HAL Id: hal-02332566
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Didier Aubert, Jean-Pierre Bompard, Bernard Desbrosses, Gilles Postel-Vinay,
P. Rio
To cite this version:
Didier Aubert, Jean-Pierre Bompard, Bernard Desbrosses, Gilles Postel-Vinay, P. Rio. Enquête sur la distribution du crédit aux agriculteurs dans le département de l’Allier. [Rapport Technique] Inconnu. 1980, 32 p. �hal-02332566�
Stati
on de
Pari
s6,
passageTenaille
75014 PARISINSTITUT NATIONAL DE
LA
RICHERCHE AGRONOMIQUEEconomi
e
et
Soci ol ogie
Rural esStation
de
Montpel Iier
Place Viala 34060 MONTPELLIER CEDEX
Station
de
Rennes65,
rue
deSt
Brieuc 35042 RENNES CEDEX r="' ,l 'I .l :i i i 'I _tENQUETE SUR
LA
DI STRI BUTION DU CREDIT AUX AGRICULTEURS DANSLE
DEPARTEMENTDE L'ALLIER
D.
AUBERTJ.P.
BOMPARDB.
DESBROSSESG. POSTEL-VINAY
P. RIO Document detravail
( rédaction provi soi re) novembre 1980
AVERTISSEMENT
I
-
Présqntation du départementII
-
Evolution
du recours desexploitations
à
'l'endetternent auprès du
Crédit
AgricoleIII
-
Lesprêts
spécifiques1.
-
Lesprêts
fonciers2.
-
Lesprêts
spéciaux d,élevage3.
-
Lesprêts
aux jeunesagriculteurs
IV
-
Etude dela
concentration des encours3 4
I
18. 18. 20. 25. 28.3
AVERTISSEMTNT
cette
note seréduit-à.une
présentation commentée des premiersrésultats
del'enquête
menêe dansl'Allier.
La-pé"todeétudiée
couvreles
années1970
à
1975. Lasituation structurelle
deseiprôitutions
est
saisie
au départ parles
données du R GA,
puis
pq1celles
de-i'EpËxÀ en 1e75.tà
rc11'ôi."ËrËi[vâË[il
consiste
à
utiliser
poûr le'département de1'A]tier, ,n
iori-Ëèhantillon
EpEXA(le
taux
moyen de sohdagqegt
àe
tlsoi
aônt
tes'exploitations
sont
analyséestant
dupoint
de vue deleur-évolution itrûciurellÀ-que
decelui
deleur
endettement.Les donnêes
sur
cepoint ont été
recueillies
pai
enquête àuprcs dela
CaisseRé-gionale
deI'Allier.
ce
texte
ne comporte aucune annexe méthodologique;
enparticulier
on n'aborde pasici
les
problcmei1iés
à
ta
rÀprcsentativité
deséchantillons
uti-lisés.
Toutefois, les
grândes tendances p"csenlêessont
peu susceptiblesd'être
remises en cause,
alori
quetel
outel
rèsultàt-parti.i
pàurrà-àt".
nuancéultérieu-rement.
(])
La-methodeest.décrite
précisément dans'le
document "Enquêtesur
la
distribution
du
crédit
auxagriculteurs'dans
deux acpârtemeÀts: les
çôtÀ;
àu Nordet
la
sarthe,,. INRA-
avrit
t978.I -
Présentation du départementa)
Evolution
dela
productionagrico'le
finale
et
des résuTtats économiques desexploitations
agricoles.La production
agricole
finale
dansl'Allier
était
de 700millions
en 1970et
d'un
milliard
39millions
en 1975. Cette augmentation de 48 % (enfrancs
courants)est
nettementinférieure à
la
moyennenationale
(+
62 %).La production
par
travailleur
reste à
un niveaurelativement
faible
(e1lepasse
entre
1970et
1975 de 28 400à
55 100;
a
titre
de comparaisonelle
est,
auxmêmes dates,dans
les
Côtes duNord
de ?7 000et
74 800).Cette
situation
s'accompagne d'uneévolution
des revenus (RBEpar
exploita-tion
et
RBEpar
actif
familial)
paraTlèleà Ia
moyenne française.Pour un RBE par
exploitation
de 100 en moyennenationale
celui
deI'Allier
est
de 74 en 1.970 comme en 1975. Compte tenu dela
concentration desexploitations,
particulièrement
importante dansl'Allier,
le
RBE desexploitations à
temps completpar contre
s'améliore
: il
était
de 70 % dela
moyennefrançaise
en 1980, de 75 % en1975.
La
répartition
de .la productionagricole
finale
entre
les
principales productionsreste
très
stabTe:
les
productions végétales ne représentent que 20 %de
la
PAFen
1970 cromme en 1975,ceci
malgré uneforte
progression des céréales.Parmi 1es productions animales
la
production de viande bovinemaintient
sa placeprêdominante (42 % de
la
PAFen
L970, 43 %en
1975),le
lait
restant
minoritaire
(7
% deta
PAF).Les productions
hors-sol
rêgressent proportionnellement (24 % dela
PAFen 1970'
2l
%en
1975)alors
quela
production ovineaccroit
sa place dansla
PAFde4à7%.
Tableau
1:
Evolution
de .la productionagricole
finale
(millions
de francs)Cérëal es Produc végétal I gr0s bov i ns VEAUX OVl NS capri ns p0rc'r ns
lait
av'r -cu I ture product product. animal e di sponi b 700 769 848 947 1 007I
039 1970 t97L 1972 L973 t974 t975 58 B3 t07 140 146 110 140 165 t92 24L 243 204 257 300 322 326 360 409 3B 35 32 30 36 36 26 33 37 42 64 72 89 84 90 114 104 t17 42 50 56 56 57 68 79 BO 94 110 115 995 Tableau
1(su'ite)
Revenus t970l97t
L972 I973 1974 L975 401 26 500 74 25 000 77 38 200 75RBE dêpartemental (mi11ions de F.)
RBE
par exploitation
pour
franc
=
100RBE
par
actif
familial
pour
franc
= 100RBE des
exploitations à
temps completpour
franc
=
100 259 15 000 74 12 600 73 19 600 7II
zgt 17 300 76 14 900 76 23 200 74 322 19 700 7T 17 400 72 26 900 70 309 19 400 62 17 500 63 27 L00 62source
:
comptes départementaux del'agriculture
de 1970à
1975(nouvelle
série).
SCEES,étude-no 160 -marsL}TB-o)
Prtnctpales cdrdcLerlsLryue5 uel'êvolution
desexploitations sur
la
période 1970-1975Le nombre des
exploitations
del'Allier
passe de 17 251 eni970
à
13 165en 1975,
soit
untaux
de décroissancetrès
élevé
(disparition
de près d'uneexploi-tation
sur
4
danscette période)
: -
4,7
% paran.
Ce tauxest
supérieur au tauxrégional
lui-même supérieur autaux national.
nb
d'exploit.
surf.
moyenne PAT moyenne (1)L970 L975 L7 257 L3 165 33n1 ha 39,2 ha r14
I'4
Source RGA-EPEXALa SAU moyenne
s'élève
de 33à
39ha.
