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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Où il sera question d'assises nationales sur l'enseignement technique et professionnel..et de diverses autres choses

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IL SERA QUESTION D'ASSISES NATIONALES SUR

L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL

••• ET DE DIVERSES AUTRES CHOSES

Les 10 et 11 juin 1994 j'ai participé aux assises organisées par le SNES et trois autres syndicats de la F.S.U.

J'ai fait état de mon appartenance à l'APTEP mais, bien que mandaté par notre président lors du bu-reau précédent, j'étais peu à l'aise, faute de textes fédé-rateurs récents, pour intervenir lors des débats et "parler au nom de l'APTEP". Mes interventions se sont donc limitées à des sujets je pense peu polémiques :

révision des contenus des programmes dans le sens de la réintroduction de savoir-faire et de la diminu-tion de l'encyclopédisme afin de laisser le temps néces-saire à l'acquisition des langages fondamentaux.

regrets du caractère dispersé et parcellaire de la recherche pédagogique et didactique en technologie.

regrets du recrutement restreint de bacheliers techniciens en IUT.

A cette occasion je n'ai pu que constater, à mon grand regret, la méconnaissance quasi générale de notre association. Par politesse on fait semblant de se souvenir d'en avoir déjà entendu parler. Ancien nouvel adhérent (sept. 90) j'avais tout lieu de croire que l'AP-TEP était inconnue des organisateurs. Or, surprise, au hasard d'un rangement je (re)découvre les actes du même type de colloque mais de juin 1990. J'y découvre alors l'argumentaire fourni par l'APTEP (sur la base de l'A.G. de Metz des 28 et 29 avril 1990). Déjà aucun représentant de l'Aptep n'avait pu y participer ce que déploraient les organisateurs en raison d'un point de di-vergence (à coté d'un large accord) qui n'avait donc pu être débattu. J'ai cru comprendre que les mêmes syndi-cats (au changement FEN> FSU près) avaient organi-sés d'autres assises sur les enseignements technolo-giques notamment en 1992 et 1993 et régionalement en Mars 1994.

A ma connaissance, et pour avoir assisté à toutes les réunions (sauf une) du bureau depuis septembre

par René TRABATTONI

1990, je n'ai jamais entendu parler d'une invitation à participer à ces assises ni lu un compte rendu dans la revue. Il doit quand même bien y avoir quelque membre de l'Aptep adhérent au Snes ou au Snesup pour ne citer que ces deux-là. Depuis 1990 ces syndicats et nous nous ignorons superbement. Ce que je prenais pour de la po-litesse de leur part n'était qu'amnésie bien compréhen-sible puisque nous ne nous manüestons pas.

Que penser de cela ? Je vous livre ici les "quelques autres choses" annoncées en titre.

Il me semble nécessaire de créer, à l'intérieur de l'Aptep, des structures fonctionnelles et des respon-sables de ces structures (ce qui est tout autre chose que le bureau, le comité, le président etc ... ). En particulier une structure "communication" formée de deux ou trois personnes permettrait d'assurer un suivi ou d'établir des relations avec les "partenaires" que sont :

les instances officielles au niveau :

national (Ministère E.N., Enseign. Sup, Re-cherche et Techn,, Industrie .. et associations nationale-ment agréées type AFDET.(l) .. )

régional (Conseil régionaux, généraux et asso-ciations semi-officielles notamment les CRITT ... Rectorat (le délégué académique à l'enseigne-ment technique notaml'enseigne-ment), les Universités, Ecoles d'ingénieurs, I.UF.M., I.U.T., I.U.P .... ).Il est à noter à

ce propos que les budgets formation continue des ré-gions vont être multipliés par deux ou trois à compter du premier Juillet 1994.

les organisations syndicales de l'E.N. et des di-verses confédérations se penchant ou non sur les pro-blèmes de l'enseignement technique.

les associations "voisines": il semble, à ce pro-pos, qu'hormis l'ABAT, et encore à un niveau très for-mel (un représentant AEAT à une A.G. de l'APTEP et réciproquement et pub dans le~vues respectives) les relations soient quasi nulles avec les autres associations (Suite page 1 0)

aptep-info N°62 - novembre 1994

(2)

(Suite de la page 8)

de profs techniques ou non. Qui sait seulement combien il en existe ?

les entreprises : sans parler du CNPF il semble-rait utile de se faire connaître comme interlocuteur des unions professionnelles et surtout de maintenir un ni-veau de relations minimum avec les entreprises qui ont été, à quelque titre que ce soit, sollicitées (notamment par les unions régionales de l'Aptep) à l'occasion de manifestations diverses (séminaires, colloques, visites, expositions, salons ... ). Le seul contact institutionnalisé à l'heure actuelle est avec les annonceurs de la revue.

les éditeurs et les revues : les relations sont au stade des "connaissances" individuelles qu'au stade de la (re)connaissance de l'association.

Tout cela (et bien d'autres choses mais j'essaie d'abréger) me semble poser en définitive le problème de la mémoire de l'association.

Où se trouve actuellement cette mémoire? dans la tête des "grands" anciens? (mais un sage qui meurt c'est comme une bibliothèque qui brûle et nous ne sommes plus tout à fait dans une tradition orale).

dans des textes fondateurs ? mais quels sont-ils et où sont-ils? Comment le nouvel adhérent y-a-t-il ac-cès?

dans la revue ? mais qui possède la totalité des numéros et qui, si cela est, peut y avoir accès ? L'asso-ciation en tant que telle ne l'a pas et même si elle l'avait la collection serait inexploitable faute d'index des ar-ticles parus.

