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Géographie culturelle du mésolithique récent/final dans le sud de la France

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-00499593

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Submitted on 10 Jul 2010

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Géographie culturelle du mésolithique récent/final dans

le sud de la France

Nicolas Valdeyron

To cite this version:

Nicolas Valdeyron. Géographie culturelle du mésolithique récent/final dans le sud de la France. Géo-graphie culturelle du Mésolithique récent/final dans le Sud-Ouest de la France, Nov 1998, Toulouse, France. pp. 23-34, 1 fig. �hal-00499593�

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Renûtc: nllrilirndet t1? Ptéhthn? tu?ttt ltaisiiûè psiùn n)ultLe, 19q8 [rlùn ts A]thirrs d linLagiè P r,hinoùjuz. 2000, p. 23 31

Géo

graphie cultur elle du Mé s olithique ré c e ntffinal

Résùmé | Après un comcnlalre ûillqùe des ditréÊnLs s.énanos co.cemant la lil do Mésolithiqùe dans le France. cette comrnunicàtion Fése.te les nrdustfics rccùcillles dans le eisemert des Esclblscs (Thénùncs, pouraient témoigncr dc h pcrdurarion de 1â râdiLion sàL,veLerienne j usqu à I avènemen I du Néolilhique rncren.

Abstrâct: After â dilicâl commentdy of thc dÉnrclt scenarlos conceming rhe late Mesolithic pedod ln soùth wcslcm Frarce, this aficlc Fcscùts indùstrles collecred on Lhe sile of lÈs Es.abasscs (Thénrincs- I-ot). These could Gsrili Lhe hrsenng ôn ofthe Saùlereûian Lrâdilion uniil the rdvenr of the eùly Neollthic.

Mots-clés : Mésolithiqùe récent. MéstiLhiqùe finâI. Sauvetenien à na!èzcs, cycle Roucadounen. Key wods : recent Mesolilhi.. final Mes{titlic. Roucadourian cycle. Saùvctcûirn {'irlr tual èzcs.

1.

Introduction

La question du rrpportàl Espace, telle qu'elle a été retenue cornme thème fédérateur des IIl" Rencontfes

r e . i J i . J n d e ' d e P r d h i \ r o r r e r c c c n r . 'ug!crc :lu InoI. deux approches possibles, différentes par l'échelle de perccption qu'elles supposent et là naturc des élémenh qu'elles considèrent, mais au finel bien évidenmenl complémentâircs.

Lâ première, la plus clâssiq e. inlègre cette notron du ftppofl à I'Espacc soùs l'angle de la Géographie ei de I H i . ri_e c r lu r c l e d e ' p r o u p e . h u m d n , p r ë l i s r o r i q u c . . dans la lignée des travaux développés, pour le Mésolithique, par J. G. Rozoy.

La seconde, plus novatdce, rborde cette notion par lc biais de la gestion du Milieu, appréhendée au travers de I écononie des rcssources rninéËles, végétales et animirles d'un tcrritofte dc parcours exploité selon des déplàcements que l'on imagine saisonniers.

Le plein développenent de cette seconde voie de recherche, qui échâppe aux compétences du $eul

archéo-dans le sud-ouest

de la France

Nicol.as UALDEYRON

logue, suppose cependânt que soient déjà pârfallemenl Ii,\és les cadres clùonologiques et culturels, à la défini tion desquels Cattache, justernent, la prenière approche. Ce pféalàble nécessaire explique la plâce considérable hisLoriqûemenl dévolue âux étudcs portant sul li] culflrle malérielle et, conélativemcnt, celle nettement plus Éduite âccordée aux autres domaines. Compte tenu de I état peu avancé des connaissânces concemànl 1â fir du Mésolithique dans le sud ouest de Ia France. il explique également le choix que nous avons làit d'aborder exclu-sivement, dans oette coùlnunication, les problèmes de sfucturâtion culturelle des groupes humahs Fésents dâns cc sectew et durant cette pûiode. délaissant. au moins temporairement, des voies de re.cherche que nous savons poul|ânl lécondcs.

Cette communication s'ârticule âubur de lâ double pré-sentation des scénârios développés, successivement ou simullanément, par lcs divers chercheus et des gisements, ou goupes de gisements. attachés à ces mêmes modèles. P o u r r e n d r c c o m p r . a u m i e u \ d e I e \ ù l u r ' u n J e . p c r . i e . . liée au renouvellement de la documentâtion ou, parfois, à 1ârelecture d'ùnc documentation ancienne. elle sordonne chronologiquement.

(3)

21

2.

L ambiguïté

du premier

modèle

:

1e

Tardenoisien

I, lI et III

Succédant aux travau-{ de portée plùs générale doctobon (Octobon 1921 et 1926), les premrères contdbutions se mpporunl spécifiquement au domame étudié fonl suite aux fouilles par L. Coulonges des gisemcnls éporymes de Sauvetelrc (Lotet-Garonne) et à I'exploitàtion, pâr R. Lacam et A. Niedùlender, du gisement du Cuzoul de Grâmrt (Lot).

Cest à L. Coùlonges (L. Couhnges 1935) que l'on doir l'inseûion de ces industdes de lâ fin du Mésoliliique dâns la mouvance tardcnoisienne et lew séqucnçage en trois phases successivcs (Tarderoisien I, II et lll), reposant essentiellement sur les séries lithiques du Madinetet. secondatement, sur celles du Roc Allan. Tels que définis par L. Coùlonges, le Tarderoisen I et le T a r J L r o i . r e n l l . p : f ailleu^ , r e , pr^ùhe.. 5 e d J ' r . n g u e n r cependant par l'évolution. dans lc Tardenoisien II, "rtrr pointes barbelures", évolution qui sc manifeste "pdr' L'exaqération de la trutlcature du ttapèze. dans sa pa,tie gaw:he, ane a t un léger.ra, à lr ùara" (L. Coulorges

1935 : 24). C'est donc I'apparition, o le développement, du tmpèze du Martinet, qui dillérencie les deux snsembles. Le Tardenoisen III, qui associc outillage lithique et cûamique, enregistrc une nouvelle évolution, nla|qllée pour I'auleur paf la trânsfomation de lbrmes présentes dans les niveàux sous jaccnts, notanment la " poinr ù barbelu re" gul' cotlti ue \t)n érolution par des rclouches sur les Jàces, vers la Ninte à tftnchant lraneersaL eT à pAhncul( ca rt, puis plus dlla gé" ( i b i d . : 3 0 ) .

Ici, c'est donc I avènement des flèches de Montclrs (déjà présentes en faitdâns les niveaux Tardenoisien II) qui csl souligné, sclon unc logique phylétique qui nous semble, âu pâssage, très conlestable. D'autes types entrent en scène, appartenânt pour cetains à Iâ panoplie classique des ama$res de la fin du Mésolithique (trapèzes asymé Iriques, et pointes triàngùlaires), mais mêlés à des pièces n c r r c m e n l p l u \ ê\oluèe\.uggj-ant t . ' r e m e n l I e \ i n e n c e de mélànges avec des ensemblcs qùe I'on rapporterait, aujourd'hui, à la f1n du Néolithique.

Poulll L. Coulonges, ces ind]ustres "tardenoisiennei lor ment un lout donl la séqùence du Mâflinel pelnet de . r i ! re Ie\,' Jlion. d e p u ; s u n e p h r F e i n i L d l c l a r d e n o r L e n I, cùllurellement déconnectée du Sauveterrien sous-iacent mais encore mésolithique, jusquà une phûse ull

me Tadenoisicn III, pleinement néolithique et donr ia posifion supposée "ayoisine L'Enéolithique" . Sars efirer dans lc détail d'une argument ion qui sera longuement exposée plus en avant, soulignons dès maintenant noûe position tfès en retrâit par rapport au modèle proposé par

L- Coulonges, ootammcnt en ce qùi conceme lâ rupfurc brutâle par Ëppot à la tadilion sauvelerrienne, dont la perceplion nous senble fàussée du fait totanment de I'absence d() tamisagc.

