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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Dépasser l'utopie...une nécessité !

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

lnEPAs:::.EP L"UTOPIE ....

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AVANT

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J . FiEtW -·VI NCHH U. R. I_ORRf'HNE: Faculté des Sciences

Il<:: du SAULC\ 57045 - 1'1ETZ

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INTRODUCTION

1 - L"ETAT DES LIEUX

2 - DES REMEDES )~)

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--DooOOOooo--Les symptômes Les causes Objectifs de 1 "enseignement Continuité de la formation Adaptabilité

Motiver les éleves 3 - LES CONDITIONS DE MISE EN PLACE

4 - LA MISE EN OEUVRE

CONCLUSION

POST-

BAc ...

Une structure de réflexio~

Motiver les enseignants Former les enseignants Assouplir les structures Des moyens

Adaptabilité

Redéploiement des filières Définition des pro~rammes

contrôle des conna1ssances Phase d"initialisation

(2)

INTRODUCTION

En 1886 fut ouverte la première Ecole Nationale Professionnelle à Voiron <Isère), suivie en 1887 de la création d'autres établissements à Vierzon (Cher) et AJ-mentière (Nord). En se rapportant à la lecture du "Nouveau Larousse Illustré" (édition 1907), on apprend que

"Ce sont des écoles primai res supérieures qui donnent, outre une in·-struction générale trés complète, une instruction professionnelle spéciale : pour les industries du fer et de la soierie à Vierzon ; des papiers, des toiles et des soieries à Voiron ; du fer, du modelage et du tissage à Armentière. Elles préparent en outre aux écoles des Arts et Métiers. [ ..• ]Elles sont extrêmement prospères et les élèves qui en sortent se placent avec une grande facilité dans le commerce ou 1 'industrie."

Ces événements peuvent être considérés comme les actes de naissance de l "enseignement technologique puisque, dés lors, une filière complète de formations technologiques existe.

Aprés les innombrables bouleversements techniques qui se sont produits depuis lors, tant au niveau des connaissances qu'au niveau des pratiques, comment se porte ce centenaire ?

1 - L'ETAT DES LIEUX

Afin d'établir un diagnostic, il est nécessaire de faire 1 "inventaire des symptBmes et des causes probables, c'est-à-dire d'établir un état de la formation des élèves issus des filières technologiques.

LES SYMPTOI'1ES

*

Orientation par 1 "échec: Tout le monde ne peut intégrer la filière S et atteindre 1 e bac C. Cet te si tua ti on présente cepend2.nt "l • avantage" de limiter la "desertification" de nos filières .••

*

Elèves souvent peu motivés par un enseignement trop peu motivant.

*

Incapacité des élèves à responsabilités à prendre, i l s d'assisté.

se prendre s'habillent

en charge: Ayant peu de rapidement d'une mentalité

·*Enseignants démotivés : Ils ne remplissent plus leur r6le d'éducateur, se limitant à la transmission de connaissances.

*

inadaptation aux besoins exprimés par les industriels.

(3)

- à propos des filières technologiques

LES CAUSES

*

L'enseignement initial : L ' E.M.T., dégradé 1 'image de la technologie ?

enseignement fourre-tout, n'a-t-il

*

L'orientation : L'information en classe de troisième est insuffisante. Les enseignements technologiques proposés à 1 'issue de la troisième sont mals connus des parents qui en gardent une image dévalorisée.

*

Programmes inadaptés: Trop importants dans certains domaines, ils compor-tent des oublis inacceptables aujourd'hui tels que les notions de coat, de durée et de qualité.

*

Manque de continuité de 1 'enseignement : Dans le secondaire, l'élève ac-quiert certaines connaissances que l'on s'empresse de nier ensuite pour reprendre tout à zéro.