Pour moi qui ne suis qu'un vieux nouveau Oe fis partie de l'association dans les débuts mais le prurit que je développais à l'égard de l'inspection et de l'establish-ment Ensétien m'en éloigna rapidel'establish-ment, et je me dois de saluer l'action de ceux qui ont coupé le cordon ombi-lical) je suis toujours surpris qu'une association née à I'Enset, dont le siège légal s'y trouve encore, n'ait pas en ce lieu ne serait-ce qu'une armoire dans un coin ! Une démarche en ce sens a-t-elle été faite ? Ne l'a-t-on ja-mais estimée nécessaire ? Est-ce devenu de fait un en-droit inapproprié (mais alors où?) ?

Voilà les quelques "choses" qui m'ont été inspi-rées par rna participation à ces assises du Snes. Assises auxquelles je reviens après cette longue digression.

Il est évidemment exclu que je puisse rap-porter dans le détailles débats (les intéressés peuvent se procurer les actes auprès du Snes par exemple). Lors de la première journée il fut débattu des nouvelles filières

techniques de l'enseignement supérieur. Blocage des ministères pour empêcher la troisième année IUT d'avoir une équivalence de licence ce qui interdit la poursuite d'étude en maîtrise et au-delà. (à condition évidemment que cet au-delà technologique existe voir plus loin) Le recrutement actuel des IUP à bac+ 1 doit-il être maintenu ou combiné à un recrutement au niveau BTS-DUT ? Quel débouché offrir aux bac-pro ? Il est illusoire de vouloir les réinsérer dans les filières ac-tuelles ( 3% demandent à poursuivre mais seulement 30% de ces 3% réussissent). Il est nécessaire d'inventer des filières ayant des contenus capables de valoriser les savoir-faire antérieurs et pas seulement les contenus théoriques. Actuellement ces jeunes sont attirés dans les entreprises par les contrat- qualification. Le taux de réussite au BTS est très faible mais c'est très profitable à l'entreprise. Les débats ont mis en évidence un consensus sur la nécessité de développer les DEUG; li-cences, maîtrises ... technologiques (le rapport Bardet est muet sur les DEA et Doctorats). Prévoir un recrute-ment à Bac+2 en IUP. Développer la recherche techno-logique et notamment en didactique(il n'existait pas jusqu'à cette année de maîtrise en didactique de la tech-nologie!. Les rares technologues de formation ayant fait des maîtrises, DEA ou thèse en didactique de la techno-logie les ont faites par le biais de la psycho, sciences de l'éducation ou maths. Le responsable du seul organisme de recherche en didactique de la technologie est un phy-sicien).

L'essentiel des échanges de la deuxième journée à porté sur l'apprentissage avec formation en alternance.et notamment sur des témoignages de "formations" en CF A. La volonté du CNPF, appuyé par le gouvernement, est de reprendre la responsabilité de toute la formation (heureusement il y a à l'intérieur même du patronat des divergences profondes à ce su-jet). Mais déjà il n'y a plus de contrôle à priori des maîtres d'apprentissage. Les formateurs recrutés par les chambres de commerce et d'industrie ont des contrats de travail précaire. L"'alternance" des groupes d'ap-prentis leur interdit tout suivi sur le terrain, si tant est qu'ils soient incités à le faire, fait qu'il n'y a plus aucun contrôle du travail réalisé dans l'entreprise si l'on ex-cepte les 234 inspecteurs pour 234000 apprentis en CF A. Un historien, Guy Brucy (thèse sur l'histoire des diplômes de l'enseignement technique, à qui j'ai de-mandé de bien vouloir faire un article pour la revue), à mis en évidence le mouvement de bascule entre la situa-tion actuelle et celle des débuts de l'apprentissage(l911 premiers CAP). A l'époque la formation est entièrement aux mains de la profession et c'est le patronat qui va progressivement demander à l'Etat d'unifier les forma-tions et d'en assurer la qualité. On assiste maintenant à la démarche inverse avec pratiquement les mêmes

dis-aptep-info N°62 - novembre 1994

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sensions patronales.

Citons encore des exposés :

de J.L.Martinand (LIREST ENS Cachan) sur la recherche pédagogique et didactique dans le domaine technologique (sur lequel j'essaierai de revenir dans un autre article),

de Florence Lefresne (chercheur à l'IRES) sur la comparaison des systèmes de formation technique et professionnelle entre la France et le Royaume-Uni (qui devrait aussi nous proposer un article pour un prochain numéro de la revue)

de Michel Grasseli (Snes) sur le danger d'un en-seignement dogmatique : les modèles présentés comme vérités, excluant l'expérimentation, d'autant plus grave que c'est celui dispensé (faute de temps?) dans les IUFM. Il pose également le problème des modes d'éva-luation qui vont dans le sens de la disparition des savoir-faire pratiques.(2)

et bien-entendu ceux des différents responsables syndicaux. Malheureusement la densité des interven-tions n'a pas laissé beaucoup de place au débat.

R. TRABATTONI

(1) consulter un document précieux : Listes des associations 1901 ayant reçu sur le plan national une subven-tion ... (lmprimen·e Nasubven-tionale)

(2) signalons à ce propos la recherche sur "les activités avec instruments" (Pierre Rabardel Pan·s Vlll) qui devrait donner des bases solides pour remédier à cet état de fait.

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- - aptep-info N°62 - novembre 1994

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Log·iciel

d i d a c t i q u e

FLAG,

LA

LOGIQUE PAR

LE

GRAFCE

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FLAG est un support

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pédagogique (méthode par objectifs) destiné aux

enseignants qui forment les élèves au langage Grafcet. L'initiation graduelle

aboutit au contrôle des pannes et à la

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