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Colombi E. (éd.), La trasmissione dei testi patristici latini. Atti del Colloquio internazionale (Roma, 26-28 ottobre 2009)

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La trasmissione dei testi patristici latini  : problemi e prospettive. Atti del Colloquio internazionale (Roma, 26-28 ottobre 2009), a cura di Emanuela Colombi, Turnhout,

Brepols, 2012 (Instrumenta Patristica et Mediaevalia. Research on the Inheritance

of Early and Medieval Christianity, 60), 344 p.

Lors d’un colloque tenu à la Sapienza en 2009, Emanuela Colombi, qui coordonne aussi, pour le Corpus Christianorum, l’édition des volumes consacrés à la Traditio

Patrum, avait réussi à rassembler une dizaine de spécialistes de littérature religieuse

particulièrement versés dans les questions d’ecdotique ou d’histoire des textes pour traiter collectivement la question de la spécificité de la transmission des œuvres de la littérature patristique – ou, pour être plus précis, de la littérature ecclésiastique tardo-antique. Le problème, en réalité, se développe en autant de facettes qu’il y a de genres ou de formes d’expression au sein du corpus envisagé ou même qu’il y a de traditions manuscrites, chacune présentant ses cas particuliers. À chaque intervenant il revenait d’exposer, exemples à l’appui, les particularités de l’un de ces aspects de préférence aux autres. Les Actes issus de ces journées, dans lesquels alternent des exposés de synthèse et des cas d’étude, assument, comme l’indique leur sous-titre, le caractère provisoire qui est celui de toute « position du problème », en échappant, cependant, à toute segmenta-tion abusive. La grande unité du volume vient surtout de son imprégnasegmenta-tion profondément pasqualienne, qui se déploie régulièrement dans plusieurs contributions.

La première contribution, due à Luciano Canfora, concerne précisément « Il problema delle varianti d’autore come architrave della Storia della tradizione di Giorgio Pasquali », p. 11-32. Elle pose les fondements théoriques des réflexions qui seront appro-fondies par les autres contributeurs en retraçant l’histoire de la « guerre de trente ans » qui a opposé Giorgio Pasquali à Paul Maas à partir de la parution de la Textkritik, de 1927 à 1957. En théorisant les choix éditoriaux d’E. Schwartz, selon lui modèle de critique textuelle, Giorgio Pasquali a cherché à combattre les illusions de la stemmatique et fait valoir l’importance, du moins pour les textes médiévaux, par contraste avec la littérature antique, de la variante d’auteur. Ce « tremblement de terre » dans l’histoire de la philologie a consisté surtout à mettre au premier plan l’histoire du texte, et plus préci-sément les phases initiales de la tradition, bien plus décisives pour la critique du texte que les arguments « géométriques » des lachmanniens. L’approche historique proposée se place dans la lignée d’une « école française » caractérisée par Alphonse Dain, mais que Luciano Canfora fait remonter jusqu’au débat de la Querelle et à l’Ars critica de Jean Le Clerc (1697).

Manlio Simonetti traite ensuite directement le sujet du colloque, quoique d’une manière concise et plutôt sous la forme d’annotations, en s’interrogeant sur les spécifi-cités de « l’edizione critica di un testo patristico. Caratteri e problemi » (p. 33-49). Les textes chrétiens ont, selon lui, été abusivement distingués des textes antiques, dont ils partagent le mode de transmission. S’ils s’en distinguent, ce serait plutôt pour d’autres raisons : leur première diffusion (œuvres publiées avant l’édition voulue par l’auteur ou retouchées après publication), l’existence ou non d’un archétype (les textes patristiques étant moins éloignés que les classiques des premiers témoins manuscrits conservés) ou la langue « irrégulière » dans laquelle ils ont été écrits (le latin tardif rendant caducs les arguments de correction grammaticale ou syntaxique). On pourrait ajouter une autre particularité ; pour les besoins d’une controverse ou la recherche d’autorités qui

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caracté-rise nombre de leurs écrits, les auteurs ecclésiastiques pratiquent la citation littérale bien différemment de leurs prédécesseurs : souvent leurs textes sont des témoins indirects très fiables d’autres œuvres quasi contemporaines.