Ccsr a une vi.ion \en!rb.e'nenr drfrerenre. bien quc souvent présentée comme similairc parce qu'elle utilise lâ teminologie intrcduite paf L. Coulonges, qu'âboutissent R. Lâcam etA. Niededender apÈs l'étude du gisemcntdu Cuzoul de Gramât (Lacem, Niederlender, Valois 1944). S'il reprend le découpagc en Tardenoisien I, II et III. le nodèle proposé inscrit en effet Ésolument 1es industries du Mésolithiqùe récentfinal dans le prolongement de la tradition sauvcterrienne à laquelle les auteu$ .appofient, à tort en palde d'ailleurs,1es industries rccueillies dans le niveauldebase. Si ce niveau I présenle bien, d'âpÈs I'ex' cellente monographie produite en 1944, des assemblages sauvetenieDs, ceuxlà sont cependant manifeslement mélângés âlec des pièces plus ancielnes, appatenant à une occupation azilienne qùi n'a pas été fbmellement fcr nrue. T d p-ê.ence d une occupJtion .aurerelïienre; la bâse des ensembles " taûenokie s" restc cependart difficilement

contestàble-Les niveaux II et III, rappofiés au Tardenoisien I, se Lr-a(ri i'er'. Jrprè. le. r,rleur' et les illu,rcrion. fburnies (les collections origiùâles ont disparu), par la présence conjointe de pièces marquant la permrnence de la tradition sâuveterienne (lamelles étroites à bord ebât tu et triangles scalènes) et d'éléments nouveaux, trapèzes asymétriques sans retoùche rasânLe d'abord seuls attestés, puis trieèzes du Martiner, qui apparaissenl seulement dâns le niveau IIL Les niveaux IV ct V qui documentent le Târdenoisien II, maintiennent. en les accentuanl, lcs tendances reconnues dans lesensembles sous-jacents: on lrorve encore quelques triangles ct des lamelles à bod âbâtLu, mais la composante évoluée, toujoùrs représentée par des trâpèzes asymétdques et du Martinet, cst renfor-cée par l appa.ition de pièces rouvelles résultant proba blement de l'évolution dcs ûâpèzes, comme les fameuses

'pointes hâtardes", paffois présentées commc élant proches des poi es de Gâzel mâis dont elles se distinguent cependant. de notre point de vue, par le carâctère réelle-ment peu fréquent d'une rctouche (peu) envâhrssente pa ant d'une foncature d'ai]leurs pas toujows rectilignc. Dans le niveau Y rapporté au Tùderoisien II évolué, les flècles de Montclus font leur âpparilion, âlors que les ftiangles disparâissent. Le Tâdenoisien III est représenlé oitr le nirerr Cuzoul VL qui marcue la fin de ir .êquence ûésolithique dans le gisement. Lcs ûapèzes du Martinet disparâissent, âlo$ que les pointes bâtardes eI les flèches dc Montclus voient leùr représentatior augmentcr llès sensiblement. Les microbùrins, ainsi que I'outillage sur lame, à coches ou à retouches inégulières, présents depuis le niveâu II. sont toujours attestés. L'absence de cerdrique et delement' 'upgerdnL le pJ,cage a une

(4)

Gloer.r)l1ip .ultlr.ll? tu Mé\olithiqup ÉrcnlJiml daL\ le Sud Ore! d" k Frunt:e 25

économie de produclion les incite à placer encore ce Tardenoi'ien ITT du Cu/oul dan' le Me'olir\ique Te riveiru VIT en re\:.l,te. Jdn. leqrel ,,rr ;re reIôu!ee. des poinles dc flèches à pedoncule et ailerons (mais pas d'armatules mésolithiques) et de la cémmique, est considéÉ comme pleinementnéolithique.

Apr. dvoi. replarë Ie ei.erirenr da,ls 'e co0le\te qLerci no:s. le. duteLr-\ propo.e rl Une lrë\ inrercssanle mi.e en parallèleavecle gisementdù Màrlinet. S'ilsn'â ventpas à JâfÏrânchir totalement du modèle élâboré par L. Coulonges, notùnment en ce qui conceme I'inscription, à lâquellc ils souscriveni même s'ils ne lâ retrouvent pas au Cuzoul, du teme de la séquence mésolithique très en avant dans le Néolithique (dbù I'appellalion de Tardenoisien III évolué poposée pour le niveau V du Mârtinet), i1s adoptenl une position de rése e pludente, mais critique. Ils relèveni tout d'abord la remarquable similitude d'ensemble des deux séries. qui leur paraît suf--fisam ment établie pouf envisàger àvec quelle nodemilé, u.le lrdqrerrfl,on dc. dcu\ ti'cmcnr\ pdr lc. méme\ Foupe. l0r. de dcplcccmenr' 'ai,onn ers /l) : pur,4,ror

1, Vluatrt a aurctt il pd, è'i. a l ëfoqte prderot'tenue. tp but de\ l,nhitûtjt, rl auzout oLLy nnnpnts dct

niela-tiot's lj.trpp'. d, r?riotlcs dahaId,'r' J' Idbri. rta"t quelle,, nrr',pu',t1, ut h.,t"tp, pl',t ù n ain:t (prt:! t et stéliles séparunl Les nbeaLr du Cuaoul ? ' (Lacàm, Niederlender, Valois 1944:47).lls conpârcnl ensuilc lcs deux gisemenis el poposent une vision synthéfique qui fait allcmq à f iniérieul d'une séquence globale et sur la base d'une vision évolutive du matériel, les dil+ércnts niveaux rcplacés dans une chonologie relative. Dâns cette per$peclive, ils refusenL de couper 1es ensembles "tu cnoisi.ns" du substât sauvctffdcn auquel ils rac-crochent le Tardenois ien I du niveau II du Cuzoùl (",roa7" conclusiL)nesr donc opposée poinl par point à ceLLe fu M. Coulonges' :45). Et, s'ils soulignenl "qu'dppdnissent dans le niveau VI du Cuzoul tlts piàtes d'allure néoli t iqus", qùi traduiseni certainemenl des mélanges porlc-tucls avec le niveau sus jacent, ils notent cependant que

' t e

r t . c û u v l d u C t i o u l n o Fr,c .rr. m n ' c l , n i v t u u V d Martinet, les poi tes de flèches ù péloncule, ks .foùnes en hdneçons, la parcrie et les sculllturcs (?)' (p. 46). Concemant les f]ècbes à pédoncule et ailclons, sur lâ présence desquelles notamment repose lidée d'un Tardenoisicn III évolué pleinement néolithique tel qu'il cst présenté au Matinet par L. Coùhnges, les auteurs rema-quent cependanl qu elles "sont d même tlpe que celles des sépulturcs des Ages du bronze et du Ïer au des hdbitats de ces pétiodes". Au lieu d'envisâger pour ces pièces une possible inft$ion, position qui les aunit amener à remettre en câuse lâ vision défendue par le fouilleur de Sauvelere mais qui auraif été parfaitement en concor-dancc avec leu$ propres observations, ils soulignent le

'catuctèrc prcÏandément éwlué du nfieau V du M o n in e t ' ry. 46. nn peu penser'L; q u e I d u r o r i r ë i n c o n

testée dont joùit L. Coulongcs lcs a empêchés de fianchil un cap dont ils n'élaient, pormanl pas tfès éloignés. Eù inscrivanl lcs sédes du gisement du Cuzoul dans lâ pcrs p e c Ù ! e d i r n e ê \ u l u rù n c o n l i n r e d c p u i . l e S J U \ e l e f f i e r (Pafta 1 d'un JàLiàs paléolithique, on arriw insensible-nent au.faciès néaliùique sans qu'aucune sol tio de cofllinuilé ûenne cauper cette prûglerrlon" ; 37). ils introduisent malgié loul unc nuance de taille et prcposent, sans peu!êlre en avoir conscience, le prcmier scénâdo âllemadf au modèle de L. Coulonges.

