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La classe moyenne et le credit : analyse de cas choisis.

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Academic year: 2021

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(1)

1t000000D TANOUAr

LA C LASSI MOnllE ft LI CREDIt: AlfALTSI DE CAS" CHOISIS

(2)

.orand Tancuay

La ola.ae lIOyenn. et 1. or"'lt; Analy.. d. ca. cholal •• D'partement d. Socl01011.

Mattri.e

a.

Art.

C.tt. tbl.e a pour but d'6tudler 1 •• attltud •• et 1 •• com-portement. d. orédlt d. répondant. tai.ant parti. de la ola •••

IlOy.n-n.. Un objectit •• condaire oOD.t.,ait l comparer no. r6.ulta'. av.o ceux obtenu. auprls de aen8 plu. d'tayori.' ••

Le premier chapitre eat cone.or' 1 la probl4aatiqu. du aujet. Nou. y voyone la aituation du or6dit l la oonaommat10n dana notre

60onoale nord-am'rioaine. Bnsuit. noua 'tabli.sona le cadre métho-dologiqu. d.. l'enquête. Houa., d'terminons la .éthode utilie'e .t noua d'tint.aon. 1.. oonoept. propres 1 ce travail. De plus noua proo6don. l la d •• criptlon de no. répondanta en 1.. sroupan' en troi. oat'gorie ••• lon l'utillaation qu'ila font du or6dlt~ La troiailme cbapitre analy.e en d'tail 1.. attitud.. et oomport.ments de noa ré-pondanta, taoe au cr4dit .n l'néral et 1 chacun. dea tor ... qu'tl p.ut prendr., aiD.i que la rationallt' d. leur oOliporte.nt 6cono-mtqu.. Houa terminons par l'6tude d •• relations ta.l1lal •• en tant que relations économique ••

(3)

LA ULlSSI MOIDIB Et 1.1 CREDIT: '"ALY. DM OAS OBOISIS

par

Tb~.. pr6a.n'" au D'part ... nt d. Soo1010si. d. l'Valy.ralt' MO 0111 00". 00.p1"'Dt

aux oonditions d'obtentioD d. la "ltris. .a Arta

(800i010,1.)

MoDtr_l. 1971

(4)

REMERCIEMENtS

Il e.t d. ai •• lore d'un travail co ... c.lui-ci de r ••• ro~er publique •• Dt 1 •• personnes qul nous ont aid'. J. n'ai aucune inten-tion de d'roger l c.tt. rlgle.

Je voudrais remercier, tout d'abord, Lawrence H. Felt, pro-t •••• ur au D'parpro-t •• enpro-t de Sool01011e, epro-t direcpro-teur d. oepro-tpro-te pro-tha •• , qui • su .e guid.r .t me oODsel11er 1 chaoUfte de8 'tape.; Robert Basinet, Don patron 1 la Bra •• erie Labatt durant la p6rlode de r'dac-tion, qui a au .'encourag.r et m'aocorder le temps D'ce •• alre pour compl'ter oette th~.e. J. tiens aussi 1 remercier trol. jeune. t •• -me. qui ont particip' tris activement l oe travail; Francine Dubreul1 et Lise Dubuc qui ont dactylographl' ce tra.ail, la pre.ilre, pour le manuscrit, .t la seconde, pour la y.rsion finale; et .on 'pou •• Daniell., pour 80n travail p.ndant 1 •• intervl ••• et surtout pour ce travail fastidieux qu'.st la ~orr.ctlon d"preuv.s.

Entin, 11 .e taut remercier 1 •• r'pondant. qui ont bien vou-lu m'accuelllir et sans le.quels ce travail aurait ' t ' pvou-lutôt ditti-cile 1 accomplir.

(5)

'l'DLB DIS MA'l'IgES

'1'able cl •• _tiar ••••••••• ~ •••• ~ ••• ~~ ••••••••••••••••••••• Li.'. cl •• tabl.aux •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Chapitr. 1 - La or4clit,z .• itua,lon, ~\I prob1 ••••.•••••••••• ~.. . . " . ~ .

A- 'Situatlonclobale B- Situation qu'b6oo1 ••

0- Qui uti1i.e le oréd1t' D- Pourquoi le cr6dit'

Chapitre 2 - Cadr • • 'thodolol1qu ••••••••••••••••••••••••• A- M6thodoloc1. 8- Dél1niti08

cl..

conc.pts C- D •• cript1on d.. r6pondants p. '1 p. il p. 1 9

Chapitr. 3 - Attitud. et comportemente d. la cla •• e moyenn. p. 39 A- Attitud ••

S- D'finitionedu crédit 0- Utiliaation du cr6dit

D- Source. tor •• ll.. cl. crécl1t

E- Rationalit' dana le oo.portement éconoaique

,-

L'aoQ •• aibilit' du cr'dit

Chapitre 4 - Lea .ourc •• intormelle. de crédit •••••••••••

~- raùlle et parent' B- Le groupe cl' u i . 0- Synth'...t conclu.ion .Biblio~aphl ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• p. 110 p. 1)2 1

(6)

Tableau 1-1 1-2 1-) 2':;.1 2-2 )-1 )-2 ) - ) .,

)-,.

)-s

JilTE

DIS

TABLIAUI

T1tre , De'te. pel" cap~~~

, Relation dettes-reyenu Valeur mGyenne du prêt Distribution des r6pondaDts

Ra180ns pour l'u .... l1m1t' du cr'dlt Attltude et coaporte.amt

aeyenU menauel brut pel" capita

Dettes pel" caplta

Rapport dettes-reveDu

Taux d'lnt6rit de certaine. institutions

Page :1 S 6 19

26

4ft

4S

49

Sl 102

(7)

1

,0.1/111. • _ ~ .. ' _''''. l'

CHAPI. 1 - LE CREDIT: SITUATIOI DU PROBLEI!B

L'actualit4 et l'aouit' de. problauss posés par une utlli-sation grandislante du orédit sont maintenant de. faits 6tablls et aooept'. par toutes le. personnes concernées. l Blen que ce pb6no-mène soit le plus SOUTent assocl' avec l'Amérique du liord, 11 d~­

vient de plus en plus populaire en Europe. Et oe ph6noaane n'est pas l~lt' aux pay. capitallstes. L'utilisation du cr@dlt existe eD eftet dans certains paya oommunlates. 2 Dana ce premier cbapitre, noua allons poser la probl6Batlque de l'utilisation du crédit; cet objectif sera atteint en deux 'tapes: tout d'abord au Dlveau &loba1 de la aoc16t' nord-aa4rloaIDe. et ensuite, au niveau plu. particu-11er de la .oclét~ qu'b'cois ••

A. SITUA'rIOB OLQBAY

Dana cette .ectlon, noua a1100s DOUS attarder

..

sur quelque •

,

chiffre. qui yont prouy.r la tras grande prolifération du cr6dlt,

,

dana notre aocl't' Dord-a-'ricaln.. De 1963 l 1969, le .ontant to-tal du cr~it 1 la coa.<*matlon (or.noes' a doub1' au Canada.) En

lL'accroi ••••• nt d. l'utillsation du crédlt proTi.nt du fait que la dette par oapita eat de plu. en plue

'le."

et surtout du falt que d. plae en plus de ,'Da acoeptent d', ayolr recoure.

ct.

Andr' Morlas "Le cr6dlt l la CODIO ... tloD", dana

La

"!Me D"'ardtpe

-YOle )). 1961.

2SeloD Vanc. Packard. 1. cr4dlt lerait utl11s' en Rue.ie et en touIOelayl.. Voir Packard:

Th!

W •• t'!,kara - Pocket Books, B.t. 1960.

)Wrlght T.R.;. "Cona . . er Cr.dit in Cu,da" - in CU'diy Stati,tlc,l

R.,ley,

vol. ~" DO. 4, AYrl1 1970.

(8)

---

.

~

2

1969. ce total .e chitfrait A 'lO~8 milliard •• l En chitfr ••

re-".'

..

'.

la tit., la proportlon du cr6dl' à la oonso_tlon par rapport aux d'pena.a persooDIlle. pour de. biens de consommation eat pa.e'. de

16.)' l 2)."., pour la .ê.e p'riode.2 Cteet donc dire que 1 •• Ca-oadiena aOb'tent de plu.

en

plue l crédit . t inv.r .... nt, 11 leur arrlve proportlonn.lle . . nt molna eouvent de payer co.ptant~ AlD.i, alora que la consommation a augaent' d. 5~, le orédit pour oett. oonsommation, lUl, a doub16. l

_ "'."', i

Cette augmentation du or6dlt pourrait être uniquement le tait de l'augmentation de la population, . . 18 1 •• atatistiques n~U8 montrent que oecl n'eat pas le cae~ SI nOU8 coneld6roDa le8 dettes par capita, noue y voyona là aU881 une augmentation as.e. oonsidéra-ble, telle que DOU8 le tait voir le tableau 8ulvant.

4

TABLEAU 1-1 - DBTt!S'BR CAPITA

1966 1267 1961 1969

')07.

lpour 1970, oe chiffre 'tait da '11.4 .ll11ard.~ aoit une aUglUntatloD de S. ,,;

1ht

0..,»"

*I:ltloa du 2S . . 1 19"/1.

2w.rllbt,

T.R.:

gp.

Pit.

3S1 nou. prenona d'autre. ohltfre., DOU. v010as que 1.

cr_-dit a aue-en" 2.5 fol. plue vite que le reyenu diapoa1ble. Voir la oo . . antaire de W.P. MOrs dan. Zi •• al et Alle, ads.: "Conau.er Credit iD canada" Prooaadlaga or a Cont.rence on Conau.ar Credtt,

Saskatoon, 1966.

4ACZ1: "Las A.aoirt'. du cr6dlt", doasler d'tntor . . tloa, d'c., 1969.