*

Réformes intempestives et contradictoires: Conscients des problèmes de

1 'enseigneme~t technologique, les ministres successifs ont entrepris des

réformes. Celles-ci se succédent à un rythme jamais connu, sans jamais at-teindre leurs objectifs, sans que leur application fasse 1 'objet d'une analyse, sans que les enseignants y soient associés. Les responsables sont-ils conscients du profond désarroi qui habite tant de collègues ? Apprendre aujourd'hui que 1 'investissement souvent important réalisé hier a été inutile, quoi de plus décourageant, de plus démotivant, de plus "fonctionnarisant"... <Ajoutons que ces différentes réformes doivent être menées avec les moyens du bord.)

Si ~ous souhaitons, aprés ce centenaire des filières technologiques, avoir 1 'occasion de fêter d'autres anniversaires, il est nécessaire d'entreprendre une réflexion approfondie sur son devenir, il est plus que temps de reconsidérer l'ensemble du problème de ces formations, d'entreprendre une rénovation totale, tant sur la forme que~sur le fond.

La SURVIE est à ce pri>:

2 -DES REMEDES

Pour remédier à cet état de fait, il (re)définir les objectifs de 1 'enseignement éléments de solutions aux problèmes posés.

OBJECTIFS DE L'ENSEIGNEMENT

m'apparaît indispensable de et de proposer ensuite des

Que doit-on donner à nos élèves une formation trés ciblée ou une struc-ture de réflexion leur permettant.de s'adapter rapidement à une situation? La seconde option est celle qui 'doit aujourd'hui retenir notre attention. La formation pointue devant, à mon sens, être reportée en fin de cursus

<c:est dans cette optique qu'ont été créés les DEUST et autres DESS).

·ces objectifs consistent en une composition de trois savoirs :

le SAVOIR proprement dit il se traduit par 1 'acquisition de cannai ss.3.nces. A 1 'heure actuelle, celle-ci occupe une pl ace prépondérante (ceci est particulièrement sensible au niveau des classes de sup. et spé.) et ce au détriment du savoir-faire et du savoir-dire.

(4)

le SAVOIR-FAIRE il matérialise la capacité d'exploiter ses connaissances. Aujourd'hui, il se limite à 1 •acquisition et l'e>:ploitation de quelques "recettes de cuisine" ; il n'est que de regarder le sujet d'une épreuve de mécanique du bac. Fl où l'essentiel est de contrôler 1 •aptitude de 1 "élève à tracer trois droites concourantes . . .

Le savoir-faire réside essentiellement dans la capacité d'analyse et de synthèse. Elle ne peut se développer que si l'on donne aux élèves le goGt de la recherche par 1 "intermédiaire de projets, d"expérimen-tation, de travaux pratiques .

le SAVOIR-DIRE : Il représente la capacité de communication.

A ce sujet, nous avons tous fait passer des oraux pour nous rendre compte de 1 "étendue du désastre dans ce domaine.

En fait, Il y a plusieurs formes et sens de communication

*

la communication écrite: Savoir rechercher des documents, savoir en faire un résumé, une synthèse, être capable de rédiger un courrieri••

*

la communication orale : Savoir présenter un travail en utilisant divers ~upports tels que tableau, rétroprojecteur, vidéo.Cela peut se travailler en faisant des exposés, soutenances de rapports ...

Savoir demander, savoir analyser sa demande pour poser la question juste.

Des projets dont les élèves sont les maîtres d'oeuvre devraient pouvoir donner des résultats dans ce domaine.

*

les techniques de groupe : organisation d'un travail de groupe, ges-tion de ce travail.

Ces objectifs peuvent être atteints par l'application des techniques de fonctionnement des cercles de qualité.

Acquisition, Exploitation, Communication : trois éléments qui concourent à

une formation harmonieuse des élèves, et ce à quelque niveau que ce soit, du primaire au supérieur, pour quelques filières que ce soit, tradition-nelles ou techniques.

CONTINUITE DE LA FORMATION

Le fait que les acquis des cycles précédents soient systématiquement niés

par les enseignant~ peut s'expliquer par les trop grandes disparités des

niveaux obtenus à 1 'issue d'un cycle. Du fait des trop grandes spécifités des formations, · l e dénominateur commun à chacunes d'elles est quasiment réduit à zéro.

