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Développement des WebSIG des sites archéologiques de l’ÉfA

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Academic year: 2021

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(1)Développement des WebSIG des sites archéologiques de l’ÉfA Adrien Barbaste. To cite this version: Adrien Barbaste. Développement des WebSIG des sites archéologiques de l’ÉfA. Sciences de l’ingénieur [physics]. 2015. �dumas-01334175�. HAL Id: dumas-01334175 https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01334175 Submitted on 20 Jun 2016. HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.. Distributed under a Creative Commons Attribution - NonCommercial - NoDerivatives| 4.0 International License.

(2) CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET MÉTIERS ÉCOLE SUPÉRIEURE DES GÉOMÈTRES ET TOPOGRAPHES _________________. MÉMOIRE présenté en vue d'obtenir le DIPLÔME D'INGÉNIEUR CNAM. Spécialité : Géomètre et Topographe par. Adrien BARBASTE ___________________. Développement des WebSIG des sites archéologiques de l’ÉfA Soutenu le 7 Juillet 2015 _________________ JURY PRÉSIDENT :. M. Vincent HABCHI. MEMBRES :. M. Jean-Michel FOLLIN MmeLaurence BERTRAND M. Pierre TOUZARD. Professeur référent. _________________ MAÎTRE DE STAGE : M. Lionel FADIN. Topographe-Géomaticien.

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(4) RÉSUMÉ Ce travail de fin d’études a rendu possible le développement des WebSIG des sites archéologiques gérés par l’École française d’Athènes, établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. Ces WebSIG sont tous réalisés à l’aide de logiciels libres issus de l’Open Geodetic Consortium et le premier a vu le jour il y a maintenant trois ans, avec les données collectées sur l’île de Délos. Aujourd’hui il est nécessaire de créer les WebSIG des autres sites archéologiques et de développer de nouvelles fonctionnalités sur ceux déjà existants. La première partie de la mission a concernél’ensemble des WebSIG de l’ÉfA. Il s’agissait en effet de définir et de décrire les systèmes locaux de coordonnées mis en place par les archéologues sur les différents sites afin de permettre la superposition des données archéologiques existantes avec d’autres couches de données géoréférencées dans des systèmes de coordonnées nationaux et internationaux. La seconde grande partie du travail a été la mise en place de nouveaux WebSIG sur les sites archéologiques de Thasos et d’Argos et l’insertion de données telles que : divers fonds de plan, une base de données attributaire réalisée avec FileMaker Pro, des couches vecteurs issues d’Adobe Illustrator et d’Autocad ainsi que des images raster géoréférencées. Une fois toutes les données insérées, nous avons amélioré certains outils des WebSIG et élaboré une charte graphique pour la cartographie des WebSIG de l’ÉfA. Mots-clés : Système d’Information Géographique, SIG, WebSIG, Archéologie, École française d’Athènes, ÉfA, Base De Données, BDD, Open Geospatial Consortium, OGC, Cartographie.. ABSTRACT During my stint at the French School at Athens, a graduate school operated by the French state, I helped improve and enlarge the scope of a WebGIS created three years ago in order to interactively map the archaeological sites of the Delos island. This OGC compliant WebSIG, based on open source blocks, has now been expanded to include other excavations managed by the FSA, as well as new handy tools for scientists. During the first phase, the tedious problem of translating the local coordinates systems attached to specific sites into a global reference frame such as WGS 84 has been solved. It is thus now possible to overlay the archaeological features on top of (inter)national databases/raster images such as Google Earth. During the second phase, this reprojection algorithm was used to feed the main database with data collected in Thassos and Argos, be they maps, FileMaker Pro files, vector layers from Adobe Illustrator or AutoCAD or raster images. Finally, once all data was stored, some tools were improved and a graphic charter has been developed. Keywords : Geographic Information System, GIS, WebGIS, Archaeology, French School at Athens, FSA, Database, DB, Open Geospatial Consortium, OGC, Cartography..

(5) REMERCIEMENTS. Ce travail de fin d’études représente un enrichissement professionnel, mais aussi personnel, c’est pourquoi je tiens à adresser mes plus sincères remerciements à M. Alexandre FARNOUX, Directeur de l’École française d’Athènes, qui a permis mon accueil au sein de cet établissement et m’a donné la possibilité de travailler sur ce projet passionnant. Je remercie également mon maître de stage, Lionel FADIN, Topographe et Géomaticien, ainsi que Louis MULOT, Informaticien très investi dans ce projet, pour leur accueil, leur disponibilité et leur aide précieuse. Ils m’ont permis, de par leurs connaissances et leurs expériences, d’adapter mes connaissances théoriques et d’en acquérir de nouvelles. Je remercie aussi Jean-Michel FOLLIN, mon professeur référent, pour sa disponibilité, ses conseils ainsi que les réponses qu’il a su apporter à mes nombreuses questions. Ensuite, je souhaiterais remercier Michèle BRUNET, enseignant-chercheur, membre du CNRS* et Karine RIVIERE, membre de l’École française d’Athènes pour m’avoir confié leurs données et avoir été disponibles tout au long du projet pour me faire part de leurs attentes sur les sites archéologiques dont elles ont la responsabilité. Enfin, j’aimerais remercier l’ensemble du personnel de l’ÉfA pour leur convivialité et leur contribution à la bonne ambiance dans laquelle s’est déroulé ce Travail de Fin d’Études, et plus particulièrement les membres scientifiques de l’ÉfA pour m’avoir fait partager leur passion pour l’archéologie lors des nombreuses sorties..

(6) GLOSSAIRE ET ABRÉVIATIONS. Les termes présents dans cette partie sont classés par ordre alphabétique et font référence à des mots et des abréviations employés dans le mémoire. Lorsqu’un terme défini dans le glossaire apparaît pour la première fois, il est signalé par un astérisque *.. A. C. Adobe Illustrator : logiciel de création graphique vectorielle de la gamme Adobe qui peut être utilisé indépendamment ou en complément de Photoshop.. CNIG (Conseil National de l’Information Géographique) : créé en 1985 et composé de 35 membres, il a pour mission « d’éclairer le gouvernement dans le domaine de l’information géographique » d’après son décret d’instauration.. API (Application Programming Interface) : interface de programmation par laquelle une bibliothèque logicielle ou un service web* offre des services à d’autres applications. Autocad Map 3D : extension du logiciel Autocad (logiciel de dessin technique assisté par ordinateur et propriété de la société Autodesk) qui apporte toutes les fonctionnalités SIG au logiciel de dessin. B BCH (Bulletin de Correspondance Hellénique) : revue scientifique et philologique publiée par l’ÉfA depuis 1877 et qui compile les données de fouilles de l’ensemble des sites archéologiques. BDD (Base De Données) :ensemble structuré et organisé permettant le stockage de grandes quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation. Bureautique :par opposition aux logiciels web, pour désigner une application de l’environnement de bureau, c’est-à-dire installée et utilisée localement dans le système d’exploitation du poste de travail.. CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) : organisme public de recherche français sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. CRS (Coordinate Reference System) : référentiel dans lequel on peut représenter des éléments dans l’espace. Aussi appelé SRID (Spatial Reference System Identifier). CS2CS :il s’agit à l’origine d’un utilitaire de la bibliothèque proj4, utilisable en lignes de commandes, qui effectue des transformations de coordonnées cartographiques entre deux systèmes. Cet outil est maintenant accessible sur internet à l’adresse :cs2cs.mygeodata.eu. CSS (Cascading Style Sheets) : langage informatique qui permet de définir le style des documents HTML comme les pages internet par exemple. CSV (Coma-Separated Values) : format informatique ouvert permettant de stocker des données de type tableau sous forme de colonnes séparées par des virgules (ou d’autres séparateurs)..

