• Aucun résultat trouvé

Visibilité numérique d'une revue scientifique en Sciences Humaines et Sociales. Une nouvelle opportunité pour les métiers du social média management

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Visibilité numérique d'une revue scientifique en Sciences Humaines et Sociales. Une nouvelle opportunité pour les métiers du social média management"

Copied!
53
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: dumas-01611559

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01611559

Submitted on 6 Oct 2017

Visibilité numérique d’une revue scientifique en Sciences

Humaines et Sociales. Une nouvelle opportunité pour

les métiers du social média management

Flavien Cartiaux

To cite this version:

Flavien Cartiaux. Visibilité numérique d’une revue scientifique en Sciences Humaines et Sociales. Une nouvelle opportunité pour les métiers du social média management. Sciences de l’information et de la communication. 2015. �dumas-01611559�

(2)

Q

Université

de Lille

3

SCIENCES HUMAINES

ET SOCIALES

SOOI ït TMRO#KXO«4L

Q

^ idesCONNAISSANCES Flavien CARTIAUX Mémoire de

stage

Mission effectuée du 27/04/2015 au 08/06/04 à

La société

Anthropologie des

Connaissances

Paris

Visibilité

numérique

d'une

revue

scientifique

en

Sciences

Humaines

et

Sociales. Une nouvelle

opportunité

pour

les

métiers

du social

média

management.

Sous la direction de :

Mr Ismail Timimi (tuteur universitaire)

Mr Marc Barbier (tuteur

professionnel)

Soutenu le25Juin 2015à l'UFR DECCID-SID

Université Charles deGaulle,Lille3 (campus Pont deBois)

BP 60 149, 59 653Villeneuved'Asq Cedex

(3)

Remerciements

Je tiensà remercier monsieurIsmail Timimi

quim'a proposécestagependant l'undeses cours. Je leremercieégalement d'avoir bien vouluêtremontuteuruniversitaireetde m'avoirconseilléetécoutépendanttoutela durée de cestage.

Je

voudraiségalement remercier monsieur MarcBarbier, mon tuteuruniversitaire,pour

sonimplication etsonattentionpour menerà bienlesmissionsquim'ont étéconfiées pendantcestage. J'aimeraiségalement remercier monsieur Dominique Vincketmonsieur RigasArvanitis de m'avoir aidé à explorerdifférentespistesde rechercheetde réflexion

lorsde cestage.

Jesouhaiterais

également remercier monsieurGérardo Bautista, président de la

Contemporary publishingInternational quinous apermisdemeneràbien ceprojetetà la

(4)

Résumé du mémoire de stage

Ce mémoireestletravail de six semaines destagequi ontabouti àla création de document

permettantla miseenplaced'outils afin d'augmenter considérablementla visibilitéetla réputation

de larevuescientifique Anthropologiedes Connaissances.

Ce mémoire soulève laquestionde l'utilité des outils de média sociaux pourlesrevues

scientifiques,principalement dans le domaine des sciences humaineset sociales. Il sertàmontrer

quesi les médias sociaux sontmajoritairementutiliséspourles entreprises à des fins commerciales

ainsi que poursurveiller leur e-réputation, ilspeuventégalement être desatouts importantspourdes

organismes àbut non-lucratifs qui souhaiteraientaugmenterleurs réseaux de connaissances via le

weboualors êtreplus visiblepar uneplus grande communauté afin d'améliorer la diffusionde leurs savoirs surInternet. Ce mémoireestdoncunensemble de réflexionsportantsurl'utilisation des médias sociaux engénéral ainsi quesurla miseenplace d'une visibilité webpourles organismes

scientifiques,parla créationdecomptesurles réseaux sociaux, mais aussiparle référencement dans des bases de données ouparlarecherche de sociétés savantesenligne. H cherche à démontrer que les métiers du socialmédiamanagement sontindispensables dansune stratégiede

communicationdigitale etquedes organismesprovenantd'un milieuacadémique pourraient profiter deces outilspouraccroître leur présence surle webetdiffuser leurscontenus àunplus large public dechercheurs, mais aussi depersonnes intéresséesparlestravauxde la recherche.

motclé : revuescientifique,milieu académique,visibilité web, e-reputation, média sociaux, réseaux

sociaux, communicationdigitale, base de données enligne, diffusiondes savoirs, social média

management

Thispaperis the work of six weeks oftraining that resulted in the création of thedocument

enabling the development of tools to increasegreatly the visibility and réputation of thejournal

Anthropology of Knowledge.

This paperraises the questionof the usefulness of socialmédia tools forscientific journals,

especially in the humanitiesand social sciences.

It is usedto show that if thesocial médiaaremainly used for the companies with commercial purposes like supervising their E-reputation,theycanalso be importantassetfor nonlucrative

organizations with thepurposewhich would wishtoincrease their networks ofknowledge via the

Webor tobemorevisiblebyagreatercommunitytoimprove the diffusion of their knowledge on the Internet.This paperis asetofreflections ontheuseof social média in général andonthe

establishment ofawebvisibility forscientific organizations ,foraccountcréationonsocial

networks , but alsoby SEOindatabasesorby searching for onlinescholarly societies.lt seeks to demonstratethat social médiamanagementis indispensableinadigital communicationstrategyand

organizations fromanacadémie environment could take advantage ofthese toolstoenhance their

web presenceanddisseminate theircontent to a wider audience of researchers but also people interested in the work of research.

keyword : scientificjournal, academia,webvisibility, online réputation,social média, social

networks, digital communication, online database,knowledge dissémination, socialmédia

(5)

Table des matières

Introduction p5

Chapitre

I :

État

des lieux

et

État

de l'art

p7

I Etat des lieux p7

1) Présentation de larevue

Anthropologie des

Connaissances p7

2) Laprésenceet

la visibilité d'autre

revues en

ligne

ou

d'institutions académiques

pli

a) LarevueL'homme

pli

b) L'université deLille3 Charles de Gaulle pl2

II

État

de l'art pl3

1) Les médias sociaux pl3

2) Lesprincipaux réseaux sociaux

pl4

a)Les réseaux

classiques

pl4

b) Les réseaux

professionnels

pl5

c)Les réseaux derecherches

scientifiques

pl7

d)Lesautres réseaux sociaux

pl8

3) Le métieretle rôle du communitymanager.

