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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Influence du codage du relief et de l'expérience professionnelle sur la compréhension du fonctionnement cinématique d'un robot

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I

NFLUENCE DU CODAGE DU RELIEF ET DE L

'

EXPERIENCE PROFESSIONNELLE SUR LA COMPREHENSION DU

FONCTIONNEMENT CINEMATIQUE D

'

UN ROBOT

Y. Cartonnet

1. INTRODUCTION

Deux constats ont motivé ce travail. D’une part, on constate une évolution des pratiques de travail en bureau d’études mécaniques. En particulier, depuis 1960, les implications de l’introduction de l’ordinateur dans les services techniques sont nombreuses. D’autre part, l’évolution des recherches concernant le dessin technique pose actuellement les problèmes en terme d’interaction entre trois entités : un sujet qui travaille, la représentation qu’il utilise, la tâche qu’il a à accomplir.

Les objectifs de cette recherche étaient triples. En effet, le problème était posé du point de vue de l’étude des raisonnements, plus généralement des activités cognitives ; du point de vue de la didactique de la Technologie ; et du point de vue du développement industriel.

Premièrement, nous voulions étudier comment un dessinateur-projeteur utilisait, avec plus ou moins d’efficacité, les représentations habituelles (perspective, dessin en projection orthogonale) dans son travail de bureau d’étude. Nous voulions également savoir comment il utiliserait une représentation stéréoscopique, en l’occurrence une photo en relief. En particulier, nous formulions l’hypothèse que ces résultats seraient améliorés lorsqu’il travaillerait avec ce type de représentation, en relief.

Deuxièmement, il est intéressant pour le professeur de Sciences et Techniques Industrielles d’avoir des réponses à ces questions pour choisir les supports les plus adaptés à telle ou telle tâche de construction mécanique, qu’il a à enseigner.

Enfin, le point de vue industriel résultait d’un contrat avec la société CISIGRAPH, qui développe le logiciel de CFAO STRIM 100. Dans la perspective du développement d’un écran en relief, j’étais chargé tout d’abord, de l’étude de faisabilité d’un tel écran. De plus, les questions précédentes devaient montrer l’intérêt réel d’un tel poste de travail, coûteux,

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pour les dessinateurs de bureaux d’études. Ensuite, cette recherche devait apporter les premières spécifications d’un tel poste, en termes d’ergonomie cognitive.

Autrement dit, et pour cet exposé, il s’agissait d’éclairer la question suivante : telle ou telle représentation est-elle plus efficace dans telle ou telle tâche de bureaux d’études ? En particulier, les sujets devaient expliquer le fonctionnement cinématique d’un mécanisme industriel : un bras de robot d’assemblage. Pour cela, ils disposaient soit d’un plan en projection, soit d’un dessin en perspective, soit d’une photo en relief.

2. DESCRIPTION DE L’OBJET TECHNIQUE SUPPORT DES EXPERIMENTATIONS.

Les explications qui suivent se réfèrent à la figure 1.

Figure 1 : Explication du fonctionnement du bras manipulateur et des tests de cécité stéréoscopique

Fonction globale : le mécanisme qui vous est présenté est un bras manipulateur qui permet de mettre en place des composants électroniques en vue de leur soudure sur une plaque de circuit imprimé.

Description : le manipulateur est constitué de trois parallélépipèdes et d’un poignet. La partie active du poignet est la tige de sortie, sur laquelle vient se fixer la pince de préhension des composants électroniques. Elle n’est pas dessinée ici. Le parallélépipède, nommé bloc 1, en bas à gauche

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gauche, c’est-à-dire l’axe de M2 pour la rotation du bloc 2 et l’axe de M3 pour la rotation du bloc 3. Tout à fait à droite, sur le troisième parallélépipède, se trouve la tige de sortie du poignet qui peut tourner sur elle-même, monter et descendre.

Explication des mouvements des parallélépipèdes : la rotation des deux parallélépipèdes (central, bloc 2 et à droite, bloc 3) se fait selon la même chaîne cinématique. Les cylindres tout à fait à gauche, M1 pour le mouvement du bloc 2 et M2 pour le mouvement du bloc 3, représente un moteur électrique et un réducteur de vitesse de type harmonic-drive, (très compact et utilisant la déformation d’une couronne dentée pour réduire la vitesse). Chacun entraîne une poulie, qui entraîne une courroie dentée (représentée partiellement coupée) qui entraîne, enfin, la seconde poulie assemblée au parallélépipède supérieure, lui donnant ainsi son mouvement de rotation. Les guidages sont assurés par des roulements à rouleaux coniques. La même chaîne de mouvement se trouve dans le parallélépipède central et assure la rotation du parallélépipède de droite. Il s’agit de M2 qui assure la rotation du bloc 3.