(7) D DAO (Dessin Assisté par Ordinateur) : ensemble des outils permettant de produire des dessins techniques à l’aide d’un ordinateur, le plus souvent au format vectoriel. DRAC-SRA (Direction Régionale des Affaires Culturelles Service Régional de l’Archéologie) : service qui a pour mission d’inventorier, de protéger, d’étudier et de conserver le patrimoine archéologique ainsi que la diffusion des résultats. E ENSG (École Nationale des Sciences Géographiques) :établissement d’enseignement supérieur français qui dépend de l’institut national de l’information géographique et forestière (IGN), sous la tutelle du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie (MEDDE) basée sur le campus de l’Université Paris-Est Marne-laVallée, elle forme des professionnels de la géomatique. La première année d’études a pendant longtemps été commune avec l’École Supérieure des Géomètres et Topographes (ESGT). Éphorie : direction régionale des archéologiques grecques.. affaires. EPSCP (Établissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Professionnel) : établissement public de recherche et d’enseignement supérieur français qui bénéficie entre autres d’une autonomie importante. EPSG (European Petroleum Survey Group) : bibliothèque de systèmes de coordonnées géoréférencées de projection utilisés tout d’abord par le groupe de producteurs de pétrole de même nom. Cela a abouti à une base de données mondiale ouverte à tous et standardisée par l’OGC.. ESGT (École Supérieure des Géomètres et Topographes) : située au Mans depuis 1997, elle dépend du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) et assure une formation en lien avec la géomatique. ETRS89 (EuropeanTerrestrial Reference System 1989) : système de coordonnées cartésiennes à l’échelle européenne F FileMaker Pro : logiciel bureautique de gestion de base de données développé par Apple. L’ÉfA utilise actuellement la version 13. G Geoserver : moteur cartographique opensource qui intègre les standards de l’OGC. Geotiff : format standard qui permet d’ajouter des informations de géoréférencement à une image TIFF*. GYS (ΓΥΣ) : Il s’agit du service géographique militaire grec. Il fournit notamment des cartes du territoire grec au 1/5000ème et 1/50000ème. Son rôle est comparable à celui de l’IGN en France. HTML (HyperText MarkupLanguage) : langage informatique dérivé du XML destiné à représenter les pages web. HTTP (HyperText Transfer Protocol) : protocole de communication client-serveur utilisé sur le web. I INRAP (Institut National de la Recherche Préventive) :institut de recherche qui assure la détection et la sauvegarde du patrimoine touché par des travaux d’aménagements de territoire..

(8) Interopérabilité : capacité d’un logiciel à fonctionner avec d’autres logiciels de manière compatible et à partager des informations. Cela est possible, notamment avec l’usage de standards ouverts. ISO (International Organization for Standardization) : organisme international pour la normalisation créé en 1947, il définit les standards notamment dans les domaines scientifiques.. O Open Geo Explorer : plugin associé au logiciel Qgis qui permet de gérer la connexion entre Qgis, Geoserver et PostgreSQL. Openlayers :logiciel libre qui constitue une bibliothèque de fonctionnalités de webmappingpour le développement d’applications clientes utilisant des fonds cartographiques tuilés et d’autres sources de données.. J JavaScript : langage de programmation utilisé pour les pages web interactives. K Ktimatologio : il s’agit du cadastre grec qui propose un dossier complet, unifié, systématique et actualisé en permanence avec la propriété hypothécaire. Il comprend la description géométrique et la propriété de chaque parcelle. Il fournit également une orthophoto de l’ensemble du territoire grec.. OpenSource : désignation qui s’applique aux logiciels dont la licence respecte des critères de libre échange et de partage. OSGeo (Open Source Geospatialfoundation) : fondation qui soutient le développement des logiciels libres de géomatique (Geoserver, Qgis, Postgis, Openlayers …). P PDF (Portable Document Format) : format de document numérique aussi bien textuel que photographique.. M MapInfo : logiciel de SIG bureautique développé par la société Pitney Bowes Software. C’est l’un des plus anciens du marché. MapPublisher : plugin lié au logiciel Adobe Illustrator et commercialisé par la société Avenza. Il permet d’intégrer ou d’exporter des couches issues de logiciels SIG ou de dessin vectoriel. Il est utile pour effectuer des exports géoréférencés vers des standards SIG comme le shp ou le dxf.. PgAdmin : logiciel de bureautique servant d’interface à PostgreSQL. PHP (HypertextPreprocessor) : langage de programmation de scripts notamment utilisé pour produire des pages web dynamiques via un serveur HTTP. PhpPgAdmin : application graphique de PostgreSQL.. web,. interface. N. PNG (Portable Network Graphic) : format ouvert et non destructeur pour les images numériques.. NASA (National Aeronautics and Space Administration) :agence gouvernementale créée en 1958, responsable de la majeure partie du programme spatial civil des Etats-Unis.. Postgis : extension libre de PostgreSQL qui en fait un SGBD spatial en lui ajoutant le support de données spatiales, conformément aux standards de l’OGC..

(9) PostgreSQL : SGBD libre, en grande partie conforme à la norme ISO* SQL : 2011. Proj4js : bibliothèque libre de manipulation de coordonnées. Il s’agit d’un portage du langage Proj4 en JavaScript qui permet notamment de réaliser des conversions entre projections cartographiques. Q Qgis (QuantumGIS) : logiciel bureautique libre de SIG, soutenu par l’OSGeo basé entre autres sur la librairie GDAL/OGR. R Raster : image numérique sous forme matricielle, composée de données radiométriques représentées par des pixels. S Serveur cartographique (moteur cartographique) : application capable de charger des données depuis des sources diverses et de les diffuser en local ou sur internet dans différents formats. Certains sont propriétaires, d’autres libres, parmi lesquels GeoServer. Service Web : service issu d’un serveur à destination d’un client ou d’un autre serveur via un protocole HTTP. SGBD (Système de Gestion de Base de Données) : outil permettant de stocker et de traiter des bases de données. On parle de SGBD spatial (ou SGBDs) lorsqu’il est capable de stocker des informations géométriques. SHP (Shapefile) : format informatique ouvert, développé par la société ESRI, devenu un standard pour le stockage de données géographiques.. SIG (Système d’Information Géographique) : « système informatique de matériels, de logiciels et de processus conçus pour permettre la collecte, la gestion, la manipulation, l’analyse, la modélisation et l’affichage de données à référence spatiale afin de résoudre des problèmes complexes d’aménagement et de gestion » (définition du comité fédéral de coordination interagences pour la cartographie numérique FICCDC, 1988). SLD (Style Layer Descriptor) : fichier permettant de définir le style cartographique des données géographiques, dérivé du XML et standardisé par l’OGC. SQL (StructuredQueryLanguage) : langage de gestion de base de données normalisé par l’ISO. La dernière norme est la SQL 2011. SRTM (Shuttle Radar Topography Mission) : mission dirigée par la NASA depuis les années 2000 dans le but d’obtenir des données altimétriques sur l’ensemble du le Terre. Un pixel correspond à environ 30 m sur le terrain. Standard :format proposé par un organisme privé ou de normalisation, ayant une diffusion large, voire prédominante. On distingue les standards de facto (généralement déterminéspar un industriel, une association professionnelle ou un consortium d'acteurs industriels), des standards de jure (mis en place par des organismes de normalisations). SVG (ScalableVector Graphics) : format de données conçu pour décrire des ensembles de graphiques vectoriels. Celui-ci est basé sur le format XML. Ce format est spécifié par le World Wide Web Consortium (W3C). T TGIR (Très Grandes Infrastructures de Recherche) : équipements performants dans l’environnement scientifique international,.

