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Difficultés de prise en charge de la douleur chronique par les internes de Médecine Générale de Grenoble et attentes concernant leur formation initiale

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Academic year: 2021

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(1)

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Submitted on 18 Jul 2013

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Difficultés de prise en charge de la douleur chronique

par les internes de Médecine Générale de Grenoble et

attentes concernant leur formation initiale

Stéphanie Barbour, Marine Baudin

To cite this version:

Stéphanie Barbour, Marine Baudin. Difficultés de prise en charge de la douleur chronique par les

internes de Médecine Générale de Grenoble et attentes concernant leur formation initiale. Médecine

humaine et pathologie. 2013. �dumas-00846158�

(2)

AVERTISSEMENT

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Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 335.2- L 335.10

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(3)

UNIVERSITE JOSEPH FOURIER

FACULTE DE MEDECINE DE GRENOBLE

Année 2013

DIFFICULTES DE PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

CHRONIQUE PAR LES INTERNES DE MEDECINE GENERALE DE

GRENOBLE ET ATTENTES CONCERNANT LEUR FORMATION

INITIALE

THESE

PRESENTEE POUR L’OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINE

DIPLÔME D’ETAT

Stéphanie BARBOUR

&

Marine BAUDIN

Née le 1

er

janvier 1984

à Angers

Née le 22 octobre 1984

à Saint-Martin-Boulogne

THESE SOUTENUE PUBLIQUEMENT A LA FACULTE DE MEDECINE DE

GRENOBLE

Le 8 juillet 2013

DEVANT LE JURY COMPOSE DE :

Président du jury : M. le PROFESSEUR Robert JUVIN

Membres :

M. le PROFESSEUR Thierry BOUGEROL

M. le DOCTEUR François PAYSANT

Mme le DOCTEUR Katell MIGNOTTE

(4)

Page 2 sur 141

PROFESSEURS DES UNIVERSITES – PRATICIENS HOSPITALIERS

NOM Prénom Discipline

ALBALADEJO Pierre Anesthésiologie Réanimation

ARVIEUX-BARTHELEMY Catherine Chirurgie Générale

BACONNIER Pierre Biostatiques, Informatique Médicale Et Technologies De

Communication

BAGUET Jean-Philippe Cardiologie

BALOSSO Jacques Radiothérapie

BARRET Luc Médecine Légale Et Droit De La Santé

BAUDAIN Philippe Radiologie Et Imagerie Médicale

BEANI Jean-Claude Dermato-Vénéréologie

BENHAMOU Pierre Yves Endocrinologie, Diabète Et Maladies Métaboliques

BERGER François Biologie Cellulaire

BLIN Dominique Chirurgie Thoracique Et Cardio-Vasculaire

BONAZ Bruno Gastro-Entérologie, Hépatologie, Addictologie

BOSSON Jean-Luc Biostatiques, Informatique Médicale Et Technologies De

Communication

BOUGEROL Thierry Psychiatrie D'adultes

BOUILLET Laurence Médecine Interne

BRAMBILLA CHRISTIAN Pneumologie

BRAMBILLA Elisabeth Anatomie Et Cytologie Pathologiques

BRICAULT Ivan Radiologie Et Imagerie Médicale

BRICHON Pierre-Yves Chirurgie Thoracique Et Cardio-Vasculaire

CAHN Jean-Yves Hématologie

CARPENTIER Françoise Thérapeutique, Médecine D'urgence

CARPENTIER Patrick Chirurgie Vasculaire, Médecine Vasculaire

CESBRON Jean-Yves Immunologie

CHABARDES Stephan Neurochirurgie

CHABRE Olivier Endocrinologie, Diabète Et Maladies Métaboliques

CHAFFANJON Philippe Anatomie

CHAVANON Olivier Chirurgie Thoracique Et Cardio-Vasculaire

CHIQUET Christophe Ophtalmologie

(5)

Page 3 sur 141

NOM Prénom Discipline

CINQUIN Philippe Biostatiques, Informatique Médicale Et Technologies De

Communication

COHEN Olivier Biostatiques, Informatique Médicale Et Technologies De

Communication

COUTURIER Pascal Gériatrie Et Biologie Du Vieillissement

CRACOWSKI Jean-Luc Pharmacologie Fondamentale, Pharmacologie Clinique

DE GAUDEMARIS Régis Médecine Et Santé Au Travail

DEBILLON Thierry Pédiatrie

DEMATTEIS Maurice Addictologie

DEMONGEOT Jacques Biostatiques, Informatique Médicale Et Technologies De

Communication

DESCOTES Jean-Luc Urologie

ESTEVE François Biophysique Et Médecine Nucléaire

FAGRET Daniel Biophysique Et Médecine Nucléaire

FAUCHERON Jean-Luc Chirurgie Générale

FERRETTI Gilbert Radiologie Et Imagerie Médicale

FEUERSTEIN Claude Physiologie

FONTAINE Eric Nutrition

FRANCOIS Patrice Epidémiologie, Economie De La Santé Et Prévention

GARBAN Frédéric Hématologie, Transfusion

GAUDIN Philippe Rhumatologie

GAVAZZI Gaetan Gériatrie Et Biologie Du Vieillissement

GAY Emmanuel Neurochirurgie

GRIFFET Jacques Chirurgie Infantile

HALIMI Serge Nutrition

HENNEBICQ Sylviane Génétique Et Procréation

HOFFMANN Pascale Gynécologie Obstétrique

HOMMEL Marc Neurologie

JOUK Pierre-Simon Génétique

JUVIN Robert Rhumatologie

KAHANE Philippe Physiologie

KRACK Paul Neurologie

(6)

Page 4 sur 141

NOM Prénom Discipline

LABARERE José Département De Veille Sanitaire

LANTUEJOUL Sylvie Anatomie Et Cytologie Pathologiques

LE BAS Jean-François Biophysique Et Médecine Nucléaire

LEBEAU Jacques Chirurgie Maxillo-faciale Et Stomatologie

LECCIA Marie-Thérèse Dermato-Vénéréologie

LEROUX Dominique Génétique

LEROY Vincent Gastro-entérologie, Hépatologie, Addictologie

LETOUBLON Christian Chirurgie Générale

LEVY Patrick Physiologie

LUNARDI Joël Biochimie Et Biologie Moléculaire

MACHECOURT Jacques Cardiologie

MAGNE Jean-Luc Chirurgie Vasculaire

MAITRE Anne Médecine Et Santé Au Travail

MAURIN Max Bactériologie - Virologie

MERLOZ Philippe Chirurgie Orthopédique Et Traumatologie

MORAND Patrice Bactériologie - Virologie

MORO Elena Neurologie

MORO-SIBILOT Denis Pneumologie

MOUSSEAU Mireille Cancérologie

MOUTET François Chirurgie Plastique, Reconstructrice Et Esthétique, Brûlogie

PALOMBI Olivier Anatomie

PASSAGIA Jean-Guy Anatomie

PAYEN DE LA GARANDERIE Jean-François Anesthésiologie Réanimation

PELLOUX Hervé Parasitologie Et Mycologie

PEPIN Jean-Louis Physiologie

PERENNOU Dominique Médecine Physique Et De Réadaptation

PERNOD Gilles Médecine Vasculaire

PIOLAT Christian Chirurgie Infantile

PISON Christophe Pneumologie

(7)

