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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association Amicale des Anciens et Anciennes Élèves des Sections Normales et de l'École Normale de l'Enseignement Technique n° 39

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Texte intégral

(1)

Nu 39

'Par l'action

BULLETIN

de .'Association Amicale

des

"ulllet 1932

Anciens élèves et des anciennes élèves

des Sections Normales et de l'E. N. E. T.

--

CONSEIL

---Mlle FOUR '1ER, professeur E. P. G., iort.

Mme MARTRAIRE, Professeur E. P., rue Ganneron, 24, Paris. MM. DEVEAU, Directeur à l'E. P, G., de Clermont-Ferrand.

TEXIER,Professeuràl'E. N. P, Nantes. TOURANCHEAU, Professeur A.-et-M., Lille. VAN DE VOORD~~,Professeur E. P. G., Lille.

Secrétaire: M. DEVEAU. Trésorier: 1\1. TEXIEH.

Délégué de l'Association à Paris ': M: FOURNEL, E. A.-et-M. 151, Boulevard de l'Hôpital (XIIIe).

SOMMAIRE 1. - Partie Générale. Le Congrès de 1932. Rapport moral. Rapport financier. Note du secrétaire. Note du trésorier. II. - Tribune Libre.

La réunion du groupe du Nord. A propos de dessin industriel. III. - Renseignements divers.

Nécrologie. Naissances. Bibliographie.

(2)

BULLETIN

de l'Association Amicale

des

Anciens élèves et des anciennes élèves

des Sections Normales e

t

de l

'E .

N. E. T.

..

_

..

Par l'action

Juillel 1932

__

f>artie Générale

....

Le Congrès de notre Association

.

Le Congrès de notre Association s'est réuni le 21 mars 1932, à 10 heures du matin, dans l'amphithéâtre de chimie de l'Ecole Normale de l'En se ign em en t Tech n ique .

Etaien t présents: Mesdames Mesdames BORNES (Tourcoing) . COl:RT (Boulogne-s ur-Mer) . DURON (Annecy).

ETIENNE (Creil).

LACAN (Clermont-Ferrand). LAQUI:N (Reims). LESBATS (Evreux). LUXEY (Mazamet). MARTRAIRE (Paris). NOR:\IAND (Clermont-Ferrand). ROLLAND_(Saintes). MM. BARBAROUX (Armentières). BARRE (Haubourdin). BASQUIN (Suresnes). BENOIST (Paris). BORNES (Tourcoing). Bouzy (Ki T.E.T.Paris). BOUCHON (Metz). BUISSON (Versailles). MM. J.V.1...lY.1.. CHAl;SSIN (Angers). CHAUVET(R ou en ). CIIEROUX (Saint-Ouen). COLOMBEY (Vitry). COUItT (Boulogne-sur-Mer). CUDET (Boulogne-sur-Mer). CUI,NAT (Strasbourg) . DEUIOU:\!E (Vierzon). DELOIRE (Cluny). DE VEAU (Clermont-Ferrand). DIONNET (Dijon). DUPLAIX (Brives). DURON (Annecy). FORTIN (Evreux). FOURNEI.(1. G. Paris). FOUSSAT (Boulogne-sur-Mer). FURJO'I' (Vierzon). GABORIT (Paris). G.\LLOIS(Lille). GASNET (Laon). GAY.

(3)

-· 2 - - 3

-1f) Conditions d'accession à l emploi de professeur-adjoint. Doveau propose de demander il.l'Administration de se montrer plus sév ère dans le choix des professeurs-adjoints. Il convi en-drait, pour le bon renom de l'Enseignement Technique, que le choix de ces professeurs soit effectué suivant des règles et

qlW ces règles soient appliquées. Dans les E. p.S., ces

nomi-nations sont prévues dans des cas déterminés. On pourrait sug-gérer il.l'Administration de s'inspirer de règles analogues, à savoir: les titulaires du B. S. ou du Bacc. seraient délégués, les titulaires de la 1re Partie d'un Professorat de l'E. T. ou de diplômes équivalents seraient nommés professeurs-adjoints après

un stage.

:.\1110 Fournier (Xior t), nos camarades Moreau (:.\l aza met), et

Montel (Agen) , se sont excusés.

....UOlllt:l \.il g t: llj, se suuc exc u se».

Le camarade Barbaroux est appelé à présider la séance. Le camar ad e :.\Iarcy est nommé secrétaire.

La parole est au sitôt donnée au camarade Deveau pour la lecture du rapport moral dont on lira le texte d'autre part. Ce rapport est adopté à l'unanimité,

Le rapport financier, présenté par le camarade 'I'exier, est éga

-lement adopté à l'unanimité.

Le Présid ent remerc ie nes camarades pour le dévouement

don t ils ont fait preu\Te et propose un vote de félicitations qui

est applaudi par le Congrès tout entier; puis on aborde la discussion des questions à l'ordre du jour.

MM.

GRELAT (Vitry).

HA)L\.RT (Angoulême). J..nUN (Charleville).

JOLY (Boulogne -sur -Mer).

KREBS (S.-M.). LABALETTE (Paris). L.\FO:<lTA (Saint-Ouen). LAGlmE (Puteaux). LEB.\1F(Evreux). LIDIERCIER(Paris). LESBATS (Evreux).

LOrBIGNAC(E. s:T. E.'I'.Paris). Lcxnv (Mazamet).

~IAC.USE(Dijon).

~1ARCJl.\L(Belfort). ::\IARCY(Armenti ère :).

:M.\',RAT(Sotteville).

ME)/:<IESSIER(E. X. E. T. Paris). ME)/OUX (Reims).

~h:IlSlER(Evreux).

~lliCXlER (~· ogent~ sur-:\Iarne) .

MM.

1IoNTAGNAN (Bordeaux) .

:UCSART (Yitry).

OUDl:r.'ET (Chalons-sur-Marne) .

PALANQUE (Tours).

PASQL"'ET(Armentières).

PEYREGNF. (Saint-Et ienne).

PRET (Rouen).

QVIl.LlET (Haubourdin). RICHARD (Cluny). ROUSSON (Paris). SAU'T'REUII. (Paris).

Stxrox (Châlons-sur-Marne),

SCllU.LER (_Iar eille). SI'ITERI ~Le ~IaIls).

TEXIER (Saint-Ouen). TnO)L\S (Paris). TOURANCJŒAU(Lille).

YAX DE VOORDE (Lille). W.\RE:\IBOl.,;RU(S.-~I.).

Cn hE (Rouen).

'l'ourancheau lit, à ce sujet, la proposition du Groupe du Nord qU0 l'on verra d'autre part.

Colombey attire"l' a tten tion sur la durée de la délégation qui serait de 5 ans alors que, pour tous les fonctionnaires, la

dé-légation n'est que d'un an. .

Dans le s E.P. S., les titularisations comme professeurs-adj. ont lien après llIl an de stage pour les anciens élèves de

St-Cloue}, Deveau dit que nous ne pouvons nous déjug er. Lü vœu suivant est proposé:

Que- les nominations de professeur-adjoint ne puissent être accordées qu'aux titulaires de la 1re Partie du Professorat de -l'E,T. ou d'un diplôme équivalent.

Sautreuil conteste l'opportunité de ce vœu, les nominations dl) professeurs-adj. étant de moins en moins nombreuses. Buis-son met au point la question de la nomination de deux pro-Iesseur i-adj. il.l'E.p. de Versaill es : Tous deux appartenaient depu is longtemps au centre d'orientation profe sionnelle d'Ar-genteuil et, en vue de régulariser leur situation, ils ont été rattachés, pour ordre à Versailles, au moment de leur nomi-nation comme professeurs-adjoints.