Explication du mouvement de translation du poignet : le poignet est composé d’une tige verticale qui monte et qui descend grâce à un vérin pneumatique à gauche de la tige.

Explication du mouvement de rotation du poignet : cette tige coulisse à l’intérieur d’un fourreau et lui est lié à une poulie par une goupille. Le système poulies-courroie est le même que précédemment, il se trouve à l’intérieur du troisième parallélépipède, à droite. C’est le moteur M3 qui assure ce mouvement.

Trois raisons expliquent le choix de notre bras manipulateur comme support des tâches expérimentales : la rareté de l’architecture globale du mécanisme, la complexité du mécanisme - au niveau du poignet -, la similitude entre deux chaînes de transmission de puissance.

3. DESCRIPTION DES PRÉ-EXPÉRIMENTATIONS.

Avant d’obtenir les résultats que nous présentons plus loin, il nous a fallu définir des variables d’expérimentation suffisamment discriminatives pour mettre en évidence les phénomènes que nous supposions pouvoir attendre. Nous présentons donc les deux expérimentations préliminaires à celles décrites à partir du paragraphe quatre.

3.1. Première expérimentation.

Lors de cette première expérimentation, nous montrions trois représentations différentes du bras de robot aux élèves d’une classe de terminale F1 (baccalauréat technologique à dominante Génie mécanique). La classe était donc scindée en trois groupes homogénéisés par leurs notes de construction mécanique, en moyenne et en distribution. Le premier

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groupe disposait d’une maquette qu’ils pouvaient regarder pendant tout le temps du travail, et manipuler cinq minutes à tour de rôle, ainsi que du plan d’ensemble du robot (figure 2). Le deuxième groupe disposait également de la même maquette qu’ils pouvaient seulement regarder, pendant tout le temps du travail, sans la manipuler ainsi que du plan d’ensemble du robot. Et le troisième groupe n’avait à sa disposition que le plan d’ensemble.

La tâche consistait à reconcevoir le système assurant la montée-descente de la tige de sortie du robot au niveau du poignet. Dans la version qui était présentée aux sujets cette fonction était réalisée par un vérin pneumatique. Il devait le remplacer par la chaîne cinématique suivante : un moteur électrique entraînant un système poulies-courroie entraînant une vis à billes entraînant la tige de sortie. Ce travail était réalisé en huit heures, le même jour, en dehors des heures scolaires pour la moitié.

Les dessins produits par les élèves étaient ensuite notés de façon anonyme. Le premier groupe (vu + touché + plan) a obtenu une moyenne de 13/20, le deuxième (vu + plan) de 5,7/20 et le troisième (plan) de 5,3/20. La différence de moyennes entre le premier et le troisième groupe est significative au seuil de 1 % selon une analyse de la variance. Mais les verbalisations entendues lors du travail permettent de penser, d’une part, que la motivation a joué un rôle important dans les différences obtenues. D’autre part, les élèves ont éprouvé des difficultés à comprendre, initialement, le fonctionnement du robot.

La durée de cette tâche (huit heures, irréalisable en milieu industriel), les difficultés de compréhension du fonctionnement et les interférences entre les deux représentations (plan et maquette) données simultanément nous ont conduit à concevoir la deuxième expérimentation.

3.2. Deuxième expérimentation.

Lors de cette deuxième expérimentation, nous montrions également trois représentations différentes du bras de robot présentant un degré de codage du relief plus ou moins grand (une photo en relief ; une perspective axonométrique et un plan en projection orthogonale, voir leur description au paragraphe 4), aux sujets issus de deux populations : des élèves d’une classe de terminale F1 (baccalauréat technologique à dominante Génie mécanique) et des dessinateurs d’une entreprise de construction d’automobiles. Les élèves étaient donc scindés en trois groupes homogénéisés par leur notes de construction mécanique, en moyenne et en distribution. Les trois groupes de dessinateurs étaient homogénéisés par service d’origine, moyenne d’âge, niveau de formation initiale et nombre d’années d’expérience professionnelle.

