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Inventaire Minier du département de la Guyane: le prospect aurifère de Montagne Française

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Inventaire Minier du département de la Guyane: le

prospect aurifère de Montagne Française

Jean-Luc Nagel, Eric Degay, Régis Doucelance, Pierre Maurizot

To cite this version:

Jean-Luc Nagel, Eric Degay, Régis Doucelance, Pierre Maurizot. Inventaire Minier du département

de la Guyane: le prospect aurifère de Montagne Française. [Rapport de recherche] R38418, BRGM.

1995. �hal-02919824�

(2)

oo^^

.0^^

.e^"^

?v>'

,ev^^

Inventaire

minier

du

département

de

la

Guyane

Le

prospect aurifère

de

Montagne Française

juin

1995

R

38418

BRGM

IINTBIPSIU AUSIBVKI DlLAnUl

Étude réaliséedansle cadre des actions de Service publicdu BRGM

BRGM

SERVICE

GEOLOGIQUE NATIONAL

SERVICE

GEOLOGIQUE

REGIONAL

DEGUYANE B.P, 552-

Cayenne cedex

- France Tel. : (594)

30.06.24

oo^^

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?v>'

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Inventaire

minier

du

département

de

la

Guyane

Le

prospect aurifère

de

Montagne Française

juin

1995

R

38418

BRGM

IINTBIPSIU AUSIBVKI DlLAnUl

Étude réaliséedansle cadre des actions de Service publicdu BRGM

BRGM

SERVICE

GEOLOGIQUE NATIONAL

SERVICE

GEOLOGIQUE

REGIONAL

DEGUYANE B.P, 552-

Cayenne cedex

- France Tel. : (594)

30.06.24

(3)

Inventaire

Minier

dudépartementde

la

Guyane

(juin

1995)

Enbibliographie,cerapportseracitédela façon suivante :

NAGEL

J.L.,

DEGAY

E.,

DOUCELANCE

R.,

MAURIZOT

P. (1995). Inventaire

Minier

du départementde

laGuyane:leprospectaurifèredeMontagneFrançaise. Rapport

BRGM

R38418 SGN/GUY95, 13 p., 5 fig.,

Itabl

©

BRGM, 1995, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du client.

RapportBRGMR38418SGN/GUY 95

Inventaire

Minier

dudépartementde

la

Guyane

(juin

1995)

Enbibliographie,cerapportseracitédela façon suivante :

NAGEL

J.L.,

DEGAY

E.,

DOUCELANCE

R.,

MAURIZOT

P. (1995). Inventaire

Minier

du départementde

laGuyane:leprospectaurifèredeMontagneFrançaise. Rapport

BRGM

R38418 SGN/GUY95, 13 p., 5 fig.,

Itabl

©

BRGM, 1995, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du client.

(4)

RESUME

La région deMontagne Française, situéeen bordure du Maroni au niveau du parallèle 4°30' Nord, a

fait

l'objetde plusieursprospectionspourdiverses substances et à différentes qjoques : 1960, 1977 et

plus récemment de 1992à 1995.

En 1960, le BRGM, prospectant la bauxite dans la région de Montagne Française, a découvert des

indices aurifères alluviaux (en dehors de la présente zone Inventaire). Les résultats, jugés encourageants,

n'ont

paspourautantdonnélieuàdesdéveloppementsultérieurs.

En 1977, l'InventaireMinier, surla basedesinterprétations des données aéromagnétiques de 1974-75, réalise une

grille

de prospection à maille large (GU04) pour recherche d'or et de métaux de base. Quelques indices métalliques peuimportantsfurenteffectivement trouvés. Ilssont tous situés en ddiors

dela surface du prospect (au Sud et auNordEst).

En 1992, c'est le Sillon Nord Guyanais (SNG) qui matérialise les nouveaux espoirs de découverte aurifèredans leNorddu dqjartement. L'inventaireporta donc soneffort d'exploration danscettepartie

ouest du SNG où des orpaillages étaientsignalés. Le contact Orapu/substratum Paramaca-granodiorite

fit

l'objet d'une reconnaissance géochimique et géologique

ai

plusieurs phases conduisant à la découverte, surlesflancsnord etouestdeMontagne Française,dedeuxensemblesd'anomaliesaurifères distinctes :

- uneanomalie centrale , relativementhomogène(valeursen sol comprises entre200et 1000 ppb Au), qui couvre une surface dc 1200 x 1400 m sur le flanc ouest du relief, sur des dépôts conglomératiques de

l'Orapu

au contact avec les volcanites du Paramaca. Un second facteurde concentrationpartidpesansdouteàlaminéralisationaurifère ;

il

pourraitprendrelaformed'une

fracturationtransverseet/ou d'unphénomènehydrothermal siliceux.

- un faisceau d'anomah'es aurifères étroit et continu, qui prolonge l'anomalie précédente en

directionN30°.

Il

r^roupe

toutunensemble depointsà bonnesteneursen sol (de200à700ppb Au). Cecouloir sesuperpose aucontacttectonique bréchique entre les formations détritiquesde

l'Orapu à

l'Est

rt

un massif degranodiorite à l'Ouest, Ceci,

il

faut le noter, en l'absence de volcano-sédimentaire Paramaca (une nouveautéI). La bandeanomales'allongesur plus de 4 km

etresteouverteversleNorden directiondesindicesd'Espérance.

Lesenracinements de cesanomaliesn'ontpas étécontrôlés, mais nous considéronsque, comptetenu du contexte géologique très favorable. Montagne Française représente un sujet de première priorité, justifiantdestravaux complémentaires.

RapportBRG.MR38418SGN/GUY95

RESUME

La région deMontagne Française, situéeen bordure du Maroni au niveau du parallèle 4°30' Nord, a

fait

l'objetde plusieursprospectionspourdiverses substances et à différentes qjoques : 1960, 1977 et

plus récemment de 1992à 1995.

En 1960, le BRGM, prospectant la bauxite dans la région de Montagne Française, a découvert des

indices aurifères alluviaux (en dehors de la présente zone Inventaire). Les résultats, jugés encourageants,

n'ont

paspourautantdonnélieuàdesdéveloppementsultérieurs.

En 1977, l'InventaireMinier, surla basedesinterprétations des données aéromagnétiques de 1974-75, réalise une

grille

de prospection à maille large (GU04) pour recherche d'or et de métaux de base. Quelques indices métalliques peuimportantsfurenteffectivement trouvés. Ilssont tous situés en ddiors

dela surface du prospect (au Sud et auNordEst).

En 1992, c'est le Sillon Nord Guyanais (SNG) qui matérialise les nouveaux espoirs de découverte aurifèredans leNorddu dqjartement. L'inventaireporta donc soneffort d'exploration danscettepartie

ouest du SNG où des orpaillages étaientsignalés. Le contact Orapu/substratum Paramaca-granodiorite

fit

l'objet d'une reconnaissance géochimique et géologique

ai

plusieurs phases conduisant à la découverte, surlesflancsnord etouestdeMontagne Française,dedeuxensemblesd'anomaliesaurifères distinctes :

- uneanomalie centrale , relativementhomogène(valeursen sol comprises entre200et 1000 ppb Au), qui couvre une surface dc 1200 x 1400 m sur le flanc ouest du relief, sur des dépôts conglomératiques de

l'Orapu

au contact avec les volcanites du Paramaca. Un second facteurde concentrationpartidpesansdouteàlaminéralisationaurifère ;

il

pourraitprendrelaformed'une

fracturationtransverseet/ou d'unphénomènehydrothermal siliceux.

- un faisceau d'anomah'es aurifères étroit et continu, qui prolonge l'anomalie précédente en

directionN30°.

Il

r^roupe

toutunensemble depointsà bonnesteneursen sol (de200à700ppb Au). Cecouloir sesuperpose aucontacttectonique bréchique entre les formations détritiquesde

l'Orapu à

l'Est

rt

un massif degranodiorite à l'Ouest, Ceci,

il

faut le noter, en l'absence de volcano-sédimentaire Paramaca (une nouveautéI). La bandeanomales'allongesur plus de 4 km

etresteouverteversleNorden directiondesindicesd'Espérance.

Lesenracinements de cesanomaliesn'ontpas étécontrôlés, mais nous considéronsque, comptetenu du contexte géologique très favorable. Montagne Française représente un sujet de première priorité, justifiantdestravaux complémentaires.

(5)

Inventaire

Minier

du départementde

la

Guyane(juin 1995)

Table

des

matières

INTRODUCTION

1

1.

Situation

géographique

2

L L

Localisation

duprospect 2

1.2.

Les

paysagesgéologiques 2

1.3. Lescontraintes administratives 2

2. HISTORIQUEDESPROSPECTIONSAURIFERES 3

2.1. Les recherches antérieuresà

l'Inventaire

Minier

3

2.2. Les

prospections

de

l'Inventaire

Minier

3

3.RESULTATSDESPROSPECTIONSDE

L'INVENTAIRE

MINIER

5

3.1. La reconnaissance

géologique

du prospect 5

3.1.1. Lessérieslithologiques 5

3.1.2.Les relationsentrelesdifférentesformations, les

jeta

tectoniques 6

3.1.3.

