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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association Amicale des Anciens et Anciennes Élèves des Sections Normales et de l'École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique n° 10

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NCItTt _ _litt

'""*.."'..._

.._

EDITEUR, 82. rue Bonapa~- PARia (VIe) Tél. : Danton 99-15 'lignes). - Cb. poslaux: Paris :15.,u

180 ») année),

280 »

240 »)

OUVRAGES RÉCEMMENT MIS EN VINT!:

< ..

Cours de commerce. par . RAPI ....•••..••••• ~

f,.

Cour.. de composlt.lon française, par J. A GLADE

t R. li RO ••.•.•.•••...•..••••.•..•.. " 280 »

'traitéde comptabilité, par C. DEGEORGE. • . . . . .. 3&0 »

Généralités teohnologlques, par P. DUBOIS... 480 »

Les mat.hémat.iques de l'ouvrier moderne, par L. VEZO : Tome I. - Arithmétique-Algèbre. . . .. 170 ))

Tome II. - Géornét1"W. . . • . . • • . . . • • . • . . .. 290 ))

Tome III. - Mécanique... . . . .. 290 »

Eléments de t.rlgonomét.rle, par 1·. li HANG... 190 ))

Not.lons élémentaires de géomét.rle descriptive appli-quée au dessin, parF. HAHA GetH.BEAUFILS 220 )) Les premières leçons de dessin Industriel, par 6". SEnRE ...•.•..••... Leçons de dessin indust.rlel et de technologie (2" par G. 'EHHE ••...••.•.•...•...•.. Cours de dessin indust.riel. par G. RE ILLOT . Cours complet de dessin InduMrlel (p. année), par P. BELVALETTE 280 Le dessin de menuiserie, par A. B.&RNARD. • . . • . .• 380

Carnet. d'ateller de menuiserie, par

n.

GOUZIL. . . 80

Carnet. d'atelier, par J.-M. VALMALETTE.. ...• ..• 80

Physique. parJ.

EY...

Jf10

Manuel du t.raceur chaudronnler-t6I1er. par R. L VAL •••.•...••....•.•.••..•••••. 320

»

TechnologIe générale professionnelle,p'R. EVEU: TQme • •••••••.•••.•..••.•.•..•••..•••••• 180 »

OUle II (1 ,. partie) 180 » TOme II 2" partie) 130 » To.me III. 1&0 » CoUI'8 6lémeR\alre d'élect.rlclté Indust.rielle, par P. ROBERJOr ...•.•. ...•. . . » Travaux prat.lques d'élect.rlclté Indust.rlelle,p'P.ROBERJOT : Tome L ,... 380 »

Tome

n.

380 ) Tome III. 1 • • • • • • • • • • • • • • • •, 480 » Tome IV ...• . . . .. 320 »

Leçons d'61eevlclté. par J. EY •... , 180 »

Lecourant. aIUrnat.lf, par J. EY... 220 »

Eléments d'élect.riclté Industrielle, par F. HARA G. 290 » ciers, fers, fontes, par A. JACQUET (2 volumes), Ch/tqu volume ...•... 180 » Forma\lonetéclueatlon des appl'entis, p.H.SPRE G. 180 »

Le CATALOQUE "ENSEIGNEMENT" 1848-1848 est

enwyé Iran

0 à M . les M mbres de l'Enseignement

(3)

N° 10 (nouvelle série) NOVEMBRE 194~

BULLETIN

TRIMESTRIEL

DE

L'ASSOCIATION

AMICALE

des Anciens et Anciennes ElèYes des Sections Nonnales

et

de

l'Ecole Normale Supérieure de "Enseignement Technique

PI'6sfdents d'honneur:

M. le Directeur de l'Enseignement 'rechnique; M. le llirf'('.leur adjoint de l'EnseifCllement 'feohnique;

MM. les anciens Directeurs de l'Ecole Normale Supérieure de

l'Enseignement Technique; .

M. le Direoteur de 'l'Ecole Normale Supérieure de l'EnBelgnement .'reohtlique.

BUREIAU Secrétaires géndrau:c ltonoraJres :

J. DEVEAU, Directeur honoraIre de Collège Teohnique;

fI. COURT, Professeur au Collège Arago. 8tcrétatre génlral. : .

G. GABORIT,' Pro!ësseur à l'Eoole Professionnelle Dorian. 74, avenue Philippe-Auguste, Paris (H").

secrdtIÙ~~géniral ,jàJOl'nt : .

LAJON, Professeur à l'Eoole Professionnelle Dorian. Secrétaires :

Mme MAR'fRAIRE, Sous-DirecLrice de l'E.N. S. E.T. BIGUENET. Professeur à l'E. N. P. de saint-Ouen; MARCY, Professeur li. l'Er N. P. de Saint-OUen; QUILLIET, Sous-Dlreoteur au C. T. de Versal11es; ROCH, Professeur à l'E. N. P. de Lyon.

Trésorier : .' . , . . .

.A. POUGEOL, Professeur au C. T. de Sll.int-Maur (Seine).

J/,mbres :

Mme VILLENEUVE, Professeur à l'E. N. S. E. T. Mlle PROUHET, Professeur au C. T. d'Orléans.

Mlle FELUS, Professeur au C. T. de Vitry-sur-Seine; . DIONNET, Professeur à l'Ecole ProfessIonnelle Diderot, ParIs, LE '!'REIS, Directeur de l'Ecole Supérieure de Commeroe de

Clermont-Ferrand.

LIGNON, Professeur à l'E.N.N. A. de Paris.

FONTAINE, Elève Professeur à l'E. N.S.~.T. . !

MORELLQN, Dlreoteur' de C. T.; Adjoint au- Direoteur de l'E. T.

c o l o n i a l . . .

Les Seorétalres des Groupes provinciaux. Alt1'esse et n° du Compte de cMques postau:e :

ASSOCIATION AMICALE DES ANCIENS ELÈVES E.N.S.E. T. 151, bOulevard de l'Hôpital, Parls (13") - C. C. P. Paris 54 88 99

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UN BEAU CADEAU:

OFFREZ A VOS ENFANTS,

A VOS AMIS

UN ABONNEME T A

SCIENCE E

VIE

MAGAZINE MENSUEl DES SCIENCES

ET DE LEURS APPLICATIONS A LA Vif MODER E

5, Rue d. La Baume -

PARIS (8"

ABONNEMENT

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Un an, 600 FRANCS

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- 3 - •

OMMAIRE

M. BUISSON, DIRECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT TECH-NIQUE.

CEREMONIE DU SOUVENIR. LE DECRET DES « TROIS ANS ». L'A.ICALE ET LA GUERRE.

DISTINCTIONS (Légion d'honneUJ'), llnmjnalion~,.UCt:f>R. NECROLOGIE. L'ACTIVITE DE L'AMICALE Réunion du Bureau; Questions à l'étude; Correspondance; Un exemple à uivre;

Groupes régionaux (Pari , Orléans, Toulou~p. Lyon).

LA VIE DE L'E. N. S. E. T. :

Le personnel enseignant; Le personnel adminis tratif;

Les Elèves professeurs (Rentrée ~8, Vie familial , Exposition) ; Examens; Statistiques. NOUVELLES ADHESIONS. MUTATIONS. QUESTIONS PEDAGOGIQUES :

L'enseignement commercial au U. S. A. (Vignaud); Le Baccalauréat te,cllnique (Juttet).

VIE FAMILIALE.

OE QUE PUBLIENT NOS CAMARADE8 :

Des ouvrages techniques; Des romans.

EN LISANT LES REVUES. DIVER8.

VIE FINANCIERE :

Cotisations, versements, souscriptions, tombola..

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(7)

5

-M. l'Inspecteur général BUISSON

est nommé

Directeur de l'Enseignement Technique

O'est avec joie et fierté que nous u. ons appris, au COUFS 4e vacances, la nomination de notre camarade, M. l'Inspecteur

énéral Buisson, au po le de Direcleur de l'En eignement technique.

C'est la première fois qu'un ancien élève de l'E. N. . E.'l'. esL appelé à occuper ces hautes fonctions, où, tourà Lour, Labllé, Luc, M. Le Rolland ont déployé leurs constants efforts. M. Buis-on appartient, en effet, à' la promotion 22-24, section B. Suc-cessivement professeur, directeur, inspecteur général, il a exploré, tant au point de ""00 pédagogique qu'au point de vue administratif, le vaste domaine de l'Enseignement technique. Il en sait la valeur, le po sibilités. Il en connaît les lacune'. Le jeudi U octobre, une délégation de no.[re Burea1;1, composée ùu Secrétaire général, du Secrétaire général adjoint, des Secré-Laires est allée pré enLer les félicitations de l'Amicale au nou-'eau Direct.eur qui a toujours été un membre fidèle de notre .\ssociation. Elle l'a vivem('nt remercié d'avoir bien voulu accepter, définitivement, une mis ion éminenle mais 'lourde de responsabilités. Elle lui a dit ombien l'Amicale lui a\ail gré d'avoir hâté et obtenu l'adoption du projet de la réforme de la scolaritéà l'E.N. .R T. Elle lui a exprimé sa joie d'apprendre que d'excellenls camarades venaient d'être appelés à'le seconder flans 8a tâche ardue. Elle l'a assuré de l'appui constant, de la confiance entière de t u les anciens élèves de l'E. . . E. T.

I.e nouveau Directeur de l'Enseignement technique a réserV(~

à notre dél('gation l'accueil le plus simple ct ·le plus cordial. Il lui a fait part de son dé il' de prendre frrquemmenL contact av c le Bureau de notre A sociation. Car enchanté, rel' Les, dt' savoir Ilcc qui va), noLre Directeur - e~ nous lui ('n savon~

gré 1 - e.:L surtout curieux de avoir cccc qui ne va pas ". .Nous sommes heureux d'annoncer aussi à nos camarades que. ,'épandant à l'invilation d M. Renaudeau, directeur de 1'E.