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La première tâche consistait à comprendre le fonctionnement du bras de robot à partir d’une des trois représentations et d’une explication écrite. Dans la deuxième tâche, les sujets devaient détecter la présence ou non de quatre erreurs nommées, successivement dans trois dessins en projection orthogonale.

Les résultats, la moyenne d’erreurs trouvées sur quatre, ne sont pas significatifs au sens d’une analyse de la variance. Mais les “allures” des résultats en corroborent d’autres obtenus dans la troisième expérimentation.

Pour analyser le manque de significativité des résultats une première cause nous a paru être la différence d’analogie, selon les groupes, entre la représentation initiale donnée pour comprendre le fonctionnement et les représentations à corriger. En effet, un groupe comprenait à partir d’un plan et corrigeait également à partir de plans, ce qui n’était pas le cas pour les autres groupes.

Par ailleurs, une seconde cause semblait être que les services auxquels appartenaient les sujets dessinateurs les prédisposaient à résoudre plus ou moins facilement la tâche de correction. En effet, les sujets du service carrosserie n’avaient que de lointains souvenirs des chaînes cinématiques. Ces considérations nous ont donc amenés à définir la troisième expérimentation dans l’espoir d’obtenir des résultats plus précis et significatifs.

4. DESCRIPTION DES REPRÉSENTATIONS DE L’OBJET.

Toute la suite du texte ne concerne plus que la troisième expérimentation. Nous avons retenu trois représentations, présentant un niveau de codage de la géométrie décroissant :

• un plan en projection orthogonale, vue de face et demi-vue de dessus (figure 2). Ce type est normalisé. Il est traditionnel et permettra de construire un groupe contrôle. Nous avons ainsi mesuré les effets des autres types de représentation en rapport avec celle-ci ;

• un dessin en perspective axonométrique, trimétrique non normalisée (figure 3) ; Nous avons choisi ce type parce qu'il est, actuellement, offert facilement par la CAO. Nous avons voulu évaluer l’intérêt réel de ce nouvel outil ;

• une photo en relief qui permet une vision autostéréoscopique de l’objet. Autostéréoscopique signifie ici que l’on obtient une vision en relief sans accessoires : lunettes, casque, etc. C’est-à-dire que l’on voit “dans” la photo, comme un hologramme de l’objet. L’importance de la maquette dans les tâches de conception justifie que les outils CAO veuillent proposer des écrans autostéréoscopiques.

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(format réduit).

Figure 2 : Dessin en projection orthogonale utilisé pendant les expérimentations

Figure 3 : Dessin en perspective axonométrique utilisé pendant les expérimentations (format réduit).

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Cette modalité de représentation devait donc permettre, dans le cadre d’un contrat avec la société CISIGRAPH, de participer à la définition des spécifications d’un tel poste de travail.

Le degré de codage du relief était donc le premier facteur dont nous voulions étudier l’influence.

5. DESCRIPTION DES TÂCHES EXPÉRIMENTALES

Nous avons voulu répondre à la question suivante : le sujet comprend-il différemment le fonctionnement du bras manipulateur selon le mode de représentation (son degré de codage du relief) du mécanisme qu’on lui propose ?

Mais cette tâche, comprendre le fonctionnement cinématique, étant elle-même encore complexe, il pouvait y avoir des réussites partielles. Si on ne les avait pas prises en compte, on pouvait amalgamer les sujets qui auraient tout fait faux, à ceux qui auraient compris une partie du problème. Nous avons donc décomposé le résultat final. C’est pourquoi nous proposions quatre tâches successives aux sujets :

1°) la reconnaissance du mécanisme : il devait le nommer.

2°) l’expression des mouvements possibles : ils devaient également les nommer, sans expliquer leur fonctionnement. On mesurait alors la performance par une note sur quatre, car, comme on l’a vu, quatre mouvements sont possibles.

3°) l’identification de composants classiques : ils devaient en montrer explicitement huit (deux roulements, deux systèmes poulies-courroie, trois moteurs électriques, un vérin pneumatique), avec le doigt, sur la représentation dont ils disposaient. On donnait une note sur huit, selon le nombre de composants reconnus.

4°) l’explication technologique des mouvements : ils devaient expliquer précisément le fonctionnement des différentes chaînes cinématiques. On donnait, comme au 2°), une note sur quatre.

6. DESCRIPTION DES POPULATIONS.

Nous pensions a priori que l’expérience professionnelle aurait une influence sur la capacité à décoder un plan. Par conséquent, deux populations différentes ont participé à cette expérimentation.

