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Modélisation et scénarisation des activités humaines en rade de Brest

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: hal-00797154

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Submitted on 5 Mar 2013

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Modélisation et scénarisation des activités humaines en

rade de Brest

Françoise Gourmelon, Damien Le Guyader, Guy Fontenelle, Harold Levrel,

Cyril Tissot, Louis Bonneau de Beaufort, Mathias Rouan

To cite this version:

Françoise Gourmelon, Damien Le Guyader, Guy Fontenelle, Harold Levrel, Cyril Tissot, et al.. Mod-élisation et scénarisation des activités humaines en rade de Brest. 2013. �hal-00797154�

(2)

MODELISATION ET SCENARISATION DES ACTIVITES

HUMAINES EN RADE DE BREST

(RAD2BREST)

RAPPORT SCIENTIFIQUE

Coordination

LETG-Brest UMR CNRS 6554

Institut Universitaire Européen de la Mer (Université de Brest) Françoise Gourmelon

N° de contrat MEDDTL/CNRS : L.3-0006618 Date de notification du contrat : 16/11/2009 Date de remise du rapport définitif : 28 février 2013

(3)

R

ESUME

Modélisation et scénarisation des activités humaines en rade de Brest

Ce projet a pour but de modéliser et de scénariser les activités maritimes : leur déroulement dans le temps et l’espace, le savoir porté par les acteurs, leur relation à la ressource. La modélisation est

L B

D n milieu marin est mise

E

-Dans un second volet concernant la modélisation du déroulement des activités maritimes encadrées

B L

P

m

L -professionnelles, est structuré

B I G T BIG-T), parmi lesquelles plusieurs

L

territoires de pratiques son

L BIG-T sert de

support non seulement à la simulation du déroulement des activités maritimes à un pas de temps

P

de discuter du devenir de la rade de Brest en fonction

Dans un trois

I

par modélisation multi-

Les perspectives du projet sont nombreuses parmi lesquelles le transfert de la BIG-T dans un cadre

B Z A B -Iroise (http://www-iuem.univ-brest.fr/zabri/fr/Projet/theme-2 GIZC Mots clés A -temporelles, modélisation, outils SIG

(4)

A

BSTRACT

Human activities in bay of Brest: models and simulations

T W Due to B site. F F M E A H E A T S B

of spatio- T GIS-based capture

T -temporal database STDB F STDB GIS S STBD B T T GIS -up. T C A -

Prospectsof STBD as an operational , its

L T E R Z A B -Iroise,

-iuem.univ-P -2)

I C Z M process.

Key words

(5)

T

ABLE DES MATIERES

Hypothèse/contexte ... 8

Le site d’application ... 9

Méthodes et résultats attendus ... 10

DOCUMENTER LES SERVICES ECOSYSTEMIQUES EN MILIEU MARIN ... 12

1. M ... 12

2. Résultats ... 14

3. Limites et perspectives ... 15

LA MODELISATION SPATIO-TEMPORELLE DES ACTIVITES MARITIMES ENCADREES A L’ECHELLE DE LA RADE DE BREST ; DE L’ACQUISITION DE DONNEES HETEROGENES A LA SCENARISATION EXPLORATOIRE A DIRES D’ACTEURS ... 17

1. E relatives à leur déroulement... 17

1.1. T B ... 18

1.2. Collecte de données spatio-tempore rade de Brest à des fins de modélisation ... 18

2. S S I G ... 32

2.1. M ... 32

2.2. Résultats ... 33

3. M -temporelles entre activités maritimes encadrées en rade de Brest ... 35

3.1. M ... 36

3.2. Résultats ... 40

3.3. Conclusion ... 49

4. S ... 50

4.1. R B ... 51

4.2. Construction de scénarios à dire d’acteurs et simulations. ... 52

4.3. Evaluation des productions ... 56

4.4. Conclusions et perspectives ... 60

L’ACTIVITE DE PECHE A LA DRAGUE A LA COQUILLE APPROCHEE PAR DEUX DEMARCHES DE MODELISATION ... 62

1. M ... 62

1.1. M ... 62

1.2. Modélisation des inter ... 67

2. Modélisation du savoir porté par les acteurs d’un territoire ... 74

2.1. M ... 75

2.2. Résultats ... 82

2.3. Conclusion et perspectives ... 83

CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES ... 86

1. P ... 87

2. Partenariats mis en place ... 88

3. Ressources ... 89

(6)

ANNEXE T B ... 94 ANNEXE F ... 95 ANNEXE F B M L M 2010) ... 104 ANNEXE C B ... 105 ANNEXE D BIG ... 106 ANNEXE S B I G BIG ... 108 ANNEXE B ... 109 ANNEXE8.L G C ... 114 ANNEXE S ... 116 ANNEXE A CNRS ... 117

TABLE DES ILLUSTRATIONS ... 118

(7)
(8)

MODELISATION ET SCENARISATION DES ACTIVITES

HUMAINES EN RADE DE BREST

(RAD2BREST)

RAPPORT SCIENTIFIQUE

P

LITEAU III

Responsable scientifique

Françoise Gourmelon (LETG-Brest, Géomer, UMR 6554 CNRS) IUEM/UBO

Rédacteurs du rapport

F G D L G G F H L C T L B B M

Rouan

Partenaires scientifiques

D. Le Guyader, C. Tissot, M. Rouan, I. Le Berre (UMR LETG CNRS-UBO-IUEM) / C. Hily (UMR

LEMAR CNRS-UBO-IUEM) / H. Levrel UMR AMURE I -UBO-IUEM) / G. Fontenelle UMR ESE A -Ouest)/ D. Brosset (IRENav)/ C. Largouet, L. Bonneau de Beaufort

I A -Ouest) / M. Le Tixerant (JEI Terra Maris)

Partenaires non scientifiques

J.P. Carval (C L P M É M N F ), S.

Le Guennec C D P M E Marins du

F P. Masquelier, F. Sénéchal (Brest Métropole Océane), S. Pennanguer R

B M M

Associés en cours de projet

C. D P B GIZC A L P N R A

Natura 2000)

Domaines

S H S

Environnement et Développement durable

(9)

H

YPOTHESE

/

CONTEXTE

Depuis plusieurs décennies, le littoral se maritimise par une concentration croissante des

G R 1

. Consommatrices

peuvent perturber le fonctionnement voire la qualité, mais aussi entre elles, provoquant des

D J P L e, de C T D

point de vue des connaissances et de l'aide au développement durable des sociétés

littorales. La mise en application du dév GIZC C -Sain,

K

L

mes (Lévêque et al., 2003). Les contraintes d'interprétation résultent de la

L font

B

Le projet Modélisation et scénarisation des activités humaines en Rade de Brest (Rad2Brest) a pour objectif d’apporter des connaissances inédites concernant le déroulement des

r les acteurs TIG C D • C en milieu marin ? • C Q Q Q • Comment

interactions d’une part entre activités selon différentes temporalités et d’autre part entre certaines activités et les ressources?

