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Méthodologie d'évaluation des impacts.

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Academic year: 2021

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(1)

THESE

présentée

L'INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (EAU)

comme exigence partielle

de la

maîtrise ès Sciences

par

Gérard Lépine, ing.

"METHODCLOGIE D'EVALUATION DES IMPACTS·

i

(2)

REMERCIEMENTS

Je tiens à exprimer des sentiments de reconnaissance à l'endroit

du Dr. Denis Couillard, directeur de la presente thèse, pour sa

colla-boration continue, ses précieux conseils et l'attention qu'il a

appor-te

à

mes efforts durant cette etude.

Ma

profonde gratitude s'adresse également à monsieur Dominique Mascolo, conseiller pour cette thèse, ainsi que pour monsieur Armand

Rousseau pour sa collaboration dans l'asoect biologique de cette

etude.

Mes sincères remerciements sont enfin adresses à monsieur Andre

Parent,dessinateur, et à tous les membres du centre de documentation

de l'INRS-eau.

(3)

RESUME

INTRODUCTION

1. GRAPHES DE

COH~RENCE

1.1 Théorie des graphes de cohérence

1.2 Méthodologie d'évaluation diimpact

1.3 Graphes de cohérence et évaluation d'impact

2.

CONSTRUCTION ET OPERATION D'UN SUPERPORT SUR LE ST-LAURENT

2.1 Localisation

2.2 Construction d'un superport

2.3 Opération d'un superport

3.

EVALUATION

~AR

LE GRAPHE DE COHERENCE DE

L'I~WACT

D'UN

SUPERPORT SUR LE ST-LAURENT

3.1 Définition de chacun des éléments du graphe:

causes, conditions, effets

3.2 Explication des liens entre les différents niveaux

du graphe

4. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

5. BIBLIOGRAPHIE

ANNEXE A:

Matrices des liens entre les différents niveaux

i i 1

2

5 5 8

16

19

19

20

21

24 24 35 71 73

82

(4)

LISTE DES TABLEAUX

PAGE

1. Méthodologies matricielles 10

2. Composition de l'eau de pluie

68

(5)

1. Graphe de cohérence

2.

Graphe des impacts de la construction d'un port

3.

Productivité primaire vs émulsion d'huile

iv

6

25

(6)

1

RESUME

Depuis quelques années, plusieurs procédurea d'évaluation des impacts

ont été proposées. Aucune cependant ne réussit à cerner entièrement la

question. Aussi avons-nous tenté une approche nouvelle susceptible

d'amé-liorer les procédures déjà existantes. Nous avons appliqué la technique

développée à l'implantation d'un superport sur le fleuve St-Laurent.

Nous avons essayé d'élaborer une technique permettant de procéder

systématiquement à la détermination de l'ensemble des relations

homme-environnement et d'en identifier rapidement les' principales composantes.

L'utilisation des graphes de cohérence nous a permis, croyons-nous,

d'at-teindre ces objectifs.

Dans une première étape, nous décomposons le projet et

l'environne-ment potentiellel'environne-ment affecté en élél'environne-ments indépendants et, à partir de ces

éléments, nous construisons le graphe de cohérence en établissant des

re-lations entre les éléments du projet et de l'environnement. Nous

obte-nons ainsi une représentation schématique de l'ensemble des relations

en-tre les actions posées par l'homme et l'environnement affecté. Cette

re-présentation graphique permet d'identifier très rapidement les impacts

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A mesure que les populations augmentent et ~ue la technologie se développe, l'homme a de plus en plus de possibilités pour affecter son environnement. L'époque des moulins à vent et des ba.teaux à voile est bien loin. Aujourd'hui l'homme veut voyager toujours plus vite et plus loin, construire toujours plus gros, et tout ce1a,n'est rendu possible qu'en consommant toujours plus d'énergie et en produisant toujours plus de déchets. Or toute cette énergie et ces déchets finissent toujours par se retrouver dans l'environnement sous une forme ou u~e autre, et risque d'en modifier des paramètres aussi importants que la température et la composition de l'air dont dépendent la vie. Dans certains cas les gran-des quantités d'énergie et de déchets rejetés dans l'environnement par l'homme bouleversent les cycles naturels.

Nous pouvons citer, comme exemple, le réchauffement de l'atmosphère qui "détraque" les saisons. Quant à la vie animale, dont la survie dé-pend du bon fonctionnement des cycles naturels, la présence ou l'absence d'un élément chimique dans l'eau ou dans l'air décide de sa survie ou de sa disparition. Longtemps, on a cru que l'homme pourrait difficilement changer le cours des cycles naturels. Ce n'est plus le cas, avec tous les moyens technologiques aujourd'hui à sa disposition.

Aujourd'hui, les problèmes d'environnement sont monnaie courante et le public en prend de plus en plus conscience. Malheureusement la tech-nologie ne fait que commencer à s'intéresser à ces problèmes, si bien que les solutions techniques proposées ne sont pas à la hauteur des problèmes. Par exemple, les techniques d'évaluation des impacts sur l'environnement sont encore bien peu développées; on n'a, pour ainsi dire, pas encore

(8)

j

appris à diagnostiquer les maux de l'environnement et pourtant, on se rend bien compte que c'est là un outil indispensable pour lutter contre la pollution et la dégradation des espaces.

Ce travail propose une méthodologie nouvelle pour l'évaluation des impacts sur l'environnement. Nous avons choisi d'appliquer cette métho-dologie à un superport projeté sur l'une ou l'autre des rives du fleuve St-Laurent, car en plus d'être un sujet d'actualite québécoise, ce super-port risque d'avoir de grandes conséquences économiques, sociales et éco-logiques pour la population de cette partie du Québec.

i

1

L'identification systématique des relations homme-environnement et leur représentation schématique sont deux des aspects les plus intéressants de cette méthodologie. En effet, l'~nsemble des relations homme-envi-ronnement devient rapidement très complexe lorsque les projets impliqués ont un peu d'envergure, et il devient alors assez compliqué d'identifier les principales de ces relations, c'est-à-dire celles qui risquent d'avoir les conséquences les plus graves pour l'environnement. L'utilisation de cette méthodologie nous oblige à décomposer ces relations en plusieurs niveaux pour en faire une représentation graphique. Les principes à la base de cette représentation sont ceux de la théorie des graphes de cohé-rence.

La méthodologie a été développée de façon à pouvoir être utilisée par une équipe multidisciplinaire, et ce faisant, nous croyons avoir suivi la voie la plus en mesure de répondre aux besoins actuels et futurs de l'évaluation des impacts. En effet, aucune discipline scientifique actuelle ne peut prétendre posséder les connaissances pour traiter des problèmes nombreux et variés de l'environnement. D'où la nécessité de

(9)

cette façon de procéder implique nécessairement qufil- y aura des répétitlons. Lorsque Èous les membres d'une équipe pl-uridiscipllnaire se penchent sur un même problème, même si leur formation différente l-eur permet de comprendre et drexpl-iquer un ou des aspects particuliers dtun problène, iL nren demeure pas moip.s qurune certaine partie de leurs ex-p1-ications est conmune. Donc les répétitions, gue vous renarquerez dans le texte' sont voulues car ce faisant nous avons voulu sfunuLer l-a succes-sion de plusleurs spécialistes tentant dterçliquer des phénomènes gui ont très souvent quelque chose en contrtrun

(10)

CTT,ÀPITRE 1. GRAPHE DE COHERENCE

L.1- Théorie des graphes de cglrérence

Le graphe de eohérence est un cadre formel qui permet de visua-l-iser schérnatiquement les interrelatlons existant entre J-es composan-t e s d r u n e accomposan-tion ecomposan-t les résulcomposan-tancomposan-tes d e c e t t e a c t i ô n ( T e n i è r e - B u c h o t , L 9 7 3 a , 1 " 9 7 3 b ) .

P a r c o m p o s a n t e s d e l - r a c t i ô r l , nous entendons lrensembl-e des é1é-i

melrts n6eessaires à l-a concrétisation de cette acËion.

Si nous étudions ces élénrents plus en détail, nous découvrons q u e certains dtentre eux, que 1-ron peuL qual-ifier dréléurents secondai-res, découl-ent et dépendent dtun ou de pl-usieurs él-érnents antérieurs à ceux-ei, ou ê1-énents primaires.

Ces él-énents prinaires et secondaires seront. considêrés et regrou-pés par la suite selon leur cohérence respective en niveaux de l- à N s e l o n l e s c a s .

Q u a n t a u x r é s u l t a n t e s d e l - f a c t i o n , i 1 - s r a g l t d r u n auÈre ensemble d r é l é n e n t s susceptibles drêtre affectés par la concrétisation d e L t a c t i o n .

Ïci aussi, iJ- pourra y avoir des éléments primaires et secondaires, donc des niveaux différents.

Le principe du graphe de cohérence est basé sur 1a décourposition g r a d u e l - l e e t de plus en plus détaill-ée de l-raction. C e t t e d ê e o n p o s l t i o n a pour but de réduire l-a compl-exité de 1a compréhension et de 1révaluation

(11)

veaux qui sont interdépendants. Ensuite chacun des niveaux est décom-posé sur la même lLgne en plusieurs él-êments indépendants et cohérents'

Niveau III

Niveau II

N i v e a u . I

-Figure 1: Graphe de cohérence

Ltinterrelation progresse du niveau inférieur vers l-e niveau su-périeur (niveau I vers niveau III). Chacun des éLénents des d'Lff'e-rents niveaux est rel-ié au moyen dtarcs à un ou plusieurs él-6rnents des niveaux supérieurs, permettanË ainsi de voir sril y aura infl-uence drun élénrenË dtun niveau sur'1es 61énenLs des autres niveaux supérieurs.