D’une part, nous avons travaillé avec des dessinateurs de bureaux d’études d’une entreprise de construction d’automobiles. Au total, 45 dessinateurs ont collaboré à notre recherche. Nous avions homogénéisé les groupes avec trois variables étiquettes. Tout d’abord, la moyenne d’âge des sujets : elle était d’environ 36 ans dans chaque groupe. Le deuxième facteur était les services d’origine des sujets, dans l’entreprise. Il y avait, dans chaque groupe, le même nombre de sujets d’un même service. Enfin, le troisième facteur est le niveau d’étude maximum atteint par les sujets.

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Chaque groupe était constitué de 8 sujets ayant une formation d’un niveau de deux ans après le baccalauréat et 7 d’un niveau avant le baccalauréat.

D’autre part, nous avons employé 96 élèves de quatre classes de seconde, option Technologie des Systèmes Automatisés (TSA) et Productique d’un lycée, donc trois groupes de 32 sujets chacun. Les groupes ont été homogénéisés, selon l’enseignant et le niveau scolaire des élèves (moyenne sur 20) obtenu avec l’enseignant. Chaque groupe comportait donc le même nombre d’élèves ayant un enseignant donné, avec la même distribution et la même moyenne de notes en Technologie des Systèmes Automatisés. Chaque groupe comportait également le même nombre de redoublants.

7. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS.

Nous indiquons ici les résultats obtenus pour chaque tâche, dans l’ordre d’accomplissement du travail. On verra que les trois groupes obtiennent des scores différents. Mais ces différences ne sont pas toujours assez marquées pour qu’on puisse les imputer aux facteurs “représentation”, ou “expérience professionnelle”, plutôt qu’au hasard. Pour trancher, on utilise un outil statistique : l’analyse de la variance. Il permet de quantifier le risque d’erreur lorsqu’on attribue les différences de performance aux facteurs manipulés plutôt qu’au hasard. On admet un effet du facteur manipulé lorsque ce risque est inférieur à 1 % ou à 5 %. On note alors p < 0.01 ou p < 0.05. Les points reliés par un trait fort représentent des valeurs dont la différence est significative à p < 0.01. Et les points reliés par un trait en pointillé représentent des valeurs dont la différence est significative à p < 0.05. En conséquence, les points qui ne sont pas reliés ne représentent pas de valeurs dont la différence soit significative.

La tâche de reconnaissance du mécanisme n’a pas donnée de résultats “forts”. Nous la passerons donc sous silence ici. Les lecteurs intéressés se rapporteront au texte complet de la thèse. Nous donnons les résultats concernant les trois autres taches dans le paragraphe 5.

7. 1. L’expression des mouvements possibles.

Au vu des résultats et du traitement statistique, on constate que globalement, pour tous les sujets confondus, la modalité de représentation a une influence sur l’expression des mouvements possibles. Par contre, les comparaisons statistiques groupe à groupe (méthodes contraste et Dunnett) montrent que les dessinateurs reconnaissent mieux les mouvements possibles à partir de la perspective que du plan.

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3,0 2,5 2,0 2,6 2,4 2,93 2,18 2,00 1,93 relief perspective plan

mode de présentation performance / 4

Graphique 1 : résultats concernant la variable dépendante “expression des mouvements possibles”

7. 2. L’identification des composants.

On observe que les deux facteurs - degrés de codage de la représentation et l’expérience professionnelle - ont une influence sur les scores obtenus dans cette tache d’identification des composants, avec p < 0.01, dans les deux cas, il parait “dans l’ordre des choses” que les dessinateurs aient des scores significativement meilleurs que les élèves de seconde.

Par ailleurs, il y a une interaction, significative au seuil de 5 %, entre le facteur “représentation” et le facteur “expérience”. Nous pensons que les différences d’influence du codage sur les deux populations ont deux causes.

D’une part, les dessinateurs n’ont pas de problèmes de décodage alors que les élèves en ont ; Cela explique la différence de score pour la modalité de représentation en plan. En cours d’expérimentation, nous avons observé la rapidité avec laquelle les dessinateurs reconnaissaient les roulements à billes et les systèmes poulies-courroie sur le plan, et pas les élèves.

D’autre part, leurs verbalisations spontanées indiquent que les dessinateurs utilisent, d’abord, des règles déductives pour localiser une place probable du composant, puis utilisent leur connaissance de la forme pour conclure. Cela pour les représentations en relief ou en perspective. Cette utilisation des règles déductives, que les élèves n’avaient pas, à ce stade de leur formation, justifie la supériorité du score des dessinateurs, avec la représentation en perspective.