La première approche par spécialité revient à Guglielmo Cavallo, qui fait profiter les lecteurs de son expertise en matière de codicologie et de paléographie antiques en dégageant les spécificités matérielles de la première diffusion des textes patristiques (« I fondamenti materiali della trasmissione dei testi patristici nella tarda antichità : libri, scritture, contesti », p. 51-73). Plusieurs exemples, choisis parmi les œuvres d’Augustin, montrent assez comment l’instabilité des textes, remarquée dans la précédente contribu-tion, se traduit dès l’origine de la transmission et même jusque dans les premiers exem-plaires tardo-antiques subsistants : les variantes d’auteur en sont, une fois encore, la plus claire manifestation (plusieurs « emendatoria exemplaria » directement liés à Hippone ayant été recherchés et utilisés pour corriger ou compléter des copies existantes). L’apport de l’histoire du livre est ici la plus déterminante, car elle seule permet d’expli-quer des anomalies de la tradition : pour s’en tenir à un seul exemple, si les témoins caro-lingiens du De ciuitate Dei présentent parfois un texte de valeur inégale, c’est probable-ment parce qu’au moprobable-ment de leur copie, on s’est servi de plusieurs volumes (les 22 livres ayant dû initialement circuler en quatre tomes) n’appartenant pas à une même « édition ».

Dans une revue de lexicographie, il faut signaler plus spécialement la contribution de Clara Burini de Lorenzi (« Scritti pseudociprianei: la restituzione di una lexis popolare e degradata », p. 75-96), qui examine deux sermons pseudépigraphes de Cyprien des iiie

-ive s., De duobus montibus et De aleatoribus : jadis édités d’une manière trop

normali-sante, ils nécessitent une nouvelle édition, mais qui n’est pas sans poser en même temps un vrai défi ecdotique. D’abord prononcés avant d’être couchés par écrit, ces sermons reflètent, dans la majorité des témoins, une situation linguistique très proche de celle de l’Appendix Probi et pour laquelle les bonnes leçons sont celles qui se caractérisent par un latin des plus incorrects, qu’il convient, malgré la difficulté, de bien distinguer des erreurs ajoutées par la tradition et qu’il n’est pas aisé de restituer en cas de modification ou de normalisation par les copistes. Cette vulgaritas se trouve autant dans la morpho-logie (« parentorum ») que dans le régime des prépositions (« ex unitatem »), l’usage des cas, certaines licences prises avec les règles de concordance (« Iesus dicentem ») ou sur le plan sémantique (« ob uniuersa fraternitate » dans le sens de « pour tous les frères »). L’A. explique ainsi plusieurs choix d’édition et propose de nouvelles corrections.

Le copieux article qui suit, dû à l’éditrice elle-même, s’attache à scruter « la tras-missione dei testi poetici : alcune riflessioni » (p. 97-139). Cette tentative de tracer une « phénoménologie de la transmission » se fonde surtout sur le cas de Juvencus, mais pour l’étendre rapidement à un ensemble d’autres textes poétiques contemporains, partageant avec le premier la caractéristique supplémentaire d’avoir une tradition manuscrite très abondante, ainsi qu’à quelques classiques, pris comme points de comparaison. L’examen des variantes des différents témoins fait apparaître deux familles distinctes : un groupe de manuscrits (transmettant les textes d’Ovide, Juvencus, Sédulius, Arator et Avit), qui se distingue par un grand nombre de variantes mineures parfaitement admissibles, et un autre (qui contient surtout Virgile, Prudence et Paulin) dont les variantes mineures, plus fréquentes, ne sont pas admissibles. Pareils résultats suggéreraient qu’à l’origine du premier groupe il y a une entreprise de révision, qu’on pourrait expliquer par le caractère scolaire, bien attesté, de la lecture de ces poètes (et qui se vérifierait sans doute si l’on