40 % desexploitations
ayant entre1
à 5
hadisparaissent
alors
queles exploitations
deplus
de 50 haqui
représen-taient
22 % desexploitations
en 1970 en reprêsentent3r
% en Lg7s.L'effectif
moyentravaillant
sur
les
exploftations reste stable
(1,43) de même quela
rêpartition
desexp'loitations
entre tes différentes
classes dePAT. 0n note cependant une diminution de
la
proportion
d'exploitations
ayant moinsde
0,75
PAT(2)
et
unelêgère
croissance desexploitations
ayant de 0,75à
1,75 pAT.En examinant
la
répartition
desexploitations
par
OTE(3),
on constate(1)
PAT:
Personne-Annêe-Travail =quântité
detravail
fourni
par
une personne àtemps
plein
pendant un an.(2)
Ceci correspondà
une rêduction de pourcentaged'exploitations
dont
le
chefa
plus
de 60 ans.de
forts
changements des systèmesproductifs
favorablesà
unespêcialisation
versla
production de viande bovine:
le
nombred'exploitations
decette
gTE passe de5
800à
5
900et
on trouve en 1975 45 % desexploitations
du département ayantcette
orientation
contre 34 % en 1970. Toutesles
autres
oTE ayant dubovin
(1ait,
mixte ou associcéâ
la
culture
et
autres
herbivores ougranivores)
voient
diminuerfortement
leurs
effectifs.
Enproportion
les
effectifs
des systèmes sans bovinsrestent stables
(environ
20 % desexp'loitations).
0n notera cependant que serenforce nettement une couche de producteurs ayant une
orientation
céréalièredomi nante .
c)
Le revenud'exploitation
Les travaux menés
sur
les
échantillons
EPEXA que nous prêsenterons dansla
secondepartie
ne permettent pas d'approcher directementIa
notion
de revenu(l)
Nous donnonsci-joint
à
titre
d'indication
les
résultats
du RICA pourdivers
systèmesde production.
(1)
0n peut nêanmoins indiquer(INSEE), on observe une
lia
RBE,
que dans des travaux menés actuelTement par M.GIRARD
f:tt::'::il;::i:.Wte
par taoaitteurfanitiat
de rez|'ù ts?s (en francs 1e78, échan-140 000 120 000 æo 000 180 000 160 000 loo 000 90 000 80 00t 70 000 60 000 50 000 /rc O0O 30 000 20 000 10 000 + de too HA 50A 100 HA 20 A50 HA}Irr.nu
ÀsI
SHiclqlt
BOVINS ET TERRES ARABLES
50à 100 HA 20ASOHA '50A 100 HA 20A50HA lOA20HA A lOO HA A5O HA AGRICULTURE GENERALE lOA20 HA IOA20HA 70 172 74 EOVINS LA'T 20A50HA lOA20HA
TERRES ARABLES ET BOVINS
10 72 74 EOVINS VIANDE 76 100 000 90 000 80 000 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 r0 000 N,v"o,u
le
I
gxrc 41?EBOVINS ET PORCINS VOLAILLES
77 7A
75 70 172 74 76 7g 70 11 73 75
11
Sou".r , R,c4. .fr,rgee - $re ss-!
II -
Evolution
du recours desexploitations à
l'endettement auprès duCrédit
Agricole1.
-
GénéralitésEn 1970,37 % des
exploitations
del'Atlier
sont
endettées;5L
% d,entreelles
le
sont
en 1975.a)
Par classe de PAT.Si I'on
néglige
1esexploitations
de moins de0,75
PAT, faiblement endettées,la
proportion
d'exploitations
endettéess'éIève
:
elle
est
de 43 %en
L970et
de 6L %en 1975. L'accroissement, en
valeur
absolueentre
1970et
1975, du nombred'exploita-tions
ayant un encours dansla
tranche des expToitations ayant de 0,75à
1,75 pATest
le
fait
le
plus notable.
Mais on remarquera unecertaine
stabilité
deseffectifs
endettés de
la
classe desexploitations
ayant 2,50 pATet
p1us.Tableau
2
:
Prortion
des ex ï oitations
nt
un encours en 1970et
en 1975 arc asse L975
b.
d'exploitations
p1 Iproprotion
d'ex endettées dans cl asse (%) + a51
\dl
>
o'75
PAT ______t _r_r____lu,
lr'>lôtu
7s
I
l
51+
nônsionificatif
source:
échantillon
,
b)
Par.0TE. Laprtportion d'exploitations
endéttées augmente dans toutesles
OTE. Mais on ne peutconstater
une augmentation du nombred'exploitations
endet-tées
que dansle
système bovindestiné
à
Ia
production de viandebovine.
Ce mouvementsemble
1ié à
un processus despécialisation qui affecte
aussi'le
"pôle
céréalieré
(1)ainsi,
pournotre échanti.Ilon,
20 % desexploitations
qui
associaient
production bovineet
cultures
seretrouvent
en 1975 danscette orientation
céréalière
dominante.(1)
La dimension économique desexploitations est
mesuréepar
la
PBPS. ProductionBrute
Potentielle
Standardisée,évaluation
forfaitaire.de
la
productionpoten-tielle
d'uneexploitation.
Cettenotion
est à
la
base ducalcirt
desorientations
technico-économiques. Pour ce.département, nous avons procédé au regroupement de
plusieurs
oTE. (Ce regroupement e'st dont,3 en annexe).proportion
d'ex endettées dans cl asse (%)b.
d'exploitatio
pI Ia rg70 43)D1
tu'
31 57 37 + 65 -\)
dorrl') 0'75 PAT ,153
232I
744 1. 0726
768 +.9:11-(l1l->
L,75-2,49 Ensembl e 2,54z
(
o,ts
2
4802
tLz 1 0886
400 +9
Tableau
3
:
Prtion
d'ex I oitati
onsur es nan s
t
un encours en 1970et
1975OTE htU. d 'expl oi
tati
onproportion
d'exp1 .endettées dans
l'0
o/ lo 1970 Pôlecéréalier
bovin
viande bovin+ terre
arabl e bovins+
porcin+
volailles
Ensembl et
3766
400 +3
344 736 55 4? 37 + 363
744 9766
768 736 544 1975b.
d'exp'loitations
roportion
d'expl .ndettêes
rore
dans 121 64 66 52 63 51+
nonsignificatif
source:
êchantillon
2.
-
Comparaison desstructures
des exploitations
endêttéeset
non endêttées.Les
résultats établis
sont maintenant class.iques :-
quasi
stagnation des dimensions économiques desexploitations
non endettées-
pourcelles
qui
ont
eu recoursà
I'endettement,
ces dimensionssont
en 1975 plus importantesqu'en
1970,-
l'écart
se creusesur
la
périodeétudiée
entre les
dimensions moyennes de cesdeux groupes.