(9)

1ft' pa •• ant da '~69. 1 '404., le8 dattes ''Par capl-. ont .arqu6 une aucmeDtation r'elle de~. Tanant compte da la bau.-•• du coGt da la vie, l'auem.ntation a.t "alu6. autour de

45_.

1 A1D.i, d'apra. ces chiffr •• , la prollt6ratlon du orédit n. peut

plu. Itra .i •• en douta. Qu.ll. e.t la situatloD du Qu'beo

A

ce' 'gard!

8. SItUUICI QUlB§ÇOISI

La Qu'beo po •• ad. .DvIND

2.

de la population du Canada:' oapen4aDt, 11 a ,~ d •• a. 4a" ••• 2 Le Qu6b'col •••• ble donc être plus eadet" qu'Il ae deYrait l'être, tout au mo108, l pr •• lire vue.

Pour l'aoo'e1970, les or'-Dce. total •• de. Qu'béoois ."-lavaat l

t).S

.lllierd., .01t UAe dette per oapita d'environ

.SS2.

C' •• t dODO dir. que la dette aOy.ODe qu6b6coi.e e.t de l" plu. ,-l.v'. que la aayeane oanadleane. It 81, noue tran.tor.Gn. no. ohlt-fre., DOU. v010n. que la dette par oapita, d •• Canadien., excluant ce'te toi. le Québec, est de

'418.

oe qui tait que la dette qu'b6-ooi.e e.t 8up'rieure de 2~ l la dette du r •• t. du pay •• '

De plu., 1 •• Qu6b6ooi ••• prunt.nt d. taçon dltt'reDte de. autr •• Canadien.. C. tait e.t .urtout remarqu' au niv.au d •• ooa-paRDi •• de f1naDo •• ent d •• v.nt... D ... O. c •• -ol, le. Qu'b6001. d'ti.aDent ~ de. or6aDoe.. Daux autr •• in.titution. SODt plu.

popula1r •• au Qu'b.o qu'allleur.i 11 .'a,it d •• Cai •••• Popula1r •• • t Syndloa'a dont S~ de. or6anoe • • ont du •• par d •• Qu'b6001a.

-'

llslla

2cblttr •• tir" d'a artiol. d. L.S. Hob1taill., paru daDa

14

Pr"".

'd1tlOD du 25 _1 1971.

(10)

Pour tou,t~,~ les autres lneti tutions, les Qu6bécol. lee tavor18ct

'~

autant que les Canadiens.l

La position des Québ6coia semble donc plue précaire que celle du Canadien lIoyen, Cette oplnion se trouve rentorcl. par le fait que le Québécois en plue d'ayolr plus de dettes, doit for-cément payer plue cher. En eftet, tel que nous l'ayODS vu, ila eont plus enclins à emprunter d'une compagnle de finance et C$ sont

ces compagnies qui chargent le plus baut taux d'intérêt réel, aoit 2)J, comparat1Yement A Il' l la O&lsse Populaire et 11.9~ dans une banque l charte. 2

c.

QUI UTILISE LE CREDIT?

D'après les chlfrres d'jl .. ntlonn6s, il d.yi.nt quast-6.1dent que cette utll1 •• tion du crédit n'e.t paa le tait du .eul groupe 'conomlque..at taible. Il eat sûr cependant que ce deraier group: rencontre ~lu. de problè •• s en utilisant le orédit qu'll n'en r.aout.) Bien que, et peut-êtra A caUGG de ce talt, le rar-deau aoit .oina lourd à porter pour la classe moyenne, ceux-cl utiliseDt en plue grand Dombre le crédit, que 188 geDa l raible

lId,m.

)Voir en~re autre.: D. CaploYlta: ~ P;;t p~~ - Fr •• Pre •• - I.t. 1967; M.A. tre8bla, et G. Fori: 9 t ,

&R~9U!S

d.

~

ramill, .al,ri',

~

Qs6btR -

~. ~.~~;

• p oY1'a: H" oDomle .pecte 0 oyerty iD '.L. Allen, .d:

(11)

reyenu. l Voyons donc certa1na cbiffres qui corroboreront no.

dlres:-TABLEAU 1-2 - RELATION DETTKS-RhV~NU2

§1~liEII '~2Al~

1

ProegCSIQD

IllaS SI. âISS!1

Bl2DOr~ dIS~II-t!XIDi

0 ' , 999. 16" .56 '1000 , , 1.999. 2à~ .3) 12000 l • 2.999. 4~ .26 ')000 l , ).999.

516

.21 '4000

a •

4.999. 59" .18 .5000 4 ,

5,999.

6)~ .16 16000 1 • 6,999.

6"

.15

.7000 1

110.000.

S"

.10

~e8 chiffree prouvent on aorte nos deux affirmations, 1 sa-voir: que la cla ••• woyennQ utilise plus le crédit, et que oela re-pré.ente un moine lourd fardeau pour elle que pour les group.. plue pauvres. L'accès MUX sources de crédit y joue oertainement un Irand rôle. Lea gena de la classe moyenne constltuent aD s'n'ral un ••

11-leur "risque".) Ainai. lors d'une enquête récente aupr~. de Montr6a-la18 gasoant entre

'5,000.

e~

'9.000.,

11 fut d6mon~r' que

71'

de.

2Ue tableau provient de Morin, op. cit.

)Malgr' 1. tait qu'une partie de c. groupe ·upward mobile" aoit de très mauyal. risqu •• ; Y. Pack.rel:

th.

5MW.

S •• I5.r. - Poek.t. Books, J.Y. 1961.

(12)

r'poadants possédaient au molns une carte de cr4dlt.1

Zn plus du fait que c'est la classe moyenne qui utilis. le

plue le cr'~1t. c'est ~ua.1 celle pour qui la 'Valeur moyenne de prêta •• t la plus éle."; ot cotte valeur moyenne aupente avec

le rev.nu, tel que le d"on~re le tableau suivantl

'fABLEAU 1] -aeyepy • 6,000 - ~7JOOO 17,000 - jS,OOO • 8,000 - $9,000 19,000 et plue

VAt§UR MQYEN_? DU PRET2

Valeur

du

Prêt -~1,161 • ~l,2Sa

'1,490. Il,691. 6

Nou. pOUVOD8 donc r6pondre l la question

pos'.

en d'but de oette .eotion en di.aDt que A peu prê& tout le monde ••• ert du cré-dit et que de plus ce son' 1 •• membre. de la claaae moyenne qui eD sont le. plue grands adeptes.

D. POURQUOI LE CREDIt'

Pour terminer ce premier ehap1tru, ~ous voudrions discuter brièvement d~s raisons qui ont parais au crédit de prendre UDe telle

(13)

7

La raison première de cet 6tat de fait est ce chanle •• nt radical qui s'est opôr' dan a l'attitude de la poRulatlon tace au cradlt et à l'endettement. A l"poque de l'~thique protestante. avoir da. dettes était consid6rû presque comme un péch'. Cette attitude prévalut pendant un bon bout de temps. Solon Packard,l la transformat1on eut lieu lorsque les producteurs s'aper~ur.Dt que les b10ns produits n'étaient pas absorbés en assez srande quan-tité par les consommateurs. Et la raison de ceci 'tait qua la

mar-cb' se trouvait Itmit' aux gens qui avaient aseea d'argent pour sa procurer ce~ bt~ns. La SQlutlOft 'tait simple: cr4er un aye,t •• qui per •• tte A un plus grand nombre de gens de b6n4flcier des fruits de notre .yetame de produotion. Le crédit permettait un tel compor-tement. De plue, 11 fallait procéder à un lavage d. cerveau da

mas-88 afin de rendre l'endettement respectable. C'eet un tait reoonnu

que cette entreprise tut un auocls. Lee gens ont modit1' radicale-ment leur attitude taoe au crédit ~~ • l'endettement.2 Selon cep

-tain. auteurs, l'endettement e.t aUjourd'hui une ohose dont on peut être tier.)

1

Les conséquence. d'un tel pb6nomane sont nombreuses. D'une !

part, 11 est lnd6nlable que l'util1sAtion du crédit par un trAs 1

grand nombra de oonsommateurs a ausaent' le niveau da vie de la po-

j

pulation globale.4 De plus, l'ütl1isa~ion du crédita, d'une oertain

IV.

P3ckard. op.

!1,.

2J.K. Oalbraitb:

lb'

Attluant Society - Xew AmericanLibrary, H.!.

19'4.

)iatona, op. cit" et dans 1. même veine, Paokard. gp. qit •• oonaidèreot que la carte de crédit peut être une source de statut social.

~Z1egel et Alley ada. gD. 91t,

1 ~

(14)

laQOD démooratla6 la soo16t6, tout au .01os au nlve.u d.. poss.s-aloD. _t'riell ••• l Ela ertet, le or6dit p.r •• t.

a.ux

pns de ae

procurer des blens autrem.nt trop diependieux pour qu'il. pul.eent e.p6rer le8 payer oomptant. Mals, d'autre part, oe. blentaits du .yeta . . de crédit sont eD même te.pa D,raste.. Une cons6quence

;"" ,-'" ",,~

...

directe d. aOD inetauratlon a 6t6 l'a.anement de la soc16t' de

con-8

sommatlon de ma.ee et le ,aapl1lage massif qui l'accaapasne.2 Ce-lui-oi par allleurs entralne la bau ••• d. prix que l'on oonDalt

d.-pul. de. ana"., pui.que l.s manufacturler. mettent maintenant l'ac-cent eur le change.ent; a'eet-l-dlre que l'apparence ext6rleure,

18. sad,eta, deviennent plus importants que la qualit' du prodult. Toua ce. coûta additlonnels sont abaorb'. par le conlo ... teur. L'u-tlllsat10n du cr6:lit cr. pour un grand nombra de ,ena, une situa-tion d'.ndette.ent qui l la loncue peut deyenlr crltiquei cotte situation a dee répercu8s10na n6ta.te.s .ur toue l.s aspecta de la vi. du

.",e.)