( V o i r f i g u r e I ) .

La qualité du passage dtun élément drun niveau vers un ou des éLé-m e n t s d r u n a u t r e n i v e a u p e u t ê t r e é v a 1 u é e a u éLé-m o y e n d t u n e n o t e c h i f f t ê e . D t o ù l a n é c e s s l t é d t a v o i r d e s é L é m e n t s i n d é P e n d a n t s l e s u n s d e s a u t r e s à lrintérieur du même niveau, crest-à-dire que pout un.même niveau aucun f a c t e u r n t a d e r e l a t i o n d i r e c t e o u l m p l - i c i t e a v e c u n a u t r e .

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, L e s principales d i f f l - c u l t é s d e c e t t e p r o c é d u r e s o n t l r i d e n È i f i c a t i o n du nombre opÈinum de niveaux et l-e respect de l-a cohérence dans l-e choix d e s é l é n e n t s c o n s t i t u a n È c h a e u n d e s n i v e a u x . 1 1 n e f a u t p a s n o n p l u s o u -b L l e r l r a s p e c t é v a l u a t i o n c h i f f r é e d e s a r c s q u i r i s q u e d t ê t r e d i f f t c i l e d é -p e n d a n t d e s -p r o c é d u r e s d é j à e x i s t a n t e s e t d u s u j e t t r a i t é ' L o r s q u f i l n r e x i s t e p a s d é j à d e p r o c é d u r e s p é c i f i q u e e t q u a n t i f i a b l e a v e c u n h a u t n i v e a u d e p r é c i s i o n p e r m e t t a n Ë d t ê v a l u e r l a q u a l i t é d u p a s s a g e d ' u n é l é m e n t à u n a u t r e , o n p e u t u t i l i s e r 1 a r n é t h o d e " D E L P H I t t basée sur La " s u b j e c t i v i t ê c o n t r ô l é e " . L e p r i n c i p e d e 1 a s u b j e c t i v i È é c o n t r ô l é e e s t d e p e r m e t t r e à u n g r o u p e d e s p é c i a l i s Ë e s d ' é v a l u e r e t i d e c h i f f r e r J - r i m p o r t a n c e s e l o n d e s b a r è m e s b i e n d é f i n i s , c h a c u n s e l o n s a f o r m a È i o n e t s o n e x p é r i e n c e ' d e s q u e s t i o n s s e r a p p o r t a n t à s a d i s c i p l i n e o u à d r a u È r e s d i s c i p l - i n e s p l u s o u m o i n s c o n n e x e s à l a s i e n n e . L e s r é p o n s e s d e s s p é c i a l i s t e s s o n t e n s u i t e c o m p a r é e s c e q u i p e r m e t d t é t a b l i r d e s f o n c t i o n s d e d i s t r i b u t i o n e t d ' i d e n t i -f i e r l e s m o d e s e t l e s e x t r ê m e s d e e e s d i s t r i b u t i o n s ' C e s r é s u l t a t s s o n t c o m -m u n i q u é s à t o u s l e s s p é c i a l i s t e s d u g r o u p e e n d e m a n d a n t à c e u x d o n t l e s r é -p o n s e s -p r é c é d e n t e s é t a i e n È a u x e x È r ê m e s s t i l s m a i n t i e n n e n t l e u r p o s i t i o n o u s t i l s l a r n o d i f i e n t e n f a v e u r d e l a m o y e n n e . S r i l s n e e h a n g e n t p a s l e u r r é -p o n s e , o n 1 - e u r d e m a n d e d e l a j u s t i f i e r . C e p r o c e s s u s p e u Ë ô t r e r é p é t é t a n t q u e l e s s p é c i a l i s t e s m o d i f i e n t . l e u r s r é p o n s e s l o r s q u t i l s p r e n n e n t c o n n a i s s a n -c e d e s r é s u l t a t s d e s a u t r e s m e m b r e s d u g r o u p e . c e t t e m é t h o d e Permet de con-s i d é r e r 1 ' o p i n i - o n d e g e n con-s d e f o r m a t i o n e t d f e x p é r i e n e e d i f f é r e n t e s e t d r o b t e -n i r a i -n s i d e s s o l u t i o -n s b a s é e s s u r u -n e q u a -n t i t é b e a u c o u p p l u s g r a n d e d e c o n -n a i s s a -n c e s .

(13)

A u t r e f o i s , o n c o n c e v a i t l - r é l a b o r a t i o n e t l a ' r é a l i s a t i o n d r u n p r o -J e t c o n m e u n d é f i t e e h n i q u e ; a u c o u r s d e s d e r n i è r e s d é c e n n i e s , l r a s p e e t é c o n o r n i q u e a p r i s d e p l u s e n p l u s d t l n p o r t a n c e j u s q u r à devenir le erltè-r e p erltè-r L n c i p a l d é c i d a n t d e L a erltè-r é a l l s a t i o n d ' u n p r o j e t .

Depuis quelques annéesr un nouveau conceptr l-a qualité de la vie, à p r i s u n e p a r t i n p o r t a n t e d e L r a t t e n t i o n d u p u b l - l c , s i b i e n g u e l a p r o t e c t i o n d . e l - t e n v i r o n n e m e n t , p r e a d d e p l u s e n p l u s d t i m p o r t a n c e e n

t a n t q u e c r i t è r e d é c i d a n t d e l a r é a l i s a t i o n d e s p f o j e c s . 1 1 e s t c e r Ë a i n q u e l r e a u e t l r a i r p u r s , d e v e n a n t d e s d e n r é e s d e p l u s e n p l u s rares, la,préservation de l-renvironnement deviéndrJ dans un avenir rapproché un problème beaucoup plus aigu quriL ne l-rest pré-senternent.

D f i c i l à , i L y a e n c o r e b e a u c o u p à f a i r e p o u r é l a b o r e r u n s y s t è -r n e d -r é v a l u a t i o n q u i p e r m e t t e d e p r é d L r e 1 - f i r n p a c t d r u n p r o b l è n e s u r

ltenvLronnenent total qui comprendra aussi bien Lthomme que la plante o u l e p o i s s o n .

A c e j o u r , p l u s i e u r s t e n t a t i v e s p o u r construlre u n s y s Ë è r n e d t é -v a l u a t i o n d t i m p a c t o n t 6 t é f a i t e s , s u r t o u Ë d e p u i s 1 9 7 0 ' l r a n n é e o ù L e

gouvernemenÈ américai.n passa l-a 1ol pour la protection de Itenvironne-m e n t t o t a l e t o b l i g e a a i n s i l e s s o c i é t é s p u b l - i q u e s e t p r i v é e s , i m p l - i q u é e s dans la réalisatlon de projets qui pourraient avoir une influence sur 1 r é t a t d u n i l - i e u n a t u r e l , à f a i r e u n e é t u d e d e s i r n p a c t s p o s s i b l e s e t probables sur l-tenvironnement,. Selon les direetives établl-es Par cette 1 o i ( N E P A : N a t i o n a l E n v l r o n m e n t a l P o l i c y A c t ) , 1 e s p r o c e s s u s d r a n a l y -s e d e -s é v a l u a t i o n -s d r i m p a c t a u r a i e n t t r o i -s f o n c t i o n s : i n t r o d u i r e d a n s

(14)

9

le processus de prLse de décision Les lntangibles et les iropacts sur l t e n v i r o n n e m e n t q u i é t a i e n t n é g l i g é s Jusqutalors; f o u r n i r d e L r l n f o r -matLon à ceux qui prennent les décisions et au nrrbrt" en ce qui concerne l e s e f f e t s p r o b a b l - e s d e s p r o j e t s e t e n f i n , a m e n e r l - e s p 1 - a n i f i c a t e u r s a i n s l " que ceux gui prennent les décisions à considérer de plus en plus 1-'envi-ronnement au même titre que ltéconomigue. Cette loi stimula les efforts de ceux gui travaill-aient dans ce domaine et plusieurs méthodoLogies nouvelles furent, déveJ-oppées au cours des années suivantes.

E n 1 9 7 1 , L é o p o l - d d é v e l o p p a s o n p r o c e s s u s d ' é v a l u a t i o n d e s i m p a e t s par les matrices. La forme matricielle avait ltavantage de

systéinati-s e r u n e d é r n a r c h e q u i , Jusystéinati-squtà présystéinati-sent avait été entreprisystéinati-se-systéinati-sansystéinati-s r n é t h o -de précise. En effet., 1-a matrice permettait de relier systématiguement l-es actions drun projet, aux changemenÈs dans les conditions de lrenvi-ronnement. Le système de Léopold ne permettait drêvaluer que 1a grandeur d e c h a c u n d e s i m p a c t s s p é c i f i q u e s e t l r i m p o r t a n c e d e l e u r s e f f e t s , m a i s dtautres systèmes uratriciels furent développés au cours des annêes sui-v a n t e s p o u r a m é l i o r e r l e p r o c e s s u s . L e t a b l e a u I ( S c h l - e s i n g e r e t D a e t z ,

f g 7 3 ) é v a l u e c e s s y s t è m e s e n f o n c Ë i o n d e c e q u r i l s o f f r e n È p o u r L r é v a -l-uation des irnpacts.

