ﻲﻤﻠﻌﻟا ﺚﺤﺒﻟاو ﱄﺎﻌﻟا ﻢﻴﻠﻌﺘﻟا ةرازو
رﺎـﺘﺨﻣ ﻲـﺟﺎﺑ ﺔـﻌﻣﺎﺟ
ﺔـﺑﺎـﻨﻋ
Université Badji Mokhtar
Annaba
Badji Mokhtar University-
Annaba
Faculté des Sciences
Département de Mathématiques
THESE
Présentée en vue de l’obtention du diplôme de
Doctorat en Mathématiques
Option :
Equations aux dérivées partielles
Résultats d’existence et de non-existence
de solutions non-triviales de certaines classes
d’équations elliptiques semi-linéaires
Par :
Rafik GUEFAIFIA
Sous la direction de
Pr. Brahim KHODJA
Devant le jury
PRESIDENT
Ammar BOUKHEMIS
PROF U.B.M
Annaba
CO-ENCADREUR
Kamel AKROUT
M.C.A
U. de Tébessa
EXAMINATEUR
Ali BENTRAD
PROF
U. de Reims
EXAMINATEUR
Abdelkrim MOUSSAOUI
M.C.A
U. de Béjaia
EXAMINATEUR
Friekh TAALLAH
M.C.A U.B.M
Annaba
Je tiens à adresser mes remerciements les plus chaleureux et
ma profonde gratitude à mon encadreur monsieur
KHODJA Brahim professeur à l’Université de Annaba pour
m’avoir proposé
Le sujet de cette thèse et mon co-encadreur AKROUT
Kamel. Cest grâce à sa grande disponibilité, ses conseils, ses
orientations, et ses encouragements qur j’ai pu mener à bien
ce travial.
Mes remerciements vont également à Monsieur
BOUKHMIS Ammar , professeur à l’Université de Annaba,
pour avoir bien voulu me faire l’honneur d’accepter de
présider le jury.
De même je remercie monsieur BENTRAD Ali, professeur à
l’Université de Reims, et monsieur MOUSSAOUI Abdelkrim
maître de conférences à l’Université de Béjaia et TAALAH
Freikh, maître de conférences à l’Université de Annaba
pour l’honneur qu’ils m’ont fait de bien vouloir accepter de
faire partie du jury.
Enfin, je n’oublie pas de remercier toutes les personnes qui
m’ont facilité la tâche et tous ceux que j’ai connus au
département au mathématiques qui ont rendu mon séjour
Dans cette thèse nous nous sommes intéressés aux solutions faibles posi-tives d’une classe de systèmes d’équations elliptiques semi-linéaires soumis à des conditions de Dirichlet homogènes sur le bord. La technique utilisée est celle des sous et sur-solutions.
In this thesis we studied the weak positive solutions for a class of semi-linear elliptic systems subject to homogeneous Dirichlet conditions on the bord. The technique used is that of sub and super-solutions.
متھن ةحورطلأا هذھ يف
ةساردب
هبش ةيجيلھا تلاداعم لمجل ةبجوملا ةفيعضلا لولحلا
و تحت ةقيرط يھ ةمدختسملا ةينقتلا ،يلشيريدل ةمودعملا ةيوفاحلا ط ورشلا تحت ،ةيطخ
.لولحلا قوف
1 Préliminaire 6
1.1 Espaces des fonctions continues . . . 7
1.2 Espaces Lp . . . . 8
1.3 Espaces de Sobolev . . . 8
1.4 Principe du maximum . . . 10
1.5 Problème de valeurs propres . . . 11
2 Résultat d’existence et de non-existence de solutions faible positive pour des classes de systèmes elliptiques p-Laplacien 3 3 21 2.1 Introduction . . . 22
2.2 Dé…nitions et notations . . . 22
2.3 Résultat d’existence . . . 26
2.4 Résultat de non-existence. . . 31
2.5 Applications . . . 33
3 Résultat d’existence et non-existence de solutions faibles positives pour une classe de systèmes p-Laplacien m m 36 3.1 Introduction . . . 37
3.2 Dé…nitions et notations . . . 37
Les équations di¤érentielles aux dérivées partielles sont d’une importance cruciale dans la modélisation et la description des phénomènes naturels en physique,mécanique, chimie, biologie.... Plusieurs phénomènes physiques : dynamique de ‡uide, mécaniques de continuum, simulation d’avion, graphiques des calculatrices et prédiction de temps sont modélisés par divers systémes d’équations aux dérivées partielles.