En somae, bl.n que le conaommateur b6n6tlcle, daDs bon noa-br. de caa, de l'utllleatlon du crédit, son intluence sur la vie de pluaieurs, et sur la .oo16t6 globale se.ble assea nésati.e. Oet-te conclusloD est 6vld .... nt lonctlon de l'utll1sation qu'en tont

les

,en..

C'e.t le but de

o.

trayall et c'eet oe que noua verrons

dan. 1 •• chapltre • • uivante.

lDrancourt, op. lijd D. Ri . . . : L·te°,d',~,

art

~OP

-Robert taltont, Parla, l ,parle de la dit • O D u n tan ard

Packa,e".

2Packard, op. 91$.

)Voir entre autre •• l'enquête Tre.blal-'or~ln,

SIl

Ci'"

et celle du Centre Dlooéea1n de Iloolet, lntltulie "La tild • ane le Dloc~ •• d • • 1oole~", atm60t 1970.

(15)

9

.~

CHAPITRE 2 - OAPRI MlTHODOLQ9IQU!

Avant d'analyeer à tond l'utiliaation du or6dit ~r la claeee .o,enn. aontr6alalae, 11 eat iap6ratlt d'6tabllr un. tOD-dation .olide, sur laquelle pourront .'appuyer lee ~ona4a, hy-potb •••• et tb'orle. 1 •• nir. Cette fondation prend traie aepecte particuliers. En pre.1er lieu, il a'agira pour Doue d'6laborer et de préci.er le cadre a6tbodolog1que qul guidera lea ettorta de la pr'eent~ r.cbercbe. Il noue eera alore poeelble de justifi.r lee d'cieiona méthodologique. prisas tout au long de la r.cbercha. Ba seaong lieu, nous d'fiDiroDs le. term •• propres au pré.ent tr •• all. Cecl dana le but d'éviter toute contuslon qui pourrait r68ultor

G'U-ne utilieation particulière de c.. termes et concepts. Flnale.ent, nous proc6d.ron.

A

la d.scription sommaire de. r6pondants. C.tte description so . . . ir. sera coapl6t6e petit 1 petit tout au lonS du trayail.

La

but de cette deacrlp'ion sera de donner les principa-lea caraotéristiques de noa r'pondaDta.

A. MTHODOLOQIE

La pr6.ente r.cbercbe n'a pas pour but d • • 6ritier certai-ne. hypoth •••• d6jl exi.tant.e. &v1d .... nt. ceoi n'exclut pae la pos.ibilit' pour noue d. toucher 1 c.rtaiDe. de o.e théori... Mais. 1. tait .et que cee tb60riee ne .ont reli". qu'indir.ote •• nt au problème central de cette th6ee. L'obstacle qui •• poe. devant ~

(16)

10

v6riticatlon d'bypothAa •• r'alde daDs le tait que c •• h1poth~ •• a n'exiatent~pas. Oelles qui exiatent traitent soit d'une cla ••• détavoris .. ,l 80it d'autre. aspecta de la vie cte la olaa •• lIOy.n-n •• 2 AilIOy.n-nai, vu'. oette carelIOy.n-nce aux nlveaux tb6orlqu. et .''1pir1que, notre reob.rche prendra un aspeot purement exploratoire et oo.pa-ratit. Exploratoire dans 1 • • en. que noua tenterona d"laborer certaine. h,Potha •• a ou tb60ri •• concernant le problème central da ce travail; et comparat1f, parce que nous retournerona fr'qu .... nt

l la cla •• e d6tavorls6e pour lifta de cOIIparalaoa. Ce proc6d' ct' ex-ploration et de comparai.on .st rendu n'ce.aalre pour

1..

raieons .ent1ollD'e. plU. haut.

L'unit6 d'analyse de notre reobercbe .at oonat1tu" par c. que noue appelona la cl •• a • .o1enne moatr6alai ••• 3 C.tte cl •••• oe constitue 'Yid • • ent qu'un soua-groupe d. la ca.munaut' aoclale glo-bal.. Mala, dana l'optique d'une

th, •• ,

il eat quaei-obllsatolr. d ••• limiter. Bleo que noua ayons attalre à un .ou.-groupe, c.lul-o i da.ure d'une tr6s grande 1mportanoe. Considérons un :inatant

IVoir le. études de Tr8Jlbla,·Fort1D, l"~ gi,. J C&plovita,

::'.I~:;l.:!nd! ~::o::!l:ud:r::f:a:::~ ~6Pt!.11~::·iDt:~=~:·::::::t

du quartier Roob.l ... -Malsonneuv.-, Tb ••• de Maltrl.e, non-publiée, Universit' Mc0111, 1971.

200 retrouve dei étud •• aur la vie tamiliale, la carrl&r.,

le. lo:laira eto. Voir en," autreal W.B. lIb)'tel ~ !eD

Doubleday Ancbor Book. 1957; David Ri.aman: I!~

_____ .

B. Arthaud, Pari., 1964; C ••• Mille: !bit. CO ~ or verait1 Pre ••• S.T., 1956.

(17)

11:

oertata. chlffree. Tout d'abord, cette cla ••• de gens repr6aente

enyl~o ~,

de· toute la 80c16t6

.antr4alal~e.l

EDault~, le aalaire moyen de la population aontr"lai •• 6talt en 1969 d. 16,100. par arm6e. et le reyenu per caplta 'tait

de '2.650. 2 Hou8 verrons plue loiD oo ... nt a8 compare notre po-pulation 6tudl'.. Ain.l. noua pouyon. dlre que la acyeno. dan.

notre .0016t6 8at ju.te.ent r.pr6 ••

nt'.

par la 01.... que nous a-vone décidé d'étudier.

14Îme el notre univers soolal •• t r6dult 1 ce que noua avon. d6cld6 d'appeler la 01 •••• aGf.rme, aOD lIIportance ne peut être

111-•• en doute.

ne

plue, la réduction de l'unlyers aoclal è un .ous-groupe n'eat pa. accompalDée d'une réductlon 6quivaleote de la coa-plexit' du probla... Cette att1rastloD aera prouv'. plus 101n.

Il raut noter que noua ne conald6rerons pas tout l'6veotai1 de. relationa .ociale. possibles. Pour lee besoln8 de la caue., eelle.-cl ne pr6sentont pa8 toutea un intérêt égal. ROU8 ne noua attarderons en fait que .ur quelque.-une. d'entre-ell.e. Les plu.

i.portantes aeront les relatione qu'ont cea gens avec le8 membres de leur tamille et de leur parenté, et, 6vldemment, avec les ins-titutions de cr'dlt. Notre uni vera coclal se trouve dono 11.it'

de deux ta~ons: 1. au polnt de yue de la population totale et,

2. au nlveau des relations entretenue. par nos répondants avec les diver. 'l"ente du .yeta •• 80C1&1.

lSelon les chiffre. du Surv.y of Marketa 1970, pub11' par

le

l'D'Peia!

Po,'.

2Idp.

1

(18)

12

Ar.nt

po.' le. borne. li.itatl.e.4e l'4tude, noue pou-Yon. maintenant di.cuter de la m6thode que Doua o,.plolerofte pour

recueillir le8 donn6e. n'ce.saire •• Aln.i. pour·l.s raison. d6-j l -.ntioDD6... il De DOU. est pa. oblisatoire de procéder par échantillonnage probabiliste . t repr'aentatlf de notre population. Mê •• qu'au contraire, un tel échantillon cr'eralt plu. de probl.-me. qu'il n'en r'solvaratt. Ain8i, pour être vraiment représenta-tlt, la taille d. qotre 'chantillon devrait être ,de l'ordre de quelque. millier.. Situation ab.olu.ent impen •• b1e dan. l'optique du pr' •• nt travail. Ainsl, nous avon8 donc opt' pour l'6cbantl1lon tb60rlque qui .et d6fln1 co.ae euit:

"Tbeoraticel .a_pling 1. the prao... oi data collection for ,eneratins tbeory wbereby the ana1yst jointly collect., cod.. and analyses hi. data and declde. wha' data ta co1-lect nextand ~ere to ttnd th ••••• "l

Cette méthode met l'empha.e sur le. deux Polnta 8ulvaQt., le chercheur décide:

1. Quell •• donft' •• lui 80nt n'ceasa1re. et; 2.

ca

11 doit aller pour

1..

trouver.

Dt~~e certaine ta~on. cette technlque .at peu repré.entati-ve du pb6no.ane &lobal, le nombre de cas 'tant re.tr.int. Oe,.n-dent, e~le offre d •• avantas •• majeurs. Ainsl. nous ne .0 .... pa. obllS'. d'obtenir un tra. grand no.bre de r6pondant. pul.que, dana notre cas, noua ne 80mmee pas int6re •• ' . par le.·proportions, mal. plutôt par 1 •• caract6riatiqu •• de. div.r ••• var1abl •• 1 l'étude ••

la.a.

Glaser et

A.L.

Strau •• : ~' Dl.qOX.ry gf Qroupded Tb,ory, Aldine Pub!. Co., Chicago, 196~

(19)
(20)

· ... _.1

14

tecbDlqu •• est logique . . nt po •• ible, l aavoir, l'interview en pro-••

tondeur. En .ffet, sl noua voulon. retrouver toutes les variable. importantes, 11 noua faut ab.olument, un lnatru.~n' qui 801t tr •• sensible et qul permette de s'élo1gner de la :que.tion originale, 81 D'cessaire; tout inatrumen\ struoturé d •• ient donc Inutili . . b1e. L'interview en protondeur permet cette mall6abil1tê et de plu8, for-oe d'une certaine t&~on, le répondant, A tout dévol1er 80D saoGl

sur un sujet donn4. C'eat pour oette raison que DOUS avons oboisi

cette teabnique. EVldemmeAt, nous ne partons

p.à

à l'av.uglett •••• Cet interview est du type 8a.t-.tructur6, c'eat~l-dire que d'une part nous conoais80na certalne. variables qui constituent une ba.e pour l'interview et, d'autre part, noue improvisons selon les r'-ponae. qui noua 80nt tournie.. Ain8i, DOUS obtenons un groupe de question. communes

A

toua 1ea r'pondants et un deuxiAme groupe qui peut varier .elon le cas. Et YU que le. répondants 80nt toua de. connais.ances, 11 noua eat possible de retourner le. voir pour ln-ye.tiguer un champ, un aap9ct, 8ugg'r' par UD autre répondant.