La

fracturation

7

3.1. Lesrésultatsdes

prospections

géochimiques 8

3.1.1 Résultatsde

la

géochimie

ensol

8

3.1.2 Résultatsde

la

géochimie

ICP

en

sol

9

3.1.3Résultatsde

la

géochimie

sur

roches 9

CONCLUSIONS

11

RECOMMANDATIONS

POUR

LA

POURSUITE

DES

PROSPECTIONS

12

BIBLIOGRAPHIE

13

Rapport BRG.M R38418SGN/GUY95

Inventaire

Minier

du départementde

la

Guyane(juin 1995)

Table

des

matières

INTRODUCTION

1

1.

Situation

géographique

2

L L

Localisation

duprospect 2

1.2.

Les

paysagesgéologiques 2

1.3. Lescontraintes administratives 2

2. HISTORIQUEDESPROSPECTIONSAURIFERES 3

2.1. Les recherches antérieuresà

l'Inventaire

Minier

3

2.2. Les

prospections

de

l'Inventaire

Minier

3

3.RESULTATSDESPROSPECTIONSDE

L'INVENTAIRE

MINIER

5

3.1. La reconnaissance

géologique

du prospect 5

3.1.1. Lessérieslithologiques 5

3.1.2.Les relationsentrelesdifférentesformations, les

jeta

tectoniques 6

3.1.3.

La

fracturation

7

3.1. Lesrésultatsdes

prospections

géochimiques 8

3.1.1 Résultatsde

la

géochimie

ensol

8

3.1.2 Résultatsde

la

géochimie

ICP

en

sol

9

3.1.3Résultatsde

la

géochimie

sur

roches 9

CONCLUSIONS

11

RECOMMANDATIONS

POUR

LA

POURSUITE

DES

PROSPECTIONS

12

BIBLIOGRAPHIE

13

(6)

Liste

des

illustrations

Fig. 1 -Montagne Française, cartedesituationduprospect etdelocalisationdesgrilles

d'échantillonnage (analysespouroretmulti-élémoits).

Fig. 2-Montagne Française-Secteur

"A",

cartededétail surfondgéologiquedel'anomalie aurifèrecentrale.

Fig. 3 -Montagne Française- Secteur"C", cartededétailsurfond géologiquedel'anomalie aurifèreduNord.

Fig.4 -Montagne Française, cartedesrésultats desanalysesgéochimiquesorensol (secteurs "A"

&

"C").

Fig. 5-Montagne Française, propositiondecouverturedessujetsparpermisminiersdetypeB (à 1/50000).

RapportBRGMR38418SGN/GUY95

Liste

des

illustrations

Fig. 1 -Montagne Française, cartedesituationduprospect etdelocalisationdesgrilles

d'échantillonnage (analysespouroretmulti-élémoits).

Fig. 2-Montagne Française-Secteur

"A",

cartededétail surfondgéologiquedel'anomalie aurifèrecentrale.

Fig. 3 -Montagne Française- Secteur"C", cartededétailsurfond géologiquedel'anomalie aurifèreduNord.

Fig.4 -Montagne Française, cartedesrésultats desanalysesgéochimiquesorensol (secteurs "A"

&

"C").

Fig. 5-Montagne Française, propositiondecouverturedessujetsparpermisminiersdetypeB (à 1/50000).

(7)

Inventaire

Minier

dudépartement de

la

Guyane

(juin

1995)

Introduction

Les premières prospections géochimiques pour or et métaux de base dans la région de la Montagne Françaiseavaientété lancées, dans le cadrede l'Inventaire Minier, sur la basedes interprétations des données de l'Aéromagnétisme de 1974-75. Quelques indices en métaux de base et or furent effectivement découvertsàcetteoccasion,mais endehors delazonequi nous occupe actuellement. C'est la présence du Sillon Nord Guyanais (fracturation et contenu gréso-conglomératique), réputé favorableàlaminéralisationaurifère,qui, dès 1992, relançaitl'intérêt minierdelapartieoccidentalede

Montagne Française. Les découvertes d'indices dans la région de Maripa, des montagnes Geneviève, TortueetTrois Pitons, la réinterprétation du contexte géologiquedesindices etgîtes d'Adieu-Vat,deSt Pierre, etc. et lesanalogiesaveclesgisementsduTarkwaet deJacobina,tous ceséléments ontconcoum à faire du Sillon Nord Guyanais, et de son environnement tectonique,

l'un

des objectifs majeurs de la rechercheaurifèredansleNorddu département.

Rapport BRG.M R38418SGN/GUY95

Inventaire

Minier

dudépartement de

la

Guyane

(juin

1995)

Introduction

Les premières prospections géochimiques pour or et métaux de base dans la région de la Montagne Françaiseavaientété lancées, dans le cadrede l'Inventaire Minier, sur la basedes interprétations des données de l'Aéromagnétisme de 1974-75. Quelques indices en métaux de base et or furent effectivement découvertsàcetteoccasion,mais endehors delazonequi nous occupe actuellement. C'est la présence du Sillon Nord Guyanais (fracturation et contenu gréso-conglomératique), réputé favorableàlaminéralisationaurifère,qui, dès 1992, relançaitl'intérêt minierdelapartieoccidentalede

Montagne Française. Les découvertes d'indices dans la région de Maripa, des montagnes Geneviève, TortueetTrois Pitons, la réinterprétation du contexte géologiquedesindices etgîtes d'Adieu-Vat,deSt Pierre, etc. et lesanalogiesaveclesgisementsduTarkwaet deJacobina,tous ceséléments ontconcoum à faire du Sillon Nord Guyanais, et de son environnement tectonique,

l'un

des objectifs majeurs de la rechercheaurifèredansleNorddu département.

(8)

1.

Situation géographique

1.1.

Localisation

du

prospect

Le prospectsesitue(fig. 1)enrive droitedu Maroni,à 125 kmenamontde SaintLaurentdu Maroni,à

hauteurdes villagesdeMonpe SoulaetGaa Caba.

Il

occupele versantoccidental du

relief

deMontagne Française.

Il

faut compter, pour atteindre le secteur central, sept heures de canot à

partir

de Saint Laurent duMaroni,puis3 heures demarche d'approche.

Le prospect est limité par leMaroni à l'Ouest, la crique Bdmanau Nord, et la crique Abounamy au Sud. Lapluviométrieannuelle moyenne est de2500mm. Lazonedes travaux est répartiesurles deux cartestopographiquesà 1/100 000deP. Isnardet Lawa-Abounamy.

1.2.

Les

paysages

géologiques

Ondistinguesur la zoned'étudetroistypesgéomorphologiques :

- au Sud, un paysage montagneux dont l'ossature est constituée de terrains volcaniques Paramaca. Les pentes et les sommets sontle plus souvent armés de carapaces fermgineuses résistantes. Ces terrains sont entaillésdevalléesbienmarquéesetrichesenaffleurements;

-au Nord,unesuccession deplateauxcuirassés et deflats marécageuxàmorphologiedoucesur soubassement granodioritique profondémait altéré. Cette zone est pauvre en points d'observation ;

- àl'Ouest,le modelé sur grès Orapuestenpentes douces. La charge solidedes cours d'eaux

y

est plus sableuse qu'argileuse. Vers le SO, la morphologie des terrains Orapu reste sous

l'influencedes reliefs du Paramaca.

1.3.

Les

contraintes administratives

La Montagne Française

fait

l'objet d'un classemoit en Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Floristique

etFaunistique(ZNIEFF)par la DIRENdeGuyane.

Rapport BRG.M R38418SGN/GUY95

1.

Situation géographique

1.1.

Localisation

du

prospect

Le prospectsesitue(fig. 1)enrive droitedu Maroni,à 125 kmenamontde SaintLaurentdu Maroni,à

hauteurdes villagesdeMonpe SoulaetGaa Caba.

Il

occupele versantoccidental du

relief

deMontagne Française.

Il

faut compter, pour atteindre le secteur central, sept heures de canot à

partir

de Saint Laurent duMaroni,puis3 heures demarche d'approche.

Le prospect est limité par leMaroni à l'Ouest, la crique Bdmanau Nord, et la crique Abounamy au Sud. Lapluviométrieannuelle moyenne est de2500mm. Lazonedes travaux est répartiesurles deux cartestopographiquesà 1/100 000deP. Isnardet Lawa-Abounamy.

1.2.

Les

paysages

géologiques

Ondistinguesur la zoned'étudetroistypesgéomorphologiques :

- au Sud, un paysage montagneux dont l'ossature est constituée de terrains volcaniques Paramaca. Les pentes et les sommets sontle plus souvent armés de carapaces fermgineuses résistantes. Ces terrains sont entaillésdevalléesbienmarquéesetrichesenaffleurements;

-au Nord,unesuccession deplateauxcuirassés et deflats marécageuxàmorphologiedoucesur soubassement granodioritique profondémait altéré. Cette zone est pauvre en points d'observation ;

- àl'Ouest,le modelé sur grès Orapuestenpentes douces. La charge solidedes cours d'eaux

y

est plus sableuse qu'argileuse. Vers le SO, la morphologie des terrains Orapu reste sous

l'influencedes reliefs du Paramaca.

