Contribution à l'étude géologique des formations tertiaires dans les Basses-Alpes : région d'Esclangon-Tanaron-Lambert

(1)

HAL Id: dumas-00989692

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Submitted on 16 May 2014

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d’Esclangon-Tanaron-Lambert

Christian Maldidier

To cite this version:

Christian Maldidier. Contribution à l’étude géologique des formations tertiaires dans les Basses-Alpes : région d’Esclangon-Tanaron-Lambert. Stratigraphie. 1959. �dumas-00989692�

(2)

dumas-00989692, version 1 - 12 May 2014

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DU PETROLE ET DES MOTEURS

',.

CONTRIBUTION A L'ETUDE GEOLOGIQUE

DES FORMATIONS TERTIAIRES DANS LES BASSES-ALPES Région d'Esc1angon-Tanaron-Lambert

Feuilles au 1/20000ème : La Javie 1-2 - 3 -' 5

Christian MALDIDIER Promo. 1958-:-1959

(3)

ohang

e

à

e

p

l

a

oe. Il

e

s

t

tr~s

r

a

re,

qu'un

oo

é

an se vi

t

e

a

e

aGa

e~.

.

"

N

eua

é

oriTons

aes eheses

é

te

r

nelles.

''J,a

pe

tit P

rince"

S sint E

x

u

pé

ry

.

(4)

"

Je remercie vivement Nadama Y.GUBLER qui a

dir:!.gé mon trflVDil sur le terrain.

Je remercie également tous ses collaborateu.ro

du "Laboratoire de Séd:l.mentologie fi qui m_'ont apporté

(5)

l

N

T

R 0

DUC

T IO

N

========================

(6)

J,e

ter

r

ain

é

tu

d

i

é s

e

trguv

e

ent

r

e

Barles et

D):gne

de part et d'

autre

de l

a

route.

Bordé

au

N

ord

p

er une ligne

nas

R

ant

pa

r

le

Bar

an et

les clues

· de Barle

s

,

il

e

s

t lim

i

té

à l'est

par

l

a

crête

du

B

1ayeu1,

à

l'Oue

s

t

il

s'arr~te

s

en

siblement le

l

ong d'une

ligne l

a B

ar

an

Lambert

le col d'Ainac,

sépar

'l

nt

l

a

v

a

l

ée

de Lambert de

celle

d'Auribe

a

u.

Enfin

au Suù nous ne dép

aBS

sons

p

as

l

a

ligne

col

D'4inac-~iran,

p

etit vill

age

s

itu

é e9

bordure

de

l

a

route Di

gne

Barles

à

une dizaine

de

kilom~tres

üe

Digne.

MORP

H

OLOGIE

======================

Une

grande

vall

ée de

direction

N

-S,

su

i

vie

p

ar

le

cours

du Bès.

q

ui va

se

jet

e

r dans l

a B

1é

one,

coup~

à

peu

près

perpendicu1

a

irement,de

p

ui

s

Barle~

l

a

direction

de

s

couches occasio

nnant deu

x

clu

es au travers du Jur

as

sique

supé

rieur -

Une

deuxHul

e saignée

N

:;

passe

p

ar

Lambert

do~

nant une

vall

ée

tr~s

large

due

à

l

a pré

sence du

Trias

et

de

s

"

M

arnes noires" qui sont

le siflge

de

glissemEll

l

t i

m

pJl;5'-tant.

L'os

s

ature du

re1ie~ e

s

t

faite

par le Juarass

iqu. su=

pé

rieur qui forme des

c~tes app

roxim

a

tivement

E-~.

Quel

q

ue

s petit

s

rui

sse

a

ux

d'im

portanoe

trè

s s

eoon=

daire suivent le

oo

e

ur

de

s

ynclinaux

ou

ant;clinaux

é

rodé

s

et se jettent dans

le

s

deux cours d'e

a

u

N

-

S

.

1. '

s

'

in

s

crivant

d

R

ns

le cadre

g

énéral

de

s

" cha1nes

sub

al

p

ine

s

"

,l

a

r

ég

i

on

é

tudi

é

e

pr

ésente une

s

ériedbticlin

aux

et

de

synclinaux de direction

Es

t-Oue

s

t,

dont

le

s

axes

s

'enf

on

=

ce

nt ve

r

s

l'Es

t.

IL,

ont subi un dé

ver

sem

ent

vers le Sud,

dé

ver

s

em

ent,

p~us

a

u

m

oins

i

mp

ort

an

t,

pres

q

ue i

nexistant

à

l'Est

et qui

s

'accentue vers l'Oue

s

t

al

l

ant même jusq

u'au

ohev~auchement.

(7)

I,e grand chevauchement de Lias

à

faci~s dauphin.t:i.s) dit dans l a littérature de Barles - Digne et formant la crête du Blayeul est venu recouvrir ~ l'Est et au Sud les "séries

"

en pl ace u_ s' accomuflgnant d 'une petite d :formation sinclinale d'axe N-S. Au Sud i l vient masr,uer l a partie méridion,i?le du synclinal de Tanaron en formant le lohe' de l a Robi'ne.

Le problème esr,entiel qui

n

ou

~

était posé était l'

~=

tude du Tertiaire. Durant tGlute l a premi~re partie du ID.er: tiaire l a région considérée re~te en bordure du domaine ma: rin représenté par la mer Nummulitique qui/partant du centre du géosynclinal alpin/s'avance en iirection de l'Oue8t.

La mer n'envahit la_ ragion qu'au 4iébut du 'Mi.c~ne pour Ille ,"c retirer qu

'

· ll

l a fin.

Parmi l es observations ' aites dans l a région oitons principalemm t l es, trA.veaux de Haug: Haug fait du synclinal tertiaire d'Esclangon - Tanaron un synclinaÏ tr~s r"nc~ dont-l a charni~re se trouve dans la molasse Burdigalienne, et présentant une

v~tion

de

fa

oi~s

dans l a base du tertiaire .au Nord et

à.

l'Est les cGlUohes dites "Molasse rouge" qu'il

date aquitanienne .- Au ~ud et

à.

l'Ouest les oouches (que nous appelerons "couches ,T aunes" dans ce travail).