La non linéarité est essentielle et dépend d’un phénoméne à un autre et est liée étroitement à sa description exacte.
Les Problèmes faisant intervenir le p-Laplacian proviennent de plusieurs branches de ma-thématiques pure comme la théorie de quasirégulière et de quasi conforme aussi bien que des di¤érents problèmes dans la physique mathématique notamment l’écoulement des ‡uides non-Newtonienes.
Hai, Shivaji [13] ont étudié des systèmes de la forme 8 > > > > > > > > > < > > > > > > > > > : pu = f (v) dans ; pv = g (u) dans ; u = v = 0 sur @ ; (1)
où f et g sont des fonctions croissantes dans [0; 1) et satisfaisant la condition
lim
s!+1
f M (g (s))p11
sp 1 = 0; M > 0
les auteurs ont montré en utilisant la technique des sous et sur solutions que le problème (1) admet au moins une solution positive sous la condition > 0 , large.
8 > > > > > > > > > < > > > > > > > > > : pu = u v dans ; qu = u v dans ; u = v = 0 sur @ ; (2)
a été étudié par Caisheng Chen [9] ; et des résultats d’existence et de non-existence de solutions faibles positives ont été établis moyennant la méme technique. La première fonction propre de l’opérateur p a joué un role important dans l’obtention d’une sous solution faible positive.
Plus précisément, les principaux résultats obtenus pour le problème (2) s’énoncent comme suit : (i) Lorsque ; 0; ; > 0; = (p 1 ) (q 1 ) > 0, le problème (2) admet une solution faible pour chaque > 0.
(ii) Lorsque = 0 et p = q (p 1 ), il existe alors 0 > 0 telle que pour tout 0 < < 0
le problème (2) admet une solution faible non-triviale non négative.
Dans cette thèse on étudier la question de l’existence et de la non-existence de solutions faibles positives de certaines classes de systèmes d’équations aux dérivées partielles non-linéaires de type elliptique dans des domaines bornés de Rm:Plus précisement il s’agit des systémes de la
forme 8 > > > > > > > > > > > > > > > < > > > > > > > > > > > > > > > : pu = (x) f (u; v; w) dans ; qv = (x) g (u; v; w) dans ; rw = (x) h (u; v; w) dans ; u = v = w = 0 sur @ ; (3)
> > > < > > > : piui = ifi(u1; :::; um) dans ; 1 i m ui = 0 sur @ ; 8i; 1 i m (4)
Ici p est l’opérateur p laplacien dé…ni sur
D = u2 W01;p( ) ; pu2 Lp( )
par
pu (x) = div jruj p 2
ru (x)
La technique employée dans les deux problèmes est l’utilisation des sous et sur solution. Le premier chapitre est un préliminaire, qui comporte des dé…nitions, des théorèmes, des propositions et des lemmes indispensables pour le reste de la thèse.
Le deuxième chapitre comporte des résultats d’existence et de non-existence de solutions faibles positives de certaines classes de systèmes elliptiques semi-linéaires d’ordre 3 dans des domaines bornés de Rn de la forme
8 > > > > > > > > > > > > > > > < > > > > > > > > > > > > > > > : pu = (x) f (u; v; w) dans ; qv = (x) g (u; v; w) dans ; rw = (x) h (u; v; w) dans ; u = v = w = 0 sur @ ; avec des conditions de Dirichlet homogénes sur le bord.
et ont fait l’objet d’une publication intitulé Existence and Nonexistence of Weak Positive Solution for Classes of 3 3 p Laplacian Elliptic Systems parus dans "International Journal of Partial Di¤erential Equations and Applications".
