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Ce que le jour doit à la nuit » et l’écriture comme espace d’expérience identitaire

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

ـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ

République d

Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche

ـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ ــــــــــــــــــ

Université

Faculté des langues étrangères Département de Français

Spécialité

Thème :

Présenter par :

*

Ouali Mohammed Ouramdane

« Ce que le jour doit à la nuit

d’expérience identitaire

« Ancrage spatio

ـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ

République démocratique populaire algérienne

Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique

ـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ

Université Abdelhamid Ibn Badis Mostaganem

Faculté des langues étrangères Département de Français

Mémoire de Master : Spécialité : Langue et culture

L’encadreur :

Mr. Tayeb BRAHIM

Ouali Mohammed Ouramdane

Ce que le jour doit à la nuit » et l’écriture comme espace

d’expérience identitaire

Ancrage spatio-temporel »

2018-2019

scientifique ـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ Tayeb BRAHIM

(2)

En premiers lieu, nous remercient Dieu le tout puissant qui

nous a procuré la volonté, la force et la connaissance pour

accomplir ce modeste travail.

Nous adressons nos vifs remercîments et gratitudes à notre

professeur Mr. Tayeb BRAHIM pour son encadrement effort

qu’il a déployé tout au long de notre travail de recherche.

Nous remercions très vivement nos très chers parents, pour

leurs encouragements constants et leurs soutiens de tous les

instants.

Aussi, nous remercions très chaleureusement, touts les

intervenants et toutes les personnes qui, par leurs paroles, leurs

écrits, leurs conseils et leurs critiques ont guidée nos

réflexions.

(3)

Je dédie ce travail :

A mes très chers parents pour leurs encouragements et soutien,

je leurs témoigne ma profond gratitudes.

Que dieu les protèges

A mes deux chers frères Houcine et Youcef

A mes Trois chères sœurs Sihem, Naima et Amel

A mes cousins et mes chers amis Taibi, Anis, Ahmed,

Mohamed, Aziz, Chaim, Mehdi.

A toute ma famille

(4)

Table des matières

Résumé ……… 05

Introduction générale………..……….…………07

Chapitre I : « ce que le jour doit la nuit » A propos de l’ouvrage et de l’écrivain 11

1. Aperçu générale sur l’écrivain 1.1- Biographie de l’auteur………...…………11

1.2- Présentation de l’œuvre ..………...………. 11

1.2.1- Résumé de l’œuvre…..………..……….………...……13

1.2.2- Le titre et son interprétation ………...…..16

1.2.3- Le choix de langue de l’écrivain ..……….17

2. Approche théoriques de la question identitaire 24

2.1 La présentation identitaire dans ce que le jour doit la nuit…..26

2.2 Rapport entre passé, histoire et identité……….. 28

2.3 Le métissage culture et religieux……… 30

Chapitre II : Les indices spatio-temporels des concepts de l’identité dans l’œuvre 34

1.1- L’étude de temps………….…………..……… 34

1.2- L’étude de l’espace ………..…..37

1.3- Le lien entre personnalités historiques et identité …………40

2. L’étude des personnages, symbole et signification 43

2.1 La notion de personnage ……….43

2.2 De Younes à Jonas………..44

2.3 L’apport religieux……….………..46

2.4 Relation de Younes avec le personnage Emilie…...………..49

Conclusion générale 51

(5)

~ 5 ~

Cette étude menée dans le cadre d’un mémoire de master, qui propose un analyse littéraire, de l’identité, thématique et formelle, les études littéraires s’intéressent sur le roman historique qui considère comme une création romanesque dans cette histoire, ainsi la culture qu’avaient connue l’Algérie et la colonisation française 1930-1962.

Ce travail, examine les rapports entre l’histoire Franco-Algérienne et le récit fictionnel dans l’œuvre de Yasmina Khadra, notre objectifs est d’analyser l’espace ou se pose avec permanence la question de l’identité dans un sens large et profond, ainsi sur l’ancrage de cette évolution identitaire d’ordre culturel.

Nous proposons une lecture qui accompagne le cheminement de cette thématique de l’identité qui connait elle-même. Le résultat de notre étude confirme les hypothèses formule, dans cette circonstance, l’histoire dans le roman reflet la réalité historique franco-algérienne.

Mots clefs : Algérie, roman, colonisation, identité, culture, histoire, francophone.

Summary :

This study conducted as part of a master’s thesis. Which offers a literary analysis, identity, thematic and formal, literary studies are interested in the historical noval that considers as a novelistic creation in this history, thus the culture that had known Algeria and French colonization 1930-1962.

This work examine the relationship between Franco-Algerian history and the fictional narrative in the work of Yasmina khadra. Our objective is to analyze the space in whcih the question of identity is constantly posed in a broad sense. Deep , thus on the anchoring of this evolution of cultural identity.

We porpose a reading that accompanies the progression of this theme of identity that knows itself. The result of our study confirms the hypotheses formulated, in this circumstance, the story in the novel reflects the historical reality franco-algerian.

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~ 7 ~ 1. Introduction générale :

L’Algérie détient au sein de son paysage littéraire, de grand écrivains ayant langues : arabe le français et le berbère. Tout d’abord, la littérature maghrébine et plus précisément algérienne sa verra marquée par des œuvre ou plutôt des roman n’ayant pour principal but de témoigner de l’entité nationale algérienne en prenant les descriptions les plus détaillées d’un quotidien socioculturel qui réfutaient les préjugés et clichés de l’exotisme ancrés depuis déjà quelque temps.

Quand on parle de colonisation française en Algérie, avant et après l’indépendance, profondément marqué la vie politique, social et culturelle des algériens ainsi su le plan artistique, les traces de cette expérience sont très visibles, a travers le foisonnement des productions littéraire le nombre toujours en croissance d’écrivains algériens qui choisissent le français comme langue d’écriture parmi ces dernières figures, le nom de Yasmina khadra, ce dernier s’inscrit dans le mouvement littéraire mondial, et qui a vu le jour pendant la période coloniale, et continue d’exister après les colonisations.

Dans « ce que le jour doit a la nuit », Khadra nous offre un grand roman de l’Algérie colonial (1936-1962) et éclaire d’un nouveau jour dans une langue splendide et avec la générosité qu’on lui connait, ce roman est le lieu de rencontre de référents culturels différents, de l’identité, de la religion, de l’histoire et même de la politique constituent la trame de fond.

A travers « ce que le jour doit a la nuit » Yasmina khadra nous fait découvrir un personnage principal qui tout au long de sa vie reflète les relations franco-algérien des années trente a nos jour, il est tiraillé à la fois par ses origines algériennes et par son éducation occidental a l’image d’une Algérie déchirée entre deux cultures.

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~ 8 ~

L’étude de l’œuvre « ce que le jours doit a la nuit » était pour nous un défi à relever ; il s’agit de prouver a travers l’écriture de khadra a savoir l’identité, la réécriture de l’histoire.

L’écrivain Yasmina Khadra dans son roman fictionnel « ce que le jours doit a la nuit », a été décrit a travers notre vision comment était la joie du peuple algérien, ainsi que le malheur des colonisateurs qui ont quitté l’Algérie juste après la déclaration de l’Independence de l’Algérie1.

1. Choix du corpus :

Nous orienterons notre recherche vers l’étude de la notion de l’espace et la question de l’identité algérienne a travers le roman ce que le jour doit a la nuit pour plusieurs raisons :

Ce roman semble répondre le mieux a nos besoins de recherche portant sur le thème de l’identité dans le roman algérien.

L’étude de ce thème nous permis de dévoiler les principes caractéristiques de cette littérature, celle de l’écriture de Yasmina Khadra à travers son expérience.