Yan de Voord e estime que nous devons nous prémunir contre leil possibilités et demande que soit adopté l'ordre de préf é-l'mec proposé par le Groupe du Sorel. Sautreuil dit que cet ordre est prévu par décret.

Barbaroux résume la cliscussion : Bien que la question ne

D(..l.J.JJCA..J.uu_... .1Ç;~UUl 'U let. 1.11~\"'Ui::)o:ilÙl1 . Dfen que H.t. llue:::;uou ne

soit pas d'une importance immédiate, il importe cependant que l'Asso ciation prenn e position et demande, en la matière, J'ap-plication du sta tut des E.p.S. pour les profess eurs-adjoints comme pour les instituteurs délégués (fa isa nt fonction de pro-fesseurs) ; d'ailleurs, la créa tion d'un cadre d'instituteurs dé-légué s est prévue pour les Ecoles Pratiques.

Le vœu suivant et adopté à l'unanimté :

Que la nomination de profess eurs- ad joints et des insLituteurs délégués dans l'Ense ignement Technique soit soumise à une réglem entation analogue à celle en vigueur pour l'Enseignement Primaire Supérieur;

Que, dans l'avenir, les nominations de professeurs-adjoints soienL réservées aux candidats titulaires de la 1"e partie du Profes orat de l'Ense ignem ent Technique ou d'un titre

équiva-lent. .

Article 8. - Le décret du 27 septembre 1919 supprime l'appl ication de J'art. 8 du décret organique du 22 février 1893.

Duplaix demande que les modalités d'application du nouveau règlement soient modifiées de manière que ceux qui n'ont été que tardivement démobilisés ne soient pas privés d'un avan-tage dont les non-mobilisés ont pu profiter.

Sauireuildemande que nous passions à l'ordre du jour: nous ne pouvons nous prononcer sur les modalités d'application el

(4)

4 _.

nous demeurons partisans de la suppression définitive de l'art. 8. «Ce en quoi nous sommes d'accord avec l'Administration », dit Court.

. Collaboration avec l'Administration. - Deveau expose la ques

-tian: Le- rapport moral nous a donné une idée de la

collabora-t~?n de

.1':\

sociation avec l'Administration au point de vue de 1indemnité.p0~: les heures supplémentaires (la parité avec les E.P. S. avait ete rompue") et au point de vue de l'avancement (question d'entente entre les bureaux).

Cetl~ colla.b~ration après couP. n'est pas sans présenter quel-ques inconvénients, Sans vouloir nous substituer à l'Adminis-tration, .ce qui dépasserait notre rôle, il ne serait peut-titre pas inutile .que nous soyons appelés plus souvent à présenter nos suggestions toutes les fois qu'il est question d'organiser ou de réorganiser.

B.ien qu~ ;\1. Labhé ait dit il.notre représentant que tous les prole.ts étalent soumis à notre Bureau, il semble cependant que certains bureaux du ministère se montrent encore réfractaires à co mod~ de collaboration. On ne peut que souhaiter qu'une c,ollab?ratlOn effective s'institue pour le plus grand bien .de 1Enseignement Technique.

Heures supplémentaires. - Le décret refondu rétablissant les assimilations est soumis ce matin à l'Administration des ICS assimuanons est soumis ce matm à I'Admrmstration des

F~nances. Lafo~ta conseille aux jeunes de ne pas accepter de postes de dessin, les heures supplémentaires étant payées alors à un tarif inférieur.

40 Publication des emplois vacants. - Il ne semble pas que toute la publicité désirable soit donnée par l'Administration aux vacances d'emplois.

A Saint-Etienne, un poste s'étant trouvé vacant il n'en fut par fait mention. Le poste est occupé par une

~e

nommée!

« maîtresse-auxiliaire ». A Clermont-Fd, même situation à l'Ecole

pratique de Filles; une maîtresse auxiliaire de scie~ces a été nommée. Il en est de même dans une école de Paris.

Il .est à craindre que des titularisations ne soient effectuées à la longue pour protéger les droits ainsi acquis.

~eyre~e signale une vacance pour un professeur d'anglais à Saint-Etienne, Van de Voorde demande un service centralisé.

Deveau propose de reprendre, au sujet des emplois vacants, le questionnaire qui a été abandonné à cause des désillusions pr

o-voquées par la rubrique «emplois pouvant être éventuellement

vacants ».

Court propose tille organisation avec fiches. Barbar oux résu

-m~ la question qui peut être résolue; 1°, par un service de ren-seignements organisé par les sectionnaires et pour eux, 2°,

- 5

-par des mesures administratives appropriées pour l'ensemble

du personnel.

1° Court s'étant récusé pour organiser le système ingénieux qu'il avait proposé, le service de renseignements fonctionnera comme par le passé : un secrétaire sectionnaire par école répon-dra aux demandes de renseignements au sujet des vacances ef-fectives et éventuelles.

20 A l'unan imté, le Congrès adopte le vœu: que l'Adminis-tration prenne les mesures utiles pour que toute vacance de poste venant à se produire soit portée en temps opportun à la connaissance du personnel.

5" Professorat des A. et M. - La question était à l'ordre du jour l'année dernière (Bulletin nv 37, pp. 4, 39, 40).

L'Administration semblait tenir au système des spécialistes pour l'enseignemen t litt éraire ; cependant, à Cluny, on s'est

rallié au système du professeur de lettres unique dont on a sans doute constaté les bons résultats puisq ue le professeur nommé d'abord provisoirement a été titularisé. D'autre part, à Lille même, où il importait que chacune des matières soit confiée à un professeur différent, un même professeur est aujourd'hui chargé de l'h istoire et de la géographie.

Le Congrès renouvelle donc Ie vœu qu'il a présenté l'ann ée

dern ière, en lui donnant une portée plus générale:

_ ...fi..."o~...J-~~ -'';:.L.!1.--.-J,~"''''~''''''L1L'' -~-c...r-~J",.:"..."11'1&.-..1-ô L-:.. ~ _ ..,J.'...\...-I-- _L "'\1'".r.. Que les différents enseignements des écoles d'Arts et Mé-tiers ne s oient plus confiés à des professeurs auxiliaires appar-tenant à d'autres établissements;

Que le recrutement de ces professeurs soit fait, de préférence, dans le personnel de l'Enseignement Technique.

50Enseignement ménager. - Mme Martraire, dans le Bulletin de juillet 1931 a fait un exposé comparatif de programmes du Professorat industriel de l'E. N.E. T. et de ceux du Professorat d'Enseignement ménager de la Ville de Paris. Elle expose que les titulaires de ce dernier diplôme possédant en outre le B. S. ou le Bacc. sont titularisées professeurs et non pas profess eurs-adjoints après un an de stage. On a dit que les anciennes é

lè-ves de l'E. N. E.T. ne voulaient pas occuper les postes d'En-seignement Ménager; il n'en est rien.:MmeMartraire envisage un

allègement des programmes, en particulier en matérnathiques, ce qui permettrait une spécialisation encore plus grande. Luxey fait observ er qu'il est des cas ou un même professeur est chargé

de l'enseign ement des mathématiques et de l'enseignement

mé-nager.

La création d'une section spéciale de l'enseignem ent ménager à l'Ecole Normale n'est pas sans présenter des difficultés. L'

Ad-minist rati on y consentirait-elle? Quel serait l'effectif de la n ou-velle secti on ?

