, , "
....
\ ,i.
...
~ , l ,.
' \ A •PRO MOT ,ION 0
r
S' EXP0'
R T A T ION S E N FRA NeE E TAU ,C A NAD 'AASSURANCES ET F'INANCEMENTS
8y
Christian SERDET
'.1
.'
A,thesis submitted',to thè Facul'ty
~f ~ra,duate~udie's
and
Research
in.'
'par~ial fulfil~ent of,
the requlrements
for the degree of
, \
Î'1c Gill.
Uni vers
ity
,
,INSTITUTE OF COMPARATIVE LAW
, ;. l ' 11ASTER OF· L~J.4~ . l ,
-. , ,\
, , "'. , '
@,Mon.tr~a
l .'
,
October 1983
, " _ _ _ _ _ ...:: _ _ _ ... t _ ... _ _ __ " . " , __ ..t _ _ _ _ ~"__"_--' ~L-_-.r .... ____ ~ ___ ~ " \ ' • , 1 1 ., , 1" f
,.
-. -.
2. '1'•
REM E R e l E
~E N T S
oJe
remercie
~onsieurle
~ofes5eur"de
~estrald'avoir
supervis~cette
thèse
et d'avoir
suivi
~e or~sle
.
.-d~roula~ent
da
mQq~ail.\
Je
remercie également
~outesles
personnes
de la
SEE,
de
la EPeE et
d'Eximbank qui m'ont
apPQrt~leur
aide et m'ont
permi~d'accêder
àcertaines souroes'
d'i~formation.
-.
SERDET Christian
Promotion des exportations en
assurances et <fi nancements.
Institut de Droit Comparé
Unfversité MC Gill, MONTREAL
Décembre
"1982--
3.
<>,France et au Canada.
RESUME
Les Etats cherchent
à
soutenir les exportations nationales par toute une
série de moyens,' parmi lesquels figurent en bonne place l'assurance et le
fi
nancement. Il se sont donc dotés chacun de structures leur permettant
d'intervenir dans ces domaines.
.
'
-
'La présente thèse €omoare deux systèmes de promotion des exportations, le
système français et le
~ystèmecanadfèn. qui s'opposent cians leur conception et
dans leur fonctionnement. Or. si une opposition au niveau des prinCipes ne peut
manquer de se tradui re 'par une oppositi on au ni veau des facil ités offertes aüx
exportateurs,
il
apparait cependant que des contrai ntes COl1W11unes rapprochent les
deux systèmes. Pour -évaluer la distance Qui
1e~sépare et leur efficacité
respective, deux approches seront utilisées: une approche globale, qui mettra
en relief les Mécanismes de soutien financier aux exportations. 1es structures
mises en place en France et au Canada, ainsi flue
l'env;r~mentinternational
dans leque1a,1a compétition s'exerce; puis une app'roche sélective, qui cortparera
dans le détai 1 les facil ités concrètes accordées aux exportateurs de chaque
pays.
Cette étude traite un sujet qui évolue très vite au gré de la conjonctu.re.
si"
elle prend en compte les derniers développements léqislatifs intervenus
,au
Canada en septembre 1983. elle doit n'être considérée
à
jour que jusqu'à la fin
de l'année
1982
pour Ce qui 'concerne les aspects purement économiques.
, <
, l
...
,SEROET Chri st
ian
J
Export promotion in' France and in Canada
insur,ance and financing.
Institute of Comparative Law
Mc
G111Uni versity.
MONTREALDecember 1982
ABSTRACT
4.
States- seék to susta.in national exports by several ways among which
insurance' and financino take an important place. F.:veryone has built a system
directed to intervene in these fi,elds.
This thesis compares two ex port promotion systems, the French system and
the Canadian one, that are ln opposition as we1l in their conception as in their,
functioning. Yet, even though an opposition as to princip1es induces àn
opposition as to facilities' available to exporters, common constraints narrow
the~e
systems. for
asses\~ngthe distance
betwee~them and their respective
effic1ency. two approaches- will be used : first. a global approaeh. which will
show the mechanisms of
eXPd~financia1
sùoport.
1he
structures 'set up' in France
and in Canada. and the fnter ational environment where competition
p'lay~ ;then
a selective approach. which 111 compare in detail concrete facl1ities- given ta
e xpo rters of both countr1 es. \
\
This study deals with a
vetyevo1utive topie at the mercy of conjoncture.
Although it rnakes reference to the most recent legal amendments adopted in
Canada on September
1983, it 1s jus updated in the end of 1982 as regards its
economic aspects.
---, ,
5.
PRINCIPAL(S
ABREVIATIONS
,
UTILISEES
Dans le texte :~
.
" ACOI A •C: 5 .
Br CE CEE C OF..\e E DR.EE OCDE 5 ;.\CESES
Agenc~'Cana'dlenne 'de Développement InternatJ.onal
..\,s sur a n c: e - Cr é dl
t -
5 J. m p I l f l é eBanque Fr'ança.lse 'du ,Commerce E;xtérlcur
Communauté EconomIque E~ropéenne
C3mpagnle Françalse d'Assurance-CrédIt à l'~xport6tlon
D'll"éétlon ,O~S RelatIons Economlques' ExtérIeures
9
r 9 a n l sa t .1 0 n pou r I a C 0 ~.~ r a t(~ one t le Dé v e 10 p p e men tt. con 0 m l Que ''',
S O' C'l ete 'd '. As sur an c e - C ré cl 1 t à l ' Exp 0 r t a t Ion
:3oCl!:Hé pour l'EI<oan510n des ExportatIons
Dans les renvois
Les notes en bas de p~ge ne font QU~ donner une référenc~ somm~lre.
P'Jur obtena la ::-eference cômplete. le, 1ècteur est HIVlté à se reporter
<J la bIbllqgtaphle generale 'pp. -170-17 .. ;. '
BrCE
C.C.
aA~QUE FRA~CAISE
DU
COMMERCE EXTE~IEURILe flnancement des.exDortatlon-s, 1~à2.
Cha m b r e des Co m m une s. P..\ R L Ul E ;\J TOU, CA NAD A .'
C.C.I.P. Chambre de Commerce et d'Industr,le de,ffarlS
,;-CLoutler l, Cloutier II, Clautler III se rep,orter respec't'lvemel)t
aux J cDn~erences prononcées ~ar ~et·auteur.
F.F.S.A.-C.~.P.F. : FédératIon Frençaise des SocIétés d'Assurance-C,?nsell \Jatlonal du Patronat Ftançal's.
Hatch
JCDs
\JOlt [XPORT PROriOTLO\J
REVlnJ
cor~r'lL;TEEJrganlsatlan ~our la Coopérallon et le Develap~ement
r.cono!1\~'7\le , --~ ....
_-000•
"1 ,1
"
PLAN
SOMMAIRE
INTRODUCTION ,Pr,emlère partle ETE\'DUE DU SOUT lE;\!
OFFICIEL
ChaOltre I- Les technlQtJes du soutlen
Ch~pltre-
2
L'organlSaLton du soutlenCna pl t r~ 3 '" Les
1
lITll tes du soutlen-'
Deuxlftme partli~ CONTE\JUOU
SOUTI(:\I OFFIC1EL'"
(hapltre ~ -L'acces, à, cie nouveaux marchésChapItre
5
l'e'lecutlon des ool1gatJ.ons de1,' e \; po r ta :;-at:..;:'
Chapltre 0 Le d,e v e .loppemen t des- credlts
'C ON C LUS
r
ONa
IBL l OGRAPH 1::: 000 ,1-.
,---
---
-, --
..
-~..
_
.,;...-_.
( 6. p.7
p.12
p.13
p . 39 P . 65p .
H\J
p. 80p.105
p.126 '-1 p.166 p. l iD ,.
7 •
I)JTRODUC'!' l :lN
~e
développement des'
exportat~onsest une nécessitê
pour chaque pays car il constitue la seule réponse satisfaisante
au ?héncmène
ie1;.=éra1;.satlon des échanges
~nternationaUA (1). ~~ ?er~eten
e::e~de
;emp~lrdeux
obJec~lfs (2) ~ En ~re~~er l~eu,les
E~ats sout~ennentles
ex?ort~~'ônsafln
dé
ma~ntenlrl'emplol
et la crOlssance
économ~que (3).Pour
lut~er contr~la
récess~onet attênuer
:~5ef:ets de la
cr~selnternationale qui les frappe
~OUS:~I, ~:3
s'attachent
àdéfendre les, secteurs vulnérables et
:es secteurs =e pelnte ; 11s
c~erc~entégalement
àcombler certalnes
d:.spar:.
césr.§g.::..ona:es
(S,. Endeux:..ème l.l.eu, \
l~développement
des
""""'~or~::a""~ns _A!;" __ ,- __ v . :""Jrr:'-e _ _ ,-...l, .... .:> 1 '.scu;l·h.,...p "'r _ . . . ,1..".1 ... _a-e
la
balance des paiements
'o~
une réductlon
~eson
dé~~c~t).C'est pourquoi i l constitue
~ne prior:.~é
de
lapC,;'l-t.l.q'ue
d1.1commerce èxtérleur.