Ces deux séries sont en effet en regard , de part et d'autre de l a route Jarles-Digne,

à

la ~auteur de Tanaron.

Il consii~re d'autre part le Jurassique supérieur affleurant

à

Tanaron comme les traoes du flanc normal, renversé par I.e chevauchem~nt du Lias Àauphinois, ce qui donne au synclinal dO Tanaren une forme en "bl~e

à

t abac".

- Les traveaux de,_A.J!'. de LAPPARENT reprennent

à

peu

pr~s les idées de HAUG.

- Les traveau'Xi de J. Et.OGUEL ("Tectonique des ohaines subal= pines entre Bléone et Durance") et deuxi~me édition de la carte au l /SOooo.,T.GOGUEL précise la stratigraphie du Tertiaire et met les "Couches jaune" tians Mioclme supérieur. Le synclinal

(8)

r

de Tanaron

-

Esclan

g

on

est

un

s

ynclin

a

l chev

a

uohé

par son

flanc

Nor

d

q

ui l

ai

sse de

s

lambeaux de Jur

a

ssique su

pé

rieur

sur

l

a

mol

a

s

e renversée en ooupole

(h l'Est

,

de

Lambert) et

s'enfonce calmement ver

s

le

S

ud

sous

la

R

obine.

Le

chevauche=

Le Jurasstque su

p

éri=

ment

ga

rde

une

eur

d

e Tanaron

dir'ection

constante

E-W.

et celui

des

lambe

a

u

x q

u'on trouve

au

p

ied

de

l

a

crête

du

Bl~eul

p

inc

é

entre la

"

.l"

lol

as

s

erouge

'

!}qui

t

an

i

e

nne"

)

et

lri

as

ne sont

q

ue

des vesti

g

es, entrainé

s

par

oe chev

a

uche=

ment, des

~errains

s

ur

lesquels

il

a

lieu.

N

ous es

sai

erons

de montrer dans

ce tr

a

v

a

il

1.)

que

l

a

s

é

rie terti

,

aire

e

s

t form

é

e

h

l~ ba~e

des couches

dites "

M

ol

ass

e rou

g

e"

d'lige pr

é

sum

é

Oli

g

odme. '

Pui

s

, une

sé

rie

de

"Mol

a

s

g

e marfl;ine

"

Burdi

ga

lienne

h

l

a

base, Helvetienne au sommet.

Enfin

de

s

"couches j

a

unes" qui vienn

e

nt en con

c

or

dan

ce

aude

ss

us

mai

s

dont

a

ucune faune ne nou

s

a précisé

l~e

et

qu'on

pe

ut

rW1ger dans

le

Mioc~ne

su

pér

ieur.

2.) que

la

tectoni

q

ue r

é

sultant

e

s

t

la

conjugaison

de pous=

s

é

es venant

du

oud

co

rmn

e du

N

ord, ce

q

ui

nous fait faire

du

synclinal

de

Tanaron

-

Es

s

langon un

synclinal du

type

en

"blague

à

t

a

bac".

En~in

nous

esquisserons

un schem

a

pal

ao

gé

o

g

ra

p

hique

de

l

a

r

é

gion.

Le

tr

a

vJJ,l c

omporte

un relev

é gé

olo

g

ique

"'.U 1/20000

exécu=

t

é

sur le

s

"

m

inut

es

"

La

J

a

vie

1-2,

3-4

.

,

5-6

o

ui

Y10US

ont

fourni

un

fond to

p

o

g

raphi

q

ue e

x

cellent.

-

un

lo

g

p

rinci

l

'

/Ü

,

sé

rie

d

é

taill

é

e du terti=

a

ire,

deux

p

etits l

ogs

se

c

o

nd

a

ir

es

donn

a

nt le

s

variations

de

la s

ér

ie

de base

ùu

tertiaire.

- un

e

c

oupe dans

l

e

Jur

a

s

sique su

pé

ri

e

ur

-

qu

el

q

ue

s

oou

pes

interpré~atives N

-S

-

q

Uel

q

ues oonclusi

o

n

s

sommaires

tir

é

es,t

de

l'

é

tud

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aUx

raxons

X,

de

s

ma

t

er

i

aux

ar

gileux

re

n

oontr

é

s

dans

le

terti

ai

re (l

es

é

ch

<lll

tilions o

n

t

é

t

é

p

ris

s

ur le

s

Di

p

lOmes

de

Ba

rthél

émy

, Fostier, Lehmann,

S

chmerber,

M

aldidier)

(9)

C H APITR E l

====;==================

(10)

.l

A. Le Secondaire

.

• La

sé

rie

strati

g

r

ap

hiQue

com

p

rend

deux

unit

,

sl

-

la série en

p

lace. C(ui va

depuis

le

s

"Terre

s

noires"

jusqu'\ l'Hauterivien

- l

a

s

é

rie

du chevauohement dauphinois: du Trias et

du Lia

s

dans

lequel je ne ferai aucune

distinotion, étant d

o

nné

le

peu

d'étendueet d'épaisseur

qu'il

a.

4

e

s Terresnoiresl

c'est une

épaisse

série de

m

a

rnes noires

avec de

temps

à

a

utre

, l e

un

petit

.

bal1.e

calcaire ferrugineux et

de

s

banos de

câloaire

'

A

r

g

ovien:

à

miches. L'

épaisseur en est Ufficile

à

préciser:

Les

marnes

noi~s sont soit réduites

teotoniqu.ment

soit

présen~~~des phénom~nes

de bourrage dans le

coeur des

anticlinaux.

Elles

sont sujette

s

à

cot

é_

de

Lambert

à

la

soluflmction et

envahis=

sent toute la vallée.

Elles englobent

le

Bathonien supérieur,

le

Callovien

et l'Oxf

o

rdien.