(10) développés par le CNRSau bénéfice l’ensemble de la communauté scientifique.. de. TIFF (Tagged Image File Format) : format de fichier pour images numériques lu par beaucoup de logiciels de traitement d’images matricielles. U URL (Uniform Resource Locator) : chaîne de caractères, qui constitue un identifiant normalisé pour la localisation de ressources web. V Vecteur :représentation numérique d’un dessin, par opposition au raster qui représente une image. Il est composé d’objets définis par une géométrie (point, ligne, polygone …), une topologie (relations spatiales avec les autres entités vectorielles) et un ensemble d’attributs (forme, couleur, remplissage …). Vue : dans une base de données, il s’agit d’une présélection de données qui peut être interrogée par une requête SQL. On peut assimiler les vues à des tables virtuelles qui permettent d’enregistrer les résultats des requêtes souvent appelées. W WCS (Web Coverage Service) : protocole adapté à la manipulation de données au format raster brutes qui permet d’accéder à l’image et à ces données contrairement au WMS. WebSIG : Système d’Information Géographique accessible via un navigateur internet et non via un logiciel bureautique traditionnel. WFS (Web Feature Service) : protocole standardisé par l’OGC qui permet de manipuler des données cartographiques au format vectoriel au moyen d’URL.. WFS-T (Web Feature Service – Transaction) : protocole basé sur le WFS, qui permet la consultation et l’édition de données géographiques vectorielles. WKT (Well-KnownText) : format standard utilisé pour représenter les objets géométriques vectoriels issus des SIG et les informations qui s’y rattachent comme les systèmes de coordonnées. WMS (Web Map Service) : protocole standardisé par l’OGC permettant la manipulation de données géographiques sous le format raster. (Ex : l’orthophoto du ktimatologio) WPS (Web Processing Service) : ensemble de protocoles web pour la gestion de données cartographiques. X XML (eXtensibleMarkupLanguage) : langage informatique de balisage dont la structure est définie par un schéma, à l’origine d’autres langages (HTML, GML, SLD, KML, SVG…)..

(11) Plan du mémoire Introduction .................................................................................................................................... 1 Partie I : Présentation de l’École française d’Athènes et des WebSIG existants ............................ 3 I.1. L’École française d’Athènes .................................................................................................. 3 I.1.1. Présentation de l’École française d’Athènes .................................................................. 3 I.1.2. Situation géographique de l’École française d’Athènes ................................................. 5 I.1.3. Contexte actuel............................................................................................................... 6 I.2. Les WebSIG appliqués à l’archéologie .................................................................................. 7 I.2.1. GISSAR et Arch’is ............................................................................................................ 7 I.2.2. Arkéogis .......................................................................................................................... 7 I.2.3. Huma-num : la TGIR des humanités numériques........................................................... 8 I.3. Les WebSIG de l’École française d’Athènes .......................................................................... 9 I.3.1. Évolution des Systèmes d’Information Géographiques à l’ÉfA ...................................... 9 I.3.2. Adoption des standards de l’OGC................................................................................. 10 I.3.3. Structure des WebSIG de l’ÉfA ..................................................................................... 11 Partie II : Définition des systèmes de coordonnées locales dans les WebSIG ............................. 13 II.1. Définition des différents systèmes .................................................................................... 13 II.1.1. Les systèmes locaux ..................................................................................................... 13 II.1.2. Les systèmes généraux ................................................................................................ 16 II.2. Les différentes projections ................................................................................................ 18 II.2.1. Transverse de Mercator .............................................................................................. 18 II.2.2. Oblique de Mercator ................................................................................................... 19 II.3. Paramètres de transformation .......................................................................................... 19 II.3.1. Transformation 2D....................................................................................................... 20 II.3.2. Origine du CRS ............................................................................................................. 20 II.3.3. Convergence des méridiens ........................................................................................ 21 II.3.4. Facteur d’échelle ......................................................................................................... 22 II.3.5. Translation en Z ........................................................................................................... 23 II.4. Solution technique apportée ............................................................................................. 23 II.4.1. Schéma récapitulatif .................................................................................................... 23 II.4.2. Tableau des paramètres .............................................................................................. 24 II.4.3. Validation des résultats ............................................................................................... 24.

(12) II.5. Protocole mis en place ....................................................................................................... 25 II.5.1. Proj4............................................................................................................................. 25 II.5.2. WKT.............................................................................................................................. 26 II.5.3. Déclaration du nouveau SRS........................................................................................ 26 Partie III : Mise en place du WebSIG de Thasos et de la charte graphique de l’ÉfA..................... 28 III.1. Présentation des attentes pour le WebSIG de Thasos ..................................................... 28 III.1.1. Présentation du site.................................................................................................... 28 III.1.2. Les attentes de la communauté thasienne ................................................................ 28 III.2. Les données à insérer ....................................................................................................... 29 III.2.1. Les données attributaires ........................................................................................... 29 III.2.2. Les données spatiales vectorielles ............................................................................. 31 III.2.3. Les données spatiales rasters ..................................................................................... 31 III.3. Création du WebSIG de Thasos ........................................................................................ 32 III.3.1. Création de la base de données spatiale .................................................................... 32 III.3.2. Paramétrage de Geoserver......................................................................................... 32 III.3.3. Script Openlayers........................................................................................................ 33 III.4 Cartographie ...................................................................................................................... 34 III.4.1. Différents types de données ...................................................................................... 34 III.4.2. Création d’un fond de plan pour l’ÉfA ........................................................................ 35 III.4.3. Les zooms spécifiques ................................................................................................ 37 III.4.4. Charte cartographique finale ..................................................................................... 37 Partie IV : Améliorations des WebSIG et perspectives ................................................................. 38 IV.1. Amélioration des WebSIG................................................................................................. 38 IV.1.1. Outil de recherche par coordonnées ......................................................................... 38 IV.1.2. Outil de localisation par GPS ...................................................................................... 39 IV.1.3. Amélioration des légendes ......................................................................................... 39 IV.2. Perspectives ...................................................................................................................... 40 IV.2.1. Mise à jour et archivage des données........................................................................ 41 IV.2.2. Diffusion des données ................................................................................................ 42 IV.2.3. Vers un WebSIG unique ............................................................................................. 44 Conclusion ..................................................................................................................................... 45 Bibliographie ................................................................................................................................. 47 Liste des figures ............................................................................................................................ 49 Annexes ......................................................................................................................................... 50.

