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L'immigration, l'immersion et la création d'une nouvelle francophonie

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POUR CITER CET ARTICLE, UTILISER L’INFORMATION SUIVANTE :

Stebbins, Robert A. (2013). «L'immigration, l'immersion et la création d'une nouvelle

francophonie» dans Yves Frenette, Étienne Rivard et Marc St-Hilaire (dir.), La francophonie

nord-américaine. Québec: Les Presses de l'Université Laval (coll. «Atlas historique du

Québec»). [En ligne]:

https://atlas.cieq.ca/la-francophonie-nord-americaine/l-immigration-l-immersion-et-la-creation-d-une-nouvelle-francophonie.pdf

Tous droits réservés. Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ)

Dépôt légal (Québec et Canada), 2013.

ISBN 978-2-7637-8958-3

Par Robert A. Stebbins

L'immigration, l'immersion et la création d'une

nouvelle francophonie

(2)

 Élèvesàlordinateur (progr ammedimmersionfr ançaise,

CommissionsCol aired’etobiCoke), 14 oC tobre 1988 Archives de l’Ontario, C 193-3-0-0-1410 88153, neg. 24 Le s r e c o n f i g u r a t i o n s, 19 6 0 à n o sj o u r s

Ch a p i t r e 5

Trois similitudes

Tout d ’a b ord , le s de u x g roup e s

connaissent une certaine marginalité

culturelle et linguistique au sein des

communautés francophones locales.

Leur accent est différent de la majorité

francophone locale, car il provient

d’un autre milieu, sans compter que

ces immigrants, tout comme les élèves

d’immersion au sein de la

commu-nauté anglophone locale, sont guidés

par toute une gamme de pratiques

culturelles inconnues. De plus, ces

groupes ne jouissent d’une

reconnais-sance que depuis une quarantaine

d ’a nnées, pour des raisons, nous

allons le voir, bien différentes.

Troi-sièmement, l’urbanité : les immigrants

préfèrent les grandes villes pour des

raisons de facilité d’accès à l’emploi

et pour les possibilités de rencontre

de compatriotes, tandis que les élèves,

eux, ont grandi dans ces mêmes villes

où sont concentrées les écoles offrant

des programmes d’immersion.

Ces traits partagés entre

immi-g ra nts f ra ncophones et élèves en

cours d’immersion française justifient

l’examen des deux groupes dans ce

texte. Il est néanmoins évident qu’ils

se distinguent de bien des façons.

Commençons notre étude par les

immigrants qui, en tant que groupe,

sont au Canada depuis bien plus

long-temps que les élèves d’immersion.

L’origine des immigrants

francophones

De nouvelles lois, en 1962 et 1967,

ont ouvert la voie à d ’importants

cha ngement s i nf luenç a nt auta nt

l’immigration francophone

qu’anglo-phone au Canada. Dès 1962, l’origine

nationale a été éliminée comme critère

d’entrée, invalidant ainsi le statut

pri-vilégié dont jouissaient certains pays

francophones comme la France, la

Bel-gique et la Suisse. Du côté anglophone,

ce sont les États-Unis, le Royaume-Uni

et certains pays du Commonwealth

qui prirent du recul. À la suite d’une

autre loi promulguée en 1967 et

per-mettant le parrainage de membres

de familles par des immigrants déjà

établis au Canada, le nombre

d’im-migrants maîtrisant une des deux

langues officielles et provenant de pays

autres que les pays traditionnels a

lar-gement augmenté. De façon analogue,

le nombre d’immigrants provenant

des anciens pays « privilégiés » est en

chute libre et représente une partie

toujours décroissante du nombre

total d’immigrants.

Les destinations

Les immigrants francophones

pro-venant de pays non occidentaux ont

toujours largement préféré le Québec

comme première terre d ’adoption

Immigrants francophones % des francophones de la ville

1971 2006 1971 2006 Halifax 285 625 4,2 6,2 Montréal 62 155 126 705 3,4 6,4 Toronto 6 000 18 955 13,2 30,3 Winnipeg 1 615 1 220 5,3 4,4 Edmonton 1 330 1 770 7,3 7,8

Source : Recensements du Canada, 1971 et 2006

partdesimmigr antsfr anCophonesdansl apopul ationfr anCophonede quelquesvillesCanadiennes, 1971 e t 2006

le s i m m i g r a n t s f r a n C o p h o n e s e t l e s É l è v e s a y a n t C o m p l É t É l e s p r o g r a m m e s d’i m m e r s i o n e n f r a n ç a i s a u n i v e a u s e C o n d a i r e p a r -t a g e n -t d’É t o n n a n t e s s i m i l a r i t É s. Ce s d e u x g r o u p e s p a r t i C i p e n t à l a C r É a t i o n d’u n e n o u v e l l e f r a n C o p h o n i e.