L’œuvre « ce que le jour doit a la nuit », s’inscrit le cadre d’une analyse littéraire et critique, cet écrivain s’intéressa a dans ses écrits au peuple algérien d’une part pour vie a l’histoire de cette population et d’autre part pour faire connaitre le monde arabe et dénoncer la situation du peuple dans cette histoire coloniale2.

« Ce que le jour doit a la nuit » n’est pas un roman historique mais il établit une magnifique confluence entre deux genres et donne a tt ces personnage une touche de vérité et d’humanité qui éveille toujours intérêt pour leurs destinées.

1 Charles Bonn, « paysage littéraire algériens des années 90 et modernisme littéraire maghrébine ». 2 Revue algérienne d’anthropologie et de science sociales.

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~ 9 ~

Khadra nous décrit un monde perdu le rêve de colons qui jusqu’au bout obstinent les yeux sur les masses perpétués, cet œuvre est tres riche sur le plan figuratif et thématique à la fois, elle présente pour nous un contenu très intéressent et bonus permet d’aborder un problème vécu.

Notre travail de recherche s’intitule Ce que le jour doit à la nuit et l’écriture comme espace d’expérience identitaire « Ancrage spatio-temporel », nous essayons de répondre a la problématique suivante ; comment l’identité est montrée dans l’œuvre ce que le jour doit a la nuit Yasmina khadra, et quelle représentation de la société et l’individu révélé dans ‘œuvre1

Pour répondre à cette problématique nous avons proposés les hypothèses suivantes :

L’œuvre « ce que le jour doit a la nuit » un roman dont les questions de l’identité, de la religion, de l’histoire et de même de la politique se pose fréquemment ont fait de lui un roman algérien ou postcolonial par excellence2 Un roman qui a du beaucoup compté l’auteur, il y déroule sous forme de fiction la vision de l’Algérie prés indépendante et la guerre qui s’y déroula. Nous essayons de montrer comment l’auteur joue sur les symboles pour créer une atmosphère poétique et de montrer le fonctionnement symbolique.

Notre travail de recherche se subdivise en trois chapitres :

Dans le premier chapitre, intitulé « ce que le jour doit a la nuit » a propos de l’œuvre et de l’écrivain, qu’articule autour de Yasmina khadra et son œuvre romanesque, sa présentation avec sa biographié, sa tache d’écrivain, son style d’écriture ainsi le titre et le résumé de l’œuvre. Nous avons opté dans notre travail une approche théorique dans lequel nous essayons de mettre en lumière certain éléments importants et des définitions plus claires.

1 Le petit Robert.

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~ 10 ~

En d’autre termes, l’œuvre en question se présente comme une sorte de discours, et pour ce qui concerne le deuxième chapitre, qui est intitulé : » les indice spatio-temporels des concepts de l’identité dans l’œuvre, nous avons considérés qu’il est nécessaire de mettre1 l’accent sur ces éléments beaucoup

plus détaillés, nous aborderons une études qui sera consacré a l’espace et le temps et le lien avec l’identité, ainsi les personnalité historique, un deuxième points, nous parlerons de l’étude de la notion de personnage, en premier lieu le rapport de Younes possèdent un être, un faire et une vision du monde avec la norme religieuse et sociale.

Marqué d’une peine blanche le patrimoine littéraire universel dans multiples variétés2

1 http:/www.babello.com/auteur/Yasmina khadra

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« CE QUE LE JOUR DOIT LA NUIT »

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~ 11 ~ 1/ Aperçu générale sur l’écrivain :

1.1 Biographie de l’auteur :

Pendant les années 90, la littérature algérienne postcoloniale d’expression Française. S’est caractérisée par une écriture réaliste par un retour au référent. Comme l’a démontré Charles Bonn dans un article initiale : « paysage littéraire Algérien des années 90 et postmodernisme littéraire maghrébine ». De nouveaux auteurs, sociaux d’apporter un témoignage sur le drame algérien.

Ont supplante alors la génération des enfants terrible. Des écrivains iconoclastes dont Kateb Yacine et Rachid Boudjedra sont les modèles les plus représentatifs. Parmi ceux-ci, le romancier algérien au pseudonyme féminin Yasmina Khadra, qui en Publiant plusieurs réalistes sur le phénomène de terrorisme etc… 1

Avant d’aborder l’analyse du romande Yasmina Khadra « ce que le jour doit la nuit ». Nous voyons nécessaire d’aborder en bref, la vie de l’écrivain qui se considère parmi les premiers qui ont marqué leurs noms avec des lettres en Or dans l’histoire littéraire. La connaissance de sa biographie, permet une meilleure interprétation du texte : car le nom et le reflet de sa propre personnalité de ses propres souffrances 2

Yasmina khadra est le pseudonyme de l’écrivain algérien Mohamed Moulesshoul. Il est ne le 10janvier à kandsa dans le Sahara Algérien 1955 d’un père infirmier et d’une mère nomade. Lui-même se revendique Bédouin. En septembre1964, alors qu’il n’était âge que de neuf ans, son père le confie à une école militaire (l’Ecole National des Cadets de la Révolution) pour faire de lui un officier.

1 http://www.yasmina-khadra.com.

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~ 12 ~

De 1975 à 1978, il fera ses armes de Cherchell ou il viendra sous-lieutenant. Apres sa formation, il servira comme officier dans l’armée algérienne pendant 36ans. Il dira en 2004 que ce fut « 36 ans de vie gâchée ».1

Sa vie d’enfant dans l’armée, sevré trop tôt de ses parents, fera de lui un enfant pas comme les autres.

Il commencera à dévorer les livres comme pour survivre à un destin qui ne devient pas être le sien. Il écrira déjà des essaie durant ses études. Par admiration pour les grands poètes arabes, il voulait écrire dans cette langue. Mais bafoué par son professeur d’arabe, il s’est porté vers le français, matière ou il était encouragé. Durant la guerre Civil algérienne, les années 1990, il a fut l’un des principaux responsable de la lutte contre l’AIS (Armée Islamiste du Salut) puis contre le GIA (Groupe Islamique Arme). Mohamed Moulesshoul, exprime en 1997, avec le roman Morituri, d’écrire sous pseudonyme.

Quels sont les raisons de choix :

A. Yasmina khadra sont 2 des 3 prénoms de sa femme à qu’il voue amour et respect.

B. Prendre un prénom féminin par Mohamed Moulesshoul c’est pour exprimer son admiration profonde pour les femmes algériennes, leur courage et l’espoir qu’elles entretiennent dans un pays désespéré.

C. Pour éviter la censure que son poste militaire ne manquerait pas de susciter.

Il ne révélera son identité masculine qu’en 2003 avec la parution de son roman. Il choisit de rendre hommage aux femmes algériennes et à son épouse en particulier, en prenant ses deux prénoms, Yasmina khadra et son style s’impose : lyrisme, métaphore, poésie, musicalité des mots et intrigue en tous genre.

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~ 13 ~

Dans son roman Yasmina khadra nous emmène dans le monde encore inconnu d’un protagoniste que sa vie sera le constamment.

L’ambigüité qui l’entour ainsi que sa profession n’était que la source de son inspiration, le style adopté par khadra n’est qu’une simple affirmation de la réalité.

Ne révèle son identité masculine qu’en 2001avec la parution de son roman autobiographique, l’écrivain et son identité, tout entière dans l’imposture des lots en 2002. Or à cette époque ses romans ont déjà touché un grand nombre de lectures et de critiques1

Il acquiert sa renommée internationale avec les romans de la connaissance Brahim Liob, Morituri adapté au cinéma en 2007 par O kacha Touita. Double Blanc et l’automne des chimères dans un Alger dévoré par le fantasme et les lutées de pouvoir.

Khadra illustre également « le dialogue de sourds » qui oppose l’orient et l’occident avec les trois romans «Les Hirondelles de Kaboul » qui raconte l’histoire de deux couples, l’attentat roman dans lequel un médecin arabe Amine, intégré en Israël recherche la vérité sur sa femme Kamikaze, les sirènes de Bagdad.