Quel créditfâut-il âccorder au séqucnçage restitué par les fbuilleurs du tûou1 ? Tout dépend en fait d€ lâ façon donL on accepte de jugef des travaux réâlisés il y a plus de cinquante ans, selon des néthodes de fouille dont on sait bien quelles n'ont pâs pu garantir ni I'intégrité ni la fiabilité totales de sâies par ailleurs dispeNées ou per-dues. On peut rejeter sans appel ces ensembles, mâis ]'on se priverait âlors dune base de réflexion aujourdhui c n L o , c s d n ' ê q u \3 l e r r . . ) 1 piur éÊalcrncnl l c . J p p r ê c i e f cornme un tout, en leur accordant donc une valeur indi catjve globâle, maii cn refusant d'admettrc comme signi-ficâtive l'évolution inteme qu'ils poutaient lradùire, en considémnt par exemple que les divels niveanx successifs sont mélangés et qu'ils ne lormenl, en fait, quune suc-cession de pâlimpsestes trompeuls. Position soùtenâble J U l\ y ' r n i r c t . m a i ' q u i 'e r e u n e r r { u / o r , r I n l c r s , r a r ; . i c a t i o n d e ' h o r i r , ' n ' r L h i o l o g i q u e ( a ! e c d e . . l i \ e d u \ 'rlzlilel'bien identiûés par lcs auleurs. On peut enfin. et c'est notre position. sans nier le camctère pâftiel d'une docùmentâtion vraisemblablement 1riée et insufflsam ment lamisée. et en excluânt les pièccs plus récentes, admettre comme possiblele découptge ainsi présenté, en rcconnaissanl quc 'L'é rolutiatr des amatures lelLe qu'elLe esl tlécrite du Martinet par L. Couknges au au Cuzoul par R. Ldcam et A. Niederlender corrctpotld, d'un poinl

de rue ttèî général, à ce qu( I'on peul en dllendre, à La lumière de lruralx plus téceltt" (Marchand 1997). l l ù L i r r c n o r e e n s u i t e l e . : n n ( ( c 7 0 p o u r q u c l a q u e c l o n rebondisse. Sensiblement au même moment. soni âloN proposés différenls schémas d'organisâlion, de potée plus ou moins générale, ou à vocation plus ponctoelle, souvert padàitement compalibles entre eur mais s'oppo-sant. padois, de fâçon radicale.

3.

Le Sauveterien

à trapèzes

I e prcm.er pi.emenl 'e.l"uvelanl lr qLe..ioo e! celui de la grotte de Rouffignâc en Dordogne, fouillé par C. Barrière de 1957 à 1962. Le gisement offrc une séquence mésolithique longue Jétalant depuis le Mésolithique ancien (couche 5) jusqu'âu Mésolithique final/Néolithique ancien (C. 3 et C.2). La couche 3, dont

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)6

l iniigdlé, de l'ùvis ùême de I'auteur, ncst p$ totalement assuréc. a été datée rJe 6400 t 40 BP (Crn 5515). tr1le l i \ rc .rne i n C r ' n i c [)cU : b o r " r ' r i . ,n d r . I e e p a t h frc.cnlc silnultânée d'une pârt de trianglcs, de l melles étfutes à bord âbaltu, de poirtes de Sauvetere et dcpointcs àbâse rctouchéeet. dautrcpr( de tnpèze\ symétriques où asy métiques à rc1{ ches ùruptes. dc Iâpèzes du Mâfiinet ct de lâmes à rclouches Montbani. Claùdc Berrièr'e monlrc l'absence de rupiurc à la fois tcchtologique a , n J i n l i e n d e , r ' l c , d . J e l - r : . r i ) t e C o r c i ( Roulïignrc. à peine améliorés aù sornmer de h séquence) et typologique (ndntien d'une partie dc la panoplie de\ al-maturcs atlestégs dars les niveilnx sous jâcents) cnlre les dirers nileaux de la séqusrce nréntithique nl0I5 per çue comme un arl,1,ll1rlrr? crlhrtcl:'an ert bie abligéde retonnaî|rc qu'il n'r a pns de rupturc cuLrurelle entre let de \ séq encet : rlëbitage et outiLlîge Lonter|ent d élroiles similit d?s (Banière 1973 i 39). Arguant de r ( r r e c o n r . r u i r . . l c o r i l e r . r ' i - J ; e . J r h n e n i l . r c c de lutilisation du termc dc Tardenoisien. héritée de\ tra vaux rle L. Coulonges. terme qu'jl lui senbleraiL logique dc cantonnù striclement rux secteurs dt Bassin parisien où cette cuhure a été iriLialeruent rcconnue. C. Bariùc pfétère cependant adoller une position iLltenliste. laissant r L - C . R . ' / , , ) . r , q r ' il 1 e r le l l ! 1 r L L , i . 1 , r t Ê r r i . . e r i e . pou(ant cn cours de puhlication. Lc soin dc lrâncher Reprenant létudc du mrlériel. J. c. Rozov propose alors. dâns sa mâgistnle synlhèse sw' Lcs demiers thasteuri , R o / ô ) o ! . , J c r r 1 ' s ) ç r . a . e r r c o c i J , , , , / r r , r r , t Ir?è./l'poLrr qualificr les séfies de la coltche 3. tnscn-vanl donc 1ésolument ces indust es dilns la trlrdition

+.

Le composanr

- K..

Ccst unc positiol scùsiblement similaire, ou en tout câs ahsol[ment pas antinomique. que ] on rcirouve dans les travru de S. K. Kozlowski (Korlowski 1973, 1976, 1980), ainsi que dâns les études se placant résotu mentdans leuf prolongerncnl, Divcrsement interprétée en raison de rcll c.u actère génÛal. la théodc dcs conposânts ' 5 '

L l K r e p . ' c ' r r I J e n I i c d l i o n d e p h e r o r c n . inlercullurels qùi sc scraienr m Dilèstés en Europe occidentale à deux repflses duranl lc Mésolithique et q i Lrâduirâient I'exirtence, à un certaln dcgré d'enalyse. de dcux cntités cù1ture11es supérieures successi!es, lc Sauveterien et le Castelnovicn. Lc composânl "K . qui appâfaîtrâit rous sa tbfme la plus pure dâns le Câslelnovien s.s mâis qui connaîtrait unc phasc sccon drirc d'expansion pédphérique rnarquée par 1a dJffusion de lout ou partie des élémcnts qui le constitueDt. possède les clr.lctédstiques suivantes : lamcs relouchées du type Montbani, plusieurs types de tfapèzes non symétdques, , c r r x . r ' l f J n i / c . s ) r n c l r i q r i . c r J p \ i d p e d e l \ l e

Montbani. Cette vision globalisantc csi localcncnt nuancée paf Iauleur qui reconnaîi. notanment pou la seconde phâse coÙesfondanl à l'émergence puis à l'épa-n o r i . . c r ' r . n l d r . o l f o ' . r r 1 . , ' . l i r ' t c n . c d r r ' . e r . r r r r , r ' l _ " e d e e ' n u p e . c r ll u r e . o \ d r e r l , . c . q r e n r l o c i n . nâis distincls les uns de\ ilutres. Pour les enscrnorcs , , q r i r i r . q J 1 o r \ . o r c c - î f l c r p c - o p p o ' i . . o r a u T J r d e n o : . i e I l c . . l . ô n r e . . r B J . . i r p d r i s i e r I d ur e par. e.

u Clstelnovien s.s. d'autre paû. S.-K. Kodowski prcpose d'idenlifer ce qu il âppelle ' Lc Graupe du Cuzoul. àont 1l i r ( c r i r - c . o r rerr lc. o' ! ne. dan' . fond'.aLt'c.c rrr krcâ1, postulnnl à Son louf pou| une continuité culûrelle enlfe les Lliverses pha\es évolutives dù Mésolithique. Il rcjoinl cn ccla 1cs posilions c.rprimées pù C. BârTrèrc er J. C. Rozoy.