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prenait en compte aussi les Épigrammes de Prosper, autre œuvre du « canon » laissée de côté ici, sans doute faute d’édition critique). L’enquête, ambitieuse et novatrice, cherche par sa méthode à donner, en quelque sorte, un pendant pour la poésie paléochrétienne aux études menées par Joseph Bédier et D’Arco Silvio Avalle sur la transmission des œuvres en langue romane.

D’une manière plus marginale, Leopoldo Gamberale, traitant de « Gerolamo e la trasmissione dei testi. Osservazioni sparse (ma non troppo) » (p. 141-178), veut rechercher dans les écrits du Stridonien les principes énoncés, depuis le xixe siècle, par la critique

philologique. Jérôme est en effet celui qui, par le nombre de ce type de réflexions dans ses œuvres et sa correspondance, offre les témoignages les plus clairs sur la conscience qu’on pouvait avoir, dès l’Antiquité tardive, de la fiabilité relative des textes des manus-crits et de quelques éléments de critique textuelle dont on pouvait disposer. Certes, on trouve chez Jérôme, mais aussi chez Augustin, des méthodes permettant d’appréhender les mécanismes complexes de la transmission et de réparer les erreurs dues aux opéra-tions de traduction, celles qui sont imputables aux copistes (faute d’inattention ou due à leur incompétence), au temps (certains mots ou passages s’étant corrompus, comme dit Jérôme, « paulatim »). Mais dire, par exemple, qu’Augustin a découvert dans tel passage le concept d’erreur d’archétype, ou ailleurs utilisé les notions de subarchétype ou de fautes caractéristiques, mais qu’avant lui Jérôme en avait déjà fait un principe « théo-risé » (p. 167) est sans doute plaquer abusivement des notions modernes à des cas parti-culiers qu’on trouverait vraisemblablement aussi à des périodes plus hautes.

Franco Gori (« L’edizione critica delle Enarrationes in Psalmos di Agostino e il metodo stemmatico », p. 179-200) poursuit une série de réflexions préparatoires à l’édi-tion des Enarral’édi-tiones, en se concentrant ici sur celles qui ont été prêchées, sans être dictées, et tachygraphiées, puis diffusées sans révision de l’auteur. En pareil cas (comme dans celui du Ps.-Cyprien déjà mentionné), la stemmatique se révèle insuffisante, car l’idée même de variante fautive exclurait d’emblée des leçons qui sont les bonnes : le caractère uniquement oratoire, et surtout improvisé, de ces sermons explique qu’on y trouve plus qu’ailleurs des anacoluthes, une scansion des phrases qui correspond mal au reste de la production de l’auteur mais qui s’explique par les aléas de la situation d’énon-ciation. C’est surtout la contamination qui constitue le principal obstacle et impose le recours à une autre méthode : à l’instabilité intrinsèque du texte s’ajoute celle de sa trans-mission, plusieurs témoins étant le fruit d’une contamination, parfois extrastemmatique (dépendant de la mise au net du texte à partir d’une nouvelle dictée), d’autres présentant des interpolations, gloses et corrections remontant à un manuscrit proche de l’archétype. Sur le plan théorique, il ressort de l’étude de cet exemple que la méthode stemmatique peut et doit être maintenue, mais uniquement comme module de recherche historique sur la tradition des textes.