Page 5 sur 141

NOM Prénom Discipline

POLACK Benoît Hématologie

PONS Jean-Claude Gynécologie Obstétrique

RAMBEAUD Jacques Urologie

REYT Emile Oto-rhino-laryngologie

RIGHINI Christian Oto-rhino-laryngologie

ROMANET J. Paul Ophtalmologie

SARAGAGLIA Dominique Chirurgie Orthopédique Et Traumatologie

SCHMERBER Sébastien Oto-rhino-laryngologie

SCHWEBEL Carole Réanimation Médicale

SERGENT Fabrice Gynécologie Obstétrique

SESSA Carmine Chirurgie Vasculaire

STAHL Jean-Paul Maladies Infectieuses, Maladies Tropicales

STANKE Françoise Pharmacologie Fondamentale

TIMSIT Jean-François Réanimation

TONETTI Jérôme Chirurgie Orthopédique Et Traumatologie

TOUSSAINT Bertrand Biochimie Et Biologie Moléculaire

VANZETTO Gérald Cardiologie

VUILLEZ Jean-Philippe Biophysique Et Médecine Nucléaire

WEIL Georges Epidémiologie, Economie De La Santé Et Prévention

ZAOUI Philippe Néphrologie

(8)

Page 6 sur 141

MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES – PRATICIENS HOSPITALIERS

NOM Prénom Discipline

APTEL Florent Ophtalmologie

BOISSET Sandrine Agents Infectieux

BONNETERRE Vincent Médecine Et Santé Au Travail

BOTTARI Serge Biologie Cellulaire

BOUTONNAT Jean Cytologie Et Histologie

BOUZAT Pierre Réanimation

BRENIER-PINCHART M. Pierre Parasitologie Et Mycologie

BRIOT Raphaël Thérapeutique, Médecine D'urgence

CALLANAN-WILSON Mary Hématologie, Transfusion

DERANSART Colin Physiologie

DETANTE Olivier Neurologie

DIETERICH Klaus Génétique Et Procréation

DUMESTRE-PERARD Chantal Immunologie

EYSSERIC Hélène Médecine Légale Et Droit De La Santé

FAURE Julien Biochimie Et Biologie Moléculaire

GILLOIS Pierre Biostatiques, Informatique Médicale Et Technologies De

Communication

GRAND Sylvie Radiologie Et Imagerie Médicale

GUZUN Rita Endocrinologie, Diabétologie, Nutrition, Education

Thérapeutique

LAPORTE François Biochimie Et Biologie Moléculaire

LARDY Bernard Biochimie Et Biologie Moléculaire

LARRAT Sylvie Bactériologie, Virologie

LAUNOIS-ROLLINAT Sandrine Physiologie

MALLARET Marie-Reine Epidémiologie, Economie De La Santé Et Prévention

MAUBON Danièle Parasitologie Et Mycologie

MC LEER (FLORIN) Anne Cytologie Et Histologie

MOREAU-GAUDRY Alexandre Biostatiques, Informatique Médicale Et Technologies De Communication

MOUCHET Patrick Physiologie

PACLET Marie-Hélène Biochimie Et Biologie Moléculaire

(9)

Page 7 sur 141

NOM Prénom Discipline

PELLETIER Laurent Biologie Cellulaire

RAY Pierre Génétique

RIALLE Vincent Biostatiques, Informatique Médicale Et Technologies De

Communication

ROUX-BUISSON Nathalie Biochimie, Toxicologie Et Pharmacologie

SATRE Véronique Génétique

STASIA Marie-Josée Biochimie Et Biologie Moléculaire

(10)

Page 8 sur 141

Table des Matières :

REMERCIEMENTS ... 10

SERMENT D’HIPPOCRATE ... 13

RESUME ... 14

ABSTRACT ... 15

I.

INTRODUCTION ... 16

II.

MATERIEL ET METHODE ... 19

A.

B

IBLIOGRAPHIE

... 19

B.

C

HOIX DE LA

M

ETHODE

... 19

1.

Choix de la Méthode qualitative ... 19

2.

Le focus group ... 19

C.

C

HOIX DE LA POPULATION

... 20

D.

M

ODE DE RECRUTEMENT

... 20

E.

C

ONDUITE DES FOCUS GROUP

... 20

1.

Elaboration d’un guide d’entretien ... 20

2.

Déroulement des focus group ... 21

F.

A

NALYSE DES DONNEES

... 22

III.

RESULTATS ... 23

A.

P

OPULATION

... 23

B.

D

IFFICULTES RESSENTIES DANS LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS DOULOUREUX CHRONIQUES

... 26

1.

Difficultés techniques ... 26

a.

Les difficultés de nature diagnostique ... 26

b.

Les difficultés thérapeutiques ... 27

c.

Difficultés liées à l’orientation du patient ... 28

c.

Difficultés liées à la consultation ... 29

2.

Difficultés propres à l’interne ... 30

a.

Difficultés personnelles ... 30

i.

Difficultés émotionnelles ... 30

ii.

Difficultés liées au comportement de l'interne ... 32

b.

Difficultés liées à la formation. ... 33

c.

Difficultés liées à la relation médecin-malade. ... 35

3.

Difficultés liées au patient ... 37

a.

Difficultés liées au profil et à la personnalité du patient ... 37

b.

Difficultés liées à la douleur en elle-même ... 39

C.

L

ES ATTENTES CONCERNANT LA FORMATION

... 39

1.

La formation théorique ... 40

a.

Sur la douleur chronique ... 40

b.

Sur la psychologie médicale ... 41

c.

Sur les alternatives thérapeutiques ... 41

d.

Sur la communication ... 42

e.

Les groupes d’acquisitions de compétences (GAC) ... 43

f.

Une formation adaptée ... 43

i.

Concilier la théorie et la pratique dans le temps ... 43

(11)

Page 9 sur 141

2.

La formation pratique ... 44

a.

Une formation personnelle par le biais des stages ... 44

b.

L’investissement personnel ... 45

c.

Acquisition d’une expérience personnelle progressive ... 46

d.

Encadrement de l’interne à l’hôpital ... 47

3.

Une prise en charge globale ... 47

a.

Un travail d’équipe ... 47

b.

Améliorer les liens interprofessionnels ... 49

c.

La communication ... 50

IV.

DISCUSSION ... 52

A.

F

ORCES DE L

ETUDE

... 52

1.

L’originalité du sujet ... 52

2.

La méthode qualitative ... 52

3.

Les données ... 53

B.

