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Instabilité des prix agricoles sur les marchés mondiaux et gestion des risques : Quel rôle pour la puissance publique ?

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Academic year: 2021

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Submitted on 7 Jun 2020

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et gestion des risques : Quel rôle pour la puissance

publique ?

Jean-Marc Boussard

To cite this version:

Jean-Marc Boussard. Instabilité des prix agricoles sur les marchés mondiaux et gestion des risques : Quel rôle pour la puissance publique ?. [Autre] 2000, 6 p. �hal-02841279�

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Instabilité des prix agricoles sur les marchés mondiaux et gestion

des risques:

Quel rôle pour la puissance publique ?

Jean-Marc BOUSSARD Directeur de recherches à l'INRA Professeur consultant à l ’INA-PG Membre de l’Académie d’Agriculture

Le risque de marché et ses effets

Dire que les marchés agricoles sont risqués est presque une banalité, même si la protec-tion dont jouissent les Européens vis à vis des fluctuaprotec-tions sur les marchés internaprotec-tionaux a pu dans le passé récent leur donner de ce point de vue une impression de sécurité très fausse. La fi-gure 1 montre par exemple l'évolution du prix du blé aux USA depuis 150 ans, c'est à dire sur une période au cours de laquelle il y a eu de longues séries d'années sans intervention aucune: On voit le prix varier très fortement d'une année sur l'autre, passant par exemple de 8 $ par boisseau en 1895 à plus de 14 en 1897, pour redescendre à 8 en 1899 1. De telles fluctuations sont

impression-nantes, et compliquent singulièrement le calcul économique: a quoi bon effectuer un investisse-ment qui va réduire les coûts de productions de quelques cents, si l'incertitude sur le prix de vente est de 6$ pour une moyenne de l'ordre de 10 ?

Figure 1 : Un siècle et demi de prix du blé aux Etats Unis

De fait, le risque diminue la production par rapport à ce qui est possible, et incite les pro-ducteurs à prendre sous forme de profits des "primes de risque" importantes, au détriment, finale-ment, des consommateurs. Ils ne peuvent plus emprunter, et cela ralenti la “ modernisation ” et le progrès technique. Dans ce cas, le coût marginal à long terme n'est plus égal au prix, ce qui ruine

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l'argument principal en faveur de la libéralisation des marchés2. Il est donc souhaitable pour tout

le monde, producteurs comme consommateurs, de réduire le risque, et peut-être, sur des marchés aussi fluctuants que les marchés agricoles, d'accepter une intervention de l'Etat susceptible de ré-tablir au profit du consommateur la situation qui serait celle que l'on aurait sur un marché "idéal", à savoir l'égalité du coût marginal et du prix au niveau qui équilibre l'offre et la demande.

Les causes endogènes du risque de marché

Cependant, avant de songer à intervenir sur les marchés, encore faut il effectuer un diag-nostic sérieux des causes du mal auquel on veut remédier. De ce point de vue, il existe deux grands types de théories. Aucun d'eux ne fait l'unanimité des économistes, bien que conduisant à des interventions d'une nature complètement différentes, et, à vrai dire, opposées.

La première de ces théories est celle du risque "exogène": Les fluctuations sont provo-quées par des circonstances extérieures, par exemple les taches du soleil3, ou des événements

mé-téorologiques, comme des sécheresses, sans aucun rapport avec les décisions des producteurs. La façon de se prémunir contre de tels accidents est bien connue: c'est l'assurance. L'assu-rance est une méthode de transfert de l'argent des chanceux vers les malchanceux. Elle permet de gommer tous les effets pervers du risque, en faisant en sorte que le coût des événements mal-heureux soient partagés entre tous les assurés quelque soit leur situation vis à vis de la réalisation du risque4. Une façon de pratiquer l'assurance est de recourir aux services d'une compagnie

spé-cialisée, dont le coût pour la collectivité est seulement constitué par les frais de gestion. Mais ce n'est pas possible pour les risques de prix, qui ne sont pas "assurables", car ils ne sont pas "pe-tits", ni surtout "indépendants".

Cependant, le risque de prix semble pouvoir s'assurer d'une façon encore moins coûteuse, car "automatique", et ne nécessitant aucune institution particulière. Il suffit pour cela d’élargir les marchés à de vastes zones géographiques. Il est très peu vraisemblable d'avoir simultanément une sécheresse en Australie, en Europe et aux Etats Unis, de sorte que si les ressources de ces trois ré-gions sont mises en pool, les consommateur sont virtuellement assurés d'avoir un

approvisionne-2 Sur des marchés "parfaits", le prix est égal à la fois à l'utilité marginale des consommateurs, et au coût marginal de

production: Ainsi, l'utilité marginale du consommateur est égale au coût de production, et cela montre qu'il serait im-possible d'améliorer la situation de l'un des acteurs sur le marché sans détériorer ( plus ou moins arbitrairement) celle d'un autre.