La PBPS passe
ainsi
de2l
à
22 pourles exploitations
non endettées,Le département se
caractêrise par
'la dimension élevée desexploitations
endettées dès 1970. Mais l'augmentation de
la
dimension économique (.:+ 30 % environ)est
faible
sur
la
période quand on Ta compareà
celle qui
affecte les
exploitations
endettées des Côtes du Nord
(+
55 %de
1970à
1975), dêpartement oùles
dimensionsen 1975 des
exploitations
endettées (PBPS=
70) peuventêtre
comparéesà
celle
desexploitations
endettées deI'Allier
(PBPS en 1975=
68).
Il
nefaut
pas attendreici
un processusd'intensification
de même nature.a)
par
classe de PATL'évolution
deta
dimension économiqueest
faible
(+
15 % entre 1970et
1975) pour
les
exploitations
ayantde
1,75à
2,50 PAT,plus
marquée pourles
deuxautres classes,
mais chacune decelles-ci
évolue selon descaractéristiques
diffé-rentes.
Tableau
4
:
Caractéristi
ue destructure
des eloitations
endettéeset
nonen
sen
e par nc e avec encours PAT PBPS 70 75 SAU FVD 70 75 70 75 UGB 70 75 PAT 70 75 + +(
0,75 38 58 0,75-l,75
66 76 ,75-2,50 94 L29 53 68 + + + 36 44 L4 60 70 20 82 103 33 49 57 18 + 19 37 52 28 + + 28 42 44 53 69 B9 38 49 + r12 2r2 3r6 1rg sans encours PAT PBPS70
75 SAU FVD 70 7570
75 UGB70,75
PAT 70 75(
0,75 3 6 0r75-Lr75 2t 26 )1,75-2,50 47 52 2,50 63 + Ensemble 2t 2? 4 4 3 3 1B 2L B B 50 42 6 8 72 + 33 + 2t 18 B 6 2 t4 33 42 L4 4 19 40 + 16 + 1'32rl
3'3 1,7+
nonsignificatif
9 Source:
êchantillon
11.
Pour
les exploitations
de 0,75 PAT,la
PBPS augmente beaucoup(+
SO %)de même pour
le
nombre d'UGB(+
50 % êgalement).Pour
les exploitations
ayantplus
de 2,50 PAT,ta
PBPS augmente de 37 %cette
transformationétant
liée
dans ce casà
un accroissement dela
surfaceet
duFVD (mouvement
déjà sensible
dansla
classe de pATl,75-?,50
pAT).Dans
le
groupe desexpioitations
non endettées, 1esexploitations
ayantde 0,75
à
1,75 PAT connaissent unecertaine
progression deleur
dimension êconomiquemais
celle-ci
reste
très
inférieure à
celle
desexploitations
endettêes.b)
par
OTtLes dimensions des
exploitations
endettéeset
non endettêessont très
diffêrentes
audépart. L'écart entre les
deux groupess'approfondit
au cours de1a période
étudiée.
Cetécart est
minimum pour 'lesexploitations
orientées
vers1a production de viande bovine
qui
dans .Ie groupe non endettê conservervent desdimensions importantes en 1975
et
manifestent au cours des années une progression assezsensible.
Lesexploitations
endettées du "pô'lecéréalier"
sont
de dimensionplus
é1evêe queles
autres
et
ont
uneproportion
deleur
surface en propriétésupéri eure .
Tableau
5
:
Caractéristi
ue desstructures
des exloitations
endettéeset
none
sen
e Par,
pour es om nan s.avec encours 0Tt PBPS 75 70 SAU 70 75 PAT
70
75 Pôle céréal Bovinvian*
Bovi n-!çrrs:grsULç Ensembl e + 56 55 53 76 72 7T 68 + 56 49 49 65 64 63 57 + 23 T7 1B 52 30 24 28 + 44 32 38 24 59 43 49 + 1'8 1rg 1'8 1'8 1,8 213\,7
sans encours OTE PBPS7A
75 SAU70
75 FÏD70
75 UGB70
75 PAT 70 75)ôle
cérêallovi n-vi and
---Ëôiin:-
-terre
arabb Ensemb'le t-I 10 T7 36 43 32 75 2L 22 20 35 33 2L 18 34 22 1B70
75 UGB70
75 D T2 11 3 51;i
0'8 T2 9 27 34 1,6 1,5 1û B 20 T4 1,6 Lr? L4 16lr2
+
nonsignificatif
B 6 source:
échantillon 1'03.
-
Caractéristiques
d'endettementa)
Génêralités
Par
exploitation
endettéele
niveau moyen del'encours
est
élevé dès 1970.Tableau
7
:
Comparaison pour quelques départements de 1'encours moyenpar exploita
tion
enprêts à
longet
moyen terme en 1970-75Al I
ier
Côtes du Nord 0i se Cantal Creuse SartheEncours LMT 1970 51 500 30 700 67 000 30 300 22 400 30 500 98 300 71 400 128 200 52 500 45 500 56 100
+90%
+L32%+91
% +73%+103%
+83%
Encours LMT 1975Variation
% Source:
échantillons0n constate que
le
niveauet'la
progression decet
encours sont d'autantplus
élevés que 1esexploitations ont
ptus
de maind'oeuvre.
Par OTE, en 1975, lesexploitations
dupôle
céréalier
sont
nettementplus
endettées queles autres.
Lesexploitations
deI'orientation
bovin-viande apparaissent comparativement moinsendettées, mais
par rapport à
d'autres
départements où domineaussi
la
productionde
viinde
bovine,
leur
niveau d'endettementreste élev"
en 1975 (ma1gréla
faible
croissance de
leur
encours moyenentre
1970et
1g7S).Tableau B :
urs
monenï
n rmeur
les Itions
des OTtsen
Encours LMT 1970 Encours LMï 1975
x
Pôle céréal
ier
Bovi n-vi ande----B6iî
n-terre
arable Bovin-hors sol Ensembl e + 56 300 57 600 23 500 51 500 220 500 86 300 105 800 39 600 98 300 + l.,53 1,83 l.,68 1,90L4
b)
encourspar
grandes catêgories de prêtsLes
variations
enregistrées par
classe de PATet
par
OTt, en regard desrésultats
moyens (encoursélevé,
progressionfaible)
du département, se manifestentplus significativement
lorsquel'on
étudie
la
distribution
decet
encours pargrandes catégories de prêts.
Tabl eau
9
:catéqori e de
prêts.
en
1970et
tncours LMT LMT
surbonifié
Ll4Tbonifié
Autres LMT4
200B
Source
:
échantillon0n
enregistre, sur
la
périodeétudiée,
un renforcement desprêts
surbo-nifiés
d'unepart,
nonbonifiés
d'autre
part.
Cettecaractéristique est surtout
le
fait
desexploitations
oùexiste
un pô'levégétal
(pô1ecéréalier
et
bovinet
terres
arables associês).