(10)

• Q

activités maritimes : leur déroulement, leurs interactions, leurs impacts, leurs perceptions.

• Q plus

Q

Q TIG

• Comment contribuer à la mise en œuvre

D

• Q

• Dans un espa

-ils dans le temps et l’espace ?

• Q -elles les plus

plausibles ? Se traduisent-elles par des conflits ?

• La pression sur les ressources est-elle fluctuante au cours du temps ?

• Q C

traduisent-ils en termes de conflits potentiels entre activités, de pressions sur

certaines ressour

L

-construction et une mutualisation des

compétences, des données de nature et de sourc

P S E G B E -scientifiques (représentants D

L

E SITE D

APPLICATION L B N de ( -iuem.univ-bres P -2). V T L G R

-européen, de l’activité

socio-économique dont elle fait l’objet, la rade de Brest constitue a priori un cadre d’application

(11)

.

G F 1) est limité à l’Ouest par la limite orientale du Parc

M I P C R M

P E E

Landerneau et A I

Fig. 1 : Le cadre d’étude : la rade de Brest

M

ETHODES ET RESULTATS ATTENDUS

Sur la durée du projet (39 mois

ou partiellement réalisées :

• D

• E les conditions de leur

déroulement en rade de Brest.

• I nt les activités et le milieu

(not

• Modéliser le déroulement des activités recensées, dans l'espace et dans le temps,

à évaluer la pression

(12)

• C

pour représenter, , les conséquences

• Etudier les conditions de l'appropriation des connaissances scientifiques par

T s de l'Information G à cet enjeu. 0 6 12 18 24 30 36 01.2010 02.2013 Tache 1 Tache 2 Tache 3 Tache 4 Tache 5 Tache 6

Tab. 1 Déroulement du projet

C

acquis dans trois volets :

• L

• La modélisation des interactions spatio-temporelles des activités maritimes

B ;

• L B

déroulement de l’activité avec la ressource.

Ce rapport présente le contenu de ces trois volets, des points de vue de leurs objectifs,

L

les partenariats mis en œuvre, annonce les perspectives à court terme et présente les actions de valorisation réalisées et prévues.

(13)

DOCUMENTER

LES

SERVICES

ECOSYSTEMIQUES

EN

MILIEU

MARIN

C H L UMR AMURE -économique, a été

A C V en collaboration avec

C H UMR LEMAR I

différentes disciplines, impliqués dans l’étude de la rade de Brest.

Objectifs C B M E A es MEA C ques 1. Méthode P

marée noire affectant la rade de Brest et justifiant une évaluation des services

C

» qui

permettent d’établir des valeurs de référence sur la base desquelles sont proposées des -même (de plus en

L’objectif de ce travail était donc d’identifier un nombre restreint d’indicateurs de

D B

services difficiles à lister et à quantifier du fait de leur diversité et du peu de données

D G E E A M E A C

-5 et +5) la contribution de différentes composantes de la biodiversité de la rade de Brest (une trentaine) à la production de services

I niveau

pondérer leurs réponses.

L’objectif d’une telle notation est multiple :

(14)

composantes de la biodiversité et pouvoir faire correspondre des services utilisés dans un H A HEA ; • B tés) ; • -des réponses). A état de la biodiversité et é et d’importances relatives C : une

co-variabilités entre certaines

; une

F 2).

D

C indicateurs ont ensuite été utilisés pour mesurer les coûts de compensation dans un scénario de marée noire (estimation réalisée à partir du

A E -Unis en 2004). Ceci a

permis d’évaluer les services é é

HEA

Fig. 2 : Méthode utilisée pour la sélection des indicateurs de services écosystémiques (Vaissière, 2010) Méthode « hiérarchie » Méthode « hiérarchie » Méhode « analyse statistique » Méhode « analyse statistique » Choix des indicateurs des services écologiques Choix des indicateurs des services écologiques Contrainte: utilisable avec HEA Contrainte: utilisable avec HEA Services culturels Services de régulation Services de prélèvem ent Bancs de maërl Estrans O mammif r es marins Bancs de maërl H H îtres Coquilles Saint Jacques

(15)

2. Résultats

L F 3) sont présentés en

V 2010).

Fig. 3 : Résultats en termes de coûts physiques de compensation pour chacune des grandes catégories de services écosystémiques, décrits selon les indicateurs de biodiversité utilisés

(Vaissière, 2010)

Des différences importantes sont apparues entre

L

P

tant. Les services d’approvisionnement sont plus

C compensatoire à mettre en A HEA L - A O

les évaluations écono

valeurs de non- -estimer l’importance de ces

L HEA e services. I C i-même. Concernant spécifiquement les services culturels :

sentiment de

O

domaine des activités récréatives et qui dépendent fortement de la biodiversité

Services écologiques

Services culturels Services de régulation Services de prélèvement Nb d’H à compenser/ Nb d’H és [0,005;2,19] [1,18;2,19] [0,43;0,92]

Estran sableu Herbier

Maërl Huitres

Coquilles Saint Jacques

(16)

L

la biodiversité

E

• Les éléments de la biodiversité qui contribuent le plus à la production de services

-

C

les moins bie

• L : les

-être. Ces réponses

Une

V E

MEA

ramenés en unités monétaires et de prendre en compte les éventuels différentiels de

C compensatoires V 2 3. Limites et perspectives . C

en compte des interactions pourtant essentielles entre ces services. Cependant, on

P L B H E A L

dimension culturelle est délicate puisqu

D B S B

(17)

La zone dans laquelle peut avoir lieu la mesure compensatoire peut être située dans ou C T E

milieu marin sont restées sans suite ; les

APR ANR FRB

(18)

LA

MODELISATION

SPATIO-TEMPORELLE

DES

ACTIVITES

MARITIMES

ENCADREES

A

L’ECHELLE

DE

LA

RADE

DE

BREST ;

DE

L’ACQUISITION

DE

DONNEES

HETEROGENES

A

LA

SCENARISATION

EXPLORATOIRE

A

DIRES

D’ACTEURS

Ce volet, coordonné par F. Gourmelon (UMR LETG-Brest) et fondé sur 4 étapes successives. Il

D L G (UMR LETG-Brest) (L G

2012), de l’appui de D. Brosset (UMR LETG-Brest/IRENaV) (étape 3) et G. Fontenelle (UMR ESE). Il comprend :

le temps et l’espace ;

• ;

• la modélisation des interactions spatio-temporelles entre activités maritimes encadrées et la simulation de leur déroulement ;

• l’utilisation de la Base d’Informa G T BIG-T) comme

A B : quels scénarios

possibles ?

la discussion des résultats, la construction de scénarios et l’évaluation des

Les acteurs non- B

isation

1. Etablir une typologie détaillée des activités humaines et collecter des

données relatives à leur déroulement

Objectifs

P

des activités, structurée en fonction de leur mode d'utilisation du milieu. Les activités considérées sont non seulement les activités économiques mais aussi les activités non productrices de biens et de services. Le déroulement de

L T C D L G 3 . L Q O Q ? Comment ? 3D L G M D G E

doctorale des Sciences de la Mer/UBO-UMR CNRS LETG ARED R B -financement GIS

(19)

1.1. Typologie des activités humaines en rade de Brest 1.1.1. Méthode

Dans un premier temps a été ét

B E C -Sain

K des

L T (2004)

structuration en fonction de leur mode d’utilisation du milieu.