1.2 Présentation de l’œuvre :

« Le rapport de l’auteur à l’œuvre se dit comme le face de celui-ci avec sa propre contingence, avec la contingence de ces environnement, sans que soient perdus le jeu de la détermination, le fait que l’auteur se reconnaisse comme auteur et reconnaisse ses propres environnements qu’il identifier son œuvre et se dise selon celui-ci ».

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~ 14 ~

L’œuvre de Yasmina khadra s’inscrit dans le cadre d’une littérature algérienne, c’est le témoignage et le reflet de l’époque colonial de l’histoire de l’Algérie, la thématique d’œuvre de Khadra retrace le vécu et l’Etat social de la société algérienne pendant la colonisation française en Algérie.

Un roman sur la douleur d’un peuple, sur ses valeur, ses idéaux, ses étrangers qui n’en sont pas toujours son histoire, son honneur, sa fierté, ses drames, et ses espérances.

Un très bon livre, plus doux que les précédents plus « nostalgique » comme le dit si bien l’auteur, une très belle histoire d’amitié, d’amour surtout, plus fort que la vie que l’amour que les préjugés et les différences.

Dans l’œuvre « ce que le jour doit la nuit » raconte un écrit poétique sur fond d’amour dans une Algérie faisant face à un tournant de son histoire. L’écrivain Yasmina Khadra insiste beaucoup plus sur l’histoire de l’Algérie, et qui vous plonge au cœur de l’Algérie en marche vers l’indépendance, un roman agréable tout simplement1.

Ce livre parfois poétique mais parfois aussi très fortes, notamment au début, et que le narrateur est fluide puis l’auteur habilement romance une histoire d’amitié, fiction et réalisé historique, on pourra bien sur reprocher à Khadra ses partis prés romanesque parfois impossible et en premier lieu ce qui tout le ressort sentimental principal du roman, mais d’aventure, sa plume et tellement vive chaleureuse et plein d’émotion, qu’on lu pardonne bien vol entier.

Un roman ou une œuvre d’aventure, d’amour, d’initiation et de guerre « ce que le jour doit la nuit » est un tableau saisissant de l’Algérie. Au début des années 30 jusqu’à l’indépendance en 19622

1 Critique de Sundernono (Nice, Inscrite le 21/08/2001, 35ans) – 28 aout 2017.

2 Ce que le jour doit la nuit, parole et commentaire de Pauwels André (acteur)- khadra – yasmina Audio

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~ 15 ~

Dans « ce que le jour doit la nuit » l’écrivain relève un attachement, un amour et aussi une tendresse envers le fondateur de la littérature Algérienne de la langue française, à connu un destin singulier, l’écrivain s’était à sa rédaction une bien langue gestation pour roman censé toute complexité structurelle et dire de la majorité des critiques, nous pouvons dire que le roman raconte une histoire sue l’amour d’un pays, amour tumultueuse, violents meurtrières, charnelles, sanguines, nostalgique aussi sur plusieurs décennies, et qui va droit à son but fixé … au cœur Yasmina Khadra emmène sans mélanger n’était pas le but, car avant tout un roman sur l’amour, l’amitié, le fait de donner sa parole, l’honneur, l’amour de sa partie. Une œuvre sur la complexité des relations entre les êtres humains de cultures différents, chacun est attaché à son lieu, de naissance de l’Algérie.

On a un développement concret et entier de l’intrigue, qui prend bien le temps de se mettre en place, de se dérouler et de se conclure ; l’immense avantage de l’histoire et de s’ancrer dans des événements constituent simplement un contexte dans lequel est placé une romance, qui de coup passe beaucoup mieux, aussi on suit l’évolution des personnages a travers de ces longues années, le changement de comportement. Leurs amitié certes l’amour contrarié à perpétué des deux protagonistes suscite plus l’agacement que l’émotion mais permet de survoler une tranche de notre histoire qui laisse encore des plaies ouvertes.

Ce roman profondément humains, généreux et il nous ramène à la dignité d’être et de ne rien oublier. Du pire mais du malheur aussi, il parle des racines de tout ce qui construit une vie, du courage d’être sans concession.

« Il est vrai, il témoigne de la complicité d’être … entre deux rives et se veut réconciliant … ; ce qui par le temps qui courent, tient de la bouteille à la mer.

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~ 16 ~

La terre appartient-elle à ceux qui l’on vu naitre ? A ceux qu’ils débondent ? A ceux qui croient ».

L’œuvre de l’auteur, est le travail remarquable dont il fait preuve : «l’avenir appartient à ceux qui croit à la beauté de leurs rêves ».

1.2.1 Résumé de l’œuvre :

« Ce que le jour doit la nuit » ; Aujourd’hui édité en poche et l’avent dernier, L’action du roman se situe dans l’Algérie des années 1930, jusqu’aux années 1962. Le jeune Younes est à la fois le personnage principal du roman et le narrateur dans la première partie de l’ouvrage, le récit de son enfance miséreuse dévoile le tableau peu glorieux de l’Algérie coloniale. Mais la destinée dans son ensemble. Recueilli par son oncle, un pharmacien intégré à la communauté européenne, Younes devenu Jonas doivent porteur d’une double identité qui dérangera, alors que Younes n’a que neuf ans ; son père, paysan ruiné par un spectacle autochtone, perds ses terre ancestrales, accablé, un pharmacien parfaitement intégré à la communauté pied noir d’une petite ville de l’Oranis le sacrifice est immense. En abandonnant son fils.

Mais les yeux blues de Younes et son physique d’ange l’aident a se faire accepter par cette communauté aisé de province Rebaptisé. Jonas il grandit parmi de jeunes colons dont il devient l’inespérable camarade. Il découvre avec eux les joies de l’existence et partage leur rêves d’adolescents privilégies que ni la seconde Guerre Mondiale ni les convulsions d’un nationalisme arabe en plein expansion ne perturbent.

Jusqu’au jour ou revient au village Emile, une jeune fille splendide qui va devenir la vestale de nos jeunes gens. Naitra ainsi une grande histoire d’amour qui mettra à rude épreuve la complicité fraternelle des quartes garçons écartelés entre la loyauté, l’égoïsme et la rancune que la guerre d’indépendance va aggraver.

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~ 17 ~

La révolte algérienne sera pour Younes-Jonas, sanglante et fratricide il refusera de laisser détruire l’amitié exceptionnelle qui l’unit à ces jeunes pied-noir il ne pourra tourner le dos à cet oncle et à cette tante qui lui ont offert une vie mais jamais il n’accepte non plus de renoncer aux valeurs les plus sectaires et les plus radicaux des deux coups (colons et colonisés) qui s’affronteront jusqu’à la déchirure définitive.

A travers l’histoire d’amour impossible entre Younes et une jeune femme appelée Emile, Khadra livre ici un roman dans lequel les destinées individuelles se heurtent à l’histoire en marche, lorsque la montée aux extrêmes balaie toute les nuances et toute la complexité des rapports humains, soumis à une lumière l’injustice fondamentale de la colonisation, l’auteur l’ont oublié pas moins la diversité des communautés européenne et algérienne et l’on sent chez lui comme un algériens.

Et l’ont sent chez lui comme un regret de ce qu’une solution « à la Camus », celle d’une réconciliation fondée sur une égalité réel n’ait pu voir le jour, si certains trouveront les ficelles utilisées pour Khadra par fois, un peu grosses, il faut reconnaitre que son style d’écriture est simple, agréable et enlevé, et que l’histoire « Fonctionne » jusqu’à crée l’émotion, en particulier dans les dernier page de livre « ce que le jour doit à la nuit » et donc un excellent roman populaire, qui divertit mais traite d’enjeux lourd le passé coloniale et la mémoire de la guerre d’indépendance.