(5)

- 6

--tient les «professeurs de torchon », qui doivent 30 heures de service hebdomadaire et à qui on ne veut pas confier d'ensei-gnement général (sciences par exemple).

Après un échange de vues sur le tarif des heures supplémen -taires, le Congrès adopte le vœu suivant:

lo Que pour les nominations <le professeurs, les diplômes exigés soient des diplômes décernés par l'Etal, à l'exclusion de tous les autres;

2" En cas de nécessité, lorsqu' il n'y aurait pas de candidates dûment diplômées, que le postulantes ne soient déléguées qu'en qualité de prof-adj, ;

3° Que l'on prévoie, pour les professeurs satisfaisant au § 1 un certain nombre d'heures d'enseignement général, ce qui éviterait à celles-ci 'd'être considérées comme des professeurs de second ordre.

70 inspection générale. - Le Congrès adopte le vœu proposé par le Groupe du Nord :

Que soit maintenu un poste d'Inspectrice générale pour les enseignement spécifiquement féminine;

Que soit rétablie la fonction d'Inspecteur général adjoint de l'Enseignement Technique, fonction rémunérée et exclusive de tout autre emploi.

8" Section préparatoire dans les E. P. - La question est renvoyée au SYndicat.

ren voyée au Syndicat,

9° Durée de la validité de h 1re partir> du Professorat. La question a été traitée dan le rapport moral.

10" l'œu concernant les droits des ascendant en matière (le retraite. - Renvoyé au Syndicat.

UoOùligations des Membres du Bureau. et Directives du Bu-reav. - En réponse au passage du rapport moral de 1930-31 critiquant l'action, dans la grande presse, du groupe des Jeunes à-l'égard de la catégorie des contremaîtres, Van de Voorde, -en tant que Secrétaire de ce groupe, a adressé à notre camarade Dev ea u, Secrétaire gén.éral de l'Associa tion, une lett re de mise au point qui n'a pas été insérée dans le Bulletin. Le Rapport moral de 1931 ayant été adopté, n'était plus oumis à discus-sion. Yan de Voorde n'était pas présent lors de la lect ur e de ce rapport moral, sans quoi, iln'eût pas accepté de faire partie du Bureau, ce qui impliquait l'accepta ti on du rapport moral. En conséquence, il offre, auojurd'hui, sa démiss ion. Van de Voorde estime que notre Association aurait dû. prendre position contre l'assimilation des contremaîtres aux professeurs-adjoints, ce qui constitue une dévalor isation du titre du professorat; l'autre part, l'Association aurait dû. inte rv enir pour le relèvement des traitements de début.

Dev eau, fort courtoisem ent , rem et Les ch ose s au point; il

7

--expliquc que n~us ne.pouv?ns d~m.ande~la rétrogradation, d'~ne catégorie ce qUi serait anti-syndical ; daut~e part, que 1acho~ pour les traitements est du ressort du Syndicat et non de celui de notre Amicale.

«En somme, dit Lafonta, on nous faisait grief l'année der-nière d'intervenir dans les questions syndicales, et, cette an-née, d'autres présentent le grief contr;:l.Îr~». , .

Colombey considère que notre As~oClahon est,.u~~ ~SsocIaÜon

de camarades; nous n'ayons pas a prendre dinitiative quand

l'action syndicale est en jeu. . .

autreuil estime qu' une polémique ne peut aVOIr heu dans notre Bulletin.

De veau dit que le groupe des jeunes a tou te sa sympathie,

à preuve la large hospitalité que lui a donn~e le Bullet in de l'Am icale et son action personnelle au Syndicat pour que les jeunes p;ofesseurs ne soient pas sacrifiés; mais il.a jugé,.après com mun icati on aux membres du bureau, que la réclamation de Van de Voorde était irrecevable.

120Questions diverses. - Droits d'inscription et d'examen dans les Facultés. - Quelques membres signalent les difficu

l-tés et les humiliantes formalités imposées par certains secrétaires de Facultés. Ils demandent que la dispense des droits d'inscrip-tion et d'examen que nous devons pré enter sur feuille de papier timbré à 3 fr. 60, en y joignant la déclaration de nos revenus ne soit plus une faveur.

... P ...~.... ... ...f ...,...... 1:"' .....3 ...fl....' ... ,.

En conséquence, le Congrès adopte le vœu suivant: . Que l'exonération ·des droits d'inscriptio~ et d'examen ,SOIt désor mais accordée aux membres de l'Enseignement Technique dans les mêmes conditions qu'aux membres de l'Enseignement Primaire Supérieur.

La séance est levée à midi un quart, et rendez-vous est pris pour le banqu et de la soirée, à Ia Brasserie Gambrinus.

Le Seèrétaire:,

H. ~IARCY.

LE BANQUET

Il n'est pas de Congrès digne de ce nom sans qu'un banquet réuni sse les congress i tes et leur permette de faire plus ample conn ais sance. Le Congrès de l'Amical e ne pouvait faillir à la

traditi on.

A hui t heures du soir, 50 sectionnaires se réunissaient à la Brasse rie Gambrinus, sous la présidence de nos camarades F~nr­ nel et Dev eau . Le menu fut copieux, la chère délicate, les vins abondan ts, le service parfait; grâces en soient rendues à I: otre ami Binet qui fut , une fois de plus, à la hau teur de sa rep u-tation d'organisateur.

(6)

8

-Au champagne, Deveau remercia M. l'Inspecteur Général Four-nel d'avoir bien voulu affirmer, une fois de plus, par sa pré-sence, les vieux liens d'amitié qui l'unissent à l'Amicale.

Notre camarad e Fournel répondit à son tour que la déférence

que nous lui tém oignons dans ses'nouvelles fonctions ne pou-vait lui faire oublier une vieill e et solide camar aderie.

Est-il besoin de dire que les deux orateurs furent chal

eureu-sement applaudis?

C'est en cor e une tradition qu'il n'y ait point de banquet sans

chansons, on chanta donc et ce n'est que fort avant dans la

nuit que les convives se séparèrent au cri de «A l'année

prochaine ».

H. :.\IARCY.

Rapport Moral du Secréta

ire.

Mes chers Camarades,

Vous avez, il y a quelques semaines, reçu le Bulletin de notre Association et, il y a quelques jours, le texte de l'ordre du jour do notre Congrè s. Vous conna issez donc, en raccourci, ce

l'V ....c.o. ~....J ,u,J;1...--0-u......ô....t.c.:L .- ...-~...,.,,~...l~ ~l.J Q - -. O .e-....f-c-~z l ~...~..,...;."..~~.,_ .~<).-que 'votre Bureau a fait au cours de l'année écoulée, ainsi que le programme des travaux à poursuivre.

Malgré ce compte-rendu forcément succinct, je cr ois bon de revenir aujourd'hui SUl' certains points de l'action du Bureau, depuis notre dernier Congrès. Et, tout d'abord, voyons la suite

qui a été donnée aux vœux exprimés par le Congrès de 1931.

Au sujet du placement des anciens élève s libér és du service militaire en avril, l'Administration a répondu qu'elle leur ré-servait tous les emplois à pourvoir à partir du 1er janvier .

En fait , cett e année, deux camarades seulement m'ont demandé

d'intervenir en leur faveur: ils sollicitaient des emplois de maîtres internes d'Ec ole nationale et ils ont obtenu satisfaction.