N:

. E.T. et à celle du Bureau de l'Amicale, ~r. l~ Directeur de ('Enseignement technique e t venu présider, le vendredi 12 no-vembre, à l'Ecole, la cérémonie 'd'hommage aux morts. A cette occasion, le Directeur de l'E. N. S. E. T., le personnel, .les élève

t les ancien élèves ont reçu officiellement M. Bui son. Une circulaire, dont V01,)S trom'erez plus loin le texte, a ~léiadressée

il tous nos correspondants l'JL le présent bulletin. vous apport('

l'pcho de celle manifestation. . . .. .

(8)

- ( i

CÉRÉMONIE DU SOUVENIR

lI. fe Dircc/altl' dc l'Enseignement technique est venu

J)t'(:-,~ider, le vendredi 12 novembre, la cél'émonie du So'uvenir qui ,,'est dél'oulée, à 17 heurcs, dans la salle Emile-Corrc.

Nous avons noté, lJal'?ni la nOmbl'etlSr assistance, la pl'ésellCl' rie Mlle Si1l20nin ef de. ,1l. Dulos, {nsJicctr'I/.1'S grlnétaux ct anciens rlèves ne l'Ecole. lf'lI/'s rollègl//'s. l'cfellus pa,' des obligations impérie/lses, :/éfaie1li (',l'cusés, Xous at'Vn8 élc' heureuJ.:

d'ac-1'1tciffil' Mlll' Baudot, rCI'étaÎ1'e à la Di/'ection tif' l'E, T" M, Cas-8(((1/11', ])/'Ol'i8C1lI' 'limo/'ail'e, anl'Ïen seCl'élail'c à la Dil'cction dl' /,1<':.lY,S. E', T .. les 1IIemb/'es du, pCl'sonnel administl'atif, plusicw'.\ mCIIlf1rCs dll cm'ps cllsci(lnant dc l'Ecole et, à côté de IlOS

cama-l'OOes inspcctcII1'S, inslleq!l'iccs, directeurs, di/'ecf/'ircs, SOIl,\' ltiJ~cfçw's, professel~l's, les l'cl))'1!Senfanls rlu BILl'CIl!( <fn

S'YI/-dicat national qui compte bcaucoup d'ancicn' rSlèl'CS. SalvaÏ1'c, l'epl'éscntant du Syndicat génél'al, s'était eXCIlsé. On nous pc'r-mettra d'accm'del', parmi les membl'cs de nofl'e Burean, ulIe mention pal'ficulière à 1Jeveau et à COU1't, sem'étaires génému:r hono'rail'es dc l'Association.

Nous 1'emercions l'ivement tous ceux qui, onl assisté à cett(' mmlifestation et nous avons été pm'ticlllièl'ement touchés pm' la pI'ésence cTr quelques rama1'ades de lH'ovince, remis de Dijol/

ou de R~ims.

Nous lJublions, ci-nesso/ls, les di roto', ]JI'01l01lC,IS èt l'oCCQ,çiOIl

n,'

",'f'f' ('r/"~m/J1Jir.

~Iollsjeurle Directeur ùe l'Enseignement l 'chniquC', . fonsieur le Directeur dl' l'EI'olr normale

Mesdame , Messieurs, Mes chers Camarade ,

Tout il, l'heure, tandis que je me préparais li. participer i.t "'Jtle cérémonie du Souvenir, je songeais à celle soiroo dr' J'automne de 1926 où, élève professeur à l'Ecole, il me fut dunné d'nssisler, pour la première. foi en ces lieux, à la mani-festation destinéo oÙ, glorifier la mémoire de nos aine tombés

au champ d'honneur. Je reconsliluais la scène : je revoyais M. Fournel, notre Sous-Directeur d'alors, j'entendais sa voix forte évoquer, en termes simples, brefs, émouvants, le SOUv"ellir de ce" morls, Quelques représentants de l'Amicale des anciens r!èves. dont je connus alors l'exislancc, l'entouraient, Notre .\RRociaUon n'a jamais, en offet, failli à ce devojr. Chaque année 1

(9)

'1

-'1 l Direclio1J, au 1 r onn l, aux élèYe~ de l'Ecule pour rl'ndre

uo hommage ~olenn 1aux mf'l'I glorieu:'\: dont la li te, depui

1920, 'e t héla ! allonO'ée...

Ils •nt bipIl droit à noIr l' 'vnnai' anee, c ainé::. tombé dUl'anL la lutte, ardpnLé, parfoi incertaine et finalement victo-deuse, qui, de J911 à 1918, eu anglanta notre 01. Il,, méritent l,jan notr(' admiraI ion ce. camal'ade' di paru au cour de la ... conde guerre mondiale, Parmi ce.'- dernier;;, cerlain:; ont ,!J()rls n c t ét; tra ique de 1940, au moment où, ,ur la Franc

"urprbl', allerrée affolée, déf l'lait l'envahi. ur, enivré d'un

\ ictoirc qu'il tenait pour acqui " On a, 'elon moi, trop tendanc :tUjo l'd'hui, à ublicr la grandeur de leur ,acriflc~ : ([u lque -uns d'entre eux, que nou conllaLson bien, n'ayaient-i1s pa« ,',té, d~jà, (luI'. nt l'aulr "'uerre, de combattant;; glorieux? J)'autre:- ont !l'om' \ en 1944, un fin héroïque dan I~' luLte!> décisivc' ù'une oJl'pIH,iye qui devait amener la Yi toire t réta-blir lin paix (!ne l'on voudrait, enfin, définili\clt1ent a ur~.

Beau OU}) onl dbparu, \'OU le savez, au cour cl la lulte clan-destiile contre J'uccupant : arrêtés, torturés. il ont succombp ~lprèll lm long martyre. Il nou a fallu pert.lre l'e poil' d<' " ·l.i'ouv(>rcertain~ camarade déporté sur le quel Jl{!,ait, depui,..

tr'op longl mp- un tragique. ilence. D'autre encor!' sont décéd ',.. au cour d'un' capli\'ité interminable el inhumaine, d'autre!". j·nfu., on! été \ ictinle de. b mbarùement m urtrier~,

GnrdOlb-nou.. ù'uulJlier lou' ce camarade, dont le sacrifie' Ill l j ... il prl'mi,.; de continuer il exercer, ur un ~ul l''devenu libre, unI' tâche qui étail la leur. Il appartient i\ notre As

'0-iatioll t1' con;:ol'\'I'l', firlèlement, pieusement Ir ,::ou\' nil' d"

10 S 'l" di -paru' : au printemp. prochain, lors d'unr rér'-rloni' ::olrnnelle. Pl'a inaugurée la plaque de marbl'e qui r

fiI-l'laçant 1(' tableau pru\ i aire devant 1qllel no il' n' nou,.. inclinel' tout il l'heure, con~er\'era, d'une manière indéléhil.'. \!Hïiom r1e~ 1ll0rl,.; de la dernière guerre, En attendant ccltp ,'on él'rali(ln officiclle, je vou' apporte, cher, {Il glOl'i ux

call1<l-adeil. au nom

ct

tau, le. anciens éli've, rle l'g('ol , mon hOlll-ilia e atJllli "ati

r

pl r'ec(mnab~anl.

Ce h''',lJllfl!~,'. nou" l'av.lb \'oulu. l' !Il' Hllil'·". plll:- ;,oh'nIll'!

(l'e tI· f'"utUlIh'. :\ulr Bureau, t'n a'cfll'd avpc

:1.

l ' nir 'clcou!' de j' ~,·nJ,·, il qui luus Ir,; an('Ïrn::- élè\ e. l'nI \Olll' un r ,'pee-lIl UX 1'1 Iidi\lt' allarhelllrnl, no/l (' Bureau ll. IW11::, li qu'il ronv{'-nui. de uUlllle!' j)C1UI' cadr il c lte manife, tatir,n la salll' Emil'-t OIT • Ini"t' à Ilotrp di:p iliun par ?If. Bonnafoui'. n Ill'

(bli-~èall l'altHtr:.llip, :'iou,; :'\·on<; lH~n,,; qu'il fallait y (,flll\Îl'l', avcI'

lt' po.;[·~oIlJ1{'1 aÙlllini.--ll'alif, auquel j'lltlre's un ~:l1ul eorl!h1. Je cJrp ... ('nei 'nanl de l'El'o!r c10nl - j ui. hrUl'pu. dl' 1

pl'<lc1u 111'1' id - h' brillantr;; qualit; a.:urenL il nuit' MaL'on un renom grantli,,~ant.Et nou a\ on3- demandé il ton" no' cama-"LOOs l' la rflgioll pari 'ionn('. el même de proyinc(', (Je v nir. . oir, . e joindre aux élèYes de J'Ecole, à qui je renouvell , IIll nOl,1 dl' l'Amit'ulp, l'a,,~urance de notre CCtll1préhen ion t :1t' T tT'C appui, mnt';l'il'! et mOl'al. .Je ~ab grl- a lou, r ux qui

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- 8

-ont répondu à notl'e appel ct je uis sûr que lt}s cama.radû~ ~mpêchés par l'éloignement d'être parmi nous participent, 11/·

cœur, à cetle cprémonie à laquelle ils regrett nt ùe ne POUVÛ'lI

assister.

Je vou remercie vivement, Monsieur le Dir cleur df' l'En-seignement technique, d'avoir bien voulu accepter la pré::lidence do celle cérémonie et d'être venu, accompagné de quelques-un~

de vos auxiliaires immédiat", participer à celte manife tation du hOUvenir. Et je nr puis manquer de profiter de l'occasion

qui m'est offerte pour vous féliciter de votre récente nomination au poste Je Direc.teur de l'Eu&Elignement technique. A oet emploi éminent se sont déjà succédés trois hommes, de tempé-raments divers, qui, lous, ont travaillé à la rréation et au 'vc-Joppement de l'Enseignement technique.

Le premier, ancien élèYe de Sainl-Oloud, ervi par un sohdf' bon sens et une ténacité efficace, a vérit;;l.blement créé notI'€ Enseignement te 'lmique et, l'an dernier, a Yvetot, un hom-mage mérité a été rendu à sa mémoire.

Le deuxiènw, qui était issu de l'En eignement secondaire, el dont il nou. a été donné, plusieurs fois ici m(lme, de goûter les improvisations brillante a, dans une période (Jri tique, main-lenu oet enseignement.

Le troisième, maître di Lingué de l'Enseignement supérieur l'a orienté vers des voies nouvelle.