pl9

4)Publication

scientifique

sur

l'utilisation des médias sociaux dans

L'Édition

scientifique

p20

Chapitre 2:Les

apports

du

stage et

les futures préconisations

p21

ITravauxet observations réalisés

pendant le

stage

p21

1) Calcul de métrique sur

les

moteursde

recherche

et présencesur

le web

p21

2) Pertinence d'une présence surles médias sociaux p23

3) Les bases de donnéesen

ligne

p26

II Lesfuturespréconisations

p30

1) Continuer la

politique de visibilité de la

revue

p30

2) La mise enplace d'outils de médias sociaux p31

3) Présence dans les bases de donnéeset sociétés

scientifiques

p31

Chapitre

3:En quoi

les outils de social média peuvent-ils être utile

pour une revue

scientifique ?

p34

I Le social médiamanagementenentreprise p35

1) Les objectifs du

social

médiamanagement

p35

2) Lesocial médiamanagementenentreprise

p36

II Lesocial médiamanagement et organismes non

lucratif

p37

III Les métiersdu social médiamanagement et

le milieu académique

p38

1) Médiasociaux etmilieu

scientifique

p38

2) Les médias sociaux : Uneouverturepour

la

connaissance

?

p41

(6)

Introduction

Pour réalisercemémoire, nous avonsréaliséunstagedans la société Anthropologie des Connaissances. CettesociétéabritelarevueAnthropologie des Connaissances,une revue

scientifique dans le domaine des Sciences Humaines etSociales qui traite principalement de la

formationetde la diffusion desconnaissances àtravers le monde.

Nous avonspris contactavecmonsieur Barbier, président de la Société Anthropologie des Connaissancesetchercheuràl'INRAetL'IFRIS,qui souhaitait améliorer la visibilité web desa revuescientifique, via les médias sociaux, les réseaux sociaux etautres sites web. Nousavons

également pris contactavecmonsieur Dominique Vinck, rédacteurenchef de larevue

Anthropologie des Connaissancesetprofesseur chercheur à l'université de Lausanneen Scienceset

Techniques. Nousavonségalementeu uncontact avecmonsieur Rigas Arvanitis, gestionnaire du

siteweb de larevueAnthropologie des Connaissances etmembre du comité de rédaction de la revue.

L'objectif decestageétait demettreenplaceunecommunication numérique pourlarevue

Anthropologie des Connaissances afin d'améliorersavisibilitésurInternetparl'utilisation d'outils

du web via lesmédiasetles réseaux sociaux.Nous avons donc réalisé des suivis demissions pour larevuescientifique afin de luimontrerl'utilité etla pertinence d'une présencesurle webetles retombées quicelle-ci pourrait avoirenmatière de présenceetde réputation.

Avec les nombreuses réflexions surlapertinenceetl'utilisation des médias sociauxpour untel

organisme,nous avonsdécidé,en communaccord avec montuteuruniversitaire, denouspencher surlaquestion de la pertinence de l'utilisation des réseaux sociauxpour une revuescientifiqueetce quecela pourraitapporter àlarevueAnthropologie des Connaissances, mais aussiaux personnes se

destinantaumétierdeCommunity Manageroude Social Media Manager.

Nous avonsdoncémis laproblématique suivante : La visibilité numérique d'unerevuescientifique

enSciences humaines etsociales,une nouvelleopportunitépourles métiers du social média

management. Nous allonstenterde dégager des pistes de réflexion ainsiquemontrerenquoile

social médiamanagementpourrait-il être pertinent dans la miseenplace d'une visibilité webpour unorganisme àbut non-lucratif qui voudrait toucherunplus large public.

Notre réflexionva sedérouler de la manière suivante: Toutd'abord,nous allonsprésenter larevue

Anthropologie des Connaissances. Nous allonsendégager sesobjectifs, sonhistoire, sesmembres

influents ainsi queles outils déjà utilisésparlarevuepourêtre présente surle web.

Nous allons ensuitenous intéresser à d'autres revuesainsiqu'à des institutions académiquespour

pouvoir faireuncomparatifentrelarevueAnthropologie des Connaissancesetcelles-cisurle plan

de lavisibilitésurle web. Nousdégagerons lesavantages etles inconvénients de chacune.

Dans cechapitre, nousallons égalementnous intéresser à la recherche vis-à-vis du sujetque nous

allons traiter : L'utilisation des médias sociauxauservice d'unerevue enligne. Nous feronsun

(7)

Dans unsecond chapitre,nous nousintéresserons principalementsurlesapports que cestagenous a apportés ainsi queles futures préconisations àmettreenplace vis-à-vis des missions quinous ont

été confiées lors dece stage.

Nous expliciteronsce que nous avonsfait, ce que nous avonscherché, ce que nous avonsobservé

pendantce stage etenquoices travauxontt'-ilpuêtre bénéfiques à larevueAnthropologie des

Connaissances enmatièrededonnées etentermede visibilitésurle web.

Nousparlerons également des améliorations qui pourraient être utiles à larevueetque nousn'avons pas euletemps demettreenplaceet commentlesmener à bienpourcontinuer le travail initial.

Dansuntroisièmechapitre, nous nous intéresserons à la problématique émise. Nous réfléchirons surl'utilité d'unee-réputation, d'une visibilité web, d'une présencesurles réseaux sociaux pluriels

(académiques, professionnels, « classiques »...)et commentpeuvent-ils devenir des atoutsmajeurs

dans ledéveloppement d'unerevue enSciences HumainesetSocialeset surtoutdans l'édition

Scientifique académique. Nous nous fonderons sur nosrecherches etnos expériences vécues lors de cestagepour menerà biencetteréflexion quiouvrede nouvelles perspectives dans bien des

domaines. Nousnous pencheronssurl'ouverture desrevues scientifiquesaunumériqueetaux différents outils du web afin depermettreuneconnaissance des études àuneplus grande

communauté, mais aussicommentces revues souhaitentêtrevisiblesviaInternet, parquietpour

qui etcommentle Community Manageroule Social Mediamanagerintervient dans ceprojet. Nous

définirons également les avantages du métierpour untel travail, mais égalementses limites.

Enfin,nous termineronspar uneconclusion decetteréflexionsurla problématique émise. Nous

synthétiserons l'intérêt d'une miseenplace d'une communication webpour une revuescientifique enligneenrappelant les grandes lignes que nousaurions explicitées dans le mémoire. Nous donnerons également quelques pistespourcontinuernostravaux surcetterecherche.

Dansuneperspectivedestravauxeffectués lors decestage, nousmontrerons commentlarevue

Anthropologie des Connaissances possède désormais des informations etdesmesures pour mener à

biensonprojet de visibilitésurle web etenquoi ces connaissances pourraient améliorer la

popularité de larevue.