':'es ;.nst:::'';'''!1ents de
cet~e ?O~.l."';:.quesont variés pa:::. leur
nat~re
et
le~:ampleu:.
e~~ste tou~e ~~esérle d'actions
PCSS1-l~u~ ~~se
en
oe~vre:iêpenà de la
concep~~cn:::üe l ':::cat a de 'sen ::31e 2. Jouer en
r:lat~èrede commerce
lnter'na-tlona2.. (6). ?3.rm:. ces moyens
ci'aC':.l.cn,
~'ass~stance:: inanclère
au;.; ent!"e;::r :.s'es· expcrt.a tr lces :::eprésen te un mode de promotlon d.es
exportatJ;.ons 90uvant s'a',érer :iéC1S:'':'
l i ; .Elle conSl.ste tout
d'abor:! en des :ac;!.l.:;,.tés de'cr'éèlts a,c:::ordées en 'lue de'permett:::e la
- 6 1... "'::I~, PJ. .,. !~~ .... 0,.. ::\.,.~ .. -:=tllQ ' 0 .. lé é '__ a _sa_lon __ n_ .ente _nv __
!1 ___ona_e.
~__
s~cornp
te
9~rcéS
?roc!dures
j'~ss~ranc~s o':':e=:eitr!s
scu~enten
mê~e ~em~s qu'~nr
:: :!.nancemen t.
.'
(1)' roC
.=\dams, pp.
3-9.
'--, (:5 ) ~'lorld
Bank, pp.
I-2 et 40.-(2 )
C::en
1 p. 353. . - ' ,Garcl.a, pp.
26-2,8. ' ':lI ( 3) ·Ha· .... es p. ï. f - 1, f
'loir. ln:ra, note
10.(4 ) ~'lor
Id
'3!,\nk, pp.
2 ,et :J~ ,
-8.
En effet, II appara!t que dans bien des cas, le marché
~nternat~onal est dom~né par les- acneteurs (8) 1 en raison de
, ,
la concurrence très v~ve que se livrent les producteurs soucieux
d'écouler leurs blens (9). Ils s'e~forcènt donc de proposer à l e u r s '
clients des cond~ tl.ons' de marçhê susceptibles de les attirer.
A~nsl,
à côté desélém~nts
ded~cision
tenant 'auxcara~têristiques
propres du produ~t vendu et aux prestâtions liées â la vente, les
"
acheteurs t.l.ennent de plus en plus compte du montage financier
.
qu~ leur sera consenti (10). Pour enlever le marché, les
expor-ta teurS dOlvent se .~oumettrè aux exig-ènces de ces acheteurs 1 et
par 1~ même, i l s s'exposent à des rlques accrus.
Or, t:::ute opération d'exportatl.on présente déJà en elle-mè~e
des dl:::: l.cul tés spécl.= ~ques e·t a??araIt souvent, aux yeux d' un
entrepreneur, co~e une aventUre (11): Ces contraintes
supplémen-ta~res ne sont pas de n~ture
a
l'~nclter à poursuivre une telle aVe!1ture. Cres t pourquol :1 devient l.ndispensable que l'Etatépaule ses exportateurs s '1.1 veut mainten~r la' balance commercl.ale
et le n;.veau de l'emploi. :ï:..es entreprl.ses qu~ surmontent ces
dif-f lcul tés peuvent alors tirer part~ de perspect:Lves très bonnes du
fa1. t de leur accès à un vaste marché (12).
, Les :'né.can1.smes d' assurance et de crédit patronés par
l'Etat offrent une a1.de ~~portante aux exportateurs: ils peuvent
dans certai:J.s ca's équl:valénr
~
de vér i ):ables subventJ.onsdes-tJ.nées ~ mettre c;eux-c-:' dan.s une position avantageuse par =apport
~
-à leurs c~ncurrents.
(8) Chen, o. 369 i Worl,' Bahk, ? .li Clo.ut~er I, p.6.
(9) Dartge-&rd et Pont€t,' ':'!,i 39 et 69 i Chen ;>.37l.
(10) Selon une étude de l' =:xport-rmport Ba.!1k .;mérica~ne,' .les éléments
q~~ retiennent l'acheteur énranger pour ,passer ou non 'un contrat
sont, da!1"5 l'ordre d i=nporta:lce 'iécroissante : p=emièrement : II:! --:::lr'~x ; °es.eux1.êmement :- la quali.té ; tro:!.5:!.èmement (suJ.vant
:le près) les modalités de :Êi!1ancement. Hatch, p.17 ; ;>'dams
?p.2l-22. 70l~ aus.si ': :'lorl::l Bank, p.27 i,CloL!t;.er II, pp.4et7,. C!"1ambre des Commu.ne,s', ?4ï.J2 ,i 'Ga'lalè~, 1er Gahier, n028, p.9.
nl) ;).éfossé, ?21 ; GarCia, p.33·i·.'Oangeard. et Pcntet, p.69.
-(12) Jangeard et Pont.et:, ?:3 ; :'ar!1eaud :.:: D'âfossé, p. 102.
(
9 •
tr
Or, LI est- adm~s'pàr la communauté internat~onale que le principe
dé la liberté des éch'~nges; ir~pli~ue,- entre autres, Ir interdiction
dessubventïons à l'exportation (GATT).
Toute 'forme d'encouragement des exporta~ions devrai~ donc,
en princi~e, être bannie(13). ~n faii; aucun pays n'appli~ue
ngoureusemen't'cOette rèqle du GATT, et
~fidêe
d'.employer desfCld~ pu~l:-cs 'ai: l.n d' enco,urager les expGrta.tl.ons 'est
universelle--ment ~cce~~ée (14) Tous les Etat~ sGnt, en effet, d6tés de struc~
,t'ures,l,eur permettant d' avoi'r une politique 'é\c:tive du commerce
ifté;r.~eur.
pou::- ne pas contrevenir sBienunent au GATT." ils·d~ivent
seulement évi tex: de me ttre en place un sys,tème d"e subventionstrop directes. La not~on de s~b~ention. impose donc certa~nes
liml.ta-tians à l'actl.on des Etats et elle trouve sa conséctation Juridique
dafls d'autres cadres l.nstl.tutl.onne1s.
Tr?lS instltutions, au~quelles adhèrent des pays in~dustrla=
lJ,sés', font ;Jeser des cont1:"aJ.ntès. sur l'es svstèmes nationaux' _ • ~ ..t. de
promotlon des exportatlons, ,et par , l~-rl\ême, , , elles conditionnent 1'organlsatlon des procédures d'assurance et de crédit ainsi mises en p~ace. I : s'agl.t de l'OCDE,
de
l'Unio~ de Be1:"ne, et de laCEE (15)
.
-~es deux.~remières lnstltutl.qRs regroupent 1(ensembl~ d~s
pays ïndustrlall.sés (dans 1'Union de Berné s' aJoutent quelques
, . l ' '
autres pays). Elles 'constituent des lieux de réunion où sont
échar:gées d,es 'J.nformations et où son~ comparés les d.lfférents
systèmes de ~.lnance~ent des exportaEl.ons. Les recommandations qui
en émanent sont sot:.vent sUl,:Jles mais 'elles n' ont pas formellement
è.e valeur cont!:';l.lgr:an'te (16).
. (13)
(14 )
>
Cf. Carreau, Flory. ';'.1~lJ..ard. Droit .lnternat..±onal éconoI!li~·ue .
P=esses On.lversitalres d~ France, 1980 : pp.273 274.Les
prin-cipes du GATT et les ~oyens de sa m.lse e~ oeuvre sont décrlts~
en détail in : Flory, le GATT, Drol.t l.nte~national et co~merce
mo~d.lall Paris, Librair.le Générale de DrOtt et de Jurisprudencè,
1 . 9 6 8 . '
\
"
Adams, ;J.ll ; Hawes, p.39; .(-15) Infra, chapitre III (n°l.3)
OCDE,;J.8.