C

inent.

1.1.2. Résultats

L B

A en activités puis en

sous-activités. Ont été recensées 7 activités au niveau 1, 13 sous-activités au niveau 2 et

A

t avec le métier4

1.2. Collecte de données spatio-temporelles concernant les activités humaines en rade de Brest à des fins de modélisation

à la Coquille Saint-Jacques » (niveau 3).

L la rade implique D ces informations. C

es seules s’est révélée

insuffisante pour décrire le déroulement spatio-temporel potentiel de l'ensemble des

L

nes a donc été nécessaire.

En étroite collaboration avec les acteurs socio-professionnels de la rade de Brest

mi-des cartes permettant de co-construire les données qualitatives et spatialisées

H C H et al. S M H -A L 4 L » B L F A O N U B S I H SIH I I

(20)

L T et al., 2010).

1.2.1. Méthode

D atio-temporelles décrivant les activités

maritimes peuvent être obtenues à partir de différentes sources :

• d’observations directes à terre (Cole 2005) ou aériennes (Serra-S et

al., 2008) ;

radar P et al., 2003), de données GPS (Pelot, Wu, 2007), de données

AIS A

I S (Bertrand et al., 2007)

VMS V M S D et al., 2005 ; Palmer,

W ;

d’enquêtes (Des Clers et al. D C A et al., 2005).

N

P us

d’une base d’informations spatio-temporelles issues de

AIS A I S I R E N L P L au s SIG B L G et al., 20125 P nautiques encadrées et le - T I R B N

collecte d’informations à dires d’acteurs qui comprend trois principales étapes : ).

• collecte des données décrivant le déroulement spatio-temporel de

;

• ;

• conduite d’entretiens semi-

L

par entretiens semi-directifs. La préparation B W B

Gotman, 2007) consiste à définir l’opportunité du recours à l'enquête par entretien, sa conception (la définition de la population et de

(21)

Nous avons recours à l’enquête par ent

D

matériels en termes de collecte, de traitement et d’anal L

semi-consultation et de co-élaboration d’informations à dires d’acteurs.

L -populations (ou strates) est le mode

d’utilisation du milieu, c'est-à-

L

qui nécessitent des informations complémentaires. Parmi celles-ci, no

- D s C L P D certaines activités C

individuelles pour lesquelles nous ne pouvons pas identifier de personnes ressources.

De ce fait, seules les personnes ressources des activités encadrées ont été enquêtées.

L a priori de 35

entretiens afin de décrire les activités, fonction du temps alloué à cette étape dans

L

-probabiliste afin de tenir compte de la

encadrante. Nous avons déterminé la répartition des entretiens au sein d’un même en identifiant les structures qui potentiellement pouvaient avoir

P C e L

S ar mode direct est neutre a

priori, l’entremise d’un tiers peut présenter des inconvénients. En effet, à la

demande de l’enquêteur s’ajoute la demande d’un tiers qui peut être de nature

M

P

C L P

(22)

plusieurs métiers.

En complément, la pratique des activités sur un territoire donné étant conditionnée

B P P compos A L contractuels, outils de planification) (Beuret et al., 2006) en cours ou passés en rade

B A B

P

du territoire concerné, une description du dispositif (nature

Dans un second

temps, nous avons mené des entretiens semi-

-à-au sens de Beuret et al. (2006). L’objectif des entretiens est d’une part de

N

estion a une influence directe sur leur déroulement, si le représentant de

Q L L L D

d’informations spatiales concernant le déroule

A B et al., S M H -A

A et al P Rivera-Guieb, 2006)

A M P AMP D C

2010 ; Des Clers et al., 2008). Cependant, à notre connaissance, ces actions sont

A

Finding Sanctuary ( ) met en œuvre une

éprouvée (The FisherMap methodology). Elle définit avec les parties

prenantes des zones (Marine Conserv Z -ouest de

A AMP E

(23)

D C

de spatialisation à dires d’acteurs : lors des entretiens les intervieweurs doivent tion des zones est

D

l’entretien. Cependant elle n’a pas été mise en oeuvre de crainte que ce support perturbe la relation interviewé-intervieweur (De Clers, 2010).

M

spatialisation des zones de pratiques potentielles via un SIG (cf. 2), mobilisée lors de l’enquête. Une tablette PC a permis d’utiliser le SIG comme support afin de numériser les zones de pratiques en mer sur un écran tactile (F 4)

L G et al., 2013).

Fig. 4 : Collecte de l’information géographique auprès de personnes ressources par la mobilisation d’un SIG exploité par une tablette PC

1.2.2. Résultats

Plus d’une quarantaine d’entretiens ont été réalisés : 7 concernent la description

Tab. 2). Objets Entretiens (n) S 7 A 35 E 1 Transport maritime 4 P 7 A 22 Total 42

Tab. 2 : Entretiens effectués

Scènes de gestion

H I

(24)

1980), du Contrat de Baie (Troadec, Le Goff, 1997), du Contrat de Rade6, du

S A G E SAGE É S

Bassin de l’Elorn, 2007, 2009) SAGE A C G F

IDEA R N R É »7 (Bourdoulous, 2010) N R B E A 8 S SAUM B de personnes- L L A , G L P B P » G , G D ADEUPA B . L

A P que nous avons

simplifié.

S N

SAGE C R L SAUM

L C B

U

transition en 2007 puis le Contrat de Rade Brest É

L G L P B P » est

C GIZC

É -R

I GIZC A ». Lors de

scénario tendanciel SAGE A

A Conseil Général du Fi C É P A G A EPAGA L F 5(B)). 6 -brest.fr 7 -elorn.n2000.fr et FR 8 FR

(25)

Fig. 5 : Scènes de gestion identifiées en rade de Brest: synthèse chronologique (A), opérateur ou maître d’œuvre des scènes et liens entre scènes identifiées et actives en 2011 (B).

