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Visibilité numérique d’une revue scientifique en Sciences
Humaines et Sociales. Une nouvelle opportunité pour
les métiers du social média management
Flavien Cartiaux
To cite this version:
Flavien Cartiaux. Visibilité numérique d’une revue scientifique en Sciences Humaines et Sociales. Une nouvelle opportunité pour les métiers du social média management. Sciences de l’information et de la communication. 2015. �dumas-01611559�
Q
Université
de Lille
3
SCIENCES HUMAINES
ET SOCIALESSOOI ït TMRO#KXO«4L
Q
^ idesCONNAISSANCES Flavien CARTIAUX Mémoire destage
Mission effectuée du 27/04/2015 au 08/06/04 àLa société
Anthropologie des
Connaissances
ParisVisibilité
numérique
d'une
revuescientifique
enSciences
Humaines
et
Sociales. Une nouvelleopportunité
pourles
métiers
du social
média
management.
Sous la direction de :
Mr Ismail Timimi (tuteur universitaire)
Mr Marc Barbier (tuteur
professionnel)
Soutenu le25Juin 2015à l'UFR DECCID-SID
Université Charles deGaulle,Lille3 (campus Pont deBois)
BP 60 149, 59 653Villeneuved'Asq Cedex
Remerciements
• Je tiensà remercier monsieurIsmail Timimi
quim'a proposécestagependant l'undeses cours. Je leremercieégalement d'avoir bien vouluêtremontuteuruniversitaireetde m'avoirconseilléetécoutépendanttoutela durée de cestage.
• Je
voudraiségalement remercier monsieur MarcBarbier, mon tuteuruniversitaire,pour
sonimplication etsonattentionpour menerà bienlesmissionsquim'ont étéconfiées pendantcestage. J'aimeraiségalement remercier monsieur Dominique Vincketmonsieur RigasArvanitis de m'avoir aidé à explorerdifférentespistesde rechercheetde réflexion
lorsde cestage.
• Jesouhaiterais
également remercier monsieurGérardo Bautista, président de la
Contemporary publishingInternational quinous apermisdemeneràbien ceprojetetà la
Résumé du mémoire de stage
Ce mémoireestletravail de six semaines destagequi ontabouti àla création de document
permettantla miseenplaced'outils afin d'augmenter considérablementla visibilitéetla réputation
de larevuescientifique Anthropologiedes Connaissances.
Ce mémoire soulève laquestionde l'utilité des outils de média sociaux pourlesrevues
scientifiques,principalement dans le domaine des sciences humaineset sociales. Il sertàmontrer
quesi les médias sociaux sontmajoritairementutiliséspourles entreprises à des fins commerciales
ainsi que poursurveiller leur e-réputation, ilspeuventégalement être desatouts importantspourdes
organismes àbut non-lucratifs qui souhaiteraientaugmenterleurs réseaux de connaissances via le
weboualors êtreplus visiblepar uneplus grande communauté afin d'améliorer la diffusionde leurs savoirs surInternet. Ce mémoireestdoncunensemble de réflexionsportantsurl'utilisation des médias sociaux engénéral ainsi quesurla miseenplace d'une visibilité webpourles organismes
scientifiques,parla créationdecomptesurles réseaux sociaux, mais aussiparle référencement dans des bases de données ouparlarecherche de sociétés savantesenligne. H cherche à démontrer que les métiers du socialmédiamanagement sontindispensables dansune stratégiede
communicationdigitale etquedes organismesprovenantd'un milieuacadémique pourraient profiter deces outilspouraccroître leur présence surle webetdiffuser leurscontenus àunplus large public dechercheurs, mais aussi depersonnes intéresséesparlestravauxde la recherche.
motclé : revuescientifique,milieu académique,visibilité web, e-reputation, média sociaux, réseaux
sociaux, communicationdigitale, base de données enligne, diffusiondes savoirs, social média
management
Thispaperis the work of six weeks oftraining that resulted in the création of thedocument
enabling the development of tools to increasegreatly the visibility and réputation of thejournal
Anthropology of Knowledge.
This paperraises the questionof the usefulness of socialmédia tools forscientific journals,
especially in the humanitiesand social sciences.
It is usedto show that if thesocial médiaaremainly used for the companies with commercial purposes like supervising their E-reputation,theycanalso be importantassetfor nonlucrative
organizations with thepurposewhich would wishtoincrease their networks ofknowledge via the
Webor tobemorevisiblebyagreatercommunitytoimprove the diffusion of their knowledge on the Internet.This paperis asetofreflections ontheuseof social média in général andonthe
establishment ofawebvisibility forscientific organizations ,foraccountcréationonsocial
networks , but alsoby SEOindatabasesorby searching for onlinescholarly societies.lt seeks to demonstratethat social médiamanagementis indispensableinadigital communicationstrategyand
organizations fromanacadémie environment could take advantage ofthese toolstoenhance their
web presenceanddisseminate theircontent to a wider audience of researchers but also people interested in the work of research.
keyword : scientificjournal, academia,webvisibility, online réputation,social média, social
networks, digital communication, online database,knowledge dissémination, socialmédia
Table des matières
Introduction p5
Chapitre
I :État
des lieux
etÉtat
de l'art
p7
I Etat des lieux p7
1) Présentation de larevue
Anthropologie des
Connaissances p72) Laprésenceet
la visibilité d'autre
revues enligne
oud'institutions académiques
pli
a) LarevueL'homme
pli
b) L'université deLille3 Charles de Gaulle pl2
II
État
de l'art pl31) Les médias sociaux pl3
2) Lesprincipaux réseaux sociaux
pl4
a)Les réseaux
classiques
pl4
b) Les réseaux
professionnels
pl5c)Les réseaux derecherches
scientifiques
pl7
d)Lesautres réseaux sociaux
pl8
3) Le métieretle rôle du communitymanager.
pl9
4)Publication
scientifique
surl'utilisation des médias sociaux dans
L'Édition
scientifique
p20
Chapitre 2:Les
apportsdu
stage etles futures préconisations
p21
ITravauxet observations réalisés
pendant le
stagep21
1) Calcul de métrique sur
les
moteursderecherche
et présencesurle web
p212) Pertinence d'une présence surles médias sociaux p23
3) Les bases de donnéesen
ligne
p26
II Lesfuturespréconisations
p30
1) Continuer la
politique de visibilité de la
revuep30
2) La mise enplace d'outils de médias sociaux p31
3) Présence dans les bases de donnéeset sociétés
scientifiques
p31Chapitre
3:En quoiles outils de social média peuvent-ils être utile
pour une revuescientifique ?
p34
I Le social médiamanagementenentreprise p35
1) Les objectifs du
social
médiamanagementp35
2) Lesocial médiamanagementenentreprise
p36
II Lesocial médiamanagement et organismes non
lucratif
p37III Les métiersdu social médiamanagement et
le milieu académique
p38
1) Médiasociaux etmilieu
scientifique
p38
2) Les médias sociaux : Uneouverturepour
la
connaissance?
p41
Introduction
Pour réalisercemémoire, nous avonsréaliséunstagedans la société Anthropologie des Connaissances. CettesociétéabritelarevueAnthropologie des Connaissances,une revue
scientifique dans le domaine des Sciences Humaines etSociales qui traite principalement de la
formationetde la diffusion desconnaissances àtravers le monde.