5.

Le cycle

roucadourien

Ll'est unc loute autrc logiquc qùc privilégie le scénario suivanl. qui se prononce au contrairc très claire nrent en taveu d'une ruptufe rudicale entrc les industries à tdângles et les ind stfies à tmpèzes. Se bâsânr essen-tiellement sur les séries du Marlirel el sur celles. encor'e inéditcs à cc norncnt là. de la Borie del Rcy (Blanqueforr-suf-Briohnce, Lot-et-Gârînne) également fouillé par L. Coulonges (Coulongcs 1963), J. Roùssot Laroqlre dévcloppc son hypothèse dlr cycle roucadou rien, comprenant une phase pÉ-roucadourienne à laquelle succède. sans rupture. ie Roucadourien profrcment dit (Roussot-Lârroque 1977, 1985. 1988. 1990). Considéràùt lcs ensembles cx Tardcnoisien I et Il (pld Roucadouricn) eI ex Ta.denoisien III (Roucâdouden) de L. Coulonges, R. Lrcâm et A. Niederlende., qu'elle juge dàns lâ pen-p e c ' \ e r ' { i l [ a I r ô ' e r | | . c d i r \ c o l i r h q u e ] r . i i n i r cours de fornatiol, fansgrcssifs par rapport ar]x f l . c r n b . . . o r , _ . , . . r r , J p l . 1 ( . J u S a | e l e n i e r . \ . e l e d é v e l o p p e u n m o d è l e é \ , o l u t i f o g i n a l , d o n t l e t e m e s u p -posé corespond àu niveau C dcs fouilles Nicdùleldcr / I-acam dans la doline quercinoise de Roucadour (Niededender Llcam. Amal 1965). Remaquablement ù r . J r r' i i . i c l . i r ) l o l r e . e p o \ e nea]|ion\ Lr LerlJ-n nombrÈ dn problèmcs qui excluent catégoriquement. de r o t r e p o i r I Je n e. rne dd\e,io.l r o . e L..he]dnropo.e. Notons k)ut de suite que cc n'est pas I'inscdption dn tùmc dcs culiures mésolithiques dans l€ Roucadouflen qui pose problème. bien ru contruirc, même s'il semble diftlcile, en l'étet âcluel de la docuneùtatior, d admettrc sâns discussion I'hypothùsc développée par la suile d'un Néoliûiqùe ancien continental totalement déconnecté de la sphère méridionale et. éventuellement, antérieur âux prcmien impacts néolitbiques enregistrés sur le litlonl lânguedocien (Roussot Larroquc, Thévenin 1984). Malgé ces réserves. qui rclèvent en padie d'une artre

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Céagraphi. (u|rt.r||? tlu Mt^.|ithiqrc .?t/liul Jos Lt Srtl Ou?st de ]u Fnùtu 21

discussion, l'âpporl esl ici csssntinl, qui mit fin à lidée, coûranle depuis les ûavaux foûdateurs de I-. Coulonges puis de R. Lacam et A. Niedeflendef. d'une perdurâtion bngue, prolongee pârfois ju squ'à I orée dc lAgc dù bronze, de ccs industries àlors qualiûées de 't$denoitiennes" ( B a r d è r c 1 9 5 6 ; C o u l o n g e s 1 9 5 9 ; C a u v h 1 9 7 1 ) Si I'on admet sans peine que le Néolithiqùe ancren constitue, en Aquilaine comme dans les régions voisrnes, le teme de ces in{lusties mésoljlhiques, il en va lout âutrcment pour ce qui est de leur origine supposée éûan gère à 1a lradition sauvctcrrienne et de leur participation. dès I'appèrition des prenlers tmpè7es, à rn processus de néolithisalion nboutissant finale ent à ld condiLution du Roucadouriet (Bâ.bazâ I 993).

La premièle réservc, couramncnt avancéc et à laquelle nous âlions inilialement souscrit (Valdeyron 1994). concclne l'homogénéité globale des séries du Martiret sur lesquelles rcpose essentiellement cette construction. Bien que noLre senlimenl ectuel aille, sul cc point Fécis, plulôt dans le sens de I auteur. il est important de l€s mcntiomer Ainsi qu'elle I'a padaitement relevé ù la suile des récenis tmvaux de G. Mazière au Maninel-ietùt un discÉdit imtofianr sur ]a séq ence proposée pù L. Coulonges (Kenazo. Mazièrc 1989),1cs zones explorées par ce dffder étaient localisées tfès en .Lvant du talus. bien loin des secteuN nis en câuse pâr les anâlyscs sédimentologiques. ll senbledonc difficile d'élendre àla totalilé du gisement les observètions réalisées polrctuel-lcncnt sur Lrn secteur particulier, qui plus est ignoré des fouilles anciennes. Lâ cohélence d'ensenble des seûcs du Mâflinet, qui ne nous seûrb1e donc pas dcvoù ehe remise lormeilemenl en causej se troLrve d'ailleurs confortée par la séquence du Cuzoul de Grâmâl. Celâ n'exclutpas, bien évidemment. lâ possibililé de mél.rnges paftiels occasionnés pirr des remâniemcnls localisés. Cette dcmièrc rcmarquc conccmc cssc iellement en fait 1e dvcau supûicur ex Tardeûoisien III du Maftinet. dont 1cs assemblages. femafquablement dessinés pâr J. Roussot-LiLrcque, nous semblenl poul noûc part assez largemenl contaminés par dcs pièccs appanenant à la 1]n du Néolithique, voire même plus récentes. Si nous admettons sans peine que les amâtures llanchanles de mâuvîise Inclurc. les pièces à doublc biscau q?e ' .regneal du BéIey" er lcs fléchcttes à base concave (Roussot-L a r l o q u c 1 9 7 7 : f i g . 9 ) m a f q u e n t p r o b a b l e n e n L u n e occupâiion du site duràllt ure phasc ancienne du Néolithique. il nous scmblc en revanche plus dilTlcile d admcltre laFésence simultanée des flèches à pé{loncu le et ailerons à rctouches couvûnles bifaciales, par ailleurs classiquement attesées en contexte Néolithique finàl (Clolles 1969 tFoùérô 1994), avec des perduratrons no1âb1es jùsque dans le Bronze ancien-moyen. Noions, au passagci que ceftaines prcductions céramiques de la fin duNéolithique et, plus encore, dû Bronzc ancien et du

Bfonze moyen, nonû)nl des caractéristiques technolo-giques - hélérogénéité de la pâte, dégruissânl conslitùé de gros grains de quafi7. monla!:e âu colombin avec cassufes lisses et concàves - qui lcs apparenteDt fortement à cer'-tâires productions rappo(ées .Lu Roucâdourien. Cest nolâmmcnt le cas pou| liL cérâmique commune, il est v|àl encorc mal connue. du Bronze rnoyen querciùois. Les frugmenls épais dc récipients décorés d'incisions de corps d'orglcrclouvés dans ]e niveau Bronze moycn du giscment de la grotle des Escabâsses à Théûrines (Lot), dans un contexte stûligraphique et chronologique pàrlài lement meîlrisé (Gernigon. Lofbhùchel, Vâldcyron 1997), sont ainsi très compârâbles à ceûx présenls dans le nivcau C. néolithique ancien. dù gisement voisin de Rôucadouf (Clottes. Coslântiîi 1982). Concemant ceftâms lessons du ManiDet. ùnc remarque similairc a d'ailleurs été faite pù R. Joussaume (Joussaume l9lJ6). Les prc ducti{rns cérârniques grossièrcs. ténroignanl d'une tech ùique quc 1'on suppose mal mâîl.isée, nc sont donc pas l'apânage des qeuls "Ror.rrlrlri.rrs". La présence.tu Maninet de flèches lranchantes à retorches abruples et dc pièces du Bélcy rendant cependant lrâùlement probable celle d'une occupation dufânt le Néolithique ancien, rien r ' e ( L r r q u u n e D J n i e : u n ô i n . J c r L e r a n i c L e D U : ' i Ê effectivemeni f y mpporlcl.