Activités

Parmi les 35 entretiens effectués pour décrire les activités, 28 avaient pour objet

V

-directement manipulé le SIG sans a priori Tab. 3). Nous n’avons observé

L SIG

d’affi -scalaire, nous permet aussi d’étudier

(26)

Activités Entretiens pour spatialisation

Transport maritime 3

P 6

A 19

Total 28

Tab. 3 : Entretiens effectués pour spatialiser les activités

Les informations spatiales, quantitatives, temporelles et qualitatives qui ont été Tab. 4 et Tab. 5) :

• les zones de pratiques à dires d’acteurs ; •

AIS

GPS ;

• les zones de pratiques potentielles concernent les activités qui n’ont pas été spatialisées lors des entretiens (uniquement certains métiers de

: le filet droit de fond au Bar, le filet de fond à la Raie bouclée, le

É A C E

identifiées à partir des informations qualitatives obtenues lors des entretiens.

Les zones de pratiques issues des données collectées à dires d’acteurs ont fait

S

attributaire et l’autre pour une modification de la zone de pratique, la coquille Saint-Jacques selon le calendrier de pratique.

(27)

Activités ZP P ZP A ZP O Réf ZP P Z P P ZP A Z de Pratique à dires A ZP O Z P O GPS AIS R Z P DDTM P X Cultures marines E T X T A encadrées X Manifestations nautiques encadrées

Tab. 4 : Origine des données spatiales collectées par activité

Les données temporelles et quantitatives ont été collectées pour l’année 2009 du fait de leur disponibilité, soit au pas de temps quotidien lorsqu’elles

Tab. 5).

Activités Réel A dires d’acteurs

Réel: effectifs au jour le jour pour l’année de référence 2009

A

(1) Nombre de licences par métier

(2) D

de 2005 pour les métiers de la

E P Cultures marines - E - T X T X A X Manifestations nautiques encadrées X

Tab. 5 : Origine des données temporelles et quantitatives collectées par activité

La précision des données temporelles et quantitatives à dires d’acteurs est

P

C

caractéristiques individuelles (connaissances de la personne-ressource du fonctionnement de la structure, difficultés d’abstraction ou d’acceptation du

(28)

L

A la description spatiale, temporelle et

quantitative de 29 sous-

les manifestions sportives. Le post-traitement de ces données de nature

proposée par L T (F 6 et F 7).

En complément, les personnes-ressources ont été sollicitées afin d’identifier des activités potentiellement ou réellement incompatibles sur le plan

À Selon vous,

existe-t-il des activités en rade dont la pratique gène d’autres activités ?

des personnes sollicitée C

L

J

Pollnac (1989) puis Suman (2001) pour les conflits d’usa

(29)

Fig. 7 : Calendriers de pratiques en 2009: exemple des métiers de la drague (données agrégées par mois)

Trois

formulées (Tab. 6) :

perceptions portant sur l’environnement ;

• ;

(30)

Interactions Personnes ress. Interaction liée à l’environnement Interaction liée à la ressource Interaction d’ordre spatio-temporel Total S 4 2 6 12 A P 1 1 P 7 6 13 A encadrées 23 23 Transport maritime 3 3 Total 4 9 39 52

Tab. 6 : Interactions négatives entre activités selon les personnes-ressources

L

personnes-ressou estion

Ces interactions ont lieu entre activités qui occupent un

A in, sur la dimension

conflits pour l’espace et pour la ressource », une étude a été réalisée en 2010

I L B UMR LETG-Brest) (Mercelle, Le

M ). Elle repose sur des entretiens réalisés avec plusieurs acteurs et

B

L T O -F bdomadaire (Le Marin). De par

les sources mobilisées, cette étude n’a fourni qu’une vision relativement récente

A

Néanmoins elle a révélé plusieurs conflits, leur déroulement dans le temps et les acteurs en présence.

L

d’incompatibilité entre activités en rade de Brest (Couper, 1983) (F 8). Elle

-

N

:

pas été sollicitées dans la collecte de données qualitatives ;

D de pondérer le nombre

(31)

T

: Aujourd’hui, le problème, c’est clairement un problème de partage de

l’espace». D

diversification et de l’intensification des activités avec une opposition entre activités récréatives et professionnelles De nouvelles populations se sentent

aussi légitimes que les professionnels à profiter de la mer La rade

est envahie par les activités de loisir L

activités sont multiples

spatio-densité de supports d’une activité qui restreint l’espace pour les manœuvres d’une autre, ou le

L

les

situations à risques pour la sécurité des navires et des personnes.

Les informations qualitatives collectées lors des entretiens nous ont donc permis

-temporels et des

(32)

Fig. 8 : Grille d'incompatibilités spatio-temporelles entre les activités de la rade de Brest à dires d'acteurs D C S J P B P D T T V Voilier P F A Y K P Manifestations nautiques Voilier

V Voilier P F A Y K Canots pneumatiques Vedettes à moteur P P O st ré ic u lt u re M T P R T ra n si t m il it a ir e s V Vo il ie r P A Y K P V Vo il ie r P Can o ts p n e u m a ti q u e s V e d e tt e s à m o te u r M o to m a ri n e K it e s u rf P P N A Na v ir e s m il it a ir e s P P C iv il Exploitation des ressources vivantes P Transport/Voie de

circulation Transport civil

Activités de loisirs et sportives A encadrées A E x p lo it a ti o n d e s re sso u rc e sv iv a n te s T ra n sp o rt / V o ie d e c ir c u la ti o n A c ti v it é s d e l o is ir s e t sp o rt iv e s Z C A en c a d ré e s A lib re s C u lt u re s m a ri n e s M il it a ir e A na u ti q u e s P Légende: Conflits spatio-temporels Interactions A

Interactions citées 1 fois Interactions citées 2 fois Interactions citées 3 fois

Activité A A ct iv it é B

(33)

2. Structuration et utilisation d'un Système d'Information Géographique Objectifs L B G BIG G tion de L SIG I L B BIG complétée sur le t

En plus des infor

C H UMR LEMAR A )9 2.1. Méthode .E R C particuliers connus et qui peuvent être des particularités de la rade de Brest, comme

E EUNIS H U I de référence10 Tab. 7

(limites administratives A et al.,

2002 ; CNIG, 2002, 200 B L B N mais aussi

SAUM

T L G A et al., C G F L B

et al., 2010). À l’issue

L

des contraintes de disponibilité, de coût, et de traitement ont été précisées lors des contacts avec les producteurs L

un dictionnaire ( et A ) qui a alimenté ultérieurement la production de métadonnées. 9 -iuem.univ- -a2d5-496a-b42e-e83069a16c82 10 L informations propres. » (CNIG, 1998)

(34)

Rubriques Descriptif

Thème T - BIG

Nom N

Description Décrit l’IG

Format des données Format vectoriel ou raster Type d’entités spatiales P

Attributs D

Système de référence spatial S

niveau de référence verticale Date de validité Date d’acquisition ou de création Généalogie /

Traitements effectués

C C M

des O G

Organisme producteur N

Conditions d’utilisation Libre de droit / sous convention Création des métadonnées Booléen

Tab. 7 : Rubriques du dictionnaire de l’information géographique contenue dans la BIG

A 11

2.2. Résultats

ont été sollicités par voie conventionnelle. Une fois les informations acquises, elles ont été mises en forme dans

B I G BIG S I G SIG U BIG A FGDC ESRI E réparties A U F F G P R F 9 et A ). 11D E

(35)

Fig. 9 : Structuration simplifiée de la Base d’Information Géographique « Rad2Brest »

L SIG

en rade de Brest, nous ont permis d’identifier les données manquantes ou

mais nécessaires dans une perspective de modélisation du déroulement des activités

E

onnelle ou

D

C L

P ofessionnelle,

le transport maritime et les activités nautiques.