(lb) World Bank, p.3.
<.
\)"
.• 0
10. :
La CEE concerne un nombre plus,rest=eint de pays
~ndus-tri'al.l..sés, mais
l~sèéc.l..sions de la Commission en ce domaine
,.
ont normalement force obl.l..gato.l..re.
\
L'OCDE, l'ûn.l..on de Berne et la CEE ont la préoccupation
commune de rechercher l'harmonisation des politiques 'nat{onales de
•
f.l..nancement et d'assurance des exportat.l..ons ..
L'idê~d'une concer;
tat.l..on
etd ".lne harmon.l..satl.on est Justl.fl.êe par le 'fait qu'un
système off.l..c.l..el de
fLnanceme~tdes exportat.l..ons coûte de l'argent
'a
l'Etat dès lors qU'Ll apporte
vraimen~aux exportateurs un
encouragement sucstant.l..el. L'absence de coordmat.l..on
entre .les
Etats s'avère nUl.s.l..ble
; elle
~end àdévelopper une
surench~redans le degré d'a.l..de
of~er~aux
expor~ateurs.De' plus en plus
dé
denl.ers putll,cs
son~mlS en Jeu et', flnalement, une telle
compêtl.tl.on est :::-ul.neusè""pour toUs les Etats.
:::.,' eX.l..ster.ce
d l'.ln ,système of::l.c::..el de promot.l..on des
expor-tatlons n'est pa,s
rem.l..~e,en cause: 'tout le monde recohnaît'qu'.l..l:,/
est normal
d'~nciterlas
p~oducteu~s,natlonaux às'intéresser aux'
ma2:'chés extére-l-ùr
s- (2.'7)<0 Le?rbblème
estde détenniner Jusqu'
âquel
, ,
?oi~t ~l
est souhaltable, d'àlIer,et
~?artir de quand
un~sub-'/entlon devl.ent ,déloya'le, ':aul;ise la toncur:=énce et grève abusivement
'--les :: l.::la;{ces publl.ques
(18) '.Alns~,
chaque système de :l.::lancement des exportat.l..ons
est
cor.d.l..t~onné àla fol.s par des consl.dérations d'ordre
ex~er""e(le respect
~es ~ormeslnternatlonales) et par des cons.l..dératlons
è.
'ordre .l..nter::le
(l.anécess.:.-::é je mal:tteIl.1:::- certalns· éc:ulL:,bres
i1.~anc.l..ers et
l'emploi; le
~oQtde
~'assistancepoIl tique du" COm!l1erCe €:xtér leur ). '"\
les cnol,x
de, ,
!
lest. lntéressant
ct'opposer les systèmes 'dits compé-:.l.
t:::..:s "qUl reposent largement sur les subsldes
del'Etàt; avec
le~systèmes mOL:l.S ccmpét.l..
t l fs, 'qUl :':Inctlonnent sur une base c'omme;r-: '
clale.
L'é~udedes systèmes :rançals
et càn~dl~n..
illustre bl.en
- l'OP90sltlon
~esdeux iémarches.
• ~. I~ 1 ~".
cj , l,1° -:)
. , upra, :-lote 14,
S (18)'~~r' Adams,
9' 12..'
--r;-"'--'--'"---
- ----~ -.n·
'.)
-
.'
1
,
!-
-
--.-
,La France ,innove s,Ouvent le sens d'une ,agressl.vl.tê plus-vive de ses programmes (19). Le canada, combat un tel processus'
pour des
ra~sons
de prl.ncipes,ma~s
1.1 est obligé;'pÇi~ r~al~sme,
de rapprocher, vo~re même, d'al~gner ses mtthodes de promot~on
des eXPQrtatl.ons sur celles de ses prJ,.ncipaux com~~titèur.s (20)
; L~ comparal.son entre la FRANC~ et le Car.ada s'ef=~ctuera
%elon
une- double approthe
- approche 9 loba le : étendue des prog
7
ammes.approche stlectl.ve contenu des progra~es.
,
.
:!:-•
'. • 't1t, l ' " (19) C:xi:nbank, o.ctober 1931,::;::.;g'
-- (-20) - Ha ter., pp '" :2 8 - 32 .- 1. , , , , , , \ " lJ-~- -- ... :' .... __ .-... ,.-
,
" • 1-1.-..
''II ."
-
\ .,....
,"l"ETE~CÇE ) c SOV~!EN QF~!CIFL
+ Le prem1er chapltre tr81tera des techniques de soutl~n
'.
.
des ex?or~at~ons. Celles-c~ ont pour obJet q'amoindrir les obsta-'
cles d'ordre f lnanc~er que ,rencontre un exportateur " Deux typ.es d'orstacles sont A surmonter. Tout d'abord, l'exportateur encourt
~es =~ssues je perte, iûs prlnclpalement au ialt que'le pa~em~nc,
au coropta:1t à la commande est beaucoup mOlhS fdiquent 'dans le
commerce ~nternatlonal sue dans le commerce lnt~rleur (:). Snsulte,
et pour la ~~me ra~son que celle qUl vient d~être lndlqu~e, i l
dOlt souvent ~alre face
a
des dl~flcultês de trésorerle (manquede l~c::u~d:. t~s
:..' -2xpcrta teur es t par al11eux s,, confronté à d'autres ' p=:;pl:2:nes ::Ul n' Ol't' pas '..1:1 caractère spê~l: ~quement flnancler'"
:nal.S =!Ul. Justl:lent ~gale:nent 'des :iesures' de soutî~n de
la
Pilr't des,.'• - l ,
, - ~,' • .5 ~.5 " , - ' , . ~ • '
Eta ts I:'~gl.~e: 13ca~ pr,
_=
_re!! t:.!.el" l:ucrma tlon .... lspon;lblecon-, '
cer.:1ant :!.es marc!-.és _ét;~ngers (:'curn-,-e ':1btamment par la SE,E et
:a
:OF,:\.C:;:) / ::à?ll' ~ ~t5s.' a:i~.!.nl,st.r a t'l v'es: .. ". ,Ces mesur'e,s' 'complémen,talres, ::e seron~ pas ,êtud:.ées ·~an's la présènte- t;:èse; ,:laquelle,:tra.l'teseulement les aspects ::J.tla!1c::..er.s de. :a ?rOmot-:"oh des:'exportat~ons~
, "
... ~e. cr.apl ':::re ',:ieux 1,écr l.ra, 'le fO:1c':,.l.,or.n'em'ent. et. les poll.-,
~~e;'des a~e~ces ?utli~u~~
bu parap~tll.~u~~ c~arg~es
de mettre en.1 \ •
oeuvre ces techn,lques _ d~ scutl.e ~ ~ Il,, s' ag,::-'t, au Canada,,' de l'a- "
SEE,
'O~g?-'I1l.s:ne \l~.l.q'ue -==u~
s'
c'c'c~i?e
à la :015~
1 assurances et' de f::..nance~ents. En Franc~, plu~:.eu;s organl.smes,concouren~ au ·scutl.en i::":1af.c~e.r .:!es e::<Fort~tloDScrocrrammes Q:::::..c:.e.~,-,s ::' ass~=a~~ce
-
. . . , .'qUl :cur:1~ssent les :~:1a~cements
" la COF-~C~, sui gèr~ les
~a 3arique ~e France et la BFC~,' ,7... ~
l'aèm~nistratl.on de l'EccnOml€
,
,
,et,'des Fina~ces" ciu-,- super'l~se ,les a.ctl.vJ..'t~s de la COFACE et de'
", ... l " . , i
la 3-FCE ,('!)R=i::)" e't è.-é: ~:;.:. '::: la po 2.1 t.:.que siu cr'édi Il ,(~r.asor).: La
" ~Jl~de ?r.3.!"lce' const.:. :;'..:e ~'~,:)$ t':".!!'len '::: essent:.el 'de, la poli t.l.que
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( " , , ' ".
,~ r , ~·lJ.,
" ~ J+
Le tro~s~ème chap~t,re prêcrsera .. les.. ll.mit'es de l 'l.'n-1 ~, \ , ~
t'erv:entiori êtatl.g'l.lè, 'en' ce qUl. concerne le soût~en finat:lcl.er aux" 1 ~' l ' , 'exportat!.l.ons , . ' , o. '., ,
.