(15)

o F{ F{ 0) .r{ o .r'l H +J ql rl ô0 F{ o .d +, \0) Ê l h S q t x É F . * .r'l .C tl IJ tJ +J Or ql cd o o . E X X X X X X 0) Fl e l E o Q ) +J IJ + J O d h Êq u) X X X r-l O X fJ .F{ O r J o d Ê q t X X X

x

>k ri o .r{ è o à -r { > o } l C ' O X X X X c . t h t n . r { @ O É t{ ..1 o o E p É E < o o U X X X X X >t 'd ) Fl {J r ù o +J o o ) o o O N X X X X o a) ' 9 i 6 { H r/) +J 0) t 9 q trl 'rt ( I l } ] H + J ( d r t Ê r Ê Ê r{ ]J (ll C' .Fl tr r.r4 Ë .r{ 0) r . " O S l j H ( J q) o .lJ H q ) O \ o P. t'{ Ë 3 H A o o 6 .rl \0) +J +' (s 'r'l r-'t .{ (I) 'Fl H € t { ( Û o € { J O É t r H Ê { \q, rJ .rl V, r { É .r{ O F r { .Fl t É F t o o u) u) t, o t 0 ) 5 ' d . n F { O l . r É . r À O 'r{ o .rJ o rQ) (ô (.) +J "a rl (n (D o) ' b 0 À U) q, r{ lr o E ) t{ TJ / O Ê H p. o c) o ë o .r{ +J r{ r+.{ \q) € o q) r-t t{ T{ o { a, r{ r{ cl .rt o .rl l-l +J Ë rrt 'r'l è0 o Fl o o +J \0.) t p kl Fl ÊÉl H

(16)

t-1

D é f i n i t i o n s d e s p a r a r n è t r e p ( S c h l - e s i n g e r e t D a e t z , 1 9 7 3 ) I d e n t i f i c a t i . o n : Grandeur: I m p o r t a n c e : D u r é e : I n È e r r e l a t i o n s : P r o b a b i l i t é : S e n s i b i l - i t é : S o l u t i o n s : C e p a r a m è t r e d é s i g n e l e s s e c t e u r s s u s c e p t i - b l - e s d e subir un impact. P a r a m è t r e c h i f f r é i n d i q u a n t l r a m p l - i t u d e d r u n i m p a e t . . L e s e f f e t s s u r l r e n v i r o n n e m e n t p r e n n e n t d e s s i g n i f i -c a t l o n s d i f f é r e n t e s d a n s u n c o n t e x t e l o c a l - , r ê g i o n a l o u n a t i o n a l . c e p a r a m è t r e t i e n t c o m p t e d e c e s d i f -f é r e n c e s d e c o n È e x t e . C e p a r a m è t r e é v a l u e l e t e m p s q u e 1 e s e f f e t s s u r l l e n -v i r o n n e m e n t s e n a n i f e s t e r o n t . i C . p . , r t ê t r e d e s

effets à 1-oàg terme (pl-us ou moins permanents) ou à c o u r t t e r m e ( p 1 u s o u m o i n s t e m p o r a i r e s ) . C e p a r a m è t r e t i e n t c o m p t e d e s r e l a t i o n s p o u v a n t e x l s t e r e n t r e l - e s d i f f é r e n t s l m p a c t s . C e p a r a m è t r e é v a l u e l a p r o b a b i l i t é d l o c c u r e n c e d e s d l f f é r e n t s i m p a c t s . L r i m p o r t a n c e d e c e p a r a m è t r e s e m a n i f e s t e s u r t o u t l o r s q u l i l y a u n m a n q u e d r i n f o r m a È i o n s . E n e f f e t , 1 1 p e r m e t d t é t a b l i r l a v a l e u r g l o b a l e d e s i n f o r m a t i o n s e n m à i n . E n u m é r a t l o n d e s o l u t i o n s p o u r a t t é n u e r l e s e f f e t s sur lrenvironnement.. C o û t s d e s d l f f é r e n t e s a l t e r n â t i v e s p o u r l-a réalisa-t i o n d u p r o j e réalisa-t . Econonique: D e t a i L s d u p r o j e t : L e p r o J e t e s t d é c o r r p o s é s e l o n s e s p . r i n c i p a l e s p t r , a s e s .

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0 n p e u t y v o i r q u l e n p l u s d e s p a r a m è t r e s t e L s q u e l r l d e n t i f i c a -t i o n d e s c a u s e s e -t d e s e f f e -t s , 1 a g r a n d e u r e t l f i r n p o r t a n c e d e s i m p a c t s , o n a a j o u t é d e s p a r a r n è t r e s t e l - s q u e l a d u r é e d e l - r i m p a c t , l e s r e l a t i o n s e n t r e l e s d i v e r s é l é m e n t s d e l f e n v l r o n n e m e n t , 1 a p r o b a b l L i t é d r o c c u r e n -c e d f u n l m p a -c t , 1 - t é n u m é r a t l o n d e s o l u t l o n s p o u r r é d u i r e l e s l n p a -c t s a i n s i q u e l a s e n s i b i l i È ê d e s s o l u t i o n s a p p o r t é e s . L t i n t e r p r é t a t l o n d e l a v a l e u r d e c e s p a r a r n è t r e s v a r i e s e l o n l l e n -v i r o n n e m e n t à é -v a l u e r . L r i m p o r t a n c e d e 1 - r i m p a c t e s t m e s u r é e e n s e b a s a n t s u r l - a r a r e t é d e s r e s s o u r e e s e t 1 e s s e u i l s , d r a s s i m i l a t i o n p o u r i 1 e s e f f e t s p h y s i c o - c h i r n i q u e s ; l o r s q u e n o u s c o n s i d é r o n s l e s i u r p a c t s e u l t u r e l - s o u s o c i a u x , t e l s q u e 1 l e s t h ê t i Q u e r l e u r i m p o r t a n c - e v a r l e selon la val-eur qurune connunautê locale leur attribue.

U n e m a t r i c e d t é v a l u a Ë i o n d t i n p a c t s e c o n s t r u i t e n d e u x é t a p e s : d t a b o r d i l f a u t f a i r e u n e l - i s t e d e s a c t i o n s d u p r o j e t q u i p o u r r o n t a v o l r u n i m p a c t s u r l r e n v i r o n n e m e n t e t u n e l i s t e d e s f a c t e u r s d e l ? e n -vironnement qui subiront un impaet, puis on attribue à chacune des l i s t e s l t u n d e s a x e s d u p J - a n . H a b i t u e l l e m e n t o n p l a c e l e s f a c t e u r s d e l r e n v i r o n n e m e n t s u r 1 r a x e v e r g i c a l e t 1 e s a c t i o n s d u p r o j e t s u r l - t a x e h o r i z o n t a l ( L é o p o l d , 1 9 7 1 - ) .

De la même façon quton dével-oppe une matrice spécifique pour un p r o j e t , i l e s t a u s s i p o s s i b l e d e d é v e l o p p e r p o u r u n m ê m e p r o j e t p l u

-s i e u r -s û â t r i c e -s i n s i s t a n t s u r d i f f é r e n t s a s p e c t s d e I t e n v i r o n n e m e n t . O n d ê c o r n p o s e a l o r s l e p r o j e t e n s e c t i o n s ( c a u s e s ) d e p l u s e n p l u s s p ê -c i f i q u e s . L o r s q u t i l f a u t c h o i s i r e n t r e p l u s i e u r s a l t e r n a t i v e s r o n j u g e 1-timpacÈ rel-atif des différentes a l - t e r n a t i v e s p o u r e n a r r i v e r à c h o i s i r l r a l - t e r n a t i v e a y a n t l r l r n p a c t 1 e p l u s f a i b l - e .

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C e t t e p r o c é d u r e s r a p p l i q u e a u s s i b i e n â d e g r a n d s p r o j e t s q u r à d e s p r o j e t s d e m o i n d r e e n v e r g u r e . A l n s l , L ê o p o l d ( 1 9 7 1 ) n o u s c i t e l r e x e m -p 1 - e de 1rln-p1-antation df une ex-pl-oitation minière dans une région isolée. C e p e n d a n t , 1 - a p r o c é d u r e a a u s s t é t é u t i l i s ê e p o u r représenter schématl-q u e m e n t lrimpact d'un pipeline p o u r le pétrole traversant lrAlaska et L e Y u k o n j u s q u r e n A l b e r t a , u n p r o j e t d r u n e t r è s g r a n d e e n v e r g u r e .