1.3.

Les

contraintes administratives

La Montagne Française

fait

l'objet d'un classemoit en Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Floristique

etFaunistique(ZNIEFF)par la DIRENdeGuyane.

(9)

Inventaire

Minier

dudépartemetUde

la

Guyane

(juin

1995)

2.

Historique

des

prospections aurifères

2.1.

Les

recherches

antérieures

à

l'Inventaire Minier

Le secteur de Montagne Française a

fait l'objet

d'un certain nombredetravaux deprospection par le

BRGM,aucoursdesannées 1960 et 1961 (mission 199).

* 1960 : Le BRGM, à la recherdie de bauxite dans les carapaces d'altération du Paramaca de la

région, découvredes indices alluviauxd'or qui ontétéétudiésparpuits. Tousles indices sont situés

enddiorsdelaprésente zoneInventaire (surface prospectéed'environ 150 km^). * 1961, unresserrement destravaux

fut

entreprisàhauteur duvillagedeGaaCaba.

Autotal, 32 des 87puits creusésindiquaient laprésenced'oralluvial, avecenparticulier uneteneurde 6.5 g/m^au Suddu prospect actuel (Abounamy), etdesteneurde2 à3 g/m^dans les flats à l'Ouest et auNordduprospect Inventaire. Les résultats decesdeux campagnes furentjugés encourageants, mais n'ontpaspourautantdonnélieuàdesdéveloppementsultérieurs.

2.2.

Les

prospections

de

l'Inventaire Minier

* 1977 : L'Inventaire réalise, en couverturedes formations du Paramaca Inférieuret sur la base des

interprétationsdesdonnées aéromagnétiquesde 1974-75,uneexplorationgéochimiquemixte(GU04) sur

grille

à maille large en sol (2000 x 500 m) et à

partir

de sédiments de ruisseaux. Les 2038 échantillonsanalysés au quantomètre donnèrentplusieurs anomalies

ai

métaux debase et or, toutes situéesauNord etauSuddu présent sujet.

* 1992 : C'est le Sillon Nord Guyanais qui matérialise les espoirs denouvelles découvertes aurifères

dans le Nord du Département. L'inventaire développa donc son effort d'exploration sur ce sujet prioritaire à divers endroits, et notamment à son extrémité ouest, sur le versant ocddental de Montagne Française.

Le contact Orapu/substratum Paramaca-granodiorite

fut

couvert par une

grille

de reconnaissance géochimique en sol à la maille de 400 x 100 m, produisant 638 échantillons (fig. 1). Un levé géologique

fut

égalementréalisé.

Ces travaux ont conduit à la découverte, dans lapartienordde cette

grille

et surles flancsnord et

ouest de Montagne Française, d'un certain nombre d'anomalies aurifères en relation avec la base conglomératique de la formation Orapu, à proximité d'un contact avec les séries volcano-sédimentaires duParamaca Inférieur.

1993-94 : Un resserrement à la maillede 100 x 100 m, localement de 100 x 50 m, totalisant 401

échantillons, aété réalisédanslebutdeconfirmeretdélimiterl'étenduedel'anomalie trouvée sur la

grille

initiale

"A".

Simultanémait, la couverturedel'explorationgéochimiqueaété étendue à unemaille de 400 x 100 m, àlafoisvers

l'Est

(grille

"B",

157échantillons)etleNord(grille "C", 384 échantillons).

5 échantillons de sédiments de misseaux et 7 échantillons de roches ont été prélevés sur ces grilles complémentaires.

RapportBRGMR38418SGN/GUY95

Inventaire

Minier

dudépartemetUde

la

Guyane

(juin

1995)

2.

Historique

des

prospections aurifères

2.1.

Les

recherches

antérieures

à

l'Inventaire Minier

Le secteur de Montagne Française a

fait l'objet

d'un certain nombredetravaux deprospection par le

BRGM,aucoursdesannées 1960 et 1961 (mission 199).

* 1960 : Le BRGM, à la recherdie de bauxite dans les carapaces d'altération du Paramaca de la

région, découvredes indices alluviauxd'or qui ontétéétudiésparpuits. Tousles indices sont situés

enddiorsdelaprésente zoneInventaire (surface prospectéed'environ 150 km^). * 1961, unresserrement destravaux

fut

entreprisàhauteur duvillagedeGaaCaba.

Autotal, 32 des 87puits creusésindiquaient laprésenced'oralluvial, avecenparticulier uneteneurde 6.5 g/m^au Suddu prospect actuel (Abounamy), etdesteneurde2 à3 g/m^dans les flats à l'Ouest et auNordduprospect Inventaire. Les résultats decesdeux campagnes furentjugés encourageants, mais n'ontpaspourautantdonnélieuàdesdéveloppementsultérieurs.

2.2.

Les

prospections

de

l'Inventaire Minier

* 1977 : L'Inventaire réalise, en couverturedes formations du Paramaca Inférieuret sur la base des

interprétationsdesdonnées aéromagnétiquesde 1974-75,uneexplorationgéochimiquemixte(GU04) sur

grille

à maille large en sol (2000 x 500 m) et à

partir

de sédiments de ruisseaux. Les 2038 échantillonsanalysés au quantomètre donnèrentplusieurs anomalies

ai

métaux debase et or, toutes situéesauNord etauSuddu présent sujet.

* 1992 : C'est le Sillon Nord Guyanais qui matérialise les espoirs denouvelles découvertes aurifères

dans le Nord du Département. L'inventaire développa donc son effort d'exploration sur ce sujet prioritaire à divers endroits, et notamment à son extrémité ouest, sur le versant ocddental de Montagne Française.

Le contact Orapu/substratum Paramaca-granodiorite

fut

couvert par une

grille

de reconnaissance géochimique en sol à la maille de 400 x 100 m, produisant 638 échantillons (fig. 1). Un levé géologique

fut

égalementréalisé.

Ces travaux ont conduit à la découverte, dans lapartienordde cette

grille

et surles flancsnord et

ouest de Montagne Française, d'un certain nombre d'anomalies aurifères en relation avec la base conglomératique de la formation Orapu, à proximité d'un contact avec les séries volcano-sédimentaires duParamaca Inférieur.

1993-94 : Un resserrement à la maillede 100 x 100 m, localement de 100 x 50 m, totalisant 401

échantillons, aété réalisédanslebutdeconfirmeretdélimiterl'étenduedel'anomalie trouvée sur la

grille

initiale

"A".

Simultanémait, la couverturedel'explorationgéochimiqueaété étendue à unemaille de 400 x 100 m, àlafoisvers

l'Est

(grille

"B",

157échantillons)etleNord(grille "C", 384 échantillons).

5 échantillons de sédiments de misseaux et 7 échantillons de roches ont été prélevés sur ces grilles complémentaires.

(10)

* 1995 : Un Levé géologique de détail des zones d'anomalies aurifères a été réalisé dans le but de

prédserlessupports pétrographiques.

Les

échantillons

de

l'Inventaire Minier

et

leurs

analyses

A.

Echantillonnage

et

préparation

Echantillonsde sols

*

prélèvementd'unkilogrammedesol àenviron 20-25 cmdeprofondeur;

*

séchageàl'air,démottage,quartage,tamisageà 125 pm;

* mise Oltubes Caubère80

g

(analyse+témoins).

Echantillonsdesédiments demisseaux

* prélèvementd'unkilogrammedematériauxalluviaux fins (silts)enbordurede

lit

vif

;

*

séchageàl'air,démottage,quartage,tamisageà 125pm ;

* miseentubesCaubère80g(analyse

+

témoins). Echantillonderoche

* concassage,broyagetotaljusqu'à obtentiond'unepoudre<à 125 pm; * miseentube Caubère80

g

(analyse

+

témoins).

B.

Analyses

AnalvseAu

*

attaque

triadde

(HCl,

HNOj,

HF)et

rqjrise

MIBK

; * analyseAAS.

Analysemulti -élémentaire * miseensolution parfrittageenmilieuNa202,

rqjrise

parHCl ;

*

dosagepar spectrométrie d'émissionICP.

Rapport BRG.MR38418SGN/GUY95

* 1995 : Un Levé géologique de détail des zones d'anomalies aurifères a été réalisé dans le but de

prédserlessupports pétrographiques.

Les

échantillons

de

l'Inventaire Minier

et

leurs

analyses

A.

Echantillonnage

et

préparation

Echantillonsde sols

*

prélèvementd'unkilogrammedesol àenviron 20-25 cmdeprofondeur;

*

séchageàl'air,démottage,quartage,tamisageà 125 pm;

* mise Oltubes Caubère80

g

(analyse+témoins).