Parcontre,
1esprêts
nonbonifiés
régressent pour 1esexploita-tions
orientées vers
la
production de viande bovine.(1)
Lesprêts
enregistrês
ici
ne recouvrant pasla totalité
desprêts,
unécart
peutapparaître
avecles
résultats
des tableaux précédents.L970 Montant ol lo 51 500 100 29 700 58
t7
700 34 L975 Montant % 98 300 100 62 200 22 500 13 600 L4 63 23Tableau 10
:
Rêartition
de l'encoursca or e S
des e
loitations
endettées selonla
sen
e en ar ur es nantes.
OTE Encours LMT
total
70
75Encours
surbonifié
70
75Pôle céréal
ier
Bov i ns-vi ande
Bovins +
terre
arable Bovins + hors-sol Ensembl e 220 500 86 300 57 600 105 800 23 500 39 600 51 500 98 300 + 56 300 107 900 28 500 59 400 39 100 76 4006
400 21 600 62 200 + 29 700 21 200 16 600 14 500 L7 700 + 41 500 22 200 21 500 15 800 22 5006
600I
8002
5004
200 + 71 0004
700 7 9002
200 13 600Encours Ll4T
bonifie
Autres Encours L70 75 70 75
+
nonsignificatif
Source:
échantillonc)
SeTonla
nature des prêtsL'encours
foncier
croit
plus
vite
queI'encours
total
desagriculteurs.
Cet accroissement
est surtout
le
fait
desexploitations
de 0,75à
1,75 PATet
supérieur
à
2,50 PAT.
A
I'inverse
les
encours enprêt
JAet
enprêts
destinés
au cheptelet
à1'équipement augmentent moins que
l'encours
total
(respectivement +
55 %et
+
6I
%L'encours
total
augmente de 89%).
Cetteévolution
s'accompagne d'unecertaineconcen-tration
de cesprêts
dansles exploitations
de tranches de PAT é'levées.Si
l'on
distingue
lessituationspar
OTE on constate d'abord 1a place très inégale desexploitations
desdifférentes
OTE dans I'endettementtotal.
Lesexploi-tations
dupôle
céréalier
et
celles
de l'OTE bovins viande concentrent uneforte
part
del'encours
;
celles
del'OTt
bovins-terre arable
ont
unepart
deI'endette-ment
voisine
deleur
poids dans l'ensemble desexploitations.
Cestrois
groupesqui
ne représentent que 66 % desexploitations
détiennentla
quasi
totalité
de16.
Tableau LL
:
Part
en % des 1 nclles
OTE dansle total
des exloitations
du dén e ns VO ume enc0urs s en
Source
:
échantillon
Précisons
: -
queles
encours élevés desexploitations
dupôle
céréalier font
unegrande place au
foncier
et
auxprêts JA, situation
vois'ine des départements degrandes cul
tures.
que 1es
exploitations
de l'OTEbovins-terre arable
concentrent unepart
élevée deI'encours
enprêts JA.
Ce système moinsspécialisé reste
unlieu
d'entrée
pour 'les ieunes.Tabl eau 12 :
en
19701 'enc
r0
selonla
nature desrêts
en 1970t19
,lA P5E Chepte I u 7" expl
lFôncier OTE 68 28 96 100 100 78 7 85 66 1B B4 100 100 73 61 t2 66 100 52 L4 Pôle
céréalier
+ bovins-viande1I;
I
+
II
Département 79 100 13 92 Bovins +terre
arable(Il
Autres
+
Equi p . Chepte'l
Fonci er Habi
tat
Cal ami té J.A Pse-MTS+ + 16 6 15 + 2 2 1 16 T4 +
I
2L2l
+ 20 55 700 53 300 50 100 + 100 100 + 100 37 + 48 37 + 7 6 6 Pôle céréal.Sovi n-vi ande OTE ol lo 3ovi
ns-terre
Encourstotal
en --arabje---lnsembl e 1 10 6en
1975OTE Encours
total
Fonci er en franc en%Habi
tat
Cal ami té J.A PSE-MTS Equi p. Chepte66 3B 40 32 4 B B 7
Bovi n-vi ande 84 600
94 400 Ensembl e 94 700 100 100 100 Bôvi
-
100 ns-Pôle céréal. 2L4 200 arabl e Autres 5 L7 1 3 1 3 10 B 24 9 8 1 7 23I
7I
1 15 9 7 I2 Source:
échantilïon 6 4Ainsi
la
liaison
constatéeailleurs
entre évolution
des dimensions économiqueset
accèsà
I'endettement seretrouve
bien dans ce département.Troi
s
trai
ts
méritent
d'être
sou'l i gnés i-
l'écart
entre les
dimensions économiques desexploitations
endettéeset
nonendettées
est
très
marqué dès 1970.Il
s'accuse'légèrement au cours dela
période-
le
niveau d'endettementétait
élevéen
1970. Malgré une progression relativement modérée au cours de ces annéesil
reste
important en 1975.-
les
transformations destructure affectent surtout
la
taille
desexploitations
et la
part
de surfacequ'elles ont
enfaire
valoir direct
;
elles
accompagnent unprocessus de
spécialisation
qui
renforce
I'orientation
dominante du départementvers
la
production de viande bovine maisaussi
les
spéculationscêréalières,
bien
quela phased'installation
des jeunesagriculteurs
puisse encore s'accommoder,18.
III
-
Lesprêts
spécifiques1.
-
Lesprêts
fonciersLe marché
foncier
dansI'AITier
a étê
très
actif
pendant l,a périodeconsidérée
:
sur environ
10 000 ha venduspar
an
'lesagriculteurs
enont
acquisen moyenne'les
3/4
(L).
Simuttanémentle
financement dufoncier par
1eCrédit
Agricolea été
considérable (avec 265millions
I'encours
foncier
représente environ 40 %de
l'encours
LMT desagricutteurs
en1975).
II
n'a
pourtant concerné qu,unepartie
des acquéreurs.
a)
Situation
desexp'loitations
ayantréalisé
desprêts
fonciers.
Malgré
les
réalisations
deprêts fonciers
particulièrement
importantes,les
exploitations
qui ont
accru Teurfaire valoir direct
(FVD)n,ont
pastoutes
eu recours au financement. 0n peutdistinguer
trois
situations
:exploitations
ayant accruleur
FVD(A)
:
a)
ayantréalisé
au moins unprêt
foncier
de 197L
à
1975b)
n'ayant
pasréalisé
deprêt foncier
maismais ayant un encours en 1975
c)
exploitations
non endettées en 1975Tableau 13
:
Caractéristi
uesstructurelles
des exloi
tations
seTonleur
endettement o u on eur FVD (ha) 75 4T 45 10 16 28 Source:
échantillon
0n retrouve
d'abord
Tadistinction très
nette
entre
exploitations
endettéeset
non endettées. LesexpÏoitations
non endettéesqui
accroissentleur
FVDsont au
dêpart
et
demeurent depetite
dimension économique.II
s'agit
ou depetits
achats (2)ou
d'héritages
(cf
d'ailleurs
la
faible
modification
dufaire valoir
direct).