Le troisième chapitre est une généralisation du chapitre 2 et comporte des résultats d’existence et de non-existence de solutions faible positives d’une classe des systèmes elliptiques de la forme
8 > > > < > > > : piui = ifi(u1; :::; um) dans ; 1 i m ui = 0 sur @ ; 8i; 1 i m
dans des domaines bornés de Rm , et ont fait l’objet d’une publication intitulé :" Existence and Nonexistence of Weak Positive Solution for a Class of p Laplacian Systems" qui parus dans " journal of partial di¤erential equations".
Préliminaire
— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —
1- Espaces de fonctions continues.
2- Espace
Lp.
3- Espace de Sobolev.
4- Principe du maximum.
5- Problème de valeurs propres.
6- Lemme de comparaisons
1.1
Espaces des fonctions continues
On donne ici quelques notations et conventions utilisées dans la suite.
Notons par x = (x1; x2; :::; xn)le point générique d’un ouvert de Rn:Soit u une fonction dé…nie
de à valeurs dans R; on désigne par Diu (x) = @u (x) @xi
la dérivée partielle de la fonction u par rapport a xi(1 i n) :Dé…nissons aussi le gradient et le p Laplacien de u, respectivement
comme suit Ou = (@x@u 1 ; @u @x2 ; :::; @u @xn ) T et jOuj2 = n P i=1 @u @xi 2 pu (x) = div jrujp 2ru (x) :
On notera par C( ) l’espace des fonctions continues de à valeurs dans R; (C( ); Rm) est
l’ensemble des fonctions continues de à valeurs dans Rm, Cb l’ensemble des fonctions
continues et bornées sur ; on le munit de la norme k:k1; kuk1= sup
x2
ju (x)j
Pour k 1entier, Ck( )est l’espace des fonctions u qui sont k fois dérivables et dont la dérivée
d’ordre k est continue sur : Ck
c ( ) est l’ensemble des fonctions de Ck( ) ; dont le support est compact et contenu dans :
Nous dé…nissons aussi Ck ; comme l’ensemble des restrictions à des éléments de Ck(Rn) ou bien comme étant l’ensemble des fonctions de Ck( ) ; telle que pour tous 0 j k; et tout
x0 2 @ ; la limite lim x!x0
Dju (x) existe et dépend uniquement de x0:
C1
0 ( )ou bienD ( ) ; est l’espace des fonctions indé…niment di¤érentiables, à supports compacts
1.2
Espaces
L
pSoit un ouvert de Rn;muni de la mesure de Lebesgue dx. On désigne par L1( ) l’espace des fonctions intégrables sur à valeurs dans R, on le munit de la norme
kukL1 = Z
ju (x)j dx
Soit p 2 R avec 1 p < +1; on dé…nit l’espace Lp( ) par
Lp( ) = 8 < :f : ! R, f mesurable et Z jf (x)jpdx < +1 9 = ; Sa norme est kukLp = 0 @Z ju (x)jp dx 1 A 1 p
On dé…nit aussi l’espace L1( )
L1( ) =ff : ! R, f mesurable, 9c > 0; tel que jf (x)j cp.p sur g
Il sera muni de la norme du sup-essentie kukL1 = ess sup
x2 ju (x)j = inf fc; ju (x)j
c p.p sur g
On dit qu’une fonction f : ! R appartient à Lploc( ) si f 1K 2 Lp( ) pour tout compact
K :
1.3
Espaces de Sobolev
Dérivée faible
Dé…nition 1.1 Soit un ouvert de R; et 1 i n. une fonction u 2 L1
dérivée faible dans L1
loc( ) s’il existe fi 2 L1loc( ) telle que pour tout '2 C01( ) on ait
Z
u (x) @i' (x) dx =
Z
fi(x) ' (x) dx
Cela revient à dire que la i-ème dérivée au sens des distributions de u appartient à L1loc( ) ;on posera @iu = @u @xi = fi