Nous évalueronsnotretravailde manièreintrospective,nousreviendronssur ce que nous avons

(8)

Chapitre

I:État

des lieux

et

État

de

l'art

s

IEtat des lieux

1) Présentation de la revueAnthropologie des Connaissances

LarevueAnthropologie des Connaissances estune revuescientifique orientéevers les sciences humaines etsociales. Activedepuis février 2007, ellepropose uncontenuréguliercomposé de travauxthéoriques etpratiques qui poussentàla réflexion surla formationetladiffusion des

connaissances.

Cetterevue scientifique estdisponible surdifférentesplates-formes web tel que sonsite dédié http://www.socanco.org/ .Elleestégalement disponiblesur le portail cairn

http://www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances.htm portail qui recenselesrevues

scientifiques enlienavecles sciences humaines etsociales. [1] [2]

Depuis sacréationen 2007,larevueAnthropologie des Connaissances aproposé 25 numéros,

augmentantles parutions aufuretàmesuredesannées. D'abord 2par an en2007, puis 3 par an de

2008 à 2013puis 4par andepuis 2013.

Voici les numéros de larevueAnthropologie desConnaissances :

Cet obscur

objet de connaissance (2007/1 )

Retour

surle laboratoirecommeespace deproduction de connaissances (2007/2)Varia

(2008/1)

Connaissance

spatiale : de labergerieaucentre de calcul (2008/2)

Les

sciences dans les paysnon-hégémoniques (2008/3)

Retour

surla notiond'objet-frontière(2009/1)

Compter,démontrer,formaliser(2009/2)

Les

passions cognitives (2009/3)

Hommage àS.Leigh Star : Retoursur la notion d'objet-frontière (2)(2010/1) • Confrontations

auxtraces deson activité(2010/2)L'auteur

scientifique, des rhétoriques auxépistémologies (2010/3)

Savoirs

thérapeutiques asiatiques etglobalisation(2011/1)

Les

ressourcesbiologiques (2011/2) • Localisationetcirculation des savoirs

enAfrique(2011/3)Les

petites mains dela société de l'information(2012/1)

Anthropologie des connaissances enAmériquelatine (2012/2) • ArticlesenVaria

(2012/3)

Approcheécologique,pragmatiqueetpolitiquede l'expertise(2013/1)

Le

renouveau de lataxonomie : modalité,effets etenjeux pratiques (2013/2)

Lessciences du

cerveau (2013/3)

Lestextures matérielles de l'accumulation

(2013/4)

Ala recherche du métronome invisible des

organisations (2014/1)

Pratiquesd'ingénierie (2014/2)

Varia

(2014/3)

Leshumanités délivrées

(2014/4)

Connaissances etmarchés

(2015/1)

(9)

sujetsdes futurs numéros, envoie les appels à contributions etqui reçoitles écrits des chercheurs

souhaitantqueleurs écrits paraissentdans larevue. Il définit la ligne éditoriale de la revue.[3]

Ce comité de rédactionestformé d'un rédacteurenchefdeplusieurs rédacteurs adjointsetde membresdu comité de rédaction.

Lerédacteurenchef delarevueAnthropologieestmonsieur Dominique Vinck, ilestégalement le directeur delarevue.Professeurenétude des sciencesetdestechniques à l'université de Lausanne

(UNIL),il estégalementle directeur d'un laboratoire de culturesetd'humanités digitales (ladhul) et

publie donc des articlespourlarevueAnthropologie des Connaissances.

Parmi lesrédacteursadjoints, ily amonsieur Marc Barbier,montuteurprofessionnel qui m'a

accompagné lors dece stage.MonsieurBarbierestleprésident de la Société d'anthropologie des

connaissances, uneassociationquiestenlienavec larevueAnthropologie des Connaissances.

Chercheurdans les sciencesdegestionetensociologie, ilestrattaché àl'INRA (Institut national de larechercheagronomique) etàl'IFRIS (institut Francilien Recherche Innovation Société)

Viennent ensuite lesmembres ducomité de rédaction. Lamajoritésontdes enseignants-chercheurs

rattachés à desuniversités françaises.

Parmieux nouspouvonstrouvermonsieur Rigas Arvanitis, ancien rédacteurenchef de larevue

Anthropologiedes Connaissances. C'est également lapersonnequis'est occupée de la miseenplace

du siteweb de larevue.

Monsieur Arvanitisestunsociologue. Il estmembre du comité de rédaction de larevue.Il est

également rattaché à l'IRD (Institut de recherchepourle développement).

LarevueAnthropologiedes Connaissances possède égalementunConseil scientifique, qui possède les mêmes droitsquele comité de rédaction. Ilpeutà lademandedu comité de rédaction émettreun

avis surles dossiers etarticles soumis aujugement du comité. La majorité des membres dece Conseilscientifiquesontdes chercheurs étrangers rattachés à des universités internationales.

Enfin,larevueAnthropologie des Connaissances possèdeuncomité de lecture quicomporte

principalementdes chercheurs quiontété sollicitésparlarevuepourlireetporterunjugement critique surles articles qui leur ontété proposés. Les avis émispar cecomité de lecturesontun

(10)

Directeurde larevue etrédacteurenchef(Sociologie) Dominique Vicnk

0

— Suivide la revue MarcBarbier

Comptes rendus de lecture

Céline Granjou

Membresducomité de rédaction

Jean-PierreAlbert Rigas Arvanitis

a

Assistant derédaction Alexandre Camus

a

Membre honoraire Jean-Pierre Poitou

a

Ancien membres Chrisitian Brassac Bill Turner

(11)

Avant denouslancer dans larecherche d'outils permettantàlarevueAnthropologiedes Connaissances d'améliorersavisibilitéetsaréputationsurle web, nous avonsprocédé àune recherchesurlaprésence globale de larevue surInternet.

LarevueAnthropologie possèdesonpropresite web, quipropose unelecture deses numéros viale

portail cairn.info. Le site webde larevueestcomplet, ilcomportedenombreusesinformations liées

à larevuemais aussi à la sociétéd'Anthropologie des Connaissances. Ilestrégulièrement mis à jour etlanavigation à l'intérieurdu siteesttoutà faitsatisfaisante. Onpeutcependant émettre quelques réserves surla visibilité du sitepar sonréférencementetson nomde domaine.

LarevueAnthropologiedes Connaissances estdoncprésentesurle portail cairn.infocomme nous l'avionsprécisé. Leportail référençant de nombreusesrevuesdans ledomaine des sciences humaines etsociales, ilhébergetous les numéros de larevueAnthropologiedes Connaissances.

Conformémentausouhait des directeurs de la Sociétéetde larevue,les numéros sontdisponibles enaccèslibre,n'importe qui estdonc capable de pouvoir accéderaux ressourcesde larevue en

ligne, parle site web de larevue ouparle portail cairn.info.