A 00 sujet, je cro i bon d'attirer l'attention de nos jeunes ca-marades qui échouent à la 2me partie du professorat sur les

avantages que peut présenter pour eux leur nomination à l'emploi de Maître interne. Le plus SOUVIent, ils sollicitent un emploi de professeur-adjoint qui ne leur permet pas toujours de préparer utilement la 2me partie du professorat. Par contre,

le Maître interne jouit de nombreux loisirs . Son traitement équivaut largement à celui die professeur-adjoint. Il peut donc, dans d'excellentes conditions, aborder en fin d'année, le con-cours d'Il professorat. A la vérité, Ü perd, en devenant profes

-seur, 1/3 de la durée de ses services de maître interne, mais

il risque d'obtenir le professorat avec une avance d'une ou plusieurs années sur son camarade professeur-adjoint.

9

-Jo ne veux pas donner un conse il à nos jeunes camarades

malchanceux, je veux simplement leur indiquer les avantages

et le inconvénients de chacune des deux situations qui le ur

sont offertes.

Les professeurs d'enseignement ménager continuent à être

choisis en grande partie parmi les titulaires des diplômes de

Paris ou du Min istère de l'agr icult ur e. L'an dernier, notre Ca

-marade, Mm e Martraire, nous a présenté une étude fort

com-plète sur les programmes d'examen conduisant à l'obtention de

ces diplômes. -rous avons pu nous rendre compte de leur

insuf-fisance et de la supériorité, mème en matière d'enseignement

ménager, des programmes du professorat sciences. Cependant,

on ne nomme pas nos jeunes camarades de la section sciences

aux emplo is d'enseignemen t ménager. Je dois à la vérité d

'ajou-ter qu'on les accuse de ne pas les accepter lorsqu'on les lem

offre . Nos Camarades ici présen tes vont nous dire si celte

accusati on est fondée, ce quo je no crois pas. Mais,

nad-mettant même qu' il y eû t une désa ffection pour l'ense ignemen t

ménager parmi les professeur s scieut ifiques, il me semble qu' il

y aurait lieu d'en chercher les causes . Nos jeunes camarades

y sont préparées, les progranunes en font foi. De plus, cet

en-seigne ment ne manque certes pas d'intérêt. N'y aurait-il pas

des raisons particulières qui motivent ce refus? Prolongation

d'hora ire, instal lation défectueuse, matériel insuffisant, etc ...

Le Bureau serait heureux que la discussion qui ne manquera

pas de s'o uvrir tout à l'heure permette d'examiner la question

sous toutes ses faces et de dégager des directives précises

quan t à notre avenir. Je crois d'ailleurs qu'un programme

com-ple t d'enseignement ménager à l'Ecole normale et qu'un

pro-fessorat ménager d'enseignement technique seraient actuelle-ment

à l'étude . Vous pen erez comme moi que c'est le moment pour

nos Camarades de préciser ce qu'elles désirent, ce qui, iLleur

sens, est l'intérêt des Ecoles, l'intérêt du Personnel et, plus

part icul ièremen t, l'intér êt des élèves et anciennes élèves de

l'Ecole normale.

La quest ion du professorat lettres clans les Ecoles d'Arts et

Métie rs clemeure entière. Vous avez lu la réponse de

l'Admi-nistrati on à notre vœu de l'an dernier. Non seulement, elle

maintient son point de Vue, mais elle semble même envisager

l'e xt ension à d'au tres disciplines du système déjà appliqué à

l'enseignement des lettre s. On nous a dit et répété que les en

-seigne ments littéraires devaien t être confiés à des spécialistes

et par consé que nt réparti s entre troi s pr ofesseurs. Or, à Lille,

à la suite du décès de 1\1. Ilirsch, pr ofesseur d'hi st oir e, ce

der-nier ense igne ment a été confié au professeur déjà chargé du

cours de géograp h ie. Un professe ur d'en seigne ment technique

no peu t, d'après l'Admi nistr ation, donner convenablement ces

ense ignemen ts; par contre, un professeur d'enseignemen t

se-condaire peut parfaitem ent se révéler universel.

(7)

1 0

-J'estime que ce fait nouveau mérite d'être relevé, d'autant plus que la dernière phrase de la lettre ministérielle me pa-raît grave de conséquences si l'on venait à passer il l'appli-cation :« et l'Administration se réserve de l'étendre, s'il y a lieu, à d'autres Ecoles et il d'autres disciplines ».

En dehors des vœux présentés par notre dernier Congrès, d'autres questions ont sollicité l'attention du Bureau depuis avril 1931. Nous avon accueilli avec satisfaction la nouvelle que la demande concernant la nomination en qualité de pro-fe seur d'un certain nombre de professeurs-adjoints, nommés après Septembre 1919, avait été repoussée.par le Comité d'ins-pection. Vous vous rappelez avec quelle vigueur nous avons combattu toute résurrection du trop fameux article 8. C'est il regret qu nous avions dû céder sur un point bien préci et hien limité. Mais, comme je l'avais dit à l'époque, il était bien il prévoir que tout accroc fait il la règle, risquerait de s'a-grandir. Ça n'a pas manqué et, l'an dernier, on a essayé d'ou-vrir un peu plus large la porte qui n'avait été qu'entr'ouvertc. La manœuvre n'a pas réussi et nous, sectionnaires, ne pou-vons que nous en réjouir et féliciter le Comité drinspection de sa. décision.

Mais je crois qu'il serait bon d'affirmer nne fois encore notre opposition irréductible à toute mesure de faveur à l'égard des non-diplômés.

Vous connaissez aussi bien que moi la question des heures supplémentaires. Dès la parution du décret du 24 octobre, j'ai protesté et demandé l'as imilation complète du Personnel de l'Enseignement technique à celui de l'Instruction publique. Au cours d'une conversation récente, ~I. Labbe et ~1. Luc ont

l'l'-connu en effet qu'une erreur avait été commise et m'ont in-formé qu'on travaillait il la réparer.

Dans le projet de loi sur I'avancement, les même erreurs ont été commises en ce qui concerne la coordination nécessaire entre l'Instruction publique et nous.

Ces deux exemples, après beaucoup d'autres, démontrent combien il est regrettable que l'Administration ne fasse pas appel aux représentants du Personnel pour examiner avec eux le projets d'arrêtés, de décrets avant leur signature. JI ne s'agit pas, en la matière, d'empiéter sur les prérogatives de l'Admi-nistration, mais seulement d'étudier des textes que nous au-rons à appliquer, de signaler ce qui, dans ces projets, semble inapplicable, de signaler surtout les erreurs qui pourraient èlre commises, On éviterait ainsi bien des réclamations de la part des intéressés en publiant, du premier coup, un texte clair, précis, que l'on n'aurait plus à retoucher.

J'ai, il y a quelques semaines, demandé à M. Labbé que cette collaboration soit rétablie. Il n'a fait à ma proposition aucune objection de principe et m'a promis d'examiner favorablement la question. Dans le même ordre d'idées, j'ai demandé que les

-

11--textes des arrêtés portant promotion de classe soient adre sés à tou" les représentants du Personnel au Comité d'avancement: il m'a promis de le faire à l'avenir.

Je suis également intervenu au sujet de la validité de la première partie du profes orat. Une première réponse m'ait été négative. Au cours d'une conversation récente, je suis revenu à la charge en fai ant valoir:

1°) Quo dans les E.p.~. la. possession de la 1re partie du

professorat est définitivement acquise aux candidats. L'assimi-lation e t donc de rigueur.