Echantillonsdesédiments demisseaux

* prélèvementd'unkilogrammedematériauxalluviaux fins (silts)enbordurede

lit

vif

;

*

séchageàl'air,démottage,quartage,tamisageà 125pm ;

* miseentubesCaubère80g(analyse

+

témoins). Echantillonderoche

* concassage,broyagetotaljusqu'à obtentiond'unepoudre<à 125 pm; * miseentube Caubère80

g

(analyse

+

témoins).

B.

Analyses

AnalvseAu

*

attaque

triadde

(HCl,

HNOj,

HF)et

rqjrise

MIBK

; * analyseAAS.

Analysemulti -élémentaire * miseensolution parfrittageenmilieuNa202,

rqjrise

parHCl ;

*

dosagepar spectrométrie d'émissionICP.

(11)

Inventaire

Minier

dudépartementde

la

Guyane

(juin

1995)

3.

RESULTATS DES

PROSPECTIONS

DE

L'INVENTAIRE

MINIER

3.1. La

reconnaissance

géologique

du

prospect

Le Paramaca volcano-sédimentaire (Protérozoïque Inférieur) est affecté, au Nord de Montagne Française,parun

intmsif

granodioritiquemiseaiplace,semble-t-il,au ProtérozoïqueMoyen(?).

La série de

l'Orapu

représenterait la phase la plus tardive et sédimentaire du cycle orogóiique du Protérozoïque du Bouclier desGuyanes. Les dqjôts détritiques se seraientaccumulés, selon E. Manier (1992), dans des bassins crées par des mouvements en décrochement de failles affectant le bâti Paramaca Inférieur. Dans lapartienord du prospect, lecontact esttrès nettementtectonique(direction N30°) et bréchique entre l'Orapu, dont la base semble tronquée, et le massif de granodiorite. La discordance semble avoir été réactivée par une phase compressive modérée. Cette compression paraît

cependant moinsmarquée quecelle observéedansla régiondeRégina.

3.1.1. Les séries

lithologiques

a) LasérievolcaniqueduParamaca

Inférieur

Dominé par le volcanisme, le Paramaca Inférieur (fig. 2) est constitué d'amphibolites fines, de métagabbros, demétatufs basiques,d'amphibolites feldspathiqueset detuffites verdâtres. Cedemier fadesdomine largement. L'ensemble,massif, n'estpasfavorable auxmesures stmaurales. Les rares relevésindiquentuneorientationstratigraphique

NI

00°à

NI

20°.

b) Lesintrusions "guyanaises"

Elles sont constituées (fig. 3) d'une granodiorite verte à amphiboles, rattachée à l'aisemble des

granitoïdes "guyanais" (Y.

VERNHET

et al., 1992).

A

noter localement une abondance de sulfures (échantillonJP 24, hors figureprésentée,

voir

dossier technique). La signature radioactive moyenne

de ces granodiorites n'est pas significative

(<

20 chocs

/

seconde au SPP2, mesures réalisées par l'Inventaire)etle contrasteavec lesgrèsdel'Orapun'est passuffisantpour servirla cartographiedes

zonespeuaffleurantes.

c) L'EnsembleDétritique Supérieur, ousériegréso-conglomératiquede

l

'Orapu

L'étude de E. Manier (1992) sur cet ensemble détritique révise à la fois la stratigraphie et le processus de mise en place de

c^e

série favorable aux minéralisations aurifères dans le Nord du département. L'Orapu affleure relativemaitbien dans la zone étudiée (fig. 2

&

3). On

y

distingue plusieurs phases de dépôts de conglomérats polygéniques (PM43 à PM46), des grès à passées conglomératiques oumicroconglomératiques(JPl1

&

JP12)et desgrèsplus ou moins quartzitiques.

Rapport BRG.M R38418SGN/GUY95

Inventaire

Minier

dudépartementde

la

Guyane

(juin

1995)

3.

RESULTATS DES

PROSPECTIONS

DE

L'INVENTAIRE

MINIER

3.1. La

reconnaissance

géologique

du

prospect

Le Paramaca volcano-sédimentaire (Protérozoïque Inférieur) est affecté, au Nord de Montagne Française,parun

intmsif

granodioritiquemiseaiplace,semble-t-il,au ProtérozoïqueMoyen(?).

La série de

l'Orapu

représenterait la phase la plus tardive et sédimentaire du cycle orogóiique du Protérozoïque du Bouclier desGuyanes. Les dqjôts détritiques se seraientaccumulés, selon E. Manier (1992), dans des bassins crées par des mouvements en décrochement de failles affectant le bâti Paramaca Inférieur. Dans lapartienord du prospect, lecontact esttrès nettementtectonique(direction N30°) et bréchique entre l'Orapu, dont la base semble tronquée, et le massif de granodiorite. La discordance semble avoir été réactivée par une phase compressive modérée. Cette compression paraît

cependant moinsmarquée quecelle observéedansla régiondeRégina.

3.1.1. Les séries

lithologiques

a) LasérievolcaniqueduParamaca

Inférieur

Dominé par le volcanisme, le Paramaca Inférieur (fig. 2) est constitué d'amphibolites fines, de métagabbros, demétatufs basiques,d'amphibolites feldspathiqueset detuffites verdâtres. Cedemier fadesdomine largement. L'ensemble,massif, n'estpasfavorable auxmesures stmaurales. Les rares relevésindiquentuneorientationstratigraphique

NI

00°à

NI

20°.

b) Lesintrusions "guyanaises"

Elles sont constituées (fig. 3) d'une granodiorite verte à amphiboles, rattachée à l'aisemble des

granitoïdes "guyanais" (Y.

VERNHET

et al., 1992).

A

noter localement une abondance de sulfures (échantillonJP 24, hors figureprésentée,

voir

dossier technique). La signature radioactive moyenne

de ces granodiorites n'est pas significative

(<

20 chocs

/

seconde au SPP2, mesures réalisées par l'Inventaire)etle contrasteavec lesgrèsdel'Orapun'est passuffisantpour servirla cartographiedes

zonespeuaffleurantes.

c) L'EnsembleDétritique Supérieur, ousériegréso-conglomératiquede

l

'Orapu

L'étude de E. Manier (1992) sur cet ensemble détritique révise à la fois la stratigraphie et le processus de mise en place de

c^e

série favorable aux minéralisations aurifères dans le Nord du département. L'Orapu affleure relativemaitbien dans la zone étudiée (fig. 2

&

3). On

y

distingue plusieurs phases de dépôts de conglomérats polygéniques (PM43 à PM46), des grès à passées conglomératiques oumicroconglomératiques(JPl1

&

JP12)et desgrèsplus ou moins quartzitiques.

(12)

Les conglomératscontiennentdeséléments souvent mal triésetd'origines diverses :

-desgalets bienarrondis ou ovoïdes dequartz oudequartzites ;

-desfragments anguleuxdeschistesnoirs(Armina ?);

-deséléments volcaniquesanguleux, métamorphisésetaltérés deParamaca.

Les plus gros blocs (jusqu'à 25 cm) sont d'origine volcanique, alors que les élémoits quartzeux attdgnent rarement 10 cm. Le dment est abondant, feldspathique à quartzo-feldspathique. Beaucoup de galets sont flottants (dment primaire), certains sont

fidiés

perpendiculairement à la stratification. Dans d'autres cas, on observedes bancs de galets arrondis, calibrés (5 à 10 cm) etfaiblement inclinés par rapport à la stratification. Toutes

ces données tendent à caractériser une sédimentation immature,

d'origine fluviatile.

L'uniquemesuregrossièredepaléocourantréalisée(point PM48, mesured'inclinaison des

galets et du litage progradant) indiquerait un transport du Sud vers le Nord (direction actuelle). Cettedirection s'accorde avec celles observées parE.

MANIER

(1992) dans les mêmesformations d'autres régions duMaroni (progradationnotée versleNord Ouest). Les grès sont massifs, à litage fmstre ou absent. On observe quelques lits de minéraux lourds, enlamines millimétriques. Dans ce cas, des stratifications enaugeou obliques sont visibles (PM47

&

PM48). Des décharges conglomératiques à microconglomératiques récurrentesapparaissentça etlà.

d) Lesaltérites

La latéritisation et les surfaces cuirassées

couvrait

une partie importante des flancs de Montagne Française(cf. recherchespourlabauxitede 1960). Unebonnepartiedel'anomalieaurifèreducentre du prospect

(voir

§ 3.1.1) est occultée par ces cuirassements et leurs éboulis indurés. Les affleurements sont limités aux vallées. Dans la partienord du prospect, plateaux cuirassés et flats

remblayéssesuccèdent, limitantfortementlespossibilitésd'observation.

3.1.2. Les

relations entre

les

différentes

formations

a) Relation entreleParamaca

Inférieur

etle massifdegranodiorite :

Il existe denombreux injectais aplitiques et granitiques qui envahissent le Paramaca à proximité de soncontact aveclagranodiorite,cequi souligne le caractère

tardif

dela granodiorite.

b) Relationsdusubstrat Paramaca -granodioriteavecl'Ensemble Détritique Supérieur:

Bien querarement observable, le contact entreces deux unités semblepartoutdenature tectonique, (fracturation D2). Le mouvement aurait tout d'abord été normal (ouverture de bassin dans un systèmecoulissant), puis modérément compressif.