L’immigration, L’immersion

et La création d’une

nouveLLe francophonie

(3)

Laf r a n c o p h o n i en o r d-a m é r i c a i n e 2 76

mais, comme nous le verrons, ils n’y

sont pas toujours restés. Vu la préfé­

rence marquée des immigrants pour

les grandes villes, Montréal a tou­

jours été la destination privilégiée des

franco phones, tandis que la majorité

des immigrants anglophones atterris­

sait à Toronto ou à Vancouver. Malgré

la faible proportion qu’occupent les

francophones dans l’immigration

canadienne (3,0 à 3,9 % des effectifs

immigrants entre 1961 et 2006 sont

de langue maternelle française), leur

nombre représente une part croissante

de la population francophone dans la

quasi­totalité des grands centres. À

Toronto et à Vancouver en particulier,

la proportion d’immigrants franco­

phones relative au nombre total de

francophones a fortement augmenté.

Il est diff icile de connaître pré­

cisément le nombre d’immigrants

ou de réfugiés francophones dont le

français est soit la première, soit la

deuxième langue. Mais il appert que

la vaste majorité de ces nouveaux

arrivants se dirige vers le Québec, et

plus particulièrement vers Montréal,

où ils font face à des problèmes qu’ils

ne partagent pas avec les deux autres

catégories linguistiques d’immigrants,

les allophones et les anglophones.

Des observations (Stebbins, 2000)

ont permis de constater que, de nos

jours, la plupart des Québécois sont

ouverts aux immigrants franco phones,

et même a l lophones. Cependa nt,

puisque la plupart des immigrants

proviennent désormais de pays en

voie de développement, leur présence

au Québec soulève l’épineuse ques­

tion de leur intégration. Si, en 2006,

77,6 % des immigrants peuvent parler

français, comparativement aux 17,5 %

qui peuvent parler ang lais seule­

ment (le reste ne pouvant parler ni

français, ni anglais), ces immigrants

diffèrent par leur origine ethnique,

leur culture, leur langue et parfois leur

religion, de la majorité francophone

« pure laine » québécoise.

En outre, il est aussi diff icile de

retenir les immigrants qui arrivent au

Québec que d’y retenir les Québécois

de naissance qui désirent s’instal­

ler ailleurs au Canada. En 2006, par

exemple, selon l’Institut de la statis­

tique du Québec, le solde migratoire

international atteint 39 736 personnes,

tandis que 32 377 personnes partent

vers une autre province canadienne.

Si on ignore combien parmi ces der­

niers sont des immigrants, il reste que

plusieurs d’entre eux suivent le trajet

historique de l’immigration québé­

coise au Canada, en déménageant par

ordre de préférence en Ontario, en

Colombie­Britannique et en Alberta.

Certains autres immigrants franco­

phone s , en a r r iva nt au C a nad a,

choisissent de s’établir ailleurs au pays,

souvent pour des raisons de facilité

d’accès à l’emploi ou parce qu’ils y

ont déjà des contacts (Korazemo et

Stebbins, 2001; Chambon et al., 2001).

Ethnicité, identité et intégration

Une composante ethnique (c’est­à­

dire raciale, nationale, religieuse) est

évidente dans le mode de vie linguis­

tique que poursuivent les « nouveaux

francophones » – immigrants et réfu­

giés francophones – dans les grandes

villes canadiennes. Des observations

Avec un tiers de sa population étudiante issue de l’immigration francophone

récente, la Cité collégiale d’Ottawa témoigne des changements qui s’opèrent

dans la francophonie canadienne. Fondée en 1990, la Cité est le premier

collège communautaire de langue française en Ontario.

cité coLLégiaLed’ot tawa, 2007 Cité collégiale d’Ottawa

(4)