E n r é s u m ê , o n p e u t d i r e q u r u n e m a t r i c e p e u t ê t r e u t i l - i s é e â q u a t r e n l v e a u x d i f f é r e n t s d a n s 1 e p r o c e s s u s d r é v a l u a t i o n d ? i . m p a c t . A u n i v e a u d e l a c o l - l e c t e d e s d o n n é e s , o n p e u t s e s e r v i r d e s , m a t ï i c e s c o m m e d r u n e l i s t e d e s d i f f é r e n t s f a c t e u r s q u r i l - f a u t c o n s i d é r e r a u s s i b i e n e n c e q u i conce:tt_".ltenvironnement que 1e projet. A , m e s u r e q u e - l r a n a l y s e d e s d o n n é e s p r o g r e s s e , o n p e u t n o t e r p a r d e s s y m b o L e s s u r l a m a t r i c e , l r i m p o r t a n c e p l u s o u m o i n s g r a n d e d e s i n p a c t s s p é c i f i - q u e s . C e c i n o u s p e r m e È de distinguer l - e s i m p a c t s l e s p l u s i m p o r t a n t s e t d e p r é v o i r , e n c o n s é q u e n c e , s o i t d e s u r o d i f i c a t i o n s a u p r o j e t , s o i t d e s d o n n é e s s u p p l é -m e n t a i r e s . L o r s q u e L e s i m p a c t s s p é c i f i q u e s s o n t q u a n t i f i é s , i l e s t p o s s i b l e d e l o c a l i s e r l e s r é g i o n s d e l a m a t r i c e o ù i l y a c o n c e n t r a -t i o n d e f o r -t s i m p a e t s , c e q u i p e r m e t d e d i s t i n g u e r l e s l m p a e t s l e s p l u s importants. Final-êmentr- la rnatrice nous permet de donner une évalua-t l o n n u m ê r i q u e d e L évalua-t i r n p a c évalua-t e évalua-t d e s d i v e r s e s a l évalua-t e r n a évalua-t i v e s , c e q u i p e n n e t u n e c l a s s i f i c a t i o n d e s a l t e r n a t i v e s p a r r a p p o r t à l e u r i m p a e t s u r l r e n -vironnement total (Lêopol-d, L97L) .

Cependant, il sembl-e que 1a matrice ne soit pas le meilleur outil-p o u r décrlre ltenvironnement et ses relations a v e c l e s . a c t l o n s d e l r h o m -m e e n r a i s o n d e l a l i -m i t a t i o n d e s e s d e u x d i m e n s i o n s q u i n e p e r m e t p a s d e t e n i r e o m p t e d e t o u t e s l - e s r e l a t i o n s e n t r e l e s d i v e r s e s c o m p o s a n t e s

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d e l - r e n v i r o n n e m e n t e t d u p r o j e t . L e s d e u x d i m e n s i o n s d e l a m a t r l c e n e p e r m e t t e n t q u e d e s r e L a t i o n s d e c a u s e à e f f e t a l o r s q u t e n r é a 1 i t ê u n e même cause peut irnpl-iquer pl-usieurs changements dans les condiËionsl et p a r la suite, plusieurs e f f e t s s u r l r e n v i r o n n e m e n t e n r é s u l t e r o n t

( S o r e n s o n , L97L). A u s s l , e s t - i l J - n d i s p e n s a b l e d e j o i n d r e à l - a m a t r i c e , u n t e x t e q u i e x p l - i q u e 1 e s r e l - a t i o n s d e c a u s e à e f f e t

Sorenson propose un système cause-condition-effet pour mieux

a s s o c i e r l e s a c t i o n s d e s p r o j e t s à l r i m p a c t s u r l l e n v i r o n n e m e n t . C e t t e m ê t h o d o l o g i e p e r r n e t d e r e p r é s e n t e r s c h é n a t i q u e m e n t u n ' e n s e m b l e d e r e -i l - a t i o n s c a u s e - c o n d i t i o n - e f f e t à p a r t i r d ' u n e l i s t e d e s p r i n c i p a l e s a c -t i o n s d e 1 ' h o r n r n e p e n d a n t l r e x é c u t i o n - d u p r o j e t . - L q - r e p r é s e n t a t i o n s c h é -n a t l q u e q u i -n r e s t p a s l i m i t é e à d e u x d i m e n s i o n s c o n m e l a m a t r i c e n o u s p e r m e t de tenir compte du fait q u e la relation e n t T e l r a c t i o n d e l r h o m -m e e t l - r e n v i r o n n e -m e n t n r e s t g é n é r a l e r n e n t p a s u n e s i -m p l e r e l a t i o n d e c a u s e à e f f e t e t q u e p a r c o n s é q u e n t , i l p e u t y a v o i r u n o u p l u s i e u r s n i v e a u x r r c o n d i t l o n t t i n t e r m é d i a i r e s ( S o r e n s o n , L97L). L e s r n a t r l c e s d é v e l o p p é e s p a r S o r e n s o n s t a p p l i q u e n t p a r t i c u l i è r e m e n t b i e n p o u r l e s é v a l u a t i o n s d ' i m p a c t d a n s l e s r é g i o n s c o t i è r e s . E n e f f e t , c e s n a t r l -c e s o n t é t é é l a b o r é e s s e . l - o n 1 e s -c a r a -c t é r l s t i q u e s n a t u r e l l e s e t l e s u t i l i s a t i o n s d u m i l i - e u d e c e t y p e d e r é g i o n . 1 1 e s t c e p e n d a n t a s s e z f a c i l e , e n s e b a s a n t s u r L e s m ê m e s Prineipes, de dêvelopper des maÈri-c e s s e m b l a b l e s p o u r d e s r é g i o n s o ù l e s u È i l - i s a t i o n s d u m i l i e u ( i n d u s t r i e s ' ' r ê c r é a t i o n , e t c . ) n e s o n t p a s l e s m ê m e s .

C e s d e u x t y p e s d e r n é t h o d o l o g i e s s e m b l e n t ê t r e l e s p l u s é l - a b o r ê e s p o u r les évaluatj.ons dtlrnpact. M a i s j . l e n e x i s t e d r a u t r e s q u i d o n n e n t p e u dtimportance aux l-lens cause-effet d a n s l e s e n s q u r e l l e s n e c o n t i e n

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-1 5

nent aucun processus qui permette de l-es définlr systérnatiquement ou d e 1 e s r e p r é s e n t e r s c h ê m a t i q u e m e n Ë . P a r m i c e 1 l e s - c i , o n p e u t c i t e r c e l l e q u i consiste à superposer une série de cartes représentant 1es caractê-r i s È l q u e s p h y s i q u e s , s o c i a l e s , é c o n o m i q u e s e t ê c o l o g i q u e s d r u n t e r r i -toire conme on le fait souvent en aménagement.

Warner (I^Iarner, L974b) dépl-ore qutaprès cinq' ans de tentatives p l u s o u m o l n s f r u c t u e u s e s , 1 e s p r o c e s s u s d r é v a l u a t i o n d e s i m p a c t s s o n t e n c o r e à 1 r é t a t e m b r y o n n a i r e . T o u j o u r s s e l - o n 1 e n ê m e a u t e u r r l a n a t u r e d e s d o n n é e s u È i l i s ê e s , L e u r m o d e d e t r a i t e p e n t , l e s r é s u l t a t s d e l t a n a l y s e a i n s i q u e l a f a ç o n d o n t o n u t i l i s e l e s r é s u l t a t s d e v r o n t é v o l - u e r a v a n t . q u e l - r o n . p u i s s e q u a l i f i e r l e Processus de systématique. O r l - o f f ( L 9 7 2 ) a f a i t u n p a s v e r s l a s y s t é n a t i s a È i o n d u p r o c e s s u s l o r s q u r i l a d é f i n i c i n q é t a p e s d a n s u n e é v a l u a Ë i o n d f i m p a c t . L a p r e n i è r e é t a p e c o n s i s t e à d é t e r m i n e r q u e l s t y p e s d r a c t i o n o n t d e s e f f e t s s u r l - t e n v l r o n n e m e n t . 1 1 f a u t e n s u i t e i d e n t i f i e r l e s e f f e t s S u r l r e n v i r o n n e m e n t d e c h a c u n d e c e s t y p e s d t a c t i o n , c o l n m e p a r e x e m -p l e , une forte sédimentation ou un déversement accidentel de substan-c e s t o x i q u e s . A u c o u r s d e l a t r o i s i è r n e é t a p e , o n i d e n t i f i e l e s d o n n é e s dont nous aurons besoin; puis â la l-umière des informations recueil--l i e s a u c o u r s d e s é t a p e s p r é c é d e n t e s ! o n d e v r a d é c i d e r r e n q u a t r i è n e ê t a p e , s l 1 t ê v a l u a È i o n d e l t i m p a c t d o i t ê t r e p o u r s u i v i e . E n f i n , e n d e r n i e r f - i e u , d e s p r o c é d u r e s d o i v e n t ê t r e d ê f i n i e s p o u r q u e l a d é e i s i o n p r i s e d a n s 1 a q u a t r i è i n e é t a p e p u i s s e ê t r e r é a l i s é e .

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t - . 3 G r a p h e s d . e coh6rencg et évaLuation drirnpact

E n t a n t q u e n é t h o d o l - o g i e dtévaluat,ion dtimpact, les princlpaux a v a n t a g e s des graphes de cohérence sont 1es suivants: p r e m i è r e m e n r , l l s p e r n e t t e n t de faire une représentation g r a p h i q u e du problème drim-p a e t ; d e u x i è m e m e n t la strueture s o u p l e d e s g r a p h e s de cohérence per-m e t d r i n t r o d u i r e a u t a n t . d e niveaux ttconditiontt quril- en faut, anél-lo-r a n t a l n s i l-e foanél-lo-rmat bldianél-lo-rnensionneL cause-effet de la natanél-lo-rice.