2°) Que le titulaire de la première partie du professorat des E. P. S. pouvant se pré enter il la 2ml' partie du professorat des

Ecoles pratiques, il sera ainsi plus favorisé que l'élève mal-chanceux de' l'E,N. E. T. puisqu'il pourra se présenter indéfini-ment, alors que le concours n'est ouvert que trois fois à cc dernier.

30) Que les diplômes assimilés à la première partie du pra. Iessorat sont acquis définitivcmeut à. leur titulaire et quo, par conséquent, ces derniers sont, eux aussi, des favorisés, si on les compare à nos camarades.

Ces arguments ont fortement impressionné M. Lahbé (lui m'a demandé de lui présenter il nouveau cette que tion par écrit, afin qu'elle puisse être examinée par un iprochain Comité d'iris-pcclion.

pvt.'tJVIL

Uno autre question doit également nous préoccupor : c'est celle de la création des sections préparatoires. Vous savez qu'une circulaire de l'Enseignement technique a pre cr i t cette création pour la rentrée de 19B1 en demandant aux Inspecteurs d'Aca-démie de fournir le Personnel nécessaire. Immédiatement, une circulaire du Ministre de l'Instruction publique a rappelé aux Inspecteurs d'Académie qne le sections préparatoires ne pou-vaient être rattachées qu'aux E. P. S. et que le règlement d'ad-mission des élèves ne pouvait être qu'établi en harmonie avec celui des E.P.S. Il résulte donc de cette décision :

1°) Qu'il ne peut être créé une section préparatoire clan une école pratique autonome.

2°) Que là où elle peut être créée, le règlement d'admission dans les Ecoles pratiques n'étant pas le même que celui des E. P. S il n'est pas possible de recevoir dans ces sections cer-tains élèves qui auraient cependant avantage il en suivre les cours: élèves pourvus d'une bourse de préapprentissagc. élèves venus de l'enseignement privé ou de l'enseignement sccondni-re et n'ayant pas le certi ücat d'études.

Il faut obtenir que les sections préparatoires soient créées dans toutes les Ecoles pratiques autonomes aussi hien quo dans les Ecoles jumelées avec d'es E. P. S. Si, flans ce dernier cas, une seule section est créée pour les deux Ecoles, il est néces-saire de_prévoir tm règlement d'admi sion plus large qne celui

(8)

- 1 2

-prévu ~our le s E.P. S. Actuellement, je crois que la seule rai

-son qUI arrête la création des sections préparatoires est d'or-che. budgétaire.. L'Enseignemen t technique ne peut, en effet,

~nnsa~er .la création des quelques cent postes nécessaires pour

1organisation de toutes ces sections.

J'ai eIoLtenclt~ par~er, il y a quelque temps, d'un proje t de

construction d une Ecole normale, projet assez vague d'ailleurs.

On la bâtirait il quelques kilomètres de Paris. Les contours en sont il peine esto~npés, On parle de 150 chambres, peut-être

plus, pour recevorr les professeurs et professeurs tech niq ues

{'?

stage. Pour le hâtiments de classe, les labora toires, etc...,

rien n'est encore arrêté. Ne croyez-vou pas qu'il serait in

té-rossant, dès il présent, de déterminer les aménazernents les ins -tallations que l'on aimerait rencontrer dan cette futur~ Ecole?

Je V~JllS le répète, rien n'est encore arrêté, le moment est donc

propico pour adresser des suggestions à l'Ad minist rat ion . Au

c(}~lrs ,de notre carrière plu ou moins longue, nous aVO'lS

ac-quis quelques expérience en la matière. Nous connaissons de nombreuses Ecoles, appartenant un peu il tou s les types; po

ur-quoi ne pas grouper toutes les idées intéressantes que nous po.unons recueillir: bâtiments, saJles de classe, matériel d'en-scrgncment, écla irage, salle de travail, bihliothèque, tra vail clans ~es cllaJ?hres ou dans des salles d'étude, internat, réfectoire, installation cl.es cha,r.nhres,. m:nÉ'r;agements divers, hydrothérapie,

autant do sujets quil serait intéressant d'examiner afin de so

u-autan, LlU sujecs L[U Il scrau, uu.eressaru LleAGW:Ulllel a iru Ut.: ;:'Vl

l-mettre notre point do vue à l'Administration.

~t puisqu~ nous nous entretenons de l'Ecole normale, l aissez-l,n01 vous dire t~~lt? ;na pensée à ce sujet et tout ).e pénible etonn<:ment que Jal éprouvé il la lecture du décret nommant un .Dm~ct~ur... à titre provisoire. Le vote clu Parlement, en avril dernier, nous avait pleinement rassurés sm le sort de l'Ecolo,~orm.al~: on allait nommer II I Directeur pour lequel des credits étaient prévus il.part ir d'octobre 1931. Or un Di -recteur particulier, c'était, à n'en pas do uter, pour bientôt, une Ecole autonome, ay~nt une organ isation complète, avec s da ses, s~s laboratoires, ses salles de travail, sa hib liolhè-que, son 1nternat. Nous connaissions tous les efforts de notre camar.acle F0urr.tcl en vue d'a surer à l'Ecole une direction pé-c~agoglqlH' aussi ferme qu'écla irée; mais, chargé cle cours il. 1Ecol,,: ,~les, Arts et.Métiers, il ne pouvait donner il.cette œ

u-vre SI(1ntéressante tout le temps qui aurait été nécessaire. ,Le vo~e du Parlement allait combler nos vœux en permettant deso~al~ au Dire cteur de donner tout son temps. tout son cœur a 1Ecole. En as urant la stabilité de la situation du D i-recteur, C;>n alla it permettre d'entreprendre Ille œuvre cle l

on-gue .11aleme. .A~lSSI, grande a été notr e désillu sion quand on

apprit la décision de l'Admini stra ti on.

,Qu'on me c~mpr~nne bien: je n'a i nulleme nt l'intention de

critiquer le ChOL\: fait par le Ministre, Nous connai sons 1\1. L!Lc,

- 13

-et nous nous plaisons tous à reconnaître ses brillantes quali tés d'administrateur, d'éducateur et cle pédagogue; nous savons comment ila su rapidement s'adap ter à l'enseignement t ech-roque, mais nous désirerions que le Dir ecteur de l'Ecole n

or-mal, quel qu'il soit, soit uniquement attaché à l'œuvre de di -re cti on administrative et pédagogique de cet Etablissement. C'est la condition essentielle pour que notre Ecole acquière le clé

-veloppement que nous désirons tous pour elle.

Voilà, mes chers Camarades, le résumé de l'activité de votre

Bureau penclant l'année écoulée .

JI me rest e à pr é ent un triste et pieux devoir il.accomplir:

évo que r ici la mémoir e de ceux de nos Camarades que la mort

nous a enlevés : c'est d'ab ord Ma zelp eux, de la promotion de

Chà lons 1891-93, pr ofes seur hono raire des E. N.p., décédé il

Nan tes, le 10 juin 1931. C'est ens u ite Claude Geoffroy, de la

promotion 1901-1903 Paris, Hautes-Etudes, professe ur il.l'Ecole pratique de Sète et à l'Ecole supérieure de Commerce ùe ::\1o

nt-pellier, décédé accidentellement le 6 août 1931 ; Paul in Renault,

de la promotion 1905-1907, section commerciale, pro fesse ur à

l'Ecole Dorian, décédé subitement à Paris au début d'octobre;

Denechaud, de la promotion 191 2-1914, section commerce, p ro-fesseur à l'Ecole prat ique d'An goul êm e, décédé subitemen t le

2R décembre 1931 ; et, enfin, Lucien Dutoit, de la promotion

de Châ lons 1900-1902, Sous-Directeur de l'Ecole des Arts et

MMip N ,lp r.lnTIv. décé d é subitement dans cette ville, le 25

Métiers de Cluny, décédé subitement dans cette Ville, 10 W

janvier 1932.