FAIBLESSES DE L

ETUDE

... 53

1.

Les focus group ... 53

2.

La population ... 54

C.

RESULTATS

ATTENDUS ... 54

1.

Difficultés thérapeutiques ... 54

2.

Problématiques de la formation ... 56

D.

R

ESULTATS INATTENDUS

... 58

1.

L'intrication entre somatique et psychologique ... 58

2.

Une médecine ambivalente ... 59

3.

Le statut particulier de l’interne ... 60

4.

Une communication à l'épreuve ... 62

5.

Comparaison autour des Thèses de l’étude DOLMEN ... 63

6.

La douleur chronique : maladie chronique ? ... 65

V.

CONCLUSION ... 66

VI.

LISTE DES ABREVIATIONS ... 68

VII.

BIBLIOGRAPHIE ... 69

ANNEXES ... 71

A

NNEXE

1 ... 71

A

NNEXE

2 ... 84

A

NNEXE

3 ... 98

A

NNEXE

4 ... 108

A

NNEXE

5 ... 128

(12)

Remerciements

Page 10 sur 141

R

E M E R C I E M E N T S

A Monsieur le Professeur Robert JUVIN

Nous vous remercions de nous avoir faire l’honneur de présider le jury de soutenance de notre

thèse. Veuillez trouver ici, le témoignage de notre plus profond respect.

A Monsieur le Professeur Thierry BOUGEROL,

Vous nous avez fait l’honneur d’être membre de notre jury. Veuillez trouver ici l’expression

de nos sincères remerciements.

A Monsieur le Docteur François PAYSANT,

Vous avez accepté d’être membre de notre jury. Soyez remercié de l’intérêt que vous avez

bien voulu porter à notre travail.

A Monsieur le Docteur Jean-Michel PELLAT,

Nous vous exprimons notre plus grande reconnaissance d’avoir accepté d’être membre de

notre jury.

A Madame le Docteur Katell MIGNOTTE,

Nous te remercions de nous avoir proposé ce sujet, qui nous a permis de nous questionner sur

la douleur chronique. Nous te sommes reconnaissantes pour ta disponibilité, tes précieux

conseils et tes encouragements. Nous espérons que nos routes se recroiseront.

A tous les internes volontaires, merci d’avoir rendu ce projet possible et de nous avoir

consacré ce temps. Votre sincérité et votre spontanéité ont apporté beaucoup à notre travail.

Vous voir aussi engagés sur ce sujet a permis d’alimenter notre motivation.

(13)

Page 11 sur 141

REMERCIEMENTS DE MARINE

A tous les médecins, soignants, infirmières et patients que j’ai rencontrés tout au long de mon

parcours et qui ont faits de moi le médecin que je suis aujourd’hui.

Stéph, tout a commencé lors de notre premier stage aux urgences, et quelques années plus tard

nous passons la thèse ensemble ! Merci d’avoir accepté de réaliser ce projet avec moi. Notre

amitié grandit et me réjouit chaque jour.

A mes parents, sans qui ce projet n’aurait jamais abouti :

A ma mère, pour ton amour, tes encouragements et ta patience sans limite. Ton soutien, sans

relâche participe au bon souvenir de ces études.

A mon père, qui m’a montré l’exemple d’un métier exercé avec passion, j’espère que tu es

aussi fier de moi que je ne le suis de toi.

A mes sœurs Laura et Alix, pour votre amour et votre petit grain de folie, merci d’avoir cru en

moi, je vous aime de tout mon cœur.

A ma petite Babounette, ma grand-mère de choc, tu tiens une grande place dans mon cœur.

A bon papa, parti trop vite, j’espère que de là haut tu me regardes et que tu es fier de moi, nos

petits moments musicaux au piano me manquent.

A Janik et Christian, merci pour votre présence et votre soutien qui comptent beaucoup pour

moi.

A mes sœurs de cœur Dodo et Lili, on est venu, on a vu et on a vaincu ! Ensemble! Que de

fous rires et de merveilleux souvenirs ! Que nos chemins soient encore les mêmes pour très

longtemps. Vous êtes mon petit trésor.

A Bénibou et Louix, pour tous ces bons moments passés avec vous, votre amitié m’est

précieuse (ain’ski soit-il... !).

A Antoine et Gasparou, merci de nous avoir supportées pendant ces moments de durs

labeurs ! Je vous adore.

Le PU crew est né ! Chloé, Jules, Courgette, Baptiste, Marlooze, Quentin, North Face, Diot

patate et Peter, vous êtes au top, et vous m’apportez beaucoup chaque jour.

A Ti M, Juju, et Arthur V, vous me suivez de près comme de loin depuis si longtemps, chaque

moment de retrouvaille n’est que du bonheur

A mes amis tahitiens, Flo et Lili, Laulau, Peter, Pauline et Nico, cette expérience partagée

avec vous reste un des plus beaux moments de ma vie. Mauruuru roa !

A Jeanne, Arthur V, Aurélou, Sophie : merci pour toutes ces années partagées, j’en garde un

super souvenir.

A mon éternel Sami ! Tu m’as appris à ne jamais abandonner et tu m’en as donné la force.

Merci pour ton amour inconditionnel. Que notre étoile brille toujours, et que notre chemin soit

aussi long que possible. C’est à toi que je dédie cette thèse.

(14)

Page 12 sur 141

REMERCIEMENTS DE STEPHANIE

A Marine, amie puis co-thésarde…Ce projet n’aurait abouti sans toi et sans les petites

embuches…

A ma mère, qui a chaque seconde a pris et prend soin de moi. Tu m’as aimée, accompagnée et

toujours encouragée pour que je garde confiance. Et ce n’est pas fini !

A mon père, qui est un exemple de rigueur et de travail. Tu m’as donnée tout ton amour et je

sais que tu es toujours là pour me protéger.

Cette réussite, je vous la dois.

A Valéry. Mon petit frère. Ta force et ton courage sont un exemple pour moi. Tu es la petite

voix qui me ramène toujours à la raison. Merci d’être toujours à mes côtés, toujours… Et

pour ta précieuse aide.

A ma grand-mère, ma famille et ma belle-famille.

A mes amis de toujours qui se reconnaitront…

A mes mais ex-angevins

A mes amis chambériens, qui m’êtes si chers

Au PU crew

A Antoine. Mon amour, mon ami, mon complice, mon confident, mon soutien infaillible. Tu

rends tout possible si simplement. Je n’y serai jamais arrivée sans toi comme pour tout

d’ailleurs…

A Gaspard. Mon petit amour, ma plus belle réussite.

A tous les médecins de la Faculté d’Angers, chacun d’entre vous a fait le médecin que je suis.

A tous les médecins que j’ai rencontrés en Psychiatrie et en Médecine Générale. Un parcours

incertain mais heureux qui rend ma vision de la médecine (un peu trop) réfléchie…

A tous les internes que j’ai croisé durant mes stages, avec qui j’ai passé de bons et moins bons

moments, et pour les cafés de 10h ... Et pour ceux avec qui j’ai noué un lien d’amitié.