LarevueAnthropologie desConnaissances estensuite citéedans de nombreux sites web, qui

reprennentdes informations relatives à larevue.Certaines mettentégalement des liensexternes

redirigeantles internautesvers le site web de larevueou versle portail de cairn.info.

Ces sitessontmajoritairementdes laboratoires derecherche, des institutsdans lesquels les membres

du comitéde rédactionsontinvestiscommeleladhul oupacte-grenoble dans lesquels monsieur

DominiqueVinckestprésentou encorel'IFRIS qui parle également de larevue. Ilestànoterquela

revueestégalement présentedans des sociétés savantesinternationales liéesaudomaines des scienceshumainesetsociales.

Globalement, larevueAnthropologie des Connaissances possèdeunevisibilitécorrecte. Cependant,

ilestànoterquecetteprésencesur le webestprincipalement passive. Cesontlesautres sitesweb

qui parlentdelarevue,mais endehors desonsite web, larevueAnthropologie desConnaissances

possèdepeu ou pasde présenceetdonc impactesavisibilité.C'estpourquoi elle souhaiteraitavoir

quelqu'un quipuissemettreenplacedes outils de médias sociaux pouraméliorercetteprésenceet

(12)

2) La présenceetla visibilité d'autrerevues enligneoud'institutions académiques

Pour comparer aveclarevueAnthropologie des Connaissancesenmatière de présenceetde

visibilitéenligne,nous avonsdécidé de choisir d'autresrevues ouinstitutions académiques.

L'objectifdecettecomparaisonestdemesurerlavisibilité de larevueAnthropologie des

Connaissancesparrapportà des organismes similaires, enmatièrede domaineoude public.

a.Larevuel'Homme.

Prenons larevued'anthropologie l'Homme,revuescientifique française, fondéeen 1961 par

l'École

Pratiquedes hautes études. [4]

Cetterevuenepossèdepas de site web àproprementparler, mais possèdeun espace sur OpenEdition viasonréférencement dans la base de données revues.org.

L'Hommeestune revue scientifique qui abasésavisibilité principalementsurla présence dans les

grandes bases de données. En effet,nous avonsrecensésaprésencedans cairn.info, revues.org, Perséeetedition.ehess.Cesontd'ailleurs lespremiersrésultats qui apparaissent dans la recherche

Google, preuved'un référencement efficacepar cesbases de données bibliographiques enligne.

L'Hommepossèdeégalementunarticle référencé dansl'encyclopédie libre Wikipédia. il fait

également partie d'une listereprenantl'ensemble desrevuesanthropologie francophone dont il possèdeunlien directamenantàsonarticle personnel.

L'Hommeestégalement présentsurle réseau social Facebook, il possèdeunarticle repris de

Wikipédia, luiassurantunevisibilitésurl'un des réseaux sociaux le plus en voguedecesdernières

années. Il n'estcependantpasprésentsurTwitter.

En comparaison, larevueAnthropologie des Connaissances estun peu enretraitavecuniquement

cairn.infoenmatière deprésence dans les bases de données. Cependant, elleestplus citéedans d'autres sites Internet quelarevuel'Homme.

LarevueAnthropologie des Connaissancesnepossèdepas d'articlesurl'encyclopédie libre

Wikipédia, cependant, ilestànoterqu'elleaété rajoutéetrès récemment àcettelistereprenantles

revuesanthropologiquesfrancophones. Comme ellenepossèdepasde présencesurl'encyclopédie, iln'y a pasde lien qui permettede réellement profiter decettevisibilité. H estcependant ànoterque larevueAnthropologie des Connaissancesestcitéedans différents articles surWikipédiaetdonc quecréerunepage surl'encyclopédielibre pourrait grandement améliorersavisibilité web.

LarevueAnthropologie desConnaissances possédaituncompteFacebook, mais il necorrespondait pas aux attentes etaux objectifs fixésparlarevue enmatière de visibilité web. Il adonc été

supprimé, dans l'attente possible d'unnouveaucompteplus adapté àsapolitique de présencesur Internet. Larevue nepossèdepas nonplus decompteTwitter. Sur la comparaisonaveclarevue

l'Homme, larevueAnthropologie des Connaissancesestégalement moins visible quecettedernière,

(13)

B. L'université de Lille3 Charles de Gaulle.

Comme institutionacadémique, prenons pourexempleuneuniversité française, celle de Lille 3 Charles de Gaulle.

Crééeen 1959, elleestl'une des trois universitésde Lille. Elleestspécialiséedans les domaines des

Sciences humaines, des Lettresetdes Arts. Elleestactuellement située àVilleneuve-d'Ascqet

possède des annexesàRoubaixetà Tourcoing.

Il yaurait beaucoupde choses à diresurla visibilité decetteuniversité, maisnous allonsnous

borner àunevisibilité globale du sujet.

L'université deLille3 possèdeson propresite internet, déployantses propresinformations relatives

àtous lesdomaines qui pourraientla toucher, de loinoude près. [5]

L'université deLille3 possèdeunegrande visibilité vianotammentles médias sociauxentous

genres.ElleestprésentesurFacebooketTwitter, les deux réseaux sociaux les plus visités. Maiselle

estégalement présentesurles médias sociauxprofessionnels tels queLinkdln, Viadéo. Ellepossède

également descomptes surles médias académiques tels qu'Académiaetdeschercheurs rattachés à

l'universitélui offrentunevisibilité viaResearchGate. Il estànoter également qu'un département de

l'universitéestégalement présentsurPinterestetsurDelicious. Onpeutdonc dire quel'université brillepar saprésencesurles réseaux sociaux qui lui offrentunecertaine présencesurleweb.

L'université deLille 3estégalement présentesur l'encyclopédie de Wikipédia, viasonhistorique assezimportant.Elleestégalement citée àde nombreuses reprises surle web ainsiqueparmi les laboratoires de recherchesquiluisontrattachés.

Biensûr, ilestcompliquédecomparer uneuniversité àune revue,mais le point quinousintéresse

est notammentlavisibilité d'unorganisme académique surle web,notammentsurles réseaux

sociaux, carcelaestenlienaveclesujet decemémoire.

Commenousl'avons ditprécédemment, larevueAnthropologie des Connaissancesnepossèdepas deprésencesurles médias sociaux àproprementparler,elleestprincipalement passivesurla diffusion decesinformations etde soncontenuendehorsde sonsite web. Ils'agit d'un des points à

faire évoluerdans la miseenplace d'unemeilleure visibilité web dans larevueAnthropologie des Connaissances.