(1) Cf.
SCAFR. MarchéAgricote
Notifié
:
les
achats"agriculteurs" +
"SAFER":
7492 haen moyenne annuelle de 1970
à
L975.(2)
Selon l.e !qAFF,environ
1eL/5
du marché"agriculteurs"
vaà
desexploitations
demoins de 20 ha.
PBPS SAU (ha)
75
70 7t 75 70
Exploitations
ayant accruleur
FVDExploitations
n'ayant
pasB
accru
leur
FVD mais ayantun encours en 1975
moyenne des
exploitations
endettées A c a) b) qI_.
(+
23 %)(+
3e %)Lt-!!-"/:I
52(+
L7%)
61 53(+
2e%)
68 67 74 30 54 54 ?ç-49 50 53 50 20 50 57 58 64 22 t4 1B 6 18 20Par
contre
les exploitations
endettéesqui
accroissent
leur
FVD(Aa,
Ab)connaissent un développement de
leur
dimension êconomique supérieurà
celui
des autresexploitations
endettées(B).
Maisil
faut
alors préciser
:-
les
exploitations qui
accroissentleur
FVD sansprêt foncier
maisqui ont
unencours
(Ab).C'est
Ià
un casfrêquent
(enparticulier
pour 1esexploitations
del'OTE bovin-viande) ce
qui
renvoie sans douteà
la
situation
foncière
spécifique deI'Allier.
Cesexploitations
S'agrandissent beaucoupet
ont
te
dêveloppement économique 1eplus
important.
Cependanti'l
semblequ'il
ne sragisse que rarementd'achats
:
les
fortes
augmentations de FVD enregistrées paraissent correspondrele
plus
souventà
des héritageset
à
desreprises
d'exploitations
par
le
propriétaire.
-
les exploitations qui
accroissent
leur
FVD ayant eu recours auxprêts fonciers
(Aa). Cesexploitations
disposent au départ de grandesstructures
(aucuneexploitation
demoins de
0,75
PAT nerêaÏise
deprêt foncier)
et
sont
le
plus
souvent spécialisées dansla
production de viandebovine.
Cesexploitations
accroissent plus
leur
FVDque'leur
SAU(iI
s'agit
deprêts fonciers
Ie
plus
souvent1iês
à
desinstallations
et
aux achats des preneurs en place qu'aux agrandissements, ce enquoi 1'échantillon
reflète
bien
la
politique
deIa
Caisse Régionate).Elles
connaissent en moyenne un accroissement deleur
dimension économiquevoisin
decelui
de 1a moyenne desexp'loitations
endettées(C.)
Maissi
I'on
examineséparément
les
exploitations
les
plus
importantes on constate que :-
Ies exploitations
ayantentre
0,75et
1,75 PATvoient Ieur
dimension êconomiquestagner (accroissement du FVD non de
Ia
SAU),-
les
exploitations
de p.Ius de 1,75 PAT connaissent un développementtrès
rapide (dans ce cas I'accroissement du FVDest
Iié
à
unfort
agrandissement dela
SAU).Tableau 14
:
Câractéristi
ue destructure
des e I oitations
ant
accruleur
FVD avecun en n nc
er,
par
c asse rê[l ede 0,75
0
1,75 PAT)
t,7s
PRt Ensembl e PBPS /o SAU ollo 70 50 57 54 75 70 54 85 67+8%
+50 % +23 % 43 58 53 75 46+7%
74 +28 % 58 +10 %20
b)
Endettementfoncier
et
endettement g'loba1Contrairement
à
ce que1'on
a
constaté dansd'autres
départements, pourles exploitations
ayantréalisé
desprêts fonciers, les
encoursfonciers,
très importants en 1975, semblentavoir raTenti
1a progression desautres
endettements.(Cette
remarquedoit
être
atténuée dansle
cas desexploitations
de l'OTE viandebovine).0n
remarque enparticulier
que'les exploitations
ayantréalisé
des prêtsfonciers ont
en L9i1.5, unfaible
encours en PS[.Tabl eau 1.5
:
Endettementr
catéorie
et
nature desrêts
des exloitations
seloneur
en emen 0nc er u on eurt
MTS.éIt
PSE;(1') Entendre
ici :
encours Ltota
0rs ncer
et
ca2.
.-
Lesprêts
spéciaux d'élevagea)
Lesréalisations
en PSEJusqu'en 1973 ces
prêts ont
rapidement connu une extensiontrès significative.:
I973 1974 1975
Rêa I 't satt on en PSL
mill
ions
de F 25,0 32,L 29,BNombre de prêts
% des
rêalisations
boni-fiées
auxagriculteurs
601 2T 626 ?9 583 20
Source
:
Ministère
Agriculture.CNCAIls
arrivent
ainsi
en secondeposition
dansl'encours
surbonifié
et
bonifié
des
exp'loitants(en
1975 avec 21 % de I 'encours) aprèsIe
foncier
(44 % de l'encours)et
devant 1esprêts
auxJ.A. (I9
%).L'analyse des
objets
et
des montantsunitaires
desprêts
montre qu'unepart majoritaire
desréalisations
va aux uâtiments d'é1evage, bovinssurtout
et
concerne un nombrerelativement
élevé deprêts
d'un
montant moyen assez nettement supérieurà
celui
desprêts
consacrés aucheptel
et
qu'unepart
très
faible
desréalisations
va aux
matériels.
Surbon.
bonifié
B+p'laf LMT Fonc i en invest.(1)
Exploitations
ayant accruleur
FVD avecprêts
70fonciers
75 sansprêts
70 fonci ers avec encoursT5 Sans accroissement de FVD avec encours 75 70 75 35 400 82 BOO 24 000 58 800 24 900 47 9A0 11 700 39 100 18 i00 10043
1006
700 17 4005
000 13 900 16 4003
3006
8008i
300 42 7I 100 100 47 300 165 000 48 BOO 23 900 121 100 15 600 12 700 16 200 17 400 23 000 37 300 33 200 59 000 25 900 47 900 4006
600 700 25 700 400 12 300Tabïeau 16
:
Nombre derêts
et
montant desréalisations
en PSE selonI'o
êt,
e
Nombre de prêts
1974
montant moyen desréalisations
% desréalisations
451 57 73r 8L% Cheptel llatéri el Bâtiment L44 38 859 17% 280 44 0014t%
30t2
790 T% 4B 24 745 4% 626 51 317 L00 % 583 50 795t00
% Nombre de prêts1975
Montant moyen desréalisations
% des
réalisations
255
63 158
54%
Source
:
Ministère
Agriculture.CNCAb)
Ladistribution
des PSE auxexploitations
29 % de I'ensemble des expToitations endettées
ont
bénéficié
de pSE.Ce pourcentage
est
plus
élevé
(33 %) dans 1'OTE dominante (bovin-viande)qui
reçoit
77 % des PSE
alors
qu'elle
ne représente que 45 % desexploitations.