Il est donc important qu•un réel dénominateur à partir duquel seront suivants.

ADAPTABILITE

dénominateur commun soit établi, définis les programmes des cycles

Les techniques é~oluent actuellement trés rapidement, et les formations proposées doivent tenir compte de cette évolution.

Afin d'assurer cette adaptabilité, il est important d'installer une struc-ture de remise en ~ause périodique et systématique des programmes des différents cycles. Il faut de plus que la période du système soit connue

d~s enseignants. Ils auront ainsi deux informations importantes:

*

leur investissement pédagogique sera utilisable sur une période connue.

*

leurs enseignements nécéssiteront une remise en cause périodique.

Cette structu~e ne doit pas être soumise aux aléas de la politique politicienne. Elle ne sera v<:<.lablement installée que si elle fait l'objet d'un large consensus dans ce domaine.

(5)

- à propos des filières technologiques

Reste un point essentiel

MOTIVER LES ELEVES

Il faut les amener à faire le choix enthousiaste d'une orientation vers les filières technologiques.

*

Pourquoi ?

Parceque des débouchés professionnels potentiels existent, ouverts par les formations technologiques.

et qu'ils sont

*

Avec quoi ?

Avec des programmes attractifs et homogènes, établis de manière concertée avec des responsables industriels (L'homogéneïté nécessitera la refonte totale des filières actuelles).

*

Comment ?

En faisant une information attractive sur ces formations établissements du premier cycle, en y associant des élèves du présentant par exemple des montages vidéo ou diapo.

3 - LES CONDITIONS DE MISE EN PLACE

UNE STRUCTURE DE REFLEXION

dc<.ns·les second, en

L'organisation mise en place pour la réforme des B.T.S. va dans le bon sens. Quelques enseignants ont été chargés de définir un nouveau programme et ce en collaboration avec des industriels. Cette ébauche de programme fit alors l'objet d'une vaste concertation avec les enseignants d~ ce~ filières dont les remarques furent prises en compte pour la rédaction finale du projet.

C'est une structure comparable qu'il faut installer. Cependant, il faut lui donner une mission plus vaste car la remise en cause des objectifs de for-mation doit être globale. Elle doit porter sur 1 •ensembie des cycles de formation d"un même domaine par exemple mécanique, électro-technique . . . <Notons également que les groupes des différents domaines doivent se concerter sur la définition des acquis généraux afin de préserver des passerelles entre les différentes filières).

*

Voilà un point essentiel

Associer les enseignants et les industriels dans une même structure pour définir globalement les objectifs de formation.

Pour complèter l'information il est souhaitable de savoir ce qui se fait à 1 "étranger, il y a certainement là matière à réflexion.

MOTIVER LES ENSEIGNANTS

Etant consultée pour la mise à jour des programmes, ne doutons pas que la majeure partie des enseignants s~ra re-motivée pour dispenser un enseigne-ment évolutif de qualité.

De plus il parait intéressant d'offrir à des enseignants la possibilité d'entreprendre une recherche bibliographique (ou autre) sur un domaine défini par la commission de détermination des programmes en rapport avec 1 "évolution souhaitable de ceux-ci. L'enseignant intéressé pourrait établir un programme de ses travauxi et présenter un dossier à une commission d"agrément. Il pourrait disposer d'une année sans enseignement pour mener à bien son projet qui déboucherait sur une publication de ses travaux. La possibilité d'avoir une activité de recherche (et les moyens de la m~ner)

sur des thèmes pédagogiques ou techniques me semble de nature à renforcer la motivation des enseignants. La valorisation de cette activité de recherche est à définir.

(6)

Les points développés jusqu"ici concernent principalement des enseignants en poste. Mais, ils seront également sensibles au point suivant : rendre la profession plus attractive afin de susciter un nouveau flux de volontaires. L'aspect financier de la question n'est pas négligeable.