Aux patients et leurs familles, pour leur confiance et la motivation qu’ils me donnent chaque

jour pour faire ce travail.

(15)

SERMENT D’HIPPOCRATE

Page 13 sur 141

S E R M E N T

D ’ H I P P O C R A T E

En présence des Maîtres de cette Faculté, de mes chers

condisciples et devant l’effigie d’HIPPOCRATE,

Je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de

la probité dans l’exercice de la Médecine.

Je donnerai mes soins gratuitement à l’indigent et n’exigerai

jamais un salaire au dessus de mon travail. Je ne

participerai à aucun partage clandestin d’honoraires.

Admis dans l’intimité des maisons, mes yeux n’y verront pas ce qui s’y passe ; ma langue

taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs, ni à

favoriser le crime.

Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de parti ou de

classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient.

Je garderai le respect absolu de la vie humaine.

Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances médicales

contre les lois de l’humanité.

Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction que

j’ai reçue de leurs pères.

Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.

Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.

(16)

Résumé

Page 14 sur 141

R

E S U M E

Introduction

La douleur chronique, phénomène complexe et multidimensionnel, est un motif fréquent de

consultation en Médecine Générale. Les internes, jeunes médecins en formation, se retrouvent

face à cette problématique de soins, mais peu d’études les concernaient. Une étude

s’intéressait à leur formation et à l’évaluation de leurs connaissances théoriques. Cependant,

elle ne permettait pas de dévoiler leur vécu et leur ressenti. Nous avons voulu connaître les

difficultés rencontrées par les internes de Médecine Générale et leurs attentes concernant leur

formation initiale.

Matériel et Méthode

Etude qualitative par entretiens collectifs semi-dirigés d’internes en Médecine Générale de la

Faculté de Médecine de Grenoble. Entretiens conduits jusqu’à saturation des données,

enregistrés et retranscrits intégralement. Les données ont été analysées de manière thématique

avec un triple codage. Echantillon raisonné et diversifié.

Résultats

Cinq entretiens ont été menés auprès d’internes, de premier semestre à remplaçant non thésé.

Trois grandes thématiques émergeaient : les difficultés d’ordre technique, personnelles liées à

l’interne et liées au patient. Leur place dans la relation médecin-malade était difficile à trouver

du fait de leur jeune âge, leur manque d’expérience et d’assurance. Ils avaient des a priori

négatifs concernant les douleurs sans étiologies ou psychosomatiques, mettant la

communication à l’épreuve. Leurs attentes concernaient la formation théorique et pratique.

Cela s’accompagnait d’un investissement personnel et de l’acquisition d’une expérience

individuelle pratique et progressive.

Conclusion

Cette étude amenait à proposer une amélioration de la formation initiale des internes, adaptée

à la Médecine Générale, en intégrant la prise en charge globale, en investissant chacun des

professionnels de la douleur dans cette formation. Les groupes d’acquisitions de compétences

semblaient offrir une possibilité de libre expression et verbalisation de leur difficulté et leurs

émotions négatives, permettant un partage et une analyse concrète de leur pratique

personnelle.

Mots clés : Douleur chronique – Médecine Générale –Interne –Communication – Formation

médicale - Etude qualitative

(17)

abstract

Page 15 sur 141

A B S T R A C T

Difficulties met by residents of the University of Grenoble about chronic pain

management and expectations about their training

Introduction

Chronic pain, as a complex and multidimensional phenomena, is one of the most common

motif of consultation in family practice’s offices. Residents, as young physicians are faced to

this health care problem but a few studies concerned them. One of those evaluated student’s

training and their theoretical knowledge but did not show their feelings or experiences. In this

study, we would like to evaluate the difficulties residents met and their expectations about

their training.

Materiel and Method

Qualitative study by focus groups with meeting residents of the University of Grenoble.

Interviews until saturation, registered and transcripted integrally. The informations were

analyzed thematically with triple coding. Purposed sample.

Results

Five focus groups were conducted with residents from several degrees. Three themes

emerged: technical difficulties, personal difficulties due to the resident status and due to

patients. Their place in

a privileged relationship between patients and their doctors was hard

to find because of their young age, their lack of experience and self-confidence. They were

biased against pain with no etiology or psychosomatic illness, challenging communication.

Their expectations concerned theoretical and practice training including a personal investment

and a practical and progressive experience.

Conclusion

This study proposed an improvement of training, adapted to family practice with a global

management of patients and investment oh each professional involved in pain care. The

collective work for competency acquisition offered a possibility of free expression and

verbalization of their difficulties and negative emotions allowing sharing and concrete

analysis of their personal practice.

Key Words: Chronic pain - Family practice - Resident – Communication - Medical training -

Qualitative study.

(18)

Introduction

Page 16 sur 141

I .

I

N T R O D U C T I O N

En 1976, l’International Association for the Study of Pain a défini la douleur comme « une

expérience sensorielle ou émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire présente

ou potentielle, ou décrite en termes évoquant une telle lésion » (1). Elle peut exister selon

deux modes : aigu ou chronique.

La Haute Autorité de Santé a ensuite publié, en 2008, une définition plus globale : « la

douleur chronique ou syndrome douloureux chronique est un syndrome multidimensionnel,

lorsque la douleur exprimée quelle que soit sa topographie ou son intensité, est récurrente

au-delà de ce qui est habituel pour la cause initiale présumée, répond insuffisamment aux

traitements ou entraîne une détérioration significative et progressive des capacités

fonctionnelles et relationnelles du patient. » (2). Cette définition traduisait la complexité de la

douleur chronique qui devenait une véritable maladie en elle-même, où s’entremêlaient les

dimensions somatiques avec des étiologies multiples, psychiques et sociales (3).

Par ailleurs, la subjectivité et le vécu personnel de la douleur chronique rendaient la prise en

charge complexe. Communiquer autour de la douleur était propre à chaque patient et à chaque

soignant (4).

En France, la prévalence de la douleur était récemment chiffrée à 17% de la population (5).

Quinze pourcent de la population française souffrait de douleur chronique (6). On comprenait

que les douleurs chroniques étaient un motif récurrent de consultation en Médecine Générale.

Pour 43% des consultations en Médecine Générale, la douleur était le motif principal ou

secondaire (7).

La priorité donnée à la prise en charge de la douleur par le pouvoir public s'est manifestée ces

dernières années par plusieurs plans ministériels successifs :

-Le premier plan ministériel (1998-2000) visait à développer des structures multidisciplinaires

(19)

Introduction

Page 17 sur 141

demandes du patient. L’autre versant était de développer la formation des professionnels de

santé (2) (8).

- Le second plan ministériel (2002-2005) avait pour objectif de faciliter l’accès aux soins et de

faire connaître les centres pluridisciplinaires aux médecins généralistes et au public (8).