(14)

IIÉtatde l'art dusujet

1) Les médias sociaux

Les réseaux sociaux oules médias sociaux sontdevenus depuispeu des outils incontournables dans lamiseen place d'une communauté autour d'un sujet, mais aussipour améliorer, juger ouanalyser laréputation d'un organisme, d'une entreprisesurle web.

Il est désormais important de parler de soi-même sur Internet, car sinon les autres le feront à la

place de l'organisme. La présence surles réseaux sociaux présente doncun double intérêt : celui de faireparler de soi etde ce quel'on fait et de pouvoir surveiller, gérerceque l'on ditsur nous et sur

notreréputationsurle web.

En 2009, Mike Thelwall met en place une catégorisation des réseaux sociaux numérique de la manièresuivante:

Média Sociaux Outils de discussion Forums de disussion

Messagerie instantanée

Réseau SociauxNumérique Outils depublication Wikis

Blogs

Sites de réseaux Sociaux Réseaux sociauxnumérique de

contact

Réseaux sociauxclassiques Réseaux sociauxprofessionnels

Réseaux sociaux académiques Réseaux sociauxnumériquede

contenu

Micro-publication Partageentousgenres

Nous allons maintenantparler plus enprofondeur des avantages etdes inconvénients de l'usage des médias sociaux.

L'avantage principal des réseaux sociaux estle faitqu'ils ontunfort potentiel entermesde

communicationsurInternetparle fait qu'ilspermettentlaréunion depersonnes autourdu sujet,

passionqui les intéresse.

Pour lesentreprises, posséderdescomptessur les réseaux sociauxpermetdoncunlienentreeuxet

lesusagers,ilspermettentégalement desefaire connaîtreetcréer de la publicitéoula promotion de

produits à faibles coûtstoutenétant sûre de toucherunpubliclarge.

Les réseaux sociauxsontégalementunexcellentmoyendesurveillanceenmatièred'e-réputationet d'écoute du webpoursavoir les avis desconsommateursmais aussi la visibilité de l'entrepriseet commentest-elle perçue.

Cependant, les réseaux sociaux présentent également certains inconvénients :

Toutd'abord, il faut savoirqueles réseaux sociaux sontenperpétuelle évolutionetil faut être capable devite s'adapter aux changements des internautes etde repérer les tendances des

utilisateurspourtoujours avoiruneprésencecorrecte.Une présence surles réseaux sociaux ne se faitpasdu jouraulendemain, c'estuntravail qui requiert dutemps etdela présence. Il fautqueles

comptes soient régulièrement alimentés enmatièred'informations, actualités, débats... pour que les

(15)

Il fautfaire attentionetprendre encompteles avis etles paroles desusagers, d'oùuneveille

régulièreenmatière d'information. Les réseaux sociaux étant unendroit de grandes libertés

d'expression, il faut pouvoir analyserles réactions, positivesetnégatives des personnes pour

pouvoir améliorer le service, le faire évoluer...

Même si les réseaux sociaux sont des plates-formes « libres» il faut cependant faire attention à ce

qu'on peut dire, poster car tous peuvent lire ou venir voir les informations communiquées. Il faut donc une bonne communication et une bonne gestion des informations. Autant au sein de

l'entreprise ou de l'entité qui gère les comptes réseaux sociaux qu'entre la personne chargée de ces réseaux et les usagersquiyadhérent.

2) 2) Les

principaux réseaux sociaux

ALes réseauxclassiques

Lorsque nousvoulons parler de réseaux «classiques », nous voulons parler deceux qui sontles plus populaires surInternet, ceux qui brassentune communauté tellement importante qu'il est quasiment impossible pour un organisme ou une entreprise de ne pas y être présent sous peine d'avoir une

présence amoindrie surle web etdonc une visibilité plus faible. • Facebook

Facebook est unréseau social qui permet la publication d'information à une large communautéen

ligne. Il est rapidement devenu un outil indispensable dans l'utilisation des médias sociaux en

termes de communicationetde relais d'information àunlargepublic.[6]

Créé en 2004 par des étudiants à Harvard, il est ensuite ouvert au public en 2006. La possibilité d'être en lien avec son réseaumais aussi de pouvoir publier ducontenu en ligne ouvoire celui des

autres séduitun grand nombre d'internautes. Le nombre d'inscrits ne cesse d'augmenter, on compte désormais 1,39 milliard d'inscrit surle réseau social.

La présence sur Facebook est donc primordiale pour les entreprises et organismes en quête de visibilité et de présence sur le web, car il leur permet de toucher un large public en diffusant des informations à des personnes déjà clientes ou alors pour chercher à toucher des personnes qui pourraient potentiellement être intéresséesparl'entreprise.

(16)

*

Twitter

Twitter est un outil permettant d'envoyer des messages courts (140 caractères) appelés «tweets» à

une communauté de personnes qui suivent (follow) l'émetteur du message. Ils peuvent ensuite

commenterles messages ou le relayer. [7]

Il est devenu peu à peu un incontournable dans le domaine des médias sociaux, il permet une diffusion rapide d'information à un nombre important depersonnes qui peuventà leur tour diffuser

l'information à d'autres personnes.

Twitter a été créé en 2006, depuis sa création, on a recensé jusqu'à 500 millions d'internautes

présents sur ceréseau social.

Twitter est très adapté dans la diffusion et lepartaged'information. Il représente un atout important dans une politique de communication d'une entreprise ou d'un organisme par la diffusion rapide et

précise d'informations qui peuvent être très rapidement relayées par d'autres personnes et ainsi se propagerrapidement àtravers toutle réseau social.

B Les réseauxprofessionnels

Parmi les médias sociaux, il y a ceux qui permettent de se mettre en avant son parcours

professionnel pour diverses raisons. Les personnes s'inscrivant sur ce type de réseaux sociaux

souhaitent principalement trouver un travail ou alors recruter des personnes s'il s'agit d'une

entreprise, mais aussi seconstituerunréseau professionnel qui pourraêtre bénéfique etvisible pour une majorité depersonnes.

Pour les entreprises, être présent sur ce type de réseau social est utile pour repérer de futurs

employés mais aussi de pouvoir consulter les profils des personnes déjà présentes au sein de

(17)

Linked

* Linkdln

Linkdlnestunréseauprofessionnel, dans lequel les inscrits mettenten avantleurscontacts et leurs relations parrapport à d'autres personnes. Il esttrès utile pourparler de soi etdeses compétences

aux autres,dans le but de perspectives d'avenir principalement. [8]

Créée en2003,il afalluattendre quelques années pour quela popularité deceréseau social ne prennede l'importance. On comptedésormais plus 332 millions de membres inscrits.