~a base d

e

l'Argovien doit

être

encore dans

le

s

terres

noires, c'est

audessus de

cell~ci

que

commencent

à

appar~tre

le

s

oanc.

cal

c

aires qui deviennent

rapidement

de plus

en

plus

nombreu~~.

S

ur la c

a

rte

nous avons ijppeléAlgevien

uniquement

les

50

rn~tres

de s

é

rie

pré

s

entant

une

alternance

de

marnes noire

ou

gris-jaun~tre

et de bancs

calcaires

marneux gris

à

p~tine

jau-nltre dont

les

surfa

ces

sont tar'l.

ud

ées et srulVsnt pé

tries

d' ammo

ni

tes.

Le

Jurassi

q

ue supérieur:

(

Voir

p

lan

c

he

Nr.-'I~té

Une

bon

ne

ooupe

nous

on

a~onnée

p

ar

le

s

Clues

de Barles

o~

l

a

route tr

a

ver

s

e

320

m~tres

de séries qUè ne nous

ont

pas

(11)

-

A

la

bas

e

47

m~tres

de

c

a

lcaire

g

ris

à

caf

é a

u lait

en

petits bancs

de

10 à

50

centim~tns

plus

au

moins

colmatés,

et quelques gros banos de plus d'un mlltrefdeux passées plus

'

.

tiniem

e

,

nt

lit

ées

et formant deux

p

etits olue

s

transverses

se présentent

comme un

em~ilemm

t

de

pe

tits

bancs de

1

à

5

centim~tres

( nous

avons

compté

73

sur une

6paisse

ur

de

3

m~tr~s)

• QuelaueR

une

R

de

R

surfaces

de oes bancs

sont tarau=

dées.

Un

banc de

2 mlltres

'

montre

une str

a

titic

a

tioJ}. irréguli=

~re

qui

fait

p

enser

à

des phénomllnes

de slumping.

Les plaques

min

ces,

dans

oette série, ont

montré

surtout

l

a

préBence

de

Radiolaires

épigénis~s

en

calcite,

àe

s

spicules

de

Spongiaires

ot

que

l

q

ue

s

débris d

e

Lamellibranches.

-

A

u

clessu

n

vient

une sério

de 200 m?ltres

formée de

bancs

oalcaires

d'épaisseur

plus grande en moyenne

et

marq

u

ée

par

l' apparition des

silex

,

soit en

b~cs

plus ou m

oin

s

Etratifiés

soi

t

en

nodules

de f

o

rme

variable.

}

A 190

mbtres du

d

éb

ut

des

6lues léc

hant

il

+

on

G65l

a

fourni

les

~remillres

6 alp

ionnelles

(

C.Alpina,C. Elliptica)

qui marquent le début

d

u Tithoni

q

ue.

Cette

série

p

ré

se

nte deux

bancs

dol

om

ltisés.

-

Puis

25

m~tres

de caloaire

a

vec

deux banos

de br8

0 hes

et

un bano

de

calo

aire

à

gal

et

s

oaloaires

ferrugineux.

No

u

s

y

av

on

s

trouvé touj

ou

r

s

C.Al

p

in

a

et C. Elliptio

a

et

.

"

quelques

8te

nos

emel

lops

is

Hispanica

.

- Au dessus, 20

m~tres

d'éboulis rendent

l'obs

er

vation

i

mp

o

ss

ible

•

~

Enfin

25

m~tres d~

bancs

calcaire

s

gr

is,

~lus

au moins

foncés,

à

joints marneux:

Cette

série

nous a

fourni

le

s p

re=

m:i,~res

f

a

unes

b

e

rriasiennes:

.~intinopsella Carp

a

thio

a

et

C. Ne

ooo

m

i

ensis ave

c

encore

C. Al

p

in

a

.

(12)

La coupe des Glues nous montre donc,

tl.

l a base, environ 110 m~tres de calcaires représentant Hauracien, ~équanien,

Kinmméridgien et peutêtre le Portlandien inférieur. Puis 110 mfltres de Portlandien

h

faci?Js Ti thonique

6

Les 35

h

4Q m~tres de l a partie supérieure appartiennent déjà au Crétace.

Pour l ' établisseinent de l a carte nous avons fait venir le Jur assique supérieur jusqu'à la fin des Clues. donc fal: sant monter l a limite Jurassique supérieur - Crét acé de 35 _

à

40 m~tres au dessus de l a limite réelle.

Remar'luel Nous avons trouvé dans les deuxitlme Glues (sur la

rou·te harles .uigne en desCll.l1dant)une série d'une cinquant aine de Ifi~tres de bancs calcaires <1e 20

tl.

"50 c~m. dépaisseur de

couleur chocolat et jaun~tre qui n' ~&P:Jaraissent pas dans les premi flres Clues, etque nous avons placée dans le Jurassique

supl-ieur.

~rniasien - Valanginl en:

C'est une alternance de bancs calcaires et marneux dans l aquelle nous n'avons pas pd différencier Berriàaien~ et Va:

l angimien.

)~a série a une puissance de 130 mètres environ.

A l a base 50 mètres al tèrnances de ·bancs marneux gris,

bleu-jaun~tre, d'une cinquantaine de centim~tres et de bancs calcaires marneux de même épaisseur formé de 4 ou 5 peti ta

ines -r!arneV\~e~

banos séparés par. de fii:'ÔI=pasaésY, ces ôanos calcaires sont gris

à

patine jaun~tre.

- Puis 30 m~tres d' al ternance.marnes et petits banc') oal=

caires se débitAnt en nlaqueltes .

- Enfin 50 mètr6S d' alternance de bancs marneux plUS bleutés

(13)

lollterl.vien:

surface grumemauae.

1e Valanginien se termine par 3 à 4 mètres alternance

de bancs"'calcair.s glauconieux: )jaune moutarde

à

patine verte et marnes bleutées.