,1:.1;- Les, teç,hriic;:ue~'dè soutien
Les, cane'ours 'f inanc l'ers dont' peuvent disp-o?er les - ent.re- , . pr :.-ses' da'~s 2..eur aet~?n ~ur les marchés, ex,-::é;rl,eùrs sont' d ',or :..glr~e , ,
.j~ver~e,"
:';ous n,"e'nvi~age(:>ns
:-ei ,que ceux prQver.an,r d,esorg~n;t,smes
"me'ntwnnés plus hau't, et lqissons, doné 'de côtê' l" ~tuèé (3)
<des' pro toc'oles ' f
l.n~'nciè.rs sig~és en~re, go~ver'~emeI1t$,
2'i mOl.ns., , - , . ' , ". .
.
qu '~~s do'nnent' l;..~u au '1l?ntage 'd,e crédits ml.xtes,
c'
est-i!-dl.re'~u Jumelage' je créçh ts 'expor~ avec des crédits gouve'rnementaux
1
,ct 'ai~è atZ ::'évelo~?ement.',
'-, :ie~ ç::-éèl ':9 ë;ccordés, :;ar ies 'eorsort~ums d~ banque~ ,de na ~l.ona1l t.és
d~ffér:entes.
-' ..i~~ er,édl.ts ~cé:brdés 'pa'r :es ~nS";l.tutl0rlS ~nterna':.l.o'nales s'p'écJ..all:sees (~ar.q1.l~ .:1o:1dJ.aie! e'te .. ) (.1).
_-'
~es ?t6c~d!~'te1s q~e
ie,
c~éd~~ ~a~l
â l'expo,rtation,o~ l~
:our:1'J..t';l:re'·e'st ::al,te sous la
~orme
dlunelocat~on'
assortie,::' 'une'?romesse' unlla téra1e, de vente.
\ ,
.
~ou; ~pprér.encer lès tecr.r.~~ues :~nancl.ères
ie
promot~on desex?ortatJ,o.ns,....ll :audra ,énoncer in ct;!rtal.n nomt,re ::'e défl.:'ll,t1.ons
et de r~g~es fon~a~entales.
l
1.1.
Déf~n.l.~;.ons~e sout:..en ~lnancler à l'e~?ortatlon comporte deux aspe~~s
0 ' une Elar ~, le f l.na:1ce..'!lent d'autre par~, les assurances et
garantl.es. Ces derraères représentent un "mode' au:t.~lia~re de
:~nanca"nen..t" car elles permettent ae fal.re Joue:;: les ;nécar.l.smeS
fl.nanClers i el:es ont aussl. une ~égerCU$Sl.on sur le coût fl.na1
d.es opéra tl.ons (5) .
(3')' C: .. C.C.I.? 2.93Q-l0', ?? ?--:.2.
Lon~uemar l.n ?eèucl.,
.
,
-1
....
" "j
.
"
14.
,.
.
' ,l.1.Î.l. -
>Financements
i.'
De~'catégortes
de
)~inan~einents
sont
à
dtsti.nguer" selon
~le'ur
finalité
'et le- ,moment· où ils 'son't. mi-s en 'oeuvre.
, a.
i:ï~àncements.
pendant la'pé'rH>,de d'exécutio'n_du cOntrat.,
, / . , -
.
,,préf; nanceme.nts. .
,
.
"l"exportàfeur peut obtenir.un
çré,d1t'destin~'à
1ui.peÔnettre de
, fi nancer
'1es
étude s,les approvi
s
i
onne~ents<
et
"1e.s' fabri ca ti ons 'neces
s;'
tés pa
1"~ f .... . , _ . ' '
-.. .. ~ tf \
l"'exécution de la
commande,r~'çue,de 'l',~'tran~er"(6)."ée
c~édit's',apP'elle.un·préf; npncement.
,
.
Les prêfi nancements
à
l'
ex~orta:ti,on né fpnt pas: parti e
d~sprogrammes
de la
SEt.
En France, ils sont accordés a,ussi par les .Banques privées', mais
, ) ~ "
,sont mobilisables auprès de
laBanque,
a
des
con'dition~parfofs plus
favorabl~~que les crédits
à
courts terme, dont ils reprennent par' ailleurS 'les modafités
essentielles.
b.
Financements après la période d'exécution dU,contrat : financements '
proprement di ts.
Ces financements ont pour objet de favoriser la réalisatiQr
d'une-, ex.portad'une-,ti od'une-,n en accordant
à
l'acheteur' un dél ai de pai ement'
(7).Il
'sont classés
d'apr~s
un critere 'de durée en trois catégories:
- crédits
à
~ourtterme
(8)
ce sont
ce~xddnt 1a
d~rn~êre ~chéancese situe au maximum 18 mois aprês le
mpme~t
de
l"ouvert~re'
du'
crédit. La aéfinition du court terme est la même
en
~rarrceet' au' c'aflada. '.
~, r , --~'----~---_."[~
-(5) C.C.I.P. 1980-10, p.3?
" :
(7) Ibid.
'(S),mïëil, p. 372
C.C.I.P.,1980'-lO, p. 15.
l , .1 -" " !•
, ,
"
.
15.
-
Crêd~ts
a
moven terme.
(9'): SIL~ur
durée est
ccmpr~seen
princ~peentre
lB
mo~~et
5 ans.
~
,Cependant, la
not~onde moyen terme est entendue parfois de
man~ère,d~ff6rente,
. Le programme'::le
~or~aitage pratiqué par la SEE concerne les cr~-,ances d'une durée
compr~s~entre
2ans et
5ans
(lO).~
.
, !:n F:::-ance,
S~ 1.' Adm~n~strat~onet la C,OFACE, considèrent 'que 'le'
:ioyen ..:e.;'me
.15'appl.l.que aux crêd,l:ts allant _ J'i-squ
'à 5ans
~nclus,la Banque
deF:-ance, et la
~FC:E '-le font durer
ju'squ
l'~- 7--ans ' (11)-2rêd~
ts
~long t'arme.
\.Ils ont une durée
sypér~eureau moyen
te~e,c'est-A-dire
supé-r~eure ~ 5
ans au
C3~ada,a
5ou
7ans en France.
l~s const~~uent
la prlnclpale
~acil.l.tédu système canad1en de
-;:romo t.:.oo'
::esexpcrta ti.cns
(1'::).-Cans
laSU.l.te
, ~ece'chac.l.tre,
,.
11ne sera
quest1o~que de
:a
deux.:.eme =a:6gor.:.e
~~ ~l~ancements(ceux lnterVenant après
. ,
l'e:-:écutlon
:!uccntrati. :"es'p::-éf:.nanceménts
bénéf~Clantd'un
r-ég:.:ne pré:é::-ent.l.el, tels
qU'.l.ls e~1stenten F;rance,serQnt
env~sagés au :10 2.2.1.1.'
.
. A
Schémas
~e::nanccment.
al A
moyen et lonQ terme, deux technlques de base
sontutJ.:'.lsées pour
::our:ùsseu.,r, et
l.e
:e
:lnancement des ex?ortat!cns : le
, crêd~tcr~è.l:t
acheteur.
!)';'~'1'Sles deux 'cas,
l '
J.dée
est j'J.ncltér le cl:ent atranger
~acheter en lUl accordant
des'::J.cJ.':.lt.;?s
de :?aleme::tl ~a:s
en
même temps è. ',é'flter'~l'ex;?ortateur
1.a ~ers--oect,:,"'e' ::'e ~.:..:::.cult2s je t!"~sorer:..e. f
---~---~-~
(9!
_S}:en, ::
'~73 ; I2.C.:.?, 198Q-2.oJ, ? 34.,(1;)) SE::
,c.l.rculaire
:i":n:cr~at~cnn?
,2.-3,' ~.l·.(l1l C.C,I.? 1980-10, ;?34. " (
--/
1 '), c~·.
c~en,=.
1-
, . ' ,, /
, ,- ·1
'.
/
16.
+
Le
crêd~tfournisseur repose sur le
mêcanis~esuivant.
Un exportateur se trouve obligé, pour obtenir qu. son ciient
achète, de consentir
~celui-ci un crédit. Les
conditio~sdu
crêdi t octroyé sont donc une partie int.égrante du contrat commerc ial
(13).
Pour
d~sposer imrnêd~atementde liquic1itês e,t se procurer
le~
fonds qu'il aurait da recevoir plus tard (et'de manière
éche-lonnée), il demande
àun manquier d'acheter les titres,de créances
dêtenus sur le
ci~ent. Cet ~chat peut s'effectUer selon différentes
·tecl1n~ques
IlC':"Slnes de l'escompte (cf. infra
~lO 1.1.1.1.3' .:
on parle de
mob~lisat~ondans le cas d'un
créd~t àcout ou moyer.
terme, et de
consol~dat~ondans le cas d'un crédit
àlong terme (14).