Appelé à continuer la lâche de ces 1roi - prédécest'eurs, vou" allez pouvoir manife ter, dans ces hautes fonctions, les solides et rares qualités dont vous avez fait preu\"e, déjà, au cours d'un

brillant~carrière "Vouée, touL entière, au :ervice de l'En:;eigne-ment technique.

Successivement élève de l'Ecole normale supérieure d.; l'En-seignement technique, durant les années 22 à 2/1, puis profeo--eur, directeur de Collège technique, inspecteur général, vou. ne manquerez pas, à I;;l. Direction de l'Enseignement technique, ùe faire bénéflcier Lout notre Enseignement de voire double el précieuse expérience administrative et pédagogique. Sous votre lucide eL ferme impul. ion, l'Enseignement technique, j'en sui" Rûr, va continuer à se développer et, énergiqu ment défendu, il saura conquérir définitivement sa plaœ, maintenir et agrandir le domaine qui lui est dévolu. Vous voudrez, je n'en doute pao, assigner àchaque catégorie d'établis. ements a mission précise et déterminer les attributions exactes de chaque administrateur. L'Ecole normale est certainement assurée, non seulement de SI' maintenir, mai de se développer et de . 'épanouir. No vous doit-elle pas, déjà, quelque bienfaiL ? Bien que vou vou en défen-diez, je sais, et n~s j~unes.camarades doivent savoir qt\e l'exten-sion de la scolarité a troiS années est due, -'n grande partie, à

vos persévérants efforts. La présence, auprè de vous d cama-rades dévoués, anciens et brillanLs élèves de notre E~ole. n'est-elle pas, d'autre pad, un sûr garant du ,maintien de ces sections scientifique et littéraire, périodiquement' menacées? Dans IR

(11)

pou pou 9 pou pou

-vez compter sur l'appui lotul ùe nolre .\.ssocialion. Vous a-vez bien voulu nous dire que vous seriez heureux d'avoir, avec nou!>, des contacts fréqnents l, selon vos propres paroles, moins pour savoir «ce qui vaIl que pour r,onnaHr.... «ee 'lui ne va pasIl, ,'ou

userons de cette liberté, ,t\'ec fJ'anchi~e el mesure, dans l'inlér"t de notre Enseignement. .\i-je besoin de vous rappeler avec quollp fierté tous no camarac!, ont appris que, pour la première fni". un ancien élève de l'Eeole nOl'male supèrieuro de J'En~eioLl('­

ment technique étail. appelé à ocruper le poste qui vallS a éll" confié? El, au sUl'plu " cel uncien élève a toujoues été un 1I1crnbre fidèle de notre A social ion. (;'e t à une réuniOJl de notre "'l'OUP(' parisien qUfl, \ oiei plu:; de quinze ans, j'ai eu, pour la vrell1ière tais, Je plaLir de vous rencontrer. Et tous nos camarades savent que vou avez, rt'!gulièrement, participé à nos Cong-rè.'l annuels où va intervenl ion' pondér(>es cl courtoises ont tou-jours élé avidement écoutécfI.

Arrivé au terme de celle allocution, que j'eusse voulu plu" digne de ceLl<l eérémonic, voici que j'éprouve quoique remord '. Amené, tout nal.urel1em ni, à faire votre élog'o, je crains, Mon-sieur le Directeur, de vous avoir déplu et, sans égard il votre modestie, d'avoir foul(-, peut-ôtre, quelque jardin secret... Je ferai donc appel à votre indulgence en invoquant J'absolue et profonde sincérité de_ sent imenls que j'ai cru devoir vous expri-mer. Et, au risque d'encourir vos reproche , c'est encore 'ur un trait personnel que je t l'minerai ce trop long discourR.

Nous déflleron toul. à l'heure, devant les plaques où ::.out ins-crits les nom de no r.amaradc tombés pour J.e pays. ur ces f.ableaux, Monsieur le Directeur, vous lirez parmi heauroup d'autres, les noms de certains r,amarades que vous avez connu::. à l'Ecole, qui appartenaient à votre promotion, ou ~ celle qui la précéda ... Si vous avez voulu que cella manifestation fût, avant tout, une cérémonie du souvenir, n'esL-oo pas, surtout. parce que vous pensiez à eux? Cette attention délicate ne mau-quera pas de toucher nos camarades présent.·, et, par delà le murs de notre chère Ecole, elle ira droit au CŒUl' de~ parent!;.

des veuveR. des enfants dl',nos g'lorieux morts!

DIscouns DE M. nENAUDEAU

Monsieur 1!3 Directeur,

Je voudrais d'abord, au nom de l'Ecole normale tout enlière, v6us exprimer nos sentiments de très profonde gratitude pOUl' deux raisons : d'abord pour nous avoir demandé de g'arder à

cette cérémonie annuelle en l'honrreur des anoieIl8 élèves dont les noms figurent sur les tableaux commémoratifs, devant les-quels nous nous inclinerons tout à l'heure, -le caractère de sim-plicité qu'a maintenu la tradition, ensuite pour avoir bien voulu. pour votre première visite officiell à l'Ecole, en tant qu

(12)

1U

-Direcleur de l'Eu eignemenl technique, accepter de présider ('r!ll' cérémonie,

Mesdames et ~le' ieur ,

Les morls nombrelL"\': de. deux guerre', anciens élèYes de celle 5cole, nous le. a"on toujours a _ociés dans notre souvenir, J'ou savon, en efIet, qu'ils furent a s'ocié' au i bien par le..: li'n" multiples qui les attachaient à la nalion libre et fière qU·I,·t la France que par ridée qui rassemble, pal' leur étude'. Jlar la mi"sion qui leur incombe, tou les éducaleurs digne dl' te nom : ridée de ·la dignilé de l'homme, qui est au ,i cell' de la justice dans les rapports entre les hommes, Tous, ceux I[ui sont mort sur le" champs de bataille de FJandres, dr Champagne, de Verdun, comme celui qui repose dans la crypte de la Sorbonne, comme cette jeune élève déportoo avec loutf'

,;à famille et dont nou' n'avons pu retrouver la trace que jusqu'il ~on départ pour le camp deconc·entration allemand, tuus olll l'ontribué, mieux qu'aucun d'enlre Jes survivants, à éclairer la voir, il relever nos courages, à nou reforger une âme, allrè le~ années de honte el de mi ère que la France a vécues SOUf-; l'occupation, Si les. trails des chprs visages de ceux-là, qU('

beaucoup d'entre vou, comme moi, ont connus, s'estomp nt déjn dans nos mémoires, i la vie, avec es immédiaUls exigences. ,emble parfois nous éloigner d'eux, il el d'autant plu. nécc:--"nir., que nous entretenions cn nous une crainte sacré' :

La crainte d'ùublier que, "enu' de tou» les coio du lel'l'iloiJ'e, ll'opinion. sans doul~diver es, il élaient uni- par cc qu'ils por-laient t.ous en eux: le respect de l'e'pritet l'amour de la \'érilé, C{!!o' deux: éléments d'où naît la vocation de l'éducateur.

La crainte d'oublier que puérile vanit(>, souci de me ql~in~

inté-rt·(.;;, rouerie de ces" Il'icheurs" dClnl parle Péguy peuvenl

nom-"':;:<11'1'[' dans la rude a cen. ion qu'c.l la recherche même de la ~rilé, pOUl'lant plus belle et plu sali 'faisanle, l'omrne Je disail Rtinan, que « lu. \ érilé toul~lrouvée ",

La Ct'ainle d'oublier que, si Holre pa ,; li rdl'ouyr" J'honneur'

l'Il ll1ênle temps qu'un peu de son rallnnrment, si les nations du mOllde éeoulent encore a yoix ll\,PC une allenlioll que ne lnan-lf1klll pal'; (\1' souligner tous C{'UX.qui voyagent n l'étranger, c'est

;41'à('" a la ,'italité de idéau.· pour lesqup\. se sont pas ionné... Ics Illcillcur" des Franr;ai.~.depuis bi n des génrmti Il.', ct POUf'

l""tiuels l~\I)t de no,; tlllciens élèv g onl donné leur jeul1P ,i~. ,i nous n'ouhlions pa., en· efIet, 1 Il)('ssag'() de 'incérilé ct de lanl,e union qu'ils nous ont légué, clltllllio'l1 s rnnl plus fal'ile" ,fI

ré oudro les problème de l'hcur{) ct, enlre autres, Ir. problèmes cliffieiles qui sc posent dans Ir domaine de l'euseiglle1l1('1l1. <.lanf; eclui de l'Ellseigncmnt Technique en pal'liculiet'! Combien il ~era plus facile d'accomplir Ge devoir que Jules Ferry apllelail,

au l'OUI'S de débat!' , ur la l'éforroo de l'ons ignement. «un l1evoÜ' dl' justioo' envcrs tous les ciloren »! .

::5i nous n l'oublions pa . commentlie pas c~LJél' r que pourra j,Il''' mrnée 11 hien cclt (l'l1\'r1' inl1nrl1~'dl' la fOl'malioll

(13)

lwofr, 1 1 lwofr,

-f>ionnelle élargie t appL'ofondic, Œuvre ùe pensée Il.l'di, aulant que d'action cffi ace? D'accord, ur le but

tl

alleindrf', d'accord pour placer l'en cignement plus haut qu' toute:> nos tendance'

pel' onnelle', d'accord sur la lig'ue il. suivre, ligne bien françai ", bien droite, lracéc d puis longlemp- par Rou seau, DideL'!)!, La Rochefoucauld, Liancourl et leurs successeurs, romment ne pas ôLre d'accord "ur les moyen ? Même si ces moyen~, COIJ1ftlf'

ceux de la pen ée, on peul le dire, il me semhle, ~alls être 1;IXU de faux ma ochi me, sont es enticHement sacrifice, a céti 'Ille ct sévérité.

C' st paL' I~L eulement, en nou. in 'pirant ùe J'idéal qui fut. le leuL', en ne ménageant pas nos efforls, qui pèSCl'ont bien peu "n comparai on du don lotal qu'ils lui firent, que nous 'er0lh

fldèle au sOllyenir dl." mort que nous honor ne;.