Nous avonspris contactavecmonsieur Barbier, président de la Société Anthropologie des Connaissancesetchercheuràl'INRAetL'IFRIS,qui souhaitait améliorer la visibilité web desa revuescientifique, via les médias sociaux, les réseaux sociaux etautres sites web. Nousavons
également pris contactavecmonsieur Dominique Vinck, rédacteurenchef de larevue
Anthropologie des Connaissancesetprofesseur chercheur à l'université de Lausanneen Scienceset
Techniques. Nousavonségalementeu uncontact avecmonsieur Rigas Arvanitis, gestionnaire du
siteweb de larevueAnthropologie des Connaissances etmembre du comité de rédaction de la revue.
L'objectif decestageétait demettreenplaceunecommunication numérique pourlarevue
Anthropologie des Connaissances afin d'améliorersavisibilitésurInternetparl'utilisation d'outils
du web via lesmédiasetles réseaux sociaux.Nous avons donc réalisé des suivis demissions pour larevuescientifique afin de luimontrerl'utilité etla pertinence d'une présencesurle webetles retombées quicelle-ci pourrait avoirenmatière de présenceetde réputation.
Avec les nombreuses réflexions surlapertinenceetl'utilisation des médias sociauxpour untel
organisme,nous avonsdécidé,en communaccord avec montuteuruniversitaire, denouspencher surlaquestion de la pertinence de l'utilisation des réseaux sociauxpour une revuescientifiqueetce quecela pourraitapporter àlarevueAnthropologie des Connaissances, mais aussiaux personnes se
destinantaumétierdeCommunity Manageroude Social Media Manager.
Nous avonsdoncémis laproblématique suivante : La visibilité numérique d'unerevuescientifique
enSciences humaines etsociales,une nouvelleopportunitépourles métiers du social média
management. Nous allonstenterde dégager des pistes de réflexion ainsiquemontrerenquoile
social médiamanagementpourrait-il être pertinent dans la miseenplace d'une visibilité webpour unorganisme àbut non-lucratif qui voudrait toucherunplus large public.
Notre réflexionva sedérouler de la manière suivante: Toutd'abord,nous allonsprésenter larevue
Anthropologie des Connaissances. Nous allonsendégager sesobjectifs, sonhistoire, sesmembres
influents ainsi queles outils déjà utilisésparlarevuepourêtre présente surle web.
Nous allons ensuitenous intéresser à d'autres revuesainsiqu'à des institutions académiquespour
pouvoir faireuncomparatifentrelarevueAnthropologie des Connaissancesetcelles-cisurle plan
de lavisibilitésurle web. Nousdégagerons lesavantages etles inconvénients de chacune.
Dans cechapitre, nousallons égalementnous intéresser à la recherche vis-à-vis du sujetque nous
allons traiter : L'utilisation des médias sociauxauservice d'unerevue enligne. Nous feronsun
Dans unsecond chapitre,nous nousintéresserons principalementsurlesapports que cestagenous a apportés ainsi queles futures préconisations àmettreenplace vis-à-vis des missions quinous ont
été confiées lors dece stage.
Nous expliciteronsce que nous avonsfait, ce que nous avonscherché, ce que nous avonsobservé
pendantce stage etenquoices travauxontt'-ilpuêtre bénéfiques à larevueAnthropologie des
Connaissances enmatièrededonnées etentermede visibilitésurle web.
Nousparlerons également des améliorations qui pourraient être utiles à larevueetque nousn'avons pas euletemps demettreenplaceet commentlesmener à bienpourcontinuer le travail initial.
Dansuntroisièmechapitre, nous nous intéresserons à la problématique émise. Nous réfléchirons surl'utilité d'unee-réputation, d'une visibilité web, d'une présencesurles réseaux sociaux pluriels
(académiques, professionnels, « classiques »...)et commentpeuvent-ils devenir des atoutsmajeurs
dans ledéveloppement d'unerevue enSciences HumainesetSocialeset surtoutdans l'édition
Scientifique académique. Nous nous fonderons sur nosrecherches etnos expériences vécues lors de cestagepour menerà biencetteréflexion quiouvrede nouvelles perspectives dans bien des
domaines. Nousnous pencheronssurl'ouverture desrevues scientifiquesaunumériqueetaux différents outils du web afin depermettreuneconnaissance des études àuneplus grande
communauté, mais aussicommentces revues souhaitentêtrevisiblesviaInternet, parquietpour
qui etcommentle Community Manageroule Social Mediamanagerintervient dans ceprojet. Nous
définirons également les avantages du métierpour untel travail, mais égalementses limites.
Enfin,nous termineronspar uneconclusion decetteréflexionsurla problématique émise. Nous
synthétiserons l'intérêt d'une miseenplace d'une communication webpour une revuescientifique enligneenrappelant les grandes lignes que nousaurions explicitées dans le mémoire. Nous donnerons également quelques pistespourcontinuernostravaux surcetterecherche.
Dansuneperspectivedestravauxeffectués lors decestage, nousmontrerons commentlarevue
Anthropologie des Connaissances possède désormais des informations etdesmesures pour mener à
biensonprojet de visibilitésurle web etenquoi ces connaissances pourraient améliorer la
popularité de larevue.