La
mob~1~satl0npeut être opérée
so~tpar
l~agence2:~iclelle
elle-même,
SOltpar une
ba~que cow~erc~ale(la banque
~a
rdxportateur). :ans le
~rem~ercas,
l ia1de financière.est
dl=ecte, elle
~eFose su~ ~nflnancement direct
~telle est la
:or.nule Jtll.:..sée dans le
~rogramm~ de =orfalta~ede la
SEE.Dans
le
~euxlèmecas, la
ta~que comrnerc~ales'expose à 'son,
tou~à
::lanquer
deliqu.lèl tés : ?·our en obtenir, elle négocie ;:ie ::açon
a~alogue
les
t~tr7s-qu'elle
aachetés
'aup~èsde l'agence
o::ic~elle(15).
L'alde ::inanc!.ère
:?u~ni'epar
les autorités
A-l'exP9::tàt:eu::',
a
alors' un
ca=act~re +~d~re~t, ~lle c~ns:steen
u~ ~efinancementte~
est
le scbé~a du cr~dl~ fcurn~sseu::,pratlqué en France.
Le caraçtè~e ~~rect
ou
~ndlrec~ du f~nance~ent of=~cielne
préJ~ge
'pas ,du'jégr~'d
'àid.e apporté
au~
exportateurs'. ·!"'ut'l.li-'
sa,'i:ion oU' .non des
.b~nques _!?r;,',ées comme ~nterméd~a~res.démontre
, .
,seulement '.:!n
Certa.:.~iegr-§ ,de collobar,ation entr'e les organlsmes
~~~l~cs e~
les
Danq~es. . (1:;)Gavaldia,
(i4)
CC,I,P. OS) !b~d.· 2 0 ~ahl:e.r,'note
l,,'p.
ï • 1980-10;p',35. ,_(.16)'
sur la' d.!.sti~c~·l.on' entre flnancement 5.irect et:. reflnancement,
, - ,-\.;:orld·
2an~, pp. ,. 'J --
~' • J1
-Î
En effet, du p01nt de
~ue de l'exportateur let,del'acheteur), ce sont, les co"nd.l. t.l.ons de 'cr!di t offertes (taux
17.
cl' 1nt~rêt
et
durê~en particul.1.er)
qUl.importent. Si la banque
prlvêe
bênê~l.cl.e,auprès de' l'agence officiellq, de facilités
de reflnar.cement, elle pourra réperCUter celles-ci au niveau
du
f1~ancementet offrlr
a
l!export~teur,des
cr~ditscomportant
~es ~cdal.l.tês
plus
:avorables que.les
"cr~ditsordinaires.
~~ ~êali~é,
l'oct=Ol d'un crédit !ourn1sseur rêsu:te
j'~ne
collaborat10n entre l'acheteur,
le :ourn~sseur,sa banque
et
l 'c::gan1s:ne de ref lnancement. Avant
d'estipuler dans le
contrat
ccr.~er~lal l'~ctrold'un
crédl.t ~.l'acheteur, l'exportateur
s'entend
?r~aliiblrment a'l~Csa ::,anque quant aux modalités
dcela
:':ic:::ll.l.sat~on
)-\,è'r..
laban~'J,e,
dansson
engag~ent
de moinlisat.::.on,t1en:::
cCï.lpte de,!> :::onè.:..t.;.cnsqu;.
lu.::. seront':aites par
l'organ1srne::êesccrnpteur.
,
- :9
crêè1t
ac~eteur ?eut ~rendre auss~ ~a ~or~ed'un
:~nancement j~=ec~ ,Canada),
ou
celle d'un ref~nancement (F~ancejJans l'-.:n et. :'au".:.=~ -=.a5, "' s'ag~t
è'acc-o::da=
leprêt,
non!,=llus
au
:ou=n~sseur, ~a~s ~l :'ac~e".:.eu= ~tran~e~ ~ourlui
pe~et".:.re!e
'"
"?ayer "::a~r.''- l'~x~:;r·_i!,:et..:. Le :ot"~te"ur
est
'301.':: une banquecom-~erç~ale, ~u~ se =~=1nancera er.su~te auprès
de l'agence 0:fl.cl.e:1=
(=e:~nancernent), SOl.': :~aSence of:lc~elle' eile~même {:lnancemen~
_
','-.' ap!:l. - -a·_"~_' -
e"'.t'
•• 'd_'" - .~""te _....... ("'on
- " ' . , . . au "'aus ::-' Z ~e - l ' ... _ .... ..,or .. a .. r:- ... - - '6'·-':e créd.:.t :i"est
01:n
sa: accordé c;:u'~ condl.t~o!'l·de ser·/lr Aacheter des p:cdu.:.,:s
:ia~l.onaux(::)u
ayant ~ne teneur nationaleJ
plus
lo~nIno1.1,2.1 )
, '..:n"
r9::":'lanCe~e:;.t ~e ?~'..:.~"ê~=e -::-.;e' ::a:-::..e':. Il' ne r:ot.!vre ~a..~a:.s~,
::;o:it=ao:
.:!'e:~'::or":3t~On, ::'la~s T sel.llem.entla
" ; " __ .. __ m .... _u_ se ... ... ,.. Q ;.... "'" '1 _ " " " en .. .... 05 _c .• ~
e_onno::: .... ans
, t e . ..;1. 1 , _t! t_~t:'s l ' 4.
,-(::'es,::-à.-d.::.:::e ':e "-:-,c;;:t.:l.nc :;:;.t.:.
.:-este
à ;?,3,ye= a:pr~s le 'versement,
au cc~ptant ~a= :'ache~e'J,= ~es açc~p~e~:.
---~--!:-:)
:~e!1, ~?;~4. E:1 e:::e-e, ':"..::'1 ?O;":1~ je ~'ue'IJra=.~'::1,Je" _ .. es:: :- __ ..,-~ï.lï.lcde - 0 " - "l'--~,a~'s~"" --a~eu- · .... e t:-3"-"'''''d''l1C ·l·'·e·~~o,..-3.-""'~
_ ... ~~. ::! '-4_ --':;1 ... - .j..~ : - - - - , ' " _ _ _ . . . - - _ " . . ..:,~ -"'_-~;:"
~ur11
conna!:,
~u'~~ec ~nacneteu=
1~~anger ~~.ne
~__
"es_
'~.p: a~;. :.:..er .
)
,
,
,-,
-, ?
,18.
:=:n àutre - et c"est s'ur ces dêf:;'nitions que nOus voulons en'venir :. la i?ar:t f:"nançable d'une exportation n'est pas ~ nêce~-'
• - , 1
sairement f~n,ancêe par là ,seul.e ag-ence officielle! Au contraire, :
dans ,le cas '::le
crêà~~s a~hetetirs,
l ' ag'e.nce officieL\.~
'enéouraè;e Lesb~nques pr~vê~~
à'jQ~ndre le~rs capita~x
âceux'q~'~iie
engageelle, même. Cné trHle collaboration se
prês~nte
diffêrernment en" ,
France et' au' Canad'a P4~sè:{ue -le c:r:êdi
1:.
achet~ur ';{ est pz;atiquê-d~ffêremrr.ent:
-(18) toute b.anque peut consentir u·n c-rêdit achet·eur. Lorsqu plus.l,.eurs banques
..
interv~ennent.
pour ~,' f ina'ncer.
..une. opér,at~O!'lf
u e
è.~stinction est faite selon leréH-e
qu~ ,chacuney. joue. Le "pool' l:<ah!=.:lire comprend tout d!aborc! ùn t:hef,de fiie,
o
qu~ d~r~ge et ~ssw~e la gest~on.du crédit octroyé
(~~se'a la d~Sposltlon de ~onds i l'emprunteur et récept16n des
=~mbQursements). I l comprend ~nsu~te un ou plus~eurs co-chefs de
. ,
~ ::..le 1 qu 1. part,::,c:tp~nt ~ la négoc~a t~àn
et
s:gnent, la conventl.on, "
~e créd~t. S~f1n, ~~ ~omprend~de slmples 'part~c1pants, qU1 ne'
• \ . . . &
slgnent pas (et ne s~nt donc'~as connus ~e l'emprunteur', ma~s
q~k a~porte~t ~es :on~s.· ~
l'~ t
Lorsque ).e =.réd.l't;' acr.eteut à une du]:"êe supêrieu~e ! -7 a!1s,
,
.
la EFCE ::evl.ent au.tomatJ.quèment , !?têt~ur co-chef de file/et élle ,
possêclè l ' e:tclusl'H té de, la paJ:'t ,de, .c:-(d~ t çorresponda,nt !lUX .