(13) Introduction. Athènes, capitale construite sur les fondations d’une cité grecque, constitue le centre névralgique de la Grèce en regroupant notamment les principales activités politiques, économiques et culturelles du pays. En arrivant, je me suis vite rendu compte de l’importance de cette agglomération dont l’aire urbaine compte aujourd’hui plus de trois millions d’habitants. Les origines de la capitale hellénique se perdent dans les légendes et les mythes, et son passé prestigieux est décrit dans de nombreux textes littéraires antiques. Nous savons grâce à ces textes qu’Athènes est l’un des berceaux de la démocratie, elle fut aussi le foyer de la philosophie avec des penseurs tels que Socrate, Platon ou Aristote. La ville a successivement fait partie du Royaume de Macédoine, de l’Empire Byzantin et de l’Empire Ottoman. On peut d’ailleurs encore apercevoir de nombreuses traces de l’effervescence des jours passés dont le Parthénon, l’Agora et les églises byzantines sont les témoins. Mais cette métropole est aussi largement marquée par les évènements contemporains à l’origine d’un sursaut de la politique européenne. LeTravail de Fin d’Études (TFE) m’a mené à l’École française d’Athènes (ÉfA), place incontournable des connaissances archéologiques françaises. Les archéologues acquièrent l’essentiel de la documentation grâce à de nombreux travaux de terrain et à l’étude des vestiges matériels ayant subsisté. Cette discipline fait de plus en plus appel à d’autres sciences, et les Systèmes d’Information Géographiques (SIG) sont de plus en plus plébiscités. Le Conseil National de l’Information Géographique (CNIG) définit les SIG comme « un ensemble de données repérées dans l’espace, structuré de façon à pouvoir en extraire commodément des synthèses utiles à la décision »1. Bien que cette définition des années 1990 soit toujours d’actualité, elle ne prend pas en compte les différentes techniques de mise en place et de consultation des données. Depuis les années 2000, il est possible d’éditer et de consulter des SIG sur internet, ce sont les WebSIG. L’ÉfA, consciente de l’importance de cette technologie, a décidé de s’y intéresser de près en mettant en place des WebSIG dédiés aux sites qu’elle explore. Le projet de développement des WebSIG de l’ÉfA a vu le jour en 2012 avec les données issues de l’Atlas de Délos. Les WebSIG sont aujourd’hui en place sur quelques sites de l’ÉfA, et sont accessibles depuis n’importe quel navigateur internet. Après avoir renseigné un mot de passe, l’utilisateur (archéologue, architecte, géomorphologue …) peut utiliser cesWebSIG. 1. DIDIER Michel, 1990, étude réalisée à la demande du CNIG.. -1-.

(14) appliqués à l’archéologie à l’aide d’outils simples. Cependant, il reste encore à réaliser la mise en place de cette technologie sur les autres sites archéologiques de l’École française d’Athènes et à définir les systèmes de coordonnéeslocaux des sites archéologiques afin de superposer d’autres couches de données dans d’autres systèmes de coordonnées et de développer des outils attendus comme la recherche par coordonnées dans les systèmes locaux. Les différentes missions qui m’ont été confiées m’ont permis de mettre mes connaissances au service de la conservation de plus de 170 années de fouilles et de prospections réalisées par les archéologues successifs de l’ÉfA. Le but de ce TFE a été d’améliorer les WebSIG dédiés aux sites de l’ÉfA et d’en développer de nouveaux afin qu’ils soient utilisables par les archéologues. Les principales questions qui ont guidé ce travail sont les suivantes :Comment fonctionne un WebSIG et comment y intégrer les différents formats de données des archéologues ? Comment structurer une base de données adaptée aux WebSIG élaborés dans un contexte archéologique ? Comment mettre en place, développer et harmoniser l’ensemble des WebSIG de l'ÉfA ? Quels outils peuvent encore être mis au point pour faciliter le partage des données dans le milieu de l’archéologie sans pour autant bouleverser totalement les usages des chercheurs et tout en respectant les différents droits afférents aux données ? Ce mémoire a donc pour objectif de présenter le travail réalisé pendant 20 semaines. Il ne décrit pas toutes les tâches réalisées, mais tente d’illustrer des thèmes bien précis qui ont occupé une part importante du Travail de Fin d’Études, par une explication détaillée des différentes réflexions menées et les outils mis en place. Dans les prochaines pages, nous vous présenterons le travail qui nous a été confié et les objectifs que nous avons fixés, ainsi que les démarches mises en œuvre et les résultats obtenus. Après un tour d’horizon rapide de l’environnement dans lequel ce TFE a été réalisé, ainsi qu’un bref historique des WebSIG au sein de l’ÉfA, nous vous montrerons comment nous avons répondu au problème majeur rencontré par l’ÉfA depuis le début des WebSIG : la gestion des systèmes de coordonnées locales qu’utilisent les archéologues. Ensuite, nous nous intéresserons à l’importation des différentes données fournies par les archéologues. Enfin, dans la même optique d’unification que celle des systèmes de coordonnées, nous vous présenterons le travail effectué sur l’harmonisation graphique de la cartographie des WebSIG de l’ÉfA et le développement de nouveaux outils avant d’évoquer les prochaines améliorations qui pourront y être apportées.. -2-.

(15) Partie I : Présentation de l’École française d’Athènes et des WebSIG existants I.1. L’École française d’Athènes L’École française d’Athènes (ÉfA) est un Établissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Professionnel (EPSCP*) qui a pour but de promouvoir « l’étude de la langue, de l’histoire et des antiquités grecques à Athènes »2 et dépend du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. I.1.1. Présentation de l’École française d’Athènes Historique Créée en 1846, par ordonnance du Roi Louis Philippe, l’ÉfA (figure 1) est le plus ancien établissement scientifique français à l’étranger. Les statuts de l’École française d’Athènes ont plusieurs fois évolué, notamment en 1985 où l’école devient un EPSCP et en 2011, où il est alors défini que « L'École française d'Athènes développe en Grèce et à Chypre, où elle dispose de missions permanentes, ainsi que dans les Balkans, des recherches dans toutes les disciplines des sciences humaines et sociales, en particulier l'archéologie et l'histoire, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours »3.. Figure 1 : Façade principale de l'ÉfA, (ÉfA/Ph. Collet). L’ÉfA est en effet régie par le décret de 2011, commun aux cinq Écoles françaises à l’Étranger (EFE) dont font partie l’École française de Rome (anciennement relais romain de l’ÉfA), l’Institut français d’Archéologie Orientale du Caire (IFAO) qui étudie la culture égyptienne de la préhistoire à nos jours, l’École française d’Extrême-Orient, basée à Paris, qui étudie les civilisations classiques de l’Asie et la Casa de Velázquez à Madrid qui développe la recherche liée aux pays ibériques, ibéro-américains et du Maghreb. Il faut noter aujourd’hui le développement de l’ÉfA sur le plan international francophone, car en plus de ses douze membres permanents, elle accueille de nombreux boursiers étrangers, venant notamment de Suisse et de Belgique.. 2 3. Ordonnance de fondation de l’ÉfA, 1846. Article 3 du décret n°2011-164 du 10 février 2011 relatif aux écoles françaises à l’étranger.. -3-.

