UN RISQUE PERSONNEL ET COMMUNICATIONNEL
LIÉ À LA PERCEPTION DU CORPS
Svetlomira KOVATCEVA
Université de Plovdiv « Paisii Hilendarski »
MOTSCLÉS : PERCEPTION CORPORELLE – ÉVALUATION DES RISQUES
RISQUE PERSONNEL
RÉSUMÉ : La perception du corps personnel et la formation de l’image du Moi physique exercent
une influence sur le comportement et la communication du sujet. L’étude analyse le risque personnel du croisement entre le « Moi physique image » idéale et réel chez les personnes à l’âge d’étudiant. L’auto-appréciation négative crée le risque d’une insatisfaction totale de soi-même et de déviations de comportement chez les femmes. Les jeunes se mettent à la transformation de l’échelle de valeurs et apprécient leur corps selon son effectivité et non pas selon son attrait physique.
SUMMARY : The self-perception of the body and the construction of the image of the physical ego
exert their influence on the subject comportment and communicational behaviour. This study analyses the personal risk outcoming from the crossing of the real physical ego and its image, among a student population.
1. INTRODUCTION
La construction anatomique et la structure morphologique du corps sont déterminées par le génotype. Le corps qui nous semble donné directement est accepté par le sujet d’une manière spécifique où sa forme, l’état corporel et les fonctions corporelles déterminent la conscience corporelle. La perception du corps est une part de la conception personnelle du Moi et elle est à la base de l’image physique du Moi, qui comprend des caractéristiques corporelles mais aussi bien les rapports émotifs et appréciatifs, qui sont liés avec la satisfaction corporelle. La rupture de la structure psychologique des connaissances du corps et de son image conscientisée s’associe à des lésions corporelles et psychiques. La perception inadéquate et irréelle du corps provoque potentiellement un risque personnel. Il s’associe à des dérangements de l’alimentation et une douleur qui se localise dans un terrain corporel déterminé. Dans un aspect proprement personnel, les dangers liés avec la perception du corps sont : l’auto-appréciation bonne ou mauvaise des données physiques, une mauvaise satisfaction corporelle, des choses considérées inférieures, qui déterminent les contacts sociaux de la personne et qui provoquent des situations communicationnelles risquées, où on observe des attitudes négatives envers le partenaire de communication, une incompréhension d’autrui, et aussi une interprétation subjective des caractéristiques personnelles à la base de la réalité corporelle.
2. L’ÉTUDE DES CONCEPTIONS
2.1 Contenu du questionnaire
L’étude préalable vise les aspects suivants :
- Conscience corporelle, concrétisée par des raisonnements verbalisés des perceptions concernant le corps et les sensations liées avec lui.
- Mesure du rapport image du Moi physique réelle et idéale et détermination de la dissonance entre le Moi corporel désiré et authentique.
- Étude du risque personnel et communicationnel potentiel des inspectés en les faisant entrer dans des situations probables de la vie, qui déterminent un modelage chirurgical ou diététique du corps et des situations sociales d’interaction communicationnelle.
2.2 Population
La population est composée de 100 étudiants de 20-22 ans.
2.3 Hypothèse de recherche
La perception du corps est à la base de l’image du Moi physique. Le degré de conscience corporelle, le rapport émotif, la valeur et la discordance avec l’idée d’une image corporelle réelle et idéale créent des conditions d’un risque personnel et communicatif.
2.4 Résultats et discussion
Le degré de conscience corporelle est lié au nombre de raisonnements formulés par les enquêtés à propos de leur corps et des sensations que l’on éprouve à son égard. Les femmes sont plus sensibles envers le corps que les hommes. Dans les remarques des femmes, on constate une plus grande précision analytique du point de vue de la perception du corps et de ses différentes parties et des sentiments liés avec eux. Les hommes se caractérisent par une globalité et un syncrétisme de la perception corporelle.
Par l’étude du rapport de relation de l’image du Moi physique idéale et réelle, on observe un croisement entre ce que je suis et ce que je voudrais être. Chez les personnes du sexe féminin, on enregistre une insatisfaction corporelle plus forte. Mais les femmes aussi bien que les hommes se rendent compte du fait que l’insatisfaction corporelle est risquée pour le moral et le désir de relations mutuelles. L’image du corps influence surtout le fonctionnement psychologique et crée le danger d’une auto-appréciation faible, une dépression et une détresse psychologique. Les réponses, liées avec les situations probables de la vie mondaine, montrent que l’auto-appréciation faible des caractéristiques physiques et l’estimation de l’image corporelle réelle par rapport à l’idéale, créent des risques qui provoquent des dérangements de l’alimentation et un détresse, ainsi qu’une faible activité sociale, une irrésolution personnelle et un sentiment d’impuissance.
3. CONCLUSIONS
1. La perception du corps et son auto-appréciation est une partie de la sensation d’identité personnelle et un sentiment de continuité propre. La conscience corporelle ne peut pas être examinée hors du contexte du fonctionnement total de personne. La perception est un processus constructif où l’identification du corps et ses caractéristiques s’écoulent dans le milieu physique du percepteur. Cela crée des conditions d’un subjectivisme qui, d’elles-mêmes, déterminent les risques dans un aspect personnel et communicationnel. Nous apprécions notre air extérieur comme
charmant ou non, mais par rapport à d’autres, selon les données corporelles, nous sommes en train de fonder un certain nombre de conclusions relatives à notre propre personne, un fait qui crée des conditions de fautes inévitables au cours de la formation de l’idée vers l’autrui. Le risque est lié au subjectivisme de la conscience corporelle et aux choix de l’individu, déterminés par son expérience. La perception stéréotype de l’air d’autrui crée aussi des préjugés et associe des traits personnels avec des données corporelles bien déterminées.
2. L’autoappreciation négative personnelle, liée avec le Moi physique, crée une condition d’insatisfaction totale de soi et un désir de changer la forme et les dimensions corporelles par des diètes et des corrections chirurgicales des attributs corporels déterminés. Le croisement entre l’image corporelle idéale et réelle provoque une situation de stress particulière où la personne est considérée comme une proie de la prédestination constitutionnelle à base de génétique et le manque d’une activité sociale est le résultat naturel de l’auto-dénégation de la personne en liaison avec la perception corporelle. L’auto-appréciation négative chez les femmes est une source de stress. Les enquêtées considèrent qu’elles ne font pas une bonne impression sur l’autre sexe et ont tendance à se renfermer sur elles-mêmes. Le croisement de l’image physique réelle et idéale exerce une influence déstabilisante sur l’auto-appréciation personnelle et cela crée le risque des déviations de comportement.
Les personnes inspectées du sexe masculin n’accordent pas de grande importance à l’air extérieur et chez eux le croisement avec l’aspect d’insatisfaction ne bloque pas le désir de communication, mais il les stimule plutôt vers les conquête dans d’autres domaines. Les jeunes se mettent à penser à la transformation de l’échelle des valeurs et considèrent leur corps en généralisant. Ils accentuent son effectivité et non pas son attrait physique.
BIBLIOGRAPHIE
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