Rapport BRG.M R38418 SGN/GUY95

Les conglomératscontiennentdeséléments souvent mal triésetd'origines diverses :

-desgalets bienarrondis ou ovoïdes dequartz oudequartzites ;

-desfragments anguleuxdeschistesnoirs(Armina ?);

-deséléments volcaniquesanguleux, métamorphisésetaltérés deParamaca.

Les plus gros blocs (jusqu'à 25 cm) sont d'origine volcanique, alors que les élémoits quartzeux attdgnent rarement 10 cm. Le dment est abondant, feldspathique à quartzo-feldspathique. Beaucoup de galets sont flottants (dment primaire), certains sont

fidiés

perpendiculairement à la stratification. Dans d'autres cas, on observedes bancs de galets arrondis, calibrés (5 à 10 cm) etfaiblement inclinés par rapport à la stratification. Toutes

ces données tendent à caractériser une sédimentation immature,

d'origine fluviatile.

L'uniquemesuregrossièredepaléocourantréalisée(point PM48, mesured'inclinaison des

galets et du litage progradant) indiquerait un transport du Sud vers le Nord (direction actuelle). Cettedirection s'accorde avec celles observées parE.

MANIER

(1992) dans les mêmesformations d'autres régions duMaroni (progradationnotée versleNord Ouest). Les grès sont massifs, à litage fmstre ou absent. On observe quelques lits de minéraux lourds, enlamines millimétriques. Dans ce cas, des stratifications enaugeou obliques sont visibles (PM47

&

PM48). Des décharges conglomératiques à microconglomératiques récurrentesapparaissentça etlà.

d) Lesaltérites

La latéritisation et les surfaces cuirassées

couvrait

une partie importante des flancs de Montagne Française(cf. recherchespourlabauxitede 1960). Unebonnepartiedel'anomalieaurifèreducentre du prospect

(voir

§ 3.1.1) est occultée par ces cuirassements et leurs éboulis indurés. Les affleurements sont limités aux vallées. Dans la partienord du prospect, plateaux cuirassés et flats

remblayéssesuccèdent, limitantfortementlespossibilitésd'observation.

3.1.2. Les

relations entre

les

différentes

formations

a) Relation entreleParamaca

Inférieur

etle massifdegranodiorite :

Il existe denombreux injectais aplitiques et granitiques qui envahissent le Paramaca à proximité de soncontact aveclagranodiorite,cequi souligne le caractère

tardif

dela granodiorite.

b) Relationsdusubstrat Paramaca -granodioriteavecl'Ensemble Détritique Supérieur:

Bien querarement observable, le contact entreces deux unités semblepartoutdenature tectonique, (fracturation D2). Le mouvement aurait tout d'abord été normal (ouverture de bassin dans un systèmecoulissant), puis modérément compressif.

(13)

Inventaire

Minier

du départementde

la

Guyane

(juin

1995)

Le caractèretectoniquepolyphasédececontactserait attestéparplusieurs critères ponctuels :

d'une manière générale,l'Ensemble DétritiqueSupérieurafficheun pendage versle Nord -Ouestde 20° à 30°, etseredressejusqu'à 55° à proximitédel'acddent (rebroussement de bordurede

faille

normale ouserragelocalisé?),

un effet de troncature apparaît sur la carte, accompagné d'une disparition locale des

conglomérats delabase del'EnsembleDétritiqueSupérieur,

cecontact (avec sulfures) est visible aupoint JP 22.

A

cet endroit, les métavolcanites du Paramaca Inférieur, intensément foliées,

affleurait

le long d'une

faille

qui les met en

contactaveclesgrèsdel'Orapu,

T.

VOLKER

(1961) mentionnel'observation d'un tel contact anormal entre Paramaca et

granite

oitre

nos points géochimiques 1077 et 1310

(voir

dossiertechnique).

A

proximité

dececontact unpuitsdelamissionT.

VOLKER

(1961)auraitdonné3

g/m'

d'or,

dans d'autres secteurs, on observe de nombreux témoins quartzeux de fracturation. C'est par exemple lecas des affleurements

PM

51, PM 52 et PM 53 qui sont situés sur

l'axe

d'unepetite collineallongéeselonla direction defracturation régionale etqui estcouverte d'éboulis dequartz cariés oxydés, dequartzblancs stériles

ai

gros blocs, defragments de quartzmicrosaccharoïdes et de roches silidfiées(grès ?)àoxydes,

au point géochimique 378

(voir

dossier technique), de gros blocs de quartz jalonnent vraisemblablementcemêmecontacttectonique entre Paramacaetgrès del'Orapu,

enfin, nous avons trouvé dans une note manuscrite (E.

Merder)

mention d'une brèdie dmentéc de Paramaca (dont la localisation est imprédse, au niveau des points géochimiques 718 à 781), sur la zonefaillée. D pourrait s'agir, soit d'une brèchedefaille, soit d'unfadesparticulierdesconglomérats Orapu(?).

3.1.3.

La

fracturation

a) Auniveaudel'anomalieaurifère centrale :

Une fracturation à remplissage de quartz oxydé, en relation avec la minéralisation, a été observée danslesniveaux conglomératiques. Les deuxfamilles deplansobservéssontmatérialiséespar:

desvdnes qjaissesde 10cm, sub-horizontales ouà pendagefaible(10°)vers leSud;

desfilonnets de 1 à 5 cm d'épaisseurdedirection N25° àpendage

fort

(70°) vers leNord

-Ouest.

Rapport BRG.MR38418SGN/GUY95

Inventaire

Minier

du départementde

la

Guyane

(juin

1995)

Le caractèretectoniquepolyphasédececontactserait attestéparplusieurs critères ponctuels :

d'une manière générale,l'Ensemble DétritiqueSupérieurafficheun pendage versle Nord -Ouestde 20° à 30°, etseredressejusqu'à 55° à proximitédel'acddent (rebroussement de bordurede

faille

normale ouserragelocalisé?),

un effet de troncature apparaît sur la carte, accompagné d'une disparition locale des

conglomérats delabase del'EnsembleDétritiqueSupérieur,

cecontact (avec sulfures) est visible aupoint JP 22.

A

cet endroit, les métavolcanites du Paramaca Inférieur, intensément foliées,

affleurait

le long d'une

faille

qui les met en

contactaveclesgrèsdel'Orapu,

T.

VOLKER

(1961) mentionnel'observation d'un tel contact anormal entre Paramaca et

granite

oitre

nos points géochimiques 1077 et 1310

(voir

dossiertechnique).

A

proximité

dececontact unpuitsdelamissionT.

VOLKER

(1961)auraitdonné3

g/m'

d'or,

dans d'autres secteurs, on observe de nombreux témoins quartzeux de fracturation. C'est par exemple lecas des affleurements

PM

51, PM 52 et PM 53 qui sont situés sur

l'axe

d'unepetite collineallongéeselonla direction defracturation régionale etqui estcouverte d'éboulis dequartz cariés oxydés, dequartzblancs stériles

ai

gros blocs, defragments de quartzmicrosaccharoïdes et de roches silidfiées(grès ?)àoxydes,

au point géochimique 378

(voir

dossier technique), de gros blocs de quartz jalonnent vraisemblablementcemêmecontacttectonique entre Paramacaetgrès del'Orapu,

enfin, nous avons trouvé dans une note manuscrite (E.

Merder)

mention d'une brèdie dmentéc de Paramaca (dont la localisation est imprédse, au niveau des points géochimiques 718 à 781), sur la zonefaillée. D pourrait s'agir, soit d'une brèchedefaille, soit d'unfadesparticulierdesconglomérats Orapu(?).

3.1.3.

La

fracturation

a) Auniveaudel'anomalieaurifère centrale :

Une fracturation à remplissage de quartz oxydé, en relation avec la minéralisation, a été observée danslesniveaux conglomératiques. Les deuxfamilles deplansobservéssontmatérialiséespar:

desvdnes qjaissesde 10cm, sub-horizontales ouà pendagefaible(10°)vers leSud;

desfilonnets de 1 à 5 cm d'épaisseurdedirection N25° àpendage

fort

(70°) vers leNord

-Ouest.

(14)

b) Dans

la

partie nord

duprospect:

L'élément stmctural majeur de cette partie du prospect reste l'acddent N30° qui met en contact le substratumParamaca-granodioriteavecl'EnsembleDétritiqueSupérieur.

Le redressement des couches de grès et conglomérats à proximité de l'acddent traduirait, comme nous l'avons suggéré plus haut, un mouvement normal, avec abaissement

relatif

du compartiment ouest.Toutefois, certainesobservationsponctuellesdémontraitl'existenced'un

jeu

plus complexeet partiellementcompressif

La cartographie de la zone fracturée met en évidoice un système de failles disposées en échelons, traduisant

l'effet

possible

d'un

mouvementen décrochementdextre. On est donc

ai

présenced'une zone de discontinuité majeure qui a vraisemblablement subi plusieurs phases tectoniques. Cette nature complexe et mature en contexte Orapu

fait

de la zone d'acddent un secteur favorable à la rechercheaurifère.