FORMER LES ENSEIGNANTS

La formation initiale des enseignants suivra de trés prés 1 "évolution des programmes qu"ils auront à enseigner, et ce avec un niveau de connaissance et de pratique aussi élevé que possible. Cette formation devra être ''dé-Taylorisée'' pour que les enseignants aient une grande faculté d"adaptation. Une composante de recherche dans la formation initiale me paraît nécessaire.

La formation continue des enseignants pourrait être prise en charge par trois partenaires l'Université pour les problèmes théoriques, 1 "Inspection pour le coté pédagogique et 1 "Industrie pour les problèmes spécifiquement techniques. Là encore la notion d'efficacité devra être trés présente car il n'est pas admissible que les différentes formations soient étalées sur dix ~ns. Tout cela devra aller trés vite pour ne pas nuire à la notion d'adaptabilité. Une solution pourrait être la formation de formateurs-enseignants suivant une formation approfondie sur un domaine restreint.Le domaine étant restreint, la formation serait de durée limitée. Cet enseignant pourrait ensuite transmettre sa connaissance aux collègues de son établissement.

Les activités de recherche, dans le cadre défini précédemment, fourniraient des éléments de réponse au souci de formation.

ASSOUPLIR LES STRUCTURES

*

Les emplois du temps, tels qu'ils sont définis représentent un carcan dont les ''programmes" doivent s'accomoder. Leur structure même conduit à un cloisonnement des connaissances des élèves. Ce qu'ils ont ~ppris en maths, i l s ne pensent pas à l'utiliser en mécanique. Le développement d'une synthèse (1 •utilisation des connaissances) devrait permettre le décloisonnement.

*

L'emploi du temps est le même pour toute 1 •année : les cours de maths et de mécanique commencent ensemble. Cela implique que, pour avancer dans son enseignement, le professeur de mécanique devra donner des notions de géométrie vectori~lle à ses élèves alors que le prof. de maths programme cet enseignement plus tard dans 1 •année. Tout cela conduit à des redon-dances qui le plus souvent ne sont .pas superposables et accentuent le cloisonnement des connaissances. Pour remédier à cet état de fait, il apparaît comme indispensable de prévoir un emploi du temps évolutif avec, pour poursuivre sur le même exemple, un horaire de mathématique plus soutenu en début d'année afin d'apporter aux élèves les bases mathématiques nécessaires au développeme~t du cours de mécanique. On me dira que la mise au point de 1 "emploi du temps d'un établissement scolaire est d"une telle complexité que sa remise en cause est quasi-impossible. Cependant cela fonctionne déjà par semestre dans certains I.U.T. et par semaine dans cer-taines écoles d"ingénieurs.

Cela implique évidemment la flexibilité des emplois du temps des enseignants.

·DES MOYENS

En dehors des moyens de formation pour les enseignants, il me semble nécessaire de prévoir une augmentation sensible du parc informatique dis-ponible dans les établissements et le développement de logiciels adaptés à

1 •enseignement <le développement de ces logiciels pourrait être en partie pris en charge par les universités et les écoles d'ingénieurs qui pourrait les mettre au point dans le cadre de projets).

(7)

- à propos des filières technologiques

-L'acquisition de matériels destinés à la communication est également nécessaire (rappelons que la communication n'est pas une discipline à part, mais qu'elle doit être intégrée à tous les enseignements).

Pour les catés plus orientés vers des techniques de production, je m'en remets aux spécialistes de la question.

4 - LA MISE EN OEUVRE

ADAPTABILITE

Les modalités d'application ne sont pas faciles à définir. Deu~< questions se posent:

*

Doit-on faire basculer tous les cycles en même temps vers les nouveaux programmes, ou bien doit-on attendre le déroulement normal de la scolarité et les introduire année aprés année ?

*

Combien de temps faut-il à un enseignant pour adapter son cours à un nouveau programme ?

