants va contribuer à la création de l'lU FM.

Par ailleurs plus de 1 500 personnes sont, à temps partiel, également concernées par cette mission : ce sont les maîtres formateurs, les conseillers pédagogi-ques des EN, ENNA, du CPR et les formateurs du CPR, ainsi que les Inspecteurs Départementaux et Régionaux qui sont directement impliqués dans l'organisation et le suivi pédagogique des stages.

la taille de I'IUFM envisagé, la répartition actuelle des centres de formation existants, conduisent à imagi-ner une structure multi-polaire de centres de formation de plein exercice. Dans chacune des irJ1>Iantations de l'lU FM, on devrait trouver des formations d'instituteurs et de professeurs dans les principales disciplines d'en-seignement général des lycées et Collèges. Ces cen-tres bénéficieraient d'un réseau diversifié et ouvert d'ap-plication. Chaque centre pourrait être organisé sur le modèle d'une " composante " d'une université.

La création de I'IUFM devrait être aussi l'occasion d'une montée en puissance dans les domaines de la pédagogie, de la didactique et des Sciences de l'Educa-tion. C'est vraisemblablement dans ce travail de recher-che en commun que se construiront progressivement la réelle personnalité et la culture spéciftque de l'lU FM de l'Académie.

Un directoire, composé du Recteur de l'Académie et des Présidents d'Université et une Commission Consul-tative composée des représentants des Universités, de l'Administration, des formateurs issus des Ecoles Nor-males, de l'ENNA, du CPR et des personnels sont en cours de mise en place.

Monsieur le Recteur Michel MIGEON a été désigné comme Chef de Projet de rtUFM dont le siège provisoire est à l'ENNA (365, rue Jules Guesde à Villeneuved'Ascq 59650, Téléphone: 20.91.41.42).

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La constitution au sein des IUFM d'équipes plurielles de formateurs doit réunir des formateurs d'origines variées permettant d'assurer une formation reposant sur trois pôles de connaissances : les connaissances propres aux disciplines elles-mêmes, mais aussi des méthodes de gestion des apprentissages et, enfin, la connaissance du système éducatif et de son environnement. La formation s'appuiera sur une étroite articulation entre la formation académique

et

la formation pratique, en d'autres termes, sur un échange constant entre les réalités concrètes du terrain et la théorisation. Les exigences en matière de niveau de connaissances ne peuvent qu'être confortées par un contact permanent, avec les lieux de création et de diffusion rapide des nouveaux savoirs que sont les universités.

Face à l'éventail de compétences à acquérir la diversité des formateurs doit être assurée. Il faut cependant éviter de cantonner chacun dans un rôle unique et faciliter par une souplesse de fonctionnement la constitution de véritables équipes, chaque formateur s'engageant à travailler en équipe tant dans la gestion du processus de formation que dans la préparation des activités avec les étudiants de I'IUFM.

Les formateurs à l'lU FM pourraient donc être:

- des formateurs nommés sur des emplois affectés à l'lU FM,

- des formateurs nommés sur des emplois affectés aux universités de rattachement et "mis à disposition "de I'IUFM,

- des formateurs nommés dans les établissements scolaires

ou

les circonscriptions

et

mis à disposition de I'IUFM,

- enfin des intervenants ponctuels sollicités en fonction de leur spécificité.

Les modalités de mise à disposition doiverit d'une part favoriser une mobilité fonctionnelle entre les IUFM et les établissements (universitaires et scolaires) et, d'autre part, assurer aux formateurs une continuité dans leur investissement dans l'activité de formateur.

En ce qui concerne la situation des actuels professeurs d'école normale, il convient d'abord de préciser que l'ensemble des emplois actuels seront affectés à la formation au sein des IUFM. Les modalités d'option doivent tenir compte des compétences acquises et aussi prendre en compte l'évolution importante que représente la mise en place des IUFM. Trois options pourraient être offertes aux PEN:

- Une affectation sur un poste à l'lU FM, l'emplOi actuellërnentocci.Jpé étant transféré ài'IUFM.