Nous évalueronsnotretravailde manièreintrospective,nousreviendronssur ce que nous avons
Chapitre
I:État
des lieux
etÉtat
de
l'art
s
IEtat des lieux
1) Présentation de la revueAnthropologie des Connaissances
LarevueAnthropologie des Connaissances estune revuescientifique orientéevers les sciences humaines etsociales. Activedepuis février 2007, ellepropose uncontenuréguliercomposé de travauxthéoriques etpratiques qui poussentàla réflexion surla formationetladiffusion des
connaissances.
Cetterevue scientifique estdisponible surdifférentesplates-formes web tel que sonsite dédié http://www.socanco.org/ .Elleestégalement disponiblesur le portail cairn
http://www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances.htm portail qui recenselesrevues
scientifiques enlienavecles sciences humaines etsociales. [1] [2]
Depuis sacréationen 2007,larevueAnthropologie des Connaissances aproposé 25 numéros,
augmentantles parutions aufuretàmesuredesannées. D'abord 2par an en2007, puis 3 par an de
2008 à 2013puis 4par andepuis 2013.
Voici les numéros de larevueAnthropologie desConnaissances :
• Cet obscur
objet de connaissance (2007/1 )
• Retour
surle laboratoirecommeespace deproduction de connaissances (2007/2) • Varia
(2008/1)
• Connaissance
spatiale : de labergerieaucentre de calcul (2008/2)
• Les
sciences dans les paysnon-hégémoniques (2008/3)
• Retour
surla notiond'objet-frontière(2009/1) •
Compter,démontrer,formaliser(2009/2)
• Les
passions cognitives (2009/3)
•
Hommage àS.Leigh Star : Retoursur la notion d'objet-frontière (2)(2010/1) • Confrontations
auxtraces deson activité(2010/2) • L'auteur
scientifique, des rhétoriques auxépistémologies (2010/3)
• Savoirs
thérapeutiques asiatiques etglobalisation(2011/1)
• Les
ressourcesbiologiques (2011/2) • Localisationetcirculation des savoirs
enAfrique(2011/3) • Les
petites mains dela société de l'information(2012/1)
•
Anthropologie des connaissances enAmériquelatine (2012/2) • ArticlesenVaria
(2012/3)
•
Approcheécologique,pragmatiqueetpolitiquede l'expertise(2013/1)
• Le
renouveau de lataxonomie : modalité,effets etenjeux pratiques (2013/2)
• Lessciences du
cerveau (2013/3)
• Lestextures matérielles de l'accumulation
(2013/4)
• Ala recherche du métronome invisible des
organisations (2014/1)
•
Pratiquesd'ingénierie (2014/2)
• Varia
(2014/3)
• Leshumanités délivrées
(2014/4)
• Connaissances etmarchés
(2015/1)
sujetsdes futurs numéros, envoie les appels à contributions etqui reçoitles écrits des chercheurs
souhaitantqueleurs écrits paraissentdans larevue. Il définit la ligne éditoriale de la revue.[3]
Ce comité de rédactionestformé d'un rédacteurenchefdeplusieurs rédacteurs adjointsetde membresdu comité de rédaction.
Lerédacteurenchef delarevueAnthropologieestmonsieur Dominique Vinck, ilestégalement le directeur delarevue.Professeurenétude des sciencesetdestechniques à l'université de Lausanne
(UNIL),il estégalementle directeur d'un laboratoire de culturesetd'humanités digitales (ladhul) et
publie donc des articlespourlarevueAnthropologie des Connaissances.
Parmi lesrédacteursadjoints, ily amonsieur Marc Barbier,montuteurprofessionnel qui m'a
accompagné lors dece stage.MonsieurBarbierestleprésident de la Société d'anthropologie des
connaissances, uneassociationquiestenlienavec larevueAnthropologie des Connaissances.
Chercheurdans les sciencesdegestionetensociologie, ilestrattaché àl'INRA (Institut national de larechercheagronomique) etàl'IFRIS (institut Francilien Recherche Innovation Société)
Viennent ensuite lesmembres ducomité de rédaction. Lamajoritésontdes enseignants-chercheurs
rattachés à desuniversités françaises.
Parmieux nouspouvonstrouvermonsieur Rigas Arvanitis, ancien rédacteurenchef de larevue
Anthropologiedes Connaissances. C'est également lapersonnequis'est occupée de la miseenplace
du siteweb de larevue.
Monsieur Arvanitisestunsociologue. Il estmembre du comité de rédaction de larevue.Il est
également rattaché à l'IRD (Institut de recherchepourle développement).
LarevueAnthropologiedes Connaissances possède égalementunConseil scientifique, qui possède les mêmes droitsquele comité de rédaction. Ilpeutà lademandedu comité de rédaction émettreun
avis surles dossiers etarticles soumis aujugement du comité. La majorité des membres dece Conseilscientifiquesontdes chercheurs étrangers rattachés à des universités internationales.
Enfin,larevueAnthropologie des Connaissances possèdeuncomité de lecture quicomporte
principalementdes chercheurs quiontété sollicitésparlarevuepourlireetporterunjugement critique surles articles qui leur ontété proposés. Les avis émispar cecomité de lecturesontun
Directeurde larevue etrédacteurenchef(Sociologie) Dominique Vicnk
0
— Suivide la revue MarcBarbierComptes rendus de lecture
Céline Granjou
Membresducomité de rédaction
Jean-PierreAlbert Rigas Arvanitis
a
Assistant derédaction Alexandre Camusa
Membre honoraire Jean-Pierre Poitoua
Ancien membres Chrisitian Brassac Bill TurnerAvant denouslancer dans larecherche d'outils permettantàlarevueAnthropologiedes Connaissances d'améliorersavisibilitéetsaréputationsurle web, nous avonsprocédé àune recherchesurlaprésence globale de larevue surInternet.
LarevueAnthropologie possèdesonpropresite web, quipropose unelecture deses numéros viale
portail cairn.info. Le site webde larevueestcomplet, ilcomportedenombreusesinformations liées
à larevuemais aussi à la sociétéd'Anthropologie des Connaissances. Ilestrégulièrement mis à jour etlanavigation à l'intérieurdu siteesttoutà faitsatisfaisante. Onpeutcependant émettre quelques réserves surla visibilité du sitepar sonréférencementetson nomde domaine.
LarevueAnthropologiedes Connaissances estdoncprésentesurle portail cairn.infocomme nous l'avionsprécisé. Leportail référençant de nombreusesrevuesdans ledomaine des sciences humaines etsociales, ilhébergetous les numéros de larevueAnthropologiedes Connaissances.