Av.;;.nt de prc•poser scolarité concernée secondes des lycées

une réponse la premièr-e

1ère et terminale du second cycle des lycées

question,

1ère et 2ème année de l'université, prépa, iut, sts, eni 3ème et 4ème année de !"université, eni, ensi, a.m.

la

Le problème des classes de seconde est particulier du fait de leur caractère de prédétermination qui conduit à un enseignement trés (trop?) diversifié. Leurs programmes devront bien sQr être actualisés avec la même périodicité, mais les connections avec les cycles suivants sOnt· moins nettes du moins dans les disciplines techniques. De plus, faire autant que possible abstraction des données techniques de ses classes permettra des orientations plus diversifiées.

Restent donc six années à prendre en compte. Mais les cycles terminaux ne sont concernés que par les acquis des cycles précédents. Do~c 1 •effort doit porter essentiellement sur le second cycle des lycées et le premier cycle universitaire (les seconds cycles universitaires devant être cependant associés à tous ces travaux).

Si on considère que les programmes sont établis par cycle et non par année, on peut estimer à une année la durée de la transition nécessaire pour chacun des cycles, ce qui permet d"atteindre 1 "équilibre en 2 ans.

La réduction des périodes de transition est indispensable si on souhaite obtenir une adaptabilité satisfaisante.

A la seconde question, 1 •enseignant peut répondre. La première année, on tatonne, on effectue des essais. La seconde année, le projet a muri et la pédagogie s'affine. Ce n•est que la troisième année que 1 •enseignement est vraiment au point. Alors deux années, deux générations d'élèves sacrifiées

? Non. Car l'analyse précédente est vraie pour un cours entièrement nouveau. Et il ne s•agit pas de cela ici. Hors la phase initiale, où effec-tivement les techniques d"enseignement seront largement bouleversées, les mises à jour périodiques porteront sur des domaines relativement restreints. Il faudra alors un système de formation permanente performant pour que les enseignants soient rapidement opérationnels.

CQmpte-tenu des observations précédentes, la remise en cause des 6 ans ce qui représente .programmes pourra alors s'effectuer tous les 5 ou

une pé~iodicité acceptable.

TYPE "2001'"

Pour .trous à double lra1sage

(8)

REDEPLOIEMENT DES FILIERES

Tout d"abord, deux observations

*

Le bac Fl a perdu la finalité professionnelle qui était la sienne lors de la création de ces filières à la fin des années 60. En effet la quasi-totalité des élèves issus de cette formation poursuivent généralement en S.T.S. ou en I.U.T. et plus rarement en D.E.U.G. et E.N.I. (ce doit être également le cas pour les autres filières de type F.l Il apparait donc nécessaire de redéfinir profondément ses objectifs.

*

Le bac E, qui avait seul la vocation de former des élèves destinés à

poursuivre des études supérieures et qui, à ce titre, drainait les meilleurs élèves malgré un programme incohérent sera donc largement concurrencé par les filières de type F nouvellement définies.

En conséqw=:·nce, il peut être intéressant dr=: "redéployer" les filières C, D, E, Fi en créant 9 filieres scientifiques orientées, à savoir

*

physique * chimie/biologie

*

mécanique

*

électrotechnique

*

électronique

*

informatique

* gestion *génie civil

*

sciences naturelles

Ces différentes filières pourraient avoir un programme équivalent au niveau de 1 'enseignemeo·nt génér-al (tr-onc commun) Le support technoloqique servant au développement des capacités d'exploitation des connaissances et de commLinication.