1.2.2 Le titre et son interprétation :

« Ce que le jour doit à la nuit » Quatrième de couverture :

Parfois, mon oncle recevait des gens dont certains venaient de très loin ; Des arabes et des berbères, les uns vêtus à l’européennes, les autre arborant des costumes traditionnels. C’était des gens importants très distingués. Ils parlaient tout d’un payes qu’s’appelait l’Algérie ; pas celui que l’on enseignait à l’école ni

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~ 18 ~

celui des cartiers huppés, mais d’un autre payer spolié, assujetti, muselé et qui ruminait ses colère comme un aliment avarié. L’Algérie de jeanne jato, des fractures ouvertes et des terres brulés, des souffre-douleur et des portefaix … Un pays qu’il restait à redéfinir et ou tous les paradoxes du monde semblaient avoir choisi de vivre rentiers1.

Ce que le jour à la nuit est un roman merveilleux. Ce livre qui a failli s’appeler le Baiser et la morsure, est l’histoire des amours impossibles, entre un algérien et une française, des amitiés difficiles, entre un petit algérien né dans l’Algérie colonisés les années 1930 et trois autres gamins. Un juif, un corse et un français de souche, si on veut les catégoriser ainsi, mais eux, fille belle et séduisante alors le petit garçon sera tiraillé par une multitude de courants identitaire 2

Ce titre de livre 3 « Ce que le jour doit à la nuit » dispose d’une valeur rhétorique révèlent les intentions de l’auteur, si nous devrons traduire le titre et sa signification par rapport à l’identité de l’écrivain ; il raconte l’histoire d’une vie ou plutôt la société algérienne. Celui de l’enfance.

 Une vie destin Younes qui de viendra plus tard Jonas, à cet époque, dans les années 1930 a la jeune Algérie indépendante, trente années de vie. Younes est à cheval sur l’honneur.

 Le titre énoncé la thématique de livre et conjointement signal les attaches du texte au registre autofiction.

 Le titre de l’œuvre, lié le personnage Younes qui devient Jonas a l’époque colonial.

Dans le monde romanesque, est la première indication significatif, qui interpelle le lecteur, c’est la première image de l’histoire qui représente dans un livre, ainsi

1 Institution militaire de l’après indépendance de l’Algérie.

2 Le Grande Larousse de la langue française, Librairie Larousse 1980 paris 3 L’antithèse in www.Larousse.francais.

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il suscrite la curiosité et l’envie de lecteur, dès le premier contacte avec le livre, autrement di : « c’est l’élément para textuel » le plus vue, et le livre d’autre part, il fournit des lors une première réflexion sur le contenu du récit

 Effectivement un titre est d’abord « mention, au débat d’un ouvrage du sujet ou de la formule par laquelle l’auteur désigne (…) inscription mise au commencement d’un livre pour faire connaitre le sujet de l’ouvrage ». ceci dit, il est constitué plusieurs réflexion et a incite de nombreux études qui donne naissance à une nouvelle discipline de la critique littéraire dont le premier souci serait l’analyse des titres ou de la tarologie, telle qu’elle a été nommé par Claude Dochet. Ce dernier le définit comme :

« Une information à laquelle s’ajoutent d’autres éléments sémique et que le travail publicitaire tend à réduire aux normes d’une formule facilement mémorisable et douée d’une force d’impact, soit, si l’on. S’en rapporte aux spécialistes de ces Techniques un texte facile, dramatisé, économe de matériels verbal et surtout des mots pleins en petit nombre ».

Un des derniers romans de Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit, donne aisément à vérifier ces hypothèses de recherche sur les tendances du texte littéraire algérien actuel dans ses permanences et ses mutations. Si j’ai choisi Yasmina Khadra c’est pour la simple raison que cet écrivain est plus représentatifs de la littérature Algérienne da langue française de ces dernier années.

Ces définitions nous mènent à préciser, en fait que le titre joue un rôle important dans la relation, lecteur/texte de même il distingue les titres dits « thématique et mixte ». Quant à Leo Hock, il décèle, Classes de titre :

« Ce que le jour doit à la nuit » est un titre qui attire immédiatement l’attention du lecteur, on peut dire même qu’il le séduit sans doute parce qu’il se présente en tant que résume du récit, ainsi « Ce que » est une interrogation

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~ 20 ~

indirecte. A travers laquelle (cette structure) l’auteur s’adresse aux lecteurs qui à la recherche d’une information d’une réponse.

-Le lecteur quant à lui, curieux et intrigue par ce titre poétique et énigmatique, n’accède pas aux réponses de prime aborde. Parce que nous soulignons une ambigüité pas de répondes certains « je n’étais pas resté longtemps avec ma mère ou peut être une éternité. Je ne me rappelle » (p110).

Aborderons, par la suite l’emploi de deux mots, qui s’opposent dans la même phrase. « La nuit et le jour », l’un renvoie à la déchirure, la perte, le malheur et la souffrance, l’auteur fait référence à l’assurance, la richesse et la paix.

La particularité que l’un accompagne l’autre évidement dans la mesure où ils se complètent s’entrecroisent et se couvrent. L’auteur véhicule tout au long de son récit cette procédure d’affrontement, symbolisée par la lutte de la vie contre la mort, l’amour contre la haine, le bonheur contre le malheur, la richesse contre la sagesse, que représentent chacune des cultures algérienne et française. En outre, la présence de verbe « devoir » donne au titre une apparence d’obligation qui mène l’Algérie vers sa perte « identitaire » malgré sa lutte contre celle-ci, la situation coloniale aussi finira par le rattraper loin de l’ignorance et la misère, il sera amené à se construire pour rassembler à l’autre à cet étrange parce que sa vie était :

« le faite de se réveiller le matin relevait du miracle et la nuit lorsqu’on s’apprêtait à dormir, on se demandait s’il n’était pas raisonnable de fermer les yeux pour de bon, convaincus d’avoir fait le tour des choses et qu’elles ne voulaient pas la peine que l’on s’attardât dessus. »

Ce roman de Yasmina khadra a un titre thématique, car il renvoie au sujet central du récit grâce a sa place qui trône sur la couverture, il attire le regard sur le plan scripturaire, ses caractères son imposants et écrits en Manon sur un fond jaunâtre. Une couleur qui se prête a beaucoup des symboles et de signification

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considérée comme «couleur de terre par excellence », « une couleur » rassurante et presque rassurante et presque maternelle, « ni triste, ni joyeux ». 1 • Pour en conclure, nous rentrons que le titre attise un lien physique et incite le destinataire à toucher à entrer en possession pour examiner la page de couverture.

(….) saisit le regard. L’enveloppe et l’excède. 1.2.3 Le choix de langue de l’écrivain :

« Pourquoi le français » ? Yasmina Khadra répond : « je n’ai pas choisi je voulais écrire, en russe en chinois, en arabe mais écrire! Au départ, j’écrivais en arabe. Mon prof d’arabe, m’a bafoué, alors que mon prof de français n’a encouragé, « Boutade » ? On peut le penser, elle parait pourtant dire l’essentiel une langue est choisie pour devenir l’outil d’une exigence : écrire le plus souvent c’est la langue natal qui devient cet outil. Mais en compte nombre d’expression. Et ainsi l’Algérien Mohamed Mollesshoul, après avoir écrire en arabe, devient Yasmina Khadra, écrivain de la langue française, après et avec quelque autres. Oui, mais voila : il ya l’histoire. Le français fut hier la langue du colonisateur. Alors que fallait- il, que faut-il, enfaire de ce français : s’en emparer ou l’oublier ? Et nait ainsi un débat nourri de considérations idéologique qui l’exaspèrent, comme si l’élection d’une langue s’opposait, à quelque titre, l’indignité de l’autre. Ici, des arguments de types revalorien : universalité, clarté, rigueur et splendeur de la langue française.