-Le troisième plan (2006-2010) renforçait les objectifs des plans précédents. Y était adjoint

une meilleure utilisation des traitements médicamenteux et des alternatives thérapeutiques. Il

s’était également attaché à une meilleure structuration des filières de soins (9).

Malgré cette volonté nationale, 40% des patients douloureux chroniques demeuraient

insatisfaits de leur prise en charge (6). De même, les médecins généralistes exprimaient leur

mécontentement quant à la prise en charge de leur patient (10) et des difficultés d’ordre

technique, psychologique dans la relation avec son patient et dans l’évolution de la médecine

(11).

Ces difficultés se retrouvaient aussi chez les étudiants en médecine. Une étude qualitative

menée auprès d’étudiants en médecine mettait en évidence chez ceux-ci un sentiment

d'impréparation et d'insatisfaction voire de frustration à ce sujet (12). En revanche, peu

d'études concernaient les internes.

Il est vrai que le statut de l’interne est particulier puisqu’il est d’un côté un médecin, mais

encore en formation. Le but du troisième cycle est l’acquisition de compétences, c’est-à-dire

la mise en œuvre pratique des savoirs acquis. En effet, il possède des connaissances

théoriques importantes avec un manque d’expérience pratique. En 2006, une thèse évaluait la

formation et les connaissances des internes de médecine sur la prise en charge des patients

douloureux chroniques : leurs connaissances, tant sur le plan somatique que sur le plan

psycho-comportemental semblaient insuffisantes pour une prise en charge optimale. L’origine

(20)

Introduction

Page 18 sur 141

uniquement un état des lieux, sans permettre, du fait de la méthodologie, l’expression de

résultats inattendus.

La recherche présentée ici avait pour objectif d'étudier, au moyen d'une méthode qualitative,

les difficultés rencontrées par les internes de Médecine Générale dans la prise en charge des

patients douloureux chroniques, et les moyens que ceux-ci proposaient pour améliorer la

formation initiale.

Ce travail de thèse s’inscrit dans l’étude DOLMEN menée au niveau national. Son objectif

est de mettre en miroir les difficultés rencontrées par les internes de Médecine Générale dans

l’accompagnement des patients douloureux chroniques avec leur ressenti en vue de répondre à

la question : Que devrions-nous enseigner aux internes de Médecine Générale sur le sujet de

(21)

Matériel Et Méthode

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I I .

M

A T E R I E L

E

T

M

E T H O D E

A .

B

I B L I O G R A P H I E

La revue de bibliographie a été réalisée à l'aide de plusieurs moteurs de recherche (Cismef,

Sudoc, Google Scholar, Google PUBMED), avec les mots « douleur chronique », « chronic

pain », « primary care », « prise en charge », et spécifiquement à chaque grande thématique.

B .

C

H O I X D E L A

M

E T H O D E

1.

Choix de la Méthode qualitative

La méthode qualitative a été choisie pour mettre en évidence les représentations et ressentis

des internes. La libre expression de chacun favorisait l’émergence d’idées nouvelles qui

n’aurait pas pu être retrouvée par une méthode quantitative.

2.

Le focus group

Des entretiens collectifs ou focus group ont été menés. Ils permettaient d’établir une

dynamique de groupe, un débat entre les intervenants, avec un enrichissement mutuel grâce

aux idées évoquées et réactions diverses. Ces entretiens recueillaient des données verbales et

non verbales afin d’entreprendre une démarche interprétative. Ils visaient à étudier la variété

des perceptions, motivations, opinions, attitudes, comportements, expériences, questions et

analyses sur le sujet en question. Il s’agissait également d’identifier des idées nouvelles,

d’évaluer les besoins, les attentes et les satisfactions.

Le critère principal pour déterminer le nombre de focus group à réaliser était la saturation des

données, technique employée dans toutes les études qualitatives. On parlait de saturation des

données lorsque qu’une nouvelle collecte de données n’apportait plus aucune idée nouvelle

(22)

Matériel Et Méthode

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C .

C

H O I X D E L A P O P U L A T I O N

Critères d’inclusion : Internes de Médecine Générale inscrits à la Faculté de Médecine de

Grenoble (Université Joseph Fourier) quel que soit leur semestre d’étude.

D .

M

O D E D E R E C R U T E M E N T

Les internes ont été sollicités en direct à l’issue de réunions dans les enceintes hospitalières,

par courrier électronique suivant la liste des internes détenue par le service du personnel

hospitalier, ou par connaissance. Les internes ayant accepté recevaient un rappel par message

électronique.

E .

C

O N D U I T E D E S F O C U S G R O U P

1.

Elaboration d’un guide d’entretien

Les focus group ont été menés à l’aide d’un guide d’entretien établi selon les données de la

littérature. Ce guide d’entretien contenait des questions ouvertes. Il pouvait être modifié au fil

des entretiens collectifs, pour s’enrichir de thèmes inattendus.

Celui-ci servait à entretenir une dynamique de groupe et permettait de stimuler chacun des

participants à réagir autour du sujet.

Il était composé de six questions générales, ouvertes. Ces questions étaient rédigées

intégralement et ont été dites telles quelles tout comme la formule d’introduction et d’entrée

en matière.

La première question dite « brise-glace » permettait de mettre les interlocuteurs en confiance.

Celle-ci était : « la dernière fois que vous avez pris en charge un patient douloureux

(23)

Matériel Et Méthode

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2.

Déroulement des focus group

Lieux : ils devaient être calmes, neutres et facilement accessibles pour tous. Les lieux les plus

adéquats étaient les salles qui se trouvaient aux seins des internats de Chambéry et d’Annecy.

Durée : chaque focus group était variable en temps, fonction de la dynamique de chacun, de

45 minutes pour le focus group le plus court jusqu’à 1 heure et 10 minutes pour le plus long.

Intervenants : il y avait 3 types d’intervenants différents dans chaque focus group.

- Les participants : il s’agissait des internes de Médecine Générale, qui étaient au nombre de 5

à 6 en fonction des groupes. Avant de commencer le débat, il leur était demandé de noter sur

une feuille pré- remplie leurs nom, prénom, âge, coordonnées, semestre (s) validé (s),

semestre actuel. Au préalable, une information sur le sujet en question avait été donnée et ils

avaient donné leur accord en début de séance pour la retranscription intégrale des entretiens

collectifs à des fins scientifiques. L’anonymat a été respecté.

- L’animateur (ou modérateur) : l’un des deux auteurs de la thèse investissait ce rôle en

alternance, celui-ci était chargé de lancer la grille de questions, de relancer les réponses et de

veiller à la participation de chacun au débat, en évitant la monopolisation de la parole par un

éventuel leader d’opinion. Il était amené régulièrement à reformuler les débats et à en

proposer une synthèse. Il avait pour objectif de faire émerger les points de vue de chacun.