DEFINITION DES PROGRAMMES

Ra.ppel ons prc•gramrnes

les trois axes à prendre en

*

Continuité de la formation

compte poLir" ·la définition dt.~

*

Développement de 1 •utilisation des connaissances

*

Apprentissage de la maîtrise de la communication

Compte-ten~ de ces objectifs, une partition du temps scolaire en deux modules égaux est nécessaire. Le premier module sera consacré à

1 •acquisition des connaissances et des techniques d"utilisation de celle~­

ci. Le second ser~ consacré à l'utilisation des connaissances et à la commun i c.:;..t ion. En supposant une ch<=...'rge horaire hebdomc.<.dai re de 30 heures, ce sont donc deu~ modules de 15 heures qui doivent être installés. QUels pourraient être leurs contenus :

Premier module : Enseignement général

Mathématiques, philosophie, français (étude des auteurs), histoire géographie Cgéné~ale), langue orale.

Enseignement spécialisé

par exemple pour des mécaniciens:

électricité, mécanique, automatismes, fabrication, gestion. Second module :

Histoire des techniques, essais divers (vérification de lois physiques, automatismes, essais sur machines outils . . . ), projets, bibliographie, langue technique.

TYPE ''1 /4"

Pour les trous qui ne sont pas perpen-diculatre à la surface

(9)

- à propos des filièFes technologiques

-CONTROLE DES CONNAISSANCES

Il n'est pas question de revenir sur le caractère national des dipl8mes jalonnant les études de cycle en cycle. Cependant il m'apparaît nécessaire de revoir la forme des épreuves en ouvrant une part plus grande à la réflexion, et ce en limitant celle portant sur le contr8le des techniques d'étude.

La partie pratique pourrait porter sur la soutenance d'un dossier d'étude, épreuve bâtie sur le modèle du projet du Bac. Fl. avant que celui-ci ne soit détourné de ses objectifs. Il est indispensable que ce projet représente une étude COMPLETE, de la recherche documentaire à la réalisation sérielle (si le matériel étudié s•y prête) en passant par la conception à la planche, l'étude des coGts et le prototype. L'ampleur du travail demandé nécessite le choix de thèmes SIMPLES et donc de s'éloigner des "usines à gaz" proposées depuis quelque temps.

PHASE D'INITIALISATION

La réforme initiale portera essentiellement sur le développement de nouvelles méthodes pédagogiques, tendant à pFomouvoir l'utilisation des connaissances et la communication, l •acquisition de conr1aissance devra être notablement réduite par rapport aux programmes actuels, mais intégrera des disciplines nouvelles comme 1 'étude des coGts et la qualité. La mise à

niveau théorique.des enseignants porteFa sur des domaines limités, mais un gros effort de formation devra porter sur les techniques d'enseignement. Cette formation s'effectuera dans l •année qui précédera la mise en place du nouveau programme.

Les études préliminaires conduisant à la réforme globale doivent'c6~mencer

dés maintenant, de manière à pouvoir entreprendre rapidement la définition des programmes et assurer la formation des enseignants.

Un délai de mise en place complète de l'ordre de deux à trois ans semble

r a.i sonnab 1 e.

CONCLUSION

Quand j ' a i commencé à jeter quelques idées sur mon ordinateur, je ne pen-sais pas aller si loin dans la remise en cause de notre système éducatif. Je croyais en effet m'attaquer au seul problème des filières technologiques. Mais, de discussion en discussion avec mes collègues, de brouillons en essais{ j'en suis arrivé au document que je viens de vous proposer.

Il ne me semble plus possible de continuer à voir se poursuivre le replâtrage du système éducatif à coup de réformes ponctuelles. Il est plus que temps de revoir 1 'ensemble de la copie, sans précipitation, mais sans

reta.rd, afin de t-edéployet- nos forces vers des c•bjf-::?ctifs clairs.

Si vous vous sentez concernés,

si vous avez d'autres idées,

si vous voulez approfondir

1 •un ou 1 •autre des points abordés dans ces quelques pages, à vos plumes, et•formons au. sein de 1 "A.P.T.E.P. un groupe de réflexion car quelle que ·soit notre i nf 1 uence sLn- des déc: i si ons qui nous échc.ippent "souvent", i 1 est de notre devoir de faire des propositions, des suggestions à ceux qui ont la responsabilité de la formation.

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