Le français accorderait à l’écrivain ce que l’autre langue ne saurait tout à fait lui offrir. En face, on répond l’argumentaire pour en inverser la signification, en montrer l’inanité et l’arrogance, au nom de quoi on glorifiera l’usage de l’arabe dans l’écriture romanesque et poétique pour aller jusqu’à dénoncer, chez ceux qui s’y refusent, une sorte d’allégeance culturelle et

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linguistique à l’enciens pouvoir colonial. En Algérie le fiévreux débat est-il en voie de s’apaiser ? Il nous est difficile de l’affirmer. Il n’en est pas toujours des grands sujets de grands polémique comme de ce frontière dont parlait Louis Michel, lignes de craie sur le sol que nos peurs sacralisent, et qu’il suffirait de franchir pour les effacer. A l’évidence, en notre affaire, on ne peut escamoter le problème des destinataires de cette littérature algérienne de langue française, problème qu’un auteur comme Kateb Yacine décide de résoudre en passant d’une littérature moresque en français à un théâtre en arabe parlé.

Pour nous, nous laisserons le débat en l’état. Nous ferons néanmoins une observation : écrire est un projet que l’on conduit toujours un peu seul. Le prétendu ou réel génie des langues, reconnu chez les « grands, revendiqué chez les petits ». (les guillemets ont ici leur importance) n’empêche pas que, monolingue ou plurilingue, l’écrivain se persuade assez vite que ce n’est pas la langue, « grand » ou « petite » qui porte l’œuvre dans littéraire du monde, il sait que la grâce de la langue choisie lui sera d’un bien moindre secours de la conduction, quand elle est possible. Du dont, du talon et du travail. Ce pourrait être cela, universalité de l’écriture, que l’on confond quelquefois avec le statut des langues, inscrit dans l’histoire et ces aléas, et sur quoi James Joyse a écrit dont Ulysse un texte magnifique ou il est question, dans le monde et le temps, du l’usage vacillant ou reconquis des idiomes glorieux ou méprisées. Notre interrogation est, pour l’heure, bien différente. Peut-on imaginer que l’écriture de Yasmina Khadra soit, de quelque façon, influencée par la présence en lui de deux langues toujours accessibles, l’arabe et le français? On est tenté de répondre que c’est probable, mais préciser cette influence, se révèle malaisé, et d’avantage encore pour qui n’a, comme nous, aucune connaissance de l’arabe.

L’émergence dans le texte français de mots ou détourneurs en arabe. Ne prouve à peu prés rien, nous voici donc réduit pour l’essentiel à a des intuitions des hypothèses ou des heuristiques : dont il est difficile de garantir la

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validité. Nous nous replierons donc prudemment sur des constats et nous en tiendrons au texte. Cela évitera au moins de convertir en système d’analyse la prise en compte des singularités de style de Khadra.

La question de l’usage de français dans la production littéraire algérienne a été depuis longtemps une source de polémique beaucoup d’écrivains se sont trouves confrontes à une hostilité violent et sont vu accuses d’aliénation et même d’allégeance au colonisateur français parmi ceux-ci Malek Haddad qui dut après l’indépendance ranger sa plume et Kateb Yacine qui dut quant à lui passer de l’écriture romanesque en français à la représentation théâtrales en arabe dialectal.

Apres quarante ans d’indépendance et avec une volonté poétique d’arabisation pour Yasmina Khadra, le choix d’écrire en français n’est d’aucune façon porte par un amour pour cette langue comme ce fut le cas Malek Haddad qui disait que le français était son exil pas plus qu’il n’est motive par une violenté de tordre le coup à cette langue butin de guerre pour manquer sa révolte comme ce fut le cas de Kateb Yacine son choix remonte à ses années de colonisation à l’école des cadets ou il était inscrit dans une classe bilingue ses premier gribouillages d’auteurs en herbe furent en arabe et furent totalement réglés par ses enseignants de lettres arabes. Le jeune cadet Moulessehoul s’est alors tourné vers la langue de Molière et ne trouve d’ailleurs qui encourage et conseils de la part de ses enseignants de français.

Nous emprunterons la plupart de nos exemples à l’écrivain pour ramasser et rendre plus accessible notre corpus quelques choses de surprenant dans le style de Khadra de parfois presque troublant, c’est l’usage de certains mots assez souvent des verbes ou des adjectives auxquels l’auteur donne un sens métaphorique qui aboutit à une sorte d’écart un brouillage dont la mise au point possible grâce au contexte laisse une part de définitive à la dérive du sens confèrent à la phrase puis au texte une musicalité particulière ,disons, en ayant

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conscience de la pauvreté de notre vocabulaire, inattendue, A la (P70) on trouve ainsi : « elle rougissant dès que son regard, il donne au propos un aspect insolite, et frappant, il en est de même pour « les apparences se dénudaient sans vergogne (P80) ».

2. Approches théorique de la question identitaire :

A travers cet œuvre, nous voyons que la quête identitaire ou la quête de soi même est un des thèmes principaux d la littérature postcolonial et de la littérature maghrébine de la langue française. Selon beaucoup d’étude, plusieurs facteurs contribuent à la formation d’une identité.

Par exemple le fait d’être nomme l’apprentissage et l’acceptation du corps, l’appartenance à un groupe, le sentiment de valeur etc.

Dans ce mémoire notre intention set d’analyser la quête de l’identité de personnage Younes dans Ce que le jour doit a la nuit de Yasmina khadra, cette quête sera analysée de son enfance ou il s’appel Younes jusqu’à l’âge de vieillesse c’set-à-dire son Corp. finira par trouver sa vrai personnalité. Puisque il ya une liaison entre l’auteur et le protagoniste, il est aussi nécessaire d’aborder la notion de la littérature postcoloniale ? Ainsi que la notion e l’identité, nous consulterons l’œuvre, il doit nécessaire à une mise au point pour clarifier une idée ou une théorie identitaire. Cette dernière représente le noyau autour duquel se développeront les réflexions critiques sur la littérature algérienne francophone, qui sont au cœur de ce travail, il est donc nécessaire de s’arrêter tout d’abord sur cette notion à la fois si actuelle et si controverse, de plus présente dans les débats contemporains, elle fait l’objet de plusieurs questionnements de la part des intellectuelles, des écrivains et des hommes politique.

L’identité n’est pas seulement un terme de définition individuelle (ce qui sert à définir l’individu) mais c’est aussi une notion dont les enjeux sont

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collectifs. Elle constitue à la fois un élément de reconnaissance pour le sujet dans sa dimension personnelle et représente pour la communauté à laquelle il appartient dans sa dimension groupale et une composante fondamentale de la cohésion du groupe.

• A travers « ce que le jour doit à la nuit » nous remarquerons dans l’identité nationale plusieurs termes qui ont été souvent employés : communauté, groupe, nation identité et culture en sont quelques-uns. L’identité, elle n’a rien de naturel ou d’innée, mais elle est une construction qui résulte de l’action humaine et des conjonctures sociohistorique.

• Yasmina khadra s’est attardé, dans ses œuvres précédents sur la décennie noire qu’a vécue l’Algérie. Egalement il s’est intéressé aux événements d’actualité qui ont frappes le monde dans ses deux romans : « les Hirondelles de Kaboul » et « les sirènes de Bagdad », Ce que le jour doit à la nuit est la première expérience ou l’auteur s’engage dans une aventure qui dure presque un siècle et qui adopte l’histoire de l’Algérie comme référence.1

En fait, transcrire l’histoire relève de la nature humaine. Elle est l’écriture d’une expérience collective qui unit le passé au présent. C’est une actualisation du passé et d’une interrogation sur le présent.