,

Il termine l a série crétacée sur le terrain et ne se trouve

en affleurement flue dans le synclinal sous les Clu.es, ob

il est visible en montant vers le "Chateau" •

Il est représent8 par 60

à

70 mètres de bancs marneux

b1eu-jaun~tres d'une cinquantaine de centim~tres passant en conti:

nuité

à

des bancs plus calcaires ne l m~tre d'épaisseur:

Calcaires marneux gris jaun~tre à surface grumeleuses.

Le re ste da Créte.cé n' exis"te pas sur le terrain: Il a dQ

(14)

8 •

B. Le Tertiaire .

. ,

Le Tertiaire qui affleura dans 60

%

de l a superficie de mon terraine est peu important dans le s;ynci1.1nal des Clues o~ il est en partie érGdé, en partie masqué par les ébouiis. Il est bien développé dans le s;ynolinal àe Tanaron - Esolangon où il atteint une puissance de pr~s de 1000 m~tres •

Nous étudierons sucoessivement les trois fondations li thologiques rencontrées.$

li. La Mo1asae rouge

- La " Mol asse rouge " (Terme emprunté ~ Haug)

La Mo1ssRe mru-ine l,es couches jaunes

Elle recou~ en disoordance plus au moins forte les

séries sous-jacentes allant depuis la base du Jurassique supé~e rieur jusqu'à l'Hauterivien.

1.) Coupe du synclinal de Tanaron-Esc1angon( voie,planche Nr. ~ ) Cette coupe échantillonnée , a Até relevée

à

gauch~ de l a route Bar1e·s-Dign<'J en descendR1lt apr~s l a deuxi~me C1U~

Elle repréflente 325 m~tres d'épaisseur.

Sur le Crétacé vertical de la retombée de l'anticlinal du Péouvé viennent 1eR couohes de l a Molasse rouge

à

pendage de 25 degrès environ vers le Sud. Le Crétaoé, à oet endroit , est rougi sur une quinzaine de mètres s.nna qU'il y ait dispari= tion de la struoture des couches 1 Cette oolor ation sembl e do.e à des i nfil traticns d'eau colorée par la 1101asse roug,. et qui

aurait pénétré,colllpte tenu de la perméabi1ité,dans les bancs supérieurs du Valangien.

(15)

Nous pouvons distinguer

3

séries:

- A la base, une série ccmglomératique monogénique

d'une puissanee de 80 m~trest présentant une alternence de bancs de conglomérats et de tMarnes rouges gréseuses lenticulaires.

Les conglomératsl ~ éléments depuis anguleux jusqu'à

émGusiOés, de tailla vari able salon les bancs. _Microcongl~mérats dont les él éments sont inférieur au millim~tre. Conglomérats tr~s

grossiers

k

galets de 10 Ctm.

à

l mètre. Ces él éments sont empE~ pruntés au ,Jura.cique supérieur ou au Crétacé , ce qui semble représenter un apport de matéri aux l ocaux.

Les marnes rouges sont grèseuses, calcaires, renferment parfois des galets très di spersés.

Les conglomérat s importants

h

l a base, à&Yiennent lenti= culaires, et, au sommet, les1t1arnes enval1is:3.nt presque t oute la série

-- Au desAus vient une 1'1..1 ternance de mol asses ~t de

marnes grèseuses, rouges principAlemm t : 150 m~tres.

Les molasses: Ce sont des calcaires grèseux plus u moins glauconieux. Mcroscopiquement, certai.ns bancs préflentent des

pa.3sées plus grossières avec de;) éléments allant jusqu' au ~ ctm. Les bancs ~ontrent des phénomènes de ooloration rouge sur de~

zoneL: de l argeur variable de part et d'autre de leurs taces. A l a base de la série l a mo~lasse est lenticulaire.

- .!'ln plaques minces, on a des calcaires grèseux

11

grains de quartz de anguleux

à

émousses, mal classép,

à

ciment de cal=

cite microcristall;ne partiellement recristallisée. Quelques fel' spat hs, mais rares. Glauconie. Traces ferrugineuses par plages.

Fragments de calcedont te ou de qU'lrt "ü dles fins émoussés.

JJos

ÜF!

~

Ue

fl

A F 112 - A F 116 r(lvèlent des débris d '6rlli= tolines (origine sans doute cénomanienne?)

Lüs marne sont grèseuses. calCaires. de couleur rouge

(16)

10.

Perpendic

ulair

ement

à

la.

Etrati

fic

ation

,

e

ll

es

renfer

men

t

des concrétions plus oalcaires

(

poupées)

sans

doute con

-temporaines du dépôt

.

-

Puis

90

mètres

d

'

une

série

identique

a.J.ternance

molasses

et !lIB.rnes gréa€UIl9S

,

mais

care,ctérisée par une

disparition de la couleur rouge

et

l

'

appariM.on

de cou

-lelAX'

Jaune

gris passant au

noir vel'S le

sommet

.

L derniel' banc franohement marneu.x et

vert

.

Les m

ol

asses

ont.

,

en

lames

minces

,

les

mêmeo carao

-tères

que préoédemment

.

Quelque

s

niveaux

à

débris

d

'

Algues

.

Au

somme

t

de

la

8ér1

.

e

, l

a

molasse devient plus

t

end

re

e

t

se débite en plaquettes

.

2 .)

Le

s

yncll

nal sous

l

e Ba

r

an

(vair

planohe

1'1°

3 )

La

"

molasse

:rouge" plus réduite

(laO

m

)

et

sans doute

inoomplète

p

r

6sente

des

divisions

analogues

à

oel

les de

la

coupe l

J

elle recouvre avec

trè

s

f

aible

discordanoe

a

ngul

a

ir

e

le

Vélanginien qui

présente éga

le

ment

un

e

colo-ration

rouge sur

qu

l

ques mètreo

.

-

A

la base,

une série

congloméra

tique

(

en

viron

~

mètres

de

marne pour l mètre

d

e

oonglomérats)

.

Lee

conglomérats !lont

onogén1qu

es

(g

ale

ts

de Juras

-alque su.périeur

~t

ae Crétané

)

,

à

éléments de que

lques

centimètrss

à

10 centimètres

.