Enfin, du point àe TUe métbodologique, il faut Doter que la méthode . . ploy'. préau •• qutil '1 a compara1aon. l Cette comparaiaon, noua l'.rrectuerone l diZr4renta niveaux. Tout dtabord, 1 l'int'-rieur de la cl.a.e moyenn., noua comparerons le. divera "incidente" compris dana UA .ême croupe. Aln.l, par axe.ple, noua pourrolls

COll-parer l'usage du cr6dit .elon qu'il soit du type "carte- ou du

ty-pe ftemprunt".

(21)

l'

Ensuite. nous pourrons ~ftectuer de. comparaisoft. entre les cllttér.anta groupe. qui constituent notre .claue mo,..nn., par exemple. entre colle~e bleus e~ collets blancs. Finalement. DOUS tenterons d'effeotuer certaines comparaiaona entre la population que noua avons cboisie et celle qui a 'té étudi6. par d'autres, 1

savoir entre la classe moyenne et le8 groupes d'favorisés économ1-quement.l

~Aintenant, que noua avons posé le cadre méthodologique. noue pouvons accéder à la définition des termes et concepts qui ont

une signification particull're pour le pr~sant travail.

B. DZFINITION DE CONCEPTS

Dana tout travail de recherche. oer~a1n8 termes, certains cODcepts ont une application partlcu11~r8. et limit6e aux cadres de cette recherche. Ce cas 88 présente dana notre travail. Deux ter-_ea ou concepts attirent particull~rement notre attention. En pre-mier lieu, il y a la Dation de crédit: oomme nous le verrons dana l'analy •• des ré.ultate. le .ena du mot or+di\ varte énor.6aeot d'un

groupe d. répondants l un autre. Le seoond concept est celui d. claese aoc1al., et plus particulllrement cla ••• aoyenne.

La notion d. crédit est détinie dans ce travail de façon a ••••• lmpliete. Ce aera tout e.prunt d'argent et/ou tout acbat

de bleDS ou seryices qui D'est pas paT' ooaptant. c'est-A-dû. qui

lC'est-l-dire. comparer nos résultats aveo ceux qu'a

(22)

16

D'est pas payé en argent, par oh~que ou par maD~~ .~ cela i.œé-d1atement lors de l'achat ou da la livraison du dit objet. Cette d'f1nition contraste un peu aY80 0811e employée souyent par noe r'pondant~. Ainsi, 11 n'eet pas rare d'antendre un répondant dire:

"C'eet pas du vrai crédit, on ne paie pas d'intérêts ••• "l

Dana un t~l caa, le crédit est conçu comme tel seulement

lorsqu'il est accompagné.d'une surcharge pour son u~ll1aation. Le cr~it eat auss1 d~tin1 de fa~on très précise, et dlff6rente 'de la

nôtre: "La cr~dit, c'.st une fa~on de bén,ricier, de jouir plue longtemps de l'intérêt de mon argent~.2

Ici, l'individu na paie aucun int6rêt pUisqu'il acquitte

S8a facturas lors de l~ur réoeption; le cr~d1t devient alors une

sorte d'investissement pour l'individu en qua.tion.)

Noua verrons dans l'analyae dea r4sultata, d'autres exem-ples de la d6finitlon que .e tont 188 gena du crédit. D'ailleura, cette définition du crédit constitue un problème digne d'intérêt. Noua nous y attarderona plus longuement en temps et lieu. Il

auf-fit icl de dire qua nous nous en tenons l notre d,rinition et qua

celle-ci Q é~~ choisie dans le but d'6tablir UQ 11vn commun entra

les répondants. Selon cette àdfinltlon, tous nos répondants ~tili­

sent le crédit, sous une ~arme ou sous une autre, 1 un moaent donn'.

lT1r4 d'un interview avec R.D. 2T1r' d'un 1nterview avec G.D.

30. Katona:

La

lOll"hd.

con'ymœation de Ma,~, éd. Hemma. et technique., Paria, 1

cr

. t o n a YO t ans ce type.

(23)

11

Le concept de classe 80ciale est cependant plus difficile

. ..;,

l cerner. Il nous semble que oette complexité aoit trè8 bien re-pr'sent6. par lvs analysas faite. par Warner, ~~rx et Dahrendorr. l Ces troie auteurs nous donnent le8 positions principales au niveau des classes sociales. Warner définit clllsse f;ic)oiale d 'un: ra,~on qut se veut très objective, c'est-A-dire en fonction du revenu, de l'occupation, de l'instruction. D6pend4nt de ses 'orits, 11

conai-d~r. l'existenoe de ; ou 6 cl&88ea sociales. ~arx reprgsente d'une certaine ta~on l'autre extrême. Pour lui, 11 n'y a que deux

clas-ses sociales: ceux qui ont la propr14t' des biens de production. et ceux qui ne l'ont pas. Finalem_nt. Dahrendort nous semble pr~8en­ ter une position qui se situe entre les deux premlares. Il eat d'accord pour dire qu~il y a plus de deux classes, c'eat-l-dire que la cla ••• moyenne ex18~et et il appuie sa d~rinitlont tout comme

Marx, sur la notion de pouvoir.

Notre but ici n'est paa d'entreprendra une pol6mlque à ce aujet ni de partialper à la controverse qui entoure ce concept de-pula de. ann6 ••• 2 Plutôt, noua ~é8iroD. en arriver lune défin1-tion pratique du concept, d'fin1défin1-tion que nous pourrons utiliser fa-cilement et rapidement. Pour cette raison, et seulement pour cette raisoD, noua optons pour une d~flnition warn'rienne de cla.a8 ao-clale. Ainsi, le critère de base dan. notre définition de classe 80clale sera le revenu.

--- i

lW.L. Warner: ~S~W~~p..~~PI;M~

Ohicago, 1949; il. Dabren or : ,aUL!~~~~~iI~laJU!4.~ul!jG~al

Sgq~.!y

-

Standard Unl •• rslty Pr •• s,

!...II:ae_~.!al!IILo.J'&:iIla . . '~'~'a'

-

aF.

Paria. 1964.

2pour une trll. boMe diaouaalon l ce .~j.t .• : t}t. Aron, op. gi'.

(24)

Hotr. cl •••• mOY'Rn ••• t l'6quival.nt d. l'b~ aoy.nl

c h.aWam.r. Ell. inclut aua.l

1..

d.ux c la= =8.1, .n.ly.... pal"

Paokard2 c'e.t-l-dir. la clas •• "li.ited aucc ••• " .t la ola ••• •• mi-upper. Rotr. ol •• s • • oy.nn. s. trouy, donc à lnclur. 1. 01a'.8 ouyrl.r. 6l,y6" la cla ••• moyenne int6ri.ur • • t la 01 •• -•• moy.nn. sup6rieure.' Le crlt&re d. ba •• 'tant 1. rev.nu, noua d6tiDi •• on. co ... taisant parti. de la cl •• a. aoy.nn., toua o.ux, ouvl'i.r • • p'o!.all,,6., coll.ta-blanca, adlliniatrateura et prote.-aionnela, dont 1. reyenu ae 8i~ue entre '6,500 •• t ,1~,OOO. par aDn6 ••

C. choix de llait'8 n'eet pa • • ntilr ••• nt arbitraire. La limit. int6rieure a 6t6 cboiai. paro. qu'.ll. oorrespond d' •••••

pr~. au 8.uil du niv.au d, • • spirations.4 La liaite 8up6ri.ure a 6t' alnai plao', parce que c'.et 1 o. niv.au que noua ayona ooa-•• n06 1 r.marqu.r

1..

plus &rand •• diy,rs.nc.s

d.

co.portem'nt.

.. ---, i

1 •. ~:::I

Pour finir, notons que nous so .... pl.in ••• nt oon.cient du d'bat qui peut .ntour.r l'utiliaation d'un. toll. d'tinition.

C_-p.ndant, r'p6tona-l., 1. but principal d. c.tt. d"inition .at d. p.rm.ttr. la comparaison .ntr. d.ux groupe. aociaux qui ne 80nt pas t.ll ••• nt 61oign'. l'UA d. l'autre. D'un. part, noua avODS 1. crou-P', aouvent étudié d •• 6conoalquemeot falbl •• , .t d'autre part, un

lWarn.r utl11 •• lt.xpr.a.ion "oo . . on manft , gp. clt. 2Packard, pp. slt.

'Waro8r. pp. slt.; Selon Hod,.a, H.M. Jra ftP.olnsula

P.opl.-in

LaDe

.d.

p,ren.ps'

'Del

Ctt

ou

ip

S9Si',

cit.-

SCb'DCIalM,

C

..

-bride', 19611, c. &l'ou". l'epl'aeoterait. 1) de 1. populatioa.

c.

lI"oupe oonstitu • • ua.i c. que C.W. Mllla appelle la nouv.ll.