De toùtes façons, d'aLrtrcs élémeûls vicnnenl contradef I a solidité de la démonslration, au premier lang desquels I'idée que ces sédcs. notarnment celles du Mârlincl ct de La Borin del Rey. mêllle si elles ne sonl pas mélangées, sont par contfe sûrcmenl parlielles. du fait essentielle-nent dun târlisâge incxistant ou tout au moins tÈs lar gement insuffisarl. ll nous semble. d'un poini dc vuc m c r l - . , J o o g r q t ' e . i . r p o " i b l e . l i n ù b i l . L r cinsi. nôrr mctlrc en évidenoe d'éventuellcs ruptwes (ou d'éventuelles continuiiés) enfe les phases moyennes et récenles ou finales du Mésolithique. des ensembles lithiques rccueillis dans dcs conditions telles qu'elles rendent a1éa toires la découvefte d'élémenls, comme les amaturc$ géoméTriques liàngulâircs, sur lesquels pourraienl jusle I n e r r : c l o n d L r u r c r e e l e d f f _ e . i r ù n d e ' p h c n o m e n e . coùsid&és. De lelles am.lluÈs sonl d'ailleuls attestées âu C u r o u l d r r s e . n r ' c a r r ll . l l l c r I \ . r a p p o n e ' - e . p e r t i vement lu Tùdenoisien I et TI, comne tous lavons pfécédemmcnt souligné. Elles sùrt égâlcmcnl présentes, associées à des trapèzes où à d'autres afmatures larges évoluées. dàns des gisements récemnent lbuillés, comme par cxemple suf le gisemenl lotois de 1a grotte des Escabasses à Thémines (cf. irrd) ou du Clos de Poujol dans lAveyron (comnunication orale M. Bobæu0. La môme association a éLé rcconnuc dans les couches l6 cl 15 du gisement de Montclus (Rozoy 1978) puis lors des fouilles récenles à Châteâuneuf (Binder 198?), où les ldângles dc Montclus. pâssânt dùN le Castelnovier. ont amcné les auteuN à s inlen oger sur l'in dépendancc culturelle des deux ensemblcs. L'idée d'une

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ruplùrc typologique nette séparant lc Mdsolithique mo)en cl lc. 'lâJe' plu' rêcÈn|". rltrt .erail narquce lll l'abandon inmddial des tfiangles au protit €xclusif des diverses ârmatures larges évoluées, peut donc âppnmître sans réel fondement.

L t p o . r h , r d ê l e r d u e p ù J . R,'r,..ol L r f i o q u i I i r c p o , a j l pas ccpendânl sur la seulc reconnâissance d'une rupturc typologiquc qui se semit taduile rotâmmert par I'appâri-tion des !.apèzes cl autres armatwes larges se substituânt e u \ l f i : n g e\ mdrqueur, e l a ndd.tion , . r u v e e . r r e n n e . Elle i égrait également l'idée d'une ruprurc technologique majeure, mârquée âu Martinel pâr le développement d'un débitage laminairc de qualité I'hypothèse d'un débitage par presslon est même envisagée poul les pièces ies mieux venues perçù comme un élémcnt intrusif totale mcnl noveteu I ctu Martinet et à la Bori( rl€l ReJ, les injrt,tric, u 'rorcze, v,,t tnn,Blctçtù/. w le. riwaut saureleûiaî et ne conpo ent dis le début que ùt débi-lage stlle Mo tbani et det drmatures trapé?aiùrlcs" (Roùssoflaroque 1985 : 186). Cette asserdon nous semble bâtie sur une perception doubiement faussée des phénonènes considérés, qui doitcependant êtrc replacée, pour êtrc appréciée à sâ juste valeur, dans le contcxte d une technologie dcs industries lithiques âlors encore en cours de développement. D'un côté. elle repose sur une confrcntation de séries du Madnct etdelaBode celles plolenant des niveau,\ saùvele||iens et cclles des ntveaux "ldnfunoisiens" - dont 1cs différences

qualitatives. lo$-q u e l l e \ .o f l r!crce{. reu!cLll c l e e r p a n i e . r u m o n , réglées par un fofi grndiemt clùonologique. ainsi quc cela J d q t d e e , L g g c r c a B a r o d / r l g 8 q i . A l ( . n l t r r r ë r p d r eremple. on assiste lout au bng de la séquence mésoli lhique, qui s'étale depuis lc stade ancien du Sauvelenien jusqu'à une phase, probablemcnt peu évoluée, du

Sauveterrien noycn (Bârbaza, Valdeyron et al. 1991), à une lente amélioralion de la production lâmellaire, vraisemblâblement obtcnùe à h piere tendre voire. ponr les lamcllcs les plus petites. pâr pefcursion tangcntielle arec un petil ga1el. Lâ composanle laminaire. réduitÊ ceperdant à quelques pièces, s'inscrit dans les êmes perspeclives lechnologiques. De loute f4on, la percep-tion nême de la quâlité intrinsèque de ces débitages, lorsqu'elle est apFéhendée âu traven des seuls produits bruts, es1 certainement faussée pâI le fo taux de trans-fonnation dc ces supports largement impliqués clans ta 1âbdcation dcs âmutures, notâmment des tdangles. Rcposant donc en paflie sur une perception crronée de là qualité des débilâges des phases anciennes et moyennes du Sauveterrien, dont le terme gônériqùe de débitagc ' t y r p

C r t r c r ' ne dome qr.rne \ision app'o\imati\e. fidée d'une rupture technologique nous semble, à rebouls, sùrestimer celle du débitâge des phases finales de ce Mésolitùique âquitain. On admet généralemenl que I'appadtion des fapères coïncide ave. 1e dével{rppement dùn débitàge laminairc de qualité, assimilé ou apparenté

a\ débiIàge "tjpe Montbarl". ou à sa vâriante "0/r /d Mortrù.rs', marqLrés par 1a Égulariré de prodùits à deux ou trcis pans, aux nervures rectilignes et aux bords bien parâllèles. Si ces caractùcs onl bien été obsen és dans tc Tardenoisien, oir ils ne sont pas ccpendânl considéÉs dans une perspective de rupture par rapport aux phases antérieurcs, il est v.ai mal connues (Rozoy I971, 1978), sil\ onr eli rc'e\e. aan. le I\4o lclus;en a IJF,,e. qui appffaît, sans solution de continuité culturelle à lâ suite de' en'eû.blec à I'rlngie\. a prr'r de la (oLchc, t, Ju site éponyme puis dans lcs couches câstelnoviennes du môme gisernent (Rozoy 1971, 1978), s'ils ont enfin été égalemcntreconnus dans le Castelnovien de Châteâuneul où l'intervenlion de 1a prcssion est ponctuellcmonl envisagée (Binder 1987), ils rous sernblent par contre nerremen pl . hlpoLhedqLe. dan. le oomrine ,cr con,i déré. Les tmvaux, précurseurs mais malheureùrement sans lendemein de B. Albarello (Albarcllo 1988), avàient déjà débouché sùr un diâgnostic négatif quant à I'inter-vention de la pression pour ces débitages de la fin du Mésolithique en "Age ais, PériSord et QuercJ". Reprenant 1es argunents de ce dernier chercheur dâns le cadre d'uncréflcxion plus générale. M. Barbaza (Barbâzâ 1989) en anivait aux nêmes