Espace
W1;p( )Soit un ouvert borné ou non de Rn;
et p 2 R, 1 p +1; l’espace W1;p( )est dé…ni par
W1;p( ) =fu 2 Lp( ) ; tel que @iu2 Lp( ) ; 1 i ng
où @i est la i-ème dérivée faible d’une fonction u 2 L1loc( )
Théorème 1.1 [19] L’espace W1;p( ) s’injecte continument dans L1( ) (W1;p( ) ,
! L1( ))
pour tout 1 p +1; i.e qu’il existe un constant C ( dépendant seulement de ) tel que
kukL1 CkukW1;p; 8u 2 W1;p( ) De plus, si est borné on a
W1;p( ) ,
! C ( ) avec injection compacte, 1 < p +1; W1;1( ) ,
! Lq( ) avec injection compacte, 1 q < +
1:
Corollaire 1.1 Supposons que un ouvert non borné de Rn, et soit u 2 W1;p( ). Alors
lim
jxj!+1 x2
u (x) = 0
Espaces
Wm;p( )Soit un ouvert de Rn; m 2 et p un nombre réel tel que 1 p +
Wm;p( ) comme suit
Wm;p( ) =
fu 2 Lp( ) tel que @
iu2 Lp( ) ; 8 ; j j mg
où 2 Nn; j j = 1 + ::: + n la langueur de et @iu = @11:::@nn est la dérivée faible d’une
fonction u 2 L1
loc( ) au sens de la dé…nition (1:1) :
L’espace Wm;p( ) est muni de la norme kukWm;p =kukLp+
P
0<j j mk@iukLp
Espace
W01;p( )Dé…nition 1.2 Pour 1 p < +1 on dé…nit l’espace W01;p( ) comme étant la fermeture de D ( ) dans W1;p( ) ;et on écrit
W01;p( ) =D ( )W 1;p
1.4
Principe du maximum
Un grand nombre de résultats d’existence ou d’unicité de solutions des problèmes aux limites (elliptiques ou paraboliques), peut être établi en utilisant le principe du maximum.
On donne ici quelques variantes de principe du maximum.
Soit un ouvert de Rn; a(:) = (aij(:))1 i;j n une matrice, b(:) = (bi(:))1 i n un champ de
vecteur et c une fonction. On considère l’opérateur symétrique du second ordre L dé…ni par
Lu = Pni;j=1aij@iju +
Pn
i=1bi@iu + cu (1.1)
On suppose que la matrice carrée a(:) véri…e la condition de coercitive (ou d’ellipticité) 9 > 0; 8 2 R; a (x) : =Pni;j=1aij(x) i j j j
2
p.p sur ; (1.2) où j j désigne la norme euclidienne de dans R:
Théorème 1.2 (principe du maximum classique) [19] Soit un ouvert borné connexe, et L comme dans (1:1). On suppose que c 0; que (1:2) est satisfaite et que aij; bi, c 2 C : Si
u2 C2( ) \ C1 véri…e Lu 0 alors on a sup x2 u (x) sup 2@ u+( ) où u+( ) = max (u ( ) ; 0)
Théorème 1.3 (principe du maximum de Hopf ) [19] Soit un ouvert borné connexe, et L comme dans (1:1). On suppose que c 0, que (1:2) est satisfaite et que aij; bi, c 2 C .Si
u2 C2( )\ C1 véri…e Lu 0 et si u atteint un maximum 0 à l’intérieur de de , alors u est constante sur .
Théorème 1.4 (principe du maximum d’Aleksandrov) [19] Soit un ouvert borné connexe, et L comme dans (1:1). On suppose que c 0; que (1:2) est satisfaite que aij; bi, c 2 C et
f 2 LN( ). Il existe un constant C > 0 dépendant uniquement de N ,
kbkLN( ) et de diamètre de tel que si u 2 Wloc2;N( )\ C véri…e Lu f alors on a
sup
x2
u (x) sup
2@
u ( ) + CkfkLN( )
Lemme 1.1 [lemme du point frontière] [20] Supposons que u est continue dans ; Lu 0 (resp. Lu 0)dans ; et u atteint son maximum (resp ; minimum) en un point p 2 @ : Alors, tous les dérivés directionnels vers l’extérieur de u au point p sont positives (resp ; négatives).