Dans des proport'ions
très
élevêesles exploitations
se sont endettéesen PSE pour
la
construction
ou I'aménagement des bâtiments pour bovins (56 % pourI'ensemble des
exploitations
avec PSE, 64 % pour l'OTE bovin-viande.bf)
Evolution desstructures
d'exploitation
selonleur
!îecours aux PSEEn 1970, en moyenne,
les
dimensionssont
prochesentre
exploitations
sansou avec PSE, avec cependant un
léger
avantage pour cesdernières.
Quandle
PSEavait
comme
obiet
des bâtiments bovinsla
dimension économiqueinitiale était
cependantnettement supérieure.
Sur
la
prêriode
70-75les
deux sous populations avecet
sansréalisation
de PSEvont
sedifférencier.
L'écart
seraplus
marqué encore dansle
cas de Iapopulation avec
réalisation
de PSE pour bâtiments bovins.La surface augmente quand
il
y
a
PSE sinonelle
stagne. Les UGB augmententfortement dans
le
premier cas de même que Ta charge animaleà
.l'ha.0n
note êgalement un accroissement p'lus important dela
surface en FVD.22.
Tableau 17
:
Caractéristi
ues destructure
des exen e
1 oi
tati
onsnt
ou non un PSESAU 75 75/to ol 75/70 70 FVD 75 75/to ol lo 70 UGB 75
xpl.sans
PSElll:313i-ll5-ont
Expl..avec SE destinés ux bât.bovim 55 57 7? L02 64 16 80 40 42 64 50 56 25 4 6B BO 52 2T 32 25 4T 26 64 19 37 19 6B 70 PBPS 75 75/ta o/ lo 70 Source:
êchantillon
Autre
caractêristique
del'évolution
desstructures,
les
investissements en bâtiments. D'une manière généralele
département secaractérise par
unfort
mouvement de
construction
et
d'aménagement de bâtimentsd'élevage.
Surla
période67-75 140 000 places de bovins
sont
concernêes(à
titre
deréférence'l'effectif
de vachesest
en
1975de
156 000têtes)
(1).
Les deux
tiers
de ces investissementsvont à
desconstructions
neuves,le
reste
aux aménagements debâtiments.
Ils
reposent d'une manière prépondérantesur
le
recours aux PSE. 60 % des placesconstruites
et
51 % des places aménagéessont
Jefait
d'exploitations
avec PSEet
respectivement 56 %et
42 % concernentdes
exploitations
aux PSE bâtiments bovins.Précisons cependant qu'un pourcentage non négigeable de ces
investisse-ments
est effectué
dans desexploitations
sans PSE-
35 % des placesconstruites
dans desexploitations
endettées mais sans PSE31 % des places aménagées dans des
exploitations
endettées mais sans PSE-
18 % des places amênagées dans desexploitations
non endettées.Enfin, ïes
effectifs
moyenspar étable
construite
sont
nettement plusélevés dans
les exploitations
avec PSE (58 placescontre
40 dansles
exploitations
sans PSE ) "
bZ) L'endettement des
expToitations
et
son évolutionGlobalement
les
niveaux d'encours en dêbut de périodesont
relativementproches,
gu'il
y
ait
ou nonréalisation
de PSE. Cependant quantle
PSE aura commeobjet
un bâtiment I'endettementintitial
seraplus
élevé.Tableau
18:
[ndettement desexplo'itations
ayant ou non des PSE,
en 1970et
1975tr.ncours LMT 70 Encours LMI 75 75/70
Exploitations
sans PSEExploitations
avec PSEExploitations
avec PSE bâtiment44 300 53 100 71 900 80 200 L42 600 176 100
+Bl%
+168%
+t45%
Source:
échantillon
L'accroissement de I'endettement
est
beaucoupplus
fort
chezles
exploi-tants réalfsant
des PSE que chez ceuxqui n'en
reçoivent pas.
Lelien
entre
1'accrois-sement de
la
dimension êconomiqueet
l'accroissement de l'endettementapparalt
trèsnettement pour
les
sous po,puïationsPar
catégorie
deprêts.
En 1970,le
surbonifiê
est p1 us important chezles
exploitants qui
neréaliseront
pas de PSE (63 % de l'ECLMTcontre
52 % quandi1
y
a
PSE). Lasituation s'inverse sur
la
période
:
le
surbonifié
devient plusimportant
chezles
exp'loitants
avec PSE (72 % de l'ECLMT;78
% quandil
y
a
PSEbâtiment)
alors
qu'i1
ne
représente que 57 % chezïes exploitants
sans PSE oùle
non
bonifié
apparaît
(1,3 % del'encours
en 1975).L'analyse de
I'évolution
de l'endettement parobjet éclaire
cesdéforma-tions
dela
structure
de I'encours.L'importance de
l'encours
surbonifié
chezles exploitants
sans PSE audépart
est
lié
à
un endettementfoncier élevé,
endettementqui
vacroître
beaucoupplus
quecelui qui
concerneles
autresobjets
et
représentera en L975plus
de 1amoitié
del'encours
long
et
moyen terme (52 % en 1975 contre 42 % en 1970).Tableau
19:
Endettement desexploitations
ayant ou non des PSEn selonla
nature Tes-pFê-ts, en-I97fet
1975.Encours
foncier
Encours J.A. Encours P.S.t.Expl.
sans PSEExpl.
avec PSEExpl.
avec PSIbâtiment 70 18 500 15 300 27 200 75 41 400 30 600 26 400 70 5 000 10 700 12 300 75 10 100 15 100 22 900 70 500 900 1 600 75 200 49 900 73 600 70 44 300 53 100 71 900 75 80 200 L42 600 176 100 Encours
total
Source:
êchantillon
24
Au
contraire
quandil
y
a
PSE, l'endettementfoncier
bien
qu'augmentantencore assez fortement en va.Ieur absolue reprêsente un pourcentage moindre de
l'encours
LMT (2L % en 1975contre
29 % en 1970).Alors
queles
pSEvont atteindre
35 % de l'encours.
0n notera que ces
évolutions
de l'endettementfoncier
nesont
pasdirec-tement'liées
à celles
dela
surface en FVD moins marquée dansles
exploitations
sans PSE.
Les encours en
J.A.
suivent
uneévolution
comparabTeà
celle
dufoncier:
augmentation beaucoupplus
forte
pourles exp'loitations
sans PSEet
accroissementde
leurs
poidsdans'les
encours de ce groupe (de L1e
n
D
â'l
'opposé de ce queI'on
a
dansles exploitations
avec PSE (oùi'ls
passent de 20 %à
n
% de l,encoursLMT). Mais
les
niveaux de départsont
très
différents.
Ces
évolutions
sont encore p'lusnettes
quandles
PSE concernent lesbâtiments pour
bovins.