Il n’y a quasiment pas de différence de score entre les populations avec la représentation en relief. Les débutants rejoignent donc les dessinateurs expérimentés avec la représentation en relief. Cela s’explique par le fait que les formes sont directement accessibles aux élèves et qu’ils ont tous vu ses composants juste avant, dans la procédure d’expérimentation.

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Enfin, pour les élèves débutants, le relief permet des scores doubles par rapport aux représentations bidimensionnelles, perspective ou plan, avec p < 0.01.

relief perspective plan

mode de présentation performance / 8 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0 5,5 6,0 6,5 7,0 5,93 5,65 4,87 6,87 5,87 3,09

Graphique 2 : résultats concernant la variable dépendante “identification des composants”

7.3. L’explication technologique des mouvements possibles.

On constate encore que la modalité de représentation a une influence sue cette variable dépendante. L’expérience n’en a pas de significative, car on remarque que les scores des dessinateurs et des élèves sont très proches. Et il n’y a pas d’interaction entre les deux variables indépendantes.

L’analyse de la variance globale, sur tous les sujets sans distinction par l’expérience, montre que la variable indépendante “mode de représentation” a un effet sur la variable indépendante “explication du fonctionnement”, avec p < 0.01.

Par contre la variable indépendante “expérience professionnelle” n’a pas d’effet significatif.

Par ailleurs, l’analyse statistique sur les seuls groupes d’élèves indique que le groupe ayant utilisé la représentation en relief comprend significativement mieux le fonctionnement que les deux autres groupes. Ce groupe comprend correctement deux mouvements au lieu d’un mouvement pour les autres groupes. Il y a donc une différence entre le mode de représentation tridimensionnel et les deux modes bidimensionnels.

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relief perspective plan mode de présentation performance / 4 2,0 1,5 1,0 0,931,09 1,06 1,97 1,8 0,75 Graphique 3 : résultats concernant la variable dépendante “explication

technologique des mouvements”

8. BILAN ET DISCUSSION. On constate donc que :

• Le mode de représentation de la géométrie (codage bidimensionnel ou relief) a globalement pour les deux populations, une influence significative sur les trois tâches d’expression des mouvements.

• L’expérience professionnelle n’a d’effet significatif que sur la tâche d’identification des composants pour laquelle les professionnels sont meilleurs que sur les débutants. En particulier pour la tâche d’explication du fonctionnement, les deux populations obtiennent les mêmes résultats.

• Il y a une interaction entre les deux variables indépendantes pour la tache d’identification des composants. Les élèves et les professionnels ne réagissent donc pas de la même façon. Les dessinateurs identifient mieux les composants que les élèves de seconde, et ce, quel que soit le mode de représentation de l’objet technique, mais l’écart entre les scores va en diminuant du plan au relief. Pour expliquer ces résultats nous formulons trois explications.

Premièrement, deux démarches intellectuelles sont utilisées par les sujets : la projection mnémonique ou le raisonnement hypothético-déductif. Le premier cas signifie qu’à partir d’un élément reconnu, le sujet explique le fonctionnement d’un mécanisme qu’il a en mémoire, mais pas de celui qu’il a sous les yeux. Il projette ce qu’il a en mémoire sur la réalité. Le second cas correspond à la gestion des conflits entre hypothèses explicatives et lecture de la représentation, jusqu’à une explication globale

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cohérente. Autrement dit, l’expérience n’aide pas, handicape même, si elle est mal utilisée. Cela peut expliquer que les professionnels ne soient pas meilleurs que les débutants quand il s’agit d’expliquer le fonctionnement.

Deuxièmement, les représentations bidimensionnelles (perspective et plan) nécessitent un décodage du relief par le traitement cognitif des règles de tracé de ces dessins. Au contraire, la photo en relief, ne nécessitant pas ce décodage permettrait un allégement cognitif. Ainsi l’activité cognitive s’appliquant aux connaissances proprement technologiques serait facilitée. La distinction entre le groupe ayant travaillé à partir de la photo en relief et les deux autres groupes se justifie partiellement par cet allégement.