Leur mes age. l'Ecole normale e doit de le garder, d(' Il' nonfiCl', comme le dépùl le plus précieux, ù. :es jeunes élt·\'l'~.

Car c'e, 1 bi n i i, ùans cc centre ner\'eux, sensible il. toul l'P

qui alIecte l'en eignenwnt, que p uvent ,e former durablelllu!l le cœur rt l' prit de maîtres et o'est d'ici que doit pm'Iil' r,e messag pour se:; lointaines de tinalions.

~I()n,;j~ur le Direoleur,

C'-e t parce IIue vou -même êtes de ceux qui n'oublient. Jlili',

nous le 8<'1.\'0118, que, ..;an changer le caractère profond de

l'hommage que nous rcndon à sés mort ,nou pouvon YOUS

dire, comme ils le diraient eux-même, que J'Ecole Normale ('...,1 fière de voir confier, à l'un de ,cs anciens élèves, pour la pre-mière foi " la charge très lourde de diriger l'Enseignement T<'('h-nique à Ull moment déci, if de son évolution. Vos origines, vnll'e formation, votre carrière sont déjà, en elIet, de témoignage." dl'

votre fidélité il Iïdéal commun.

L'amour de l'en eignement,il était déjà profond en vous qU:lUd vous êtes entré à l'Ecole normale de Mâcon, en 1908. Vou. avez reçu, comme lou les élèves maîtres de celte génération, sous l'influence de profe seurs pénétrés de la doctrine des grand:> éducateurs que furent, avant tout, Jules Ferry ct Ferdinunrl Buisson, cette formation, civique aulant que pédagogique, il. laquelle Vichy 0 a s'attaquer. In litut ur jusqu'en 1913, dale de votre appel sous les dl'apeaux, vous avez, pendant .la première guerre mondiale, accompli vglre devoir de combattant. Puis, aprè votre démobilisation, en 1919, attiré par l'Enseignement Techni-que, vous avez enseigné il. l'Ecole pratique départementale d Cluny. Là, tout en assurant un servic~ chargé, vous vous êtes préparé, par un efrort que nous pouvons apprécier, au concours d'entrée à l'Ecole Normale de l'Enseignement Technique. Vou. l'avez passé brillamment en 1922. Puis, reçu premier au profe.-sorat de dessin industriel à votre sortie de J'Ecol~, vous suiviez votre carrière de professeur à Cluny' d'abord, de directeur à

Oyonnax, à Versaill~s, ;m Collège Diderot, de Paris, puis d'in -pecteur général et enfin de directeur de l'Enseignement

(14)

Techni-que, loulos promotion~ que \OUS onl \ ;l1ues votre connais:;uncc

approfondie du métier d'éducateur, \otre puisance dé travail

d aussi celle droiture alliée à une bienvei Ilance eL une courLois:t' naLurelles qu'on aime à ll'omer chez les grands administrateurs. Votre nomination à la haute fonction que vous occupez a été accueillie avec joie par tout votre pel' onnel. Quand le Conseil de vo. inspecteurs généraux vous à dit, unanime, par la voix d(\ "on doyen, que l'EnseignpmenL Technique était «en bonne" mains», il exprimait J'opinion de tous. Et-il nécessairo d'ajouter (;ue 10 personnel administratif, enseignant et les élèves, touL ('omme les anciens 6Iè\"l''-; de l'Reole, ont ét(~ les premiers il ·'cn féliciter?

Connaissant bien la complexité et la diJ'flc'ullj' des problèmes uuxquel vous avez il faire face tous le jours, je disais, il y a

un instant, que votre târhe était lourde. Je devrais dire qu'elle pourrait êLre écra ante, pour un raractère moins olidement Jrempé et pOUl' un esprit moin. ferme que le vôtre. Mais votn' direction ne débute-t-ellc pa sou. 1s plus heureux au pices'! Dans une lettre adressée en février dernier à M. le Secrétaire d'Etat à l'Enseigneme!ll Techn iqu{', ~eLtre que vous a,'ez bien voulu lui remetlre vous-même, je di. ais que deux: grands pro-blèmes so posaient pOUl' l'Ecole Normale : La prolongation de la f'colarité des élèves professeurs et la con truetion d'une école à

la me ure de son avenir. Et \"oilà quo, quelques moi plus tard, grâco à la compréhen ion ct il l'activité de M. le Ministre, grâce à votre houreuse influence eL à \otre ténacité, ce deux projets, qui nous lenaient à cœur depuis longtomp , vous Je savez mieux (lue personne, sont en voie de réalisation.

En vous associantà M'. le Ministre dans nos remcrcicmcllls, je

T'empli donc, au nom de l'Ecole Normale, un devoir dont nous me urons tous la haute igniflcation. Puis e notre reconnaissanc" pour co qui adéjà été accompli vous aider à parfaire celte grande réforme 1Puisse l'assurance de notre confiance et de notre aITec-tueux dévouement, vous apporter un soulien, à l':wenir, dam; la l'PUli ation de l'œu\"r(' immeu.e qui vons attend 1

.fr.

DISCOURS IJE M. BUISSON

~lonsieur le Dirocte~r,

Monsicur le Sccrétaire général, Mesdanws, Mesdemoiselles, Mes ieurs,

Je remercie M. l'Inspecteur général Renaudeau, Directeur de l'E. N. S. E. T., d'avoir donné à ceUe cérémonie du souvenir le caractère semi-officiel qui me permet de vous rencontrer eL de m'entretenir quelques instant n\ec vous.

Ce qui nous réullit,~\ujourd'hui,c'e t notre fidélité il. ces morl!-(lue nou avons connu, à çes camarades qui ont partagé nos

(15)

1 3

-cllriosités t nos enlhou iasmes d'étudianL, qui sc unt naguèr~

, vancés avec nous vers le même avenir, et dont la mrmoir nou. étreint le cœur dè que chante en nous

L'in flexion

])e 'l'oi:.t chères qui se sont tlles

En même leml)' qu'eux, nOu' évoquon Lou les morL" dc' l'Université, ceux de 191..4-1918 comme ceux de la dernière guerre. PorLeÙrs du même idéal, tous sont tombés pour défendre nolre indépendance nationale. Mais durant ces année~ amè1'es qui ont vu couler le sang français, c'est un enjeu plus grave qui a donné tant de prix aux nouveaux sacrifices. Jamais, en eIret, dan,. les temp~ moderne, leq droits de la pen-sée libre n'avaient été pariellement baroués; jamais la dignité humaine n'avait éLé menacée d'une semblable dégradation. Le temps du mépris étail

venu et l'innombrable martyrs allaient se voir livrés à de, cruautés plus redoutable que celles dont les cirques romain" étaient jadis le théâtre.

C'est ainsi qu'en un quart de siècle deux générations ont été décimées. Celle des pères a payé deux fois la rançon douloureu e des liberlés de la Nation et des libertés de l'espril. Le nom de l'un d..c; nôtres, qui fnt mon compagnon d'étude ici-mêm.

~ymbolie ce double acrifice d'homme surpris en pleine jeunesse par la première guerre mondiale, puis fauchés par la seconde: je pen e à mon camarade Lafonta, grand blessé de 1914-1918,

maître d'éliLe dan l'entre-deux guerres, comballant de première ligne en 1939, niort au champ d'honneur dans ces combats san,.. e poil' qui précédèrent l'armistice. Dans celle destin 'e, i riche au début de promes es flatteuses, pui ,i brutalement écourtée, je veux aluer re~pectueuqementcelle de tous cc éducaleurs qui \Urent la passion de lenr boau métier, - qui furent joyeusemenl. tel 10 noblc. Albert Thierry, cet aulre grand mort de l'Universitp, des hommes en 2)J'ole a'IL:r enfants,et qui devinrenl aussi imple-ment des héros.

Ah 1cerle , il' n'étaienf pas des guerriers, ces in~liLuLeuI'!' ('1

oos profesf'cur: que n'aveuglait aucun chauvini me agressif1JI,

apparl.enaientà un corps dont la tradition humanisle re te fidèl ' iJ tou,' le grands e.;prit qui, de Rabelais il Anatole France, en passant par l\fonLaignp, Vollaire el Hugo, ont préféré Jes lravau'\ ct lesjoies de la paix aux ivresses belliquou es. Les malheur dl' la guerre, tels que le<; montre Je vigoureux génie de Jacque· Callot, leul' paraisS<.lienl bien plus lrist ment aulh utiqueR qUI'

les rêves de gloire qu'un Detaille fait pa sel' 1\ bon cnmp r

danl'j le Somm.eil des soldats harassés!

Chaque fois que l'orage avait accumulé se melluce ('L

Hl!:-foudre dan, le ciel de l'Europe, avant 1939 comme avant 1!) 14, ils avaient as i·té, lucide et angoissé, à la montée des périls. Mais ils n'étaient pa de lùches, capables d'accepter la servilUtIf' ans lullr. Ils savaienl bien qu'on ne peut véritahlement fairt' vocation d'en eignant quand la pensée ~t e<;clayc; que 1\"U\TI'

(16)

- 1 4

-rf'éducateur est une hont use parod ie quand la culture et t.enu en suspicion, livrée à des slli'veillances policière , émaRculée pal (los pro cri plions d'auteurs et de texte!'!, dé. équilibrée par lil machiavélique suppre sion de cel'laines dic;ciplines. Il avaient pre senti que l'invasion hitlérienne . ignifierait II' début de ce gigantesque eITort de dégradation spirituelle qu'allaH dénoncer Vercors dans Le silence de la Mej', ce petit li\Te qui fut une si l'mouvante vicloire d;:lns la lulle clandestine des inlellectuel~

français. Dépositaires d'un riche paIl'imoine dont iJ<ô devaienl rompte à une jeune sc qu'ils aimaient, ils ne p uvaienl. SaD!:'

frémir, envisager de se voir i<ôoléR (l'l'Ile par un :~ st~fJîe, fond(> il la foi .ur le dénigrpmcnt des vraies valeur~, l'appe.l au mo

-(~hardage, le rccour. aux menacP' hypocrite pt aux "ancLion" brutales.

Car, il. a\'aienl trop longtemps, pux-mêmes, apprécié le~ bif'll-faits de la pen ée libre. auprès de leurs propre maître', dan~

('e Ecoles Normales qui les avaient préparé la plupart d'-enln' eux à leur sacerdoce.