Conformémentausouhait des directeurs de la Sociétéetde larevue,les numéros sontdisponibles enaccèslibre,n'importe qui estdonc capable de pouvoir accéderaux ressourcesde larevue en
ligne, parle site web de larevue ouparle portail cairn.info.
LarevueAnthropologie desConnaissances estensuite citéedans de nombreux sites web, qui
reprennentdes informations relatives à larevue.Certaines mettentégalement des liensexternes
redirigeantles internautesvers le site web de larevueou versle portail de cairn.info.
Ces sitessontmajoritairementdes laboratoires derecherche, des institutsdans lesquels les membres
du comitéde rédactionsontinvestiscommeleladhul oupacte-grenoble dans lesquels monsieur
DominiqueVinckestprésentou encorel'IFRIS qui parle également de larevue. Ilestànoterquela
revueestégalement présentedans des sociétés savantesinternationales liéesaudomaines des scienceshumainesetsociales.
Globalement, larevueAnthropologie des Connaissances possèdeunevisibilitécorrecte. Cependant,
ilestànoterquecetteprésencesur le webestprincipalement passive. Cesontlesautres sitesweb
qui parlentdelarevue,mais endehors desonsite web, larevueAnthropologie desConnaissances
possèdepeu ou pasde présenceetdonc impactesavisibilité.C'estpourquoi elle souhaiteraitavoir
quelqu'un quipuissemettreenplacedes outils de médias sociaux pouraméliorercetteprésenceet
2) La présenceetla visibilité d'autrerevues enligneoud'institutions académiques
Pour comparer aveclarevueAnthropologie des Connaissancesenmatière de présenceetde
visibilitéenligne,nous avonsdécidé de choisir d'autresrevues ouinstitutions académiques.
L'objectifdecettecomparaisonestdemesurerlavisibilité de larevueAnthropologie des
Connaissancesparrapportà des organismes similaires, enmatièrede domaineoude public.
a.Larevuel'Homme.
Prenons larevued'anthropologie l'Homme,revuescientifique française, fondéeen 1961 par
l'École
Pratiquedes hautes études. [4]
Cetterevuenepossèdepas de site web àproprementparler, mais possèdeun espace sur OpenEdition viasonréférencement dans la base de données revues.org.
L'Hommeestune revue scientifique qui abasésavisibilité principalementsurla présence dans les
grandes bases de données. En effet,nous avonsrecensésaprésencedans cairn.info, revues.org, Perséeetedition.ehess.Cesontd'ailleurs lespremiersrésultats qui apparaissent dans la recherche
Google, preuved'un référencement efficacepar cesbases de données bibliographiques enligne.
L'Hommepossèdeégalementunarticle référencé dansl'encyclopédie libre Wikipédia. il fait
également partie d'une listereprenantl'ensemble desrevuesanthropologie francophone dont il possèdeunlien directamenantàsonarticle personnel.
L'Hommeestégalement présentsurle réseau social Facebook, il possèdeunarticle repris de
Wikipédia, luiassurantunevisibilitésurl'un des réseaux sociaux le plus en voguedecesdernières
années. Il n'estcependantpasprésentsurTwitter.
En comparaison, larevueAnthropologie des Connaissances estun peu enretraitavecuniquement
cairn.infoenmatière deprésence dans les bases de données. Cependant, elleestplus citéedans d'autres sites Internet quelarevuel'Homme.
LarevueAnthropologie des Connaissancesnepossèdepas d'articlesurl'encyclopédie libre
Wikipédia, cependant, ilestànoterqu'elleaété rajoutéetrès récemment àcettelistereprenantles
revuesanthropologiquesfrancophones. Comme ellenepossèdepasde présencesurl'encyclopédie, iln'y a pasde lien qui permettede réellement profiter decettevisibilité. H estcependant ànoterque larevueAnthropologie des Connaissancesestcitéedans différents articles surWikipédiaetdonc quecréerunepage surl'encyclopédielibre pourrait grandement améliorersavisibilité web.
LarevueAnthropologie desConnaissances possédaituncompteFacebook, mais il necorrespondait pas aux attentes etaux objectifs fixésparlarevue enmatière de visibilité web. Il adonc été
supprimé, dans l'attente possible d'unnouveaucompteplus adapté àsapolitique de présencesur Internet. Larevue nepossèdepas nonplus decompteTwitter. Sur la comparaisonaveclarevue
l'Homme, larevueAnthropologie des Connaissancesestégalement moins visible quecettedernière,
B. L'université de Lille3 Charles de Gaulle.
Comme institutionacadémique, prenons pourexempleuneuniversité française, celle de Lille 3 Charles de Gaulle.
Crééeen 1959, elleestl'une des trois universitésde Lille. Elleestspécialiséedans les domaines des
Sciences humaines, des Lettresetdes Arts. Elleestactuellement située àVilleneuve-d'Ascqet
possède des annexesàRoubaixetà Tourcoing.
Il yaurait beaucoupde choses à diresurla visibilité decetteuniversité, maisnous allonsnous
borner àunevisibilité globale du sujet.
L'université deLille3 possèdeson propresite internet, déployantses propresinformations relatives
àtous lesdomaines qui pourraientla toucher, de loinoude près. [5]
L'université deLille3 possèdeunegrande visibilité vianotammentles médias sociauxentous
genres.ElleestprésentesurFacebooketTwitter, les deux réseaux sociaux les plus visités. Maiselle
estégalement présentesurles médias sociauxprofessionnels tels queLinkdln, Viadéo. Ellepossède
également descomptes surles médias académiques tels qu'Académiaetdeschercheurs rattachés à
l'universitélui offrentunevisibilité viaResearchGate. Il estànoter également qu'un département de
l'universitéestégalement présentsurPinterestetsurDelicious. Onpeutdonc dire quel'université brillepar saprésencesurles réseaux sociaux qui lui offrentunecertaine présencesurleweb.
L'université deLille 3estégalement présentesur l'encyclopédie de Wikipédia, viasonhistorique assezimportant.Elleestégalement citée àde nombreuses reprises surle web ainsiqueparmi les laboratoires de recherchesquiluisontrattachés.
Biensûr, ilestcompliquédecomparer uneuniversité àune revue,mais le point quinousintéresse
est notammentlavisibilité d'unorganisme académique surle web,notammentsurles réseaux
sociaux, carcelaestenlienaveclesujet decemémoire.