L’immig r at ion, l’imm e r sion e t la c r é at ion d’un e nou v e ll e f r an cophonie 2 7 7

antérieures ont révélé qu’ils ont une

plus grande tendance à s’associer entre

eux qu’avec les francophones cana­

diens, allant parfois jusqu’à créer leurs

propres associations nationales (Beau­

doin, 1988; Savas, 1990 : 30 ; Stebbins,

1994 : 120). En effet, ils se sentent

exclus des associations canadiennes­

françaises de souche, qui sont souvent

très spécialisées (par exemple, en art,

en sport, en religion, en affaires) et

qui n’ont pas grand­chose à offrir à

des immigrants venant de pays en voie

de développement (Chambon, 2001 :

5­6). De plus, Korazemo et Stebbins

(2001 : 49) ont noté que les immigrants

francophones à Calgary préfèrent tra­

vailler le plus possible aux dépens de

leurs heures de loisir. Par conséquent,

il ne reste pas beaucoup de temps pour

participer à la vie communautaire.

Ils sont aussi aptes à démontrer un

profil identitaire particulier, souli­

gnant leur origine nationale et dans

certains cas leur ethnicité. Bref, la

recherche sur l’identité francophone

en milieu minoritaire dans l’Ouest et

ailleurs au Canada s’harmonise avec

les conclusions de Heller (1996 : 35) :

l’univers de ces nouveaux arrivants est

en pleine transition. C’est ainsi qu’ils

red

éfinissent les normes linguistiques

qui symbolisent et déterminent l’iden­

tité francophone au Canada.

Par exemple, en 2006, Calgary a

accueilli 205 immigrants de langue

maternelle française. Ceci représente

moins de 2 % de la population fran­

cophone de Calgary, mais la présence

et l’inf luence de ce type de migrant

se font de plus en plus ressentir. Des

organismes voués à l’accueil de ces

nouveaux arrivants ont été créés dans

des villes telles que Calgary, Edmonton

et Toronto. Ils facilitent l’intégration

non seulement au sein des commu­

nautés francophones, mais également

parmi les anglophones. Le fait que

de nombreux nouveaux arrivants ne

soient pas chrétiens et ne répondent

donc pas aux critères d’admission

des écoles catholiques a contribué à

l’ouverture d’écoles non confession­

nelles dans le courant des années

1990 dans la plupar t des grandes

v i l les c a nad ien nes. C e que nous

ignorons, c’est la perception qu’ont

les francophones minoritaires de ces

nouveaux arrivants qui, malgré une

grande maîtrise de la langue française,

sont différents en ce qui concerne la

religion et l’ethnicité.

En Ontario, Bellavance (1994 : 15)

remarque que certains observateurs

voient ces vagues d’immigrants fran­

cophones comme étant une bouée de

sauvetage pour les communautés fran­

cophones, et ce plus particulièrement

dans les grands centres urbains. Tout

comme au Québec, le taux de natalité

des francophones est en chute libre, ce

qui implique un besoin urgent de solu­

tion pour maintenir une proportion

viable de francophones. Bellavance

note également que les écoles semblent

bénéficier de cet apport de nouveaux

francophones, car nombre de nou­

veaux arrivants désirent instruire leurs

enfants en français. Il cite l’exemple de

la Cité Collégiale à Ottawa où le tiers

de la population étudiante est issue de

familles immigrantes francophones.

Dans le même ordre d’idée, Gratton

(1994 : 15) mentionne que dans une

école secondaire de langue française

d’Ottawa, plus de la moitié des élèves

sont immigrants et, de ce fait, qu’ils

contribuent largement à l’améliora­

tion de la qualité du français utilisé

en classe par les Franco­Ontariens

de souche.

À cet égard, il est possible que l’On­

tario soit exceptionnel. Pour en savoir

davantage, il faudrait approfondir

l’analyse en recueillant des données

sur l’influence des immigrants franco­

phones dans les autres communautés

et régions francophones du Canada.

Le recensement de 2006 révèle cer­

taines facettes importantes de la vie

des immigrants francophones au début

du

xxie

siècle. D’abord, 86 % d’entre

eux résident dans les grandes villes

(régions métropolitaines de recense­

ment), contre 68 % de la population

canadienne. Parmi ces grandes villes,

Montréal et Québec occupent une

place de choix en accueillant 62 % des

immigrants francophones. Enfin une

proportion sensible (17,6 %) préfère

néanmoins, en ordre décroissant, les

villes anglophones où la croissance

économique est vive et le marché de

l’emploi favorable : Toronto, Ottawa­

G a t i n e a u , Va n c o u v e r, C a l g a r y,

et Edmonton.