L

AIS L G et al., 2012), soit de mise en forme (données à dires d’acteurs).

Les données spatialisées à dires d’acteurs ont fait l’objet d’un post-traitement en 3 étapes (F 10) :

É L dans une

Geodatabase par personne ressource.

É L shapefile

D

prises lors des entretiens afin de

(36)

É A

sein d’un même shapefile par activité et sont

Z ID ACT ID

SOURCE

QZ A’ pour qualifier l’information spatiale

produite à dires d’acteurs.

Fig. 10 : Étapes du post-traitement des données spatiales collectées à dires d’acteurs

T Rad2Brest

I D S -Ouest

(IDS-O via les sites web de l’UMR LETG (

-nantes.fr/fr/laboratoire/1/presentation) Z A B -Iroise ( -iuem.univ-brest.fr/zabri/fr).

3. Modélisation et analyse des interactions spatio-temporelles entre activités

maritimes encadrées en rade de Brest

Objectifs

L’objectif est de caractériser le déroulement des activités encadrées en rade de Brest au pas de temps quotidien puis d’identifier, de qualifier et de quantifier les interactions de référence du fait de la disponibilité de nombreuses données. Les activités potentiellement en interactions sont celles qui se déroulent le même jour sur la même zone de pratique. Pour cela les données spatiales, temporelles et quantitatives collectées et mises en forme dans la BIG sont mobilisées.

U B I G

Temporelle (BIG-T) et à développer des outils de requêtes spatio-temporelles

Géodatabase

+ Fiches d’entretiens

Étape 1

Information spatiale par personne ressource Act’’: nom de l’activité

Desc’’: géométrie de la zone Imp’’: Conditions de pratique improbable

Cond’’: Contraintes env. sur la zone de pratique

Comm’’: Commentaires Source’’: Source de l’information [N

Shapefile par acteur

Étape 2

Information spatiale par activité

‘’Z_ID ’’: identifiant de l’entité spatiale (Entier)

‘ACT_ID'': identifiant Activité (texte)

'‘ACT'': nom de l’activité (texte)

'‘SOURCE'': source de l’IG (texte)

'‘QZ'': qualité de l’IG (texte)

Shapefile par activité

+ Métadonnées

(37)

3.1. Méthode

Le premier objectif vise à reconstruire et à visualiser un événement12

ou une L

des représent

de pratiques. Mais à ce stade, ces données sont disjointes et ne rendent pas compte du déroulement des activités ; rendant nécessaire leur mise en forme au sein d’une

BIG-T par un SIG.

3.1.1. BIG-T L s données C BIG-T L G N

ienne sur une période d’une année (2009). L’espace est

C et al., 1997) en

forme, en taille, en orientation et en localisation. Les seules variations affectant ent les occurrences temporelles (présence/absence)

N

unités manipulées sont spatiales et mobilisent les zones de pratiques collectées. Toutefois, compte tenu de leur diversité spatiale, nous ne pouvons pas les utiliser directement. Pour répondre à cette spécificité, nous proposons la notion d’Unité

Spatio - T UST L G I

tique (l’activité au niveau 3 de

C

UST

et en effectif à partir des données collectées. La distribution des effectifs au sein UST

L’information spatiale temporelle et quantitative est structurée comme suit (F 11).

12

Un événement correspondant à l’occurrence d’activités susceptibles de s’être déroulées à un instant t d’une période passée (un jour de l’année 2009).

(38)

Fig. 11 : Structuration de la Base d’Information Géographique et Temporelle (BIG-T) L À UST À UST T L Z ID enti A Z ID C

on et la mise à jour des informations et pour permettre l’élaboration des requêtes spatio-temporelles.

Les informations temporelles et quantitatives contenues dans la base de donnes spatio-temporelles sont de natures différentes. Il en résulte une précision variable dont nous rendons compte par le calcul d’un indice de qualité qui nous permet de qualifier la précision temporelle et quantitative des informations contenues dans la table des occurrences sur l’ensemble de l’année. La précision des données temporelles et quantitatives mobilisées pour jour de l’année 2009 est évaluée par l’indice de qualité des occurrences quotidiennes qui repose sur le s occurrences mobilisées ce jour. L’indice de qualité des occurrences quotidiennes peut potentiellement prendre des

».

3.1.2. Déroulement des activités

Cette BIG-T

rade de Brest au cours de l’année 2009 en :

• identifiant les activités susceptibles de se dérouler un jour donné au cours de l’année ;

Unités Spatio-temporelles

Z_ID texte Identifiant d’entité

ACT_ID texte Identifiant d’activité

SOURCE texte Source de l’IG

NAT_Z texte Nature de l’IG

Occurrences Quotidiennes

DATE date

DENSITE double

ACT_ID texte Identifiant d’activité

NAT_OCC texte Nature des données

temporelles

NAT_EFF texte Nature des données

quantitatives

QUA_OCC texte Q temporelles

QUA_EFF texte Q

quantitatives

Z_ID texte Identifiant d’entité 1

1..*

(39)

• ques par activité. C A M B A G A Q D Q L A Q correspondantes (F 12 A L D Q F 12.B). A (B)

Fig. 12 : Interfaces graphiques de spécification des paramètres des outils « ActivitéQuotidienne » (A) et « DensitéQuotidienne » (B)

3.1.3. Interactions potentielles entre activités

Le second objectif vise à identifier, qualifier et quantifier les interactions potentielles entre activités maritimes recensées en rade de Brest. La représentation des interactions potentielles entre différentes activités en mer est classiquement

réalisé

B et al., 2004, 2006 ; Maes et al S B A

B et al., 2009 ; Gimpel et al., 2011) ; les intersections spatiales étant caractérisées soit par un indicateur quantitatif (le nombre cumulé d’activités), soit

potentielle).