Gert Partoens (« The Sources and Manuscript Transmission of the Venerable Bede’s Commentary on the Corpus Paulinum. Starting points for further research », p. 201-251) présente à son tour le cas d’une œuvre et d’une tradition complexe et problématique : celle de la Collectio super Apostolum compilée par Bède à partir d’extraits des œuvres d’Augustin. Cet article se veut une étude préparatoire à l’édition princeps de cet ouvrage, prévue au Corpus Christianorum. Bien identifiée depuis les travaux d’André Wilmart et Paul-Irénée Fransen, et distinguée de celle, plus diffusée, de Florus de Lyon, cette

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Pierre de Tripoli, désormais perdu. Elle se compose de 457 fragments, que transmettent seulement douze témoins complets. Après avoir réuni les informations sur les œuvres augustiniennes ayant servi à la préparation de ce florilège, Gert Partoens fournit ici une description des manuscrits concernés, une étude de leurs relations et un stemma qui se veut provisoire. L’un des principaux problèmes de cette collection est que plusieurs témoins s’arrêtent au fragment 393 : il faut, selon l’A. et contrairement à l’hypothèse d’André Wilmart, supposer que les 64 derniers fragments ont été ajoutés ultérieurement et qu’ils ne sont donc pas attribuables à Bède.

Quoique ne se rattachant pas directement à la littérature patristique, le cas des textes hagiographiques n’est pas oublié et fait l’objet de la contribution de Francesco Scorza Barcellona (« La trasmissione del testo agiografico : problemi ed esperienze di ricerca », p. 253-277). Celle-ci est davantage un « témoignage » d’éditeur, qui résume deux recherches déjà publiées, sur la Passion de Secundus d’Amelia et sur deux textes liés l’un à l’autre (le premier étant le « recyclage » du second) : la Passion de Zoticus et celle de Getulius. Si les exemples choisis ne sauraient être tenus pour représentatifs de l’ensemble de la production hagiographique, ces pages parviennent à rendre compte des problèmes éditoriaux spécifiques posés par ces textes, dont la tradition est compliquée par l’existence d’adaptations successives de l’original à des situations et des lectorats différents : ils multiplient les variantes intentionnelles et les récritures, se présentent concomitamment dans plusieurs langues. Et dès lors se pose un problème crucial : faut-il publier le texte original ? chacune des versions auxquelles celui-ci a donné lieu, éven-tuellement plus diffusées ? l’ensemble sous forme de colonnes ? etc. On voit par là qu’une réflexion sur l’ecdotique hagiographique s’impose, qui, du reste, doit être étendue à l’en-semble de la période médiévale.

Autre exemple de transmission complexe, qui pose de nombreux problèmes édito-riaux : Klaus Zelzer (« Die Edition der Regula Magistri im CSEL und ihre Probleme », p. 279-296) poursuit une série de travaux préparatoires à son édition mentionnée dans le titre, encore complétés dernièrement par un dernier article « Zu Überlieferung und Textgestaltung der Regula Magistri und Donati im Umkreis der Regula Benedicti »,

Revue bénédictine, 124, 1, 2014. La présente contribution n’a d’autre ambition que de

rassembler les principales informations dont on dispose à propos de la Regula Magistri, un texte très proche de celui de la Regula Benedictini, qui n’est ni daté ni attribué, mais qu’on peut toutefois faire remonter à la fin du vie ou au début du viie siècle ; son origine

géographique, elle, reste incertaine (Rome, Gaule du sud, Calabre ?). K. Z. retrace rapi-dement l’histoire du texte, dont le plus ancien témoin connu est, avec le centon réalisé par Eugippe, l’actuel ms. Paris, BnF, lat. 12205, et donne un aperçu de la structure de l’œuvre et de ses particularités formelles et linguistiques, de manière à légitimer la préparation, toujours en cours, d’une nouvelle édition.