Tous ces camarades, trop tôt disparus, étaient restés de Ie r-vents sectionnaires. Ils étaient de ceux qui, demeurés attachés

il.leur s vieilles sections, hien im parfai tes cependant, leur ac-cordaient toute lem reconnaissan ce et ne cessaie nt de la leur

mani fe ster en tra vaillant il.leur perfectionnement, en aida nt les jeunes clans leur préparation, en fa vorisant lem recrutem en t.

Adressons aujourd'h ui un suprême et dernier hommage à leur '

mémoiro et il leur s familles l'expressi on de notre douloure use

sympathie, mai surtout, puisons dans leur exemple la volonté do clemeurer unis autour de l'Ecole, Au moment où les atta-ques recommencent, où certains adversaires font l'impo sible pour nous opposer aIL'{ autres Mattres de l'En seign ement

tech-nique, demeurons groupés coude à coude en I I I bloc solide qu i

ne s'opp ose à aucun groupement, mai qui entend' défendre Sl.'S droits et travaill er en toute liberté au développement cle plus

en plusharmoni eux, il.l'organi sa tiontoujours meille ure de l'Ecole.

(9)

-- 14 - -- 15

-Me s chers Camarades,

Rappo

rt

financier. Pâques 1982

.

817 20 30795 38495 2.145 30 2,480 50 348 50 200 » 120 » 6.804 40 6.918 40 13.722 80

Depuis le Congrès, j'ai été reç~, d'abo~d par i\I.. le Directeur général de l'En se ignement technique, pui plus récemment, le 22 juin, par i\1. le Sous-Secrétaire d'Etat de l'Enseignement technique.

J'a i entretenu le Ministre d'une question générale qui résume toutes nos revendications. C'est le désir que nous avons tous d'être appelés, le plus souvent possible, à collaborer avec l'Ad-ministration. 1. Ducos m'en a donné l'assurance, assurance qu'i l a renouvelée le lendema in matin, de façon très nette, devant tous les délégués du Pel' onnel au Comité d'avancement.

J'a i présenté le vœux émis par le Congrès à M. Labhé. Au-cune réponse ne m'a encore été donnée à l'heur e actuelle . Ce-pendan t, on m'a donné l'assurance que le décret modifiant les

laux établis précédemment, pour la rétr ibution des heures

sup-plémentaires, était actuellemen t soumis aux Finan ces.

En ce qui conce rne la durée de la vaâidité de la 1er Pél:rlie

du professor at, j'ai à nouveau , par écr it , montré que les anCLCIlS

Elèves de l'Ecole normale, sont défa vori sés par rapp ort aux

anciens Elèves de Saint-Cloud, par rappor t égale ment aux

can-didats titula ires d'un diplôme équ ivalent à cette première partie.

La question est toujours à l'étude, mais il est probable que si

l'on accorde à nos Camarades les mêm es avantages qu'a ux t i-tula ires de la 1cr partie du professor at des E.P. S., il y aura

Note du Secrétaire

.

nuLt~ uu ~t:~l·t:uurc.

LeTrésorier :

TEXIER.

DEPENSES

Congrès 1931 : Invitations. Champagne. Frais de dé-placement du Bureau. Pourboire.

\' oyages du secrétaire. Circulaires. .

Bulletin de juillet.

Bulletin de janvier. . . " . . .

Congrès de l'En se ignement Technique, C~)lltnb':ltJon

objet d'art. Télégrammes et mandat télègraphique.

Cotisation E. N.E. T. .

Frais d'envoi des reçus. .

(Paris, le 20 Mars 1932).

Total des Dépenses. . Total égal aux Recettes.

6.918 40 8.2[355 5.470 »

9 25 13.722 80

J'ai l'h on neur de vous rendre compte de la ge tion financière

do l'Amicale pour l'année 1931-32.

Malgré la crise économique et l'épidémie de faill ite qui sévit depuis quelq ues mois, je vous apporte un bilan sain et solide,

et si le solde en caisse accuse llll léger fléchissement, la

si-tuation financière reste excellente, comme Vous allez en juger. Tout d'abord, le nombre des coti ants s'est accru de 70, alors que j'enregistre une dizaine de démiss ions auxquelles il faut ajouter cinq radiations pour décès ct SL"'\: pour mises à la

re-traite (cependant d'as sez nombreux camarades retraités cont

i-nuent à verser leur cotisation).

Nous sommes actuellement 590 cotisants, mais les retarda-taires sont encore nombreux, il y a même une école gui verse

régulière ment en octobre, avec 7 mois d!e retard.

Les dépen ses sont sans cesse plus élevées et sans une réserve

sagement constituée aux temp de prospéri té, la faill ite eût été in évitable.

En effet, nous avons dépensé 1.528 fr . 25 de plus que l'a n

der ni er , ct voici pourquoi:

1"Le s bulletins ont coûté plus cher: 740 fr. de plus pour le

le bulletin de juillet, 480 fr, de plus pour le bulletin de janvier;

Lv /)uU~'..Ju. Uv JU l uct; ":J:a\J rr . 1.ltj j.JJlU)-P\JlU It:1uurret.iu Ut; Jê.ULVIt:r;

mais 63 pages au lieu de 46 pour juillet et de nombreux

des-sins pour janvier.

2°La défense de vos intérêts a obligé notre camarade Deveau

il fa ire plusieurs' voyages, et il a envoyé des circulaires pour préparer certaine élection qui fut un succès pour l'Amicale.

3"Enfin, notre Amicale a l'oulu que son Bureau assistât il la cérémonie du 27 septembre 1931, au Palais permanent des

Co-lon ies, en l'h onn eur de JI. Labbé, et elle contribua à l'acha t de

l'objet d'art qui fut offert à notre directeur général, en cette

circonstance.

Cependant, mal gré tout es ces prodigalités, il nous re te on

cais 0 le joli capital de( 6.918 fr. 40 et je crois que nous ne

devons pas redouter chez nous, pour l'insta nt, de cataclysme fi-nancier .

Voici le détail de.la gestion:

RECETTES Solde en caisse au 29 Mars 1931. 547 cotisat ions à 10 fra ncs. . . 1 cotisation à 9 fr. 25 (Syrie). .

Total dies Recettes . .

Solde en caisse au 20 Mars 1932 :

(10)

- 1 6

-assimilation complète et l'indemnité de 500 francs sera

sup-primée. . ' , . . . ,

Je crois que l'on est a la veille d une réorganisation de

1en-seignement ménager à l'Ecol~ r ormal~., , ' . .

Dans sa réunion du 27 mal, le Comité d avancement a décidé, à partir de l'an prochain, la suppression des notes chi Urées telles qu'elles existent actuellement. ~orén~van~, le~ notes se-ront échelonnées de 1 à 4. Tout fonctionnaire a qUI la note 4 aura été attribuée devra obtenir une promotion au choix.. Celui qui aura obtenu la note 3

+

pourra ~btenir.une promot~on au choix; avec la note 3 - , Il pourra, a la ~Igueur, obtenir ur:e promotion au choix. Enfin, s'il a ~ ou 1, il ne pourra ol?temr do promotion qu'à l'ancienneté. Voilà, dans es grandes lignes, le projet, tel qu'il a été éLabli. Le Comité du 23 juin l'a adopté définitivement. Nous verrons à l'usage ce que cette nouvelle reglementation donnera comme résultat. . . . .