conclusions-Dc notre point de vue, qui reste à conlirmer par une observation directc des sér'ies encorc disponibles (ce11es du Cuzoul restent introuvables), l'hypolhèse d'une inter !enr'or. me'ne a,,rc_uelle. du debiraÊc pr| pre*i,,n rou. semblc lolalemenl à exclure. Il en est de même pour une éventuelle percussion indirecte au punch, dont âucun élément diagnostic ne peut êre relevé (Pelegdn l99l). En fàit. nous ne sonùnes même pas coùvâincu qu'il soit pertincnl d'évoquer, dâns ce cas pÉcis, une quelconque ûÎélioration du débilagc, dans la mesurc où rien, dâns crl que noLr\ volo|l\. e \ cfl conlorter ure te le appretir lion. Bien sûf, il y a les trapèzes et certains d'ertre eux sont cflectivement réal isés su. des supports que I'on devi-ne de qualilé, tronçons de bel1es lames à deux ou parfois même à hois pans, aux nervurcs rcctilignes et aux bords bien parallèles. Mais si leur qualité est remarquâble, ces pièces sonl minorilaires, lâ plupnrl des trapèzes, comme les aùtres armatues largcs, élml réâlisés sur des supports nertemen pl|'\ irÈpu ierç [ ,uflir pour,en cnnrrincre de rcgârder avec atlention les excellents dessins produits p.rr J, Roussot-Larroque. Ccttc impression est encore ren forcée lorsque I'on considùe les oùtils sur lâme du fbnds commun ou les pièces brutes de débitage, à peu près âbsents dans ces mômes dessins, mais parfaitement représentés dans les publications originâles. Que ce soit au Cùzoul (par exemple Lacamj Niederlender, Valois 1944 : 29, fig. 20), ou que ce soit au Martinet ou aù Roc Allan (Coulonges 1935:20, fig.11 et28,fig. l7), fine gularité génûale de ccs supporls laminâircs est manifes lc, exchunt to[te intervention de la pression el rendânt peu probable celle du punch. L€ seul élément qui mérite

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w . î . q L t / , . t l t h / r I v - . h r t u " - t ' t 4 , t l a " . I \ u a ù u . d , l d I t , , 29

ici le quêlificatifde "Mrrrrd,?i" cst la rctouche irégu-lière, Ibrmant encoches. poflée par ccrtains outils sur lâme ox sùr lmelle du fonds commun. Quant arlx supports les plus réussis, au-]( lames 1es mieux venues,leuf qualité s'inscritdans la marge générale dc vadabilité des produc-lions rôalisées en percussion dirccte à la piene tendre. Cette position, qui demandcra dms le cas pârticulier de ces assemblages une confrmalion pâr exNmen dircct du mâLériel, esl confbftée paf les séries du giscmenl des Escabasscs (.f irl.d).

L'hypothèse du cycle roucadourien. intégmnt donc conme postulât de base une rupûre nette entre lâ lradilion \ J u \ e l e f i i i r n e e l c e l l ( q u i I i ,uccëdedl e t i n ( c r i \ d n l ccs indxslries de la fir dù Mésolithique dans la perspec tive d'un Néolithique ancien en cours de fomation, a tfouvé un certain écho parmi les chercheurs trâvaillant sùrl.l bordurc orientèle du MassifcenlrâI, nolamment en Linousin (Dâugas et Raynal 1988 ; Tardivcau €l al. l q ô 0 \ L'r(Luc I l e p l u . r r , ' r r h l e : c e D e r d a n e l ê e n r e g : ' tré en Aveyron, où lcs posilions de G.-8. Amal. plaidant de manièrc Épétée en faveu dc la rcconnâissince d'un Néolithique ancien continentai précocc (Amal el al. 1988), rejoignent, au moins en pal|ie, celles dc J. Roussol Lalrloque.

o.

Le groupe

Luzourbazet

Lr rroJclc.Li\Jnl.quie{r alc'i edc -ricr. noL( amènc cn Langucdoc occidental, où les tmvàLrx de J. CuilfliIe e. de 'on equipe. norJnrmenl iur li. Ëi'imcnr. de Douryne et de Gazel, ont largement conlribué à âli-menter le débnt portârt sur lâ camctérisation culturelle des groupcs de la fin du Mésoliùique et des débuts du Néolithique (Barbaza et dl. 1984).

De la couche 9 à la couche 7. qui couvrent en gros un nillénairù entrc 5800 e1 4900 BC non calibré. le gise-ment du Roc de Dougne à Fontanès-de Sault, dms lâ Hàute-Vrllée de l'Aude, rnontrc une évolution peu mar quée des âssemblages (Guilâine €r al. 1993). associant pointes à dos ou lloncâtule, nÊs fùpèzes à troncatures toujours rcctilignes ct amatures fâpézoidâles parfois assez odginâles, pointes triangulâires courtes ou longues, parmi lcsquclles se dislingue la fameuse pointe de Gazel définie pal M. Barbazâ (Barbaza 1981, 1989. 1993). Ces industdes, qrise développent swun substrat évoquant lc Sruvetenien moyen (couche 10), fbnt laqement appel à rne mrrièrc prem crc locdle rJriee nai. d r.,e/ mru\d 'e quèlité, dont la faible aptitudc à la laille â px condilionner, de mrnrerc r'rponanle. ,ri r.i qLe cela d e|f pdr,dilcmcnl nolé, l'âspect des débitages et des produits transformés. Ccux 1àrcslcntnéanmoins tout à fâit significàtils et s'ins-crivent parfaitement dans la mouvance gûErale des pro-ductions de lâ fin du Mésolithique, tout en affichant un

cenain nombre de camctéristiques propres. Sâns que le lien chronologique soit paifaitement éIab1i ente 1es deux ensenbles et bien que des problèmes concemânt les choix technologiques peNistent (Barbaza 1989 et 1993 ; Briois 1993), lâ couche 3 et le foyef 5 du gisement de 1â grorr( Cr/(l à Sallele. CabJrde' /Audel dppJrfiemenr v.aisemblablement au même ensemble culturcl. Sur ce dernier gisernent, les amatures microlithiques, aboù-dantes, sonl exclusivement rcFésenlées par des pointes dc Cazel, à I'exclusion notamment de tout trapèze. Dans la mouvance des tfavaux de S.-K. Kozlowski. les auteurs prcposenl, en rcconnaissant ùn degré de parerté n'exclùanl pas cependant 'd?r lrolutions gio aLes qitelquet peu di,\:trganlet", de rapprocher formellement c c . c n \ e r b l e d e . , ê r i e . a q J i l a i n e . . L e g r o u p e a i n { i fonné, dénommé "gtoupe Gazel-Cuaaul", se setali constitué "v€ff le début du VII( millënaire avant le tJ.lrent" et procéderail "dx londs sa veterrien inditène" (Barbtza 1993). La sur représentation des pointes de Gazel en Languedoc occidental conduirait à rcconnaître, après une phase d'évoluti(nl comlnune. I'existeDce de "dera