Nous remarquons cette intrusion dans le système d’énonciation qui change par la seule insertion des passages historiques. Le je se retirai aux dépends du on, le pronom indéfini et la forme impersonnelle :

« Nous venions de sceller, tous les quatre, l’une des plus belles amitiés qu’il m’ait été donné de partage, le juillet 1940 le pays fut ébranlé par l’opération catapulte qui vit l’escadre britannique « force H » bombardé les vaisseaux de guerre français amarres en rade à la base de mers el-kèbir » (P 166).

1 IBid.p 166 »ce que le jour doit à la nuit ».

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2.1 La présentation identitaire dans Ce que le jour doit à la nuit :

On peut définir le terme identité comme un ensemble des caractères fondamentaux qui marquent une personne ou bien un groupe et qui font sont incivilités et sa singularité par rapport à l’autre.

Selon Alex Mochhielli « l’identité est un ensemble des critères de définition d’un sentiment interne. Ce sentiment d’identité est composé de différents sentiments, sentiment d’unité de cohérence, d’appartenance de valeur, d’autonomie et de confiance organisé autour d’une volonté d’existence. Les dimensions de l’identité sont intiment mèlèses » 1

L’espace géographique algérien a été une terre d’impérialisme, à répétition le long de ces deux mille ans derniers. De l’empire romain a l’invasion vandale et byzantine en passant par les conquêtes arabo-musulmanes, la colonisation française. L’Algérie a connu une suite de rupture et d’efficacement identitaire. Le roman algérien de la langue française constitue dés son émergence un espace d’écriture de « soi » par « soi » face à la masse dés écris colonialiste, c’est dans ce sens que la question de l’identité ce place au cœur de cette production romanesque, cette dernier qui représente l’exemple et l’exemplification d’une identité culturelle en révolution2.

Nous pouvons dire que l’identité est aussi un concept capital dans les écrits littéraire, est un thème qui émerge fréquent dans l’œuvre de Yasmina Khadra3

1 Nora pierre, historien français, membre de l’Académie française. 2 Khadra, thèse de doctorat. D’état universel de Batna 2009.

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~ 27 ~ Nous situons quelques passages :

« C’est ca, Younes tourne le dos a la vérité des liens et cours rejoindre les amis… Younes… j’espère que tu te souviens encor de ton nom…Hé ! Younes… merci pour l’argent, je te promets de te les rendre un jour prochain. Le monde est entrain de changer ne l’as-tu pas remarqué ? » (P.166)1

Dans ce passage, un payassent nommé Jalloul, rappelle a Jonas que son vrai nom est Younes et espère qu’il se souvient encore des « siens » c’est-à-dire son environnement avant de partir vivre dans la ville européenne.

« Jalloul n’avait pas, tord les choses changeaient, mais pour moi elle s’opérait dans un monde pareil. Partagé la fidélité à mes amis ? Et la solidarité avec les miens je temporisais. Il était évident qu’âpres ce qui c’était passé dans le constantinois et la prise de conscience des masses musulmans je serais central d’opter. Tout tard pour un coup quand bien même je refuserais de me décidé. Les événement finiraient par choisir pour moi » (P.238).

« …. Jonas ou Younes ? Pourquoi, lorsque mes camarades rigolaient. Trainaillait, il dernière le leur ? Pourquoi avais-je constamment l’impression de me tailler une place parmi mes amis, d’être coupable de quelque choses lorsque le regard de Jelloul rattrapait le mien ? Avais-je été toléré, intégré apprivoisé ? Qu’est ce qui m’empêchait d’être moi « Je ne connaissais plus, j’étais attiré par la violence et les foules délirantes comme un papillon de nuit par la flamme des bougies, il n’y avait de doute, j’étais en guerre ouverte contre moi » (P394).

A travers ces passages ci-dessus et plus particulièrement ces deux expressions « j’étais en guerre ouverte contre moi-même ». « Qui avais je été à Rio ? Jonas ou Younes ? » On remarque un véritable conflit identitaire dans

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lequel se trouve Jonas/Younes devisé entre deux mondes, deux cultures différents, d’une part le Malisse qu’il ressent envers les seins et d’autre part la gratitude envers son entourage.

2.2 Rapport entre passé, histoire et identité :

La nécessité d’une mise en question de terme se fait encore plus urgent lorsqu’ils affichent la faillite totale de vivre ensemble et d’un métissage imposé en faisant appel à leur seul héritage : la terre, le Song, l’identité.

La revendication identitaire implique dans ce cas a travers cette œuvre de Yasmina Khadra le repli exclusif sur soi et le refus de contrat avec les autres, en montrant ainsi jusqu’à quel point la manipulation de la notion d’identité est redoutable.

Nous pouvons dire sur l’histoire de l’idée l’indépendance en Algérie, Yasmina Khadra dépeint les amours tragique et impossibles Younes/Jonas et Emilie, séparés sans vraiment en être responsable, en toile de fond, il dépeint l’Algérie depuis années 1930 jusqu’à 1962.

L’auteur ne sombre pas dans le manichéisme présente l’Algérie colonial comme une société multiculturelle, mais avec, de part d’autre d’une classe moyenne mélangée, des autochtones vivant dans le plus grande misère et des grands propriétaires d’origines européenne immensément riches123

Un contracte déjà mise en lumière quand le héro passe de quartier européen d’Oran au faubourg miséreux de jenane jato :

« Il n’a rien de plus grossier que les voltes, face de la ville, il suffit de Fraise le tour d’un pâté de maison pour passe du jour à la nuit, de vie à très pas »

1http://press-on.fr/26/yasminakhadra-aix-ne-ma-jamais-vraiment adopté.

2 Entretien public le 2 avril 2009 dans le supplément spatial Aix-en-Provence de l’express publié par SIMEON

Gabriel.

3 BONN Charles, « Migration, des identités et des textes entre l’Algérie et la France.

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~ 29 ~ Selon le dictionnaire français LAROUSSE :

L’histoire est un nom féminin latin historia, du grec historia,

Recherche d’histoire. Connaissance du passée du l’humanité et des Société humaine ; discipline qui étude ce passé et cherche à la Reconstituer, c’est aussi une suite des événements, des faits réel, Des états manquant l’évolution d’un groupe humains d’un Personnage d’un aspect de l’activité humaine …

D’âpres Henri-Irénée MARRON :

« L’histoire est la connaissance du passé humain » l’histoire parmi les anciennes disciplines qui étudient la vie des sociétés et l’évolution humanisent. Elle à paru avec l’invention de l’écriture. Elle envisage les faites les plus importants surtout l’histoire des notions, elle s’intéresse également gros hommes qui on marqué l’histoire du l’humanité ».

Dans la pratique de l’historien, il doit accéder à différents documentations qu’elles soient abondants sous plusieurs aspects, nous pouvons dire que le passée est une réalité des événements qui sont déroulées à une époque bien déterminée. Mais aujourd’hui la mémoire ainsi semble impliquer une relation au passée. On dit passée ou mémoire presque la même chose, alors que l’histoire et l’identité est un lien qui ne sépare et qui rassemble la société et la communauté mais l’histoire, attribue un retour critique et donc désacralisation sur le passé 12

La réalité de passé, histoire et identité peut être problématique qu’une société de tradition orale d’âpres l’expression de pierre NORRA, n’a pas le même rapport au passée qu’une société qui se détache de son passée jusqu’à en faire un objet d’étude, l’histoire conservé et nourri l’identité et le lien social mais elle est également accessible. Elle s’organise en fonction du point de vue

1 Pluri dictionnaire LAROUSSE. Op. cit

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d’un sujet, collectif ou personnel par contre l’histoire constitue une démarche pour saisir le passé de manière objectif critique et distante.

Elle s’appuie généralement sur les traces du passée étrangères au sujet qui est l’historien et organisée chronologiquement sur l’expérience du sujet.

« Bon, concéda Germaine, Jonas et moi allons prendre un bon bain. - Je m’appelle Younes, lui rappelai-je.