Eu co qui concerne l'exonération des droits d'inscription et d'examen pour les Membres du Personnel ~e l'Ense.ignemer:t • technique, le Conseil supérieur de .l'InstructIon publique Iait

une opposition très vive à l'acceptatIOn. die notr~ v.œu.

J'aurais voulu publier, dans ce bulletin, les pnnclpal~s q~es­ tions qui ont été posées au dernier examen de la.dI~echOI:, ainsi que la liste dies admis. Des Camarad~s, rencontres a Pans à 00 moment, m'avaient formellement promis de me documenter. Ils ont dû oublier leur promesse, car je n'ai encore rien reçu.

n'f'l;lJ.on~ l'nYl (lac 1lf01X\hTOOQ rlo In ('(\ITnl'Y'l'i~c;;;:i(),n m'~ f::Jlt rvnrt

D'ailleurs. l'un de Membres de la Commission m'a fait part du projet de l'Administration, de publier intégralement toutes les questions posées.

Vous trouverez, ci-joint, la liste des emplois sûrement va -cants ou probablem ent vacants, telle que je l'ai établie. d'après les renseignemen ts fournis par nos Ca mara des . En faisant le récolement des réponses, je me suis aperçu que quelques ta-bleaux ne comportaient pas d'indication d'Ecole: j'ai donc dû

les écarter, Bien entendu, ces documents sont publiés sous la seule responsabilité de nos correspondants. J'espère qU,e,. tels quels, ils pourront rendre service à nos Camarades désireux

do changer de résidence. . .

En terminant ce bref compte-rendu, Je m'excuse de publier bien tardivement notre deuxième bulletin de l'année. Je m'ex-cuse surtout de ne publier cette fois-ci qu'un bulletin très réduit.

J. DEVEAU.

Note du Trésorier.

Il est rappelé à tous les Membres <te notre Association quo les cotisations doivent être adressées à notre Camarade Texier Lucien, rue des Châteaux, à Saint-Ouen-sur-Seine, compte chè-ques postaux 1.648-72, Paris.

~

ribune

J1ibre

TY

y

La Réunion du Groupe du Nord.

Sur convocation des camarades de Lille: Mlle Fauché, MM.

Dhivert, Gallois, Tourancheau et Vandevoorde, le groupe du Nord des membres de notre Association a tenu sa réunion an-nuelle dans une salle de l'Ecole Nationale d'Arts et Métiers de Lille .

Etaient présents :

M. Barbaroux; M. et Mme Marcy; M. Pasquet, d'Armentières; M. et Mme Bidaut; M. et Mme Court, de Boulogne;

MM. Biguenet et Sibleyras, de Dunkerque; l\I. et Mme Pierron, de Fourmies;

..L, ... VII ..U.L .L~VJ...J.vu) Uv .LVUl.J.UIO>:),

:i\lM. Barré et Quilliet, de Haubourdin;

}I. Dauchy ; M. et }fme Dhivert ; i\L\r. Gallois, Hiernaux, Leroy, Poinsard, Roussel, Tourancheau et Vandevoorde, de Lille;

M. et Mme Dhivert, de Maubeuge;

Mlle Combes; M. et Mme Bornes; MM. Flumensi et Renon, de Tourcoing.

La éance est ouverte à 11 heures et l'Assemblée examine

successivement les divers points de l'ordre du jour du prochain Congrès. M. Gallois donne lecture d'un vœu concernant

l'Ins-pection générale; après échange de Vues, l'Assemblée décide de soumettre ce vœu au Congrès de Pâques.

La séance est levée à 12 h.30.

La plupart d'es membres présents se rendent ensuite au « Va-tel », où MM. Dhivert et Gallois nous ont conviés. Comme d'ha-bitude, un e chaude atmosphère de sympathie règne autour de la table bien servie. M. Gallois présente les excuses de quel-ques camarades empêchés. Bientôt, le champagne pétille dans. les verres; la gaieté est générale. Chacun se promet d'être encore là l'an prochain.

(11)

- 18

-A propos de Dessin industriel

.

1

La normalisation relative aux dessins industriels a beaucoup facilité le travail du professeur; des règles 'précises. et unifor-mes ont été suh tituées à la poussière d'habitudes diverses qUI nous venaient des différents bureaux de Dessin.

En particulier, la représentation d~s ~etages s'est sit?pli!i~e

an point d'être devenue pre que sch~l:natJ<I':e; ?ela suffit ~ aIl-leurs à la lecture du des in, à condition d appliquer les regles

avec précision. . "

Je rappelle qu'en principe, on représente une pièce filetee dans l'état où elle se trouve immédiatement avant la confec-tion des filets: alésée pour l'écrou, tournée au diamètre nl?'" minai pour la vis. On représente ensuite le filetage par un trait interrompu long marquant: le diamètre nominal pour l'écrou, et le diamètre de noyau pour la vis. (fig. 1, 2).

Dans le cas spécial d'une vis engagée dans son file~ge fe-melle on doit représenter le filetage mâle dans la partie com -mune: Cette règle ne me paraît laisser place à aucune ambi -guïté. Cepen~t, après exa~en ~:u?- assez p-and nombre ,.de dessins, d'origines très variees, Jal constate bea;ucoup d,In-corrections'dans la représentation de l'ensemble: filetage male, filetage femelle. Aussi, je me permets de rappeler que dans ce cas spécial:

a) Si la vis déborde de part et d'autre de l'écrou, on la repré-sente seule. (fig. 3).

'

-e:~~~l~-

a

Z

~

-f'1.3

fij

.1t

.

~.5

b)Si l'écrou déborde de la vis, il d~it être représe~té comme un filetage femelle au-delà de la partie c~mmune. (hg. 4).

Je signale enfin que des élèV~ ont.pe~~ à compren~re le principe même die la. représ~ntatIon sIm~hflée et, fournissent des devoirs où les traits continus de la ViS et de l écrou sont en coïncidence, (fig. ô).

19 Il

Dans l'exécution d'un Dessin Industriel, un temps considé-rable est consacré à du travail sans grande valeur éducative : manipulations d'instruments de mesure ou de tracé, mesures de longueurs au décimètre, tracés de parallèles , de perpendicu-laires, d'angles simples: '150, 300, 600.

La tendance a toujours été de réduire au minimum ce qu'on peut considérer comme des pertes de temps. Le té, les équerre

à 45", 300 et 600 permettent d'éviter les tracés au compa .

Les divers appareils à dessiner permettent, par une seule manipulation, de déplacer en un point quelconque de la feuille, un té, une équerre et même un décimètre si les règle sont graduées. On gagne ainsi beaucoup de temps et tout Bureau de Dessin Industriel est pourvu d'un plus ou moins grand nombre de «Dessinateurs universels ».

Ces outils sont malheureusement fort chers, et on ne peut songer à en munir nos élèves dans les classes de Dessin.

Cependant, il est un moyen, à notre portée, d'obtenir à peu près les avantages que procure l'emploi drun appareil à dessi-ner. Le voici :

-- Coller sur la planchette à dessin une feuille de papier millimétré bien tendue (l'humecter légèrement avant collage des bords).