On Il. affecté de railler celte formalion; mais il serail aisé dl'

la. dM~ndre en dre:sanl, d'une parI, la liste des martyr que le~

Ecoles Normales ont donnés à la France et, d'autre part,

œil..,.

I~es hommes éminent dont elles pouvaient revendiqucr la forma-iÏon première.

Les morts que nOll évcquon pieusement, aujourd'hui, sor-taient pour la plupart de ce' Ecoles, ils étaient venus chercher

à l'E.N, S.E. T. une culture il la fois plus large et plus spéei&-iiRée.Se de tinant à cet Enseignement Technique dont on n'avait pas encore décoU\'Clt qu'il pouvait avoir, un jour, un grand ..venir et les honneurs d'un vl'ai baccalauréat, ils . e ré 'ervaient

fi'i~tre de;; éducatcur~ populaires, d'pu. eigner à de cnfants peu fortunés la lloblesse du lravail miF'UlUJé, la valeur libératrioe 1

des techniques où la m~in réalise le.. constructions de l'esprit, satisfait à toutes les déllcaLesses du goÜt, se soumet il lous 1eR caprices de l'imaginaI ion, épouse les mille et une formes du rôve ...

Comme ils e réjouil';l ient, aujourd'hui Ile voir ooLleEcol~, Qlli

avait donné il leur \'ie on plein sen, sa pleine efficacité, témoi-"'ner sa vitalité malgré toutes les menaces qui ont pesé, naguère, "ur e destinée ! l''ct-ce pas le bilan p itif d leur nseigne-went que non u\'on. pu oppo el' viclol'ieu. oment aux arguments dc : rviccs pres é' de réalL el' des économie!", d'ailleur:

ilhl-~oire$. en . upprimant l'E. N. S. E. T .. uu, du moin, c.;rtaines "ection' de l'E.N. S.E.1'.? C'est donc leur exemple eL leur "uvre que nou'> devons prolonger en étendant sans ('esse l'infiuenc.e dû notre Ecole. Maintenant que es pcrl(" . 'ouvrent pOUl' trois années aux promotions nouvelles, maintenant, que s"s élèves vont feuilleLer le grand liVl'e du monde, en apIJ1'enant et considérant 'industrie et im,elllion des métiers, comme le .ouhaitait PanLa-O'ruel pour Gargantuâ, - cn voyageant comme :'olontaigl1'3 et

\1ontl:lsquieu, - en . 'exerçantàun travail manuel, comme Emile; _ maintenant, di. -je, l'E. N. S.E.T doit affirm r son originalité.

(17)

EUe doiL êll'e plu' que j<lJllai le l'l'CU 'el oÙ ~e l'ou!' 'UiUH la :;,)nlhè e de la culture lradilionnelle et de la culturf' lf'chniqut', :.'\ou' >,avon' Lou:> que l'elle synlhèse c,,;l po ible, el que l'élllclt' d'UlJC lechniqlle peul rcpl'(\sentel' un aulhenlique enl'iel1is eme-nl t'pirituel. pui que, tlus'i bien, pelle technique esL toujour un yicloire cie l'inlelligence sur la matière, Nous sayons tou , au si, llue nou n'avon pa. à rougir de ce' fin' ulilitaire dont cel'tain tirenL occa ion de railler notre enseigneml'nt.

.T'ai beaucoup de r!;1spect pOUl' la cull ure désinlé!' ',,;ée; nvti· je :;ais que ni P~scal, qui a cOllSIruil une Jlltlel1ine à cnlculer el

mi::;en ervice les premiers omnibus pari iens, - ni Pasleur qui e l pa 'é !:'i ai ément de cience pure, alL'\: sciences appliquée', ne peuvenl êlre invoqué pOUl' défendre uue étl'ange conceplion du savoir, qui n'e'l pa' cullurc, el qui fail l'rn8er, parfois, il

(1eS salons bourgeoiF;, l'ecouverls de l1ou:;se8, eL dont Ir, familles 1irenl d'aulanl plus d'orgueil qu'elle. ne "en sel'\'enl jamai !... Cependanl, si nous sommes lous d'accord, ur rI': point, il nou' re 'te à convaincre no' yoisin', Cel effol'l de pel' ua ion, nou 1'11von engagé dès les .origines de l'En eignement T clini-que; c'cs~lui qui a fait la continuité de nolre action, sou l'im-11ul:ion de me' prédéce eurs. L'énergie lucide tic :\1, Labbé, le l'iché hurnanil'me de ~1. Luc, l'enl hou insm scientifique de JI. Le Holland, onl emporté bien de préjugés, lrac(' de voie~ nouvelles, Et nOlis pouvons avoir tille absolue confiance dans la clilirvoyance avec l<tquC'lI' ~l. Renaudeau dirige ('ell e grande t'cole, ql! i e,;I un sYlllbol(> pOUl' loul J'Enseignement Tee hniqu : uppuyé :Ul' un p r 'onnel de loul premier (ll'dr , épaulé par la

\ igilance de l'As ocialion de, Ancien Elhps ,! de 'on aclif pr\-l'idenl, noIr camarade Gabol'it, il donnera il J'E.~,•.E, T,,' n'en .doutez pa., cc rayol1nement 'Jlirifuel ~lui lIe se di cule jamais, ;\{ais HOU' ,;omllle' Iluuveau-venus dans l'l'Iliver 'il(>, nou: 11'avo11s pa,~ encore mi uu point le mélhode' el le!:' ]llogrulTlmes qui découlent de no principes, Ce n'esl pa là :l"eu tle faillite: IlOS voi"in:; d'élage 'ont installé depuis des générations, el ils onl eu loul le lemps de pal'faire leur conrol'!. Mai,; nou, , il Jl'Y

a guèr· de Lemps que nou emménagions1... El nou: donnons si volontiers J'hospitalité à lant de nos proche' que nou vivon. toujour Ü l'élroil, toujour. obligé d'impl'o\'Î. el' sans <\\oir l' tenlp de p n8 r à nos aises! !!..,

Le 1Jllp' e:t venu, CelJendanl, oit il il1lpo1'f que !'./<.;,~, ,E.T.,

(>0 liaison inlime avec le Comité d'Elude' Technique' 1

Pédago-gique l'é('emmenl créé, défini -se des disciplines el des program-mes orig inaux, lefs que J'en eignemenl des letlre~, de l'hi. loire et de la géooraphie, des sciences économique., des sciences el des arls appliqué, 'e différenciel'a neltement, ~an. perdre de a valeuJ' eullul'elle, de ce qu'il a été jURqU'i! présent, m~me dan 110 écol 1',

Dans c \[ efforL positif, oyons severe, pOUl' nou'-llH1111es:

(18)

.'m' 1 6 .'m'

-tout san complaisance. Ecartons ces solutions de facilité qui r.boutiraient à donner à nos élèves, oit un simple dressage manuel, soil un savoir ]ivre que. Que l'exercice de notre métier soit une quête inces anle, pleine de curiosités toujour renou-velées, d'expériences toujours tenlées et reprises 1

Je m'adres e à vous surtout, mes jeunes camaradl':S, u\'ec lu certitude que vous saurez êlre dignes dl' no morh;. - que vous

~mploierez le meilleur de YOU -mêmes à promouvoir ce nouvel

humanisme qu'ils ont entrevu. Co que je vous demande, c'esl de n'accepter jamai ces lent enlisemenl dans la routine, où se complaisent certains, qu i ne ~ontjanw.iô de vrais mail re .

Dans un beau symbole du Lim'e d'Amou?', Charles Vildrac

évoque l'eau stagnante qui croupit :

u au cœU?' souillé d'ancicns bassins... EUe est peuplée par' la vic et ne vit pas; Comme est peuplée pal' la vie et ne vit pa., La chai?' Ï1/e?'te des cadavres.... »

En défilant devant la plaque qui vous rappelle l'exemple de vos nobles ainés, promeltez-vous de ne jamais laisser voire vie ressembler à celle eau morte qui ne peut même pas l'effiller le ciel, av('(' sa laie d(' feuilles pourries!

C'est SUI' le chant de La Marseillaise, exécuté pal' la chorale.

de L',E. N. S. E. T., que s'est terminée cette rnanifestation, ef M. Buisson a tenu d exp?'imer ses félicitations aux membres de cette chorale, composée uniquement d'élèves-professeur's ct flabi-lement dirigée par l'un d'entre eux.

Comme pour le numéro 9, le présent Bull~n est envoyé oolleotlvement, par les soins du secrétaire P. Roch, 20, cours des Chartreux, Lyon (1"), à l'adresse du correspondant de ohaque étabH8sement.

Pour les réclamations concernant l'expédition du Bulletin, s'adresser au Secrétaire général, 74, avenue Philippe-Auguste (Paris (Xie), en précisant, si possible, la date du versement de la dernière cotisation et. en Indiquant, en cas de mutation, si cel1e-e1 a été signalée, soit directement, soit Jar l'Intermédiaire du oorrespondant.

(19)

-

17--Le Décret des "Trois

Ans'~

. 0 C<llllaraùt" ont appri , déjà, que la durée d la scol:1rilé

~1 l'E. N. . E.

'r.

a été étendue à 3 an..

Ils trouveront, ci-d sous, le texte du clél'ret relatif à la nou-wlle organisnlion des éludes,

Xous remercions vivement tou ceux l1ui, joignant leurs efforl ,:ux nôlres, nom unt aidé à faire ahoutil' cl'fle indispensable réforme, depuis longtemps réClamée par nolre .\, socia,tion,

Le condition du nouveau concours d'entrée et 1 plOgramme de ce concour ont élé publiés au BulletinO/firil'l,du 21 oclobre.

(Voir au, si le rectificatif du 4 novembre.) ,

L'organi ation des examens de la première t de la deuxièm~

pal'I ie du professorat e t actueIJementà .J'étude et notre Amicale

l'~t lar"'ement représentée dans les Commi ion qui, sou la dirl'ction de :\1. Renaudpau, travaillent il élablir les modalités de rcs dl'UX l'Xal11(\nil,

E.I'trait du « ./oul'nal Officiel" du 7 "l'lite IlIiJl'(! J9~R

né rot n° i8-J389, du P' 'eptembre 19i8, relatif il J'organi-salion des études il l'école normale upérieuJ' de l'c'meigne-ment tèchniqul'.