L'encours en PSEy
représente 42 % de 1'encours LMTet
I'encours
foncier
y
diminue envaleur
absoluealors
quela
surface en FVD passede 25
à
41 ha.0n concluera de
cette
analyse.que dansl'Allierr le.lien
entre
accroisse-ment dela
dimension économiqueet
accroissement de I'endettementest
particulière-ment
explicite
quandi1
y
a
recours aux pSE.Comme
l'évolution
dela
production animaleet
des cheptels bovins dansle
départementsont
assezlimités
sur
1a période 70-75 on peut considérer que lesPSE
ont surtout
joué
dans des mouvements derestructuration interne à
l,ensembledes epxToitations bovines.
Enfin
les
exploitations qui ont
dûs'endetter
le
plus
fortement pourl'achat
defoncier
auraient
peuparticipé à
ces mouvements.3.
-
Lesprêts
aux .ieunesagriculteurs
Loin
derrière
l'encours
foncier
mais prochepar
son importance de'l'encours en PSE,
l'encours
enprêts J.A.
occupe dansl'AIlier
la
troisièmeplace dans
I'encours
total
desagriculteurs
avec près de B0millions
de francs en 1975.Les
prêts
sontd'un
montantunitaire
élevê
:
68 000F.
en moyenne en 1975 ;ils
sont
principaÏementutilisés
à
1areprise
ducheptal bovin
(70 % du montanttotal
desréalisations J.A.
enL974,75
% en 1975). Le nombred,installation
ainsi
financéesest
d'environ
150par an
(t).
Cêchiffre
est
voisin
mais légèrementinférieur à
celui
(170)fourni
par
Ie
SCEES pourles agriculteurs
s,installant
àtemps compTet
entre
1971et
1975(inclus)
et
âgés de 40 ans auplus
en 1975 (Z).Ceci
signifierait
que seule uneminorité
des jeuness'installant
à
temps complet nebénéficie
pas de J.A.0n constate
par
ailleurs
que cesinstallations
sefont
principalement dans1'orientation
bovin-viande mais fréquemmentaussi
sur
des systèmes nonspé-cialisés
(bovin-terre
arable
par.exemple).Il
n'y a
paslors
deI'instaTlation
derenforcement de
la
spécialisation.
a)
Critère
destructure
et
distribution
desprêts J.A.
dansI'Al'lier.
Comparons 1a population des
exploitations
ayantréalisé
au moins unprêt J.A.
de1971
à
1975à
1a population desexp'roitations
pérennes endettées.Tab'leau
20
:
Comraison
des donnéesstructurelles
des e I oitations
ant
réal iséun
.
avec es ex o ons rennes en a 0n en 75..
Avecréalisation
prêt
J.A.dont en
bovins-terre
arabledont en bovin-viande
dont
classe
PAT 0,75-I,75.
Perennes endettéesdont en
bovin-terre
arabledont en bovin-viande
dont
classe PAT0,7b-L
'75
PBPS SAU FVD UGB Age Chef PAT Total
B9 B5 99 48 65 66 70 63 79 73 92 44 53 64 61 46 42 28 54 1B 25 24 28 L7 61 52 76 32 50 40 5B 49 39 2'2 4L 40 37 46 45 46 212 213 L14
lr7
213 117 45 1'3 Source:
échantillon
(1)
Çf
tri
CRCA: Nombre-9lg*ploitationsrélaisant
leur
premierprêt J.A.
par
annéeL972
1973 L974
1,975126 136 181
15326
Les
installés
avecprêts J.A.
disposent destructures
deuxfois
plus grandes que 1a noyenne départementale. Leur dimension économique dépasse nettementcelle
desexploitations
pérennes endettées.Il
s'agit
d'installations
tardives
:l'âge
moyen duchef
est
exceptionnellementélevé.
Enfin,
si
les
structures
sontimportantes,
I'intensification
est
faible
:
soit
à
titre
d'indice
le
nombre d,UGBpar
ha de SAU: il
est
touiours
moindresur
1esexploitations
ayantrêalisê
unprêt J.A.
quesur
1esexp'loitations
pérennesendettées.
(Cesrésultats
moyens masquenttoutefois I'existence
d'un
grouped'exploitations
situées
dansla
tranchede PAT 0,75-1,75 oÙ
les
installations
sefont
sur
des surfacesrelativement petites
(44
ha)'
inférieures
enparticulier
auxexploitations
pérennes endettées dela
classe
correspondante).L'endettement moyen des
exploitations
ayantréalisé
unprêt J.A.
entre1971
et
1975est
deuxfois
plus
êlevé quecelui
desexp'loitations
pérennes(1). Il
s'agit
d'un
endettement presqu'entièrementbonifié
oùle
surbonifiê
occupe uneplace
prédominante (80 %).Tableau 21
:
Endettement en 1975 des ex I oitati
onsant réalisé
unrêt
J.A.
entree ara son avec CS rennes e s
LMÏ CT
+
OCC nonbonifié
et
p'lafonnésurbonifié
bonifi
é Pour LMT=
100 Avecréalisation
prêt
J. A.dt
bovi n-terrei.arabl edt
bovin-viandedt
classe
PAT 0,75-L,75 Pérennes endettéesdt
bovin-terre
arabledt
bovin-viandedt
classe
PAT 0,75-L,75 178 000 L72 I57 99 84 79 90 77 300 400 200 500 600 200 600 46 500 32 900 19 700 23 900 31 800 26 20A 24 200 35 000 73 83 6B 66 76 66 66 79 2t 13 28 26 L9 29 23 T7 6 4 4 B 5 5 11 4 Sourceéchantillon
(1)
Exceptionfa:ite,
Tâ encore, desinstallations
dansles petites
tranches de pAT.P?r
"p.glgnnes", on entendIes.gxploitations
qui
n'ont
suUint
cf'aÀgàmènt-àe chef,ni
modification
iuridique
ni
(bien
entendu)disparition.
Lespéreni.t
ànu.itcessont,
danscette population, les exploitations qui
avaient
un encours LMT en 1970Précison
d'autre part
1astructure
deleur
endettement LMT. Les encourssont
élevés,danstoutes
'les grandes catégories deprêts,
enparticulier
'les
pSE,l'habitat,
les
calamités,
le
foncier.
Le recoursà
l'endettementfoncier
sembletrès
diversifié
suivant 'les
situations
(ainsi
l'encours foncier
desexploitants
s'installant
dans l'OTEbovin-terre
arable
est-i1
particulièrement
élevé).Tableau 22
:
Endettement ar rande catéie
derêts
en
1,975. Ex I oitations
ants un en e e e o ons rennes s
Fonc i er Habi
tat
Cal ami tés J.A. PSEAvec
réalisation prêts
J.A.dt
bovin-terre
arabledt
bovin-viandedt
classe
PAT 0,75-t,75 Pérennes endettéesdt
bovin-terre
arabTedt
bovin viandedt
classe
PAT 0,75-t,75 40 100 50 600 15 000 38 900 31 300 28 400 36 500 28 200 13 300 12 500 13 9005
0007
3002
500 B 0006
100 13 1006
900 20 7003
8007
0006
4007
8006
700 59 100 49 000 42 700 34 1005
000 15 6004
5002
200 26 500 11 300 49 400I
800 15 400I
600 18 300 14 000 Autres 26 000 42 000 16 000 B 700 18 400 18 200 15 100 20 400 Source:
êchantillon
Signalons
enfin
qu'i1
existe
un nombresignificatif
d'exploitations
connaissant une successionpar
jeune sansavoir
recours auxprêts
J.A.