Enfin, troisièmement, cette différence de performances entre « travail tridimensionnel” et « travail bidimensionnel” rend compte d’un autre phénomène. En effet, on peut faire l’hypothèse, que les sujets ne lisent pas le plan, au sens de déchiffrer le code du dessin technique. Autrement dit, les sujets reconnaîtraient le plan en tant qu’objet, c’est-à-dire son titre, ses tracés, plutôt que l’objet représenté par le plan. Ils mettraient en relation la représentation proposée avec des représentations mémorisées antérieurement, mais dans le même niveau de codage. Par exemple, comprendre à partir d’un plan se ferait à l’aide des plans en mémoire, comprendre à partir d’un objet avec les objets vus, comprendre à partir d’une perspective avec les perspectives déjà utilisées, etc. Cela justifie le manque de performance, étonnant à priori, obtenu par les dessinateurs avec la représentation en perspective. En effet, utilisant habituellement peu ce type de représentation, pour l’étude de mécanismes, ils en ont peu en mémoire. C’est donc avec celui-là qu’ils obtiennent les moins bons scores. Par ailleurs, cette démarche, mémoriser la représentation en tant qu’objet, paraît plus économique intellectuellement, donc probable. En effet, étant assuré que la représentation conserve les propriétés de l’objet qui nous intéresse, il est plus facile de travailler sur cette réduction du réel. Plus facile car la représentation est adaptée à la tâche à effectuer. Elle contient les informations nécessaires et suffisantes, permettant le travail sans parasitage. Par exemple, on résout généralement le problème des montages de roulements en travaillant sur le plan d’ensemble d’une machine. Mais si on veut concevoir un montage avec précontrainte, cette représentation n’est plus suffisante. Il faut connaître la géométrie interne des roulements et donc utiliser un dessin du composant roulement comme représentation ad hoc. On peut ainsi éclairer le problème d’habituation pour la Technologie par la notion de couche opérationnelle. Une telle couche se définit par l’association d’une représentation graphique, d’un modèle de calcul et des tâches techniques réalisables en utilisant ces deux éléments.

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9. QUANT À LA MODÉLISATION.

Il s’agit de transcrire ici quelques points de la discussion qui a eu lieu à la fin de cet exposé, lors du séminaire. Rappelons tout d’abord que le thème du séminaire était cette année la “modélisation”.

À partir de l’explication précédente définissant la “représentation opérationnelle”, la discussion s’est engagé sur la définition de la notion de modèle.

La première définition du modèle a été la représentation communicable qu’on donne aux sujets pour travailler. C’est le modèle au sens du peintre qui a un modèle. A ce propos, les résultats de la troisième expérimentation font apparaître que les représentations, les modèles n’ont pas tous la même “efficacité” selon la tâche. Nous sommes donc bien dans une problématique triangulaire entre sujet-représentation-tâche plutôt que dans une relation sujet-objet. C’est notre troisième point du paragraphe précédent. Insistons sur le fait que l’objet disparaît au profit d’une de ses représentations, la plus opérationnelle pour un sujet et une tâche données. Par exemple, la perspective semble aider à l’identification de la géométrie mais pas à la compréhension du fonctionnement cinématique. Cela m’a fait dire que dans dix ans la perspective sera systématiquement utilisé. Elle se justifie par son apport à la lecture de la géométrie et la facilité offerte par les système de CFAO pour l’obtention des tracés.

Une seconde approche peut s’envisager en considérant le modèle plutôt comme une représentation mentale. Il permet d’expliquer un phénomène que l’on vit par un modèle théorique que l’on s’est approprié. Par exemple, la chute d’une pierre se “comprend” par le modèle de la gravitation.

Une troisième notion intermédiaire pourrait être discutée : le modèle comme connaissance située, dans une perspective de “cognitivisme situationnel”. Autrement dit, les objets, réels ou représentés, interviennent dans la définition du problème. On ne pense plus le phénomène de compréhension par une distinction entre le concret et le mental. La connaissance n’est pas séparé du contexte présent au moment où le sujet se l’est approprié. Il faut donc une similitude entre le contexte de travail et le contexte d’appropriation du modèle, ou au moins un élément de ce dernier qui sert de déclencheur à l’utilisation cognitive du modèle.

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Figure

Figure 1 : Explication du fonctionnement du bras manipulateur et des tests de cécité stéréoscopique
Figure 2 : Dessin en projection orthogonale utilisé pendant les expérimentations
Graphique 1 : résultats concernant la variable dépendante “expression des mouvements possibles”
Graphique 2 : résultats concernant la variable dépendante “identification des composants”

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