ASSIA DJEBAR ET LA RÉÉCRITURE DE L’HISTOIRE AU FEMININ
Texte intégral
Documents relatifs
« […] Je m’insinue, visiteuse importune, dans le vestibule de ce proche passé, enlevant mes sandales selon le rite habituel, suspendant mon souffle pour tenter de tout
En effet, l’intérêt pour la peinture chez Assia Djebar 2 commence par Femmes d’Alger dans leur appartement (1980) 3 où deux peintres, Delacroix et Picasso, façonnent le
12 Mais, dans « Le blanc à l’épreuve des rites funéraires dans Le Blanc de l’Algérie d’Assia Djebar », Mounya Belhocine décrit le combat victorieux des femmes, dont
Si pour « savoir écrire » cette langue, « la fillette arabe » avait la « main dans la main du père », lorsque, plus tard, elle se met à « écrire », mêlant sa
C’est ce statut de la parole associée à la traversée des langues que j’examinerai dans quelques romans d’Assia Djebar : Oran langue morte, La Femme sans sépulture et La
Nfissa n’avait pas voulu, Si Othman avait demandé si cela se faisait « chez eux », peut-être Nfissa serait-elle la seule fillette à apporter des gâteaux, mais Lalla Aïcha
C’est peut être là la raison pour laquelle tout au long du récit, Djebar ne cesse d’interpeller l’histoire et d’interroger ses liens avec les langues arabe
Pour la narratrice la passion ne peut s’exprimer que dans le silence et comme la passion présuppose la confrontation avec le sexe opposé, la narratrice met