(16) Fonctionnement et organisation La direction de l’école est assurée par Monsieur Alexandre FARNOUX depuis 2011 et la direction des études est divisée en deux parties bien distinctes : l’antiquité et l’époque byzantine d’un côté et l’époque moderne et contemporaine de l’autre. Les membres sont recrutés par concours pour une durée d’un an renouvelable trois fois et sont généralement docteurs de l’Université. Ils sont actuellement douze membres permanents et effectuent des recherches personnelles tout en participant aux travaux communs sur l’ensemble des chantiers de fouilles. Les boursiers, font aussi partie de la mission de formation de l’ÉfA : ce sont des étudiants inscrits en doctorat qui sont accueillis à l’école pour une durée d’un mois pour effectuer des recherches qui sont en rapport avec les domaines d’études de l’ÉfA. Les services d’appui à la recherche La bibliothèque de l’ÉfA (figure 2) a été créée en même temps que l’école et regroupe de nombreux ouvrages dans les domaines de l’archéologie et de l’histoire du monde grec qui couvrent des périodes allant de la préhistoire jusqu’à l’époque moderne en passant par l’époque byzantine. Cette bibliothèque est ouverte toute l’année 24h/24 pour permettre aux membres, chercheurs, doctorants, boursiers … de pouvoir y accéder quand ils en ont besoin. De plus, l’importante collection d’ouvrage de la bibliothèque attire des lecteurs d’autres pays non francophones qui peuvent consulter de nombreux ouvrages en grec.. Figure 2 : Bibliothèque de l'ÉfA, (ÉfA/Ph. Collet). Le service des archives conserve des archives manuscrites et administratives, des estampages, des plans, des photographies… Beaucoup de documents sont en cours de numérisation et sont progressivement mis en ligne via le site internet d’archimage 4. Lors de la phase d’étude sur les WebSIG, nous avons notamment eu besoin de récupérer, avec les archéologues, des plans et des photos afin de les insérer dans le WebSIG. Le service des publications de l’ÉfA gère la publication des ouvrages et des revues de l’école comme l’Atlas de Délos, le Bulletin de Correspondance Hellénique (BCH*) … Le service topographie, créé en 2001, fait partie du service scientifique, qui regroupe tous les domaines apportant un appui aux recherches archéologiques. Il a la responsabilité de gérer les WebSIG de l’ÉfA, en collaboration avec le service informatique. Ses principales. 4. www.archimage.efa.gr. -4-.

(17) missions sont la réalisation de levés topographiques pour le suivi archéologique des fouilles de l’école qui ont généralement lieu l’été. En hiver il effectue le traitement des données et la préparation des futures missions tout en faisant progresser des projets comme les WebSIG. Ce service fait souvent appel à des stagiaires pour travailler sur l’ensemble des chantiers de fouilles pendant l’été. I.1.2. Situation géographique de l’École française d’Athènes L’ÉfA et les institutions françaises à Athènes C’est en 1874 que l’École française d’Athènes s’installe au pied du Lycabette 5, au 6 rue Didotou, où elle se trouve encore aujourd’hui. Elle partage avec l’Institut Français d’Athènes (IFA), qui a été fondé en 1907 et qui a pour vocation la coopération culturelle et l’éducation franco-hellénique, une parcelle appartenant à l’État français, au cœur de la capitale grecque. Le bâtiment principal de l’ÉfA, accueille la direction de l’école, le pavillon des membres et la bibliothèque. Un autre bâtiment, plus récent, regroupe notamment le service des archives, le service des publications ainsi que le service de topographie. Présentation des sites archéologiques de l’ÉfA Les principaux sites d’études de l’ÉfA se trouvent en Grèce, mais aussi à Chypre et en Albanie (figure 3). Philippe - Dikili. N Sovjan. Thasos. Delphes Délos Argos. Malia Amathonte Figure 3 : Répartition des sites archéologiques de l'ÉfA, (www.gis.efa.gr/Adrien). 5. Colline calcaire située au centre d’Athènes et qui culmine à 277 m d’altitude.. -5-.

(18) Délos est le site sur lequel le WebSIG est le plus développé et prêt à être diffusé. Le WebSIG d’Amathonte est en phase de projet (création des bases de données et récupération des plans), alors que ceux des sites de Dikili, Sovjan et Malia sont en cours d’élaboration.Argos et plus particulièrement Thasos sont les WebSIG sur lesquels nous avons le plus travaillé. I.1.3. Contexte actuel Situation économique et politique L’économie grecque traverse une période difficile depuis 2009, suite à la crise de la dette publique qui résulte de la crise économique mondiale et du fort endettement du pays. Afin d’obtenir le soutien de la zone euro et du fonds monétaire international (FMI), les gouvernements successifs, menés par Geórgios Papandréou (2009-2011), LoukásPapadímos (2011-2012) et AntonísSamarás (2012-2015) ont mis en place d’importantes mesures d’austérité imposées par la troïka (qui regroupe des représentants de la commission européenne, de la banque centrale européenne et du fonds monétaire international). Suite aux élections législatives de janvier 2015 et à la contestation des nombreuses mesures d’austérité par les grecs, le nouveau gouvernement dirigé par AléxisTsípras du parti anti-austéritéSyriza6 entend renégocier la dette auprès de ses créanciers. Orientation de l’ÉfA L’ÉfA est l’une des principales institutions qui collaborent avec le gouvernement grec pour les chantiers archéologiques importants. Il existe aussi d’autres établissements similaires à Athènes, comme l’institut allemand, l’école américaine, l’école britannique … qui ont des fonctionnements similaires à celui de l’ÉfA. Cependant, aujourd’hui, elle voit son rôle redéfini de par la situation économique délicate de la Grèce. « Le contrat quinquennal 2012-2016 s’inscrit dans un contexte économique difficile : la crise financière européenne prend en Grèce une dimension particulière et oblige l’établissement à passer d’une politique de partenariats à une politique de soutien dans le cadre de sa programmation scientifique et de son offre de formation. »7 Dans ce même accord pluriannuel, signé entre l’ÉfA et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sont présentées les grandes lignes de recherches et les différentes missions qui doivent s’intégrer à l’intérieur de ces grands axes de travail. Le WebSIG s’inscrit parfaitement dans le contrat quinquennal, car c’est un projet porteur, qui ne coûte pas très cher à l’ÉfA. Il permet notamment de rendre accessibles les données acquises au cours des 170 ans de fouilles et prospections de l’ÉfA.. 6 7. Coalition de la gauche radicale grecque. Contrat pluriannuel de développement 2012-2016.. -6-.