3 Cette théorie a été soutenue très sérieusement au 19eme siècle par l'économiste Stanley Jevons, par ailleurs un très

grand savant, l'un des fondateurs de la "théorie marginaliste".

4 Il importe de noter à ce propos que, contrairement à une idée reçue, une compagnie d'assurance ne prend aucun

risque. Du fait de la "loi des grands nombre" , si le risque est effectivement "assurable", c'est à dire si chacun des nombreux contrats individuels est “ petit ”, et soumis à un aléa indépendant des autres en probabilité, alors la va-leur totale des sinistres est presque certainement égale aux primes, aux frais de gestion près. Cette situation s'oppose à celle des "marchés à terme" et des autres techniques financières de couverture des risques, dans lesquelles les ris-ques sont transférés de ceux qui ne veulent pas en prendre vers ceux qui les recherchent pour faire des profits. La philosophie des deux techniques est donc profondément différente, ce qui explique aussi pourquoi elles sont plus complémentaires que concurrentes, et intéressent des risques de nature très différente, comme on va le voir plus loin.

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ment suffisant, et les prix restent stables. Au contraire, dans les mêmes circonstances, avec des marchés isolés, une sécheresse dans l'un des trois pays y fait flamber les prix5.

Mais il reste à vérifier que tous les aléas des marchés sont bien causés par ce type de phé-nomènes. Beaucoup de gens en doutent, et pensent qu'il existe des raisons pour les marchés de fluctuer même en l'absence de perturbations extérieures. La première théorie formalisée à ce sujet est celle de Ezekiel, un des conseillers du Président F.D.Roosevelt au moment où celui ci élabo-rait sa politique de "New Deal". C'est à cette époque que l'on a commencé à garantir les prix aux agriculteurs, parce qu’ils étaient tombés si bas sur les marchés libre que l’on craignait la faillite et disparition rapide de tout les agriculteurs du pays. Naturellement, les économistes américains or-thodoxes firent valoir que c'était là une entorse considérable à la doctrine libérale, puisque que cela revenait à soustraire l'agriculture aux lois du marché. Ezekiel fit remarquer que le problème, avec le marché, est de garantir qu'il "converge", c'est à dire que, comme un pendule, écarté de l'équilibre par un choc exogène aléatoire, il est poussé à y revenir.

Il montra que la convergence pouvait ne pas exister dans certains cas, justement ceux des marchés agricoles. De fait, quand il existe un délai entre la décision de production et la livraison au marché, de sorte que les producteurs doivent décider de leur offre sur la base de prix qui ne sont pas observés, mais "prévus", ou "anticipés", et si la demande est rigide (c'est à dire qu'une faible variation de l'offre engendre de gros écarts de prix), alors il y a beaucoup de raisons pour que les marchés ne convergent pas. Au lieu de se comporter comme une bille au bout d'un fil, qui retrouve sa position d'équilibre après en avoir été écarté, ils ressemblent à une bille posée sur la pointe d'un crayon, qui peut théoriquement être en situation d’équilibre, mais d’équilibre instable, et donc précaire. Or les décalages dans le temps entre l'offre et la formation des prix, ainsi que la rigidité de la demande sont une des spécificité bien connue des marchés agricoles. Dans ces conditions, disait Ezekiel, même un "libéral" doit recommander l'intervention sur les marchés qui ne fonctionnent pas comme le croient ceux qui s’appuient sur la théorie élémentaire.

Le "cobweb6" d'Ezekiel n'est pas un modèle satisfaisant, parce que en réalité, on sait bien que les

marchés ne s'écartent pas indéfiniment de l'équilibre. Il existe des forces qui ramènent vers l'équi-libre quand on s'en éloigne beaucoup. Mais cela ne change pas le fait que l'équil'équi-libre lui même est instable, "répulsif" pour employer le vocabulaire des mathématiciens qui s'intéressent à la théorie des régimes dynamiques chaotiques. Dans ces conditions, les fluctuations peuvent durer indéfini-ment, sans que l'équilibre soit jamais atteint. La courbe de la figure 2 est obtenue à partir d'un tel "cobweb" modifié, dans lequel la force qui ramène le système vers l'équilibre quand on s'en écarte trop est constituée par l'aversion des producteurs pour les risques trop importants: plus on s'éloigne de l'équilibre, plus le risque est grand et plus les opérateurs sont prudents, ce qui tend à ramener le système vers des valeurs "normales" - et celles ci sont naturellement "proches de

5 Remarquons que l'assurance privée du producteur contre les risques techniques de pertes de rendement est alors

complémentaire de l'assurance-prix en quelque sorte "publique" qui est fournie au consommateur par l'élargisse-ment des marchés.