Les débuts des programmes

d’immersion

L’idée d’utiliser la langue française

comme langue d’enseignement des

matières habituelles (par exemple, la

physique, la géographie, l’histoire)

au x élèves de l ’élémentaire et du

secondaire est une invention cana­

dienne. C’est une solution au problème

d’instruire efficacement les jeunes

anglophones dans l’autre langue offi­

cielle du pays, ce que les programmes

de f ra nçais la ng ue seconde n’ont

jamais réussi à faire. Stern (1988 :

1970) explique qu’au début des années

1960, un groupe de parents à Saint­

Lambert, en banlieue de Montréal, a

contacté des chercheurs en linguis­

t ique à l ’Université McGi l l da ns

l’espoir de trouver une solution. C’est

en 1965 que fut établi à Saint­Lambert

un programme expérimental d’im­

mersion en maternelle, le prototype de

l’école d’immersion au Canada.

Le climat politique national était

enfin prêt pour la diffusion de ce nou­

veau concept. En 1969, le Parlement

fédéral adopta la loi sur les langues

officielles, suivie d’une autre en 1971

instituant le multiculturalisme comme

politique nationale. Les programmes

d’immersion ont, selon l’Association

canadienne des professeurs d’immer­

sion, attiré en 2008­2009 presque

300 000 élèves anglophones (et quel­

ques milliers de francophones) dans

2 375 écoles. Dans ces programmes,

les professeurs sont pour la plupart

de langue maternelle française et ils

enseignent aux élèves comme si ces

derniers étaient eux aussi franco­

phones. Sont proposées les mêmes

matières que celles offertes dans un

programme uniquement en anglais,

mais la langue d’enseignement est

le français.

Il y a trois types de programmes

d’immersion. En première

immer-sion, les élèves passent par une phase

unilingue où l’enseignement est tota­

lement en français et où, selon les

circonstances, l’enseignant et l’enfant

peuvent communiquer en anglais.

Cette phase débute en maternelle et

continue jusqu’à la 2

e

ou 3

e

année. Elle

est suivie d’une phase bilingue (de la 2

e

ou 3

e

année jusqu’à la 6

e

) où les cours

sont donnés à part égale en français

et en anglais. Finalement, une phase

(5)

Laf r a n c o p h o n i en o r d-a m é r i c a i n e 2 7 8

Née dans les années 1960,

l’immersion française au primaire

et au secondaire se répand au

Canada dans la décennie suivante

avec la politique du bilinguisme

officiel. La popularité des ces

programmes ne se dément pas

aujourd’hui, contribuant fortement

à la progression du nombre de

personnes ayant le français comme

langue seconde : en 2010, selon

les provinces considérées, 6 % à

26 % des élèves admissibles étaient

inscrits en immersion française.

Le taux atteint 40 % pour les élèves

allophones. Quelque 2 300

établis-sements à travers le Canada offrent

de telles classes d’immersion.

de maintien de la langue comprenant

de 3 à 5 matières enseignées en fran­

çais est offerte aux étudiants de la 7

e

à la 12

e

année. L’immersion différée

est identique, excepté que le français

est la langue principale d’enseigne­

ment jusqu’à la 4

e

année environ. En

immersion tardive, l’utilisation du

français comme langue d’enseigne­

ment est repoussée à la fin de l’école

élémentaire ou au commencement de

l’école secondaire.

L’amélioration de l’apprentissage du

français comme langue seconde n’est

pas l’unique raison d’être des pro­

grammes d’immersion. Les parents

de Saint­Lambert, en communiquant

avec les chercheurs de McGill, dési­

raient aussi contrecarrer le manque de

communication entre francophones et

anglophones au Québec. Ils voulaient

augmenter le niveau de contact inter­

linguistique pour ainsi promouvoir un

partage des cultures.

Stern (1988 : 1970­1971) dénote que

ce genre d’éducation immersive « est

reconnu mondialement comme étant

un des rares succès de l’enseignement

d’une langue seconde ». Des écoles

d ’ immersion en f ra nça is et da ns

d’autres langues existent désormais

dans plusieurs pays, dont les États­

Unis, où certaines communautés dans

quelques États gèrent leurs propres

écoles d’immersion française. De plus,

selon lui, un des traits caractéristiques

de ce mouvement est la participa­

tion des parents, couronnée par la

fondation de l’association nationale

Canadian Parents for French (CPF) en

1977. Cet organisme soutient active­

ment l’enseignement du français sous

toutes ses formes auprès des divers

paliers gouvernementaux. La CPF tra­

vaille en partenariat avec l’Association

canadienne des professeurs d’immer­

sion, fondée en 1976.