Lf' pl" ident du Con:;eil de. mini tres,

Sur le l'apporl du minislre de l'Education nationale ci du mini tr des Finances el. de Affairl's économique"

Vu l'article 53 de la loi de finance: du 27 févri('l' 1912: Vu la loi du 25 juillet 1919 ur l'en~eignemenl tf'chnique,

industriel et commercial; .

La section pennanenle du Conseil dl' l'en eignemnC'1 technique entendue,

Décrète:

Article premier. - L'Ecole normale supérieure d l'en 'eignc-ment technique, in tituée par l'article ,53 de la loi de finances du 27 févTier 1912, recrute ses élèves par un concours dont le. conditions seront fixées par arrêté ministériel.

Art. 2. - Les élèves sont répartis en ept sections ; A-1 ; Science industrielles.

.'\-2 : Sciences et arts industriels. B : Desfiin industriel.

C : Dessin ct art appliqué.

D : Sciences et techniques commerciale.

1<:; : Lettres.

(20)

- 1 8

-Chaque année, le nombl'e des élè\'e (hommes l femme) à admettre dans chacune de ces sections e t fixé par le mini. tre. Arl. 3. - La durée des éludes est fixée à lrois années. A la fin de la deuxième année, les élève sont tenu de se présenter au certificat d'aptitude à l'enseignement dans les collèges techniques

(1'. partie) .

.\ la fin de la lroisième anné , les élèves sont tenus de

pré enter an certificat d'apti tude à l'enseignement dan le tlollège techniques (2" partie).

Peuvent èlre admis direclement en froi ième almée, les an-didat' titulaires du cerlificat d'aptitude à l'en~eignement dan les collège techniques (1'. partie).

Le nombre de ce élève professeurs admis directement en troisième année. esl fixé chaque année par le ministre.

La durée el les modalités des stages d'instruction prévu' par l'article 1" du décret du 26 octobre t912, pour les chef de l.ravaux et d'ateliers et les autres membres du personnel en fonction désignés par le ministre seront fixés ulfériememcnL par arrêté mini térie!.

Arl. 4. - Les élèYes r'e~~oivent à l'Ecole un enseignement. porlè1ut sur le programme du cerlificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique correspondant à la edion dam; laquelle ils sont inscrits.

En outre, il reçoivent un en eignement théorique et pratique portant sur la psychologie, la sociologie ct la pédagtlgie.

Au cours de la scolarité, les élève- de ,loutes les seclions peuvent être appelé à faire à l'étranger un tage d'information de trois moi!!. Toutpfois, ce lage est obligatoire pour la clion

« langues vivantes » et aura une durée d'un an.

Par ailleur , les élè\"e de loute les sections effectueront de ,'taOI'" ùl' 1T'l'i, m()i.~ dllns les l'nI rppri.e. indufllrielle. ou com-merciales.

A.rt. 5. - Toute le di position. conlrairp au pré~ent décret son1et demeurent abrogées.

Art. 6. - Le ministre de l'Education nationale et le ministre des Finances sont chargé de l'exécution du présent décret, qui

Eel'a publié au Jow'nal Officiel de la République Française.

Fait à Paris, le tor septembre 1948.

André MARIE.

Par le pl'ésidellt du Conseil des ministre

Le ministre de l'Education nationale,

Yvon DELBOS.

Le ministre des Finances et des AffaÏ1'es économiques,

Paul REYNAUD. Le secrétaire d'Etat aux Finances ef au:r Affaire!; économique (finances),

(21)

- 1 9

-L'A.leale et la Ouerre

(surfE)

La Médaille de bronze de la Reconnaissance française a été accordée à notre camarade Thuillier Edmond (Corn. 33-35),

professeur RU collège technique de Mouchard, pour faits de l'ésislance.

~os félicitations.

Soulignez, par un geste généreux, les événements heu-..eux de votre carrière et de votre vie familiale : adressez un don à notre Caisse de Solidarité!

ASSOCIATION AMICALE ANCIENS ELEVES DE L'E.N.S.E.T. 151, boulevard de l'Hôpital, Paris (XIII")

C. c. p. Paris 54-88-99

« Choisil' ses çludes., c'est choisir son mélie?',

Choisir SOli métier, c'est choisi?' sa vic. »

••

LA LECTfJRE DE LA REVUE

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Org'ane de docum0l1taLion sUI' les écoles et les carrières

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Le numéro .. ' l ,1"1'. 80))

L'abonnement allnuel Fr. 800 n

C. C. P. 2027-66 Paris.

Retene'z, dÔs maiutenant., le numéro de novembre

cc La France est un pays neuf n, qui indiquera aux futur. techniciens les carrières ver lesquelles ils aUl'aient intérêt.

(22)

Légion d'honneur

Mme l'Inspectrice flh1ê-l'ale Sirnonin

~'eçoit les insignes d'officiel' de la Légion d'II ollnett't'.

O'e t le 16 octobre 1948, dans le cadre familier d~ l'Ecole hôLelière, en présence de M. le S€crétaire d'Etat, de 1\1. le Direc-teur dl' l'Enseignement technique et de nombreuse personnalité qu'ont été remis, par M. Ragey, les in ignes d'officier de la Légion d'honneur à Mlle Simonin, Inspectrice générale de l'En eigne-ment technique.

A celle occasion, le Bureau de l'Amicale a. fait parvenir à Mlle Simonin, qui a toujours été très dé 'ûuée à notre Association, dont elle est un membre fidèle, une gerbe de fleurs.

Très touchée de ce ge le, Mlle Simon in, noua a chargé de pré-,enter il l'As. ocialion ses vifs remerciement.

De nouveaux Offlciers

Au moment de mettre ~ou presse nous apprenons l'élévation au grade d'Officier de la Légion d'honneur de :

l'nf. Buisaon (B. 22-24), Directeur de l'E. T.;

Lageyre (Cee 14-16), Inspecteur général de l'E. T.

De nouveaux Chevaliers

Relevons avec ,le même plaisir, dans cette liste, les nom dé nouveaux Chevaliers de la Légion d'honneur :

Mme Marlraire (S.A. 21-23), "ous-Directrice de l'E. .•. E. T.. Secrétaire de notre Amicale;

(23)

- 2 1

-Mlle Broussin (S. A. 21-23), Directrice de l'E. N. N. A. de Toulouse;

MM. MonLagnan (B. 19-21), Inspecteur général de l'E, T.; René' Basquin (B. 25-27), Directeur de l'E. N. N. A. de

Nantes;

Léonard Faye ,Ind. 08-10), Professeur à l'Ecole Diderot: Lucien Gay (B. 14-16), Directeur de l'Ecole d'Arls et.

Métiers de Cluny;

Louis Marchal (B. 21-23), Inspecteur principal à Stra -bourg;

Lucien Texier (L. L. 25-27), Directeur de l'E. N. P. de Nantes.

Nous adresson à lou. c.e.s camarades nos bien cordiales féli-citations.

Nomination

Notre camarade M. Meunier (B. 14-16), Directeur du C. T. de

V~rsailles, a été nommé Inspecteur général de l'Enseignement technique.

Tous nos compliments à ee~ amicaliste fidèle.

Succès à l'Agrégation

Ont été admis à l'agrégation de Mathémat-iques :

Marty (A. 35-37), qui, à notre grande satisfaction, conserve sur sa demalld~son posle de professeur à l'E. N. P. de Tarbes;

Vannier (A. 40-42), muté du C. T. de Reims au lycée du Havre;

# d'Anglais :

Dehoux {L.L. 43-45);

d'EspaglWl :

Saint-Lu (L. L. 37-39), muté du C. T. de Poiliers au lycée de Niort. Il reste fidèlement attaché à l'E. T. où il compte revenir bientôt.

Nos très vive., félicitations!

Quand vous nous envoyez un artlole, quand vous nous adressez le compte rendu de l'activité d'un groupe régional, ECRIVEZ SEULEMENT AU RECTO DE' VOS FEUILLES : l'Impression en sera facilitée, vous nous ferez gagner du temps 1

(24)

- t 2

-Néerologle

Paulin ~lOHEAU

Nou: ~l\'ons le vil' regTel !l'upprendrc le l1écè ~lccil1l'IlI(~1 d~ 110tre vieil ami Paulin :\Torpau, l>lll'VCnU il \1uzamrl le 1" oclo-hre dernier,

;'.lé à Tonzac (Chal'ente) le J3 seplt'IllIJl'e 1869, il ('sl IJa;;~è pur l'Ecole Normale d'Angoulême, .\prp,; Hoir élé insl ituleur en Uharenle de J890 à J894. il esl nommé maitre-interne à l'E. N. P. ùe Yierzon el y prép<.ll'e la ection Honoale de Haules Elude,' Commerciales. JI parlait, <.l\ec "'l'al itutle de l'aide hénéYole que M, Labbé, aloI" profes!"euJ' il Yirl·7.0n, lui avait prodig'u 'e ainsi <{u'à ses camarades, Enlré il la ,cction en 1895, il l'evient il

'VierztlO en 1896, puif> en:-:eigne l'E. P. S. el. ft l'Ii;colp dps conl1'l'-IlHtître' de Cluny de tSlJi à 1899. A-prè: <l\oil' obtenu J profes-~orat commercial, il est nom016 à Mazamet à ('olllpler du l'"~ oclobre 1899 el rCl>ler<l .iu qu~t sn 11101'1 fidèle à c Ue pelilr \ill' au commerce intrl'JHllional si actif.

