33 Le )foinit de vue de l'Association des professeurs de mathé·-matique de l'Enseignement public sur l'enseignement de la TechnQ-logie en 4ème et 3 ème.
Le principal problème - ct la grande nouveauté - est sans
doute de promouvoir un enseignement pour lequel il n'existe pas encore un corps professionnel spécifique ; cdpendant il existe bieili une
définition précise de la discipline, qui la distingué nettement des disciplinœ traditionnelles.
De nombEcuses expériences vécues depuis une dizaine d'années montrent qu'un cours de tüchnologie correet requiert la partici-pation de professeurs ayant re çu des formations diverses, et par-ticulièrement physique, mathématique, technique. Il s'agit, non de juxtaposer ces disciplines traditionnelles, mais d'en utiliser la synthèse. Au niveau de l'élève, il n'y a qu'une discipline: la tchnologie mais leur professeur est membre d'une équipe de synthèse, qui a examiné pFéalablement tous les aspects de la leçon.
A la lumière de ces expériences, l'APMEP estime pour sa part que
IO- Il ne peut y avoir de bonne technologie sans mathématiques, 2°- Il ne peut y avoir progrès pédagogique sans travail d'équipe. C'est pourquoi l'APMEP s~aite :
IO- Que l" enseignement de la tchnologie en I~ème et 3ème ne soit pas confié à un seul type de professeurs contrÔflés par une soule Inspection générale.
2°- Que les professeurs de mathematique soient associés à l'éla-boration des programmes et instructions pour l'enseignement de la technologie.
3°-
Que la création d'équipes, au niveau des établissements soit institutionnalisée. Cos équipes devraient être pluridisciplinaires et jouir d'une grande liberté de conception. Leurs membres de-vraient en outre bénéficier dl une' décharge de service d'au moins deux heures hebdomadaires pour pormettre les réunions del'équipe.
Texte d'un voeu présenté par l'APM à Monsieur le Directeur Général de la Pédagogie, des Enseignements scolaires et de l'Orientation.