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SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence entre administrations publiques. Une étude de cas en Belgique

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Academic year: 2021

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(1)IGN SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique 26 mars 2002 - Bruxelles. SIG réparti pour le partage de données spatiales de référence entre administrations publiques Une étude de cas en Belgique. Jean-Paul DONNAY Unité de Géomatique Université of Liège http:www.geo.ulg.ac.be. 0 JP Donnay - 2002.

(2) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique • Spatial data infrastructures (SDI) – Première initiative aux USA il y a environ 10 ans – Initiative suivie par les pays européens, entre autres, à la fin des années 90 » Au niveau national (NSDI) » Au niveau international ou “régional” (ESDI – ETeMII projects). – Participation personnelle ces dernières années : » Ex.. Sénégal (Plan national de géomatique, 1998) Maroc (SIGMA 99) Thaïlande (ASIA-IT 2001). – La question : » L’expérience des pays europeens peut-elle être transposée dans d’autres pays ? • La Belgique peut-elle constituer un exemple pour d’autres pays ?. 1 JP Donnay - 2002.

(3) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 2 JP Donnay - 2002. • Choix de la Belgique ? – Complexité administrative – Variété des « acteurs » à tous les niveaux » Niveau fédéral : agence nationale de cartographie, administration du cadastre… » Niveau régional : ministères de l’aménagement du territoire, de l’environnement, de l’équipement et des transports… » Niveau local : voiries (province), urbanisme (commune)… » Secteurs semi-public (intercommunales…) et privé : impétrants, etc..

(4) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 3 JP Donnay - 2002. Competences. Administrative levels. 1. Federal. Regional. Community. Brussels Region Flanders Region Walloon Region. Flemish speaking Com. French speaking Com. German speaking Com.. 2. 10 Provinces. 3. 589 Communes.

(5) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique – Tradition cartographique en Belgique » Tradition de qualité en cartographie depuis le débyt du19e siècle » Préservée par l’IGN-B (série 1:50.000 couronnée par l’ICA en 2001). 4 JP Donnay - 2002.

(6) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 5 JP Donnay - 2002. • Période charnière : fin des années 80 – Point de vue politique : » Régionalisation – fédéralisation opérationnelle dans différents domaines exploitant des données géographiques. – Point de vue technique : » Demande pour des données géographiques plus précises que l’agrandissement à 1:10.000 de la carte de base. – Réponse de l’IGN : » Nouvelle carte de base à 1:10.000 » Disponible sous formats numériques • Un premier SIG à l’échelle nationale ? » Couverture prévue en une dizaine d’années.

(7) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 6 JP Donnay - 2002. • Période de conflits – Accueil « mitigé » du projet de nouvelle carte de base de l’IGN ! – Questions politiques » Entre les autorités fédérales et les autorités régionales • Les régions sont fières de leur récente autonomie » Au sein des autorités régionales, entre agences • Confusion entre les compétences. – Questions techniques » « L’échelle 1:10.000 n’est pas suffisamment précise » (sic) » Priorités spatiales et chronologiques vis-à-vis de la disponibilité des données, liée aux politiques régionales.

(8) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 7 JP Donnay - 2002. • Une décennie d’errements – Multiplication des projets durant une décennie » D’initiatives locales et régionales » Sous prétexte de répondre, au mieux, à des besoins particuliers » Au moment de la banalisation d’outils-jouets logiciels, permettant une relative autonomie. – Accumulation des « erreurs de jeunesse » » Nombreuses agences « débutantes » dans le domaine » Manque de méthodologie et de prévision » « Solutions » imposées par les vendeurs. – Conséquences » » » ». Numérisation massive et redondante de cartes papier Jeux de données numériques incohérents, non validés et incompatibles Abandon de nombreux projets Maintien des projets principaux au prix d’une compétition entre les agences et d’une révision en profondeur de certains projets.

(9) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 8 JP Donnay - 2002. • Deux projets significatifs – Région bruxelloise : UrbIS – Région wallonne : PICC. – Projets indépendants, mais présentant des similitudes » Imaginés à la fin des années 80 » Compatibles avec une exploitation à l’échelle de 1:1.000 » Présentés comme des références spatiales pour toutes les applications régionales à grande échelle.

(10) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 9 JP Donnay - 2002. • Les leçons d’une décennie – Les aspects négatifs » Nombreux projets mal conçus • Objectifs mal identifiés ou non avoués • Complexité non appréhendée (notamment en termes de qualité et de tenue à jour) • Calendrier et budget sous-estimés » Compétition entre les agences • Prise en charge par les agences de tâches dépassant leurs compétences, et allant au-delà de leurs responsabilités • Duplication des données, des équipements » Pas de mission « légale » • Pas de vue globale et à long terme par les gouvernements respectifs / successifs – Confusion de compétences maintenue et budgets aléatoires • Impossibilité d’imposer un « référentiel spatial ».