.\près a\oir pa ,;é sa licence el . on doctoral en droil, il devient sen'étu ire de la Chaml)l'e d Commerce de Mazamet, dè", il

ITéal ionell J903 pl k rp"tcra jusqu'er J9,f5. Pendant prè' dl" 25 an" il mènera de front l 's deux târhes de pl' fes ur à l'Ecol pcalique et de :,;el'fMail'c de la Chambrp de Commerce: con l'vant telte dernière f'hargc apl'è. ,)\'oir pris ;;a retraite en 19~7. Ll' Président de 1[1 Chnm))re de Commerce a dit fiUl' sn tombe

l'activité ct le d6vouement qu'il dépensa pendant ('es longues mmérs au service de ses élèvrs el du commrl'ce de Mazamel. En '1932, il est fail Chevalier de la Légion d'honneur au tilrp de l'Eweignemelll lechniqu , ct se. amis se souvi lU1Cnt de Ja joie (lue lui avait procurée celle di61 inl'lion si méritér,

Il '.lait trèsallaché il noIre.-\. socialion, à IHlJUell iJ ('oti~ail

('ncor~ malgré on âge. Tl 1'e mettait à la disposifion de lIU:; jeunes rall1arades débulant , jusqu'à leur relenit' d'avance un appart<>ment meublé el il le~ accueillil' à la gare il leur arrivée. Tl avait gardé jm;qu'à la fin une grande part dl' on act ivité d serait Pl1cor(' parmi lIOUS si une aulomobile, (l'l'il n'avait pa enlendu\' venir, ne l'a\ ait renyer é, occa ionnant une fracture du ertulc à laquelle il n'a pu surdvre,

Tous e amis garderont Je souvenir de on atl'abilit~, de sa bonté qui Je faislliL ~e dépenser au service de tous, de sail _ ingéniosilé il prévenir leur. désirs rl à meUre en œuvre, ]lour les saI isfaire, (outes le ressource' de on inlelligence, de se l'eh\tion~,de sa connaissanre des possibilité de la région. A\'ec

lui, ils perdent l'ami sûr, fidèle rI généreux sur qui il aVai<lDI l)ris l'habitude df' compter,

(25)

Tlladam' RECUBER'!' ;

n mol' de notre 110n camal'ad. chiller. nou anlllince, de

:.'llurseille, la di parition ubite et prématuré de Mme Récubel'l, noo Imbert Augusta (C. J9-21) drrrdée en eptembre dprniPl'

.il Barjo! (Var).

C'est avec heancoup de tristes e qUI} tous ceux qui uni connu xlme Rrcubert apprendront le dflcè:; brutal de catf.<> l'XC lIante

camarade. •

l ous <1\'on 1'.11' ,p, <,ollègue" jadj,-;. au Collèg lel'1111iquc dl' oarçon cie :'IIarseille où ~Ile cnseignai1 1 de"sin d'arl. ln sen arti~tiqu très sûr, dr sentiments délicat, un caractère aimable et enjoué faisaient d'clic un profes. cur d'élite. une mère c\(\vouéc,

une femml' agréable '1 chnrmanl .

Elle emporte {l' regrets Un3Ilill1l' de :e" élèvrs cl, Lie se" ('(1Iiègue .

hn retraite depuis quelquf'~ année' elle re lait fidèle à notre _\~ ociotion qui pré~ent.eà . a famil1l' se condoléances atlri. téeli.

n. 1'1 D.·n....noR11'.

HEL'TROF

FI':n

Cre",[ U\'el' une surprise douloureu.· que nou' avons a.ppri!o', au cour:.; des \'acallcc8, la 'disparition inattendue de notre cama-rade Hclslroft'el' (Cce 21-23), Directeur du Collège \,echnique de Metz. Foudroyé par un mal implacablE', Helstroff'er a été enlové en quelque." jours, âgl' df' main. cl' !'iD ans, à l'affection dpi;

~jcns, le 21 juiIJef 1948.

Bienvoillant cm'cn, tous, 1rè" aillll' Je 00. 'lève, il sera pro-fondément regret tp .

. Nous présentons à sa \'f'UVP el il seg deux jeune enianl' no' hi~n vivos rondo]éanco:i.

Correspondants ! avez-vous song~ à relever les coUsa-tons 1948, flxées à 200 francs ?

~Ieotez-Ies rapidement. M adressez lemon\ant, par vi..e~ ment pos\al, au C. c. p. P...I.I4-. . . (Assool.Uon Amicale du Anoiens Elèvea de l'E.N.I.E.T., 1&1, boulev.rd de l'H6-pftal, Paris XI"'), en indiquant les noms des eMluMa.

Isolés ! empressez-vous d'.l\'eckter yot.re versement. Et n'oubliez pas la CaIsse de Solid.riU!

(26)

- 2 4

-L'Activi:té de

l'Amleale

REUNION DU BUREAU

Notre Bureau 'c l réuni, le \' ndredi 5novembre,à l'E.N.S.E.T.

Nous avon regrellé l'absence de notre camarade :'lIme

Ville-neuve, gravement malade. il ,qui nous adres,ons nos vœux de prompt rétablissement.

Le Bureau a élabli la 1iste de' que tians il meltre à l'étude dans les groupes régionaux. L1l question dei; In pecteurs de l'Enseignement technique ayant été sou1e\'ée, lous Jes membre. présents ont donné mission au secrétaire général de rappeler à

l'Administration centrale la po ilion prise par l'Amicale et le vœu émi à ce sujet en 1947, notre attitude n'a pa changé el nos appréhensions restent. les mêmes.

M. Renaudeau, Directeur de I"E. N. S. E. T., qui a\'ait bien voulu nous autoriser à tenir notre réunion dans son cabinet, -'est ntretenu avec nous de la façon la plus cordiale et nou. a mis au courant des questions intéressant l'E.N. S.E.T. QUESTIONS A METTRE A L'ETUDE DANS LES GROUPES

REGIONAUX

Les questions énumérées ci-des,ous, et dont la liste n'est pas limitative, pourront être débattues lors de la réunion des groupes régionaux et seront examinées au Congrè de Pâque

JO La doctrine et l'unité de l'Enseignement techniqu,e. (Les buts de l'Enseignement technique, Enseignement technique

et.

culture générale, Formation des Professeurs, Originalité de l'Enseignement technique, Personnel particulier ou commun avec les autres enseignements du second degré.)

La liaison de l'Enseignement technique avec les il'utres-enseignements (primaire, second degré, supérieur).

3° Le rec1'Ute1nent et la f<Frmation des InspecteU1'S de l'En-seignement technique.

40 La c1'éation éventuelle d'un cadre de professeurs certifiés. 50 L'Ense1'gnement commercial supérieu1'.

La créatiOn d'agrégation de. l'Enseignement iechniquc.

CORRESPONDANCE

Le 20 mai, M, le Sous-Secrétaire d'Etat à t'Enseignement tec/mique nous a adressé la lettre suivante relative aux vœux

qt6e nous lui at-ions soumis lors de l'audilmce du 14 mai (voir

(27)

Signé : (IIlHbleJ

-

2:>-Paris, le 20 mai J94H.

Mon ieur le ecrélHire général,

Yuus avez bien voulu me oumellre les vœux émi' par 'Votr

ociation dans son Assemblée générale du 21 mars 1948•

.T'ai l'honneur de vous faire connaître que j'ai soumis ces

'œux il. l'examen des service placé sous mon autorité,

Je ne manquerai pas de 'vou tenir au courant du sort qui

-sera réservé à ces différentes propositions.

Veuillez agréer, Monsieur le ecrétair généraL. l'a ~uranee

.de fin comidél'ation di~tinguée.

Emu par les menaces de déclassèmenl dont nOUS étions l'obj('t i'ai cru devoir adl'Cssel', en juin derniel', à M. le Mil1ist1'e dès Finances el à M. le Sous-Seaétai1'e d'Etat à l'Enseignement

technique, ainsi qu'à M. le SOlls-Secrétaire d'Etat à la Fonction p'Itblique, la lettre suivante

Pari, 1 24 juin 1948.

Mon irUl' le Ministre,

J'ai l'honneur de vous signaler Je profond émoi qui règne

:actuellement parmi les membres de l'As ociation amicale des

Anctens Elèves de l'Ecole normale upérieure de ('En

eigne-ment technique à la suite de la publicaLion des proposition relatives au reclassement des professeurs de l'Enscignement technique.

Les professeurs des Ecoles nalionales professionnelles et des

'Collèges techniques perçoivent actuellement des traitements

identigues à ceux des pro1'e. seur certifiés de l'Enseignement

,lu '2!'degré.

Or, les proposition émalHU11 du finistère de Finunce et

du Sous-Secrétariat d'Etat à la Fonction publique prévoient

désormais, pour les professeurs des Ecoles nationalf's

profes-ionnelles et des Collèges techniques. des indices de 1railement

inférieurs à ceux des professeurs cerfifiés dl' l'Enseignemenf ..lu 2· degré.

Si la rupturr dl' cette parité ne manque pa d'alarmer le

personnel de l'En eignement technique, elle suscite une

véri-lable stupéfaction parmi les membres do notre Association, qui,

poar la. plupart, enseignent dans les Ecoles Hat ionales

profes-sionnel! s et les Collèges techniques.

Admis à l'Ecole normale supérieure de l'Enseignement

tech-nique après un concours difficile - et d'un niveau comparable

en tous points il celui de Ecole normales upérieure d<'

Saint-Cloud et de Fontenay - astreints à subir, lors de la sortir

de cette Ecole un Clcertificat d'aptitude au professorat», dont

la difficuILé équÎ\'aut à celle de ;Clcertificats d'aptitude à

l'En-<;eignèment de 2" degré, très fréquemm nt pourvus de la licence,

(28)

7

tG

-collègue' du z' d gré, ùan de établi scmellt analogu~ el ,1)31'-foi~ jumelés, de préparer de' examen. :;imilaires ou idenliqul:l , 11'" ancien élèves de J'EC(}le normale upérie\:1re de l'En eignc-ment lechnique se demandent quelles raisons peuvent justifier un décla ement qui leur vaudra dé ormai une situation dou-hlement amoindrie, au point de yue pécuniaire ct au point de \u moral.

Il est de mon ù('\'uÜ', :\lon"il'ur 1 :\linistre, de \ ou:; faire

part de leur profonde déception, Pl de yous demander de leur oler tout ujet d'inquiétude 1'11 con. el'\'anl la pal'ilé depuis

longtemps admi e entre le' ]Jt'Ofrsseur:; certifié' ùes Ecole.. nationales profes 'iOlmelle' ('t de Collège technique et II'. }Jrofe -'eurs certifié. c1es établi~semel1tl5 du 'J' degré.