échéances ~llant ~~-dela de
l
ans •.Au Car..ada,' _'e :non,ts.ge d' '.ln c::-éè..::. t acheteur s,' o.rgan1se au):ou1;
~e
la 5EF,~'.l.l ch~r=he ~
obterllr la pl'.ls' forteparti~lpa~~on
"" " 1 " ; ... , ... -,.: .. ~t!5/ ;" .... .,...,..., .... "~t:l 1 -t."''':'' .... '1"...
;-055_,:;) e. _.es c.a!;" __ Q_.{u';:-_ ... ' _ S . _ •• :- .. _nc ..
!",_,
_a ::. __ peu ...a __
e_Jusqu'~' :l.nancer 100 :' je la ?art :lnançable 'de la vente'; 'en
général', ell:e'. ne p;en';"
~"sa
atarge qUfi! 60~
ou 65~
de 'lapa~t
: ~nançab le (:~ ~ .
---,---.--
",
.
(18) -A~èerger et B:-éan ~n ~é:ossé,
p.
154.(l~) Sxi.."':\bar:k, Re;?o:r+.:, ~:J tl:e L.S. C::;ng:-ess, p. 32.
'F=y~ Canada, F.l.
19
Plusl.eurs tormes' d' a::;socJ..atl.ons de capl.taux officiels et privés C
sont possl.bles --(.2.0')
- le ?r~t con]ol.nt, lorsqu€ la SEE- et le~ èanques nêgocient
ensemble l,~s modaU tés de prêt.
~ le prêt'en partl.cipatl.on, qui consisté pour les banques ~
con-~ . , ,
,trl.buer à un ,p+"êt déjà négocié par la SEE.
,- le. f~nanç:efnent parallèle, par lequel ,plusl.eurs conventions de
pr'êt sont conclue's sêparement pour une même opération. Il y en a =.onc ?-utan.t' que de particl.pants'.
,!::n résumé, les deux premièr~s formules, sont analogues
'e~ France et,au,Canada ; la t+oisl.ème n'est pas pratiquée en,
. ,t-rance car' l ' accor~ d'e' mobill.satl.on. requl.,s Frêalablement sup'pose
une .unl.tf dans le montage ~1.naric1.er de l'exportatio~~
Jeux cas par~l.cull.ers ~e crédit acneteur Mêritênt d'être
sGull.gnés : le c:::-édl. t ml:xte e"': la Il,gne de ,cré'dl. t.
:.~ 'c:;:-ê~l.t r:u.:{te 12'1), cbns':l.tue, un :l.!1gncement Joint mal.S ne procèèe
"?as d'ùne 19,9l.q"..le purement c9mmerc:;'ale.',:i:l consl.sté ~ unl.r, dans un ~ème'cont=at ":l.:ïàncl.er".les :o;"lds =.e l'agence off,l.cielle èt ceùx de l" :::~at. :'es fonds que me't'en Jeu +- '!::tat sont rémunérés i ~n taux dt~nt~rêt ~rês ~as, a:1.n ~'aider cert~l.ns pays en :ié'/e16ppemer.lt. La colnbl.naison des,' d-eux tau:<, un "normal" un
> , ~hi-',
-sub'/entl.onné, ':lanne un taux nettement l.n=~..!:"ieur aux taux cor:u:ner-Cl.aux. C'est la F-rance 'qui a "-naug\Lr~ ,la pra t~que ,d~ cr~·:H t :nl.: .. te, 'dont élIe :al..t
~n
lnst:::--'..ll':'Ient j ' al.,ie ·€co!/laml.que à~e~
anc1.ennes-colonl.es (22) .,C~ Canada ,'est sentl. 'obll.gê dt~dopter le cr~d~t
ml.xte, après ='iut:e$ j~ ses pr~nc~?aux canc~rrents (Gr~nde-,
(23) •
-~---~2C) SEE, c1rcUlal.~e d'1n:o~~ation~,nQ 81-1 p.3.
\
12~) Ex~mbank, octoSer
1991,
?~2 7C1r aut:::-es référe~c~s, C~ap1tre.6_.
' .
C~2) Streng ~'i'l Goverrunent su':)'O-orteè e:-::oo=t ,credl.t : Cnl.ted Sta-tBS , qomoet,l.tJ.veness _ 18 ':'!le :ntétna t.:.onal Law'jer USJ'_ï 6) ,
. ~P.' 401--424 (p .. 4,12) '. O. 8.
.
, Î (/
\
,.
/ , \, " ,
,
" o..
20.La 1~gn9 de crédit (1~) résulte d'uri protocole f~nancier entre
de~x Sanqu~5 ou êtabl~ssements financiers je deux pays. Au lieu 1
,
.
.
je dirlger d~rectement vers l:acheteur les' fonds qu'elle prê~e,
l'~n5t~tution off~cielle ou ·~a banq~e commerciaie '(selon 'l~ type
" ~ ,
de crédl.t'acheteur pratiqué), ouvre une l\gne
p:e
crédit ~ labanque locale de ce,t acheteûr. L' ouv.erture d '.une 'ligne oe crêdi t
"
.
s~gn~fle qu'une, banque étrangèr~ recevra une certaine enveloppe de créj~ts, à la cond~t~on d'offr~r ces crêdlts'à des clients qu~
le~ utlllseront ?OU~ lmpor~er' des b~ens ~n prdvenance du pays
prêteur., L'avantage du' système est le SUlvant. : la' banque locale'
.
.
est.su~posée ~l.eux placée pour évalu~r les ,risques ~'un crédit ~
l'acheteur; or, Sl elle ~eva~t prêter ses propres fonds~ ce serait
~ un taux blen sup~rleur'à celui ,qu'èlli pe?t offrir du fait je
l'exlstence de la l~gne de crédlt (25):, C.e m-écan~sme permet donc
je ~oncl.ll.er deux préoccupatl.ons a prl.oil. oppos~es.
Le ~écan~sme ju cr§dl.t ach~tetir présen~e d'~il!eurs ,dans
50:1 ènsemble
-ç<:
s~=,:l.~ux a'!antages pour '1 ',exp'qrtateur (2"6) ': 'lIese payé l.~~éélatement et complète~ent, ce q~L
'lé
décharJe à la.
.
" ~:OlS du risque et de la gestl.on du crédit ; ~n outre, i l n'a
plu,s ~ reco'frl.r :9.,U cr~d.:.t !:;ancal.r~, car ~e contra:: de' cr~d~t ac.t.eteur est l:l.dépe:1da:'t du contrat de v,ente ; enfin,' 11 n'a'
"
plus à se
P~§9ccupe=
ies~rcb~ème~ aèml.~l.strati~~.
Quant àl'~che
teur, ,il se 't!'ou';e :!ans la' :nerne'
po~
l tIencrJe
!il le érédJ:t lu'l.-1 - - \ - \ ,
avalt §tf a~c~r~ê-par le ~ourn~sseu= :' .:.l·~~u~ :nê~e en év~luer le
,coCt a'!ec p-l.us _:'e :;:::êc.:.s::.oni et .donc modulez:; exacte,ment son
er.:êgeï·
?ar ::::::.sé.q'..:enê., ':"e ::::-.§d.:.::: aC:-.e'.:èur rep=ésente -.:i:l.e !?roc~ cl..ls souole oue ::'e c!'~d.:.t ':ournisseur. : -11 opéré une me.:.lleure
...
..
- ,répartit.:.on ies rlsq~es er.tre l'exportateur et l'organlsme prêteur.
---~----:....---
n
,r.:s) Stre!1g, s-...:pra nOt.e 22.
f-~~) Ga'","a,,2,::a, 2~ =a~.!.e:::, :10 ~S, __ ' ... } !1:>gg et ~9, ~p .. 27-2~
.~1,.!be:-;e!': e~l :::::-~a:1':':1 !Jé:~s.s~. ~p. :5'3-173.
.
'L'expo~tateur'cont1nue A,porter I j responsab~11tê entière ~e
la prastation q~'il s'est 'engagê A éffectuer; mais une fois
qu'~l l'a remp11e, il, n'encourt plus aucun r'~sque : c'est l~Q .' un allègement de procédure assez considêrable. De son , , , catê~
,~'organisme 'prêteur tient un rOle plus actif que dans le cadre
-
.