(17)

meleux

,

en bance

ma

l

formés à allure

lacu

stre

(sans faune

? ).

-

Puis 45 mètres

,

alternance de

~arne8 gréseuses

.,

blanches

et violettes et

de

molasses

~ourpres

et micacées

.

3 .)

~rès

le

Chateau

La

v

i

gétatlon

et les éboulis ne

m

'

ont

pas

permis de

faire une

coupe

complète

et

les

observations que

je

pré

-sente

lcl sont

trè

s

lacLmaires

.

Le caractèl'e

pril1cipal

:

la

partie

oOllglomératique

de

base est

plus

polygénique

1

ce

sont

des

conglomérats

,

en

bancs

épais,

à

galets trè

s

émoussés dG f.Sl'osseur allant

de

l contimètre

à

10 centimètres

,

à

ciment

microconglomé

-ratique passant même

à

des

m

olasses

.

le.

plupart des galets

son

.

t

Jurassique supérieur

,

Crétacé

(

Valanginien

,

Hauterivien

)

et

oertains

SOl1t

~

cénomaniens

(gréseux

à

Orb1to11nes

).

L

'

épaisseur de

cette

série congloméra tique est difficile

à

déterminer,

mais plus rédu1te que dans

l

a

coupe

1. Autre caract.ère

:

l

'

appe.rition de

c

f.'

.

lcalre

l

ac

ustre

à

Chara

cés (c

a

lca

ire

café au lait en bancs

dé

1 mètre

et

qui n

'

exllstent que

loca

l

ement

.

Sous l

e

chevauchement,

on

a la coupe

de

la planche

nO

3 (coupe

près le Chateau). Plus au Norê

,

ces

calcaires

paElflent II

des calcaires noirs très chargés

en

matièr

a or

-ganiques

(odeur

fétide

à

la oassure), en petits bancs

de

l

ou

2 oentimètres, alt

e

rnant

s.veo

des

si

l

ex

rubann~s.

(18)

12.

Au des

s

us, on retrouve des

marnos gréseuses

rouges, elles

-mêmes recouvertes

par

le

ohevauchement

••

-,

Un peu au-

dessous

de la crête,

au Nord

-

Ouest du

Clm-teau

,

011

retrouve des calcaires

à.

si

l

ex r1.lbannas

du même

type

.

Au dessus de la Pare, la

molasse l'ouge m

'

a

fourni des

Hé11x indéterminables.

4.)

Près d

'

Esolanson

On

a une sér1e du même type qu

'

en

1.),

e.vec une lentille

de calc11re

~

lacustre

à.

silax rubalmés

.

J

'

ai

trouvé

dans

un banc de caloa1re

gréseux

,

un Hél1x

indéterm;l.nabl •

Dans un

re.vin

,

j

'

ai

ramassé tille feu11le dè

pa,h,mier

(Cyrlamomum

? )

0ho+o .... oti)

5.)

En

allant vers

Lambert

Dans le

synolinal

Tanaron

Esc

l

angon

,

quand on part

de la coupe 1 pour aller vers

Lambert,

11\

"

molasse

rouge",

d1soordante

sur

le

61'étacé

,

devi$nt,

au

niveau de

l

a

route

,

d1soordante

sur

le

Jurassique

supér1eur

:

les conglomérats

sont

verticaux

,

contre

l

es

bancs de Jurassique pendant lé

-gèrement

vers le

Nord

;

plus

loin

,

11s

sont

plaqués

verti

(19)

pIètement'

pour

ré

a

pparaftre en traces

au

dessous

do

Lam-bert

(où

~lJeest

peut

-être masquée

par la retombée vertioale

du

Jurassique

sur

la molasse)

.

6 .)

Les

f

aunes

Les saulas

rnacrofaunes

trouvéel3

sont

des

Hé

lix

.

Di.

sept

lavages de

marnes unt été

faits

sur

les é

-ohanti11ons

prélevés

dans la coupe

l '

Trois niveaux

seuls

ont

fourni des

microfa.,-mes

.

A

F 106

:

un RObulus

SP' t

A F

131 et A F

133 :

quelques

Rotallidae

.

qui ne donnent

pas

~'âge

des séries

,

que nous

daterons

Oligocène. sans pouvoir préciser

.

la

M

o1

a.ss

Merlns

Elle n

'

sst présente que dans

le

synclinal

de Tanaron

-Esolangon

.

C

'

est une série épa1e

oe et

monotone.

da

500

à

600 mètres de

nlola

c

ses, plus

ou moins consolidées

.

qui se dif

(20)

14 .

pr6sence de Pectens et des prem1ers

conglomérats pol

y-géniques

à

glets alp1ns

(

vo1r

planche

nO

~

).

tlle

sem

ble ven1r

en

concqrd

a

nce

sur

l

'

011gonène

,

ma1s do1t en

réalité &tre transgress1ve

:

au

fur

e

t

à

me

-sure que

,

partant

de l

l

Est

,

on

s

'

éloigne vers 1

l

Ouest

,

~ur

le

flanc Nord du

S

ync11nal

de Tanaron

,

e

lle fait

de plus

en plus

âisparaftre les couches rouges de 1

1 011gocène et

doit

,

en

cert

a

ins

pOints

,

reposer

d1recte

me

nt sur le

Juras-sique supér1eur

.(

1 )

-

A la

base

,

un

emp11ement

de

bancs

de

molasses

,

al

-ternativem

en

t dures

,

formant barre

dans la topographie

,

et

plus

tendres

,

donnant

des

relief

s

adoucis

.

Aucun niveau

n

1 est

fr

an

chement

ma

rneux dans oet

ensemble

.

Pér1od

.

1quement

,

on tr

o

uve

des n1veaux à galets

for

man

t

des

lits

d

1 une ving

-ta1ne de centimètres

,

dont les

éléments émoussés et ar

-rondis

sont

bien classés

;

ces

niveaux

conglomér

a

t1ques

sont accompagnés

,

en général

,

de vérit

a

bles lumachelles

:

débris de

Peot ns

,

d

l

Huftres et

de

Lamel11b~anches

d1vers

.