L e s r e l a t i o n s e n t r e 1 - r e n v i r o n n e m e n t et Les actions de l-thomme peuvent être tell-enent nombreuses et diversifiées que la représenta-t i o n g r a p h i q u e e s représenta-t un areprésenta-touÈ imporreprésenta-tanreprésenta-t. E l 1 e p e u t ê t r e d t u n e a i d e c o n s i d é r a b l - e p o u r a v o i r une vue drensemble du problème dtimpacc. L e s procédures actuel-l-es d?évaluation produis.rrt "otl.r"rrl-'a." ouvrages très vol-umineux dont il- est difficile de prendre connaissance, mêrne pour l e s s p é c i a l i s t e s . U n e r e p r é s e n t a t i o n g r a p h i q u e permet de saisir t r è s r a p i d e m e n t les principaux aspects du problèùre.

L l i n t r o d u c t i o n d r u n o u p l u s i e u r s n i v e a u x t t c o n d i t i o n r t entre l-es n i v e a u x t t c a u s e t t et'reffetrr p e r m e t . dlexpliciter l a n a t u r e d e l a r e l a

-È i o n cause-effet e x p r i m é e d a n s l e s r n a t r i c e s drêvaluation d t i m p a c t . Ces niveaux "conditionrr f-acilitent de beaucoup 1a comprêhension de la représentation graphique. Evidemment l-e nombre de niveaux condition dolt être lirnité pour ne pas surcharger Le schéma, aussi y a-t-il,

c o û l m e p o u r 1 e s m a t r i c e s dtêvaluation d e s i m p a c t s , un texte accompagnant 1 e s c h é n a et ayant pour but dlexpliciter e n c o r e d a v a n t a g e la nature des r e l a t i o n s e n t r e 1 e s composantes de l-lenvironnement et llactlvité d e I I homne

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L 7

Suffisamroent souples pour permettre lraddl-tion de plusieurs nlveaux r r e o n d i t i o r l t r , les graphes de cohérence sont aussi.assez structutés pdùt représenter 1es relations inter-niveaux sous forme natricieller ce qul est un Lmmense avanËage car souvent 1es graphes sont à ltlmage de la ï é a l l t é q u ' i l s v e u l e n t r e p r é s e n t e r , c t e s t - à - d i r e d ' u n e g r a n d e e o m p l . e x l

-tê. En effet 1es maËrices iflter-niveaux simplifient beaucoup la re-présentation graphigue car nous ntutilisons que des matrices

bidtnnen-gionnelles, chacune {e ces matrices représentant deux à deux l-es niveaux du graphe de cohérence. Cetfe reprêsentation matrlcielle est rendue possibl-e par la cohérence des éléments contenus à lrintêrieur de chacun des niveaux de cause, condition ou effet.

- : - . + : J u s q u ' à c e j o u r r p e u d t e f f o r t s o n t é t é f a i t s p o u r d é f l n i r l e s r e -l a t i o n s e x i s t a n t e n t r e 1 r é c o l o g i ê , 1 t é c o n o m i e e t l a s o c i o l o g l e q u i s o n t e n f a i t t r o l s c o m p o s a n t e s é t r o i t e m e n t l i é e s d e L t e n v i r o n n e m e n t . L e s g t a p h e s d e c o h é r e n c e n o u s o f f r e n t a u s s i j - a p o s s i b t i - i t é d e m e t t r e l e s u n s p r è s d e s a u t r e s , d a n s l e m ê n e p l a n o u d a n s d e s p l a n s d i f f é -ï e n t s à l - l i n t é r i e u r d t u n m ô m e g r a p h e , l - e s f a c t e u r s é c o l o g i q u e s e t économlques et de représenter schêmatiquemeng Le réseau de relations e x l s t a n t e n t r e c e s f a c t e u r s .

La prochaine étape à franchir dans 1e développemenÈ des graphes d e c o h é r e n c e c o m n e n é t h o d o l o g i e d r é v a l u a t i o n d t i m p a c t s e r a l r u t i L i s a

-t i _ o n d e l r o r d l n a -t e u r . E n g é n é r a L , L e s p o s s i b i l - i t ê s d e l r o r d i n a t e u r sont iûnenses pour les procédures dtéval-uation drimpact . L,a grande r r i t e s s e d r e x é c u t i o n d e l t o r d i n a t e u r p e r m e t d e t r a i t e r b e a u c o u p p l u s d e données avec une très grande pr:écislon et dtarnél-iorer ainsi les perfor-n a perfor-n c e s d ' u perfor-n e p r o c é d u r e d r é v a l u a t i o perfor-n d r i m p a c t . P o u r l e g r a p h e d e c o h é

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-rence, lrordinateur sera partlculièrernent utile pour pondérer lrlm-portance des élénents des différents niveaux pouT ensuite quantifl-er l e s l L e n s r e l i a n t l e s é l é n e n t s d e s d l f f é r e n t s n i v e a u x . E n e f f e t ' 1 1 nrexiste actuellerrent aucuûe technlque pour évaluer lrimportance des ll-ens inter-niveaux, si blen que la méthode des approximationsr gue l t o r d i n a t e u r u t i l l s e t r è s b i e n e n r a l s o n d e s a g r a n d e v i t e s s e d t e x é c u -tion, demeure eneore la rneilLeure solution.

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CHAPTTRE 2. CONSTRUCTTON ET OPERATION DIIJN SUPERPORT SUR LE ST-LAURENT

2 . L L o c a l i s a t l o n

P l u s i e u r s s i t e s o n t été proposés pour la l-ocalisation d r u n p o r t p o u r s u p e r - p é t r o l i e r s . E n v o i c i d i x o ù o n p o u r r a i t l t a r n é n a g e r avec plus ou noins de succès: lrll-e Verte et Grande Ile de Kamouraska, sur l-a rive s u d ; S t - I r é n 6 e , P o r t - a u - S a u m o n , 1es Escoumains, Godbout, Ilets Caribou, B a i e S E e - M a r g u e r i t e , Sept-Iles, s u r l a r i v e n o r d l t i f t " a u L i è v r e .

C e s s i t e s n e p o s s è d e n Ë é v i d e n m e n t p a s toutes 1es eaïactéristiques i d é a l e S - p b u r ltemplacement d'un superport. C r e s t p o u r q u o l i l f a u t e s -sayer dtévaluer l-e potentiel- de chacun conme empLacement dtun superport. L e s c r i t è r e s d r é v a l - u a t i o n p e u v e n t ê t r e drordre socio-économique, biologi-q u e ou physibiologi-que. E t a n t d o n n é q u e nous avons traité d e l r a s p e c t é c o l o g i q u e d u p r o j e t s a n s n o u s p r é o c e u p e r du socio-éeonomique, nous nous limiterons à é n u m é r e r certains critères d t é v a l u a t l o n d e s c a r a c t é r i s t i q u e s p h y s i q u e s e t b i o l o g i q u e s d e s d i f f é r e n t s s i t e s .

C e s c r i t è r e s , q u i sont définis e n f o n c t i o n d e l a s é c u r i t é de navi-gation ainsi guten fonct,ion des eonsêguences que pourraient avoir des d é v e r s e m e n t s de pétrole, s o n t l e s s u i v a n t s : p r o f o n d e u r , accessibil-ité d u p o r t , d é g a g e m e n t arnont, et ava1, aire dtévolution, c o u r a n t s , v e n È s , gJ-ace, proximité de La voie rnaritinne, considérations écol-ogiques, possi-bilités de linulter 1es dégâts. Ces eriËères désavantagent 1a rive sud e n r a L s o n d e s difficul-tés d r a c c e s s i b i l i t é , d e s c o u r a n t s et des considé-r a t i o n s é c o l - o g i q u e s , g u o i q u considé-r i L existe déjà à Gconsidé-ros-cacouna, pconsidé-rès du site d e G r a n d e l l e , d e s i n s t a l l - a t i o n s p o r L u a i r e s . L a c a r g a i s o n d e s p é t r o l i e r s

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représente eependant beaucoup plus de rlsques pour l-renrrironnement que la plupart des marchandises sèches qui soot manipul-ées au port de Gros-Cacouna. Sur l-a rlve nord, les sites en amont de ltembouchure du

S a g u e n a y , a i n s i g u e L e s E s c o u m a i n s , m e n a c e n t 1 r é c o l o g i e a q u a t i q u e d e I t e s t u a i r e .

2 . 2 C o n s t r u c t i o n d f u n s u p e r p o g t

L a c o n s t r u c t i o n d r u n s u p e r p o r t e x i g e l a m i s e e n p l a c e d r u n e i n f r a s -tructure très complexe qui ressembLe beaucoup à lrinfrastructure drun port destiné à accueillir des navires régul-iers. Les irmrenses pétro-liers qul fréquentent, maintenant régulièrement 1es ports exlgent des installatlcins portuaireé de plus en plus gt.rra." et robustes. De p-I-us, l e t r i p l e r ô 1 e d r u n p o r t p ê t r o l i e r d e r e c e v o i r , d e s t o c k e r e t d t e x p é d i e r des quantités énornes de pêtrole exige une planification qui doit être s e c o n d é e p a r d e s s t r u c t u r e s s u f f i s a n t e s , s û r e s e t a p p r o p r i é e s . L a c o n s t r u c t i o n d e c h a c u n e d e s s t r u c Ë u r e s e t f a c i l - i t é s d u p o ï t e x i g e l t e x é -cution de divers types de travaux qui peuvent avoir des effets sur lten-vironnement,.