Avant le début de chaque séance, il se présentait lui-même ainsi que l’autre auteur de la thèse,

présentait le sujet, remerciait et accueillait les participants puis expliquait le déroulement de

l’entretien. L’animateur devait être neutre, empathique et ne devait pas dévoiler son point de

vue.

- L’observateur : l’autre auteur de la thèse était chargé de noter les aspects non verbaux ou

relationnels qui pouvaient avoir du sens pour l’analyse. Il ne participait ni à l’animation ni au

(24)

Matériel Et Méthode

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Mode d’enregistrement : il était utilisé 2 à 3 appareils numériques qui étaient un IPhone 4 à

l’aide de l’application Dictaphone, un IPad avec l’application Audiomémo et enfin un Mac

Book Pro avec le logiciel Audacity. Ces différents modes d’enregistrement vocal ont été

disposés au centre de la table et orientés vers les interlocuteurs.

Retranscription : les focus group ont été retranscrits immédiatement après leur réalisation, tels

quels sur un mode informatique, tout comme les aspects non verbaux qui avaient été notifiés

par l’observateur (mentionnés en italiques).

L’ensemble des retranscriptions se trouve en annexe.

F .

A

N A L Y S E D E S D O N N E E S

L’analyse des données commençait dès le premier entretien, sans attendre les suivants.

En premier lieu, elle était réalisée de manière verticale par la lecture de chaque focus

group pour s’imprégner de chacun.

Ensuite, une analyse transversale était réalisée. Il s’agissait de l’analyse de la transcription des

paroles de chaque participant, qui ont été découpées, classées, confrontées et comparées. Elle

portait aussi bien sur le verbal que le non verbal. Un double codage était nécessaire pour

renforcer la validité des résultats. Pour cela, les deux auteurs ainsi que la Directrice de la thèse

ont effectué l’analyse indépendamment et la confrontaient ensuite.

Cette analyse thématique permettait d’élaborer une synthèse narrative et descriptive de l’étude

(25)

Résultats

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I I I .

R

E S U L T A T S

A .

P

O P U L A T I O N

Cinq focus group ont été réalisés d’octobre 2012 à février 2013 à Chambéry et à Annecy.

Vingt-six internes de Médecine Générale inscrits sur la Faculté de Grenoble ont participé à

raison de 5 internes dans les 5 premiers focus group et de 6 internes dans le dernier.

Tous ont accepté l’enregistrement vocal de l’entretien ainsi que la retranscription.

La population était constituée de 19 femmes et de 7 hommes, âgés entre 24 ans et 32 ans.

L’âge moyen s’approchait de 27 ans.

Cinq étaient en premier semestre, 1 en second semestre, 7 en troisième semestre, 1 en

quatrième semestre, 5 en cinquième semestre, 6 en sixième semestre et 1 avait fini son

internat et était remplaçant non thésé.

La Faculté d’origine des internes avant l’ECN se répartissait ainsi : 7 à Grenoble, 5 à Lyon, 5

à Dijon, 2 à Paris, 1 à Angers, 1 à Besançon, 1 à Rouen, 1 à Marseille, 1 à Toulouse, 1 à

Nancy et 1 à Rennes.

Les entretiens ont duré entre 45 minutes et 1h10minutes. La durée moyenne des entretiens

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Résultats

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Tableau 1 : Description de la population d’interne

Numéro

Focus group Interne Age Sexe

Faculté d’origine

Semestre

d’internat Stages Effectués

1 J. 26 F Lyon 4ème Gériatrie Urgences UPL Pédiatrie P. 30 M Toulouse 6ème Pédiatrie Médecine polyvalente Urgences UPL SASPAS PASS

Am. 27 F Dijon 6ème

Urgences

UPL SOS Médecin Pédiatrie

Neurologie USC Réanimation Cardiologie

An. 29 M Angers 6ème

UPL Urgences Gériatrie Gastro-entérologie Urgences SASPAS B. 29 M Rennes 5ème Neurologie Urgences Pédiatrie UPL Cardiologie 2 Ch. 28 F Paris V 6ème Urgences UPL Diabétologie Cardiologie Pédiatrie/Gynécologie SASPAS N. 28 F Lyon 3ème Endocrinologie UPL Urgences

M. 24 M Grenoble 1er Neurologie

D. 25 M Grenoble 1er Neurologie

Cl. 27 F Grenoble 6ème Urgences Pédiatrie UPL Diabétologie/ Néphrologie Pneumologie SASPAS

(27)

Résultats

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Numéro

Focus group Interne Age Sexe

Faculté d’origine

Semestre

d’internat Stages Effectués

3

Ca. 28 F Grenoble 6ème

Urgences Neurologie UPL Pédiatrie Cardiologie Infectiologie Y. 31 M Lyon A fini, remplaçant non thésé Cardiologie Gastro-entérologie UPL Urgences Gynécologie Rhumatologie Cl. 27 F Grenoble 5ème Cardiologie Gynécologie UPL Urgences HAD A. 26 F Lyon 5ème Urgences UPL Pédiatrie Gastro-entérologie Médecine polyvalente Cé. 27 F Nancy 5ème Cardiologie Gynécologie/Pédiatrie UPL Urgences Gériatrie 4

A. 25 F Paris XII 1er Gastro-entérologie

C. 24 F Marseille 1er Urgences

N. 24 F Dijon 1er Cardiologie

Y. 27 M Dijon 3eme Urgences Gynécologie UPL J. 32 F Grenoble 2eme MPR UPL 5 A. 25 F Dijon 3ème Urgences Gynécologie UPL Lt. 27 F Besançon 3ème Médecine Polyvalente Gynécologie UPL E. 27 F Rouen 3ème Neurologie Gynécologie UPL F. 26 F Dijon 5ème Pneumologie Urgences UPL Urgences Pédiatriques Unité post-urgence Lr. 25 F Grenoble 3ème Urgences Gynéco UPL C. 26 F Lyon 3ème Urgences Pédiatriques Urgences Adultes UPL

(28)

Résultats

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B .

D

I F F I C U L T E S R E S S E N T I E S D A N S L A P R I S E E N C H A R G E D E S P A T I E N T S D O U L O U R E U X C H R O N I Q U E S

1.

Difficultés techniques

a.

Les difficultés de nature diagnostique

La douleur était difficile à évaluer, à caractériser. Le caractère subjectif de la douleur, son

intrication entre le psychique et le somatique, les différences d’expression de la douleur d’un

patient à l’autre expliquaient cette difficulté.

Les internes ont évoqué régulièrement la peur de méconnaître un diagnostic grave,

particulièrement chez les patients dont la douleur était d’origine psychosomatique. Poser le

diagnostic d’une douleur d’origine psychosomatique était complexe. Ils craignaient de

surmédicaliser ces douleurs. Ils doutaient d’eux-mêmes et sollicitaient les spécialistes. La

répétition des consultations entraînait une tendance à moins examiner les patients. L’absence

de diagnostic étiologique de la douleur majorait les difficultés. Ceci conduisait à multiplier les

examens complémentaires ou à les utiliser comme outil thérapeutique, d’effet variable : être

un élément de réassurance pour le patient et le soignant, conforter le patient présentant une

douleur d’origine psychosomatique, sur la nature purement somatique de sa douleur et ainsi

être anxiogène.