- Une affectation dans une université de rattachement sur un emploi"

fléché

"IUFM avec mise à disposition de l'lU FM. Les

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transférés deVroht nécesSairernent abonder le potentiel de l'lU FM. La mise à dispbsitiori detiUFM sëraif

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saignement supérieur. Pour le collègue totalement

ou

partiellement mis à dispôsitiOn

de

l'lU FM, la participation à riUFM se fait par référence aux obligations de service dans lëS établissements universitaires.

(5)

être élève

à

I'IUFM, devenir enseignant "

(Hypothèse actuellement retenue}

Une pré-professionnalisation.

Exposés sur le métier d'enseignant, mini-stages sur le terrain, informations sur les IUFM constituent une matière optionnelle en DEUG. Intégrées en licence dans l'enseignement des disciplines sous forme d'exposés épistémologiques et didactiques, ces activités permettront une découverte par l'étu-diant du métier d'enseignant et un choix raisonné de cette orientation.

Un pré-recrutement.

Après vérification de l'aptitude des candidats

à

acquérir les compétences nécessaires au métier d'enseignant, ceux-ci recevront une allocation d'études.

La

formation.

Elle s'étalera sur deux ans ; la première année est consacrée

à

un élargissement ou un approfondisse-ment des connaissances scientifiques et

à

une for-mation didactique et pédagogique ; la deuxième année, consacrée

à

la maîtrise des situations d'apprentis-sage et

à

la connaissance de l'institution scolaire sera différenciée en fonction de la première affectation de l'enseignant.

Les professeurs des enseignements profession-nels et technologiques suivront des stages en entre-prises.

Le recrutement.

Les candidats passeront les concours de recrute-ment après la première année de formation profes-sionnelle. Les épreuves portant sur les conn aisances didactiques et les aptitudes pédagogiques.

Après une année de stage, la certification d'apti-tude sera confiée

à

un jury mixte (IUFM, université, corps d'inspection).

CREER UNE NOUVELLE DYNAMIQUE

DE LA FORMATION . DES MAITRES

Rapport du Recteur Daniel BANCEL

23 octobre 1989

Consultable au siège de l'lU FM, ainsi que le rap-port du Recteur PAIR.

53

L'Académie de Lille a bénéficié de 1 01

o

alloca-tions d'enseignement sur les 3 000 créées pour 1989. Ces allocations sont destinées

à

des étudiants qui s'engagent

à

préparer les concours de recrutement en vue de devenir enseignants du premier ou du second degré.

Après sélection des candidatures reçues, et comp-te comp-tenu de quelques désiscomp-tements, ces allocations se répartissent comme suit :

1er degré. Nord 315

}

470 sur 480 possibles Pas-de-Calais 155 2ème degré. Mathématiques 150 Sciences Physiques 89

Anglais 58 523 sur 530 possibles Hist.Géo 96

Letlres 110 Musique 20

Les textes prévoient que, pour s'initier

à

leur futur métier, les allocataires d'enseignement bénéficient d'un pré-professionnalisation intégrée, si possible,

à

leur cursus universitaire et de 160 h de stage en établissement scolaire par an. En liaison avec les personnels enseignants de l'établissement ou de l'école où ils sont affectés

à

temps partiel, ils partici-pent

à

des activités notamment :

-

tutorat individualisé ou par petits groupes,

- activités organisées dans le cadre du Centre de

Documentation et d'Information (CD/),

- mise en œuvre des Projets d'Action Educative

(PAE),

études surveillées,

- activités péri-scolaires organisées par les

éco-les et éco-les établissements.

·

L'observation des activités d'enseignement dans les classes est fortement recommandée. En outre, rien n'exclut une activité d'enseignement en pré-sence de l'enseignant de la classe.