(25)

groupe plus l l'aise; G'est la comparai.on entre l'univers de. besoins et ~'unlY.rs des aspiration ••

19

Ayant établi la d'finition de certains termes. définitions propre. au"pr6aent trayail. noua pouyons maintenant passer l la de.cription de n08 r'pondanta.

c •

DISCRIPTIOI DBS RSPOIDAID

Dan. cette •• otion. nous allons prooéder l une de.oription

d'ta~l" de nos r'pondaDts. Ceux-ci ont été dlvi.'. ea troi. groupes. pour tins d'analy... Le plus i.portant en nombre est ce-lui oà l'usage du crédlt e.t liait'. pour un. raison ou pour"une autre: S oas toat partie de oett. cat'Iorie. Dans 1 •• deux autre. croupes, le crédit •• t utilis' beauooup plus fréqu .... nt. male il l'est de fa~on dittérente. Aln.i, dans le groupe nua6ro 2, on pra-tique une polipra-tique d. Wbou~baae de trou!l. alors qua dans le au-.'ro l, 1. cr64it est une torme d'inv.stissement. La répartition de nos r'pondanta .elon leur groupe d'appartenance est donc co ... suit:

TABLEAU 2-1- DIS'fBllU'l'ICI! DES BEPOJ!QMTS

Ua... lildt'

Bouchae. de trou s Illv,stl •• eure

4ot.

Tremblay et Fortin. op. glt.

Nimbr•

dt

a'P9PdIBt. 8 S 2 "-. 1 \"

(26)

20

a ) Ulla UIi"

Co . . e nous l'avons dôJl dit, S r'pondanta tont partle de

oette 0&t6gorle. Un s.ul n'oat paa marl'. at leur

a,.

varle entre 20 et 52

an..

Le re.enu de ces r4pondanta a' éohelonne de ,6,500'.

par

ann'.

1 Il),000. D'apraa ce. quelque. donnée. sommalre., nous

pouvons voir que eoua ce 00_port •• ent-t1p8, plusleurs dlftérenoe. . exlat.Dt. En plus des yarlatlons d'jl mentionn6ea, , 11 y en a une qui .st la plus importante Pgur notre travall: l aavoir, la raison pour laquelle oe. gens utilisent peu ou pas du tout le or&dit. loua pouyons taire ressortir quatre ralsona de ba.e:

Tout d'abord, noua avons R.T. qui ne pout paa taire un trop granduaage du orédlt. R.T. a 45 ana, mar16 , et père da

S

anfanta dont 3 demeurent toujours 1 la .. lson. Il e8t vendeur d'asaurances;

11 d'bute dana le .6tler et 80n •• lalr8 n'eat présent.ment que de '650. par moia. R.T. a d6jl 't6 propri6taire d'un 00-=8roa, .ala

11 a dG déolarer taillite. Et, de plus, il avait d6Jl tait une au-tre tal111t8 personnelle, il y a de ~a une diaaine d'années. C'eat à cau •• de cette tail11te qua R.T. utiliae peu le crédit.

Q. Avas-vou. d'J'emprunt' d'une banque?

RT. Seul •• eDt que pour le co . . oroe, l part ~', non. Q. Pourquoi'

RT. C'o.t plus diffioile, lla aont plua s6ylroa. Qa, j'al d6jl tait une talll1to peraonnelle. o'eat plu. diftloile.

Q. E.~-oe que Toua ête. al16 Tolr l la banque?

A part de Alor.

RT. Ion, maia je aal. que j'aurai. bien da la dlttlcult6 ••••

(27)

21

Ainsi. Rf conaidare qu'il ne peut paa utiliaer auaai faci-lement qu'll le voudrait, le crédit. Maia. il ne dit pae que o' •• t un tait; d'ailleurs 11 aembl. beaucoup plue qw. Ga aolt paroe

qU'il a peur du crédlt, ayant i~jl eu une mauvalae exp~l.Qc.. Cet-te craloCet-te du orédit, RT l'a d'ailleurs expr~'e blen clairement:

RT •. Le crtidit - "j'ai bien peur de 'ia ••• "

Q. Pourquoi n'avez-vous paa de oarte de or'dlt? RT.

La

tentation •••• pour enlever la tentation.

En .0 .... RT considare le orédit co ... un "d •• l-aal" - il en a peur. Mals oe dont l1a le plus peur. c'est l'utilisation que lui-même en terait. La question de la taillite vient donc rationa-liser aon attitude. celà' lui donne une excuse pour ne pa8 utirationa-liser le cr44it, alora que la véritable raiaon ea' peut~.tr. 8a peur de ne pa. pouvoir

.e

oontrô1er dan. l'utilisation du crédit.

Cette craiDte du crédit. quelle qu'en aoit la forme, •• t

soua-jaceute dans 4eux autre. cas. M. CC e.t l'exe.ple 4u Mona leur qui cralnt 1. or'dit l cause de l'expérienoe pa •• 'e de quelque.-un •• 4e •• s connaissanc.s. Il .at

19'

4e

52

ans. -.ri'. aana .n-fant.. Il ocoupe un poate de fonctionnaire t'd'ral et il e.t aa-tiat.lt d. aon salalre d. 16,900. La citation aulvantG ré:n:.- b!.~

l'attitude de CC.

"ca

me t.tl,u •••• je peux paa .e •• ttre dans la tête d'.voir de. dette.. Même le 107er, 11 .'arrive de le

PAler une aemaine d'avance. P.u~-etre qU'Ulla toi.

ma

priaI je aerai. obl!S' de _'en •• rvir (du cr4dit), je .'hab ~uara18 peut-êtr •••• "

(28)

22

En-plue d'avoir URe certaine crainte du. cr6dit, CC peut

a'en passer parce qu'il eat aatiefait de ce qu'Il ai 11 a traa

peu d'aspirations mat6rlellea et. comme 11 le dit l~l-.ême: ftA mon Ige, t'as plus d·ambition •••• ft Les cboses qu'il voudrait. 11

peut

.8

les procurer, saDS utiliser le or6dit. Alnal, 118

dé.i-reDt taire un voyage en Europe ••• fttlnanclarement, 11 noua aerait

possible de le taire, 8ans •• aerYir de orédit, ma18 on n'est pae At ft

encore pre a ••••

Dans ce cas-cl, en plus de l'appr'ben8ion de 00 devant le crédit. le tait que oelui-cl ne se sente paa obl1g6 de s'.n servir, explique l'utilisation reatre1Dte qu'il fait du crédit.

Le cas de RD eat aS8 •• similaire A celui de CC, malgré

leur grande ditr'renoe d'Ige. RD est âgé de 20 ans. Au moment de l'interview, 11 était accompalB' de sa tianc6e; Ils 8e sont

mari'. au mols d. mars 1971.

La crainte du crédit est motiv'a dans ce oas-cl par l'ex-périenoe de SOft p're, celui-ci .yant d6jl fait une faillite. To~t

co ... CC, RD con.id'ra aus8i qu'il eat préf6rable d'~cono.iser pour payer.oomptant, ce qu'il désire. Ils ont d'ailleurs pr6t'r6 ache-ter des meublea usagé. plutôt que d'utili.er le cr'ditl

Q.

RD.

Pourquoi n. compléte.-vous pas vo~re ameublement t.m6d1ateaent7

Parce qu'on veut pas acbeter l crédit. Alors tant qu'l acbeter du SAI!2. j'ai.e ~eux attendre six .ois. Quand tu 6parlft,a, l'objet désir' te tait bien plua plaisir.

(29)

2)

Vu leur reyenu total, 11 leur elt pos.ib1e d'6oonomleer ••

-~

a •• rapidement un montant imposant. Ainei, il. peu.ent 8e permettre de ne pas recourir au crédit, to~t en ne manquant de rien. Ils

sa-vent que s'il. d~8irent un bien dlspendieux, ils pourront .e 1. procurer d'ici peu. En ré.ua'. noue ayons chez nos d.ux derniera

caa une cralnte du cr'dit additionné. l la po8aibilit6 tinanci&re de s'en paeser.

C'.st ce dernler tait qui eat la raison premiare d'une

uti-lisation limit'e du crédit par quatre autres caa talaaDt partie d. notre premier group.. Tout d'abOrd, nous aVODS JF (27 ana),

dl-plôa' universitaire, mari' depuis quatre ana et pIre d'une petite

fille. Le revenu de ce couple .'é1&ve l .nviron 113,000. Il est le seul de noa r'pondanta qui aoit propri6taire de .a demeure. Il

. ' •• t en etret achat' une malson en banlieue A l'automne 70. Apra. leur mariage, son épou.e a travaillé deux ans. Laur .ituation

ti-nanoi6re semble tr~s bonne. Le aeoond cas e.t dP. Celui-ci .st

â,.

de 24 ans, diplôm4 universitaire, protesBeur; il est mari' de-pula deux ane. Son 'pouse travailla depuis d'Jl .ept ana. Ils

b4n'flcient de revenu • • "levant l environ Il),500. Ila n'ont pas d'entant. En plus d'être financièrement capable de ae paa.er du crédit, un lacteur d'ordre culturel vient a'ajouter pour expliquer la pOSition de JP.

JP. ftJe viens d'une tam1lle italienne. et on ne crolt

pas au crédit. ft

Vient ensuite, YF. )) ane, marié depuia 7 ana et pare de deux enfants. Son épouae ne travaille que de te.ps 1 autre.. Leur

, ..

1 '

(30)

reyeDU ae aitue aux alentoure de $11.000. Ce couple a d'ji rait

..

ua plu. grand uaas. du cr6dit. Maia. aujourd'hui. lla y ont re-coure que tria rar.ment.

IF. "L'id_l. pour aoi. c' •• t de payer cOilptant ce qu'on acbAte._ ... a'i1 taut a'en priyar pendant un bon bout d. tG=P=."

Le tait qu'au moment de l'intervlew, le couple IF n'ait pas de dette. eat probable.ent ua facteur qui le. incite l ne re-courir que trèa rare.ent au crMit. Cecl est d'autant plua vrai

24

ai le couple. d'jl eu quelque. ditticult6a

A

taire a.8 pai.menta. Lea gena l ce moment ne sont pas enc1ina 1 retourner aux paiementa mensuela a'11. peuvent l'éviter. Ila a'aper~oiTent que c'est be~u­ coup plu a agr6able de ne paa avoir de dettee. Le cycle ra~lia1 a ausai une influence. Dana ce cas-cl. IF possade déjl tout le n6cesaa1re et même un peu de luxe. Tout ceci eet maintenant :PRr6j ce qu'il lui manque. il conaldare qu'il peut attendre un peu atln

de le payer comptant.