Commenousl'avons ditprécédemment, larevueAnthropologie des Connaissancesnepossèdepas deprésencesurles médias sociaux àproprementparler,elleestprincipalement passivesurla diffusion decesinformations etde soncontenuendehorsde sonsite web. Ils'agit d'un des points à
faire évoluerdans la miseenplace d'unemeilleure visibilité web dans larevueAnthropologie des Connaissances.
IIÉtatde l'art dusujet
1) Les médias sociaux
Les réseaux sociaux oules médias sociaux sontdevenus depuispeu des outils incontournables dans lamiseen place d'une communauté autour d'un sujet, mais aussipour améliorer, juger ouanalyser laréputation d'un organisme, d'une entreprisesurle web.
Il est désormais important de parler de soi-même sur Internet, car sinon les autres le feront à la
place de l'organisme. La présence surles réseaux sociaux présente doncun double intérêt : celui de faireparler de soi etde ce quel'on fait et de pouvoir surveiller, gérerceque l'on ditsur nous et sur
notreréputationsurle web.
En 2009, Mike Thelwall met en place une catégorisation des réseaux sociaux numérique de la manièresuivante:
Média Sociaux Outils de discussion Forums de disussion
Messagerie instantanée
Réseau SociauxNumérique Outils depublication Wikis
Blogs
Sites de réseaux Sociaux Réseaux sociauxnumérique de
contact
Réseaux sociauxclassiques Réseaux sociauxprofessionnels
Réseaux sociaux académiques Réseaux sociauxnumériquede
contenu
Micro-publication Partageentousgenres
Nous allons maintenantparler plus enprofondeur des avantages etdes inconvénients de l'usage des médias sociaux.
L'avantage principal des réseaux sociaux estle faitqu'ils ontunfort potentiel entermesde
communicationsurInternetparle fait qu'ilspermettentlaréunion depersonnes autourdu sujet,
passionqui les intéresse.
Pour lesentreprises, posséderdescomptessur les réseaux sociauxpermetdoncunlienentreeuxet
lesusagers,ilspermettentégalement desefaire connaîtreetcréer de la publicitéoula promotion de
produits à faibles coûtstoutenétant sûre de toucherunpubliclarge.
Les réseaux sociauxsontégalementunexcellentmoyendesurveillanceenmatièred'e-réputationet d'écoute du webpoursavoir les avis desconsommateursmais aussi la visibilité de l'entrepriseet commentest-elle perçue.
Cependant, les réseaux sociaux présentent également certains inconvénients :
Toutd'abord, il faut savoirqueles réseaux sociaux sontenperpétuelle évolutionetil faut être capable devite s'adapter aux changements des internautes etde repérer les tendances des
utilisateurspourtoujours avoiruneprésencecorrecte.Une présence surles réseaux sociaux ne se faitpasdu jouraulendemain, c'estuntravail qui requiert dutemps etdela présence. Il fautqueles
comptes soient régulièrement alimentés enmatièred'informations, actualités, débats... pour que les
Il fautfaire attentionetprendre encompteles avis etles paroles desusagers, d'oùuneveille
régulièreenmatière d'information. Les réseaux sociaux étant unendroit de grandes libertés
d'expression, il faut pouvoir analyserles réactions, positivesetnégatives des personnes pour
pouvoir améliorer le service, le faire évoluer...
Même si les réseaux sociaux sont des plates-formes « libres» il faut cependant faire attention à ce
qu'on peut dire, poster car tous peuvent lire ou venir voir les informations communiquées. Il faut donc une bonne communication et une bonne gestion des informations. Autant au sein de
l'entreprise ou de l'entité qui gère les comptes réseaux sociaux qu'entre la personne chargée de ces réseaux et les usagersquiyadhérent.
2) 2) Les
principaux réseaux sociaux
ALes réseauxclassiques
Lorsque nousvoulons parler de réseaux «classiques », nous voulons parler deceux qui sontles plus populaires surInternet, ceux qui brassentune communauté tellement importante qu'il est quasiment impossible pour un organisme ou une entreprise de ne pas y être présent sous peine d'avoir une
présence amoindrie surle web etdonc une visibilité plus faible. • Facebook
Facebook est unréseau social qui permet la publication d'information à une large communautéen
ligne. Il est rapidement devenu un outil indispensable dans l'utilisation des médias sociaux en
termes de communicationetde relais d'information àunlargepublic.[6]
Créé en 2004 par des étudiants à Harvard, il est ensuite ouvert au public en 2006. La possibilité d'être en lien avec son réseaumais aussi de pouvoir publier ducontenu en ligne ouvoire celui des
autres séduitun grand nombre d'internautes. Le nombre d'inscrits ne cesse d'augmenter, on compte désormais 1,39 milliard d'inscrit surle réseau social.
La présence sur Facebook est donc primordiale pour les entreprises et organismes en quête de visibilité et de présence sur le web, car il leur permet de toucher un large public en diffusant des informations à des personnes déjà clientes ou alors pour chercher à toucher des personnes qui pourraient potentiellement être intéresséesparl'entreprise.
*
Twitter est un outil permettant d'envoyer des messages courts (140 caractères) appelés «tweets» à
une communauté de personnes qui suivent (follow) l'émetteur du message. Ils peuvent ensuite
commenterles messages ou le relayer. [7]
Il est devenu peu à peu un incontournable dans le domaine des médias sociaux, il permet une diffusion rapide d'information à un nombre important depersonnes qui peuventà leur tour diffuser
l'information à d'autres personnes.
Twitter a été créé en 2006, depuis sa création, on a recensé jusqu'à 500 millions d'internautes
présents sur ceréseau social.
Twitter est très adapté dans la diffusion et lepartaged'information. Il représente un atout important dans une politique de communication d'une entreprise ou d'un organisme par la diffusion rapide et
précise d'informations qui peuvent être très rapidement relayées par d'autres personnes et ainsi se propagerrapidement àtravers toutle réseau social.
B Les réseauxprofessionnels
Parmi les médias sociaux, il y a ceux qui permettent de se mettre en avant son parcours
professionnel pour diverses raisons. Les personnes s'inscrivant sur ce type de réseaux sociaux
souhaitent principalement trouver un travail ou alors recruter des personnes s'il s'agit d'une
entreprise, mais aussi seconstituerunréseau professionnel qui pourraêtre bénéfique etvisible pour une majorité depersonnes.