(19) I.2. Les WebSIG appliqués à l’archéologie Les archéologues sont de plus en plus fréquemment conduits à traiter et mettre à disposition leurs données à l’aide d’outils SIG qui leur permettent d’acquérir, d’archiver, d’analyser et de représenter les données des sites archéologiques.Nous avons donc recherché ce qui existait déjà dans des domaines similaires, afin d’avoir une idée des améliorations que nous pouvons apporter aux WebSIG de l’ÉfA. I.2.1. GISSAR et Arch’is Les précédents développements se sont inspirés des WebSIG existants dans le domaine archéologique. L’un des WebSIG les plus développés est le projet GISSAR-GISRem8 qui résulte d’un travail entre l’Université de Reims, la DRAC-SRA* de Champagne-Ardenne et l’INRAP*. Ce WebSIG est accessible au grand public, bien que certaines couches aient un accès limité. Il permet d’accéder à une carte dynamique qui regroupe des informations du domaine archéologique avec un outil de recherche bien développé. Un autre projet deWebSIG intéressant est Arch’is, à l’initiative de l’INRAP, il a pour vocation de recouper et d’analyser les données archéologiques provenant de différents sites archéologiques. Cependant, ce WebSIG n’est pas public, donc nous n’avons pas pu le consulter. I.2.2. Arkéogis Durant la période du Travail de Fin d’Études, nous avons présenté les WebSIG en cours de développement, à Sophie BOUFFIER, une chercheuse de l’Université d’Aix-Marseille qui dépose ses données sur Arkéogis (figure 4) : un WebSIG développé dans la vallée du Rhin, mais qui s’étend aujourd’hui jusqu’à la Méditerranée. Seule une version de démonstration est disponible sur internet. Nous avons alors pris contact avec Loup BERNARD,responsable du projet Arkéogis quinous a donné un accès à la version complète de ce WebSIG et nous avons échangé avec lui, sur les différents problèmes rencontrés dans le milieu de l’archéologie. Les avantages que nous avons trouvés à ce WebSIG sont principalement : un annuaire des utilisateurs, l’enregistrement des requêtes et un outil d’importation des bases de données directement par les utilisateurs. Il nous semblerait intéressant de développer un annuaire des utilisateurs sous forme d’une base de données qui permettrait aux chercheursde savoir qui a accès aux données. Cette base de données pourrait également gérer l’attribution des mots de passe. L’enregistrement des requêtes et l’importation de bases de données par les archéologues semblent aussi importants à développer. Une réflexion sur l’organisation globale des bases de données des chercheurs serait cependant nécessaire avant la mise en place d’un outil d’importation des bases de données.. 8. www.lesreimsanciens.fr. -7-.

(20) Lors du rendez-vous avec Loup BERNARD, nous avons aussi eu l’occasion d’aborder les questions de droits sur les données, d’archivage et le stockage des données. Pour les droits sur les données, Arkéogis demande l’autorisation des archéologues, systématiquement, lors de l’importation des bases de données, et fait appel à Huma-num afin de se libérer des contraintes liées au stockage et à l’archivage des bases de données.. Figure 4: Capture d'écran d'une requête effectuée dans Arkéogis, (www.arkeogis.org). I.2.3. Huma-num : la TGIR des humanités numériques Huma-num est une Très Grande Infrastructure de Recherche (TGIR*) qui vise à accompagner la recherche en sciences humaines et sociales. Elle consiste à « mettre en œuvre un dispositif humain (concertation collective) et technologique (service numérique pérenne) à l’échelle nationale et européenne. »9 Huma-num vise donc à coordonner la communauté scientifique pour ce qui concerne la production et la collecte des données en suivant notamment des recommandations pour les bonnes pratiques numériques10. Le dispositif qui permet la conservation, l’accès et l’interopérabilité* des données de recherche nous intéresse plus particulièrement. Il est divisé en deux, avec le stockage d’un côté et l’archivage à long terme de l’autre. En effet, dans un premier temps, le serveur Huma-num collecte les données avant de les archiver au sein du Centre Informatique National de l’Enseignement Supérieur (CINES*) après la vérification du format et l’ajout des métadonnées comme définies dans le guide des bonnes pratiques numériques.. 9. www.huma-num.fr www.huma-num.fr/ressources/guides. 10. -8-.

(21) Contrairement à Arkéogis, l’ÉfA ne fait pas appel à Huma-num pour le stockage et l’archivage de ses données, car elle possède un serveur puissant permettant d’avoir accès aux données pour les modifier à tout moment. Concernant la phase d’archivage des bases de données présentes sur les WebSIG, l’École française d’Athènes est en train d’évoluer vers les archives numériques, c’est pourquoi nous aborderons cette problématique dans la dernière partie du mémoire qui traite des perspectives pour les WebSIG de l’ÉfA. I.3. Les WebSIG de l’École française d’Athènes La cartographie assistée par ordinateur est apparue dans les années 1960 et les premiers SIG dits bureautiques*ont vu le jour vingt ans plus tard. I.3.1. Évolution des Systèmes d’Information Géographiques à l’ÉfA L’une des premières tâches de ce TFE a été de dresser l’état des lieux du WebSIG au sein de l’ÉfA afin d’évaluer le travail déjà réalisé et celui qui est demandé, c’est pourquoi il me semble pertinent d’élaborer un bref historique des WebSIG de l’ÉfA avant d’en décrire leur fonctionnement. 2006 : mise en place d’un SIG pour le site de Délos Durant l’été 2006, Christian ROSSI, élève de deuxième année à l’École Nationale des Sciences Géographiques (ENSG*) a effectué un stage au sein de l’ÉfA. Il avait pour objectif d’étudier les solutions techniques pour l’exportation les données graphiques de l’Atlas de Délos vers un logiciel de SIG. Il explique alors dans son mémoire, comment s’affranchir du manque de géoréférencement inhérent à Adobe Illustrator* et comment traiter par la suite ces données sur le logiciel de SIG bureautique MapInfo*. Ce projet attendait donc la finalisation de l’Atlas archéologique de l’île de Délos, regroupant de nombreuses cartes à différentes échelles(île au 1/5000ème, plans de fouilles au 1/2000ème et 1/1000ème, plans de monuments au 1/200ème) pour être mis en route. 2012 : sur les pistes d’un WebSIG Six ans plus tard, en 2012, l’Atlas de Délos est achevé et l’ÉfA a demandé à un autre étudiant, Quentin BRIQUET, dans le cadre de son TFE à l’ESGT*, de mettre à jour le protocole élaboré par Christian ROSSI, dans l’idée d’avoir un résultat plus satisfaisant issu d’une étude plus longue, tout en prenant en compte les avancées importantes dans le domaine. Dans une partie dédiée aux solutions techniques, il liste de nombreuses possibilités et présente un nouvel outil : le WebSIG. Après un long travail de recherche, il dresse un bilan complet de son étude, dans lequel il fait état de l’avancée technologique depuis le dernier travail de 2006, et propose une solution de WebSIG, ainsi qu’une architecture générale de WebSIG à mettre en place. Ensuite il consacre une longue partie au travail de réalisation du projet en détaillant notamment les différentes étapes. Ce TFE de grande qualité a été pour moi l’un des documents de référence de mon travail. -9-.