- Fixer ensuite une feuille de papier calque, en la tendant

frll"nlll"'C" fl'yr+oTYl('}.'Yl+. ;1.n. ", 4- rrn ...~ i"'rl~"""Y'''''''''''''''''''ll... "'-...... ....01 ... .~

toujours fortement; il est quasi indispensable, pour cela, de l'humecter légèrement au dos et de coller les bords.

Après quelques minutes de sechage, on peut dessiner direc-tement sur le papier calque, soit au crayon, soit à l'encre. Pour la plupart des tracé rencontrés couramment, on pourra se pas-ser de décimètre, de té et d'équerre; une simple règle suffit, car les dimensions se lisent aisément, par transparence, sur le papier millimétré.

Atantages du procédé. - Ianipulations d'outils très rédui-tes, -. les défauts du bord de planchette sont sans inconvé-nients pour le parallélisme et la perpendicularité des traits, -tracé rapide et préci des lignes de directions principales, -réduction du gommage car on peut tracer immédiatement des lignes de lon gueur exacte.

inconvénients. - Se réduisent au fait que le tracé est ob-tenu sur papier calque.. Dans beaucoup de bureaux d'études, c'est ainsi que l'on procède, mais cela choquera peut-être, du moins au début, dans nos écoles. Les corrections sont difficiles à faire, car le papier calque, malgré l'excellen ce de sa qualité, supporte moins bien les grattages que le papier habituel.

Tout bien considéré, et après expérience personnelle, je crois que ce procédé peut rendre des services en faisant gagner du temps, - soit aux élèves des classes élevées déjà entraînés au dessin, - soit aux professeurs, dans la préparation de leurs

(12)

6 • 3 50 3 » 8 » 6 6 A nos excellents camarades, nous adressons nos bien ami -cales félicitations.

- 2 1

-BEAUFILS ET HARANG. Géométrie descriptive appliquée au dessin'

Dunod, Pa ris , 4e édition . . ... . .. 7 .

P.BEAUVAIS.1.Notionsde technologie des machines, 3eédition

prix .

II. Exercices de dessins de machines :

1Te série : Exercices élémentaires .

2e série: Exercices généraux .

3e série: Sujets de concours et d'examens.

4e série: Machine élect riq u e .

III. La perspec!it'e cavalière appliquée au dessin. de ma

-chines ..... ...• . ... . . .. . . .. .... IV. Nouvelleinstruction sur la règle à calculs, 3e édi t.

Ouvrages en vente chez l'auteur: A. et M., (Paris).

P. BEAUVAIS ET LABBÉ. Cours de dessin industriel appliqué aux

machines (Chez Delagrave).

1. Premi ères notions de dessin industrieL...... . . .. 6 »

II. Premi ère année (P rogra mme E. P.) . .. . . .. ... .. 7 50

III. Deuxi ème année (Programme E. P.). . ... ... 7 50

IV. Princip es etconventions en usage dans le dessin de

machines. 3 60

P. BEAUVAIS ET F. NÈGRE.La machine électrique à courant continu·

calcul ct construction.Chez Bérenger,Paris... ... ... . .. 30"

BOIS. Cahier méthoded'écriture. (Cursive, ronde bâtarde) . Chez

l'au-teur, E.P. G., Vitry-sur-Seine.

Bou zy. L'Automobile. (Eyrolles).

Le 28 janvier, :\1. et :\lru e Martraire nous ont fait part de la

naissance de leur petit Michel.

Le 22 mars, Michelle Lag eyre nous a annoncé celle de sa petite sœur Madeleine.

Enfin, le 27 juin, M. et Mme Deixonn e nous ont fait part de la naissance de leur fils Abel.

Ou

vrages

publiés par les membres de l'Association

AUCOUTURIER, docteur ès-sciences, ancien élève de I'E. N. E. T.,

professeur ft l'E . P. G. de Dijon. Un numoréglage à antenne

périodique. (L'ouvrage comprend deux plans détaillés'du mon

-tage). Les Presses Universitaires de France ou chez l'auteur :

36, rue de Rouen,àDijon.

AURIÈRES. Méthode de Dactqtograp hi e (Sections Commerciales des

EcolesPratiques et des E.P. S.). - Chez Dunod . . . 15 .

Naissances.

Nous avons appris, avec un douloureux regret, la mort sur-v-enue en juillet dernier, à Paris, de notre collègue, Madame

Paulmier.

Ancienne élève de la section normale du Havre, Madame Paulmier avait débuté en 1907 à l'école pratique de Boulogne.

Elle devait y rester jusqu'en octobre 1931, date de sa nom

i-nation à l'Ecole de la rue Ganneron, à Paris.

L'inhumation a eu lieu à Boulogne-sur-Mer. Madame la Direc-trice de l'Ecole de la rue Ganneron adressa un suprême adieu à

sa dévouée collaboratrice, puis, Madame Lorin, directrice ho-:sa. u~vouee"\jUlla...1J0'~a.i21vv", 'p\'U'"" ..1.•.&."'...""""-... ... ...,- dJN'~..,.-..."'.,...J

noraire de l'Ecole de Boulogne, prononça, au nom du pers onnel,

lm émouvant éloge de la défunte, dont nous extrayons les passages suivants:

«Toutes.vnous ressentons votre perte comme celle d'une amie'

«très chère, mais votre ancienne directr ice, pour laquelle vous-«avez été une collaboratrice intelligente et dévouée, se r~p­ «pelle, plus que toute autre, l'âme ardente que ous apportiez

«à l'exercice de vos fonctions.

«Je me souviendrai toujours de votre arrivée, il y a que

l-«que 25 ans, dans mon sombre bureau de la ~e.de l>\mir~ «Bruix. C'était la. veille de la rentrée, vous arriviez dAlgérie

«et vous irradiiez la.joie de vivre. Après votre visite, j:

re-«montai chez moi et dis aux miens :« Un rayon de soleil est

«entré dans mon bureau ».

«Ce rayon de soleil, vous l'avez été toute votre vie; ~our

«nous, pour votre mari, pour vos enfants, pour Viotre.famille,

«pour vos élèves, pour vos amies. C'est.d'e cela que J~ 'VIens:

«vous remerc ier. C'est le souvenir die cette collaborat ion

en-«thousia ste et sin cère, de cet attachement si profond à toutes

«nos jeunes filles qui nous rend' votre perte si gran de... »

Madame PAULMIER

NÉCROLOGIE.

Re

nseignements

1Ji

~ers

A ses enfants Mademoiselle Sylvie Paulmier, élève de l'E,N.

E.'L, et Monsie~ Jean Paulmie r, l'Amicale des Anciens élèves. adresse ses plus affectueuses con dol éance s .

(13)

- 22 - ,

CrrAMBONNAUD ET TEXill R. I. First Book-of business English . (D

u-non ) ,. 15»

II. Cours de langue anglaise ('3vol.) Dunod.

III. Cow's d'anglais commercial. (Dunod) .

·IV. "Fred and Maud (1er libre d'anglais usuel), ::leédition

revue-et corrigée.

V. Across the Channel (:;e livre d'anglais uSI1E'I). Nouveau

tÎlage modifié.

VI. Round the n'orld(lle livre d'anglais usuel).

VII. Business English (livre d'analais commercial). Nouvelle

, éd it ion revue et modifiée.Paraîtra sous peu.

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Nationales d'Arts et Métiers. (Conforme aux programmes du

15 mars 1922).

HARANG. Él émen tsde trigonométrie etrègle à calcul (Dunod). 6 75

HARANG. Electricitë industrielle. Problème et schémas.(Dunod) 11 »

HARANG. Elements de mécanique (chez Masson).

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Références

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