Les pages (posthumes) de Michaela Zelzer (« Der Beitrag von Mailand zur Bewah-rung der Werkes des hl. Ambrosius im Spiegel der ersten Gesamtausgabe des Mailänder Kanonikers Martinus Corbo aus dem 12. Jahrhundert », p. 297-313) mettent en lumière l’intérêt, déjà entr’aperçu depuis Giuseppe Billanovich, de la tradition proprement mila-naise des écrits de saint Ambroise. L’A. a pris pour point de départ l’examen des parties conservées des Opera omnia rassemblés entre 1135 et 1152 par Martino Corvo, prévôt de Sant’Ambrogio, et offerts à cette même basilique, où à peu près tous les volumes subsistants se trouvent encore aujourd’hui. Ce corpus, dont l’importance philologique est

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en partie due à la valeur des exemplaires que Martino Corvo pouvait avoir à sa disposi-tion, a été assez peu étudié, et encore moins utilisé, par les éditeurs modernes des œuvres d’Ambroise. On imagine que son intégration dans la recensio codicum présenterait aux éditeurs l’avantage, au moins, d’étayer certains choix de variantes.

C’est, pour finir, le point de vue du médiéviste qu’offre Paolo Chiesa (« Filologia patristica e filologia mediolatina, una collaborazione inevitabile. Il caso della Regula

pastoralis di Gregorio Magno », p. 315-330) en étudiant de nouveau, après le chapitre

qu’il avait consacré en 2005 dans les volumes dirigés par Luigi G. G. Ricci et Armando Petrucci, l’apport du Codex Trecensis du Pastorale à notre approche de la tradition des textes et du problème des variantes d’auteur. Le manuscrit Troyes, BM, 504, défini comme manuscrit d’auteur, retouché par Grégoire lui-même et dont les deux états (ante et post correctionem) ont donné lieu à des traditions contaminées dès la plus haute époque, présente ainsi un cas paradigmatique pour le problème central de ces Actes. Paolo Chiesa démontre, entre autres choses, par une étude approfondie de quelques

loci critici, combien la variante d’auteur est difficilement appréhensible : quand,

d’ordi-naire, on craindrait de surévaluer certaines variantes de tradition, l’exemple de Grégoire montre que beaucoup de variantes remontant assurément à l’auteur se seraient, au contraire, perdues au milieu de denses apparats si le Trecensis ne nous était pas parvenu.

Il n’est pas difficile de tirer, même grosso modo, les conclusions générales de ces Actes. L’approche stemmatique, née de l’étude des textes classiques, se révèle à l’évi-dence inadéquate, insuffisante, et même contre-productive, lorsqu’il s’agit de s’intéresser à la tradition et de préparer l’édition de textes patristiques ou, plus généralement, tardo-antiques. Les limites de la méthode lachmanienne sont particulièrement flagrantes lorsqu’on observe le problème, récurrent dans les textes ici pris en considération, de la variante d’auteur. Chacune des contributions a pu étayer, s’il en était besoin, les théories de Giorgio Pasquali en la matière, en les appliquant à tous les types de textes possibles – peut-être serait-il souhaitable d’en ajouter un dernier, qui appartient en propre à la sphère patristique : celui des textes réputés hérétiques ou suspectés d’hétérodoxie, dont la transmission, pour des raisons idéologiques évidentes, ne s’est pas faite sans heurt. Mais ce volume a évidemment sa pars construens : la lecture de ces contributions, qui forment comme les différents chapitres de ce que l’on aurait avantage à lire comme un manuel d’ecdotique patristique (ou de textes tardoantiques), offre aux spécialistes des textes des réflexions de la plus grande utilité et dessine les linéaments d’une méthode de philologie patristique, qui ne demandent qu’à être mises en application, confirmées ou infirmées.

Jérémy Delmulle KU Leuven / IRHT

Cassiodoro, Expositio psalmorum. Tradizione manoscritta, fortuna, edizione critica,

a cura di Patrizia Stoppacci. Volume I, Firenze, SISMEL, Edizioni del Galluzzo, 2012 (Edizione nazionale dei testi mediolatini d’Italia, 28/1, Serie I, 17/1), XIV et 453 pages.

Cassiodors Expositio psalmorum (im Folgenden : EP) ist nächst den Enarrationes in

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