(22) 2013 : développement et valorisation du WebSIG de Délos En 2013, l’ÉfA a accueilli, Laure VOILEAU, élève de master deuxième année, mention électronique, télécommunication et géomatique à l’Université de Marne-la-Vallée en collaboration avec l’ENSG. Elle a poursuivi le développement du WebSIG de Délos, entrepris l’année précédente avec notamment un travail d’amélioration des outils et de présentation du WebSIG aux archéologues afin de pouvoir y insérer leurs bases de données. Ce stage a été essentiel pour la collecte de nombreuses bases de données qui ont été intégrées par la suite aux WebSIG de l’école. 2014 : début de l’utilisation des WebSIG par les archéologues Enfin, en 2014, Vincent DEPOND, dans le cadre de son TFE à l’ESGT, a davantage travaillé sur le développement des WebSIG sur les sites archéologiques de Korça en Albanie et Dikili Tash en Grèce, en prenant en compte les attentes des chercheurs. Il met en lumière, un problème majeur du WebSIG : l’impossibilité de superposer les données avec des images aériennes et tout autre fond de carte géoréférencé dans un système national ou international, car le WebSIG travaille avec les coordonnées locales des archéologues, dont nous ne connaissons pas les paramètres de transformation vers le système grec (EGSA87). C’est à ce moment-là que nait l’idée du sujet de mon TFE, en s’inscrivant à la suite de tous les travaux précédents. Il doit contribuer à l’amélioration et au développement des WebSIG de l’École française d’Athènes. Il va s’articuler autour de trois points : premièrement la définition des systèmes de coordonnées locales des archéologues, afin de pouvoir insérer d’autres couches de données géoréférencées, ensuite, la mise en place et l’intégration de données sur les WebSIG de Thasos et Argos et enfin, une harmonisation de la charte graphique et l’amélioration d’outils des WebSIG, comme la recherche par coordonnées. I.3.2. Adoption des standards de l’OGC Présentation de l’Open Geospatial Consortium L’Open Geospatial Consortium (OGC) est une organisation internationale à but non lucratif fondée en 1994, qui a pour objectif le développement et la promotion des standards* ouverts afin de garantir l’interopérabilité des contenus dans les domaines de la géomatique et de l’information géographique.L’OGC favorise la coopération entre développeurs, fournisseurs et utilisateurs. Nous faisons appel pour la réalisation des WebSIG de l’ÉfAà certains formats de l’OGC comme WMS*, WFS*, WFS-T*, WPS*, WCS* … Avantages des logiciels libres Les logiciels gratuits utilisent les standards de l’OGC et sont réalisés par une communauté internationale de développeurs. Ces logiciels évoluent gratuitement sans - 10 -.

(23) nécessiter d’achat de nouvelles licences ou de mises à jour. Ces améliorations notoires dans la qualité des produits garantissent une stabilité et une longévité. Si l’ÉfA a choisi d’utiliser ces logiciels pour la mise en place de son WebSIG, c’est bien entendu pour leur gratuité, mais aussi pour leur fonctionnalité, avec tous les plugins accessibles depuis Qgis* par exemple, et surtout pour leur pérennité avec l’adoption des standards. Après avoir rencontré des difficultés pour l’exportation des bases de données depuis FileMaker Pro*, nous pouvons dire que dans notre cas, l’avantage majeur des logiciels libres réside dans l’interopérabilité des formats. (cf. partie III.3.1) I.3.3. Structure des WebSIG de l’ÉfA Logiciels utilisés Le Système de Gestion de Base de Données (SGBD*) utilisé pour ce projet est PostgreSQL* avec son extension Postgis* qui permet la gestion de bases de données spatiales. Cet outil centralise les données et permet d’effectuer de nombreux traitements. Les bases de données issues de Postgis peuvent être manipulées grâce au langage SQL* (StructuredQueryLanguage), ou bien par l’utilisation d’un client Web comme PgAdmin*, PhpPgAdmin* ou encore grâce à une API*. Dans PgAdmin, les bases de données sont décomposées en tables, les tables sont reliées entre elles par des clés étrangères. Nous utilisons aussi des logiciels de SIG bureautiques comme Qgiset Autocad Map 3D*, pour gérer la partie cartographique du projet de SIG pour l’application Web, ils permettent de manipuler la majorité des formats vectoriels et raster* du marché. Ils peuvent se lier à plusieurs BDD* et échanger des données attributaires et spatiales. La partie bureautique est utilisée pour le formatage et le dépôt des données. Pour cela nous passons par différentes phases de traitement qui seront détaillées dans la troisième partie du mémoire qui traite de l’intégration de données à un WebSIG. Geoserver* est leserveur cartographique* utilisé, qui permet de diffuser des couches géographiques sur internet. Il permet également de gérer des données géographiques et d’en modifier les styles d’affichage. Il est développé en langage JavaScript* et peut utiliser les grands standards de l’OGC et ses services Web : WMS, WFS, WCS, WFS-T … Ce logiciel sert d’intermédiaire entre le logiciel de SGBD et le client*. Il prend en charge les données issues des différentes sources, qu’il envoie ensuite sur un réseau se trouvant sur le net dans des formats standardisés par l’OGC. Architecture trois tiers L’architecture trois tiers(figure 5) est un modèle de gestion de WebSIG. Au sein de ce modèle, on retrouve un ensemble de logiciels bureautiques, mais aussi des services web qui s’organisent autour de trois grands pôles : le client, le serveur et les SGBD.. - 11 -.

(24) Figure 5 : Architecture trois tiers des WebSIG, (ÉfA / L. Mulot). Le client est un programme ou un navigateur internet qui envoie des demandes au serveur par l’intermédiaire du protocole Hyper Text Transfer Protocol (HTTP*) et qui reçoit la réponse du serveur pour l’afficheravec l’utilisation d’un système basique d’URL* (Uniform Resource Locator). Les requêtes entre le client et le serveur passent par des services web WMS, WFS, WPS… définis par l’OGC. Le serveur interroge les SGBD, qui peuvent être multiples en fonction du type de données (Postgis pour les données spatiales) et retourne l’information demandée. Le contact entre le serveur et le SGBD se fait par l’utilisation du langage SQL et Postgisrenvoie des données vectorielles comme information au client. La visualisation est gérée par Openlayers*. Il permet l’affichage des données dans le navigateur web et l’analyse des données par requêtes attributaires, requêtes spatiales et modification de visualisations. On peut alors visualiser en même temps des données vectorielles et rasters contenant différents types d’informations. L’affichage est modulable grâce à la bibliothèque JavaScript. Grâce à ces choix techniques, le SIG s’affranchit des logiciels propriétaires et des contraintes matérielles qui y sont liées.. - 12 -.