À

compte dans O

(40)

des intersections spatio- Les

interaction spatio-temporelle c’est-à-dire qui se déroulent au même endroit au P

intersections spatio-temporelles (IST) entre activités modulées suivant certaines variables (somme des intersections, densité cumulée, somme des intersections pondérées à dires d’acteurs).

E éveloppé (Brosset

et al. in prep C J BIG-T et permet la

UST C

codes identifiant des activités), le nombre d’intersections spatio-temporelles, la somme de la densité de supports des activités, ainsi que les métadonnées (concaténation des codes identifiant la nature et qualité des informations spatiales,

A

-temporelles via Intersections

Spatio-temporelles M B A G F 13).

Fig. 13 : Interface graphique de spécification des paramètres de l’outil « Intersection Spatio-Temporelles (IST) »

La BIG-T est ensuite mobilisée pour calculer les IST entre activités en rade de Brest, L

: quelles

sont les activités potentiellement en interaction Q ces activités sont-elles en

interaction Q L

les IST :

• les activités potentiellement en interaction par l’intermédiaire de matrices

;

• les périodes de plus ou moins fortes interactions potentielles entre activités à partir des statistiques descriptives de l’évolution temporelle des variables au cours de l’année 2009 ;

(41)

• les zones de plus et/ou de moins fortes valeurs pour ces variables en LISA

l’indice local de Moran I A .

3.2. Résultats 3.2.1. BIG-T

L’information temporelle et quantitative a été produite à partir des données

collectées en affect UST U S -Temporelle) les occurrences

A

149 UST et leur déroulement dans le temps est caractérisé par plus de 9300 occurrences quotidiennes.

C

qualité variable sur le plan temporel et quantitatif. Sur le plan des occurrences, 62

un indice de qualité S E terme

3.2.2. Déroulement des activités

La BIG-T B

réalisant des cartes d’instantanés au pas de temps quotidien sur l’ensemble de

L F 14). La prise en compte de

c

potentiellement présentes, la variabilité des zones occupées et la variabilité des densités de supports (F 15 A B

(42)

Lundi 26 octobre 2009

Fig. 14 : Zones de pratiques des activités encadrées (A) et densité de supports (B)

le 26/10/2009.Pour des raisons de lisibilité, la symbologie des métiers de pêches

est ramenée à cinq classes : par engin pour les métiers de la drague, de la ligne, du filet et du casier puis les métiers estuariens.

(43)

pour la pêche maritime, les métiers du casier (à Étrille et à Crevette), le métier de la palangre (à la Dorade grise), et les métiers de la drague (à la Coquille Saint-Jacques, à la Praire, au Pétoncle noir et à l’Huître plate). L’activité de transport maritime est représenté par le transport de charge, le transport de passagers avec des lignes vers l’Iroise, une ligne Brest-Le Fret, une ligne Le Fret-Lanvéoc et une ligne Lanvéoc-Brest. Les activités nautiques encadrées sont représentées par la voile légère, le voilier, la planche à voile, l’aviron et le kayak. Au total, 209 supports sont estimés pour ce jour avec un indice de qualité « très bon ». La densité varie de 0,1 à 62 bateaux/km² avec une distribution de la fréquence de la densité de supports hétérogène, les classes de faible densité étant très représentées. Sur le plan spatial, la distribution des plus fortes densités est également hétérogène. Les zones de plus forte densité concernent le Moulin Blanc pour les activités nautiques encadrées, une zone de pêche à la drague à la Coquille Saint-Jacques entre l’île Longue et l’île des Morts et une autre zone pour la même activité à l’Est du banc du Bindy.

A (B)

Fig. 15 : Zones de pratiques des activités encadrées (A) et densité de supports (B) pour la période du 27/10/2009 au 23/11/2009 au pas de temps quotidien

L BIG-T

(44)

Fig. 16 : Densité cumulée de supports toutes activités encadrées confondues en 2009

3.2.3. Interactions potentielles entre activités

La BIG-T est mobilisée pour identifier, spatialiser et quantifier les intersections spatio-temporelles entre activités sur l’ensemble de l’année 2009 au pas de temps quotidien. Les résultats bruts sont illus

(F 17 L

spatio- s de 320 000 intersections.

L R

les activités qui connaissent le minimum d’intersections spatio-temporelles. Rappelons toutefois que seules les concessions impliquées dans des conflits avérés ont été mobilisées pour le calcul des intersections spatio-temporelles mettant en jeu les cultures marines.

L

potentielle avec toutes les autres activités sauf une (les cultures marines pour la

R

S

potentielle avec toutes les activités, sauf les cultures marines. Les intersections spatio-temporelles entre le transport maritime civil et les activités nautiques

des activités nautiques entre elles.

E toutes les activités (sauf les cas particuliers

R

-temporelles avec toutes les autres. Les sommes des intersections les plus fortes concernent par ordre décroissant :

• les activités nautiques encadrées entre elles, •

(45)

Ceci étant, il est nécessaire de considérer un n

L

F 18 A A

activités nautiques encadrées et le transport maritime identifiées précédemment

A

L

intersections entre activités nautiques différentes totalisent la majorité des

intersections spatio- P intersections spatio- S le transport maritim E B -temporelles.

À us constatons que toutes les activités ne subissent pas

- P

N

R C S -Jacques, entre l’aviron et les zones

Fig. 17 : Somme des intersections spatio-temporelles brutes entre activités au niveau 2 de la typologie P 127 Cultures marines (1) 0 0 Civil 15084 0 6833 Militaire (1) 113 0 nc 0 A encadrées 54626 585 151141 nc 318955 Manifestations nautiques 556 0 1541 nc 2950 246 P pro fe ss io n n e lle C u lt u re s m a ri n e s (1 ) C iv il M ili ta ir e ( 1 ) A en ca d ré e s M a n if e st a ti o n s n a u ti q u e s Exploitation des ressources vivantes Transport/Voie de circulation Activités de loisirs et sportives Exploitation des ressources vivantes Transport/Voie de circulation Activités de loisirs et sportives

nc : Intersections non calculées

(46)

A a priori non

-

A

pondération des intersections spatio-temporelles par un indice qualitatif est nécessaire (F 18.B). Nous avons utilisé un indic à dires d’acteurs ». Seules les intersections spatio-temporelles concernant des interactions

Si les intersections spatio-temporelles entre activités nautiques encadrées ne sont

E que :

• parmi les activités mentionnées par les personnes-ressources, certaines ne

zones de pratiques ne se superposent pas, soit qu’elles n’ont pas lieu le même jour ;

• les plus fortes occurrences d’intersections concernent en premier lieu le

bar.