-

Vers le

som

m

et

,

on

a

70 mètres de série

,

san

s

au

-cune

assise

conglomér

a

t1que

.

-

Les

cinqu

a

nte

derniers mètres présentent des

n1veaux

à

galets et

for

men

t

dans

la topogr

aph

ie deux

barres

à

relief

caraotér1stique

.

La

prem1ère

b

a

rre

,

d

1 une trenta1ne de

mètres

,

est

constituée

de bancs de molasses

ép

a

1s de 5

à

6 mètres

,

(21)

à

très

gros galets

(

jusqu

'

à

20

centimètres de d1amètre)

jurassiques

et

cr~tao~s.

C

'

est

un de ces

bancs

'

qui forme

la lame verticale de

"

Tanaron

(voir

photo

nO

I

t

)

.

Ce banc

m

'

a

fourni deux

Amphiope

btoculata

(Helv~t1en).

La

prem1ère

barre

se

termine

par

deux niveaux

con~lo

mérat1ques

à

gros galets Jura

s

siques

et crétaoés

,

à

ciment

de

molasse

jaune

.

La

dépression entre

les deux barres

est

formée d

'

un banc de

molasse gris-

jaune

à tubul~es

et d

'

un

banc de marnes jaunes et

vi~lettes.

La

deuxième barre

est

constituée

par un

banc de mo

-lasse

à

la

surfaoe érodée en pavés

Jaunes

et

gris

-

vio

l

ets

•

avec

quelques gros ga

_,

l

ets

.

Sur

oe banc de molasse

,

se

trouve

plaquée

une

molasse marneuse

violette

qu

'

ob

suit d

'

une

ma-nière cont1nue

,

mais dont l

'

épa1sseur var1e

entre

2 mètres

et

20

mètres

,

et

très

,

glaucon1f1euse

.

Les fa

u

nes

Les lavages

"

peu

abondants

dans cette

série

,

ont donné

:

A

F 148

A

F

1

51 A F

156

• • • •

•

_•

R

o

tal1a cf

.

becoar11

El

phid1um

lR

o

tal1idae

U

n

Ostracode

:

Haploc

y

ther

i

dea dacios

dac10a (Helvetien

)

Dents

de poisson

Dents de pOisson

(22)

16"

la base. helvét1en

au

s

ommet.

sans 11m1te

préol

se

.

Un banc de

m

olasse

de

la

base de

la

sér1e possède des

r1~le-marks

avec des empre1ntes de pattes

d

'

o1seaux

(oe

banc

se

trouve

à

oSté

de

la route

Barles

-

D1gne

en

desoen-l

dant)

.

Sur la ca

rte. nous

avons

bloqué

en

un

seul

ensemble

tou

te la "m

ola

sse

marlne

".

II. Les

"oouches jaunes"

(

volr

planChe

nO

~

)

E

lles

sont

unlquement

vl

s

ibles

dans

le

s

yno11nal de Tanaron

-Es

olango

n où

elles semblent

ven1r

en

oonoorda

noe

au

-

dessus

de

la

molasse

Helvet1enne

.

U

n

seul

élément

lndlquera

1t l

a

d1soordanoe

:

les oonglomé

r

a

ts

des

oouo

he

s jaunes

reposent

sou

s le

Jurassique supér1eur renversé

de Tanaron

.

C'e

st une

série dont

l

a

puissance est de

200 mètres

en

viron

à

l

'

endroit où j

'

a

1 fa1t la ooupe

.

le

s

ommet

étant

sans doute

masqué par une

oharn1ère de

molasse

venant du

Sud

.

La série

très

monotone se présente

comme

une

a

lternance

de ma

rnes et

de bancs

de congloméra

ts lenticula

ires

.

-

Les

marne

s

:

ell

e

s

so

nt jaune

s,

à

la base

.

avec

quelques

passées

plu

s s

ombre

s

et des

c

oncrét1ons plus cal

-1

.

L

'

in

stituteur

de

Lambert

m

'

a

dit en

avoir

retrou

v

ées

(23)

o

a

ir

es

bl

a

nc

-

vi

olet

,

perpendic

ul

aires

à

la stratification

,

qui donnent des

li

gnes

dG coloration ayant

l

a

même

ori

entation

(

phénomène

.

,

qU~lIIK

nous

av

on

s

dé jà rencontré

d

a

n

s

l

'

Ologocène

).

E

ll

e

s

sont plus

ou

moins

c

a

lo

aires

et,

en

général

,

peu gré

-seuses

.

-

Les conglomérats

; ce

sont

des bancs plus ou

mo

ins

lenticul

aires

de 20

c

entimè

tr

es

à

l

ou 2 mètres d

'

épaisseur

;

o

n

trouve des

gro

s con

gl

om

é

r

ats

à

gros

galets

et

ciment mi

-crobréchique

passant

à

de

s

KlKX c

a

lcaires gréseux p

ar

en-droits;

ces oonglomératspassent

latér

a

le

ment

à

des

ma~es

calo

aire

s

à

ga

l

ets

di

spe

rsés

.

-

Les

gal

ets

:

ce

son

t

des

ga

l

ets émoussés e

t

a

rrondis

d

e

Jur

a

ssique

sup

érieur

et

Crét

a

c

é

;

que

lqu

e

s

éléments mais

plus rares

p

rov1ennent de l

a

molasse

mar

in

e

ou

de l

'

Oligocène

.

Il

s s

ont

,

d

an

e l

'

ensemble

,

légèr

emen

t impres

s

ionnés (pl

u

s

ou

mo

in

s

)

; cert

ai

ns

ne

le

s

ont

pas, ce

o

ara

ct

è

r

e é

t

ant

ir

-régulière

me

nt rép

a

rti

.

-

Col

o

r

at

ion

.