(25) Partie II : Définition des systèmes de coordonnées locales dans les WebSIG Surl’ensemble destravaux précédents, la question de la définition des systèmes de coordonnées(CRS*) mis en place pour les sites archéologiques est évoquée comme un obstacleimportant. C’est un problème sur lequel les précédents intervenants de ce projet se sont tous heurtés, sans malheureusementavoir le temps dele résoudre. Nous cherchons un moyen pour conserver la projection attachée à la donnée d’origine tout en pouvant la reprojeter à la volée via un SIG dans un système différent. Le SIG doit donc connaitre les paramètres des CRS locaux pour pouvoir appliquer des reprojections vers des CRS plus communs. Cette conversion sera utile pour les WebSIG de l’ÉfA qui sont réalisés avec les logiciels Geoserver et Openlayers, mais également pour des logiciels de SIG bureautiques comme Qgis, Autocad Map 3D … Les précédents stagiaires ont adopté une solution par défaut qui consiste à conserver les coordonnées locales pour le WebSIG en indiquant qu’il s’agissait du système HGSA87, le système d’usage en Grèce. Cette solution ne permettait pas la superposition avec d’autres couches de données géoréférencées. L’un des objectifs importants qui a été fixé est l’élaboration d’un protocole permettant de passer des coordonnées locales auxcoordonnéesWGS84.La définition des paramètresdes systèmes de coordonnées archéologiques allait ainsi permettre de superposer les données enregistrées par les archéologues et les données déjàgéoréférencéescomme le cadastre dans le système grec ouGoogleEarth dans le système web Mercator. II.1. Définition des différents systèmes Avant toute chose, il est important de faire un bref tour d’horizon de tous les sites sur lesquels ce travail doit être réalisé et donc des systèmes de coordonnées avec lesquels nous sommes amenés à travailler.Nous vous présenterons d’abord les systèmes locaux mis en place par les archéologues puis les systèmes de coordonnées grecs et enfin les systèmes internationaux. II.1.1. Les systèmes locaux Des systèmes locaux ont été mis en place par les archéologues sur la plupart des sites, car ils ne possédaient pas, à l’époque, au sein de leur équipe, des connaissances nécessaires afin de se rattacher en coordonnées au système en usage du pays. De plus, cette situation suffisait parfaitement pour travailler à l’échelle d’un monument par exemple, car ils n’envisageaient pas alorsde travailler à des échelles beaucoup plus grandes. Figure 6 : Vue du site de Délos. - 13 -.

(26) Délos : système Dellinger. local. de. Délos (figure 6 et 7) est une petite île d’environ 3.5km², non habitée, qui se trouve au centre des Cyclades11, à mi-chemin entre la Grèce et la Turquie. Les îles les plus proches sont : Rhénée à l’Ouest, séparée par un canal d’environ 500m et Mykonos au Nord-Est, à environ 3km. Les fouilles archéologiques du site de Délos, menées principalement par l’École française d’Athènes ont commencé dès 1873 et se poursuivent encore aujourd’hui de manière moins intensive.. N. Rhénée. Mykonos. y. 0. x. Délos Figure 7 : Système de coordonnées à Délos, (www.gis.efa/Adrien). L’Atlas de Délos12 est l’élément déclencheur de la mise en place des WebSIG au sein de l’ÉfA. Il est issu de la collaboration d’un archéologue, d’un topographe, d’une architecte et d’une dessinatrice. Il regroupe toutes les données cartographiques du site et comporte 51 planches, avec notamment une carte générale de l’île au 1/5000ème, des plans généraux deszones fouillées au 1/2000ème et 1/1000ème, et desplans de détails et des profils de monuments au 1/200ème. Le système local utilisé par les chercheurs déliens depuis 1985 porte le nom de Dellinger, l’ingénieur qui l’a mis en place. Il a pour origine le Cynthe, point culminant de l’île de Délos qui se trouve vers le centre de l’île, auquel ont été attribuées les coordonnées x=0m, y=0m, z=113m et a pour axe des Y positifs, un axe proche du Nord magnétique. Delphes : systèmelocal des danois Delphes est un site archéologique grec, qui se trouve en Phocide13 au pied du mont Parnasse, qui culmine à 2457m d’altitude. Il s’agit d’un sanctuaire panhellénique14, qui était aussi un lieu de pèlerinage où parlait l’oracle d’Apollon par l’intermédiaire de la Pythie.. 11. Les Cyclades sont les îles grecques se trouvant en mer Egée, elles comprennent environ 250 îles dont seulement 24 sont habitées. Le nom Cyclades vient du grec ancien (kúklos) car elles forment un cercle (autour de l’île de Délos). 12 FADIN Lionel, FINCKER Myriam, MORETTI Jean-Charles, PICARD Véronique, 2015 13 Région de Grèce. 14 Sanctuaire de la Grèce antique, dans lequel toutes les cités grecques honorent le même dieu (Apollon à Delphes par exemple). Les sanctuaires panhélleniques rassemblent toutes les cités lors des concours panhelléniques.. - 14 -.

(27) Le site a été fouillé de façon intensive par les archéologues français pendant la période dite des grandes fouilles de 1892 à 1903. D’ailleurs, le gouvernement français avait financé le déménagement et la reconstruction du village de Kastri qui se trouvait à l’emplacement de l’actuel sitearchéologique.. y. x 0. N. Figure 8 : Bornes sur une vue aérienne du site de Delphes, (www.gis.efa.gr/Adrien). C’est une équipe d’architectesvenue du Danemark dans les années 1970 pour faire le relevé de l’ensemble du sanctuaire de Delphes avec les archéologues français qui a mis en place le système de coordonnées locales (figure 8). L’usage veut que ce système s’appelle le système des Danois. D’abord à l’échelle du sanctuaire puis agrandi à l’échelle du site dans les années 1980, il est composé de 26 bornes disposées selon un quadrillage formant des carrés de 100m de côté. L’axe Y positif est orienté dans le sens de la pente du site et n’a donc aucune relation avec le Nord, c’est un problème aujourd’hui, mais il est évident que dans le cas d’un système local, ces choix étaient pertinents. À l’origine, dans la publication de l’Atlas de Delphes, l’axe des X croît positivement vers l’Ouest. Pour des raisons pratiques, des valeurs négatives ont été attribuées à la place des positives. Dikili-Tash : système local de Dikili-Tash Plusieurs programmes de fouilles se sont déroulés sur ce site, dont le premier a eu lieu de 1961 à 1975. Le site archéologique de Dikili-Tash se trouve en Grèce du Nord. On y retrouve des traces d’habitats préhistoriques datant du néolithique et de l’âge du bronze, mais aussi des vestiges de l’époque hellénistique et romaine. Un des éléments caractéristiques de ce site est la présence d’une tour byzantine au sommet. Sur ce site, le carroyage local est matérialisé par des bornes en ciment. Les axes de ce système reprennent l’orientation des premiers carrés de fouilles. L’axe des ordonnées suit la - 15 -.

Figure

Figure 1 : Façade principale de l'ÉfA, (ÉfA/Ph. Collet)
Figure 3 : Répartition des sites archéologiques de l'ÉfA, (www.gis.efa.gr/Adrien)
Figure 4: Capture d'écran d'une requête effectuée dans Arkéogis, (www.arkeogis.org)
Figure 5 : Architecture trois tiers des WebSIG, (ÉfA / L. Mulot)
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