L a c o n s t r u c t i o n d r u n s r p e r p o r t e x i g e d e s t r a v a u x q u i p e u v e n t s t é -chel-onner sur plusieurs années. Des travaux dfune teLle envergure exi-gent 1tétablissemenÈ d'un horaire de travail- qui tienne compte de touÈes 1es contraintes gui pourraient entraver la bonne, marche des travaux. Les conditions climaËiques et la protection de lrenvironnement sont quel-ques unes des contraintes qui pourraient retarder 1es travaux.

Les travaux de construction d tun superport peuvenÈ se classer en t r o i s é t a p e s p r i n c i p a l - e s : c o n s t r u c t i o n d e s s t r u c t u r e s e t f a c i l - i t é s

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2T

Les principal-es strucËures et facllltés terrestres comprendront, s u r Ë o u t l e p a r c d e r ê s e r v o i r s p o u r l e s t o c k a g e d g p é t r o l e , l e s b â t l r n e n t s p o u r lrentreposage du matériel et 1es routes. L e u r c o n s t r u c t L o n n e devralt pas normalement renconÈrer de difficultés majeures étant, donné que les travaux se déroulent sur l-a terre ferme. IL nren est pas de m ê m e p o u r l e s s t r u c t u r e s a q u a t i g u e s c a r d a n s l r e a u l e c o n t r ô l e d e l r h o m -me sur l-es él-é-ments est moins grand et la construction de structures

t e l l - e s q u e l - e q u a i o u l a j e t é e e n s e r a d r a u t a n t r e t a r d é e . P o u r c o n s -t r u i r e J - a j e t é e , p a r e x e m p l e , 1 L f a u t a t t e n d r e l a d i s p a r i t i o n d e s g 1 - a c e s . 11 faudra tenir compte de ces conËralntes dans ltélaboration de la cé-dul-e de construction. Le dragage lui aussi ne PeuË se faire quten

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c e r t a i n e s p é ' r i o d e s d e l r a n n é e .

T o u t e s l e s a c t i o n s p o s é e s superporÈ auront un effet pJ-us faudra velLler à ce que toutes Les effets sur ltenvironnement

(Coui1-lard et Roy, L973) .

2 . 3 9 p é r a Ë i o n d r u n s u p e r p o r t

Les principaLes opérations qui devronÈ être menées à bien pendant lrexpLoLtation du superport sont à queLques différences près les mêmes q u e p o u r lrexploitation d r u n p o r t a c c u e i l l a n t d e s n a v i r e s r é g u l i e r s .

L a p r e r n i è r e o p é r a t i o n consiste à amener l-e pétrolier j u s q u t a u port, o p é r a t i o n q u i n f e s t p a s t o u J o u r s t r è s f a c l l e s u r t o u t l o r s q u e 1 a v i s i b i -l i t é n f e s t p a s t r è s bonne ou lorsqufil y a des glaces sur le fl-euve. 1 1 y a a u s s i l e s p o s s i b i l i t é s d e c o l 1 l s i o n a v e c d r a u t r e s n a v i r e s o u

p a r lthomne pour la construction d u ou moins grand sur I'environnement. 11 les précautions soient prises pour que soient aussi minimes que possi-bl-e

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d r é c h o u a g e . L e s u c c è s d e c e t t e o p é r a t i o n d é p e n d r a d e l r e f f i c a c i t é d u système de guidage des pétroLiers, de ltentretien de la voie marltime ( d r a g a g e ) et de bien dtautres facteurs tels que lterreur h u m a i n e o u l r e n t r e t i e n d e s p é t r o l i e r s c l r c u l a n t s u r l e f l e u v e .

L r a c c o s t a g e d e s u r a s t o d o n t e s q u e s o n t 1 e s s u p e r p é t r o l i e r s e x i g e b e a u c o u p d e p r é c a u È i o n s . C h a r g é s , c e s n a v i r e s p è s e n t d e s r n . i l l - i e r s d e t o n n e s e t p o s s è d e n t u n e t r è s g r a n d e i n e r t i e . D a n s c e s c o n d i t i o n s , u n e coLl-lsion avec le quai impliquerait 1e transfert dtune énorme quantité drénergie qui pourraiL facilement endormnager le quai; La façon dont s e r a c o n s È r u i t l e q u a i , s a d i r e c t i o n P a r r a P P o r t a u c o u r a n ! , 1 r é t a t d e La mer sonL tous des facteurs qui pourront favorise! ou conpromettre 1a r é u s s i t e d e l - t a c c o s t a g e .

U n e f o i s a c c o s t é , l e n a v i r e e s t p r ê t à d é c h a r g e r s a c a r g a i s o n s u r La terre ferme. Le transfert se fait en reliant Ie navire au quai par un bras flexible capable de suivre le mouvement vertical du navire ac-c o s t é . L r h u i l e e s t p o m p é e d u n a v i r e s u r l e q u a i e t e s t e n s u i t e a c h e -nninée par un pipel-ine Jusque dans les réservoirs de sËockage.

t f h u i l e e s t è o n s e r v é e d a n s est acheninée par pipeline vers du parc de réservoirs est tel-le tlnuellenent.

c e s r é s e r v o i r s j u s q u t a u moment où elle un centre urbaln. La eapacité totale que le pipel-ine puisse fonctlonner

con-Les pêtroliers sont une source très iurportante de poJ-luEion par L r h u l l e . L e s p r i n c i p a l e s s o u r c e s d e p o l l u t i o n s o n t l e s s u i v a n t e s :

déversement pendant le transbordement, décharge des eaux de ballast con-t a m i n é e s p a r L con-t h u i l - e , é c h o u a g e o u c o l l i s i o n , d é c h a r g e d e s e f f L u e n t s d e

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23

ltuslne de traitenent des eaux de ballast contamlnées paT lrhull-e ( P o r r i c e l l l , K e i t h e t S t o r e h , L 9 7 L ) .

U n e p o l l u t L o n c h r o n i q u e p o u r r a l t r é s u l t e r d e l t o p é r a t i o n d u s u p e r -port mais elle pourrait être réduite par une surveiLlance adéquate.

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La flgure 2 1 - r o p é r a t i o n r e p r o d u i t l e g r a p h e d e s i m p a c t s d e l a c o n s L r u c t i o n e t d e d t u n p o r t p o u r s u p e r p é t r o l i e r s . 3 . 1 D é f i n i t i o n d e c h a c u n , d e s é 1 6 m e n t s d u g r a p h e : causes-. condltions, e f f e t s Niveau I B â t i m e n t s e t facil.ités:

Ce terme comprend tous les bâtirnents et autres structures nécessai-x e s p o u r l f o p é r a t i o n d r u n s u p e r p o r t . C e c i i n c l - u t 1 e s s t r u c t u r e s a g u a -t i q u e s -t : 1 _ 1 e s . q u e 1 - e q u a i , e -t l a j e -t é e , 1 e s - s -t r u c -t u r e s t e r r e s t r e s t e l l - e s q u e 1es rêservoirs, 1 e p i p e l i n e e Ë t o u s l e s a u t r e s b â t i r n e n Ë s d t e n t r e p o s a -g e .

Clrculation maritLme:

Circulation des navires, aussi bien Les navires cormerciaux que les b a t e a u x d e p ê c h e e t de plaisance.

Concentration d rindividus :

Les gens qui travailleront à 1-ropération et plus partlcul-ièrement à l a c o n s t r u c t l o n d u p o r t n e s e r o n t p a s n ê c e s s a l r e m e n t d e l - a rêgion. L a c o n s t r u c t i o n d u p o r t , e n p a r t i c u L i e r , e x i g e r a , p o u r c e r t a i - n s t r a v a u x , u n e m a i n d t o e u v r e s p é c l a l i s é e q u t o n devra faire venir de lrextéTieur.

La venue dfouvriers nthabitanE pas déjà la région résultera en une concen-tratlon df individus localisés surtouL au voisinage de 1r'ernplacement du p o r t e n c o n s t t u c t i o n .

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D r a g a g e : C r e s t l t o p é r a t i o n q u i consis.te à extraire d e s s é d i m e n t s d u 1 i t d r u n c o u r s d r e a u , p o u r a u g m e n t e r 1 a p r o f o n d e u r , e t a i n s i p e t m e t t r e l a c i r -c u l a t i o n d e n a v i r e s d r u n p l u s f o r t t i r a n t d r e a u . Excavation et rempJissage: L e s s t r u c t u r e s < l u p o r t s o n t s u s c e p t i b l e s d t ê t r e s o u r n i s e s à d e s f o r -c e s e x È é r i e u r e s i m p o r t a n t e s ( v e n t , v a g u e s ) , d t o û l a n é -c e s s i t é d e b i e n l e s ancrer dans le sol en l-eur donnant de bonnes fqndations. Généralement, il est nécessaire de creuser le soL pour y enfouir suffisarnraenÈ l-es fon-d a t i o n s , c t e s t J - r o p é r a t L o n q u t o n n o t t t r n e e x c a v a t i o n . P o u r 1a construction d r u n p o r t , o n e x é c u t e c e È t e o p é r a t i o n s u r l a t e r r e f e r m e p o u r 1 e s f o n d a -tlons des bâtinrents et sur l-e rivage pour la consÈrucÈion du quai.