Cette

sér

i

e

est,

à

l

a

base,

tr

ès

j

aune

.

Pu

is,

à

80 mètres

,

a

pp

a

r

a1

t l

a

couleur

rouge-orangé

d

ans

que

l

que

s

b

ancs s

eule

-ment perdus

au

milieu du jaune

.

P~us

o

n

monte

d

p

ns

l

a

série,

p

lu

s

l

es

passées rouges deviennent nombreuses

.

A 140

mè

tr

e

s

de

l

a

base, la coloration

devient brun

tre

(24)

18. Répart1t1on

conglomérats marnes

Dans

la coupe

e

f

fectuée

(vo1r pl

anches n·<.tf4

),

nous

'

.

avons

à

la base

8

à

1

0 mètres

de

m

arnes

.

Puis

sur

80

à

100 mètres

,

les oonglomérats constituent 30% de la 1a

sér1e

environ

.

Quand on s

'

élève

,

les

conglo

m

érats envahis

s

ent

'

60 %

de

l

a

formatio~

avec quelques bancs épa1

s de

~ à

4 mètres

.

Au sommet

,

les

conglomérats mo1ns

1mportants

s

ont

a

c

compagnés

de~

bancs de

calca1re

gréseux

.

lat

ér

a

lement

,

vers

l

a

bor

d

ure

N

ord

du s

ync11na

l, l

es

~t'P.",01

couches

sont

très conglomérat1qaes

.

Au contra1re

,

nous avons

à

l

a base une

s

ér1e marneuse plus épa1

ss

e

,

Jusqu

'

à

50 m

ètres

,

et

les

conglomérats

ne

débutent

qu

'

à

cette cote

.

Tout

près

de Tanaron,

l'

épaisseur des marnes e

s

t

p

lu

s

rédu1te

(3

à

4 mètres

)

• Faunes

Les

marnes ont

fourn1

de petits He11x

1ndéter

m

inables

.

Les

lav

a

ges

ont

donné

:

A F

159 :

R

ota

11a

A

F

168

t

Rota11a

cf

.

beccar11

A

F

170 :

El

phid

ium

Robulus

Dental1na

(?)

Tous

les lavages ont

montré

des débris de ooquilles

(25)

nom-dumas-00989692, version 1 - 12 May 2014

breux Radiolaires

(1)

épigénisés en calcite

(

peut

-être

d

'

o

-rigine Jurassique supérieur

où

ils sont abondants

).

J

'

al trouvé

éga

lement

.

dans les conglomérats. un

galet

~résentant

des

centres

de calc1te

cristalline~en

tourés

d

'

auréoles

brunâtres

)

qui pourraient

être des raoines

d

'

arbres

du type

Palétuvieu

(1. voir

photo

nO

~o

)

Quant

à

l

'

age

.

il

serait

M

iocène

supérieur

:

la série

l!Je ...

présenterait

une formation c8tière.

avec

altel~nanoes

marines

(pr

és

ence

de Foramin1fères) et continentales

:

Vindobonien

supér1eur

à

faciès

Tortonien

(

avec

~.~e8es

continent

a

les

)

C

.

Le

Q

uaterna1re

Il est

très

réduit sur

le terr

a

in

.

-

Alluvions

:

quelques

dépots le long de la v

a

llée

du Bès

.

ma

is

peu

import

an

ts

.

et

dans la

partie

intérieure

(26)

20.

_ Tert soes

1

on trouve la tr c

de

tr01s n1veaux

de terr8soes surplombant la route

Barles

-

D1gne, au+aes8OUo

de

Tarmron

.

_ Eboul.B

S

11s sont bondants et,

en

g6néral

,

v1vants

au

pied des

r

la1ses

surtout

ff

uraes1queo Ou

erét

ao6es

.

Dann l

région oompr1se

entre

2ud8ye~et

le Col

d

'

1rmo; peu d

'

attleurementa

eont

vis1bles

,

à

oauoe de

la

présence de Tr1ae et des

marnes

na1reo

qui

0011fluent

.

_ Glaci 1re

*

peu

caroctér1stlque

.

On

peut

.

"

ranger

,

peut-3tre, dano le glaola1re

,

les dépote de surface qu

'

on

trouve dans l'antlclinal érodé du

~éouvê

où

l'on

8 une

vallée en U

,

tr~o

ouverte

,

surcreus6e p

r lee ooura d'e u

ao

tue18

,

avec

,

au-dessus de8

marnes

nOlres

,

env1ron

l

mbtre

(27)

CHA PIT R

E II ~=======c==========

(28)

21. INTRODUCTION

'

.

La

tectonique

de

la région

est

la conjugaison

de

deux mouvements

de

m~me

direction mais

de

sens o

p

posé

:

-

une poussée du

Sud qui se manifeste par

des failles

tangentielles

dans

le

synclinal

des Olues

et

le3

lambeaux du flanc

Sud

du

synolinal

de Tanaron

-

Es

-clan

g

on venant sous le trias du chevauchement

.

-

une

poussée du Nord qui

déverse les

plissements

vers

le

Sud

.

~!écaniquement,

les

séries

qui y

par

tici

pen

t

on

t

un

comportement différent

:

-

un trias

gypseux

,

qui

Joue un raIe de

l

ubrifiant

et

qui s

'

extravase

,

-

des terres notres très

plastiques

qui

s

'

étirent ou

bourrent

,

-

un Jurassique supérieur compact

mats qui

cepends.nt

reste très

souple

,

-

une

série

tertiaire,

également souple et qui

ne ma

semble affectée que

de cassures très locales

.

Nous étudierons suocessive

m

ent du

N

ord

au Sud

(

voir

(29)

-

le

synolinal s

'

é

t

endant

depuis

le

Baran

jusqu

'

au

"

Chateau

",

que nous appelerons

s

ynolinaldes

Clues

,

-

l~antiolinal

qui

lui f

ait

suite depuis Lambert

ju

squ

'

à la

Par

e

:

antiolinal d

u

Péou

v

é

,

- l

e

ohevauohement

dauphinois sous

la

or~te

du

Blayeu

l,

-

le

gband

Synolina

l

de Tanaron

-

Esolangon

et sa

bor-d

ur

e

S

ud

jusqu

'

à

la vallée

de Lambert

,

-

et

à

part

,

la r

égion

s

ituée

à

l'

Ouest

de

l

a

vallée

de Lambert,

jusqu

'

au

001 d

'

Ainao

.