:
ainsi,
parmiles exploitations
oùle
chef à
moins de 35 ansen
Lg77,1097ont
un encoursen
prêts J.A. alors
que 1506sont
endettées auprès de CAM. Parcontre
les
28.
IV
-
Etude deIa
concentration des encours1.
-
La concentration des encourspar
tranche d'encours LMTLes encours
sont
répartis
d'une manièretrès
inégale
entre les
classes d'encours.Tableau
23
:
Concentration des encourspar
classe d'encours long
et
moyen termeSource 70-75
:
échantillon
77
:
CRCALa concentration des encours
est
très
forte.
Ainsi
parmiles
exploitations
endettées
les
10 %les
plus
endettéeset
les
30 % 1es moins endettêes représentent dansI'encours
total
:Source
:
échantillon
Cette
situation
nes'est
pas modifiée depuis 1970 commele
montre Ie graphiquesuivant
:L970 t975 L977
Trenche d'enc.
rb. d'expl.
vol.
d'enc.nb. d'expl.
vol.
d'enc.nb.
d'expl .vol.
d'enc. 0-10 000 F 10-20 000 F 20-50 000 F 50-100 000 F 100-200 000 F 200-500 000 F Ensembl e 2L 27 26 10 6 100 11 t7 14 3 6 30 30 1002l
19 100 19 t4 15 L2 14 22 100I
2 7 54 16 z0 100 2 L2 2L 17 13 ,È- --- r ------I
? 7 23 13 100 37 17les
10 %les
plus
endettéesles
30 %les
moins endéttéesPart
de 1'encours LMT détenuepar
les
ext970
L97 p 5 I oitations
40% 4% 42% 2%Graphique
1
-
Evolution
dela
concentration de l'encourshot
Iton,rt
llr
-'-
lfrlt
-'-
fl|î
7I
tnt*
'
.lWoefifriÂaal;ûu '11?l'tq'0(4.too!
la/a'hlta
Source:
1970, 1975:
êchantillon
1977:
CRCA2.
-
Caractêristiqrcs structurelles
desexploitations
L'évolution
structurelle
enregistréeentre
1970et
1975est
principalennntle
fait
desexploitations
les
plus
endettéesqui
se
renouvel'lentfortenent
sur la
période.
Dans I'ênsemble 1esexploitations
moyennement endettéesvoient
égalementleur
dimnsion s'accroître
et l'on
assiste
ainsi
à
unemodification
dela
30
Tableau
24
:
Evolution
deIa
PBPSd'après
'l'endetterent
des expl oitations
L975
Source
:
échantillon
3.
-
Concentrationet
bonification
0n observe une concentration
plus
importante dusurbonifié
et
dubonifié
que du MTE
et
surtout
une concentrationtrès
élevée du MTNB dansles
exploitations
ayant
plus
de 200 000F.
d'encours.Tableau
25
:
Répartition
de l'encourspar
catéqorie
decoût
et
par
tranche d'encoursPart
dela
PBPS dêpartemtale 1970 40 100 L2 38 10 24 12 50 t4 100Exploitations
non endettéesles
30 %d'exPl.
moins endettéestes
60 %d'exPI.
intermédiairesles
10 %d'exPl.
Plus endettéesEnsemble
53
68
+28 % 22 38 74 L24+5%
+L8 % +30 % +32 + 2t 34 57 94 Tranche d'encours Lbu fru0-'10
000 F 10- 20 000 F20-
50 000 F 50-100 000 F 100-200 000 F 200-500 000 F)
soo ooo F Ensemble (1) L2 20 19 3 100 10 21 14 100 1 1 6 40 L4 25 13 B B 19 16 5 100 27 t7 1 4 20 19 29 t2 15 100 5 7 15 18 24 10 100 2L 39I
2 5 9 t4 30 100rbonifië
et
bonifiê
b. 'exprl.
d'enc. 1 MTE MTNB 2 1 2Source:
CRCA,1977(1)
En 1977: bonifié
et
surbonifié
=
70 MTE=
25 MT,-O'I
millions
de francs lll I.,Graphique 2
l.I
-
Ltqî-.-.
WH
.I
h'rtû;{r"'Ârut
.,._
,4îe
$1
Jn*tr CeA,qÛ.
'l,,-tTrl'etlcJhl,>
lo'1,
Source :'CRCA4.
-
RéPartition
deI'encours
parobjet
et
par
tranche d'encours (graphique 3)Le
foncier
qui
repr"ésenteI'objet le
plus
important dans I'endettement noyenvoit
sapart
augmenter légèrementsur
1apériode.
Il
concerne principalementles exploitations
fortement endettées(plus
de 100 000F.
d'encours),
oùil
vient
en première
position
en 70 comme en 75 mêmes?il
diminue 1égèrennnt en valeurrclative
pourla
classe deplus
de 200 000F.
d'encoursLes PSE
inexistants
en début de périodearrivent
en secondeposition
en1975.
Ils
sont
importantsen valeur
re'lative
pourtoutes]es
classes d'encours àI'exceptlon
desplus faibles
qu'ils
ne touchent pratiquement pas.Ges
prêts ont
en partieremplacêentre
1970et
1975les prêts à
l,êquipe-nEnt
et
aucheptel
(bonifié ordinaire
et
nonbonifié,)
notamment dansles
exploita-tions les
plus
endettées.Enfin
les prêts
aux jeunesagriculteurs
diminuentsur
la
période.
Répartis drune manière assez constante en 1970ils
touchent davantage enfin
de période lesexploitations
d'endettement moyen (50-100 000F.
d,encours).:
Concentration del'encours par
catégorie
de prêts
en 1977.Ue*ns
I./
J/
lt
II
el II
,l
a'l .l IGraphique
3
:
Répartition
deI'en
cours par
objet
et
par
tranche d'encoursm
î6>,';
L I
u4wk+
VTI
.t^!4û.A t 32.la
Gb,,-,ti
h€
ml
€x"'lt
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l4+o
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1" (" 5o {sb
It <t I'o 4'laûll (tagits+ 61^,"11 êts lo.lnp? 1lccacle,î.aç hoo,en
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1t
xx {rr;
++ +++++++
++*
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+++
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++t
++t
+++++t
I I I I + 1*t
)(I
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Pour ce département,
de
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4....
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t,
aux OTEsulvantes
:.
pôIe céréal,ler
domlnantautres
végétarrxlal
t
viande
toutes
OTE cornroençant,par
un
1
(Om 1. . . )toutes
OTE comrnençantpar
un
2 +
5500 +oooo (orE
2
....)
3362
3361
bovlns spéclallsés
Ialt et
viande 63bovlns
+
terrea
arables 3100bovlns +
porclns +
volailles
340Q..bovLns