O p é r a t i o n d e n e t t o y a g e : C e s o n t d e s a c t i o n s e n t r e p r i s e s p a r les autorités r e s p o n s a b l e s , a y a n t p o u r b u t d e r é c u p é r e r ( p r o c é d é s m é c a n i q u e s , a b s o r b a a t s ) , d e d é t r u i r e ( c o n b u s t i o n ) ou draccé1érer (dispersants) 1 - a d é g r a d a t i o n d e l - r h u i L e d é v e r s é e d a n s l e m i l i e u a g u a t i q u e . Transbordernent (huile) :

Ce tenne inclus toutes les opérations nécessaires pour acherniner le p ê t r o l e des eiËernes du navire jusqutau réservoir d e s t o c k a g e t e r r e s t r e .

T r a n s p o r t s t e r r e s t r e s :

Lracheminement des uatériaux de L e t r a n s p o r Ë d e s m a t é r l a u x r é s u l t a n t

c o n s t r u c t i o n j u s q u f aux chantiers, d e l t e x c a v a t i o n e t l e s a u t r e s o p é r a

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-2 7

tlons associées à la construction funpliqueront une grande circulation de v é h i c u l e s m o t o r l - s é s . L o r s q u e I e p o r t s e r a e n o n a t " r r o r , , 1 - t u t l l i s a t i o n d e s t r a n s p o r t s t e r r e s t r e s , e t p l - u s p a r t i c u l i è r e r n e n t d e s c a m i o n s , s e r a b e a u c o u p p l u s r é d u i t e c a r l - e t r a n s p o r t d u p é t r o l e j u s q u t a u x g r a n d e s v i l L e s c a n a d i e n n e s s e f e r a p a r p i p e l i n e . A c e m o m e n t - l à , l t a u g m e n t a t i o n d e l a e i r c u l a t i o n d e s v é h i c u l e s t e r r e s t r e s c a u s é e p a r L a p r é s e n c e d u p o r t p é t r o l - i e r s e r a minlme. Nlveau II B r u i t :

Ctest surtout pendant la période de construction que se manifes-t e r a l e b r u i manifes-t s u r l - e s i t e d u p o r t . C e s b r u i t s s e r o n t s u r t o u L a s s o c i 6 s au fonctionnemenc de la m:chinerie lourde. Lropérati-on du port occa-s i o n n e r a a u occa-s occa-s i e e r t a i n occa-s b r u i t occa-s , m a i s l f i n Ë e n s i Ë é e n s e r a b e a u c o u p n o i n d r e e t n e d e v r a i t p a s d é p a s s e r c e l l e e x l s t a n t l o r s d e 1 - r o p é r a t i o n d r u n p o r t dans une autre ville.

D é c h e t s d o m e s t i q u e s :

S u b s t a n c e s a s s o c i é e s a u m a i n t i e n d e s f o n c t i o n s b i o l o g l q u e s d r u n corps animaL ou au maintien dtun niveau de vie. Ce sont en grande partie d e s r n a t i è r e s f é c a l e s e È d e s d é c h e t s d e e u i s i n e .

D é g a g e m e r t t d e - g a z e t d e p o u s s i è r e :

t n l s s i o n d a n s I t a t n o s p h è r e d e g a z o v d e p a r t i c u l e s s o l i d e s p o u v a n t a f f e c t e r 1 a q u a l i t é d e 1 r a i r .

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O n d e d e e h o c :

Ô n d e a s s o c i é e à 1 a d é f l a g r a t i o n d r u n e x p l o " t , U " r r " l t e a u e t t r a n s p o r -t a n -t l r é n e r g i e d é g a g é e p a r 1 ' e x p l o s i o n .

P e r t e d r h u i l e :

Déversement pouvant varier de queLques gallons Lors du débordement dfun r é s e r v o i r a u m o m e n t d u t r a n s f e r t d e I t h u i l e s u r t e r r e à p l u s i e u r s m i l l i e r s d e b a r i l s l o r s d r u n é c h o u e n e n t o u d r u n e c o l l i s i o n .

D i s p e r s a n t s e t a b s o r b a n È s :

P a r m i 1 e s d i v e r s p r o d u i t s u t i l - i s é s p o u r combattre les effets des déver-s e m e n t déver-s - . d l h u i - L e d a n déver-s 1 ' e a u , c e r t a i n déver-s o n t ' u i r m o d é - à t â Ë t i o n c h i m i q u e t e l q u e l e s d i s p e r s a n t s , d t a u t r e s o n t u n m o d e d f a c t i o n p h y s i q u e t e l q u e les absor-b a n t s . L e s d i s p e r s a n t s a g i s s e n t e n m o d i f i a n t L a t e n s i o n s u p e r f i c i e l l - e d e l t h u i -l e , p e r m e t t a n t a i n s i -l a d i s p e r s i o n d e -l r h u i -l e e n g o u t e l e t t e s d e 0 . 5 à l 0 r n i -c r o n s . A i n s i d i s p o s é e e n f i n e s p a r t i c u l - e s , l t h u i l e e s t p l u s d o m m a g e a b l e p o u r l - e s a n i m a u x m a r i n s , p a r t i c u l l è r e m e n t l - e z o o p l a n c t o n . L e s d i s p e r s a n t s p e u v e n t ê t r e a n i o n l q u e s , c a t i o n i q u e s o u i o n i q u e s , c e s d e r n i e r s é t a n t l e s p l u s e f f i c a -c e s e n e a u s a 1 é e . L e s d i s p e r s a n t s a g i s s e n t e n t r o i s é t a p e s : c o n È a c t " h u i l e -d i s p e r s a n t t t p a r ltaction d t u n s u p p o r t o r g a n i q u e q u i s e r a t r è s e f f i c a c e p o u r c e t t e t â c h e o u d r u n c o m p o s é p a r a f f i n i q u e ; d e u x i è m e m e n t l - r h u i l e e s t d i s p e r s é e d a n s 1 a c o l o n n e d r e a u , e n g r a n d e p a r t i e g r â c e à l t é n e r g i e m é c a n i q u e d e l r e a u ; f i n a l e m e n t , l e r a p p o r t s u r f a c e / v o l u r n e d e s d i s p e r s a n t s d a n s I t e a u é t a n t a u g m e n -t ê , l e s p r o c e s s u s d e b i o d é g r a d a -t i o n p e u v e n t a g i r b e a u c o u p p l u s r a p i d e m e n t s u r 1 r h u i l e . D f u n e f a ç o n g é n é r a 1 - e , o n p e u t d i r e q u r u n t i e r s d e s h y d r o c a r b u r e s e s t

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2 9 t r a n s f o r m é e n c e l l u l e s b a c t é r i e n n e s e t d e u x t i e r s s o n t o x y d é s e n d i o x y d e de e a r b o n e et en eau. L a r é a l - i t é e s t c e p e n d a n t b e a u c o u p p l u s c o m p L e x e , car le p r o c e s s u s de détérioratlon d e s h y d r o c a r b u r e s f a i t i n t e r v e n i r d e s p h é n o m è n e s t e l s q u e 1 - t a b s o r p t l o n p a r L e s o r g a n i s m e s e t l t a d s o r p t i o n p a r 1 e s s é d i r n e n t s , p a r t l c u l - i è r e m e n t l e s a r g i l e s . L f e f f i c a c i t é d e s d i s p e r s a n t s v a r i e b e a u c o u p se-l o n L e u r c o m p o s i t i o n chimique, Leur mode dtappse-l-ication, l e s c o n d i t i o n s d e 1 a m e r c a r l e r n é l a n g e m é c a n i q u e e s t t . r è s i r n p o r t a n t , l a t e m p é r a t u r e d e l t e a u , la n a È u r e d e l t h u i l e . I 1 s s e r o n t , p a r e x e m p l e , p l u s e f f i c a c e s e n e a u c h a u d e 1 à o ù l e s c o n d i t i o n s d e m é l a n g e s o n t b o n n e s e t s u r u n e h u i l e p a s t r o p v i s q u e u s e . C e s p r o d u i t s , d o n Ë l e m o d e d t a c È i o n e s t c h i m i q u e , o n t l e g r a n d a v a n Ë a g e s u r l e s a b s o r b a n t s d'éliminer l a d i f f i c i l e o p é r a t i o n d e l a r ê c u p é r a t i o n . Ç e p e n d a n t , l , e m o d e d t a c t t o n p h y s i i q u é ? e s a U â à r 6 l n i " p e r * e t d e s é p a r e r l r h u i l e d e l t e a u s a n s l - i b é r e r d e s é l ê m e n t s t o x i q u e s . D a n s c e r t a i n e s s i t u a -t i o n s , c e t t e a b s e n e e d t é l é m e n t s t o x l q u e s p e u È ê t r e u n f a c t e u r d é t e r m i n a n t d a n s l e c h o i x du produit de nettoyage. L e s m e i l l e u r s a b s o r b a n t s p e u v e n t ê t r e d t o -r i g i n e n a t u -r e l - l e ou a-rtificielle, d e n a t u r e o r g a n i q u e o u i n o r g a n i q u e . L a S o u r -b e e t l a p a i 1 L e s o n t l e s p l u s e f f i c a c e s p u i s q u e l e p o i d s d r h u i l e a -b s o r -b é e p e u t a t t e i n d r e d e 5 à 4 0 f o i s l e p o i d s d e l - ' a b s o r b a n t . Q u a n t a u x m a t é r i a u x a r t l f i -c i e l s t e l - s q u e l e p o l y u r é t h a n e e t l e p o l y é t h y l è n e , i l s a b s o r b e n t d e 5 à 1 0 f o l s L e u r p o i d s d r h u i l e ( R e p ô r t to the Department of Transportation, l - 9 6 9 ) .