(47)

(B)

Fig. 18 : Somme des intersections spatio-temporelles brutes (A) puis pondérées « à dires d’acteurs » (B) entre activités au niveau 3 de la typologie

A tielles au pas de temps quotidien,

activités nautiques. L’évolution quotidienne de la somme des IST entre ces activités en 2009 est variable (F 19 S

identifiées : une période de faibles intersections de janvier à mars et d’octobre à décembre et une période de fortes intersections d’avril à septembre. La valeur

IST M

2009 comme illustrée par la F 20 A intersections spatiales, (B) la

C IST

L

nautiques encadrées couvre quasiment toute la rade de Bres

partie sud- L

T

La s

S

néanmoins concentrés dans une zone de faible superficie au niveau du Moulin-Blanc. Plus de 260 supports sont dénombrés sur la journée (indice de qualité des

(48)

ortes valeurs d’IST (p < 0,001), l’un au

niveau du Moulin-B I R P A

Les nombreuses intersections spatiales entre les activités nautiques encadrées et le

M in-Blanc pour ce jour traduisent

A

de supports, densité susceptible de restreindre l’espace disponible pour les

personnes.

Fig. 19 : Évolution quotidienne de la somme des IST entre le transport de passagers et les activités nautiques en 2009

0 1 0 0 0 2 0 0 0 In te ra c ti o n s n é g a ti v e s

(49)

Fig. 20 : (A) Intersections spatiales, (B) densité de supports, et (C) analyse spatiale des IST entre le transport de passagers et les activités nautiques le 2 mai 2009

(50)

3.3. Conclusion

D

quelle peut être la valeur ajoutée de la prise en compte de la dimension temporelle

potentielles entre activités en mer.

Pour

spatiales entre activités et des intersections spatio-temporelles entre activités sont

L l'anal pratiques. A B -temporelle des seule (F 21).

Fig. 21 : Comparaison entre les agrégats significatifs identifiés par les intersections spatiales et ceux identifiés par les intersections spatio-temporelles entre activités

(51)

4. Scénarisation, simulation, évaluation des productions géographiques

Objectifs

L B G T BIG-T) a été testée dans un cadre

la discussion, à l’élaboration de s

concertation.

L A ade de Brest : quels scénarios possibles ? » a été

successives : les 19 décembre 2012 et 8

février 2013.

La premi e en 3 séquences :

• B ;

• élaboration de scénarios par les parties prenantes en vue de simulations BIG-T ;

• BIG-T

par les participants.

La seconde session restituer les simulations issues

des scénarios à dires d’acteurs et de discuter des perspectives du projet Rad2Brest en termes de scénarisation et de transposition.

Trois scientifiques ont préparé et animé cet atelier F G D L G (UMR LETG-Brest) et G. Fontenelle (UMR ESE). Les parties prenantes conviées (par mail) étaient :

• » : contrat de Rade (BMO), Natura

Elorn R B E A SAGE A » et

Elorn », pro GIZC P B ;

• les représentants d’activités professionnelles CDPMEM F

;

• le représentant de l’Etat : DDTM 29.

Seuls et d’une activité professionnelle (CDPMEM)

ont effectivement participé à l’atelier13 .

13 N B SAGE A EPAGA C D GIZC P B A L

N Rade de Brest-Estuaire de l’Elorn PNRA S L Guennec (Comité Départemental des

P M É M F CDPMEM P M SAGE E B

(52)

4.1. Restitution des travaux de modélisation des activités humaines en rade de Brest

4.1.1. Méthode

C A

partir d’un diaporama, un des scientifiques a présenté

de connaissances inédites concernant le déroulement simultané des activités

B à dires

d’acteurs », constitution d’une base d’information spatio-temporelle et son L

-temporelle

mise en œuvre est présentée.

4.1.2. Résultats

La présentation s’est déroulée sur un mode interactif. L

-value apportée par la dimension

temporelle.

A

d’un mois (diapositive 25) : « Je n’avais jamais vu la Rade représentée de cette

manière… c’est une nouvelle image » GIZC P B

A

La comparaison des représentations d’une part des interactions potentielles

interactions sont sources de tensions et de conflits » (représentant SAGE Elorn/BMO).

P

BIG-T

scientifiques ont répondu :

• L -activités est- ique ou propre à la Rade ?

• L R -t-il été utilisé ?

• L

compte ?

• L -elle être encore plus fine (à

?

• S : quelle est

l’importance relative des interactions ? est-

de les orienter ?

• L Rade de Brest » peut-

estran » ? Peut-il permettre de prendre en compte la variabilité

professionnelle ?

• Peut-

(53)

4.2. Construction de scénarios à dire d’acteurs et simulations.

C

possibles de l'action publique avant sa mise en œuvre sur le terrain. Concept G et al., 2012), elle peut être considérée

à la prospective environnementale (Mermet, 2005) et à la prospective territoriale (Delamarre, 2002), la

S

E

L

(19.12

leur implémentation ait été réalisée au laboratoire.

4.2.1. Méthode

D capacités de l’outil développé dans le domaine de

un scénario fictif et en

restituant le résul L

en œuvre.

D BMO-SAGE BMO-P B N

2000-SAGE menées spontanément sans intervention des animateurs, ressortent plusieurs pistes de scénarios :

B L F quelles seraient les

activités potentiellement en interaction avec cette nouvelle activité ?

M -Blanc, quels seraient les jours de moindre interaction potentielle avec les autres activités (sur la base de l’année 2009)?

SRDAM

potentiellement productives en rade de Brest et de plus faible densité de navires?

Néanmoins aucun scénario collectif n’est proposé lors de cette session A demande de l’ensemble des participants, un second atelier de restitution des

D

des scénarios les affinent et fournissent les données complémentaires nécessaires à leur implémentation. 4.2.2. Résultats L BIG-T l motivés lors de

(54)

CONTEXTE

Scénario proposé par les représentants du contrat de rade (Brest Métropole

O SAGE É GIZC P B

E

TransRade reliera Le Fret au port de commerce de Brest.

Quelles seraient les activités potentiellement en interaction dans

l’espace et le temps avec cette nouvelle liaison ?

DONNÉES DE SIMULATION Données Spatiales A : Création d’un couloir de probable. Données temporelles A :

Simulation à partir d’une liaison toute l’année 2009.

Données quantitatives

A :

Simulation à partir d’un navire/jour.

Données qualitatives

A :

Les IST sont considérées équivalentes quelles que soient les activités.

RÉSULTATS

Intersections Spatio-Temporelles(IST) calculées sur la base de l’année 2009.

L’implantation de cette liaison transrade entrainerait des interactions potentielles avec les activités nautiques

IST

N IST S

activités récréatives peuvent s’adapter au tracé de cette nouvelle activité, elle pourrait occasionner des

tensions potenti S -Jacques en cas de non prise en considération

Scénario 1. Création d’une liaison Transrade

1,25% 0,01% 1,46% 3,86% 26,08% 28,36% 38,97%

D - Coquille Saint Jacques P F V Voilier P F V Voilier P Manifestations nautiques A T IST

(55)

CONTEXTE

Scénario proposé par la représentante du contrat de rade, Brest Métropole Océane (BMO).