« Et puis, le jour où elle fait un problème grave, on dit que c’est « psy ». Et puis, on se rend

compte après que c’est un problème grave » Cl.FG3

« Moi, ça me met vraiment en difficulté quand je n’arrive pas à mettre le doigt sur quelque

chose pour soigner les gens. » Ca. FG3

« Il y a les patients qui ne se plaignent pas comme tu disais, et que tu vois qui n’arrivent pas à

s’asseoir sur une chaise, qui ont l’air de souffrir atrocement intérieurement mais qui ne

l’extériorise pas …là aussi c’est compliqué » E. FG5

(29)

Résultats

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« Et, c’est ça, à quel moment tu passes la barrière du psychiatrique » J. FG4

« Moi, ce que je trouve difficile c’est de faire la part entre la cause somatique et la cause

psychique de la douleur. Celle-là, typiquement est-ce qu’elle a mal parce que c’est la part

psychique et qu’elle supporte mal ? » J. FG4

b.

Les difficultés thérapeutiques

Des difficultés d’ordre thérapeutique sont apparues, comme la gestion des médicaments, les

thérapeutiques non médicamenteuses et alternatives, l’impasse thérapeutique, la peur

d’entretenir la douleur.

L’instauration du traitement médicamenteux soulevait des questions. Ils n’osaient pas

instaurer un traitement, encore moins un traitement morphinique. Ils avaient des difficultés à

modifier un traitement en cours. Ils manquaient d’assurance concernant l’initiation,

l’augmentation des doses, les posologies, la durée des traitements. Terminer une consultation

sans rédaction d’une ordonnance était difficile. Reconduire une ordonnance apparaissait

comme plus sécurisant que la modifier. Les morphiniques étaient particulièrement délicats à

prescrire ; l’escalade thérapeutique, les effets secondaires et la dépendance étaient redoutés.

L’équivalence entre les substances de palier 3 était source d’inquiétude.

Les participants à l’étude ont soulevé la question de la place de l’interne dans l’initiation de

nouveaux traitements. Ils se sentaient désemparés devant des patients en échec thérapeutique.

Cette difficulté était majorée lorsqu’aucune étiologie organique n’était retrouvée. Ils

manquaient de connaissance dans des pathologies comme la fibromyalgie ou les douleurs

neuropathiques. Ils manquaient d’expérience et de connaissance sur les médicaments

(30)

Résultats

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Certains ont mentionné la crainte d’entretenir la douleur des patients. Ils décrivaient être en

difficulté pour prendre en charge leurs patients de façon plus globale, notamment ils avouent

être gênés pour ce qui est de la prise en charge psychologique.

« Ah ouais, je trouve ça difficile en tant qu’interne de démarrer un traitement antidépresseur

ou… » J. FG4

« C’est pour ça, la question en tant que médecin gé, est-ce que t’as un rapport

bénéfice-risque ou pas en mettant des morphiniques ? » J. FG1

« Ce qui est difficile c’est que parfois on a envie de soulager sa douleur, augmenter les doses

(…), et il dit «ben non, si je monte trop les doses (…), je ne peux rien faire ». Et, en fait (…),

on ne soulage pas totalement et ils voudraient qu’on soulage mais ils savent très bien qu’on

perd en confort de vie en augmentant les traitements. » N.FG2

« Le traitement de la douleur tel qu’on nous l’apprend, c’est le principe de reconduire une

ordo plutôt que de rechercher à l’optimiser, tu vois. Et donc, au lieu de chercher sur ce qui

fait la douleur du patient et ben on va la coter de 0 à 10. Et bah tiens il est à 6 et ben je vais

mettre un palier 2 » D. FG2

« On sait que derrière, il y a une détresse et c’est la vie au jour le jour qui est difficile et que

l’on n’arrive pas à prendre en charge correctement je pense le plan psychologique avant le

plan douleur stricto sensu. » D. FG2

c.

Difficultés liées à l’orientation du patient

La problématique décrite par les internes concernait la méconnaissance des réseaux de la

douleur mais aussi la difficulté à adresser un patient au centre de lutte contre la douleur depuis

les cabinets de Médecine Générale. Ils mentionnaient ne pas savoir à qui adresser leurs

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paramédical. Ils complétaient en disant avoir un carnet d’adresses pauvre en tant qu’interne.

Le manque de collaboration interprofessionnelle et l’isolement ressenti en libéral étaient des

freins.

« Oui, une des difficultés quand les patients nous disent : « qui est-ce que je pourrai voir

comme bon ostéopathe, bon kiné ? ». Je ne les connais pas. A qui je peux faire confiance ? »

A. FG5

« Le réseau de la douleur euh…et où ça se trouve bah je ne sais pas moi, je ne les connais

pas, j’ai jamais eu affaire à ça. » P. FG1

« Et, voilà, qu’est-ce qu’on fait en Médecine Générale en visite à domicile, seule, avec cette

dame en deuxième semestre ? » A.FG3

« Je trouve qu’on ne travaille pas trop kiné-médecin quand on passe dans les services, UPL

ou en SASPAS. » Cl. FG2

c.

Difficultés liées à la consultation

La durée de la consultation posait problème aux internes, que ce soit en milieu hospitalier ou

au cabinet de Médecine Générale. Vingt minutes semblaient trop courtes pour aborder la part

psychologique et approfondir les différentes problématiques liées à la douleur chronique. Ils

n’avaient pas toujours envie de prendre ce temps. L’organisation de la journée était un facteur

notable : la récurrence de patients douloureux chroniques provoquait lassitude, manque de

patience, perte d’efficacité et de motivation au fil du temps. La programmation d’une

consultation de synthèse apparaissait comme nécessaire.

L’organisation du dossier médical était évoquée, en particulier l’historique des traitements

entrepris, efficaces et supportés.

La rédaction d’ordonnances sécurisées n’était pas une difficulté, l’accès à celles-ci l’était en

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Résultats

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La prescription de soins paramédicaux ou psychologiques était délicate car ceux-ci n’étaient

pas pris en charge par l’Assurance Maladie.

« C’est dur parce que c’est extrêmement chronophage d’aller gratouiller autour de la

douleur, comment ça se passe avec votre femme, vos enfants ? » Y. FG4

« Ce qui est rigolo c’est que nous on fait souvent des consultations de suivi, j’en vois pleins

des consultations de suivi un peu désorganisées et rarement le prat dit : « Allez dans 15 jours,

on se fait une grosse consult où on remet tout sur la table, on réévalue tout ». Ca c’est un truc

qu’on nous apprend pas à faire » Y. FG4

« Du douloureux chronique, on sait absolument pas d’où il vient en terme de stratégie

thérapeutique, et le patient souvent est incapable de le dire parce qu’il a un petit peu tout

essayé » Y. FG4

2.