6 Le mot cobweb, en anglais, désigne la toile de certaines espèces d'araignées, dont les rayons se déroulent en spirale

à partir du centre. On a donné ce nom au modèle d'Ezekiel, à cause du fait que le diagramme avec lequel il expliquait le fonctionnement de son système ressemble en effet à ce type de toiles d'araignées.

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l'équilibre". En même temps, l'équilibre lui même est instable, de sorte que quand on s'en rappro-che trop, le système tend à ce qu'on s'en écarte7.

Pour interpréter cette courbe, il est essentiel de remarquer que, en dépit des apparences, elle n'a rien d'aléatoire. C'est le fonctionnement même du système qui provoque ces fluctuations apparemment sans logique, que les mathématiciens appellent chaotiques, sans qu’il soit besoin de faire intervenir aucun événement externe plus ou moins “ stochastique ” 8. C'est pourquoi on

parle de fluctuations endogènes. Or si cette courbe est évidemment différente de celle de la figure 1 (en particulier, elle est “ stationnaire ”, c’est à dire que les fluctuations se font autour d’une mé-diane indépendante du temps, ce qui n’est pas le cas de la courbe du prix du blé, sur laquelle des “ trends ” sont nettement visibles à différentes époques), elle présente tout de même avec cette dernière des ressemblance troublantes dans son allure générale. Ce sont des expériences comme celle-ci qui permettent de penser que des systèmes chaotiques de ce genre rendent compte de beaucoup d'aspects des fluctuations réelles de prix agricoles. Mais si tel est le cas, les politiques à mettre en œuvre pour amodier les effets pervers de ces fluctuations sont complètement différen-tes de celles qui résultaient de l'analyse suivant laquelle l'origine des fluctuations est exogène.

De fait, l'étude mathématique de nombreuses variantes du modèle qui vient d'être présenté montre d'abord que les prix sont imprévisibles dans le moyen terme: Il n'y aucune régularité, au-cune périodicité dans ces courbes. Deux courbes qui partent de deux points voisins "divergent", c'est à dire s'éloignent l'une de l'autre au bout de quelques cycles. Cela semble faciliter l'assu-rance, mais il n'en est rien car l'assurance modifie le fonctionnement du système. De ce fait, quand on

7 Ainsi, le système fonctionne comme un ressort qui rappellerait une bille sur la pointe d'un crayon: la bille ne peut

rester sur la pointe, qui est un point d'équilibre instable. Mais quand elle s'en écarte, le ressort l'y fait revenir d'autant plus fort qu'elle s'en écarte....

8 La seule chose qui soit "aléatoire" dans cette affaire est le point de départ, qui peut être choisi arbitrairement, à

condition de n'être pas le point d'équilibre. De fait, si le système se trouve à l'équilibre au départ, il y reste au repos, comme une bille que l'on placerait en équilibre sur la pointe d'un crayon. Mais qui peut imaginer trouver le point d'équilibre de la bille ?

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Figure 2 : Simulation d'un marché à demande rigide et décalage entre vente et production9

calcule les risques sur la base des variations observées dans le passé, on modifie le régime des fluctuations, et donc les niveaux de risque: cela est de nature à décourager les assurances.

Pour la même raison, il ne faut pas compter sur les marchés à terme pour stabiliser quoi que ce soit. Cela provient de ce qu'un marché à terme est un procédé par lequel, contrairement à ce qui se passe dans le cas de l'assurance, le risque n'est nullement supprimé, mais seulement transféré à quelqu'un qui a moins d'aversion pour le risque que le producteur primaire. De ce fait, l'aversion moyenne du marché pour le risque est diminuée du fait de l'existence d'un marché à terme, mais cela ne supprime pas le problème - d'autant que, comme on l'a vu, moins d'aversion pour le risque en moyenne ne conduit pas forcément un régime "moins chaotique". En fait, l'intro-duction d'un marché à terme dans un un système de ce genre conduit simplement à un nouveau régime légèrement différent du précédent, mais présentant les mêmes caractéristiques de base.

Peut on alors songer à faire jouer "l'assurance géographique" - le fait que quand le prix est élevé à un endroit, il peut être bas dans un autre, de sorte que moyenne des deux pourrait être plus stable que chacun d'entre eux ? Mais quand on "couple" deux marchés l'un avec l'autre, par exemple en permettant de aux producteurs de vendre sur celui où le prix est le plus élevé, les mar-chés se synchronisent, et se mettent à fluctuer ensembles: On ne peut donc pas compter sur l'élar-gissement des marchés pour amortir les fluctuations. Tout ceci en fait interdit la vaste majorité des solutions "libérales" auxquelles on peut songer pour résoudre le problème de l'instabilité des marchés agricoles.