Pour lesentreprisesetles organismes, être présentsurLinkdln peuts'avérer pertinent, bien qu'il le soitplus pourles entreprises à but lucratifs dans le but de chercher des futurs employésou ce constituer unréseaunumérique dans leur domaine d'action.

Viadéo s'inscritégalement dans le domaine professionnel commeLinkdln. Des entreprisessont

présentes sur ceréseau socialpour y gérer leur présenceetleur réputation, mais il s'agit avant tout

deseprésenter professionnellementpouraccroître ses contacts.[9]

Crééen 2004 souslenom de Viaduc, il devient ensuite Viadeoen 2007. Ce réseau social possède

actuellement 65 millions d'inscrits dont 9 millions deFrançais.Viadéo

(18)

C Les réseaux de recherchescientifique

Les réseaux de recherchesscientifiques ouacadémiquesmettentenrelation des chercheurs qui

partagentleurs recherches etleurs publications, dans le but de faire avancerlarecherche

scientifique dans leurs domaines respectifs. Ilspermettentégalementaux chercheurs desecréerun réseauscientifique enregroupantdifférents chercheurs ourecherches travaillant surdes thématiques similaires.

Academia.edu

Academia.eduestunréseausocial destiné aux chercheurs dont le butest depromouvoir la

recherche parla publication d'article scientifique. Il permetégalement demettreen relation les

chercheurs, les étudiants, les universitairespour secréerunréseau derechercheetpourpouvoir

discuteroudébattreautourdesujets communs.[10]

Crééen2008, le réseau social afficheunnombreenpleine progression d'inscrits, passantde 10 millions d'inscrits en2014 à21 millionsen 2015.

Researchgate

ToutcommeAcademia.edu, ResearchGate estunréseau social quipermetaux chercheurs de publier en ligne leurs recherchesetde seconstituerunréseau avecd'autres chercheurs abordant des

thématiques similaires. Il estcependantànoter queResearchGate estaccessible uniquementaux chercheurs ayantdéjà crééunepublicationpourpouvoir la publiersur le réseau social. Ce qui est

obligatoirepours'inscriresurle réseaud'où le nombre plus restreint d'utilisateur (5 millions dans

sdentific network

ResearchGATE

(19)

D Les autresréseaux sociaux

Lesmédias sociauxprésentent denombreuses facettes,etcertainsn'hésitentpas àmettreenplace des outils innovantspourattirerunmaximum depersonnes.Voiciunelistenonexhaustivede

réseaux sociauxquel'onpeut trouversurle web.

Instagram, réseausocialdepartagedephotographieenligne, qui rassemble plus de 300 millions

d'utilisateurs quis'envoient des images vialeréseausocial.

Snapchat, dans la mêmeidée qu'Instagram, réunit plus de 100 millions d'utilisateurs sur saplate¬ forme.

Pinterest, réseau social de partaged'idéeetdecentred'intérêt, possède 48millions depersonnes inscritesetenregistreunecroissance exponentielleces dernièresannées.

Lesréseaux sociauxprennentdésormaisuneplace importante dansnotreuniversnumérique, ils

fontpartie denotrequotidienetdenoshabitudes de vie.

Ilsnouspermettentdenous tenirinformés, mais aussi deresterencontactavecdes personnes, affectivementouprofessionnellement.Ilsnous permettentde découvrir de nouvelles opportunités, denouveauxindividus quipourrontserévéler déterminant dansunecarrièreoudansunprojet de recherche.

Si les réseaux sociaux sontarrivésetontexploséavecl'avènement du web 2.0, l'arrivée du web

sémantiquenepeutfaireque confirmercettemouvancedesmédias sociaux, bien queceux-ci doivents'adapter àcenouveautypede web.

Enfin, ilestimportantdenoter quel'importance des réseaux sociaux sefait via le numérique, est

quedespersonnes danslemonde n'ontpas encoreaccès àcetteressource oualorsnesouhaitentpas l'avoirpourdes raisons personnelles (âge, protection de données personnelles..).

Maintenant que nous avonsdiscutédes réseaux sociaux,nousallons nousintéresser plusendétail

de celuiquiestenchargede faire vivrecesréseauxpourfédérerunecommunautéenligne viases

(20)

3) lemétier et le rôleducommunitvmanager

Le rôleprincipal des administrateursetCommunity Managerestdoncde faire vivre la

Communauté virtuellequ'ils sontencharge.

Pourcela, ils doiventl'animeretagencerla plate-formesurlaquelle ilssontrattachés

(site/forum/intranet/support virtuel) de manière queles

Personnes de la communautépeuvent échangeretdébattre dessus.

Ilsdoiventégalement fairerespecterles règles de savoir-vivreencommunauté. Lesutilisateurs sont

généralement conviés à signerunecharte de bonneconduite lors de leur inscriptionsurlesupport

virtuel.Encasdenon-respectdeces règles,des mesurespeuventêtre prises contrel'utilisateur.

UnCommunity Managerestégalementunrelais d'informationpourl'entreprise, il doitnon

seulements'occuperde la communauté virtuelle mais il peutêtre aussi chargé de faireuneveille

d'opinionetd'e-réputationsurla manière dont le web parle desonproduitoude l'imagequesa

communautévéhicule.

UnCommunity Manager n'estpasuniquement cantonné àla gestionet

l'animationsur sonsupportvirtuel. Il estaussil'ambassadeur numérique de l'entrepriseoula communautéqu'il« préside». Ilest souventamené à faireconnaîtresacommunauté surdes

forumsoud'autresplates-formes virtuelles,pourfaireaugmenterlavisibilité de lacommunauté maisaussises membrespotentiels.

Unadministrateurforum doitégalement fairesesmissionspourfaire connaîtresonforum

surle web. Il doit êtrecapable de maîtriserunminimum l'informatiqueetles outils de visibilité webpour que sacommunauté s'agrandisseetquedespersonnesviennentsur sa page internet.

Ainsi, le rôle des administrateurs etdes Community Managerestdouble : ils sontencharge

de laplate-formevirtuelle(forum/site)surlaquelle lacommunautévirtuelleseregroupe. Ils doivent

gérercettecommunauté, l'animerestmêmeparfois sanctionner certainsusagers.

Le CommunityManager veille à la cohésion et au respect des règles de savoir-vivre. Dans cette

tâche, ilpeutêtreaidépardes modérateurs oud'autres administrateurs.

Le Community Manager doit également faire connaître sa communauté surle web. Pour cela, une

présence sur les réseaux sociaux est souventprimordiale et permet une meilleure visibilité sur le web. Une présentation sur les sites ayant un rapport avec le sujet de la communauté est un autre moyenefficaceégalement.