L'organisation du suivi de la formation de ces allo-cataires, de leurs 160 heures de stage en établisse-ments scolaires ainsi que des autres activités d'initia-tion

à

leur future vie professionnelle doit être définie et coordonnée sur le plan académique dans une structure

à

mettre en place.

L'importance du dispositif d'allocataires, ta néces-sité pour l'Académie d'utiliser dans tes meilleures conditions possibles cet effort tout particulier de la collectivité nationale, plus d'un tiers des allocations créées en France, sont l'une des raisons qui ont justifié la création rapide d'un IUFM dans l'Académie de Lille.

(6)

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.fl!.éof4-6-o;t..l?'\ ~ JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE

Art. 17. -Sera créé, dans chaque académie, à partir du 1er septembre 1990, un institut universitaire de formation des maîtres, rattaché à une ou plusieurs universités de J'académie pour garantir la responsabilité institu-tionnelle de ces établissements d'enseignement supérieur par J'intervention des personnes et la mise en œuvre des moyens qui leur sont affectés. Il peut être prévu, dans des conditions et des limites déterminées par décret en Conseil d'Etat, la création de plusieurs instituts universitaires de formation des maîtres dans certaines académies ou le rattachement à des établisse-ments publics à caractère scientifique, culturel et professionnel autres que des universités.

Les instituts universitaires de formation des maîtres sont des établisse-ments publics d'enseignement supérieur. Etablisseétablisse-ments publics à carac-tère administratif, ils sont placés sous la tutelle du ministre de l'Education Nationale et organisés selon des règles fixées par décret en Conseil d'Etat. Le contrôle financier s'exerce a posteriori.

Dans le cadre des orientations définies par l'Etat, ces instituts condui-sent les actions de formation professionnelle initiale des personnels ensei-gnants. Celles-ci comprennent des parties communes à l'ensemble des corps et des parties spécifiques en fonction des disciplines et des niveaux d'ensei-gnement.

Les instituts universitaires de formation des maîtres participent à la formation continue des personnels enseignants et à la recherche en éduca-tion.

Ils organisent des formations de préparation professionnelle en faveur des étudiants.

Les instituts universitaires de formation des maîtres sont dirigés par un directeur nommé par le ministre de l'éducation nationale, choisi sur une liste de propositions établie par le conseil d'administration de J'institut. Ils sont administrés par un conseil d'administration présidé par le recteur d'académie.

Le conseil d'administration comprend notamment, dans des conditions prévues par décret en Conseil d'Etat, des représentants des conseils d'admi-nistration des établissements auxquels l'institut universitaire de formation des maîtres est rattaché ainsi que des représentants des communes, dépar-tements et région; des représentants des personnels formateurs ou ayant vocation à bénéficier de formations et des étudiants en formation.

Un décret en Conseil d'Etat déterminera les conditions dans lesquelles les personnels des écoles et des centres actuels pourront opter pour l'exer-cice de fonctions au sein des instituts universitaires de formation des maîtres.

Avant la date visée au premier alinéa du présent article, une loi déterminera notamment les conditions de dévolution à l'Etat des biens, droits et obligations des écoles normales d'instituteurs et d'institutrices.

Jusqu'à la mise en place, dans chaque académie, des instituts universi-taires de formation des maîtres, la loi du 9 aoftt 1879 relative à l'établisse-ment des écoles normales primaires, les articles 2, 3 et 47 de la loi du 19 juillet 1889 sur les dépenses ordinaires de l'instruction primaire publique et les traitements du personnel de ce service, modifiée par la loi du 25 juillet 1893, et l'ordonnance n' 45-2630 du 2 novembre 1945 portant autorisation d'établissements publics d'enseignement sont provisoirement maintenus en vigueur.

14 juillet 1989.

L'I.U.F.M.

sur

MINITEL

Devenir enseignant de premier ou de second degré dans les années 90 .

. 1

3614 code EDULIL

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