Pour les entreprises, être présent sur ce type de réseau social est utile pour repérer de futurs
employés mais aussi de pouvoir consulter les profils des personnes déjà présentes au sein de
Linked
* Linkdln
Linkdlnestunréseauprofessionnel, dans lequel les inscrits mettenten avantleurscontacts et leurs relations parrapport à d'autres personnes. Il esttrès utile pourparler de soi etdeses compétences
aux autres,dans le but de perspectives d'avenir principalement. [8]
Créée en2003,il afalluattendre quelques années pour quela popularité deceréseau social ne prennede l'importance. On comptedésormais plus 332 millions de membres inscrits.
Pour lesentreprisesetles organismes, être présentsurLinkdln peuts'avérer pertinent, bien qu'il le soitplus pourles entreprises à but lucratifs dans le but de chercher des futurs employésou ce constituer unréseaunumérique dans leur domaine d'action.
Viadéo s'inscritégalement dans le domaine professionnel commeLinkdln. Des entreprisessont
présentes sur ceréseau socialpour y gérer leur présenceetleur réputation, mais il s'agit avant tout
deseprésenter professionnellementpouraccroître ses contacts.[9]
Crééen 2004 souslenom de Viaduc, il devient ensuite Viadeoen 2007. Ce réseau social possède
actuellement 65 millions d'inscrits dont 9 millions deFrançais. • Viadéo
C Les réseaux de recherchescientifique
Les réseaux de recherchesscientifiques ouacadémiquesmettentenrelation des chercheurs qui
partagentleurs recherches etleurs publications, dans le but de faire avancerlarecherche
scientifique dans leurs domaines respectifs. Ilspermettentégalementaux chercheurs desecréerun réseauscientifique enregroupantdifférents chercheurs ourecherches travaillant surdes thématiques similaires.
• Academia.edu
Academia.eduestunréseausocial destiné aux chercheurs dont le butest depromouvoir la
recherche parla publication d'article scientifique. Il permetégalement demettreen relation les
chercheurs, les étudiants, les universitairespour secréerunréseau derechercheetpourpouvoir
discuteroudébattreautourdesujets communs.[10]
Crééen2008, le réseau social afficheunnombreenpleine progression d'inscrits, passantde 10 millions d'inscrits en2014 à21 millionsen 2015.
•
Researchgate
ToutcommeAcademia.edu, ResearchGate estunréseau social quipermetaux chercheurs de publier en ligne leurs recherchesetde seconstituerunréseau avecd'autres chercheurs abordant des
thématiques similaires. Il estcependantànoter queResearchGate estaccessible uniquementaux chercheurs ayantdéjà crééunepublicationpourpouvoir la publiersur le réseau social. Ce qui est
obligatoirepours'inscriresurle réseaud'où le nombre plus restreint d'utilisateur (5 millions dans
sdentific network
ResearchGATE
D Les autresréseaux sociaux
Lesmédias sociauxprésentent denombreuses facettes,etcertainsn'hésitentpas àmettreenplace des outils innovantspourattirerunmaximum depersonnes.Voiciunelistenonexhaustivede
réseaux sociauxquel'onpeut trouversurle web.
Instagram, réseausocialdepartagedephotographieenligne, qui rassemble plus de 300 millions
d'utilisateurs quis'envoient des images vialeréseausocial.
Snapchat, dans la mêmeidée qu'Instagram, réunit plus de 100 millions d'utilisateurs sur saplate¬ forme.
Pinterest, réseau social de partaged'idéeetdecentred'intérêt, possède 48millions depersonnes inscritesetenregistreunecroissance exponentielleces dernièresannées.
Lesréseaux sociauxprennentdésormaisuneplace importante dansnotreuniversnumérique, ils
fontpartie denotrequotidienetdenoshabitudes de vie.
Ilsnouspermettentdenous tenirinformés, mais aussi deresterencontactavecdes personnes, affectivementouprofessionnellement.Ilsnous permettentde découvrir de nouvelles opportunités, denouveauxindividus quipourrontserévéler déterminant dansunecarrièreoudansunprojet de recherche.
Si les réseaux sociaux sontarrivésetontexploséavecl'avènement du web 2.0, l'arrivée du web
sémantiquenepeutfaireque confirmercettemouvancedesmédias sociaux, bien queceux-ci doivents'adapter àcenouveautypede web.
Enfin, ilestimportantdenoter quel'importance des réseaux sociaux sefait via le numérique, est
quedespersonnes danslemonde n'ontpas encoreaccès àcetteressource oualorsnesouhaitentpas l'avoirpourdes raisons personnelles (âge, protection de données personnelles..).
Maintenant que nous avonsdiscutédes réseaux sociaux,nousallons nousintéresser plusendétail
de celuiquiestenchargede faire vivrecesréseauxpourfédérerunecommunautéenligne viases
3) lemétier et le rôleducommunitvmanager
Le rôleprincipal des administrateursetCommunity Managerestdoncde faire vivre la
Communauté virtuellequ'ils sontencharge.
Pourcela, ils doiventl'animeretagencerla plate-formesurlaquelle ilssontrattachés
(site/forum/intranet/support virtuel) de manière queles
Personnes de la communautépeuvent échangeretdébattre dessus.
Ilsdoiventégalement fairerespecterles règles de savoir-vivreencommunauté. Lesutilisateurs sont
généralement conviés à signerunecharte de bonneconduite lors de leur inscriptionsurlesupport
virtuel.Encasdenon-respectdeces règles,des mesurespeuventêtre prises contrel'utilisateur.
UnCommunity Managerestégalementunrelais d'informationpourl'entreprise, il doitnon
seulements'occuperde la communauté virtuelle mais il peutêtre aussi chargé de faireuneveille
d'opinionetd'e-réputationsurla manière dont le web parle desonproduitoude l'imagequesa
communautévéhicule.
UnCommunity Manager n'estpasuniquement cantonné àla gestionet
l'animationsur sonsupportvirtuel. Il estaussil'ambassadeur numérique de l'entrepriseoula communautéqu'il« préside». Ilest souventamené à faireconnaîtresacommunauté surdes
forumsoud'autresplates-formes virtuelles,pourfaireaugmenterlavisibilité de lacommunauté maisaussises membrespotentiels.
Unadministrateurforum doitégalement fairesesmissionspourfaire connaîtresonforum
surle web. Il doit êtrecapable de maîtriserunminimum l'informatiqueetles outils de visibilité webpour que sacommunauté s'agrandisseetquedespersonnesviennentsur sa page internet.