La stabilisation des marchés à fluctuations endogène

9 Cette courbe est obtenue à partir d’un modèle facile à programmer même sur un tableur courant qui correspond aux

équations suivantes :

1°) (le prix courant est donné par une courbe de demande linéaire)

2°) (les producteurs égalisent leur coût marginal avec l’équivalent certain du prix) 3°) (Détermine le prix équivalent certain à partir de la variance, de la quantité pro-duite, et de “ l’aversion pour le risque ”).

4°) (la variance anticipée est le carré de la différence entre les prix observés les deux dernières années) .

5°) (l’espérance de prix anticipé est constante, correspondant à un prix “ normal ”).

On calcule pt (prix courant au temps t), (le prix anticipé), (l’équivalent certain de ), ( la variance

anticipée pour le prix), et qt (la quantité produite), à partir des paramètres : a et b (qui définissent la courbe de

de-mande), A, (l’aversion pour le risque des producteurs), a et b, (qui caractérisent la courbe d’offre), et pe (le prix

“ normal ”). La courbe résultante peut avoir une grande variété de physionomie selon la valeur prise par chacun d’eux. Un régime chaotique comme celui présenté ici ne peut être obtenu que si ½a/a½³1. Ici, a=0.35, a=-0.6, b=10, A= 0.05, b=0, pe = 6.

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En l'absence de solution complètement "libérale" au problème, comment peut on stabiliser avec le minimum d'intervention ? Il n'est certes pas possible ici de détailler les idées qu'il est possible d'avoir sur ce sujet, mais seulement de conclure par quelques pistes de réflexion.

Le point de départ est que, en agriculture, et dans le long terme, le coût marginal est vir-tuellement constant, parce que si une technique est "rentable" sur un hectare, elle l'est sur un nombre énorme d'hectares. De ce fait, il est presque toujours possible d'augmenter la production à prix constant, en tout cas dans les limites imposées par la capacité d'absorption des marchés. C'est la raison fondamentale pour laquelle toutes les expériences de soutien des prix sans limita-tion de quantité se sont soldées par une augmentalimita-tion de la produclimita-tion au delà de tous les be-soins, qu'il s'agisse des céréales en Europe ou aux Etats Unis, ou du cacao en Côte d'Ivoire10 Et

lorsqu’on a ainsi dépassé les bornes de la demande, prétendre diminuer la production par une baisse de prix est une illusion, parce que celle qu'il faudrait consentir pour cela ruinerait tous les producteurs, et conduirait bientôt à la pénurie après la surproduction....

Il faut donc soit entretenir des fluctuations du marché "raisonnables", par une politique de stockage déstockage prudente, mais active, sans aboutir à une régularisation complète, soit impo-ser des restrictions quantitatives en contre partie des garanties de prix, comme on l'a fait avec suc-cès par exemple dans le cas de la betterave. Une troisième solution, plus "libérale", mais tout de même en contradiction avec les principes de base du libéralisme, consiste à ce que l’Etat délègue son pouvoir régalien en matière de contrôle quantitatif à un monopole, qui prendrait en charge la responsabilité de la production et de son adéquation à la demande, et empocherait une partie des bénéfices de la stabilisation. Il faudrait alors que ce monopole fasse l'objet d'une surveillance effi-cace de l'Etat, pour l'empêcher de profiter de la situation, ce qui lui serait en principe facile sur un marché à demande rigide.

Laquelle de ces solutions est elle préférable? Peut on en imaginer d'autres? Est-on même certain que les analyses précédentes sur l'endogénéité des fluctuations sont pertinentes? Ces questions restent ouvertes. Elle devront être résolues par la génération montante, sous peine, à une date indéterminée du siècle prochain, de se trouver soumise à la famine qui était annoncée pour l'an 2000 dans les années 50, et que les politiques avisées mises en place par le Président Roosevelt et ses imitateurs ont permis d'éviter jusqu'ici. Hélas, ces dernières années, le monde n’est pas allé dans ce sens.

10 Encore, pour le cacao en Côte d'Ivoire, on ne pouvait pas vraiment parler de "soutien", puisque le prix intérieur

était maintenu en dessous du cours mondial. Mais il était constant, sans risque. A présent que le prix moyen du cacao a augmenté sur le marché mondial, et que les planteurs reçoivent ce prix , mais qu'il est fluctuant, les Ivoiriens pro-duisent moins de cacao, ce qui montre bien que la production est bien plus déterminée par le risque que par le niveau moyen des prix.

Figure

Figure 1 :  Un siècle et demi de prix du blé aux Etats Unis

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