Yeuilll'z agréer, Mon jl'tll 1.1' ~riI\i~tre, l'expreRsion de mon profond respee 1.

G. c':rABORl'l'.

At~ cOU/'$ de$ vacances, une ?lole de .tl. Buisson, dil'eclew' dff l'Enseignement technique, nous a apIJot't,> quelques précision, au sujet de la réalïsati.on des vœllX émis aiL Congrès de PâlJues.

Pari, le J8 août 19\8. JO L'Adminicitralion des Finances qui s'était refusée jusqu'ici

à envisager une troisième année lx l'Ecole normale supérieu1'e de l'En eignemenl technique, a finalement cédé à nos demandr,; et accepté qu'une discu 'sion 'oil ouyerle très prochainenH'nl à ce ~ujel;

20 Un ter'l'ain ~ient d'ètl'l' acheté -il Cachan su!' lequ 1 uu

(··onstruira l'Ecole normale :,upérieul'e de rEn ..ci~IH·mel1l

technique;

30 La perception d'un traitement pour les {"Ihe;-; t·~t il

J'élude;

!,O Le rétablis:;ement du c.erLiflcaL d'aptitude Ü la Direclion

e~t en principe décidé. L'élude de celle qUt'dion :;e fera en octobre.

Les ,mires quesliom sont à l'élude.

En 1'épollse (lUX 1eme'l'ciameills que je ltli at'oi' adreiSsés ù l'occasion de la publication du décret relatif à l'E. N. S. E. 1'..

j'fi. ~e Secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique, à la Jetmesu' et aux Sp01'fs a bien '/:OIlW me (oirt' parvenÏ1' la lettre sllÙ'anl,'

Pari", le 14 oclobre 19HI.

MallsieUl' le Secrétaire général,

1 J'ai r('çu avec i>atisfaolion voIre leUre du 8 oclobre. el "ui'

(29)

27

-,Amicale, quant à la déci::,ion prise en ce ,qui concerne l'Ecole normale ::;upérieure d'enseignement technique.

Cette décision, que j'avai déjà annoncée, rentre bien dan-le ('adre de la poli tique qu'avec dan-le concours de' tau dan-les membrl's de l'Enseignement technique, je poursui .

Je vous prie de ('raire, Monsiem Je euétaire général, à ra mance de mes enlimenl- Jes plus distingués.

André j\fORreE.

Nos camarades ll'O'Uvel'ont el/fin ci-desSOltS le-s textes des circuln.irl" (f(h'ess~es, en juin et en 1l0Vembl'e, à nos

CO'rl"es-jJol/dollf.~ :

CIRCULAIRE

A.ppel en {aveur du «Foyer lie l'li.:r.S. E.

r,

»,

='lo~ jeunes tamaraùes éprouvent actuellement le plus grande" difficuJlé pOUl' équilibrer le budget de leur «Foyer».

Aidan -les!

Adressez vos obolei:l - directement, ou, de préférences, paz' l'intermédiaire du correspondant de J'Amicale gui voudra bien faire circuler cel appel et recueillir le dons - par virement

po tal au compte suivant :

Amicale des Anciens Elèves de l'E.N.S. E.T. 151, boulevard de l'Hôpital, Paris (13')

C. C.P. Pari - 5488-99.

Mt>T'ti 1

Auh'Cs nouvelles.

1,1' bulletin li0 9 \'a vous parvenir.

L'Amicale s'élèv€ v'igoureusement contre lout projet me\,tani l'n cause le principe acquis de la parité avec l'Enseignement du second degré.

Le Secrétail'c général, G. G.~BORIT.

Paris, Je (date cie la poste.)

CIRCULAIRE

Prièr'e de ..ignaJer, avant ,le ior novembre 1948, les

modifi-cations 'urvenues dans l'effectif des ancien élève de. l'E. N.

S. E. T. appartenant au personnel admini lratif et enseignant de

voIre établiss~ment. '

Une' double. souscription a été ouverte : pour la plaque

(:0111-mémorative, d'une part, pOUl' le Foyel' des Elèves de J'E.N. S. E. T. cie l'autre. Merci à tous c.eux qui onl envoyé 1('\11''''

(30)

- 2 8

-dons. Que le retardataire,; 'empres ent d'adredser ,leur obole;;, par virement poetal, au C. C. P. suivant :

Amicale des Anciens Elève de l'E. '.S.E.T, 1,51, boulevard de l'Hôpital. Paris (13")

C.C. P. Paris 5488-99.

Le S/'c/'élairc (Jénél'al.

n.

GAnofilT.

CIRCULAIRE

(A communiquel' cl'urgence Ù tous les camarades.

M. Buisson, directeur de l'Enseignement technique et ancien élève de l'Ecole, présidera la cérémonie lraditionnelle en l'hon-neur des anciens élèves morts pour la France, qui aura lieu le vendredi 12 no\''Cmbre, à 17 heure;;, salle Emile-Curre, bou-levard de l'Hôpital, 151, Paris (13e).

A cette occasion, le Directeur, le personnel et les élèves de l'Ecole normale supérieure de l'En eigncment lechnique rece-vront officiellement M. Buisson.

L'Amicale des anciens élhes de l'Ecole normale supérieure de l'Enseignement lechnique participera de toul cœur à cette manifestation,

Nous complolls fermemenl sur la présence de tous les cama-radef; de la régi n parisienne et, si possible. ct province.

LE BUREAU DE L'A~UCAJ,E.

UN EXEMPLE A SUIVRE

Les AIICicll..5 de la 21-23 fêtent le 25° alll1il'C1'sail'c de leUI' sortifl. de l'E, N. S. E . .T

... Le 15 juillet, donc, les élèves de l'E.N. S.E.'l'., de la

1)1'0-motion 1921-23, sc ont réunis à Paris pour fêler le 25' anni-v'er aire de leur ortie de l'Ecole.

Il y a vingt-cinq ans, nou venion d ViVl'C deux années ensemMe. Le hasards des nominations allaient. nous disperser

aux quatre coins de la France. Depuis cellc époque, des cama-rades ne s'éta.ient jamais rencontrés. Nou~ avons pensé qu'il fallait profiter du 25~ anniversaire de nolllC sortie dc l'Ecole pour resserrer de lien que nou pouvions croiN' un peu relâchés.

RcvivTe un jour dans notre vieille Ec.ole normal '. RenoueI' avec k passé. Ressusciter l'ambiance de ces années 21-23.

Essayer, en un mot, de nous rajeunir de vingt-cinq ans, ou

nous en donner l'i·llusion, telle était notre ambition.

En 1921, notre promotion comprenait 19 jeunes gens et

10 jeunes filles auxquels étaient venus sc .io~ndre 10.. rama-rades alsaciens.

(31)

1

- 2 ! l

-Depuis, hélas 1no!; l'ang~ 'étai nt llclairci" : Bour el Oe lerlé élaient mort' ayanl 1039:

(:ailJault, mnjlll' dl' commercialr el Lafonla t'·faienl lomoé' au com" de la drl'llièrr gu('rre. ':-iou:; l'c:::tion: 3'1. Nous nous ;:omnws trouyps il 15 il ['Bcolt\ nOJ'male pour ('c 25· anniversaire.

NOll' a\ ons constaté avec regret l'ab,: nee dl' tous nos cama-rade alsacien. Peut-être la date était-elle mal choisie. Cepen-dant Nègre n'avait pas hé Hé à quilter Le Havre; Dupleix ses châtaigniers de la Corrèze; {arIlle Broussin le!' riws dr a Garonne...

Aimée Lacan. relenue au dernier moment à Aurillac p[lr de examens, nou: a télégraphié sa peine de ne pas êlre dl' nolre·s. Olga Maury cl Marie Lehuédé, empêcb<..les, nous ont écrit ,leurs

regn~ts de ne pouvoir se joindr€' à nous. Nous les avon excusée. Mais nous n'avons cxcusé ni le ménage Dhivert, ni Frey Rinet. ni Valet, ni Grelat, ni Blanc, ni Verdeil, pl encore moins le Parisien .AYignant.

Nous le Jaisson à. leurs remords.

Ce n'est pas lous les jOUl'S qu'on peut fêter un 25' unni-\'ersairc. Il faul "ouloir consentir certain ~acrifices.

Ces camarades ne auront jamais ce qu'ils ont perdu. li n'ont pa, entendu les exclamations joyeuses de a.mis qui se retrouvent: ils n'onl pa: échangé awc nous ces chaudes et Jraternelles poignées de main; ils n'onl pae; vu ces visages radieux d'où tout souci e l pour un temp 'cartp, ni le .ourire 00 salisfaclion de Gilberte Simonin qui a\'ait \"Oulu que celte journée fût inoubliable, et qui allait réu., i,' à nou~ la f'cndl'C telle au delà de loute. e pérance.

A 11 heures se trouvaient réuni" dan' le bureau (Jil'éC-lorial : Eveno, de la promotion précédente, et sa femme, Marie Le Naour; Gilberte Simonin; Marthe Brous in; Raymonde Bazin; Pierrette Quillatre; Bittè~; Choquet; Compain; Duplaix; Godard; n1alivert; Nègre; Vermay; Barré, et... Cator de la promotion suivante.

Au milieu des cris, des rires, des «le rappelles-tu '? >1 q\.li

lusaient, des petits' gTOUpeS qui s'étaient formé, j'arrhai à

lire la lettre affectueuse que M. Renaudeau, empêché d'être parmi

nous, avait tenu à nous laisser. .

Puis cc fut la manifesta lion, . impIe mais combien émomante, liu souvenir: le dépôt dcvnnt la plaque de marbre d'une gerbe de glaïeul roug'es en mémoire de no, an 'ien' ('amarades, ri én parliculier de Caillaull el de Lafonla.

•\près un arrêt dans nolre ancienne aile d'études où Choquet me rappela, non ans ironie, qu'en 21-23 j'y faisais une pro-pagande active en faveur du Quotidien et du Progrès ci1'ique, Gilberte Simonin nous conctui~it dans son fief. la. aIle d'En-seignement ménager.

Une table magnifiquement décorée nou attendait et le parfum des met qui mijotaient depui le malin et qui llon;;

Figure

Graphique II :

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