Enfin,unCommunity Manager doit être capable de faireuneveilled'e-reputationsur sa

communautéainsiqu'uneveille concurrentiellepourtoujours être au nouveauvoirau-dessus de ses concurrentsdirects.Des connaissanceseninformatique voireenSEOsontunplusdans le

managementde communauté.

Maintenant que nous avons défini les réseaux sociaux et le Community Manager ainsi que les missions qui lui sontconfiées.Nous allons nous intéresserànotreproblématiquequi estl'utilisation des outils de médias sociaux dans la mise en place d'une visibilité numérique pour une revue

(21)

4)Publication scientifique sur

l'utilisation

des

médias

sociaux

dans l'Edition scientifique.

Nous avons cherché des thèses ou des mémoires traitant de ce sujet. Notre recherche n'a pas été

fructueuse.

Les sujets du CommunityManagementetdes réseaux sociaux ontfaitl'objet denombreuses études dans le domaine scientifique. Mais aucune n'ont décidé deparler du point devue de l'utilisation des

médias sociauxpour un organisme académiqueetles retombéespossiblesd'une telle miseenplace.

Lesprincipauxtravauxconcernantces thématiques sesontmajoritairement intéressés à l'impact des réseaux sociaux surla sociétéou surl'entreprise.

Nousavons purecenserdestravaux de fin d'étudessurl'amélioration de l'image d'une entreprisepar l'utilisation des médias sociaux ou encore en quoi ces réseaux sociaux peuvent-ils bouleverser la

stratégie d'une communication d'entreprise. [12] [13]

Nous avons égalementvu un travail sur l'apparition du métier de community managementdans les TPE et PME en France, ce qui nous rapproche sensiblement de notre thématique, mais qui reste

cependant assez éloigné, car il s'agit toujours du domaine en entreprise alors que nous allons nous intéresseraudomaineacadémiqueetà la publication scientifique.[14]

Nous allons donc baser notre mémoire sur une thématique nouvelle qui vas nous amener à nous poserdes questions sur lafinalité des médias sociaux et leur utilisation possible dans uncadre qui

sort de celui que les personnes ont l'habitude de penser. Nous allons baser notre réflexion sur le besoin de visibilité d'unerevuescientifiqueen ligneetles moyens quiluisontpossiblespour mener

ceprojet à bien. Nous pourrons également, àtravers notre expérience acquise lors de notre stage, exposerles avantages quela revue peuttirer de cette communication web via les médias sociaux,

mais aussi les limites rencontrées soitpar le communitymanager en charge decettevisibilitéweb,

(22)

Chapitre 2

:

Les

apports

du

stage et

les

futures préconisations

ITravaux et observationsréalisés

pendant le

stage

Pendantce stage,nous avonsréalisé différentes recherchespouranalyser la présence de larevue

Anthropologie des Connaissancessurle web. Nous avonsutilisé lesmoyens etles méthodes

apprises pendantnotreannée demaster 1 enSID pour mener cesrecherches à bien dans le but

d'évaluer la visibilité de larevueanthropologiquesurle web afindepouvoirapporterunjugement efficaceetpertinentsurla miseenplace d'outil de présence numérique.

1) Calcul demétrique sur

les

moteurs de

recherche

etprésencesur le

web

Avantdenous lancerdans la miseenplace d'unepolitique de visibilitésurlewebpourlarevue

Anthropologie des Connaissances,nous avons réaliséuntravail antérieur consistant à explorer la

présence globale de larevuevia lesmoteursderecherche GoogleetBing. Nous avonsdonc

recherché larevue sur cesdeuxmoteurs derecherche.

Google afficheuntauxderetourtrès concluant, la plupart des sites proposésontunlienavecla revueAnthropologiedes Connaissances (26/30). Cependant, ilestànoterqu'unepartienon

négligeable decessites sontunecopie detextesurGoogle Books ( 6/30).

Ilfaut aussi signalerqueles sites proposésparGoogle sontmajoritairement des sites web parlantou

faisantmentionde larevueAnthropologiedes Connaissances mais pasde larevue enelle-même. Seulement 4dessitesproposés ontunliendirectavecle site web de larevue oualors renvoient directementauportail cairnetoffrent l'accès gratuitauxrecherches de larevue.

Ce chiffre démontrelapassivité de la présence de larevueAnthropologie des Connaissances surle web. Bienqueles autres sites proposésproposentgénéralement lecontenude larevue (lien indirect versleportail cairn) ainsi qu'un résumé, ilsne sontpas produitspardes membres de larevue ou alors il s'agitdepersonnes ayantétéencontactavec undes membres de la Société d'Anthropologie

des Connaissances.

Bing affiche égalementuntauxderetourconcluantetles sites proposésontpourla plupartunlien aveclarevueAnthropologie des Connaissances, bien qu'ils soientun peuinférieurs à Google

(24/30).

Il fautsurtoutnoter queGoogle faisaitaugmentercechiffreavec la présence d'articles surGoogle

Books,cequin'estpas lecas de Bing.

Cependant, Bingne propose que, commeGoogle, 4sitesayantunliendirectversle siteweb de la revueAnthropologie des Connaissances. La majorité desautres sites citent larevue oualors

reprennentdes actualitésvis-à-vis d'elle. Ilsproposentnéanmoins quasimenttousunlienindirect vers leportail cairnoualors vers le site de larevueAnthropologie des Connaissances, cequipermet toutde mêmede toucher les personnesetaugmenterla visibilité de larevue surleweb.

(23)

numériquede larevueAnthropologiedes Connaissances.Nous pouvonsremarquer quelarevue

anthropologiqueestcitéeetmentionnéesurle webetque son siteestégalement bien représenté.

Cependant,onpeutsouligner le faitquecettevisibilitéestmajoritairement passive etqu'elle sefait

pardes sites web quiontunlien plus oumoins étroitaveclarevue enligne. En effet,endehors de sonsiteweb, la communicationfaitepourintéresser de potentiels chercheurs extérieursresteassez faible. Celaseraunpoint àmettreenavant età amélioreravec la miseenplace d'outils de

communication pourfaciliterla diffusion d'informationsprovenantde larevueelle-mêmeetnonde

site tiers.

Nous avons ensuitecontinuéd'analyser la visibilitéde larevueAnthropologie des Connaissances

surle Web. Nousnous sommes intéressés àces siteswebqui référencent larevueetau moyende

les utiliserpouraméliorersaprésence numérique.

Nousavonsdonc tenté dedéfinir lanaturedecessites qui citentlarevue surle web. Notre objectif étaitde savoirdansquel but ils le faisaient, ce quecela pouvait leur apporter. Obtenirces

informations pouvait être intéressantpoursavoir dans quel domaineétablirunecommunication

webpourlarevueAnthropologiedes Connaissances.