(11) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 10 JP Donnay - 2002. – Les aspects positifs » Une prise de conscience croissante de l’intérêt : • Des données spatiales en général • D’une politique cohérente en la matière – Entre agences régionales – Entre niveaux administratifs » Une professionnalisation grandissante • Par « essais et erreurs » et/ou par recrutement / formation • Indépendance croissante vis-à-vis du secteur commercial. – Une clarification des concepts : » Données géographiques (spatiales) # Données cartographiques » Données primaires (de référence) # Données secondaires (dérivées).

(12) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 11 JP Donnay - 2002. – Informations cartographiques » Issues de la représentation d’informations géographiques primaires ou secondaires • Limitées aux objets présents dans la carte (limites sémantiques de la légende) • Incorporent les artefacts dus à la symbolisation et à la généralisation (limites géométriques de la représentation graphique) • Caractérisées par un coefficient d’échelle fixant, grosso modo, la qualité de position de tous les objets appartenant à la carte (notion d’erreur graphique) » Une information cartographique constitue une source d’information géographique secondaire, mais pas primaire ou de référence !. Ceci n’est pas une église….

(13) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 12 JP Donnay - 2002. – Informations spatiales de référence » Sont obtenues sur le terrain (ou substitut « neutre ») : • Topographie, photogrammétrie sur base de photos à grande échelle • Hors de portée des agences locales et souvent régionales » Sont qualifiées par un jeu de métadonnées de qualité • Pas par un coefficient d’échelle ! » Ne concernent qu’un nombre limité d’objets géographiques • Sélectionnés selon un modèle et définis dans un dictionnaire de données • Identifiés et repérés de manière univoque. – Informations spatiales secondaires » Reposent sur les données de référence • Héritent et spécialisent le modèle de données de référence – Enrichissement sémantique – Dégradation géométrique possible » L’information cartographique est une forme d’information secondaire.

(14) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique Real world Filters. 13 JP Donnay - 2002. Héritage / Spécialisation des données spatiales de référence. Conceptual Model for Geographic Features Metadata. Conceptual Model for Secondary Data. Reference Geographic Data Base. Conceptual Model for Cartographic Data MD. MD Derived Geographic Data Base. Cartographic Data Base. Symbolization / Generalization Map.

(15) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 14 JP Donnay - 2002. • Un référentiel spatial ? – Le besoin est (mal) identifié depuis plus de 10 ans » Par les collectivités, les municipalités, les impétrants, etc. » Par les agences régionales qui s’efforcent d’y apporter une réponse, à la fois partielle et trop ambitieuse, au travers de leurs projets « à grande échelle ». – S’agit-il d’un particularisme belge, d’un « belgicisme » ? » Le besoin est-il dû à la petite taille et la forte densité du territoire ? » A-t-on perdu 10 ans ?. – Le besoin doit être reconnu par les autorités politiques » Faut-il un « livre blanc » de l’information géographique en Belgique ? • Où est le « CC Belgium » ? » La constitution du référentiel spatial doit faire l’objet d’une mission officielle et légale • De quoi doit-il être constitué ? • Qui doit en être responsable ? • Comment doit-il être distribué ?.

(16) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique • Le projet RGE de l’IGN-France – Rapport Lengagne » Besoins exprimés par les utilisateurs non rencontrés par le projet BD Topo (1:25.000) » Échéance BD Topo trop éloignée : 2017 – Nouvelle mission de l’IGN » Février 2001 : décisions ministérielles notifiées par le gouvernement » Échéance en 2006-2007 – Multiplication des partenariats » IGN, CNIG, DGI, MédiaPost, collectivités locales. 15 JP Donnay - 2002.

(17) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 16 JP Donnay - 2002. – Contenu du RGE : » Orthophotographies : • Précision métrique, résolution 50 cm • Agglomérations (>30.000 hab) : résolution 12,5 cm, précision 25 cm » Informations topographiques : • BD Topo Pays : précision métrique • BD Topo Agglo : précision 5 cm sur réseaux, 25-30 cm sur autres objets – Collaboration des collectivités locales » Informations cadastrales : • Parcellaire et bâti – Collaboration DGI • Plan cadastral Informatisé (PCI) • Rattachement, cohérence et intégration par l’IGN » Informations de repérage : • Sous la responsabilité du CNIG • Adresses GEOROUTE (plus de 10.000 hab) • Partenariat MEDIAPOST.