Ainsi, le rôle des administrateurs etdes Community Managerestdouble : ils sontencharge
de laplate-formevirtuelle(forum/site)surlaquelle lacommunautévirtuelleseregroupe. Ils doivent
gérercettecommunauté, l'animerestmêmeparfois sanctionner certainsusagers.
Le CommunityManager veille à la cohésion et au respect des règles de savoir-vivre. Dans cette
tâche, ilpeutêtreaidépardes modérateurs oud'autres administrateurs.
Le Community Manager doit également faire connaître sa communauté surle web. Pour cela, une
présence sur les réseaux sociaux est souventprimordiale et permet une meilleure visibilité sur le web. Une présentation sur les sites ayant un rapport avec le sujet de la communauté est un autre moyenefficaceégalement.
Enfin,unCommunity Manager doit être capable de faireuneveilled'e-reputationsur sa
communautéainsiqu'uneveille concurrentiellepourtoujours être au nouveauvoirau-dessus de ses concurrentsdirects.Des connaissanceseninformatique voireenSEOsontunplusdans le
managementde communauté.
Maintenant que nous avons défini les réseaux sociaux et le Community Manager ainsi que les missions qui lui sontconfiées.Nous allons nous intéresserànotreproblématiquequi estl'utilisation des outils de médias sociaux dans la mise en place d'une visibilité numérique pour une revue
4)Publication scientifique sur
l'utilisation
desmédias
sociauxdans l'Edition scientifique.
Nous avons cherché des thèses ou des mémoires traitant de ce sujet. Notre recherche n'a pas été
fructueuse.
Les sujets du CommunityManagementetdes réseaux sociaux ontfaitl'objet denombreuses études dans le domaine scientifique. Mais aucune n'ont décidé deparler du point devue de l'utilisation des
médias sociauxpour un organisme académiqueetles retombéespossiblesd'une telle miseenplace.
Lesprincipauxtravauxconcernantces thématiques sesontmajoritairement intéressés à l'impact des réseaux sociaux surla sociétéou surl'entreprise.
Nousavons purecenserdestravaux de fin d'étudessurl'amélioration de l'image d'une entreprisepar l'utilisation des médias sociaux ou encore en quoi ces réseaux sociaux peuvent-ils bouleverser la
stratégie d'une communication d'entreprise. [12] [13]
Nous avons égalementvu un travail sur l'apparition du métier de community managementdans les TPE et PME en France, ce qui nous rapproche sensiblement de notre thématique, mais qui reste
cependant assez éloigné, car il s'agit toujours du domaine en entreprise alors que nous allons nous intéresseraudomaineacadémiqueetà la publication scientifique.[14]
Nous allons donc baser notre mémoire sur une thématique nouvelle qui vas nous amener à nous poserdes questions sur lafinalité des médias sociaux et leur utilisation possible dans uncadre qui
sort de celui que les personnes ont l'habitude de penser. Nous allons baser notre réflexion sur le besoin de visibilité d'unerevuescientifiqueen ligneetles moyens quiluisontpossiblespour mener
ceprojet à bien. Nous pourrons également, àtravers notre expérience acquise lors de notre stage, exposerles avantages quela revue peuttirer de cette communication web via les médias sociaux,
mais aussi les limites rencontrées soitpar le communitymanager en charge decettevisibilitéweb,
Chapitre 2
:Les
apportsdu
stage et
les
futures préconisations
ITravaux et observationsréalisés
pendant le
stage
Pendantce stage,nous avonsréalisé différentes recherchespouranalyser la présence de larevue
Anthropologie des Connaissancessurle web. Nous avonsutilisé lesmoyens etles méthodes
apprises pendantnotreannée demaster 1 enSID pour mener cesrecherches à bien dans le but
d'évaluer la visibilité de larevueanthropologiquesurle web afindepouvoirapporterunjugement efficaceetpertinentsurla miseenplace d'outil de présence numérique.
1) Calcul demétrique sur
les
moteurs derecherche
etprésencesur leweb
Avantdenous lancerdans la miseenplace d'unepolitique de visibilitésurlewebpourlarevue
Anthropologie des Connaissances,nous avons réaliséuntravail antérieur consistant à explorer la
présence globale de larevuevia lesmoteursderecherche GoogleetBing. Nous avonsdonc
recherché larevue sur cesdeuxmoteurs derecherche.
Google afficheuntauxderetourtrès concluant, la plupart des sites proposésontunlienavecla revueAnthropologiedes Connaissances (26/30). Cependant, ilestànoterqu'unepartienon
négligeable decessites sontunecopie detextesurGoogle Books ( 6/30).
Ilfaut aussi signalerqueles sites proposésparGoogle sontmajoritairement des sites web parlantou
faisantmentionde larevueAnthropologiedes Connaissances mais pasde larevue enelle-même. Seulement 4dessitesproposés ontunliendirectavecle site web de larevue oualors renvoient directementauportail cairnetoffrent l'accès gratuitauxrecherches de larevue.
Ce chiffre démontrelapassivité de la présence de larevueAnthropologie des Connaissances surle web. Bienqueles autres sites proposésproposentgénéralement lecontenude larevue (lien indirect versleportail cairn) ainsi qu'un résumé, ilsne sontpas produitspardes membres de larevue ou alors il s'agitdepersonnes ayantétéencontactavec undes membres de la Société d'Anthropologie
des Connaissances.
Bing affiche égalementuntauxderetourconcluantetles sites proposésontpourla plupartunlien aveclarevueAnthropologie des Connaissances, bien qu'ils soientun peuinférieurs à Google
(24/30).
Il fautsurtoutnoter queGoogle faisaitaugmentercechiffreavec la présence d'articles surGoogle
Books,cequin'estpas lecas de Bing.
Cependant, Bingne propose que, commeGoogle, 4sitesayantunliendirectversle siteweb de la revueAnthropologie des Connaissances. La majorité desautres sites citent larevue oualors
reprennentdes actualitésvis-à-vis d'elle. Ilsproposentnéanmoins quasimenttousunlienindirect vers leportail cairnoualors vers le site de larevueAnthropologie des Connaissances, cequipermet toutde mêmede toucher les personnesetaugmenterla visibilité de larevue surleweb.
numériquede larevueAnthropologiedes Connaissances.Nous pouvonsremarquer quelarevue
anthropologiqueestcitéeetmentionnéesurle webetque son siteestégalement bien représenté.