Des élèves francophones fréquentent

aussi les écoles d’immersion, mais ils

ne sont pas très nombreux. À Calgary,

dans les années 1990, certains parents

trouvaient ces écoles mieux équipées

que les écoles de langue française

(Stebbins, 1994 : 44). Cependant, les

parents francophones se plaignent

souvent que dans ces écoles d’immer­

sion, leurs enfants apprennent à parler

français avec un accent anglais.

L’immersion aujourd’hui

Environ la moitié des élèves de l’élé­

mentaire et du secondaire admissibles

suivent des cours de français à l’école.

regiopoLis-notre dame catHoLic HigH scHooL,

écoLed’immersionfr ançaiseà kingston, 2010 Photo : Rob McDonald. Modern Languages Department, Regiopolis-Notre Dame Catholic High School

(6)

L’immig r at ion, l’imm e r sion e t la c r é at ion d’un e nou v e ll e f r an cophonie 2 7 9

L e s i n s c r ipt ion s au prog r a m me

d’enseignement en français langue

maternelle ont diminué de 1,6 % en

2006­2007 par rapport à 2005­2006.

Par contraste, les inscriptions au pro­

gramme d’enseignement en immersion

française ont augmenté de 1,7 %.

Il est impossible de connaître le

nombre de diplômés des programmes

d’immersion qui contribueront d’une

façon ou d’une autre à l’épanouisse­

ment des communautés francophones,

mais ils peuvent le faire selon qua­

t re niveau x d ’ i ntensité, les t rois

premiers comprenant soit un emploi

en français, soit un emploi bilingue

(français­anglais). Ceux ayant un

mode vie actif peuvent, durant les heu­

res de loisir, voir un film ou une pièce

de théâtre en français, être bénévoles

lors d’activités publiques nécessitant

l’usage du français, être membres d’un

ou deux organismes ou clubs franco­

phones. Par contraste, ceux qui ont un

mode de vie inactif évitent ces activités

et, par conséquent, la communauté

locale. Ils limitent l’emploi du fran­

çais à leur lieu de travail et mènent

une vie essentiellement en anglais, un

choix facile en milieu majoritairement

anglophone. Entre ces deux extrêmes,

certains profitent d’un mode de vie

actif modéré, comprenant par exem­

ple un peu de lecture en français, une

émission occasionnelle à la télévision

en français ou une sortie avec un(e)

ami(e) francophone. Le mode de vie

loisirs, le moins engageant du point de

vue linguistique, s’apparente au mode

de vie de style actif ou actif modéré,

mais mené parallèlement à un emploi

unilingue anglophone.

I l e st éga lement i mpos sible de

connaître le nombre de diplômés

issus de ces programmes qui n’obtien­

dront jamais un emploi nécessitant

un niveau de compétence quelconque

en français ou qui ne participeront

jamais à la vie en français. Ce groupe

pourrait être assez grand, puisque la

plupart des finissants désirant pour­

suivre leurs études post­secondaires

le font dans des institutions anglo­

phones. Ils y approfondissent leurs

intérêts et leur goût pour la culture de

langue anglaise, s’y créent des réseaux

d’amis anglophones, etc. Puisque leur

formation supérieure est en anglais,

ils chercheront des emplois dans cet

environnement culturel.

Les francophones de langue seconde,

comprenant une proportion crois­

sante de finissants des programmes

proportiond’éLèvesinscritsdansLesprogr ammesd’enseignementenfr ançaisL anguematerneLLe

e tauprogr ammed’immersionenfr ançais, 1991-2008

fr ancopHonesdeL anguematerneLLee tdeL anguesecondedansqueLquesgr andesviLLes, 2006 Source : Canadian Parents for French (http://www.cpf.ca. enrollement trends 2007-2008,

consulté le 26 janvier 2010)

Source : calculs fondés sur les données du recensement du Canada, 2006

ANNÉES nombres d’élèves inscrits en immersion française Proportions des élèves inscrits en français langue maternellenombres d’élèves inscrits Proportions des élèves inscrits