. " '-d'un crédit f,ourn.l.sseur, et concentt:e sur lui des risqu~s. plus
~mpo;-tants. Les ,crédi ts p,euvent êtrè mont'és de 'façon plus
21.
un1=orme et expéd~tiv~ ; autrement dit~ 1~effac1té du crédlt "
, '
acheteur ést me~lleure. Cependant: ~l fa~t cons1dérer les deux
, i l ,
mod~s de financement comme complémentaires plutôt que comme
jes, lnstruments concurrents dont l'un est destiné ~ se
substi-tuèr à' l'autre ..
Depu~s 1971, les eXFortateurs =rançals-ont ind1fférement,
le cholx'en~~e' les ~eux :ormu1es (27). ~a S:'E, quant à e~le,
l,
prat.lquaJ.t JUSqU'3 récemment 'le crédit ac~eteur unJ.quemènt.',Avec son nouveau r>'rogramme :ie forfal tage, e,l1e empiète sur
'.ln 'lomaJ.ne -le crédlt four,:ussElur- jusque là dé'lolu exclus~vement
aOx banques pr1vées. Le forfaJ.tage·peu~ aussJ. être utilJ.sé pour
.
la mobJ.l,1s~t1on =es créances à court te=rne sur ~ 1 étranger (28).
'G) A court terme, le f~nancement des exportatJ.ons est
.
~u ressort des banques pr1'Jées en :rance com!ne au Canada, et 1.1
s' adress.e" t?uJcurs à l'exportateur. Il prend d.eu1{ formes p::J.nc1pal,e~ les créd~ts j e tr§sorer1.e ou la fa. mob1.lJ.sat~on . d'effets. Daâs.le cadre
0
de~' crédits de trésorér1.es, l'exportateur demàflde au banquier
",:,"' '~'~\ .ün€ a·J'ance su.r les ti tres documër:,tal.~~e::> qu' 1.1 possède. Le banquJ..e=
-, 1-..:.:. acco:::de \in
~rèt
et se=a~t.-r:e:me:ttZ"e--e~o~::;~-;;tS::"{.2-gr:--"""""
,
.'
~ ~ \ ~ .. .
-
..
Quant à ~a :"1c::::..l::..sat.:.on
,ct'
e:::e':s, elle s 'opè~e sélon des ,technl.q-c-~s ar.alogues généraJ..ernent à celles emp.loy~es. en :nat1.èr-e'de c::: sàl. t '~our:lisseu= à :noyen et .lon.g ter!ne. '
-
.
(27\.
(28)
( ")q, -,.0(,
C:F.:::.S. 1 p.7 ; Ga',~l:fa, 20 Cahier, n
o.
.. 1 p.~ et n -'_, 0 0 -1_ p. 27,.5-:::, c:l.rcula:"re d'1.n:::ormaluo!1 n° §:1-3 ;- sur l'~~tencJ:t!!(e jes programmes :i.e la 5::::r: l '101r l.r.f~a, hO L 2 . 1 2.
SChllUtt.:-.O:: Cl:'ve ~., The' Pxoo:::":. S":.e'lens and Sons; 1?80,p.27C:
", :'::ade"1 7t!1 ed ,_. London. . " " "
-.p-.
-..
22 •
.
'B Procédés de financement
Les techniques de mobilisation,sont des variantes de l'escompte
-~dapt~es ~
la,
dur~edu crédit concerné.
a. L'escompte
o
L'escompte tonsiste pour le banquier mobilisateur
à
prendr.e possession
des
ti~resde créance (promJssory notes) de l'exportateur et à lui verser les
.
sommes figurant sur les titres moins le taux d'escompte. Une technique très
voisine est l'achat par le banatl;er dès effets " détenus par l'exportateur.
Celui-. ci reçoit toute -la
vale~r,l'Iominale figura~tsur les effets.
Jl
est redevable du
-'
~aux ~'1ntérët,bancaire
(301.
C~estdans cette catégorie d'opérations que
i
'on
- ,
- 'peut clas_ser le forf-aiting Qui s'adapte aussi bien au court terme Qu'au moyen
terme (-cf-. supra n°
1.1~1.1.A
: __p,rat-iqûe,du forfaitage par la
SEE-depuis
1981).-En droit, il n'y a pas -de différence
entr~les titres
~cnetéset les titres
...
l~escomptés
: d'une
part.~tousdeux sont-transmis au banquier par endossement
-et,
d'autr~.part,,tous deux,pemettent au Banquier de
mai~tenirune posSiblité
4de recour_s contre 'T'exportateur si.; par la su;
t~.. ils ne sont pas payés par .
..
1-' acheteur.
la possibilité dé recours
c~ntre ceT~~~ia négocié ses titres'de
...".,..r;, .... ,~ç
créances est un éiément Qu'on-ne retrouve pas dans' les opérations suivantes,
,qui se distingue-nt a.insi plus
.ne1:tem~nt
de'-l
'esco~te
.
--.-..,---~-(30) Ibi.cJ.
-
-.
-23.
b. Le factoring (31)
le factor, c'est-à-dire l'institution financière qUl encaisse les
créances, règle celles-ci immédiatement ou daps un bref délai au fournisseur,
et en garantit la bonne fin: il
a,ssum~,donclui même le rïsque de non-paiement
à
l'échéance. C'est pourquoi le factor est· libre de choisir, parmi les effets
,
qu'on lui
pré~ente,ceux qu'il accepte d'encaisser; en revanche, le client
1
du factor est tenu de lui présenter toutes les créances qu'il possède (principe
dit
dè
globalité ou d'exclusivité). Le factoring çoncerne seulement des
,11 1:
"
opérations à court terme (en raison du principe de globalité).
Une autre
pa~ticularitédu factoring tient au fait que le factor n'aide
pas seulement son adhérent su'r ïe plan financier, .i1 lui, rend aussi d'autres
services (prestations
d~gestjon ; 'tenue
de~çomptes "clients"
échéances
assistance
techniq~e~commerciale et.juridique),
c. Le confi
mi
ng ,
.
rappel des
Cette
t~chnique s' app li.que
à
des crédi.ts permettant 1 a vente de bi ens
d'équipement, donc
à
des créd.its plus longs (moyen terme) dont la mobilisation
,
~st
négociée au ca: par cas. Le fournisseur transmet sa créance à la banque
pratiquant"le confîrming en même temps que tous les risques relatifs à cette
,-
-créance. "la garant.ie ainsi obtenue est supérjeure
~celle-d'une assurance
créd i t pu i squ ' il n'
y ~'aucune ,décote e-: que- 1 e ,règ) ement est. f
1
it.à l 'é_chéance:
u
Cependant, le confirming ne· couvre pas
div~rsrisques"
(33)
risques antérieurs
,à
la livrais on, ri s.9ue comme r.ci al, ri sque· de change.
--- (31)
(32)
(33)
Sur la-technique du
f~ctorjng: voir Gavalda,
2
0-€ahler, n'o
,16
â
29,
pp. 8-11, ainsi que la bibJiQgraphie se
rappo~tantspéçialement à,cette
question,en-tête du
1° ~ahier~Gavalda-,
2°cahier,
n° 30-33,pp:-
10-11.Ibid; n° 32, p. Il.
-(
.
" , " ".
~ , 24. 1.,1.1.:2. Assu:ran~es et crat'anties..
'En France, le terme de" "garantie'· a Un sens beau€oup ..
--
~ ...1 ; . .
plus 1arg~ qu'au Canada i ~1 désigne.un~ couverture que
l'on·-contracte pour n'importe quel type de' risquè,-i toute assutanpe:
constitue donc une garant~ •. Au can~da, une "g.rantie" (guar~ntee)
ne peut concerner qu'un
établ~ssemënt·
finan:ciër .; c'est uneas'su'-rance que prennent les banques pour faire tace- ~ des rl.sques
b~en spéc~:lques auquels elles s'exposent (34)
, J
On contrat d'assurance se définit ainsi 's'il
survient·-un événement entrant expressément dans les prêvisions du.contrat ..
et qui cause à l'assuré des pertes,·
là
compagnie.d'assurance d o i t :lndemnl.::;er l'a.ssuré conformément aux termes du contrat .(35). La :,> .-'
prime repr~sente la contre-partl.e de cette sécurité. ,
-..
.
~' ..
:.
L'ensemble des programmes d'assurance offerts par la.SEE
et la COFACE peut être retracé à partl.r de quat::-e cla·ssificat·io'fls.