Quelques grès et grès conglomératiques sont porteurs, à cet endroit, de lits de magnetite plus ou moinscontinus (échantillonL21.3).

3.1.

Les

résultats

des

prospections géochimiques

3.1.1

Résultats

de

la

géochimie

en sol

Lesprélèvementsgéochimiquesen sol àmaillelargede 1992 et 1993 ont

fait

apparaîtredenombreuses valeurs en or supérieures à 100 ppb dont deux voisines de 1000 ppb Au. L'extension vers le Nord de cette

grille

et les resserrements d'édiantillonnage effectués en 1994 ont confirmél'intérêt minier d'une grande partie du prospect. La moitié sud de la zone couverte n'a, par contre, pas donné de résultats intéressants.

D'une manière synthétique, les prospections de

l'Invaitaire

ont permis de définir deux objectifs aurifèrespotentiellementfavorables(fig. 2, 3

&

4) :

a) Unezonecentrale (secteur "A")

sur

lefian occidentaldeMontagne Française

Elle regroupe de nombreux points anomaux (fig. 2

&

4) avec des teneurs comprises entre 200 et 1000 ppb Au. L'enveloppe des points dont la teneur est supérieure à 200 ppb

Au

y

couvre une surfaceapproximativement carréede 1400 mde côté. Les plus fortes teneurs

y

sonttrès nettement individualisées. On relève en particulier une succession de six layons (600 m) sur lesquels ces

valeurs sontrelativementhomogènesetcomprises entre 200et 1000ppbAu surdesdistances de200 à 700 m. Ces anomalies se superposent aux affleurements les plus importants de fades conglomératique (métallotecte régional). L'influence d'une fracturation Est - Ouest, d'une part, et

d'un hydrotherma-lisme siliceux, d'autre part, ne sont pas à exclure (métallotectes locaux). Ces anomalies sesituentenamontdecriques intensémentorpaillécs.

Rapport BRG.M R38418 SGN/GUY95

b) Dans

la

partie nord

duprospect:

L'élément stmctural majeur de cette partie du prospect reste l'acddent N30° qui met en contact le substratumParamaca-granodioriteavecl'EnsembleDétritiqueSupérieur.

Le redressement des couches de grès et conglomérats à proximité de l'acddent traduirait, comme nous l'avons suggéré plus haut, un mouvement normal, avec abaissement

relatif

du compartiment ouest.Toutefois, certainesobservationsponctuellesdémontraitl'existenced'un

jeu

plus complexeet partiellementcompressif

La cartographie de la zone fracturée met en évidoice un système de failles disposées en échelons, traduisant

l'effet

possible

d'un

mouvementen décrochementdextre. On est donc

ai

présenced'une zone de discontinuité majeure qui a vraisemblablement subi plusieurs phases tectoniques. Cette nature complexe et mature en contexte Orapu

fait

de la zone d'acddent un secteur favorable à la rechercheaurifère.

Quelques grès et grès conglomératiques sont porteurs, à cet endroit, de lits de magnetite plus ou moinscontinus (échantillonL21.3).

3.1.

Les

résultats

des

prospections géochimiques

3.1.1

Résultats

de

la

géochimie

en sol

Lesprélèvementsgéochimiquesen sol àmaillelargede 1992 et 1993 ont

fait

apparaîtredenombreuses valeurs en or supérieures à 100 ppb dont deux voisines de 1000 ppb Au. L'extension vers le Nord de cette

grille

et les resserrements d'édiantillonnage effectués en 1994 ont confirmél'intérêt minier d'une grande partie du prospect. La moitié sud de la zone couverte n'a, par contre, pas donné de résultats intéressants.

D'une manière synthétique, les prospections de

l'Invaitaire

ont permis de définir deux objectifs aurifèrespotentiellementfavorables(fig. 2, 3

&

4) :

a) Unezonecentrale (secteur "A")

sur

lefian occidentaldeMontagne Française

Elle regroupe de nombreux points anomaux (fig. 2

&

4) avec des teneurs comprises entre 200 et 1000 ppb Au. L'enveloppe des points dont la teneur est supérieure à 200 ppb

Au

y

couvre une surfaceapproximativement carréede 1400 mde côté. Les plus fortes teneurs

y

sonttrès nettement individualisées. On relève en particulier une succession de six layons (600 m) sur lesquels ces

valeurs sontrelativementhomogènesetcomprises entre 200et 1000ppbAu surdesdistances de200 à 700 m. Ces anomalies se superposent aux affleurements les plus importants de fades conglomératique (métallotecte régional). L'influence d'une fracturation Est - Ouest, d'une part, et

d'un hydrotherma-lisme siliceux, d'autre part, ne sont pas à exclure (métallotectes locaux). Ces anomalies sesituentenamontdecriques intensémentorpaillécs.

(15)

Inventaire

Minier

dudépartementde

la

Guyane

(juin

1995)

b) Un axeanomal aurifère au

nord

deMontagneFrançaise

Versle Nord, un faisceaud'anomalies aurifères ensol (fig. 3

&

4),dont les valeurs sont comprises entre200 et 655 ppb Au, forme un couloir étroit de directionN30°, qui prend son origine dans la zone

"A".

Cette bande anomale coïndde avec la fracture d'importance régionale (métallotecte dominant) qui meten contactlesgranodiorites à

l'Est

etla série détritiquede l'Orapuà l'Ouest. La bandeanomaleaurifèreresteouverte vers leNord endirectiondes permis d'Espérance. Une seconde ligne d'anomalies, issueelle aussi de

"A",

paraîtsuivre une direction moins affirmée etplus limitée

vers leNord.

3.1.2

Résultats

de

la

géochimie

ICP

en sol

Uneanalysemulti-élémentaire(ICP) aétéréaliséeensélectionnant 611 échantillons à unemaillede400 X400m, cettemailleayantétéplusserréesurlesanomalies.

L'objectif

decetteétudeétait double:

-tenter unecaractérisationdeslithodiimies àtraverslesspectresmulti-élémentaires,

-éventuellement,isolerdesaccompagnateursparticuliersdela minéralisationaurifèredesurface. Les résultats élémentaires, avec notamment AlzOj. FezOj soulignent l'importance du différentiel d'altération du substratum. Les teneurs enBa, K2O, Sret MgO indiquent quelelessivagedes éléments mobilesn'est paspartouttotal etqu'il existedeszonesoùlesubstratumestunerocheassezpeualtérée. L'influence pédologique paraissant largement dominante sur la lithologie, ce test de traitement

multi-élémentairedoit

are

considéré comme un échec. L'information lithochimique et la recherdie de guides nepourraioitêtre abordéesqueparuntraitementéquivalentd'échantillons recudllis enfond detarières (pénétrationlocalement

diffidle

dans leséboulis) et/ouenroche(les affleurements sontrares).

3.1.3

Résultats

de la

géochimie

sur

roches

Pour essayer de caractériser leou les porteurs dela minéralisation, différents fades de roches ont été analysés.

Il

s'agit surtout d'échantillons en provoiance de l'Ensemble Détritique Supérieur avec notamment des fades gréso-conglomératiques

silidfiés

et à boxworks, développés au contact d'un réseaudefilonnets quartzeux (secteur

"A")

et dequartzfiloniensliésaux acddents majeurs.

RapportBRGMR38418SGN/GUY95

Inventaire

Minier

dudépartementde

la

Guyane

(juin

1995)

b) Un axeanomal aurifère au

nord

deMontagneFrançaise

Versle Nord, un faisceaud'anomalies aurifères ensol (fig. 3

&

4),dont les valeurs sont comprises entre200 et 655 ppb Au, forme un couloir étroit de directionN30°, qui prend son origine dans la zone

"A".

Cette bande anomale coïndde avec la fracture d'importance régionale (métallotecte dominant) qui meten contactlesgranodiorites à

l'Est

etla série détritiquede l'Orapuà l'Ouest. La bandeanomaleaurifèreresteouverte vers leNord endirectiondes permis d'Espérance. Une seconde ligne d'anomalies, issueelle aussi de

"A",

paraîtsuivre une direction moins affirmée etplus limitée

vers leNord.

3.1.2

Résultats

de

la

géochimie

ICP

en sol

Uneanalysemulti-élémentaire(ICP) aétéréaliséeensélectionnant 611 échantillons à unemaillede400 X400m, cettemailleayantétéplusserréesurlesanomalies.

L'objectif

decetteétudeétait double:

-tenter unecaractérisationdeslithodiimies àtraverslesspectresmulti-élémentaires,

-éventuellement,isolerdesaccompagnateursparticuliersdela minéralisationaurifèredesurface. Les résultats élémentaires, avec notamment AlzOj. FezOj soulignent l'importance du différentiel d'altération du substratum. Les teneurs enBa, K2O, Sret MgO indiquent quelelessivagedes éléments mobilesn'est paspartouttotal etqu'il existedeszonesoùlesubstratumestunerocheassezpeualtérée. L'influence pédologique paraissant largement dominante sur la lithologie, ce test de traitement

multi-élémentairedoit

are

considéré comme un échec. L'information lithochimique et la recherdie de guides nepourraioitêtre abordéesqueparuntraitementéquivalentd'échantillons recudllis enfond detarières (pénétrationlocalement

diffidle

dans leséboulis) et/ouenroche(les affleurements sontrares).