1991-1992 300 403 7,9 1 790 216 47,1

1999-2000 318 244 7,9 1 749 916 43,6

2007-2008 315 541 8,6 2 069 851 56,5

VILLES langue maternelle (%)Francophones de maternelle ou seconde (%)Francophones de langue ratio colonne 1 sur colonne 2

Villes avec communautés itinérantes

toronto 1,5 9,4 0,16

Hamilton 1,5 6,1 0,25

calgary 1,8 8,0 0,23

edmonton 2,3 7,7 0,29

vancouver 1,4 7,8 0,18

Villes avec communautés indigènes

Ottawa 16,1 38,8 0,41

(7)

Laf r a n c o p h o n i en o r d-a m é r i c a i n e 2 8 0

Les immigrants francophones et les élèves d’immersion sont les deux groupes

principaux pouvant compenser le taux de natalité des francophones

cana-diens en milieu minoritaire. Il ne faut donc pas sous-estimer l’importance de

l’apport de ces deux forces salutaires à la survie de la langue et de la culture

françaises au Canada. Selon les origines ethniques de ces immigrants et

élèves, des modifications vont être apportées à la culture francophone. De

tels changements ne seront pas toujours bien accueillis par les franco phones

de souche, même si un nombre grandissant de ces derniers s’est déjà résigné à

cette réalité. Les francophones de langue maternelle sont néanmoins parfois

flattés que les élèves des programmes d’immersion aient opté pour

l’appren-tissage de la belle langue à une époque où l’anglais devient la lingua franca.

relles avec les francophones de souche.

De plus, les élèves d’immersion sont

plus aptes que les autres à apprécier

les diversités culturelle et linguistique

du Canada et d’en tirer profit. Ils se

sentent aussi plus à l’aise de discuter

en français avec des francophones que

leurs congénères anglophones. Ils vont

répondre plus facilement en français

lorsqu’ils sont interrogés dans cette

langue et n’évitent pas les situations

où l’emploi du français est demandé.

Cependant, leur participation, comme

d’ailleurs celle des francophones ins­

crits aux programmes d’enseignement

en français au sein des communautés

francophones, est atténuée par un

désintérêt flagrant pour le cinéma, les

émissions de télévision, la radio, les

revues et les journaux en français.

représentationdes misér abLesparLesé tudiantsde L’écoLed’immersionfr ançaise, regiopoLis-notre dame catHoLic HigH scHooL (kingston), 2009

Photo : Rob McDonald. Modern Languages Department, Regiopolis-Notre Dame Catholic High School

d’immersion, sont plus nombreux que

les francophones de langue maternelle

dans les grandes villes du Canada, hors

du Québec. Le calcul de proportions et

ratios entre les deux groupes permet

d’illustrer ce phénomène. Un ratio

faible indique une proportion beau­

coup plus élevée de francophones de

langue seconde au sein de la popula­

tion d’une ville. Dans les villes à forte

population itinérante (villes avec une

proportion importante de francopho­

nes nés ailleurs), les francophones de

langue maternelle sont minoritaires

par rapport aux francophones de lan­

gue seconde, alors que dans les villes à

forte population indigène (villes avec

une proportion importante de franco­

phones y étant nés) la proportion des

deux groupes est plus équilibrée.

La principale, et peut­être l’unique,

conclusion que nous pouvons tirer

de ces chiffres est que les francopho­

nes de langue maternelle vivant dans

des communautés itinérantes ont

plus souvent l’occasion de côtoyer

des francophones de langue seconde

que leurs homologues résidant dans

des communautés indigènes. Ceci

la i s se supposer u ne plu s g ra nde

participation active aux affaires fran­

cophones de la part des francophones

de langue seconde, que ce soit dans

l’organisation d’activités culturelles

ou en tant que clients de commerces

francophones, tels que restaurants,

cinémas et librairies. Nous pouvons

donc en conclure que les francopho­

nes de langue seconde contribuent

abondamment au maintien des col­

lectivités francophones. Leur degré

de participation est moindre dans les

communautés indigènes.

Certaines études semblent indi­

qu e r qu’u ne t e l le p a r t ic ip at ion

pourrait s’avérer être assez consi­

dérable (Genesee, 1998 : 318­321).

Ainsi, la participation d’élèves aux

programmes d’immersion a contribué

à faire disparaître les barrières cultu­

(8)

B I B L I O G R A P H I E

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