xtu*ensenbLet géosn?hi4 sr". S'i1 nous sembie intércssant de relevù unc cfilainc parcnld cntre les diverses industrics ainsi rassemblées, il oe nous pamît guère possible cependant de l'étendfe jusqu'à les conlondre dâns un seul cl même groupe cullurel-L'élémcnt diagnostic ici déterminant est la pointe de Gazel, dont l'origine languedocienne ne peut fàirc de doute et dont on rctrouve elfectiveûent quelques exem-plaires dans la sphère aqùilainc (aù Mafiincl, peùt ôlrc aù Cuzoul, aux Escâbasses, dans lc Gers corrmunication oraleJ. P Cantel àBuholoup...). Bjen qu'emblématique, cette pÉserce enAquitaire, enréalié 1rès discrèlemême si celâhes convergences typologiques I'apparentent à la poinlc du Martinet de J. Roussotl-aûoque (ex pointe bâtarde de R. Lacam et A. Niederlender), ne peut sufilre cependant à assurer un lel rapprochenenL. Elle ùous sernble justc illuslrcr l'idée d'une certaine peméabilité cultùrelle entre les deux sphères, les Ërcs trapè7es du Maninet découve s en Languedoc médilerranéen Gtâ-t l o n d e S d l n Gtâ-t A n . o i n c â C r u x e l S a u l c n s . s t a l - o n d'Aussières à Na$ome) renvoyânt, dans l'autre sens, au mômc phénomène. Le gisement de Buholoup à Montbéraud occupe, dâns cette perspective, une posilion stralégique, à mi parcours enûe les deux zones considé récs avec lesquelles il partage àlafois la pojnte de Gazel, d'obédience languedocienne, e1 les lrâpèzes à grânde trcncâlure concavc rclevant du seciew aquitain (Briois, Vaquer à paraître). A I'inverse, des diflérences significa tives nous semblent pouvoir êtrc relevées : diversilé étonnante des pointes à Dourgre, qui lrmche avec la

r o n , , r , , r 1 i e J e . J " e m b l a P e s a q u , d n s o i r IJ p o i n t e l r i J n gulaire el la flèche de Montclus sont les seules altestées ; maintien des types à dos ou troncâture à Dourgùe, âloÉ qu'ils sont absents dans les ensembles plus occidentaùx;

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raferé des trâpèzes en Lârguedoc. qui sont p#sents ceNndant à Dourgnc lout âu long de la séqltencc, bonùe représentâtion en Aquiiainc où ils semblent même occu pcr une plàce essentielle lors d'une phese iniride; grandes tfoncatlurs roujouh rcciilignes en Languedoc occidental. mnis qui sont Iréquemment concaves en Aquitainc. comme pù exemple pour le trùpèze du Mariinet i abscncc (peuCêtrc due aux malénalrx et à la relative indigence du débjlâge laminatre ?) des lanes et lâmelles à fetouche Montbani eù Languedoc occjdental. alors quelles occupenl une placc cssenlielle dâns le fonds coûrmun dcs séfies aquituines.

Nous somnes en rcvanche LoLâlement daccord avcc Nl. BârhÀaa kr|Squil proposc de ùe p.N inlégfer ces ildus f.ies dr Lânguedoc occidcntal dans la sphère casielno viùnc s.s., llrèrue sil n'estpas question. comme le souligne I'aufcur. dc 'fElrsr toute idte d( n\u|" x\èx "le Langualoc oriûtLrl et la Pra\).n(e uu conrs le tette n ; n e f , - ' 1 . ' B 1 l. J / d l 0 u i ' . I i . . , r È . r m e r ' \ : \ J t c c \ débitâge réellement peu laminairc, grânde\ tfoncatufes dcs trapèzes et des poinles tdarguLâires rectilignes, irnlortancc nunérique des pointes dc Cazel - nous paraisseni iout à faitrccevâbles et tbndenr lcs bescs d'une LlilIérencialion raisonnic des ind çries |ecueillics dans

/ .

L e g l s e m e n l

o e l a g r o t l e

o c s

Escabasses

: les fondcmenls

d'un nouveau

modèle

?

La grottc dcs Escabâsses à Thémites esr située sur les mâfges orientales dù Causse de Gfamat. Elle s'ou\,rc au fond d rne doline peu prolbnde en perçant un banc calcairc légèrenent inclillé. slrivant en celx uù dis-' o i i l r . J i r r c . b . r . p . c , r : . I n r e p t ^ 1 . L c ! , c r e n .rchéok)gique propremcnt dit est consrirué p$ la galffic d'cnlrée de le cavité. longue d'erviroù 25 m et pmlongée à I'extériewpar un auvent nrcheux lbrmant abri. Révélée p M. I-orblanchet. la séquence sétale deplis lc SolutréeD jusqu'au début de I'Agc du lèr avec des occu pations mésdithi{lues ftpporiées au Moùtclusien (couche 6 de nos proplrs lnvâux dans le secteu porchc) et à une p l i . e l-n le dr !lc.o'i.hiq r e 'c ô r r h e i . cont J prt.c L( n'dété feconflue qu'en 1994.lors dc hrcpdse des travaux (Valdc!rcù à paraîre).

C e . i r d u . r r e d e h . a . l u \ 4 i . 1 | | l - , L e p " . , r n c n l d'épâûdâges successifls cohércnm associânt, sur qrelques ccnlinùtrcs d'épâisseur. pièces lithiqucs assez abon-dantes. nombrcùx fragments de làune parmi lcsquels , l u r i r e n l l e . r c . . ( . d c J . r r d r , . Ir * ' e e , p l u . o r r o i l s ceùdrcuses ou plus ou moins charbolmeuses contenantde pclltcs bouleltes d'ùgile cuite colTcspondânl à des

vidanges de foye . Unc ccrmine organisâtion des nàppes successives semble lerceptible. avcc urc locâlisâlion exclusive des slructure\ de combustion conseavées dans le scctùrr siNô âu débouché immédiat de l.r gâlefie d'en-trée, alors que le matériel se concertrc préfércnticllenen t dârs les zones périphériques. les mccofds enire les deux étant d'aillcurs lc pfus souvcnt inpossibles à làirc. Sâns exclure la possibilité dc nélangcs où de renâuiemerts localisés. les condiiions précédemmcnt dicrites nous semblent garântir. a morns à une cetaine échcllc dc pcrception. l'homogénéité des ensembles ici considérés. A premiùe vue. les matières prcmièrcs utilisées sont les

| . n e . . l Ù e f e e \ r e c o r n u e | o J f ' e ' e' .. l b .. Inc'o lithiques sors'jacenrs. rnême s il n'est pas impossiblc quc quelques différ'ences de détails existenl dans la paû respccrive dc l'une ou l aulre des di\'ertes ca!égofies identifiées (à ce jour lc jaspc dc f inliâ-Lias 1l'â f.N été retrouvé. pafexemple). Lcs étudcs cncours, co iéesiP Chnlârd. ne suggèrcnt donc pas pour l'instant de changc mcnls nolirbles qui pounâient êhe percus en temre de r J f r L c c I L L . 1 r , . o r ' c . n . o r i " r . . . \ n : r . r i _ e . F e -mières siliceuses. Le débitage. réalisé âù ûroirs en pâ{ie sur le site. est orienté vers là production dc produils âllongés : lîmelles. tor! à I-rit conpaËbles à celles de la . o r . h e r ' . I rJi. ef., i | (r'r l. 'fr. .lri. fr,rn e, Jp mJniere cifconstÂncielle daûs lcs crscmblcs plus proloDds, c ô r ' . r r . n i . r . r r e J r ' r ' o . r e r e n r l r q t l l o e . L e . f i c c c . i dcui pans, rclati\ement coufte\ et pùrlbis cofticales. domjncni largcrncnt. Lcs ûùvurcs ne sont p s lifiche-menl rectilignes et 1es bords sonl faiblcncnt parallèles (lig. l). L'ét de technobgique de ces lames se hcultc à un nonrbre d iùdrvidus encofe insulTi\ànt et à I'absence (temporaiir ?) dc rcrnontagc sigrificaLrl Lcs calactèr'es relevés permetlent d'exclufe cependant l inrûvcûtion dc 1a pression. technique qui aurait introduit une rupnrre technologiquc importrnte par rûpporr ux lamelles dont le modc d obtcntior rcstc idcntique à celùi reconru riâns les ensembles sousjacents. Tls odenient plutôt lc dia gnoslic, collrme poufles lamelles, vers l'usage de 1a pier re tendrc. ainsi quc lc suggèrcnt notanncrt les profils peu arqués des produits, l'aspect sysiématiqucmml lisse des talons. le bulbe rclativement marqué et très souvent csquillé.