Les deux premières clasSlficatlons se réfèrent au risque, qui .' constl. tue l'éléoent centra,l et caractén,stl.que d' T.,ln type
'cl:
aSfstl-:-rance.' l ~ est .lmportan t de rréclser que la SEE et: la-c.oFixcE
~n.è.
.. ~ ~.' . ,
.
-:- ..
-protègent pas l'exportateur contre tous les risques qu' i,l
enco,u~:(,
' . .mais seulement ceux qUl sont spécifl.,!uement ·ll.~s à une exp'Or";.atioh, \3'1),
On sait en effet que les risques de crêd~t ~ l'exportation sont
,plus complexes que ceux d'une opé~at~on domestlque car ils 'lncluent,
- ( - '
nOt:amment le facteur pol~ tlque (37). Or 1 1e,5 compagn~es d'assurance
r ~.. ~
prlvées ne dlsposent pas j'une assise fl.nancière sufflsan~e pour
supporter ce sUfplSment de risques, et c'estpourquol. les'crganlsmes ,offl.Clels d' assïTI:'ance-c;:-,éè.l~ ont pI"J..s le ~elals i malS les compàgnl.eS
d'assurance prlvé-es conservent un do!!\al.ne qui leur est propre. Les deux autres classiflcatlons se fondent sur la nature des tran-1 \
.. Il
,s'actions réall.sées, et ''/l.sent alnSl des hypothèses plus préclses ...
,---.----(3"+) C:!:.en, p. ;6'9.
(35) Cf, F.P'.S .• ; . -C'.:i.p . : . , pp.23-24.
(36)
s::::;::
Cl~culaires d'lnformatton n'gO-5, 8Q~7, 81 ... 5, 81~~.(37) Cf. : Chen, 1?371.
(38) C.C~I.P. 1930-11, p.9.
_-""'""'"~~--'.
' .'.
' -" '. .... '*', .. .' " f , ; t ' • ,, ' j' .' "
~, 1 ~ ~ ,.
, .. ~ \ " ,. , , . , ... • 1 1.
, " f 1 ~ 1 " " , /....
) , '.
...-- ~.Les crhères' de èl assifi catio'ns des p,rogranlnes d'assurances èt 'de'
r
'" '·t
'garanti,es sont les suivants.
.
'.\ a) Le moment de la survenan,ce du ri sque (39)
rc;:
On distingue. selon que le, risque prts en compte,par l
lass'ureur public
.,
.
se prod'uit avânt la conclusion du marc.lJé
(e~~mp'le :'llassuranc~,-protection
en
- - , l ' ' • , .... ~'. , , _
. .
.
.
'France), pendant
l'~opération'd'expor.tation (assurance contre les risques de
- " .. ! " ~
.
1.
'~,. fabrica~ion. dite aussi assurancecontre'les ~isques d'{o.te'rr.üption,çle marché),
'.
~,
'ou
apr~slivraison (assurance-crédif).
b)-La, nature des risques coùverts (40)
, ,LI
étendue' des ri sques couve'rts peut ê-tre .appréci ée par" rapport' aux
dittinct:ions syivànte-s : distinctions
~ntre~ ·d'u"e.p,a~-t. :1sque~ d~'fa,bricat,ion
et
risque~"de
crédit,,-etd'autrè p-art, distinction entre trois catégoriés de
. . , ... t ~
tjsques.de crédjt.
,-
, . . "" ,01.)
Ri Sque-S
"dé,fabri-cati.on .
, ,Il
slagi~t'de c.irconstances bien définies qui se
produisent~vant,'aréalisation du
ma'rçhé~ c'est.,.à~dire
a,vant la naissance
d~
la
c~éàn,ce,
(par':
~
.
- ,- .
- ,.. - - ~ ~.
exemple
aù
cours'de l'a 'fabricÇltion du
prod~it à export~r>.
et qui
emp~~hent,
\.. ~ • • , • ~ 1
la réalisation du'marché." o'oà u'ne 'perte pour
.
~'exportateur qui a engagé des
- - ; . . '
.
~"',' ,dépens'e~
qui ne
déb~u~h,~ront
pas
sur une vente u1 téri
e~re
(41). Les
~ .' ..
.
circonstan~es
,'qui 'provoquent Je risque de fabrication sont les mêmes Que celles
~ .. ~ . . n
qui provoquent le r':,s,qUe"de ,cré1it. E,n pratiq.ué, les deux -risques sont'
généra~,ement,~iés
à,
l
'in~érjeu.r,,d'ùne.même ,police, aussi bien en France- qu1au
.Canada.
, ,
el
Ri s(:1ues de -crédi
t• ' " l " • ,
C'est le
ri,s'gu~ .qulen~ou!'t llexp'orta.teu~qui pO$sëde une créance née,
mais non
immédiat~rnentexigible" Il, se <:tivise en un _rfsque non
comrnercia1~un
, , '
ri
sq~ecommerci a l
~. un ri squ'e économi que.
---~---(3'9)"
,Dangeard'et Pontet, pp. 84-85 : Outet in
DHo~sé,RP,. 83 et 87.
~4Q)'
Dangeard et Pontet, 'p. 85,
,(41)Gâval,da, 1° cahier, n° 52, p. 14.
- " ~.
, , " , '. .
_--
,.
~. , ",
'..
';' , .,,J.
" ,
Le
ri
(sque non-c'oninerci
ia
r
se
dêfi"riit:
'de mani
è
re
semb
l ab
1
e en
Fran~e
~- ,
.
, ' , ' .et
au
Canada
'(42).' 'Î1engl'o,be,
l~s
hypothèses suivantés : ;mp'ossibilitê
de .'
, \
.
l ,
"- transfert
~'de~ dev;'s~~
'ho':'-s du p.âys de
L'
e~~ortate~r';
guerre ou ,rêval uti Qn ;
• 1 J _ , f
,
", ! , . . . . '
toute autre ci rconstance
i,ndépend~nte'de l
~,vo l onté des parti es et emPêchant la
. bonne
exééut~on- de l
~vente,
nota~e~t, u~ é~énements'
i denti fi ant
,à
,11arbi tra1r.e' '
~
:'des pouv.airs ,publ,cs
(~xemple:' expropriation de l'acheteur) ou bien une
" ,catastrophe ;'ature'11e'- '
, ' "
, Le:risque
pbli~i'Rùe prapr~ment
dit englobe les mêmes hypothèses
à'
" , .
l'exception
d~ riSq~e ,ca~astréYph,;que-. En parlant de risque politigue.
ori;n~ltit
en France le rlsque éat'astY-ophique, alors qu'au Canada, on l'exclut '(d'où u'n
.
" ,' ~
\ ' \ 1
sens pl\.Js large:':'èt une"couverturè plus large- donné au risque pol.itique en
Fr:ance) •
"','
,'Le risque commercial est constitué
pr;nc;palem~nt par le defaut de, ,
:paJement,dU débiteur.
Cett~
carence est due soit
à
son
irisoïv'abilité;,~oit
à
une
r,up,ture volontaire et unJ,.,laténfle du contrat
(43).En principe;
ellErdoit être
'c'on;tatée'judiciair:-ement pour dé,clenCher l'indemnisation'(infra',n'o
1:1.2.1.).Par ailleurs, la définition des risques couverts,diffère selon que l'on
,', ,-:', -.:.--:- '.,"), .
~st
en
présen~e d'.a'c~teurs
publ ies
o~
d'achete'urs privés. La
SÉE,et
la C.OFACE
, .' ' '. ,j
~
; ' , . . . (J '.,~',
ret i enn'ent ) a' di
st;
nct\on. $on'1: 'a,cheteurs
pybli cs les d91\i.ni s trati o,ns et
1es
,.
....
-
.'.
" ':- -;', .:", ' . organismes qui en
pr~h:)ngent l',~cÙon., L~
trait qui les
c~ractér,ise
par rapport
-" .
. 'aux
acheteurs p'nvés,es't qu'ils ne peuvent pas êtré mis en faillite
(44).Par
" ,
.
' ' ' ,, ,
définition,
1 'expor'tateur n'encourt donc pas le risqué d'insolvabilité mai's
.
- ...- . " ,
celu-; de carence. La
carél1~e, ~onsfatéejuridiquement ou non, est constituée
P?r'
undéf~~t dé.pai~r.1e,~t'
prolongé, pendant un certain délai, du débiteur. Elle
est' considéré'e ,comme'une
èxt~nsion
du risque politique
(45).,
.
- - \(42)
Cirtul'aire d'informati,on
dela
SEE
'n°R~'ynaud.
p.27';
Dut"et in Défoss,é,
D.80-6,