Laplupart des sitesfaisant référence à larevue en questionsontprincipalement du domaine

anthropologique,nous avons aussi noté la présencedesitesrecensantlesrevuesfrançaises. Nous

avonspuvoir également quedes sitesde société du domaine de lasociologie notaient la présence de larevueAnthropologie desConnaissances, les écrits de larevue étantsûrementenrelationavec lesthématiques abordéesparles sites weben question.

Lessites citant larevueAnthropologie des Connaissances sontmajoritairement des laboratoires, des sociétés ou encoredes institutsauxquels des membres du comité de rédaction, des chercheurs ayant

publié dans larevue,des lecteurs sontrattachés. Ils offrentunevisibilité principalement scientifique

à larevueAnthropologie des Connaissances etpermettentuned'améliorer la présencede larevue surle web etde la fairede la connaîtresurle webetaussienFrancedans le domaine de

l'anthropologie.

Les sites commeL'INRAoul'IFRIS que nous avions parléprécédemment, auquel des membres

importants de larevueetde la SociétéAnthropologie des Connaissances font partieaméliorent

grandementla présenceetla visibilité web delarevue enfaisant des articles etprésentantlarevue surleur site web.

Pourconclure, la visibilité de larevueAnthropologie des Connaissances estplus quecorrecte, elle

estvisiblesurleweb maisprincipalementparles personnesdu domaine de la recherchescientifique ouquiconnaissent larevueparle fait qu'ilssontintéressésparles écrits de celle-ci. Il estànoter quela présence,endehors du siteweb,estassez passiveetque desmoyens de communication

peuvent êtrerecherchéspouraméliorer la diffusion des informations vis-à-vis de larevue, pour un

public de chercheurs mais aussi depersonnes qui pourraient êtreintéresséesparles recherches

menées par les chercheurs publiantleurs articles dans larevueAnthropologie des Connaissances.

(24)

2) Pertinence d'une présence surles médias sociaux

Lesmédias sociauxsontunexcellentmoyen pouraugmenter savisibilitésurle webetaffirmer sa

présencenumérique. Cependant, ils requièrentunesurveillanceetune attention assiduepour que

leurutilisation soit effective.

Enaccordavec les missionsproposéeslors dece stage etde laproblématiqueémises pour ce

mémoire, nousnous sommes intéressés à la mise enplace d'une présencesurles médias sociaux,de tousgenres, pourlarevueAnthropologiedes Connaissances.

Dansunpremiertemps,nous nous sommespenchés surle réseausocial Twitter. Nousavonsutilisé le siteTopsypourpouvoirévaluer la présence de larevueAnthropologie des Connaissances surle

réseau socialen question. [15]

Nous avons purécolterunedizaine detweets enlienaveclarevue.Les personnesayantproduitces tweets étant majoritairementdes chercheurs, des portails d'informationsoubien des groupes.

Ilest ànoter que Cairn.info a cité larevue dansuntweet datant du21 novembre 2014 rappelantun travail effectuéen 2012 (dossier les petites mains). Ce tweet aété retweeté 3 fois etaété ajouté 3 fois égalementenfavoris. Nous en avons conclu qu'il pourrait être intéressantpourlarevue de créer uncomptesurTwitter.

Eneffet, de nombreux organismesliés aumondede la recherche académiquesontprésentssurles

médias sociaux etdoncsurTwitter. Lacréation d'uncomptesur ceréseau social pourraitpermettre d'avoirnonseulementunemeilleurevue surle domaineenmatièred'information(parution des derniers numéros de certainesrevues, tendances du webpourles chercheurs...) mais aussien

termesdecommunication(intéresseret/ou sensibiliser des chercheurs, des organismesautourde la revueAnthropologie des Connaissances vis-à-vis desesactualités, desesparutions, desa

diffusion...)

Twitterestunexcellentmoyende développersacommunication web, d'autant plus qu'il permetde toucherunlargepublic,autantscientifiqueetacadémiqueque culturel. Il pourrait représenterun atoutnonnégligeable pourla visibilité de larevueAnthropologie des Connaissances.

Nousnous sommesdoncpenchés surla création ducompteTwitteretdesesmodalités d'usage pour

répondreauxbesoins de larevueAnthropologie des Connaissances.

Nous avonsfaitunerecherchepréalable, avantla créationprochaine ducompte, afin de rechercher surle réseau sociallespersonnes, organismes, entreprises quipourraient intéresser larevue

Anthropologie des Connaissances etde les suivrepourqu'ilssuiventà leurtourlarevue.Nous avonsposéla question ànos tuteurspour savoir s'il était possible pourles membres du comité de faireunelisteavecles personnesà suivresurTwitter dans le but de constituerunebase à la

communicationsurle réseau socialetfaciliter la diffusiond'informations àunplus grand nombrede

personnes.

Nous avonsensuite lancé les prémices concernantla création ducompte, car lenometletag sont

importants. Nous avons également émis despossibilités d'utilisation du futur comptepour définiret

réglementer le nombre depersonnes ayantl'accèsaucomptepourpouvoiryposterdes informations

vis-à-vis de larevueAnthropologiedes Connaissances ouregarder les « tweets » despersonnes suivies parlarevueetles «retweeter»lecas échéant.

Références

Documents relatifs

Descripteurs : Accès libre, Alexandrie, Base de connaissances, Bibliométrie, DOI, Donnée bibliographique, Dublin Core, Information scientifique et technique, Ingénierie

un fort ancrage local. La collaboration internationale dans la publication des résultats de recherche est encore assez faible. Une situation qui durera aussi longtemps qu’il n’y

Une seconde conclusion est que les usagers ne sont pas contraints à s’exposer pour nouer de nouvelles relations mais, dans le cas où ils souhaitent étendre leur réseau, la mise

Fromy et Bour- gonnier qui effectuèrent une étude mathématique et expérimentale complète du champ magnétique créé par un câble de guidage et en déduisirent la solution complète

F IGURE 6 – Répartition en pourcentage des Syldaves selon leur degré de satisfaction à l’égard du GPS ( Source : ministère syldave de la justice - BO n°58 p. 554 ) - Calcul

cliquable vers votre site) dans les différentes sections principales et sous-sections liées à votre secteur d’activité. Tourisme Bas-Saint-Laurent se réserve toutefois un droit de

Nous avons présenté dans cette thèse une méthode pour calculer la visibilité à partir d’un point donné dans un environnement 3D, et une méthode pour géolocaliser

En ce début de l’année 2021, la Revue Scientifique du Tchad-série B, parait avec des thématiques axées plus particulièrement dans le domaine de la santé