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L'<i>oppidum</i> gaulois de Montmerlhe à Laissac (Aveyron) : campagne 1985

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02922986

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02922986

Submitted on 26 Aug 2020

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Richard Boudet

To cite this version:

Richard Boudet. L’oppidum gaulois de Montmerlhe à Laissac (Aveyron) : campagne 1985. Bulletin de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, AFEAF, 1986, 4, pp.38-41. �hal-02922986�

(2)

L'OPPIDUM GAULOIS DE MONTMERLHE A LAISSAC (AVEYRON)

Campagne

1985

Les

r

echerches

effectuées sur l'oppidum gaulois de Montmerlhe

à

LAISSAC (Aveyron)

en

1985 entrent dans le cadre

de l'étude de "l'occupation du

sol

au

Second Age

du

Fer sur la

bordure

sud-ouest du Massif Central "de l'Action

thématique

Programmée Archéologie Métropolitaine".

Cette

étude

a

été

présentée par R. LEQUEMENT,

Directeur des

Antiquités Historiques

de

Midi-Pyrénées

et concerne

plu.,ieurs départements. Nou., collaborons

à

cette étude pour le

département de

l'Aveyron.

La

commune

de LAISSAC se

trouve

à

une

vfngtaine de kilomètres

à

l'est

de

RODEZ.

Son

territoire s'étend essentiellement sur

une

partie

de

la haute vallée de l'Aveyron mats également,

au

Sud, sur un plateau du massif des

Palanges. Cette région est

intermédiaire

entre les Monts d'Aubrac

au

nord, et les

Causses du

Millavots

au sud.

La rivière

Aveyron,

dont la source se

trouve

à

quelques

kilomètres

à

l'est

de LAISSAC sur

la commune de

SEVERAC-LE-CHATEAU,

s'écoule vers

l'Ouest,

traversant.

ainsi

le département

de

part

en

part, pratiquement en ligne droite.

Le plateau de Montmerlhe culmine

à

envtron 920 m.

n

occupe

une

bordure du massif

des

Palanges. Son

orientation

est grossièrement

nord-ouest.

Il est

limité

sur sa partie ouest

par le ruisseau de

Lucagnac sur

sa.·

partie

est

par le

ruisseau

d'Altou,

tous

deux

affluents

de l'Aveyron.

Le_s pen~es

de

ce

plateau sont assez

abruptes

de

toutes

parts. Celui-ci atteint environ 1500

m.

de long et 200

m

.

de

large.

C'est

semble-t-il,

à

partir

de

1858

que l'on commence

à

s'intéresser

à

l'imposant

système

de levées de terre

et

de

fossés qui

entoure

l~ sommet

du

plateau de Montmerlhe . Le . premier

(et le

seul) plan .

connu

des fortificat ions

est alors

r4tAJé

par R.

ROMAIN ·(ici fig. 1). Ce

plan

qui

ne donne en fait qu'une

. idée

très

générale du site, était accompagné

d'une

boMe description

des

divers

éléments de

remparts mais aussi d'entrées. A partir de ce premier travail des générations d'érudits se sont pris

à

rêver

autour

de

ce

site

en

l'assimilant

à

un

camp

romain construit

par les l0ème

et

12ème légions

de

c.

REBILUS, légat

de

CESAR

à l'automne 52 avant notre

ère. Le camp

dont

la surface est voisine

de 45

hectares

aurait

même pu

contenir 45.000 hommes !!

Le caratère "romain" du

site

.

était

confirmé aux dires des érudits par la découverte

de nombreux

débris d'amphores. Pourtant, dès 1922, l'archéologue A. VIRE reconnaissait

à

Montmerlhe, l'existence

d'un

camp

non pas

romain, mais gaulois.

(3)

.

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(4)

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Sem

Fig

.

2 :

Echantillon de mobilier découvert en fouille

à

Montmerlhe ( dessins

R.B, ) •

(5)

(sondages,

prospectiMi repérages

,,

divers

et enquête)

ont

permis

de

réaliser une

première S)'lthèse des découvertes

anciennes

et

d'appréhender

les dispositions générales du site.

Ainsi,

dix-sept sondages

ont

été

ouvert.,

dans stx parcelles différentes (n°487, 496,497,499,503 et SOS

du

cadastre

de

LAISSAC, Hction D), essentiellement dans la partie centrale de l 'oeeldum.

PlU3ieurs sondages

ont

été

réalisé:,

dan:s la partie ouest

de

l'opPidum, en dehors

de

l'enceinte (parcelle n°481). Un

Hul

niveau

archéologique, homogène, a

été

atteint.

Il a

livré le même

type

de

mobilier que

celui découvert

dans les

précédent3 sondages

(ici

fig. 2) ainsi

qu'wt

élément

d'aMeau

en

bronze

et

Wl

tesson de céramique

à

vemls

noir (companienne

B)

.

Quelques débris gallo-romains, très sporadiques,

ont

été

ramassés

à

la

,urf

ace

de

cette parcelle. Toute., les parcelles qui

ont

fait l'objet

de

aondagea ont

été

également

.

p,wpectée3 sur toute

leur

sw-f

ace.

Les très

nombreux

teuon:s découvert.,

appartiennent pratiquement tous

à

des amphores DRFSSEL IA.

Nous avons

cherché,

pendant l'été 1985,

à

examiner

le système de

forti-fications

de

l

'opPfdum de

Montmerlhe. Nau,

avons

pour cela utilisé le plan

de

B. ROMAIN (let ftg. 1)

de

1860

et

lea feuille,

du

cadastre

de

LAISSAC

concemées

par le site. Le plan du

XIXème

siècle a

été

vfte abandonné car U

est

la'llement incomplet et

peu

fiabl.e. Dana

la

partie

aud-ouat

du site,

au

.

lieu-dit le Castel, plusieurs

levées de terre,

parfois

doublées de

foaaa,

ont été

recOMUes.

Ces

vestiges avaient déjà

été

en

partie

obaervés,

ll

y

a

plu,feun

amées par L. BALSAN. La

levée

de

terre

gw

atteint

prèa

de S m. de hauteur

vfent buter

contre la petite

vallée

d'Wl

ruisseau qui

prend

,a

source

c:fGns

·

le vfllage

de

Montmerlhe. Un

nouveau

système de

fortfffcatfona a été

omervé

aur

de,

·

cUchéa aérien.,

de

·

l'I.G.N..

n

relie

l'avancée

nord-ouest

du

sfte

à

la

vallée

du

ndaseclu

de

Montmerlhe, délimitant ainsi W1

nouvel

espace

d'ta1e

trentaine

d'hèctares

de

,uperficie. Ce

dispositif,

bien

qu'ab1mé par

les

cultures

contemporaine,, eat encore

bien visible. Ainsi la surface

de

l'oppidum

passe-t-elle

des 4S hectares connus,

à

environ

70 hectares.

Rfdmd

BOUDET

·--- --···--- -- ....

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·

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... --- ---

-L'HABITAT INSULAIRE AHTIQUB DU BOURG A

L'ISLB-SAIHT-GEORG~

(Gfronde)

Le site archéologique du

Bourg

à

l'ISLE-SAINT-GEORGES (Gironde) a

été découvert,

fl

y a

quelques années, par

D.

COUSSILLAN,

suite

à

des

travou.x

Figure

Fig.  1  :  Le  plan  de  Hontmerlhe relevf  en  1858  par  1.  llOW.IN.
Fig .  2  :  Echantillon  de  mobilier  découvert  en  fouille  à  Montmerlhe  (  dessins  R.B,  ) •

Références

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