1.

Le

S

ynoli

na

l

des

Clues

Du

Baran

ju

squ

'

a

ux

Clues

.

C'

est un

s

ynoli

na

l

déversé

v

ers

l

e

S

ud

sous

l

e Ba

r

an

q

ui,

au

f

ur e

t

à mesure

qu

'

on

se

r

approohe des Clues

,

voit

son

fl

a

no

Nord

,

renve

r

sé

devenir

vertioa

l.

Le

iur

asaique

supéri

eur du flanc

Sud

a

une

épaisseur

très réduite

à

l'

Oues

t ;

il di

sparai

t

au

point

"1" (voir

s

ohé

ma

) où 11

est

,

d

e

plu

s

,

masqu

é

par des éboulis

.

Cet

te

r

é

duotion

s

-

exp

li

que

par des

failles

affe

ot

a

nt t

a

ngentiellement

l

e

synolinal

.

Ces f

a

illes

ne

sont

vi

s

ibles

qu

'

en

un

po

int où

e

ll

es metten

t

en

oontaot

(30)

Terres

N01res

et la

pa

rt1

e

1nfér1eure

du

Jurass1que

supé

-r1eur "sq\1eezant" l

'

Argov1en qui

arp~rait

plus

b

as

.

De

p

a

rt

et d

'

a

utre d

e

la route depu1s les Clues

,Ju

squ

'

en

"

2"

.

Les Clues traversent

l

e flanc

N

ord vert1cal

:

Juras

-s

iqu

e

supér

ieur. Valang1n1en

,

pu1s

Ol~gocène.

Celu1-oi

d

is

-par

a1

t

en b1seau

à

l

a

route

om

il est

masq

ué

par

le Jur

a

s

-sique

supé

rieur

du

flano

H

ud qui

a glissé sur

l

e

coeur du

s

ynclin

a

l

.

E

n

app

roc

ha

nt

de

"

2 ",

et

t

ou

jours

à

l

'

Oues

t

de

l

a

r

ou

te,

on

Il

en

c

or

e

des t

ra

c

es

de

gl

i

sse

me

nt

:

à

l

a

h~u

teur

du

pont

,

on

a

un

a

ffleure

ment

d

'

O

li

go

c

ène s

ub

-

hor

l-zont

a

l

en contact

a

vec du Jur

ass

1 que

v

e

r

s

les

Clu

e

s

et

de

l'H

auter1vien

v

e

rs

j

"

2 ".

Juste

à

l'

Oues

t

de

"

2"

,

l

e

Juras

s

ique est en

cont

ac

t

anormal

avec le Va

l

ang1nien

supérieur ;

l

es ma

rn

es

v

a

l

an

-giniennes disparaisse

nt

en pa

rt1e

pa

r

ét

1 remen

t.

Le

s

éboul

i

s et

l

e

s forêts qui rec

o

uvrent toute o

e

tte

p

a

rt1e

du

fl

a

nc

S

ud r

enden

t

l

'

observat10n

diffioile

.

Depu

i

s

l

a

route Jusqu

'

au

"

Chateau

".

Le fl

a

nc

N

ord

,

déversé v

e

r

s

l

e S

ud

près

d

e

l

a

route,

'

dt.

v

e

rtio

a

l

au

-

de

s

su

s

· du

"

Chateau

".

Ju

s

te

a

u

N

ord du

"Cha-teau"

,

une

g

r

ande

faille

NW

-

SE

m

et

en

cont

a

ct

Jurassique

(31)

à

partir de ce

point

,

l

a

orête jU4qu

'

a

u trias du ohev

a

uohe-men

t

.

Le flano

S

ud

,

à

pendage

faible v

e

rs le

N

ord

,

est af

-'

.

feoté d

'

un

grand aocident

de direotion

E

-

W et de pendage

60

0

_environ

_qui

_{met en}

_oont

_a

_ot

_Jurassique

_s

_upéri

_e

_ur

_,

_Va

-langinien

e

t Hauterivi

en

(

Sans

doute,

s

uite

de

l

'

a

coident

que nous

a

von

s

indiqué

à l'Oue~t

de la route depuis le

pOint

"

1".

)

II

.

L

'

Anticlinal du Péouvé

c

'

e

s

t

un

an

tiolin

a

l oouohé v

e

rs le

Sud

,

dont

le dé

-v

e

rs

eme

nt

s

'

a

ocentu

e

d'~st

en

Oues

t

.

Il

l

a

is

s

e l

r

e~ment

affl urer

l

'

Arg

ovi

e

n trè

s so

uple,

en sur

f

a

c

e

structurale

s

ur

s

on flanc

S

ud

.

Au

-

deosus de Lambert,

l

e

Jurassique supérieur du

flanc

S

ud vient

se

refer

me

r vertic

a

lement

su

r la

molasse

burdi

-galienne

renversée

;

il

est en même

temp

s

affeoté

de petits

pl1ssottements

tran

s

v

e

r

sa

ux

.

(

Voir photo nO

13 )

.

os

.

A

l

'

Es

t de Lambert (voir

coupes

n=

$" ..

t

h

cl.. ~

r

fa.l1dl...

6 ),

a~-dessus

de

la "Gr

ange

Viellle"

,

on

a une série

de

klippes

de Jura

ss

ique

s

upérieur

qui

ma

rquent la li

m

ite du oh

e

vau

-ohement ven

a

nt

d

u

No

rd; l

e

lambeau l

e

plus

à

l

'

Est poosède

une charnière horizont

ale

de

di

reotion

ENE

-

06 W

. (

Charnière