Le dernier cas taiaant partie de oe aoua-groupe eat Mlle PD, c61ibata1re de 28 ana. rD travaille co . . e .8cr4tair. d.pgia bientôt 10 ana. Son salalre aotuel eat de

16.500.

Jusqu'au jour de l'interview, rD ayait pour environ '200. de dettes, et aeul.ment pour dea yete.ente. Elle n'avait pas b.soin de recour1r au cr6dit. Cependant, elle de.,.alt ohanger cl 'appartement au 1101. de mai. Son ancien lOl$ment 'tant m.ubl'. elle doit maintenant .'acb.ter de. meublee. Pour ce taire. elle dût contracter un emprunt de '2.000.

Si noua l'ayon8 plaa'. dana oe premier groupe, c'est qu'll noua

(31)

•• abl. peu .. probabl. qu'elle a. ser.e aouvent du orHlt. Ell • • toujoura

pay'

comptant aupar.veat •••• ...

rD. ·Je"8 a.ra cl. la oarte Chargu, quand le . . -IRBln n'aco.pte pas de ohaque. J'offre tou-jours un ,ob~qu. 8hpr •• ier.·

Mals la situation a tout de aime ohane'. Il est possible qu'elle 80it obllg" de reoourir au or6dlt pour se procurer ce qu'elle déaire. De plus, coame elle le dit ·elle~i . . :

FO. • ••••

au d'but, je r6a1ataiB, mai8

II

je ré.is-te lIOina l "

2'

Nous aVODS donc loi un cas qul a peu utlliaé le orédit par-a. qu'elle n'en avalt pa. be8oin. Mais, 11 n' •• t paa tapo88ible que d'icl qu.lquesteapa, cette personne chang. de o.t'corl., qu'el-1. aus-ente consid6rable .. ent e. conao ... tloo de crédit.

Dana ce pre.ler groupe ooapo.' de ceux qui tont un ua.ge lialt' du crédit, 11 noue reste un ca. l d4crire. OG eat âg6 d. 2) ans, mari' depuia l an, salla entant. Son 'pou •• tra"aille

Coatl-.e a.cr'taire .t la .oame cle leura revenue eet d. pra. de 112,000 •. Ila n'ont comme or6dlt que celui orr.rt par le. oompagnie. d' •••• n-c.. En plue d'être finanoièrement capable. cl • • • pa.Ber du crédit, 00 a une ralson beaucoup plu. tonda.entale pour 8'en priver:

QG. ·Je voudral. de.eurer tr •• ·.obil •• J· ••• aie d. li.iter le. po ••••• lon. mat'riell... Quand tu .n •• trop, tu te aen8 attaoh' 1 un endroit, l un mode d. yi ••••• •

Une pbl1oaophi. d. la vie pa. ..1 dlrt'rente d. nos autr •• sujets explique le comport.ment d. crédit de GO.

c.

d.rni.r a d'jl

(32)

.. __

._

... 26

beaucoup voyeS'. Orlginalre du Manltoba, 11 a pa.s' un certaln

, "

t e.ps dan_ô" le arand Hord avant de .• ~ 6tabllr l 1IIQptr6al... Il d'-alreralt d'ailleur repartir. C'.8t ce d'eir de .obi11t' g60gra-pblque qui explique le peu d'l.portanoe qu'il aocorde aux poe.e.-slons mat6rlelles. Par ~n~'queDt •• es be.oin. d'ordre mat6rie1 ~ 'tant ••• e. 11mlt6a, 11 peut payer comptQnt 1 •• cboae. qu'll 8e

procure.

Récapitulon. maintenant 1& d.aor1ptlon d.a o.. qui font partie de "otr.8 pre.ler groupe. Nous le. ayons aubdl vis'. era 4 80ua-group.. ae10n la ralson pour laquelle l1e font peu usage du cr6dit. La première ra180n 'tait l't.poe.iblllt6 d'utiliaer le crtidlt, dû. 1 une expérienoe antérieur.. Deuxla.emerat, la crainte du oréd1t. dûe au •• i 1 l'exp'rlenoe, . . la

a

celle dea autrea. En-sUlte, la décision ratlonnelle ba8" sur la non-néce •• lt' de l'u-tll18er. Et, tlnalament, le d'air de mobilité l60grapbique, et d'un. oertaine ta~on, le rejet d'un mode de vle e8t la quatriè •• rai80n qui 1imlte l'ut1l18at10n du or6dlt.

tABI,!AU 2-2- l'ISPlS POUR L'USAGE LIMITE DU CREpIt

aal'9D bbre 5l! gll hapo •• ibll1t6 1 Crainte 2 Mobilité 1 Déci810D Rationnell. 4 TOM11-

a

,

(33)

27

Le,·re.enu du couple n'explique que parti.lle.ent ce. rai-sons. Il semble en .rt~t que ceux qui prenDent la d'cl.lon de 11-miter leur crédit aient un revenu un peu plus 'lev' que l.s autre •• Mala oeci 'n'.at pas vrai pour toua. L'utilisation liait6e du cr6-dit n'est donc pas .nti~r.ment fonction du revenu. Un second rac-teur qui semble jouer .st l'exp6rience. En erret, la plupart des

,.

r6pondants ont eu, ou ont connu de. gens qui ont eu de. expérience. plu. ou molns n6ra8tes avec le crédit. Il nous •• mble donc qu'un .'lange des deux facteure .entionn6s solt la source de la d'cielon de DOS répondants d'utl118e~ le orédit de ta~on trêe di.cr.te.

Il n'y a aucune oaractéristique commune 1 tOU8 le8 r'pon-dants de ce groupe: l'âge varie entre 20 et

S2

ans; la 8001arit6 de 9 l 20 ann6es; le reyenu de 17,000. à $l1t,OOO. Finalement, un .eul r6pondant est oélibata1re. Peut-être qu'en le8 comparant aux deux autres croupe., nous pourron. expliquer plus ad&quatement leur

C ollportellen t.

b) Politique d. loyohlU d.

trou.

Le comportement pré-cité caractérl.e quatre couple. tai-sant parti. de notre enquâto. Le bouchage de trouslmpllque \Ille utilisation a8.e. coneid6rabl. du crédit. et tr6. souv.n~ 1. but d'une tell. utl1iaat10D •• t de repayer une autre dette oontraot'. antérieurement. Contrairement au groupe précédent, ceux qui tont partie de oe sroupe 8e re •• emblent • plusieurs pointe de yue.

La oa8 de a~ représente &s... bien le. probllm.. carao~'­

riaant 18s _ . . bre. d. ce groupe.

aL

eet

'1'

d. 46 ana, . . ri'

(34)

2'

depuis 2)'·ans et père à 1 un entant d. San.. RL ,est MOh1D1ate

et depui. plu.iaurs Aan6e., 11 trayaillait pùur une importante firme fabriquant de. pl~ce.pour le. appareils lunaire.. Il

sa-laalt environ i8,OOO. en salaire de base, mai8 11 avait de plue la poaaibillt' de taire beaucoup de temp~ auppl'-entalre; ce qui pouvait lui rapporter ;2,000. ou

13,000.

d'extra annuelle •• nt.

-, '. ,.:, :.t-• - ,-..;~ t':;

RL d4c1da donc de .'acheter une propri6t' pras de 80n travail. Tout allait bien Juaqu'en

1967.

A c.t~. date. la poaBlbilit' de

taire du .uppl'lIenta1r.~iil8inualt

4.

plus en plus. RI. dût

COD-tracter une 2iame hypothèque sur aa proprlét'. mnsuite, non aeu-1 ••• Dt. n'T avait-il plue de te.pa aupp16.entaire, maie il y eût au •• i du cbômage p4riûdlque. Comme tout propri4talre, RL . . 'lio-rait .an3 ce •• e aa proprl~t'. Mai., à cauae du chôaage, il dût contracter un. ) i ' •• hypoth6que. C' •• t alors qu'il commenQa 1

adopter la politlque de bouohaae d. trousempruntaDt l un endrolt pour rencontrer s.a paiements ailleura. Ceoi dura jusqu'A

l'au-to.e 1970. alors qu'il fÛt 1118 l pled de ta~on permanente. Il dût alora vendre aa propr1ét6. l'inalament, an févrler 1971, il d'claralt fa1ll1te, s01t le Jour mime de notre rencontre.

Le.

pro-bll ••• de

aL

6taiant oaua'. en majeure partie par un tacteura l'iD-.'ourit6 de l'emploi, et rentoroi. par un d.uxia .. : d •• aspirations qui ne tenaient pa. compte d. aetto In.'curit'. Colle-cl d'ail-leurs caraot6rl •• deux autres ca •• alors 1ue, dana le dernier ca., un n1yeau trop 'lev' d'aspirations e.t 1. tralt dominant. VOlona d'abord le. deux oouplea aux pri ••• av.c l'ina60urlt' de l'emploi.

Mme C .at âC'. de 44 ans J 80n .... i • 46 an. et •• t un ollYl'ier

(35)

29

a.ml-spécia11sé de la construction. Ila 80nt mari's depuis 25 ana.

Depuie quelque. mois, MC travaille coae manoeuvre pour une coapa-gnie p6trolit&re. Dan. la con8truotion 80n aalaire était

pra.

d~

'8,000.

par ann'., mais au moment de l'in~eryiew, il ne gasnait plu. que $5,000. et Mme O. avait peu d'eapoir qu'il retourne l .on an-cien travail.