L'outillage de pieie se calactûise par Lrn asssmblâge âssociânt nne compos.Lnle que I'on porffait dire clas siquc. qui s'inscril dans 1e prclongenrnl de h tmditi()r sauveterrienne telle qu'elle est padaitcment inscrite dàns h . r \ e J U , . J r . : i cenl, e l I r e r n n p o J n e p h . n o \ r n . c . qui i ùduù des types d'outils lleu ou pas rcprésentés dars lcs irdusrics n]ontclusiennes de la couche 6. Celte dualité sc manifestc systimatiqucmcnt ct i1 n'csl pas un secteu de la tbuille où la'montée' de la couche 5 ne se soit immédiâ|enrnL mûfquée pNr l'.Lssociâtion srmultâ néc dc ces dcux élérnen$. Au litre des outils déjà etLestés

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dan$ les ensembles sou9jaccnis, il convient sutout de relever lû présence des armaturcs géométriques triangu laires, presque exclusivement rcEésentécs par des tri-angles de Monlclus ou des pièces apparentées. Ces élémenls, tous microlithiqucs, monlrenl une tÈs nefte tendance à 1'hypermicrolithisation. les pièccs cntières les plus petites ne dépâssânl pas 5 mm I Elles sont accom pagnées paf des lamelles ou fragmenls de lamelles étroites à bord abaftu. dont certains peuvent être en fah dcs triangles, qui prolongent pareillement la tradilion montclusienne. Parmi les ûmâtùrcs, la nouveàuté vicnt des trapè7.es tepÉsentés seulement en fàit par deux exemplaires, dont un est asymélrique), des pointes tnan-gùlaires longues ou counes à basc reloxchée pâr rcloùches directes semi-abruptes et retouchcs rnverses rasàntes (poinles du Mârtinet) et, sufiout, des flèches de Montclus. dont près de cinquante exenplaires ont éIé recueillis à cejour Une uniquc pointe de Gazel complète cetle panoplie, le caEctère 'cxolique" de cette pièce étant d'ailleurs souligné par la naturc allochtone du matériau qui scmble ê1re une cinérite. Loutillage du fbnds commun, qui enrcgisfc égâlement à sa façon la perdumtion de la tndition sauvetenienne au trave$ de I'oulillage léger sur lameile ou sur éclat mince déjà pré-sent cn couche 6, se rcnoùvelle cependant en intéglânl une composânlc laminaie à bâse de lalnes ou tronçons de lames à retouches i||ég1llières formant parfois encoches, à rapFocher des lâmes et lamelles à retouche Montbani de J. G. Rozoy.

Un outillagc osseux, peu abondant et surtoul peu dive ifié, puisqu'il se linile pour I'instant à quelques fragmcnts dc poinçon en os, accompagne cette industie lithique. Le trâvail du bois de cerf, qui n'alaissé de traces que sous la lomle de dé.hets, semble cependant avoir été praliqué a\e( Ine cerLrirc rTplir. QuÊi,lue. \ e.jpes cerxmique, ont bien été retrouvés, généralement âu contact ûmédiat de la couche 5 et de la couche 4, mais ils sont nâni1èste-menr iûtrusifs et leurs caractéristiques pennetlent de les ràpprocher sans pcine des prcductions présentes dans les niveaux du Néolithique réccnt imûédiâtement

sus-Ces industries nous scmblenl po voif être ruttachées, compte tenu de 1â discrétion des trûpèzes et de la paft pripolddraire ddrolui êL\ flèche. de \4onl. J,. d un .tddc ultimc du Me,ol thrque. L rh,en.e de \enige, cerd miques qui serajent associés de manière incontestable aux indusfies de pierc. I'absence également de tout indicc se rappo ant à la Falique d'ure économie de production, celle enfin des armatùres lrânchântes à retouches âbruptes et des pièces à double biscau (aiangle ou segment dr Bete)l ercluenr âu (u.lrairc le Nio irhique dncren. Lcs perdurâtions relevées paf mppoat aux ensembics montclusiens, qui concemert I'origine des matières pre mièrcs, la technologie des débitagcs et les gammes

d'outils, inscrivent m|nifestemenl ces industries d.rns le prolongement de 1a tadilion sauveterienne. En l'absence, provisoire, de datations mdiométfiques, une position cenlrée autourdele secondenoitié du VI"milléraûe cal. BC pcui ôtrc envisagéc, à dac d'hypothèsc.

8.

Conclusion

Alors que 1es phrses anciennes et moyennes du Mésolithique se caractérisent. dans le Sud dc la France, pâr une belle homogénéité culturelle marquant le plein dynâmismedela tradition sauvetenienne, les phâses plùs récenles conndssent donc une diversité nettement plus affumée qùi explique, drns unc ce aine mesure, la diver-.ile de' nodele. elabores lour en rendrc comptc. I e\dmen combine de, Jrl ercnr, ,cenlrio. propo.e, jusqu'ici et de la documemtation sur laquelle il5 rcposent nous incitc, poul nolrc part, à rcjctcr loùtc vision pivilé giant I'idée de rupture interne pour la sEuence mésoli thique. L'hypothèse du cycle foucadourjen nous semble donc devoif être délinitivenent abandonnée. D'autre pdt, et sans nier la possibililé d'influerces lânguedo-c.emcs. l.s c"rnbld"c\ r e.olithiqucs aqurtain' no.L' pafaissent montrer une indépendance relativement forte par ràpport à cetle sphère orientale. Dès lor's, I'existence d'un goupe Gazcvcuzoùl uûissant fomcllemenl ces deux secteurs ne nous parÂît pas davantage pouvoir ôte

Nous sùions cn rcvanchc lcnté d accorder xn ccltâin cré-dit au schéma élaboré par R. Lacam et A. Niedfflcnder à p lirdu Cuzoul etduMâftinet, schéma qui s'inscnt dans lâ conlinuité el dontla cohâence d'ensemble peul trouver des confimations extra

régionales-Sur cette base. et en tenant compte à la lbis de Iabsence de chângemett technologique ûâjeur et de le très probable perduralion dcs armatures géométriques triangulaires jusque dans les phases ultimes du Mésolithique des Escabasses, il nous semble souheitâble de Éhabilitel l idée d'un Seuvelerrien récent (= Sauveterien à lrâpèzes nombreux) et, au delà, d'inûoduire celle d'un Sauveteden final (= Sauvetenien à amaturcs larges évo1uées mâjoritàires). Ce découpage en deux phâses, qui âdmeftrait évcntuellcment dcs scansions intermé diaires, traduit dans notre esprit une évolution graduelle de rr.,r-r nbhge' Jnnt I dir er'ite.emble de.ra maquee dès 1a phase iniliale, avec la préscnce simullanée de tra pèzes à troncature rectiligne, souvent asymétriques, et de piece'. lrirpe/e' la gturJi lrun{: rurc plu' ur moinr concâve) or pointes triângulâires, à rctouches msantes inverses paflant de lâ petite ûoncâtùre (trrpèzes puis pointes du Mârtinet) ou Ésantes directes pa(ant de ta gfande troncature (cenaines pointes du Marlinet, les

(12)

Gtqraphi. .tLturèll. duMéelrhiLt|! rûnt/li,Lr!dùr ]t Sul Ou?n.!. b Fnnæ 33

pièces appùentéeg aux pointes de Gazel). L'évolution serdt donc quartilâliye el intégrcuil. selon une logique qu'il conviendra de plécisù, lcs llèches de MonrcrLrs, dont la suFrcprésentation aLr-{ Escabasses pouûail mar qucr un slade ultine vruisenblablement influencé par les

groùpes néolithiques contemponins. La validatlon du modèle, dont ]a fragilité ûctuelle ne nous échappe pas, supposera une parfaite maîtise du cedr clfonologique el des câraclères lcchnologiqucs des productions lithiques.

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