Difficultés propres à l’interne

a.

Difficultés personnelles

i.

Difficultés émotionnelles

Le jeune âge des internes semblait être une difficulté : ils ressentaient un manque de

crédibilité, d'expérience et de pratique. Ils se retranchaient derrière leurs connaissances

médicales. Ils étaient mal à l'aise dans la prise en charge psychologique et face à des patients

plus âgés. Ils expliquaient manquer de confiance et avaient l’impression de se laisser dominer

par des patients manipulateurs. L'échec de prise en charge était mal vécu avec un sentiment

d'incompétence qui les poussait à se recentrer sur eux-mêmes. Ils ne se sentaient pas à leur

place en tant qu'interne, d'intervenir après un médecin généraliste ou un spécialiste en doutant

(33)

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réussir à prendre en charge un patient douloureux chronique alors qu'il s'agissait d'une mission

de Médecine Générale. Être confronté à la souffrance d’autrui était difficile.

« Ca nous met en difficulté en tant médecin, surtout en tant que jeune médecin, surtout parce

que l’on a l’impression de ne pas avoir la crédibilité suffisante face à ces patients (…). C’est

vrai que c’est frustrant. On est frustré par rapport à ces patients. » Ca.FG3

« J’ai l’impression qu’en tant que jeune médecin, on arrive à être sûr devant le patient parce

que l’on a les connaissances médicales. Alors que j’ai l’impression que les médecins qui ont

plus d’expérience, ils ont de l’assurance parce qu’ils ont de l’expérience (…).Nous, on se

cache un peu derrière nos connaissances. » Ca.FG3

« Quand tu passes en tant qu’interne derrière ton médecin et les spécialistes, tu te dis :

« Attends mais on est allé de rhumato à médecin gé à interne enfin bientôt c’est l’externe, le

P1 au café à qui on va donner la patiente ». Et t’as l’impression que ça suit pas l’ordre

naturel des choses qu’on a tous en tête à savoir interne-médecin gé-spécialiste- sur

spécialiste. » Y. FG4

«Le fait d’être interne, enfin pour moi en tout cas, c’est une certaine naïveté. Et le patient le

ressent tout de suite même il vient avec cet a priori des fois. Et, quand ils ont un profil un peu

manipulateur, même de façon inconsciente, ils prennent facilement le dessus. » E. FG5

« Qui profitent de ta place pour te faire culpabiliser, te faire pression ou remonter les équipes

contre toi. » J. FG4

«- Mais, c’est d’après se sentir pas efficace, se sentir inutile (…). Et puis, quand on se sent

inutile on se sent moins bien.

-On se recentre sur nous, à ce qu’on a fait de mal » C. puis Lr. FG5

« Le ressenti de la douleur, notre pratique, des épisodes personnels parfois euh ou familiaux

ou des gens qui ont énormément soufferts autant psychologiquement que physiquement, je

trouve que ce n’est pas évident » N. FG2

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ii.

Difficultés liées au comportement de l'interne

Les internes évoquaient l'importance de l'investissement personnel qui était fonction de

l’intérêt, des capacités d'écoute, de la patience, de l’affinité pour les douleurs chroniques. Ils

exprimaient un sentiment de lassitude et un manque d'empathie. Prendre en charge un patient

douloureux chronique leur demandait une implication plus conséquente que pour d’autres

situations cliniques.

L'échec était mal vécu avec un sentiment d'inutilité et de mal être. Le fait que les patients

pouvaient jouer à les mettre en échec était difficile ce qui renforçait leur mauvaise prise en

charge. Ne pas proposer une thérapeutique et adresser au centre de lutte contre la douleur

étaient ressentis comme un échec. Ils se sentaient attaqués dans leur vision de la médecine et

dans leurs compétences. Il était difficile d’accepter de ne pas pouvoir traiter et guérir une

douleur, et d’avouer au patient l'absence de réponse à leur douleur.

Les internes mentionnaient avoir des a priori négatifs envers les patients avec des douleurs

psychosomatiques. Ces douleurs n'étaient pas comprises et les internes doutaient de la réalité

de ces douleurs. Traiter une douleur à laquelle il ne croyait pas était difficile. Il y avait les

« vrais patients » avec des « vraies douleurs. ». Il leur était compliqué de ne pas mettre les

patients dans des cases.

Ils expliquaient fuir la prise en charge des patients douloureux chroniques et mettaient de côté

la douleur et privilégiaient les pathologies aiguës ou plus graves. Ils ne se sentaient pas

encadrés par les médecins spécialistes en milieu hospitalier.

« Et après, on a tous nos affinités. Il y a des gens qui ne sont pas faits pour écouter ce genre

de patients et ce genre de patients se dirigent vers des médecins qui justement arrivent à les

écouter et à répondre ces plaintes constantes. » A. FG3

(35)

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« On n’est pas tous amené pouvoir pratiquer ce genre de médecine non plus hein. De toute

façon, on voit bien selon chaque médecin, qui a des patients chroniques euh notamment les

colopathes fonctionnels, les lombalgiques chroniques ? (…) Je pense qu’on n’est pas tous

selon notre caractère ou notre façon de voir les choses en mesure de pouvoir répondre à ces

patients-là, quoi. » F. FG5

« On a l’impression justement qu’ils jouent à nous mettre un petit peu en échec et c’est des

gens qui je pense, quelle que soit la thérapeutique qu’on leur propose (…) de toutes façons,

ce ne sera pas efficace ou pas toléré. » F. FG5

« Ca m’arrive de l’avoir même si j’aime pas la réaction euh de défense. En fait, parce qu’on

se sent attaqué euh dans notre compétence, notre dignité de médecin euh parce qu’on est en

échec. » Y. FG4

« Faut arriver à dire aux gens que tu n’as pas la réponse, que la science n’a pas la réponse,

que leur médecin de famille qui les suit depuis des années. » Cl. FG3

« Si dans notre super flèche, je ne comprends pas égal psy. Ca va souvent avec je ne

comprends pas égal psy euh cette douleur c’est de la connerie en barre, je ne traite pas. » Y.

FG4

« Hein, c’est vrai, on…les fibromyalgiques, je les fiche dans une case et je me dis peut-être

qu’un jour dans un coin, on va trouver une vraie cause organique et je vais me sentir mais

euh tellement affreuse parce que je me suis dit «celles-là, c’est encore des folles ». » Lr. FG5

« Les vrais patients qui ont des vraies douleurs organiques » Lr.FG5

b.

Difficultés liées à la formation.

Les internes ont décrit des difficultés de formation théorique avec méconnaissance des classes

médicamenteuses, des posologies, des effets secondaires et des bilans pré-thérapeutiques

notamment pour les douleurs neuropathiques. L'effet des traitements des douleurs

Figure

Tableau 1 : Description de la population d’interne

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