La situation de ce couple est rendue d'autant plus précala

ra qu'il. ont eu 12 eD~nt8 •••• dont 11 vivent toujours avec eux. Le. l plue vieux palent une peneion menauelle totale d'environ '200. Ce couple poe.ade une auto

et

un cbalet dan. 10. Laurentides. Ce. 4.tte., rajoutées 1 la diminution do salaire, rendent la 81~uation

de ce couple aS$ez difficile. Dans le cas de Mme C, tout co ... dans celui de RL, l'lnsacurlt6 de l'emploi est le racteur détermi-nant de la situation actuelle. 'Et, en plus, les aspirations mat'-riell •• sont ba.'oa sur le point maximum du cyçle àu revenu, sane tenir compte du tait que le point ~!n1eum peut être atteint 1 tout in8tant. Ce type de comportement .8 rapproche beaucoup de 'celui des gens '~udi6a par B'la~r.l Une répon.e de Mae C résume a88e. bien le problème:

·Si j'avaia su ~a, j'aurais pas chaDg' les meubles ••• " Notre troisième caa rejoint le. deux premier a au niveau de l'ina0curlt4 de l'emploi, mals diffère entlarement de ceux-ci au .ujet des aspirations. MD est plue jeune que 188 deux premiers; il

(36)

·et 1:' cle 29

aD.,

80a 'pou ••• D • 2'. I1a .on' ar16. cl.pul. 9 aD.

. ~ . "

.

• t oat trol. aatan'.. JID a.t 1 1' • .,101 d. la C'laUJI cl. pu la p ..

a.

d.

4 aa.. Apra. a.olr ' t ' obautt.v cl'autobu. pendaDt ua o.rMiD 'aapa,

:

il a' •• ' YU

4'.,-4'

1 ua poate cle ooacl.r . . 1 oau •• da .OD manque cl •

• 6Dlorlt'. 11 1 • eaylron 1 aD. Son .a1a1r. a ' t ' redul' du talt d.

'40. par . . . . iD.. Bn plua cl. prob11 ••• au nly.au cl. l' •• pl01, ID a

't'

_lacl. peaclallt , 1101. au d'but d. 70~ lai •• o ... MIe D racollt.r l'hlatoira d.a quatre d.rail .... ADa".:

-ID •• pteabre 1967

1

11 1

.t,

UIl. crlY. d'u 1I01e.

ln jaD.l.r 1968, 1 • ' t ' toro' cl. preDdr • • a. yaOaDO.. pour a. pa. a'r. -elaqu'-. Le

4'

0 ' ' -tait

_ta.

que .OD . . 1&11".. !Ii .ra, U a

't'

Ill. l pled .a .... ta.pa ~@ la ... 1 .... 0. elu cl.r-al.r. U, 11 a

't'

'ra.t'r' 1 la _1D~.DUlO ....

pl • • oa Hla1ra • bal •• ' el~ t40.~:d.U.'·.,·

.

70, 11 • 6t' _lad. peadall' ) .01.. Kalnt .... at, 11 r.tourn. aux au'obua.- .

P.u d. tapa apra. o.~ iDt.rYl •••. 80it aa 8'1rl1 71, MD

dG,

el. DOU."U re~ourner 1 l'h8pltal 06 1 • • 64aoI8 1u1 • ln'.ddlt d. tra.al11.r a.aat 1. d'bu' d'aoû'_ Aln.l. au prob11 ••• d'jl

OOD-.1d.abl •• au tra.al1, •• t . . . u • • 'aJouter, la _l.dl.. 'ohaoua.

cl. o ••

'tape.,

o. ooupl • • ' •• ' YU claa. l'ob11 . . tlon cl' •• pruat.r. Leur recoure au'· cr'dlt •• t pr •• qu' .atllr_at 1lalt' . , d't.raln6 par l'ob11 . . tloa .lta1. cl. 1. ta1r.. Pour .ux, 1. nl . . . u cl •• a.-piratl0 •• n' •• t pa • • Door • • tt.lnt ••••

Le d.ralar . . _bre cl. O. p-oupe .et RB. AC' d. )0 aa., 11 •• t .arl' cl.pd. S

u.

.t par. d. cl.ux till... Depul. 7 an., il •• t 1 l'_plol el. la _ _ ooapapi.. Au contra ira el •• autr •• • -.br •• d. O. groupe, 1 •• probll . . . d. or6dlt de iPB n • • ont d'au-cua. taqoa .. el16. aux taot.ura d'jl .eAtlonn'. - .01' l 'ln.6curl"

(37)

j

)1

d'emploi, la maladie ou le nombre d' entanta. Le problfl_ dans ce oaa aa r~sum. 1 un seul facteur: les aspirations. Houa avons lcl

un exemple '·de"conaommationcompensatoire".l Au "niveau des ohan-ces de mobillt'. JPB est plutôt peasimiste:

Q.

nan.

votre e.plol, quelle. aont le. par.pecti •••

d'avGnir? .

MD. "?as aroa.es: mon "boaa". ~a fait )0 ans. puis 11

n'a pa8 t.ll •• ent

boU!' ....

S'11 d'aidait de lâcher, on irait ohereher que qu'un avec des 4lplômes ••• " Vu l'absence d'op~ortunlt'8 au niveau de la proaotloa, JPI se tourne donc du côt6 oonsoaBation pour . . 6l1orer son statut eo-cial. Malgr6 son salaire de ~6,SOO •• il s"tait 8nsal6 l acheter

une propr14té pour laquelle 11 aura1t dû emprunter pour le v.:t" ....

ment 1n1tlal. 2 Mals, tout oomme 18. autre8 caa de ee groupe, dPB pratique auasi une politlque de bOUCha,. de trous:

NB. "On a emprunt' l la Cal •• e d'Economl. pour pay.r

d'autre. d.tt ••••• "

Les ralsons que donne JPB pour a.a e.prunta aont d'ailleurs ••••• signlficatiyes: t'lévia.ur, appareil at6rto, y.caneea. r"ut

oecl noue •• able oonfirmer l'bypotb& •• d. la aon.o ... tlon compenaa-tolre.

En aomme, l.s 4 derni.rs coupl.s 6tudiêa .e caractérisent par une u~lllaatlon trIa grand. du crédit. Ces r6pondanta ont un tralt COmmuA, 11a pratlquent un. politique de boucbage d. troua:

th. aux

lCaplovltaj

Rt

et\l!

E. Chinor:

~

A!~r.U,

Work,r

Md '!,rig'A

Dr ... -

u e 1 and Co., 1 •• , •

2Loraqu. c.lui-cl .'aper~ut d. 80ft -err.ur-, 11

,ût

recoure

•• rYie •• d, l'ACEr qui r6Ua.lt l t.ire iny.lider 1. contrat.

1

(38)

(

Ilaempruntent d'un endroit pour re.ettre . . .,' ... l ua autre. Ce fait . , ' : .

eat dû dana toua le. ca. l ce qu'ils e~pruntent plus qu'ila ne peuvent rembourser. Par ailleurs, il y a 4 rai80ns qui peuvent motiver \ID tel comportementl tout d-'abord, il '1 a l'1n.écurit'

12

de l'emploi qui entratne l' irr6gulari t4 du revenu 1 dan. un tel ca.,

.DOUS avons un cycle de revenu. 1 deux temps, appe16s le maximum et

le minima. En thqrie, ce. deux temps du cycle devraient être acoompagn4. de mouvements correspondants dans le niveau de. a.pi-rations. Mais en pratique, tel n'est pa. le ca8. Les gens vivent continuellement au niveau ux1llwa de. a.pirations maler' 1 •• fluc-tuations du revenu. Ceci crée une situation d'endettement chroni-que.

La maladie et la tal1le de la t .. ille sont deux autres tac-t eurs poussantac-t au comportac-te.ntac-t aentac-tlonD6. Dans ces deux caa, le. r6pondants réus.i.ent l garder leure aspirations 1 un point inf6-rieur de ce qu'Il pourrait être. Mais, même en agissant de la aor-te, Ils ont 6norm6ment de difficult' l .e sortir du p'trin.

la dernière cau.e d'un tel comporte.ent .st un niveau d'a.-pirations mat'riellea tri. 'lev6. A ce .o •• nt. nous a.si.ton8 1 un d'placement de but. La mobillt' prote •• ionnelle 'tant tra. li-ait6e. on aspire 1 la .obilit' par le. po ••••• ion .... t6riell... la consommation remplace la mobilité que l'on reoherche au niveau du travail. L'obJecti! d. nos aspirations se trouve donc Chang', du monde du travail au mond. de. lois1r ••

(39)

--; -~-'--:i

Pour terminer, disons qu'lI y a un autre trait aoramuri\~Ul

relle les 'membres de ces groupes. Toua ont utlt1a& les cOllpa"" •• de tinance comme source de crGdit. Ce 80nt d'ailleurs le8 aelLlf>

'~

l l'avoir tait. La politique de bouchago cie troua semble 1mpl"Cl~.r

nécessairement le recours aux compagnies de tlnanoe.,La ,quee'~!1

alora est de savoir lequel des deux 6laents vient en premi.r~ \'~~~i

• \\'S~"':' .emblerait, selon les cu 6tud1és, que le recours aux compagni,~ .,~,

de finance soit plutôt la conséquence que la cauae. Evidemmerit, '

a

ce .omant, on ne tait qu'amplifier le problème. OP tait affaire

aveo une compagnie de tinenoe parce que c'est plus tacile et 8ur-tout plus rapide. Les autres cODsidérations n'entrent en jeu 'que

plus tard. ne toute façon, la vite.ae d'obtention du prêt est tr~.

iaportante pour n08 répondante paroe que l'6ch6aDce a été pouss"

"

à la limite et vient alore un ao.ent oà il faut payer immédiatement. Alore, dana un tel oaa, la compagnie de finance eat la seule

solu-tlon.

Avant de passer 1 la description du dernier groupe, noua voudrions nous attarder sur un cas particulier. Houa avolls plao' celu1-01 dans le présent groupe parce que d'une certaine ta~oQ, il

en ta1t partie. Le aeul point commun qu'il a avec 1 •• membres de ce groupa eat la tr~s grande utilisation qu'il tait du cr6dit. Maia,

11 s'arrête la ressemblance. Ce caa, c'est Mlle T. Elle a 21 ana, elle travaille depuis 4 an8, dont 188 deux derni~r •• avec Air Canada. Son sala1ra actuel est de

31,000.