3.1.3

Résultats

de la

géochimie

sur

roches

Pour essayer de caractériser leou les porteurs dela minéralisation, différents fades de roches ont été analysés.

Il

s'agit surtout d'échantillons en provoiance de l'Ensemble Détritique Supérieur avec notamment des fades gréso-conglomératiques

silidfiés

et à boxworks, développés au contact d'un réseaudefilonnets quartzeux (secteur

"A")

et dequartzfiloniensliésaux acddents majeurs.

(16)

N"

MF.EM/002 MF.EM/003 MF.EM/004 MF.EM/005 MF.EM/007 MF.EM/008 MF.EM/023 MFVIA/004 MF2.R/016

JPll

JP 12 JP14 JP15 JP16 JP19 JP20 JP21 JP22 JP24

PM40

PM41 PM42

PM44

PM51

PM52

PM53

Description (localisation:

voir

dossiertechnique)

Grès etmicroconglomérat

Filon

dequartzdansgrès etconglomérat

Grès conglomératique Grès

siîicifié

lessivéblanc Grèsgrossier très altéré Grès

silidfié

lessivéblanc Grès

silidfié

lessivéblanc Grès etmicroconglomérat

Conglomératàéléments deParamaca

Grès etconglomératrecoupé

parfdon

dequartz Conglomérat

Grèsetconglomérat Conglomérat

Filonnets (0,5 cm d'épaisseur)dequartz oxydé+waddans conglomérat Filonnetsdequartz

Conglomérat Conglomérat

Tuffite

verte Paramacamylonitisée, laminéeaucontactfailleavec

l'Orapu

Granodioritericheensulfures

Grès etconglomérat Filonnetsdequartz

Chip samplingdansgrèsmicroconglomératique

Filonnetsdequartzoxydé 10cmd'épaisseur dansconglomérat Quartz carié oxydé

Grès

silidfié

fermgineux mylonitiséouquartzite

lité

fermgineux Quartz microsaccharoïde oxydé

Au (ppb)

40 1000 110 270 85 25 25 25 55 175 <20 <20 <20 35 <20 45 85 <20 95 <20 <20 40 605 <20 <20 <20 Tableau -AnalysespourordequelqueséchantillonsderodiesduprospectdeMontagne Française

Remarque

importante

Les quelques analyses sur conglomérats

indiquent

quelaminéralisation

aurifère

y

estrelativement faible,mais que

l'apparition

defilonnets de quartz, d'une

silicification

oud'une oxydation (anciens sulfures),augmente notablementle contenu aurifère (observation d'une tendance à

confirmer sur

unéchantillonnage plus

important).

On peut donc penser que ces conglomérats fracturés et plus ou moins hydrothemialisés représententletype

primaire

delaminéralisationaurifère superficielledeMontagneFrançaise.

Rapport BRG.M R38418 SGN/GUY95 10

N"

MF.EM/002 MF.EM/003 MF.EM/004 MF.EM/005 MF.EM/007 MF.EM/008 MF.EM/023 MFVIA/004 MF2.R/016

JPll

JP 12 JP14 JP15 JP16 JP19 JP20 JP21 JP22 JP24

PM40

PM41 PM42

PM44

PM51

PM52

PM53

Description (localisation:

voir

dossiertechnique)

Grès etmicroconglomérat

Filon

dequartzdansgrès etconglomérat

Grès conglomératique Grès

siîicifié

lessivéblanc Grèsgrossier très altéré Grès

silidfié

lessivéblanc Grès

silidfié

lessivéblanc Grès etmicroconglomérat

Conglomératàéléments deParamaca

Grès etconglomératrecoupé

parfdon

dequartz Conglomérat

Grèsetconglomérat Conglomérat

Filonnets (0,5 cm d'épaisseur)dequartz oxydé+waddans conglomérat Filonnetsdequartz

Conglomérat Conglomérat

Tuffite

verte Paramacamylonitisée, laminéeaucontactfailleavec

l'Orapu

Granodioritericheensulfures

Grès etconglomérat Filonnetsdequartz

Chip samplingdansgrèsmicroconglomératique

Filonnetsdequartzoxydé 10cmd'épaisseur dansconglomérat Quartz carié oxydé

Grès

silidfié

fermgineux mylonitiséouquartzite

lité

fermgineux Quartz microsaccharoïde oxydé

Au (ppb)

40 1000 110 270 85 25 25 25 55 175 <20 <20 <20 35 <20 45 85 <20 95 <20 <20 40 605 <20 <20 <20 Tableau -AnalysespourordequelqueséchantillonsderodiesduprospectdeMontagne Française

Remarque

importante

Les quelques analyses sur conglomérats

indiquent

quelaminéralisation

aurifère

y

estrelativement faible,mais que

l'apparition

defilonnets de quartz, d'une

silicification

oud'une oxydation (anciens sulfures),augmente notablementle contenu aurifère (observation d'une tendance à

confirmer sur

unéchantillonnage plus

important).

On peut donc penser que ces conglomérats fracturés et plus ou moins hydrothemialisés représententletype

primaire

delaminéralisationaurifère superficielledeMontagneFrançaise.

(17)

Ittventaire

Minier

dudépartementde

la

Guyane

(juin

1995)

Conclusions

L'ensemble des connaissances acquises par géochimie en sol et géologie de surface sur le prospect de Montagne Française permetd'individualiserdeux ensembles d'anomalies aurifères. Ces anomalies font du sujetMontagnefrançaise un

objectifde

première

priorité,

compte tenu:

-del'étendueet del'homogénéitédesanomalies ensol ;

-dela bonnestmcturationdecesanomalies,notammentpourcelle duNordduprospect ;

-d'uncontexte géologique trèsfavorable(environnement duSillon Nord Guyanais) ;

-del'existenced'importantstravauxd'orpaillages.

L'anomalie aurifère centrale

La couverture géochimique en sol a mis en évidoice, à cet endroit, une zone anomale aurifère bien individualisée, dont l'enveloppe à 200 ppb

Au

occupe un carré de 1400 m de côté avec de nombreusesteneursensol del'ordredugramme

/

tonne.

Un hydrothermalisme

(silidfication

et stockwerk quartzeux), qui a pu localement se développer à la faveurde stmctures secondaires transverses (?), pourraitêtre à l'origine d'une reconcentration aurifère

danslesfadesgréso-conglomératiquesdelabase del'Orapu(chenaux).

L'axe

anomal aurifère du

Nord

Un faisceau étroit regroupant la plupart des anomalies géochimiques aurifères détectées en sol a été

rqjéré dans la partie nord du prospect. Ce faisceau s'à:end, sur au moins 4 km, en direction N30° et affiche des valeurs comprises entre 200 et 700 ppb

Au

(maille encore relativement lâche dans l'échantillonnagedecette zone: 400x 100m).

Laminéralisation n'est plus

id

enrelation avecdesconglomérats, maisavecdesgrès

Orapu

aucontact fracmréavecunmassifde

granodiorite,

ced,enl'absencetotaledeParamaca. Elleseraccorde vers le Sudàl'anomalie centrale. Vers leNord,ellesepoursuitendirectiondespermis d'Espérance.

En ce qui conceme l'áude multi-élémaitaire,

il

apparaît que l'influence dominante du facteur pédologjqucmasquelapercqjtiondescaractèresdelalithochimieetdesminéralisations aurifères.

Rapport BRG.MR38418SGN/GUY95 11

Ittventaire

Minier

dudépartementde

la

Guyane

(juin

1995)

Conclusions

L'ensemble des connaissances acquises par géochimie en sol et géologie de surface sur le prospect de Montagne Française permetd'individualiserdeux ensembles d'anomalies aurifères. Ces anomalies font du sujetMontagnefrançaise un

objectifde

première

priorité,

compte tenu:

-del'étendueet del'homogénéitédesanomalies ensol ;

-dela bonnestmcturationdecesanomalies,notammentpourcelle duNordduprospect ;

-d'uncontexte géologique trèsfavorable(environnement duSillon Nord Guyanais) ;

-del'existenced'importantstravauxd'orpaillages.

L'anomalie aurifère centrale

La couverture géochimique en sol a mis en évidoice, à cet endroit, une zone anomale aurifère bien individualisée, dont l'enveloppe à 200 ppb

Au

occupe un carré de 1400 m de côté avec de nombreusesteneursensol del'ordredugramme

/

tonne.

Un hydrothermalisme

(silidfication

et stockwerk quartzeux), qui a pu localement se développer à la faveurde stmctures secondaires transverses (?), pourraitêtre à l'origine d'une reconcentration aurifère

danslesfadesgréso-conglomératiquesdelabase del'Orapu(chenaux).