BMO A M -B

L A M -Blanc est une zone fortement occupée par d’autres activités dont des activités

nautiques encadrées.

Compte tenu des interactions spatiales et temporelles avec les autres activités:

Quels seraient les périodes/jours de moindres interactions potentielles avec les autres activités?

DONNÉES DE SIMULATION Données Spatiales Z réalisée à partir des informations fournies par BMO. Données temporelles D

- Printemps (du 20/03 au19/06)

- Fin d’été/début automne (31/08 au 09/10)

L -end,

la simulation tient compte des occurrences du lundi au vendredi uniquement.

Données quantitatives

1 navire/jour.

Données qualitatives

Les IST sont considérées équivalentes quelles que soient les activités.

RÉSULTATS

Intersections Spatio-Temporelles (IST) et densité de navires calculées sur la base de l’année 2009.

L

IST T IST

sur la base de l’année 2009, les périodes de moindres interactions potentielles correspondent : - au printemps, du 6 au 18 avril puis du 18 au 22 mai,

- en fin d’été, du 1er au 19 septembre.

(56)

CONTEXTE

S SAGE É B Métropole Océane (BMO).

E -888)

SRDAM

comportant une

L B

SRDAM B -P Loire a été présenté. Le recensement des

D

I R M N A -M O DIRM NAMO C

être complété, sur la base des propositions des instances professionnelles, par des zones de moindres

contraintes, propices au développement de l'aquaculture marine. »

Quelles seraient les zones de moindres contraintes compte-tenu de la fréquentation des activités

maritimes encadrées en rade de Brest (sur la base de 2009) ?

DONNÉES DE SIMULATION

A L

moindres contraintes compte tenu des activités ne sont pas définis.

RÉSULTATS

Densités de supports et intersections spatio-temporelles cumulées en 2009.

L

(les densités de supports et les intersections spatio-temporelles) pour les activités encadrées en rade de Brest. Ces informations pourraient être croisées avec l’inventaire des sites à potentialité aquacole une fois mis à

L moindres contraintes » nécessite de définir les contraintes puis les

Scénario 3. Projet de schéma régional de développement de l'aquaculture

(57)

4.3. Evaluation des productions géographiques à des fins de gestion

Parmi les nombreuses questions à résoudre dans

concerne l'acceptation individuelle d’autres à propos d'un

T

constitue donc une priorité. Notre projet parie sur plusieu complémentaires :

• la visualisation comme intermédiaire innovant pour amener différents acteurs à se comprendre et accepter les divers points de vue d'un même territoire ;

C

socio- A et al A et al., 2005 ; Callon,

C R et al.

(2006).

L’objectif est

M 14 E

référentiel pour la création de bases de données et d’un dispositif d’aide à la décision dans le domaine de la mer et du littoral »15. Il a pour objectif de mettre à disposition

E R

information adaptée à leurs besoins, facilement accessible via la plateforme de

mutualisation de d G B ),

L

repose notamment sur des entretiens menés avec les représentants des collectivités

GIZC Tab. 8 C R GIZC E GIZC G B fournir. 14 R GIZC 15

2011- M R B E : JEI Terra Maris, UMR 6554

CNRS LETG. Responsables M L T JEI T M F G UMR LETG C R

(58)

Nom de l’organisme Personne contact Date

A I M -Ile et Vilaine / Conseil Général 35 T R 05/12/2011

ADEUP P B C D 28/11/2011

M C P L 28/11/2011

Cap l’Orient A -Marie Favreau 16/02/2012

P O C Camille Kerouedan 10/02/2012 A CŒUR E R F L 05/12/2011 I A V Flore Salaun 13/12/2011 S M G S G -Q A H 01/12/2011 P S -Brieuc Jean-C O 08/12/2011 S M R E C C 01/12/2011

SIAGM G M Ronan Pasco 01/12/2011

Tab. 8 : Les opérateurs GIZC Bretagne interrogés dans le cadre du projet en cours «Elaboration d’un référentiel pour la création de bases de données et d’un dispositif

d’aide à la décision dans le domaine de la mer et du littoral »

Ces op

-directifs menés dans leurs

R T M ).

C

statistiques) utiles à la

priorités 16

, et la mise à disposition de données brutes ur l’ensemble du littoral breton. La

besoins de ces acteurs (RapportTerraMaris5.pdf). Parmi les 3 indicateurs les plus souvent mentionnés (par 3 acteurs sur 11), apparaît la pression des activités nautiques,

des ports mais a

impacts et conflits associés.

C

nu (spatial, temporel, quantitatif..) ou sa forme. L’objectif de l’évaluation des productions issues du projet Rad2Brest était d’apporter des éléments de réponse à ces questions

de la rade de Brest.

16L

(59)

4.3.1. Méthode

L

BIG-T, présentées au cours de l’atelier, et d’autre part l’atelier en lui-même.

De I

différentes :

Selon vous, les productions suivantes sont-elles pertinentes dans un cadre de

? ( )

Dans le cadre de votre fonction, les productions suivantes sont-elles susceptibles de vous être utiles à court terme ? ( )

P un diaporama, présentant 4.3.2. Résultats L I L réponse Tab. 9.

(60)

D Planification

Prospective Concertation

Données non localisées classées selon le type de représentation

Matrice ** *

G *

G * *

Données localisées classées selon le type de représentation et les outils associés

A ** * **

B G * * *

B I G T ** * *

O SIG ** **

Données localisées classées selon leur origine

I **

I * * *

Données localisées classées selon leur contenu thématique Z ** * * Calendriers de pratiques ** * * D (par activité) D activités) *

Intersections spatio-temporelles entre activités ** ** **

Les simulations

Simulation rétrospective **

Simulation prospective ** *

Les temps de l’atelier

R ** * * Co-construction de scenario É Notation S N P tout’’ S P N S P O S O T Code couleur Notation Si S Code * **

Figure

Fig. 1 : Le cadre d’étude : la rade de Brest
Fig. 2 : Méthode utilisée pour la sélection des indicateurs de services écosystémiques  (Vaissière, 2010) Méthode « hiérarchie »Méthode « hiérarchie »Méhode« analyse statistique »Méhode« analyse statistique »Choix des indicateurs des services écologiquesCh
Fig. 3 : Résultats en termes de coûts physiques de compensation pour chacune des grandes  catégories de services écosystémiques, décrits selon les indicateurs de biodiversité utilisés
Fig. 4 : Collecte de l’information géographique auprès de personnes ressources par  la mobilisation d’un SIG exploité par une tablette PC
+7

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