Elle me gratifia d’un sourire attendre, glissa la paume de sa main sur ma joue me souffla à l’oreille : plus maintenant mon chéri … ».

Un extrait à travers duquel nous nous pourrions souligner des lors qu’il d’un récit

Tragique et douloureux ou les événements réels et historique sont inserts : « parfois mon oncle recevait des gens dont certains vraiment de très loin ; Des arabe et des berbères, les uns vêtus à l’européenne, les autres arborant des costumes traditionnels, c’était des gens importants, très distingués, ils parlaient tous d’un pays qui s’appelait l’Algérie…

Algérie de Jenane Jato, des fractures ouvertes et des terres brulés, des soufras douloureuse et des portefaix … un pays qu’il restait à redéfinir et ou tous les paradoxes du monde semblaient avoir choisi de vivre en retiens »1 2.3 Le métissage culturels et religieux :

Yasmina khadra avouait volontiers son désir de s’extraire de l’actualité pour revenir enfin à son pays natal. L’Algérie et écrire ce livre ambitieux auquel il rêvait depuis longtemps.

Ce rêve, le voici, sous la forme d’une fresque émouvante et forte ou se dessine. Plus encore que l’amour impossible entre un Algérien et une française

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celui de deux peuples qui ont chéri ensemble pendant plus d’un siècle et qu’il fut tiraillé entre deux cultures dans l’Algérie coloniale des années 1930 à 1962.

Quand on parle de métissage, ce terme désigne un mélange qui issu d’une situation de contacte, invite l’acceptation d’imaginaires multiples, varié, inclusifs. Et qui avait un sens négatif, un métissage prend depuis un certain nombre d’années une valeur positifs, esthétique que divers auteur ont illustrés et renforcés.

Le métissage englobe plusieurs aspects, on peut cites le métissage culturel ainsi que religieux ces deux derniers aspects joue un rôle très important dans la société algérienne ou plutôt la culture algérienne, plus particulièrement celle de la ville d’Oran qui est riche en patrimoine culturel avec ses quartiers, son architecture et ses héros qui ont marqué son histoire, l’écrivain Yasmina Khadra, nous invite à travers son œuvre de voir et voyager dans cette ville millénaire qui a connu la succession de plusieurs civilisations, ce qui a fait d’elle une ville culturelle par excellence ; dans ces passages le jeune Jonas est en train de décrire son retour a sa ville natal ou il mentionne plusieurs endroits, Jonas nous même dans un voyage dans la splendide ville d’Oran, comme pour son riche patrimoine culturels, sa musique ; son art etc.

- Elle avait sur vécu au choléra, aux abjurations et aux abâtardissements musulmane et arabo berbères jusqu’à bout des Ongles retranchée dernière ses barricades mauresques et ses mosquées, elle transcendait les misères des affronts se voutait digne vaillante, belle malgré les colères en gestation frère et ses artisans, de ses troupes folkloriques telle s’hab, Baroud et ses « Raqba » et les femmes sans vertu » (P 354. P333).

Ils étaient informés que moi, le lettré, l’instruit au pharmacien je me mis à retenir des nous jusque-là inconnus et qui résonnaient dans la bouche des miens comme l’appel Muezzin, Ben M’hidi, Zabanna, Boudiaf, Abane Ramdhan,

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Hamou Boutlilis, la soummam l’Ouarsenis, Ali la pointe noms des héros et noms des lieus indissociables d’une Adhésion populaire que j’étais à mille lieues d’imaginer aussi concréter, aussi Déterminer » (P394).

« Parfois, au beau milieu de charivari, débarquait les « Karkabou » Une troupe de noirs bardés d’amulettes qui dansaient comme des dieux en Ecarquillant des yeux laiteux on les entendait de loin claquer leurs

Castagnettes métallique et rouler leur tambour dans un raffut en diable, Les Karkabou ne se manifestaient qu’à l’occasion des fêtes maraboutique

De sidi Bilal … » (P63-64).

D’une autre coté, on retrouve dans le métissage religieux ce dernier cela signifie la présence de plusieurs groupes d’individus ayant des religieux diverses et dans ce passage on trouve une explication explicite d’un rituel religieux ; l’Ascension, cette cérémonie religieux chrétienne qui pratique par la communauté européenne qui vit à Oran le symbolise de la diversité culturelle et religieux qui marque l’Algérie à cette époque de la colonisation française1

« le jour de l’Ascension, il nous emmena, Lucette et moi, contempler la ville du haut de la montagne Murdjajo nous étions d’abord montré visiter la forte esse Médiévale avant de nous joindre aux contingents de pèlerins gravitant autour de la Chapelle Santa Cruz, ils étaient des certains de femmes, de vieillards et d’enfants A se bousculer au pied de la vierge, d’autres à genoux, les rotules tailladées et en sang tout ce beau monde chavirait sans un soleil de plomb, les yeux révulsés et la Figure exsangue en important les saints partirons et en suppliant le seigneur … des milliers de famille en 1849 » (P137).2

1 Ibid. P364 Yasmina Khadra « ce que le jour doit à la nuit ». 2Ibid. 64 ; Ibid 137

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l’identité dans l’œuvre

~ 34 ~ 1. L’étude de temps :

Dans le cadre patio temporel nous permet de situer les événements racontés dans une œuvre, ceux de Ce que le jour doit à la nuit qui se déroulent en Algérie (1930-1962) ainsi qu’en France 2008.

Nous avons dit auparavant que les événements de cette œuvre qui se sont déroulés entre 1930 et 1961, la période colonial de l’Algérie par la France, et une partie, 46 ans après l’indépendance Yasmina Khadra à évoquer assez de dates symbolique de l’histoire de l’Algérie que nous allons montrer dans l’analyse qui suit :

- Commençons à partir de 1930 date à laquelle Jonas était un petit garçon jusqu’à l’indépendance en 1962 :

« En ces années 1930, la misère et les épidémies décimaient les familles et le Cheptel avec une incroyable perversité, contraignant les rescapés L’exode de vie. Quant aux loques qui se silhouettaient au loin, nous étions certains qu’elles ne faisaient que passer en coup de vent, le sentir qui trainait ses derniers jusqu’à notre gourbi était en passe de s’effacer »

Notre premier été à Rio Salado début à mal. Le 3 juillet 1940, le pays fut ébranlée par l’opération catapulte qui vit l’escadre « Britannique Force H » bombarder les vaisseaux de guerre français amarrés en rade à la base navale de Mers-El-Kabîr. Bernadette, je l’avais connue comme trois pommes, lors des funérailles de son père tué dans l’attaque contre la base navale de Mers-El-Kabîr en 1940. Une gamine menue aux tresses volonté qui se tenait à l’écran pendant que ses cousines jouaient au cerceau »

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L’Algérie fut colonisée par les français le 05 juillet 1830, cela a duré un siècle et trente ans. Cent ans après, en 1930 Alger est une partie avec des grandes villes françaises, avec son université son musée national, son institut, le président de la France est même venu en Algérie pour célébrer ces cent ans de colonialisme et c’était pour eux l’âge d’or de l’Alger française.

Donc, l’auteur dans ce que le jour doit à la nuit, fait un recours à cette époque là pour symboliser l’histoire franco-algérienne et montrer ce que le peuple algérien a vécu durant cette époque critique.