L'axe

anomal aurifère du

Nord

Un faisceau étroit regroupant la plupart des anomalies géochimiques aurifères détectées en sol a été

rqjéré dans la partie nord du prospect. Ce faisceau s'à:end, sur au moins 4 km, en direction N30° et affiche des valeurs comprises entre 200 et 700 ppb

Au

(maille encore relativement lâche dans l'échantillonnagedecette zone: 400x 100m).

Laminéralisation n'est plus

id

enrelation avecdesconglomérats, maisavecdesgrès

Orapu

aucontact fracmréavecunmassifde

granodiorite,

ced,enl'absencetotaledeParamaca. Elleseraccorde vers le Sudàl'anomalie centrale. Vers leNord,ellesepoursuitendirectiondespermis d'Espérance.

En ce qui conceme l'áude multi-élémaitaire,

il

apparaît que l'influence dominante du facteur pédologjqucmasquelapercqjtiondescaractèresdelalithochimieetdesminéralisations aurifères.

(18)

Recommandations pour la poursuite

des

prospections

Le prospectdeMontagne Française, dans

l'état

actuel desconnaissances superfidelles, représente

l'un

des sujets les plus prometteurs découverts récemment par l'Inventaire, ced compte tenu du contexte géologique, d'unepart, d;del'homogénéité, de lastmcturation et del'étendue des anomalies aurifères, d'autrepart.

A

lademandeduComitédel'Inventaire,nousproposons, fig. 5, un découpagepossible du sujetendeux titres miniersdetypeB.

Lesfuturs travauxde développementque nous serions amenés à conseillerpour pousser plus avant la connaissance etl'évaluationdecesanomaliespouvait serésumerainsi :

sur l'anomalie aurifère

centrale

Estimant la faible probabilité de réussite dans le fonçage de tarières au travers de la cuirasse et des

éboulis,nous suggéronsdeprocéder,dans unpremier temps, àlaréalisationde sondagescarottés légers visantà contrôler les enradnements et les déplacements surpentes des anomalies en sol (jusqu'à une profondeur moyenne de 40 m). La suite des opérations, en cas de réussite, devrait faire appel à des

moyoïs plus lourds(sondeuse demoyennecapadté).

le

long

de

l'anomalie aurifère

du

Nord

Laconnaissancegéochimique lelongdecetteanomalieestinsuffisante. Lepremiertravail consisteraità

resserrer l'échantillonnage géochimique en sol le long de l'axe anomal. L'ouverture de tranchées

pourrait ensuite êtreenvisagée à l'aplomb des sites anomaux les mieux stmctures. Parallèlement à ces

développements

d'idoitification

et de recherche d'enradnement, nous préconisons la poursuite des

reconnaissancesgéochimiques versleNordaumoyend'une

grille

àmaillede 100x50m.

Dans les deux secteurs, la "prospection au marteau" pourrait encore être complétée, permettant sans

douted'apporterdesindicationsutilesà lacaractérisationbiologiquesdel'or.

RapportBRG.MR38418SGN/GUY95 \ 2

Recommandations pour la poursuite

des

prospections

Le prospectdeMontagne Française, dans

l'état

actuel desconnaissances superfidelles, représente

l'un

des sujets les plus prometteurs découverts récemment par l'Inventaire, ced compte tenu du contexte géologique, d'unepart, d;del'homogénéité, de lastmcturation et del'étendue des anomalies aurifères, d'autrepart.

A

lademandeduComitédel'Inventaire,nousproposons, fig. 5, un découpagepossible du sujetendeux titres miniersdetypeB.

Lesfuturs travauxde développementque nous serions amenés à conseillerpour pousser plus avant la connaissance etl'évaluationdecesanomaliespouvait serésumerainsi :

sur l'anomalie aurifère

centrale

Estimant la faible probabilité de réussite dans le fonçage de tarières au travers de la cuirasse et des

éboulis,nous suggéronsdeprocéder,dans unpremier temps, àlaréalisationde sondagescarottés légers visantà contrôler les enradnements et les déplacements surpentes des anomalies en sol (jusqu'à une profondeur moyenne de 40 m). La suite des opérations, en cas de réussite, devrait faire appel à des

moyoïs plus lourds(sondeuse demoyennecapadté).

le

long

de

l'anomalie aurifère

du

Nord

Laconnaissancegéochimique lelongdecetteanomalieestinsuffisante. Lepremiertravail consisteraità

resserrer l'échantillonnage géochimique en sol le long de l'axe anomal. L'ouverture de tranchées

pourrait ensuite êtreenvisagée à l'aplomb des sites anomaux les mieux stmctures. Parallèlement à ces

développements

d'idoitification

et de recherche d'enradnement, nous préconisons la poursuite des

reconnaissancesgéochimiques versleNordaumoyend'une

grille

àmaillede 100x50m.

Dans les deux secteurs, la "prospection au marteau" pourrait encore être complétée, permettant sans

douted'apporterdesindicationsutilesà lacaractérisationbiologiquesdel'or.

(19)

Inventaire

Minier

dudépartementde

la

Guyane

(juin

1995)

Bibliographie

DocumentsBRGM :

VAUDE

C,

VOLKER

T.

(1961). Rapportsd'activités, mission BRGM 199

(BRGM885, 890, 916, 972,986).

Cartographie:

G.C. BROUWER, (1964).Carte géologiqueà 1/100000, feuilleP. Isnard

(N°l

193).

G.C. BROUWER, (1964).Carte géologiqueà 1/100000, feuille Lawa-Abounamy

(N°l

199).

Divers

VERNHETY. etal. (1992). Cartedesminéralisations duNorddelaGuyane Française (souspresse).

MANIER

E. (1992). Les conglomérats aurifères deGuyane Française, mémoire del'Ecole des

MinesdeParisN°17 - 1992. 176 p.

RapportBRGMR38418SGN/GUY95 13

Inventaire

Minier

dudépartementde

la

Guyane

(juin

1995)

Bibliographie

DocumentsBRGM :

VAUDE

C,

VOLKER

T.

(1961). Rapportsd'activités, mission BRGM 199

(BRGM885, 890, 916, 972,986).

Cartographie:

G.C. BROUWER, (1964).Carte géologiqueà 1/100000, feuilleP. Isnard

(N°l

193).

G.C. BROUWER, (1964).Carte géologiqueà 1/100000, feuille Lawa-Abounamy

(N°l

199).

Divers

VERNHETY. etal. (1992). Cartedesminéralisations duNorddelaGuyane Française (souspresse).

MANIER

E. (1992). Les conglomérats aurifères deGuyane Française, mémoire del'Ecole des

MinesdeParisN°17 - 1992. 176 p.

(20)
(21)

Inventaire Minier du département de la Guyane (juin 1995)

Travaui Ot dWail ( 1001100 fn et ' 0 0 i 50 m Sadeur "A* • 1 w semette 199*

Montagne

Française Exploration exiension E»l ( 400 i ' 0 0 Secteur " B " - 1 w s e m e j e 1994 Exploration OKIWIÏICH Nord( 400 « 100 m \ Sedeur " C " 1er *em«itte 1994

118 11»

Fig. 1 - Montagne Française, carte de situation du prospect et de localisation

des grilles d'échantillonnage (analyses pour or et multi-éléments).

(22)

1 S03 123 Légende géologique Formation O R A P U B B B n Gres et quartzites ^ ^ ^ | Conglomérats Formation P A R A M A C A ^ ^ ^ B Roches d'origine H I B Volcaniques 134 Tectonique ^*r Faille probable " * Faille supposée \s- Lrtage 118

Au

• 0 Û

o

O

(ppb) Inf a 50 50 à 100 100 a 200 2 0 0 S 3 0 0 3 0 0 3 5 0 0 Sup à 500 Orpaillage

Fig. 2 - Montagne Française - Secteur "A",

carte de détail sur fond géologique de l'anomalie aurifère centrale.

900

(23)

Inventaire Minier du département de la Guyane (juin 1995)

126 Legend« géologique ORAPU . \ Grès et quartzites ^ ^ H Conglomérats PARAMACA ^ • M Roches d'ongine ^ H l Volcaniques Granodionte à amphibole Tectonique Faille probable Faille s u p p o s é e Lita g©

nu

+ 0 0 O

O

O

(PPb) Inf â 50 5 0 a 1 0 0 100 3 200 200à300 300à5CO Sup à 500 Filon quartzeux

Fig. 3 - Montagne Française - Secteur " C " ,

carte de détail sur fond géologique de l'anomalie aurifère du nord.

(24)

607

(KM

Fig. 4 - Montagne Française,

carte des résultats des analyses géochimiques or en sol (secteurs "A" & "C").

(25)

Inventaire Minier du département de la Guyane (juinl995)

508

54° 20'

Limite de permis minier de type B 507 506 505 504 503 502 501 500 499 4° 30' 498 497 496 127 126 129 130

5 - Montagne Française, proposition de couverture des sujets

par permis miniers de type B (1/50 000*"').

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