Cependant,onpeutsouligner le faitquecettevisibilitéestmajoritairement passive etqu'elle sefait
pardes sites web quiontunlien plus oumoins étroitaveclarevue enligne. En effet,endehors de sonsiteweb, la communicationfaitepourintéresser de potentiels chercheurs extérieursresteassez faible. Celaseraunpoint àmettreenavant età amélioreravec la miseenplace d'outils de
communication pourfaciliterla diffusion d'informationsprovenantde larevueelle-mêmeetnonde
site tiers.
Nous avons ensuitecontinuéd'analyser la visibilitéde larevueAnthropologie des Connaissances
surle Web. Nousnous sommes intéressés àces siteswebqui référencent larevueetau moyende
les utiliserpouraméliorersaprésence numérique.
Nousavonsdonc tenté dedéfinir lanaturedecessites qui citentlarevue surle web. Notre objectif étaitde savoirdansquel but ils le faisaient, ce quecela pouvait leur apporter. Obtenirces
informations pouvait être intéressantpoursavoir dans quel domaineétablirunecommunication
webpourlarevueAnthropologiedes Connaissances.
Laplupart des sitesfaisant référence à larevue en questionsontprincipalement du domaine
anthropologique,nous avons aussi noté la présencedesitesrecensantlesrevuesfrançaises. Nous
avonspuvoir également quedes sitesde société du domaine de lasociologie notaient la présence de larevueAnthropologie desConnaissances, les écrits de larevue étantsûrementenrelationavec lesthématiques abordéesparles sites weben question.
Lessites citant larevueAnthropologie des Connaissances sontmajoritairement des laboratoires, des sociétés ou encoredes institutsauxquels des membres du comité de rédaction, des chercheurs ayant
publié dans larevue,des lecteurs sontrattachés. Ils offrentunevisibilité principalement scientifique
à larevueAnthropologie des Connaissances etpermettentuned'améliorer la présencede larevue surle web etde la fairede la connaîtresurle webetaussienFrancedans le domaine de
l'anthropologie.
Les sites commeL'INRAoul'IFRIS que nous avions parléprécédemment, auquel des membres
importants de larevueetde la SociétéAnthropologie des Connaissances font partieaméliorent
grandementla présenceetla visibilité web delarevue enfaisant des articles etprésentantlarevue surleur site web.
Pourconclure, la visibilité de larevueAnthropologie des Connaissances estplus quecorrecte, elle
estvisiblesurleweb maisprincipalementparles personnesdu domaine de la recherchescientifique ouquiconnaissent larevueparle fait qu'ilssontintéressésparles écrits de celle-ci. Il estànoter quela présence,endehors du siteweb,estassez passiveetque desmoyens de communication
peuvent êtrerecherchéspouraméliorer la diffusion des informations vis-à-vis de larevue, pour un
public de chercheurs mais aussi depersonnes qui pourraient êtreintéresséesparles recherches
menées par les chercheurs publiantleurs articles dans larevueAnthropologie des Connaissances.
2) Pertinence d'une présence surles médias sociaux
Lesmédias sociauxsontunexcellentmoyen pouraugmenter savisibilitésurle webetaffirmer sa
présencenumérique. Cependant, ils requièrentunesurveillanceetune attention assiduepour que
leurutilisation soit effective.
Enaccordavec les missionsproposéeslors dece stage etde laproblématiqueémises pour ce
mémoire, nousnous sommes intéressés à la mise enplace d'une présencesurles médias sociaux,de tousgenres, pourlarevueAnthropologiedes Connaissances.
Dansunpremiertemps,nous nous sommespenchés surle réseausocial Twitter. Nousavonsutilisé le siteTopsypourpouvoirévaluer la présence de larevueAnthropologie des Connaissances surle
réseau socialen question. [15]
Nous avons purécolterunedizaine detweets enlienaveclarevue.Les personnesayantproduitces tweets étant majoritairementdes chercheurs, des portails d'informationsoubien des groupes.
Ilest ànoter que Cairn.info a cité larevue dansuntweet datant du21 novembre 2014 rappelantun travail effectuéen 2012 (dossier les petites mains). Ce tweet aété retweeté 3 fois etaété ajouté 3 fois égalementenfavoris. Nous en avons conclu qu'il pourrait être intéressantpourlarevue de créer uncomptesurTwitter.
Eneffet, de nombreux organismesliés aumondede la recherche académiquesontprésentssurles
médias sociaux etdoncsurTwitter. Lacréation d'uncomptesur ceréseau social pourraitpermettre d'avoirnonseulementunemeilleurevue surle domaineenmatièred'information(parution des derniers numéros de certainesrevues, tendances du webpourles chercheurs...) mais aussien
termesdecommunication(intéresseret/ou sensibiliser des chercheurs, des organismesautourde la revueAnthropologie des Connaissances vis-à-vis desesactualités, desesparutions, desa
diffusion...)
Twitterestunexcellentmoyende développersacommunication web, d'autant plus qu'il permetde toucherunlargepublic,autantscientifiqueetacadémiqueque culturel. Il pourrait représenterun atoutnonnégligeable pourla visibilité de larevueAnthropologie des Connaissances.
Nousnous sommesdoncpenchés surla création ducompteTwitteretdesesmodalités d'usage pour
répondreauxbesoins de larevueAnthropologie des Connaissances.
Nous avonsfaitunerecherchepréalable, avantla créationprochaine ducompte, afin de rechercher surle réseau sociallespersonnes, organismes, entreprises quipourraient intéresser larevue
Anthropologie des Connaissances etde les suivrepourqu'ilssuiventà leurtourlarevue.Nous avonsposéla question ànos tuteurspour savoir s'il était possible pourles membres du comité de faireunelisteavecles personnesà suivresurTwitter dans le but de constituerunebase à la
communicationsurle réseau socialetfaciliter la diffusiond'informations àunplus grand nombrede
personnes.
Nous avonsensuite lancé les prémices concernantla création ducompte, car lenometletag sont
importants. Nous avons également émis despossibilités d'utilisation du futur comptepour définiret
réglementer le nombre depersonnes ayantl'accèsaucomptepourpouvoiryposterdes informations
vis-à-vis de larevueAnthropologiedes Connaissances ouregarder les « tweets » despersonnes suivies parlarevueetles «retweeter»lecas échéant.