« Bernadette, je l’avais connue haute comme trois pommes, lors des funérailles de son père tué dans l’attaque contre la base navale de Mers-E-Kèbir en 1940, une gamine même aux terrasses volontés qui se tenait à l’écart pendant que ses cousines jouaient au cerceau. En mai 1940, la défaites de la France face aux armées allemandes, gérés par Adolf Hitler ce qui influencé la colonisation française et s’est sentie menacée par les algériens. Et arriva le 08 mai 1945, alors que la planète fêtait la fin du cauchemar se déclara aussi foudroyant qu’une pandémie aussi, monstrueuse que l’Apocynée les lieuses populaires vira à la tragédie. Toute prés de Rio-Salado à Ain T’émouchent, les marches pour l’indépendance de l’Algérie furent réprimes par la police (…) la situation arabe de sa TS F racontait la répression sanglante qui frappait les musulmans de Guelma, Kherrata et Sétif. Les charmes s ou pourraient des dépouilles par milliers, la Chasse à l’arabe a travers les champs et les vergers, le lâcher des Molosses et le lynchage sur les places publique, les nouvelles étaient tellement é épouvantables qui ni moi ni mon oncle n’eûmes la force de nous solidariser avec la marche pacifique qui défila sur l’avenir principale de Rio-Salado.

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Le 08 mai 1945, c’est une date qui reste inoubliable pour tous les Algériens, un jour de fête pour la France et les Frances de deuil pour l’Algérie, les massacres à Sétif, Guelma et Kherrata ont donné un bilan de plus de 45000 morts qui sont sortie pour faitier l’indépendance de l’Algérie que la France avait promise après la guerre mondial contre l’Allemagne.

« J’étais frappé à tous les portes, à saint-hubert sans succès ou étant elle ? Ou se tenait-elle ? La ville était sens dessus, le cessez le feu aux poudres des ultimes poches de résistance les coteaux croisaient le fer avec les mitraillettes ; les grands relayaient les bombes ; les balles perdues engendraient des carnages. Dans un premier lieu, le feu en Algérie, ce qui met fin à la guerre de la révolution après huit ans, Yasmina Khadra à mis en œuvre ce jour dans son écrit. L’Algérie et la France a signé l’accord d’Evian, la veille de 19 mars 1962, le 19 mars Aujourd’hui est une journée national de souvenir en mémoire des victimes du conflit franco-Algérien.

L’écrivain Yasmina Khadra, à été décrit a travers notre vison comment était la joie du peuple ainsi que le malheur des colonisations qui ont quitté l’Algérie juste après la déclaration de l’indépendance de l’Algérie. Cent trente-deux ans, d’esclavage et d’pression, l’Algérie a pu recouvrir son indépendance le 05 juillet 1962. Au prix fort des milliers de martyrs dans un 1.5 million seulement en 1954 et 1962 des certaines de milliers de personnes réfugiées des veuves et des orphelins qui ne se comptent plus … ces sept années ont été marqués par une guerre de libération sanglante pour que le drapeau Algérien flotte dans le ciel de l’Algérie.

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« Demain, le 5 juillet, l’Algérie aurait une carte d’identité, un emblème et un hymne nationaux et des milliers de repères à réinventer sur les balcons, les femmes laissaient éclater et leur joie et leurs sanglots. Les mioches dansaient dans les squares pansaient leurs cris supplantaient les fanfares et les clameurs, les sirènes et les discours ; ils étaient déjà demain ».

Toutes les dates citées dans le passage ci-dessus que l’écrivain a mises enfin de situer son œuvre dans un contexte historique qui est la colonisation. Une période délicate qui a marqué l’Algérie pendant des années. Dans le dernier chapitre du roman « Aix-en-Provence (Aujourd’hui), l’auteur nous fait un cadre temporel et spatial précis.

 L’arrive de Jonas pour rencontrer une autre fois ses amis à cette ville, 46 ans indépendance ; il s’arrête devant tombe en granit anthracite moucheté de blanc qui une multitude de couronnes granit de fleurs éclatantes, en grise d’épitaphe, on peut dire : Emilie Benyamin, née cazenak 1931-2008.

1.2 L’étude de l’espace :

Nous constatons dans ce que le jour doit à la nuit que l’auteur à citer différents lieux géographiques, est un aspect symbolique, que ce soit en Algérie ou en France, ce qui donne un sens profond à cette œuvre littéraire, nous allons répéter les lieux cités et faire recours à la réalité. La ville ! Je ne soupçonnais pas que des agglomérations aussi tentaculaires puissent exister, c’était délirant un instant.

Je m’étais demandé si la malaise chopé dans l’autocar ne me jouait des tours (…) j’étais sur une autre planète (…) c’était Oran.

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Jenane Jato : un foutoir de broussailles et taudis grouillant, de Charrettes geignards de mendiants, de crieurs d’amies aux prises avec leurs bêtes (…) dépassait les bornes quant aux hommes ces drames itinérant, ils se diluaient carrément dans leurs ombres.

« Nous primes l’autobus pour retourner en ville. La corniche en lacets serrés qui menait au vieil Oran accentua mon Malisse, j’avais en vie de vomir à chaque virage ».

Dés lors, débarrassé de cette contrainte, le récit change de lieu pour investir ce qui peut être qualifié d’endroit idéal pour l’expression d’un désir de mutation, ce déplacement tout comme ceux que le récit opérera par la suite pour être lui aussi comme une technique discursive qui consiste à ruiner et qui s’appuierait sur la multiplicité des espaces.

De l’autre coté, donc la ville d’Oran elle décrite comme une ville moderne, tentaculaire, une ville « aux antipodes de relent viciant de mon bled ou les potagers rendaient l’âme sous la poussière » (P28). Oran devient le miroir de Narcisse dans lequel le narrateur veut plonger pour se débarrasser d’une image qu’il n’acceptait plus, celle d’une réalité qui lui fit dire :

« Et moi, garçonnet malingre et solitaire, à peins éclos que déjà fané, portant mes dix ans comme autant de fardeaux »

Par nécessite du multiplier les espaces signifiants pour mieux faire saisir le discours qu’il propose sur le substrat pluriculturel algérien, le roman déplace le récit à Rio-Salado, un village colonial, ou narrateur effectuera son apprentissage de la vie au contact.

Ainsi, quand il nous présente Rio-Salado, Yasmina Khadra nous « rappelle » l’origine romaine de ce village, pour que justifier la présence

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coloniale par l’enceins caractère latin de l’Algérie : « j’ai beaucoup aimé Rio-Salado-Fulmen Salsum, pour les romains » (P151).

En réalité, Oran est une ville littorale situé au nord-ouest de l’Algérie, elle fut habitée par les français durant les années de la colonisation française en Algérie, qui a duré plus de 135 ans (1830-1962).

Rio-Salado se trouvait à une soixantaine de kilomètre à l’ouest d’Oran, « jamais voyage ne m’avait paru si long ».

« Rio-Salado adorait taper dans l’œil, prendre sa revanche sur les pronostics qui l’avaient donné perdant sur toute la ligne, les manoirs qu’il arborait avec une insolence été le long de l’aventure principale, était sa façon de signifier aux voyageurs qui transitaient par là que l’ostentation est une vertu quand elle consiste a damer le pion aux sentences arbitraires à recenser les chemins de croix qu’il avait fallu braver pour découcher la lune, jadis, c’était un territoire sinistré, livré aux lézards et aux cailloux (…) un territoire de broussailles et de rivières mortes, ou les hyènes et les sangliers régnait en maitre absolu-bref, une terre reniée par les hommes et les anges (…) puis, des laissés pour compté … comme éclosent les pousses sur les Charniers » (P152).

Nous retrouvons dans ce passage que l’image de bidonville de jenane jato un lien qui lui a permis, d’énoncer sa vision du monde de vie algérien traditionnel en difficulté de la mutation, et qu’il a décrit avec une extrême violence verbale le narrateur verse dans un autre dans sa présentation de Rio-Salado et de ses habitants, cette dernière est décrire comme un village colonial la richesse et à la beauté, symbole de la réussite des pieds-noirs que le narrateur s’évertue à rappeler d’un passage que même un randau ou un louis Bertrand auraient en plus de retenue à produire dans leurs écrits algérianistes.

Références

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