R é s i d u s d e m a t é r i a u x : C e s r ê s i d u s s e r o n t p r i n c i p a l e m e n t d e s m a t é r i a u x d e c o n s t r u c c i o n a b a n d o n -n é s a u s s i b i e -n s u r t e r r e q u e d a -n s l - ' e a u . L e s q u a n t i t é s d e c e s m a t é r i a u x a b a n -d o n n é s s u r L e t e r r a i n v a r i e r o n t a v e c l e u r v a l e u r m a r c h a n d e ; a i n s i o n p e u t f a -c i l e m e n t p r é v o i r q u t i l y a u r a p l u s d e b o i s q u e d r a -c i e r . . ' C e r t a i n s r é s i d u s p o u r r a i é n t é g a l e m e n t r é s u l t e r d e l r o p é r a t i o n d u p o r t p é t r o l i e r . P a r e x e m p L e , 1 e n e t t o y a g e d e s r é s e r v o i r s p o u r l e s t o c k a

(35)

-ge drhuile produit de grandes quantités de diffLcile de se débarasser autrement quren

résidus huileux l e s b r û l - a n t .

d o n t 1 1 e s t

Sédiments en suspension:

Substances solides sous forme particulaire drorlgine organique ou inorganique.

Niveau III

A g e n t s p a t h o g è n e s :

Agents pachogènes ProPres p a r a s i t e s .

t e l s g u e 1 e s m i c r o b e s , 1 e s v i r u s e t l e s

D é S i b e l s ( N o g b r e -de):

Nous nous servons de cette d t é v a l u e r L f l m p a c t d u b r u i t s u r

E l é m e n t s t o x i q u e s d a n s l - t e a u :

u n i t é d r i n t e n s i t é d e b r u i t p o u r e s s a y e r l t environnement.

Crest un terme très généra1 dans leguel nous voulons inclure tous 1es toxiques pouvant être amenés dans l-e rrilieu lors de la construction o u d e l r o p é r a t i o n d t u n s u P e r p o r È e t g u i p o u r r a i e n t ê t r e n u i s i b l - e s à u n organisme ou à un autre. Le fait que les toxiques ne sont pas les mêmes pour tous les organismes nous comPllque un peu l-a tâche et nous obligera à ê t r e p L u s p r é c i s d a n s l a j u s t i f i c a t i o n d e s e f f e t s .

Hydro-carbures dans lreau:

(36)

3 1

d r h y d r o e a r b u r e s ; e 1 l e s e o n t l - e n n e n t , à 1tétat de trace, d e s m 6 t a u x et des produits organiques à base droxygène, d t a z o t e et de soufre. L e s c o n s t l t u a n t s n a j d u r s s o n t , l e s h y d r o c a r b o n e s saturés (Cff C+S) et Les hydrocarbones aro-m a t i q u e s ( b e n z è n e , tol-uène, xylène, etc.). L e s o u f r e , g é n é r a L e r n e n t présenÈ à l'état d e Ë r a e e y e s t associé à d e s p r o d u t t s organlques. T , e s m é t a u x q u t o n y . r e t r o u v e , c o m p l - e x é s à des produits cyeliques, sont distribués d a n s les différentes huil-es brutes sel_on les mécanismes de g e n è s e et de n:lgration qui y sont. associés eÈ de.la géo-chirnie des lieux drorigine. Le vanadium, J-e nickel, l-e cuivre, le chrome et le thorium sont 1es métaux traces génér-alement retro,l.re" dans tes huiles brutes; le plomb, 1 r é t a i n , l e r r o L y b d è n e et le eobalt sry retrouvent moins fréquemment." (Couil-lard, D. et al , L973).

o n a o b s e r v é à pLusieurs reprises, a p r è s u n déversemen! drhuil-e, que 1es él-émenËs chirniques contenus dans l-thuile peuvent agir comme des s t i m u l a n t s p o u r 1a croissance de certaines plantes. T o u t e f o i s , o n n e s a i t p a s e n c o r e à quels él-éments il faut attribuer c e t t e s t i m u L a t i o n . E n e f f e t , 1 1 s e m b l e q u e la quantité présente de maero-nutriments dans les h u i l e s soit insuffisante p o u r être la cause de la stinulation d e l a c r o i s -sance des pl-antes. Quant aux micro-nutriments, il est presque certain q u r i l s n e s o n t p a s La cause de cette croissaace (Anerlcan Petrol-eum I n s t l t u t e , 1 - 9 7 1 ) .

(37)

M a t ê r i a u x f l o t t a r t t s : T o u t e s u b s t a n c e f l o t t a n t à l - a s u r f a c e d e l r e l a u . a u s s l " b i e n d u b o l s q u e d e s d é c h e t s o r g a n L q u e s . N u t r i m e r t t s : p h o s p h o r e , l r a z o t e e t p r o d u c t i o n b i o l o g i q u e C e p e u t ê t r e

carbone sont les éléurents qui contrô-rnilieu aquatigue. l e n t 1e du Le 1 a O d e u r :

i

Ce terme engl-obe non seulement les odeurs qrri p.,r't.nt se propager d a n s 1 ' a L x , m a i s a u s s i c e l l e s q u i p e u v e n t c i r c u l e r d a n s l - e - n i l i e u a q u a -t i q u e e -t a i n s i d o n n e r u n e o d e u r d é s a g r é a b l e à 1 -t e a u . O x y g è q e d L s s o u s : C t e s t nibLe pour

2g:

1a 1 a q u a n t i t é d t o x y g è n e p r é s e n t e d a n s l r e a u e t q u i e s t d i s p o -r e s p l -r a t i o n d e s o r g a n i s m e s . Ctest le paramètre

-qui exprime la eoncentration de l-'ion llydro-gène. on lrexprime par I-e 1-ogarithme (base l-0) de ltinverse de l-a concentraËion d rhydro gène.

Le pII pourrait êtrel- rnodifié localement pendant l-a construction et sur-t , o u sur-t p e n d a n sur-t , l sur-t o p é r a sur-t i o n d u p o r t ; c e p e n d a n t . , l e p H d e l f e a u d e m e r é t a n t t r è s s t a b l e à , 8 . 2 , i l e s t p e u p r o b a b l e q u r i l v a r i e s u f f i s a m r o e n t p o u r o c c a -s i o n n e r d e -s e f f e t -s a p p r é c i a b l e -s -s u r l a ' r ' i e a q u a L i q u e . A d v e n a n t l e c a s o i r i l -y aurait un changement irnporEant de pH, 1a vie aquatique peut stadapter pen-d a n t u n c e r l a i n t t : m p s à d e s c h a n g e m e n t s d e p l l é l e v é s , p o u r v u q u t i l s n e s o i e n t

(38)

3 3 P ô t r L u a n t s a t m o s p h é r i q u e s : H y d r o c a r b u r e s , S O z , C O r . N O . p o u s s i è r e e tx -fumée T o u t e s u b s t a n c e g a z e u s e o u p a r t i c u l a i r e p r é s e n t e d a n s l - f a i r r i s q u e d t e n d o m m a g e r J - a q u a l l t é d e l f a i r . L e s p r i n c i p a u x s o n t l a p o u s -s i è r e e t 1 e -s h y d r o c a r b u r e -s , 1 e d i o x y d e d e c a r b o n e , 1 e -s o x y d e -s d f a z o t e d é g a g é s d a n s 1 e s f u r n ê e s ( C h o v i n e t R o u s s e l - , 1 9 7 3 ) , l t h y d r o g è n e s u l f u -r ê ( I t z S ) e t l e s m e r c a p t a n s d u p a r c ' d e s r é s e r v o i r s . T u r b t d l t é : d e l a r é d u c t i o n d e L r i n t e n s i t é d e l a l r r m i è r e p a s -C l e s t u n e m e s u r e

sant à -trevers une eau

Niveau ïV chargêè de paiticules. B i e n : P t r e d r u n e p o p u l - a t i o n : E n s e m b l e d e s f a c Ë e u r s q u i f o n t q u t u n e p o p u l a t i o n j o u i t d r u n é t a t d e s a n t é p h y s i q u e e t m e n t a l , s o c i a l e t é e o n o n : i q u e s â t i s f a i s a n t . D é g r a d a t i o n d e s e s p a c e s : L e s c a r a c t é r i s t i q u e s p h y s i q u e s d t u n e s p a c e f o n È q u t i l - s e p r ê t e n i e u x à u n e u t i l - i s a t i o n d o n n ê e : c r e s Ë c e q u e l r o n p e u t a p p e l e r l a v o c a t i o n d r u n e s p a c e . S i c e s c a r a c È é r l s t i q u e s q u i détenuinent 1a vocation drun e s p a c e s o n t d é t é r i o r é e s p a r u n e a c t i o n h u m a i n e , i l e n r é s u l t e c e q u e 1 ' o n a p p e L l e u n e d é g r a d a È l o n d e s e s p a c e s .

FâU:

Figure

Figure  1:  Graphe  de  cohérence

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