(18) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 17 JP Donnay - 2002. • Le projet MasterMap de l’Ordnance Survey – Objectifs commerciaux » Constat d’insuffisance dans la réponse aux besoins des utilisateurs » Malgré une carte de base à 1:2.500 en milieu urbain (données cartographiques) – Nouvelle mission » Radically enhanced quality and versatility of the most detailed British geographical data. » Providing a consistent, national framework for referencing geographic information. » A seamless database reflecting the real world […] – Lancement en novembre 2001 – Partenariat : » 50-60 % de la mise à jour réalisée par des tierces parties.

(19) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 18 JP Donnay - 2002. – Contenu de MasterMap : » Information topographique détaillée : • Rassemblée en 9 thèmes : routes, chemins, parcelles, bâtiments, chemin-de-fer, plans d’eau, frontières administratives, etc. • Identifiée de façon univoque au niveau des objets (TOID) • Documentées par un jeu complet de métadonnées • Complétées par un jeu ouvert d’attributs » Effort actuel sur la distribution (« data streaming ») : • Accessibilité par objet, par couche, par thème, « seamless » • Mise à jour permanente (« change-only files ») • Accès aux données décrites en GML (OGC) » Effort à terme : enrichissement du référentiel (partenariats divers) • Données images : orthophotographies, images satellite THR • Cadastre 3D • Adresses et codes postaux.

(20) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 19 JP Donnay - 2002. • Un référentiel spatial belge – Le dictionnaire commun de données spatiales » Réduit à la sélection minimale des objets géographiques sur base desquels les données secondaires peuvent être construites • Objets topographiques, identifiés, mesurés et repérés – Exemples : bâtiments, îlots, réseaux de communication, plans d’eau… » Initiative « GeoCoDi » » Soutenu par des metadonnées standardisées accessibles en ligne (« catalogue ») • Prototypes : – Projet METATER (Région Wallonne) – Projet SPIDI (Région Flamande).

(21) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 20 JP Donnay - 2002. – La question du cadastre » Information requise par la plupart les applications à grande échelle » Problèmes hérités du passé : • Les plans cadastraux ne sont pas geo-referencés sur le référentiel national (coordonnées locales) • Peu de plans cadastraux sous format numérique » Les solutions réclament une révision en profondeur du fonctionnement de l’administration du cadastre » Dans l’attente ? • Corrections / numérisation à charge d’agences régionales • Validation et maintenance par l’administration du cadastre – Maintenance par incorporation des travaux des géomètres.

(22) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 21 JP Donnay - 2002. – La question des adresses » De nombreuses administrations sont concernées (tant au niveau local que fédéral) : • Communes • Administration postale • Ministère de l’intérieure » Difficultés propres à : • L’association non univoque avec les autres objets géographiques – Modèle de données original : « BeSt » (Belgian Streets) • La faible capacité de la plupart des communes d’assurer le suivi dans le cadre d’un projet national de type “SDI” » Dans l’attente ? • Substitution par les fichiers d’adresses distribués par des compagnies privées (sans obligation légale).

(23) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 22 JP Donnay - 2002. – La distribution / l’accès aux données spatiales » Le modèle commun doit faciliter l’échange des données spatiales • L’objectif n’est pas un entrepôt centralisé de données » En présence de schémas distincts de SIG : • La dissémination des données réclame un format standard de transfert de données » Si les implémentations migrent vers une architecture de SBBD spatialisés L’accès aux données spatiales se ramène à un problème d’interoperabilité Client Object 1. Catalogue. Client Object 2. Intranet / Internet Feature Server 1. Feature Server 2. Feature Server 3. GIS 1. GIS 2. GIS 3.

(24) SIG réparti pour le partage des données spatiales. Primary Data Set. Secondary Data Sets. de référence. Une étude de cas en Belgique. 23 JP Donnay - 2002. Derived Cartographic Data Various federal, regional and local agencies NGI-B (federal). Reference Cartographic Data (Digital Base Map). ( Communes ). Derived Geographic Data. Addresses Cadastre. Specialized regional agencies. Cadastre federal administration. Reference Geographic Data. Scheme of a possible Belgian SDI.

(25) SIG réparti pour le partage des données spatiales de référence. Une étude de cas en Belgique. 24 JP Donnay - 2002. • Conclusions – Expérience belge ? » Mêmes erreurs et tâtonnements que dans les pays en développement : • Compétition entre agences, rétention et redondance de l’information » Mêmes besoins que dans les autres pays européens : • Référentiel spatial : même contenu (non cartographique), tenu à jour et distribué par réseau – Retard ? » Autres problèmes dans pays voisins : monopole IGN-France, recherche exacerbée de rentabilité à l’OS… • Opérabilité attendue dans 5 ans » Il est encore temps de réaliser une synergie entre les principaux projets régionaux et fédéraux en Belgique – Ce qui manque : » Une « mission » légale fixant clairement les responsabilités et les attendus » Un « CNIG » belge efficace, d’où aucun acteur ne serait exclu a priori.

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