Mlle T. a ceci de particulier:

qU'elle n'e.prUDte pa. Wlique.ent pour elle ... êm.. Si tel 'tait la

oa8, elle terait partie de notre premi6re catégorie. R6c .... nt. elle

(40)

,---'1 i

1

# . . . - - - -. . . d- A' I\IV\ , ,

-... --1". -.. - ... -.-_. - ....

C.l.s. d'loonoll1e", afin de oon.ol1-dar .e. d.tt •• :

Q. Qu'aa-tu pa" .Yec cet .mprunt'

T. J'.t payé 'SOO. 1 Morsan, .190. , Sh.l1. at j'al

prê-t'

1. r •• te 1 mon ~re.

Q. Morgan. eat-ce que tu t'en •• rvala aouvent?

T.

Oul, pa. mal.

pour

,"00.

T. de o.d.aux ••••

Dans le te.pa d. Hoel, j'avai • • obet'

Q. As-tu d'jl emprunt' de parenta ou ami.?

T. OUi, une •• 1. . ' . prat'

")00.

Q. Pour que1le raison?

T. • ••• pour pouvoir prêter 1 une all1. qui en ayait vraiMnt besoin.

Oea extrait. d. notre .ntratien d6montrent a.... bien la p.rtlcularit' du ca. d. Mlle T. L'altrui . . . t 1 l'origine da ••• probla ... tinanciera. Il est intér •• sant da not.r qu'elle n'a j . -.ale r'oupér' tout l'argent qU'elle a prêt'. Elle.e trouve don~

1 p.rdre aur deux tront.: l'argent prêt' et l'lnt6rêt qu'alla doit pa,er avec .on r •• bour •••• nt. lous .yon. dono un clnqula.. taoteur pous •• nt l un end.tt.ment ••••• considérabl.. loua l'.yon • • 1a 1 p.rt parce que nous doutons be.ucoup que la moindra générali •• tlon 80it po •• ible.

0)

La'

IU"J;l ••

eur'

Un dernler groupe cle répondante attire notre att.ntioll. Il n ' •• t compo.' que d. deux c... CM peut cependallt oroire que ce type

(41)

),

'

de c . . port ... nt est a.... "'pandu dan. la 80016t' en 16oeral.. Il

a 'agit de ,ceux que noua avona baptle6. l.""ipy"ti ••• ur •• , Oeux-cl a e aervent du o .. '41t Oa.le lovaatiaa.lleDt t . ou al' 'YOU. pr6'''e:a t

0011-•• t_'ion d" 'parpe ... 1 Il. entrent 'Yralllent dane la Jeu du .y.dIa,

et lIe r'u •• leaent 1 en tirer profit., Tout comma le croupe

prdli-~.nt.· 11. tont un très srand uaa,e du o .. 'dlt •. Cependant, leur

al-tuation riDanoiara •• t dta.'tral ... nt oppos'. l oelle da o.. der·'

nle .. a.

Le premier ca. e.t MD., Il e.t âC' de 21 ana, ma .. 16 depul. deux ane. NB eat un dlp1ôll' unlversitalre et 11 occupe un po.te de cadre dana un. tra. 1aportante eool6t6. SOD 'pou.e travaille en tant qu'inflrm1lre dlplô.'e. Leur. reyenu. conjointa totall.ent 114,500, l oe ü1v8au, 11 ••• rapproch.nt dee gene du pre.ler grou-pe.' Ce couple 88 .ert 6norm4ment du orédit.

MS. •••• j'aime paa transporter beaucoup d'ar,en~ •

A cause de c8c1, lla possèdent donc pluaieur. carte. de crédit,: 3 pour 1 •• granda magas1na, 4 pour l'es.enc8, 8t une tout uaa,e (Cbargax). Etant donné leure revenua a •••• 6ley6e, 118 peu-yent se permettre de .' eD servlr. payant le. faotur •• aur r6cep-tion.

olp".

MI. J'a •• ale de parer 1. cr6dli dan. les 2' jours pour ne pa. payer d'int, ...

t..

Si tu taie d ••

achats, 1iu peux Avoir un maxlaua de '0 jour.

ADa 1nt6rita.

llatona, gp, QI', parle du or6dU~ en tant qu' 6parpe

antl-,

(42)

)6

Oe coupl. e.t aaae. au courant du .yatême de crédit.'Ila

'" :4\

p.uv.nt dODO péD6tr.r .ntlare •• nt dan. le jeu, surtout qu'il. ont

1 •• moyen. tinancier. de 1. taire. iD talt, le orédit en tant' qu'inv •• tl ... nt n'eat pae un but pour 08 ooupl., . . 18 plutôt une cOD8'qUeJlCe de leur comportement 6oonoll1que et auaai de leur .1tua-tion t1naDoi6re. Il •• rait dono erron6 d. pr6tendre que ce couple utl11ae le cr6dit dans le but da b6D'tl01er à. l.ur argent comm. tel. C' •• t un. oon.'quenoe h.ureus. d. leur altuatlon aotuell •• , Dan. o ••• n.f il dlttar ••• n.lbl ••• nt du oaa aulvant. GD .st ' l '

d. )1 an., mari' d.puia 7 ana, il .a' pare de deux Jeun •• entanta. Il eat 1 l'e.p1oi d. la

.a ••

ooapagni. depul. 1) aDa .t 11 1

ooou-p. un po.'e d. cadr.. Son .alaire au .o . . nt d. l'int.rvl •• '\8it

d'~nvlrOD '12,000. Le ca. d. GD r.prés.nte mleux 1. ter . . u~11i.'

pour d'allGer cette c.t'sorie. ~'extr.lt sulvant .ontrera •••••

bien ce que Doue voulons dlre:

CJ). Je prenel. toujours le

IlIUm.

de cr~it poealble,

eana que ~a coûte de traia. Il J a toujours .oJen de tricher sur le crédlt 1 la ban~ue ••••

Q. COlUllent ~a?

GD. TU taia de. ohaques avec de l'argent que tu n'ae

ra.

encor. 1 ton oo.pt.. Il .'aglt d. bieD proJet.r a date d.s obaque ••

Q. Pour youa, qu'est-o.-que le cr6dltt

OD. C'est une façon de b6a6flcler. d. jouir plu. lonat-pa de l'1Dt6rêt d. aOD argent ••• J. pale rlen comptant ••• 00 a donc réu.al l 6laborer une strat6gle qul lul permette de proflter pleine •• nt du ayata . . 4e or6dit. Il le dlt claire •• nt: 11 devlent plus payant pour lul d. payer l crédit plutôt que coap-tant. .

(43)

-_______ ..;,. i

)7

Ces deux demlers caa noua cloueDt Uil aper~u de oe .. qu •

.. '~ ,~ l·,

peut être la vie 'eona.1que des cen8 beauooup plus fortun'a. Ils

.1.ent entl1rem8nt l cr6dlt. Kt, au 40ntralre du groupe prôc'deDt, la situation leur est lavorable. te. deux cae pourralent, a'11. le d'airaient, 'l1alner pre.qua d'un .eul coup tout.s leurs dette •• Mai. lIa n'en voient pas l'avantage.

La ••

ule dltl4rence qui ex1s-te entre NB et aD eat au niveau de l'expression manlte.te de leur obJeotif. fi; •• t beauooup plue direct pour dire qu'Il •••• rtelu or6dlt, q~ Al .lt 1 crédit, parce que celà lui rapport ••

Cee 1 corapl~te dOlio la--:d~8orlptlon pr61.1miraalre de n08

r4-pondant.. Pr61t.lna1re, paroe que noua .erron8 dana 1 •• cbapitre. auivaDt., 1 •• aspecta plue dôtaill'. de leur. coaport •• ent. et de leur. attltud.8 face au or6dlt et aux in8t1tution. qui le di.pen-.ent. Kappelon., avant de oontinuer, que Qoua avon8 dlv1.' notre 6obantl1lon en troi. sroupe.. C •• groupe. ont 'té tora6e •• 10D 1.

el.sr' et la tor •• d'utilisation du orédit. Dans UA ~em1.r grGupe,

DOU. avons plao' le8 huit cas qui n'utilisaient que peu le cr4dlt, qu.lle qu'en soit la raison. Deuxla .... nt. noua avions le. quatre

répondante qu1 s ••• r.aient beaucoup du or6d1t. Il. pratiquent en s'n4ral ce qu'il eet convenu d'appeler un. politique de bouohage d.

trou~. Final • • nt, noua av10ne d.ux r'pondants pour qui le cr4di t

'tait une fora. d'lDv •• ti •••• 8D~. Ce. dernler. 80nt c.ux qui

vi-vent 1. plu. 1 crédit, . t aU.8l qul joui •• ent le plus des fruite

de leur oOliporte •• nt. Un 88\11 groupe, 1. aeoond, ae trouve dans un. aituation & •••• pr60alr. ttnanol're . . n~, situation aaplitl"

par UJl~ utlliaation trop consiel'rabl. du cr4Scllt.. C. groupe pour-rait tout aus.l taoil.ment tair. parti. de l'unlvers d.s besoina

(44)

-_ .. _- ---:1-,

qua de l'univers des aspirations. Ce n'est qu'une question d.

"II;

moment pr6cis dans leur via.

o ••

troi. oat'Iori •• ont ' t ' tor •••• tout si.pla •• nt dana' 1. but de faoiliter la desoription de. r6pondants. loua las ra-trouy.rODa ailleurs dan. oe trayail, .. i8 P" d. ta~on auaal ri.id •• L. ohapitre .ulYan~ •• ra oODs.or' l'l'anal,seplus d'taillé. 4u

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TABLEAU  1-1  - DBTt!S'BR  CAPITA
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