1.5
Problème de valeurs propres
Dé…nition 1.3 On dit que u 2 W01;p( ) ; u 6= 0; est une fonction propres de l’opérateur 4pu
si : Z
jrujp 2ru:r'dx = Z
jujp 2u:'dx (1.3)
Soit 1 dé…nie par 1 = inf u2W01;p( );u6=0 Z jrujpdx Z jujpdx (1.4) équivalant à 1 = inf 8 < : Z jrujpdx; Z jujpdx = 1; u2 W01;p( ) ; u6= 0 9 = ;
1 est le premièr valeur propre de l’opérateur p Laplacien avec conditions de Dirichlet nulles
au bord.
Lemme 1.2 [18] 1 est isolée, alors il existe > 0 tel que dans un intervale ( 1; 1+ ) ; il
n’existe pas un autre valeurs propres de (1:3) :
Lemme 1.3 [18] a) Soit p 2; alors pour tout 1; 2 2 Rn j 2j
p
j 1j p
+ pj 1jp 2h 1; 2 1i + C (p) j 1 2j ; b)Soit p < 2; alors pour tout 1; 2 2 Rn
j 2j p j 1j p + pj 1jp 2h 1; 2 1i + C (p) j 1 2j p (j 2j + j 1j)2 p; où C (p) est une canstante dépendant uniquement de p:
Lemme 1.4 [18] La premiére valeur propre 1 est simple. ,i.e si u:v sont deux fonctions propres
associées à 1;alors, il existe k tel que : u = kv:
Lemme 1.5 [18] Soit u une fonction propre associée à la valeur propre 1, alors u ne change
PreuvePar le lemme (1:4), on peut supposser que u; v sont positives sur ;et en prenant '1 = (u p vp) up 1 ; '2 = (v p up) vp 1 ;
deux fonctions test dans la formulation faible (1:3), on obtient
Z jrujp 2rur u p vp up 1 dx = Z jujp 2u u p vp up 1 dx (1.5) Z jrvjp 2rvr v p up vp 1 dx = Z jvjp 2v v p up vp 1 dx
L’addition de ces des deux formules donnent 0 = Z jrujp 2rur u p vp up 1 dx + Z jrvjp 2rvr v p up vp 1 dx (1.6)
Et en utilisant les identités : r u p vp up 1 = ru p vp 1 up 1rv + (p 1) vp upru; r v p up vp 1 = rv p up 1 vp 1ru + (p 1) up vprv; (1.7)
on obtient le premier terme de (1:6) Z jrujp 2rur u p vp up 1 dx = Z jrujpdx p Z vp 1 up 1jruj p 2 rvrudx (1.8) + Z (p 1)v p up jruj p dx = Z jr ln ujpupdx p Z vpjr ln ujp 2hr ln u; r ln uidx + Z (p 1)jr ln ujpvpdx
On a une expression analogue pour le second terme de (1:6) :La formule (1:6) devient alors
0 = Z (up vp) (jr ln ujp jr ln ujp) dx (1.9) p Z vp jr ln ujp 2hr ln u; r ln v r ln ui dx p Z up jr ln vjp 2hr ln v; r ln u r ln vi dx
Choisissans 1 =r ln u et 2 =r ln v et on utilisons le lemme (1:3) on aura, pour p 2
0 Z C (p)jr ln u r ln vj (up+ vp) dx (1.10) ou bien 0 = jr ln u r ln vj (1.11) alors u = kv:
Pour p < 2;on utilise la seconde partie du lemme (1:3) comme précédement.
Théorème 1.5 (Théorème de la convergence dominée de Lebesgue) [19] Soitffngn 1une suite de
existe g 2 L1( ) telle que pour tout n 1; on ait jfnj g p.p sur Alors : f 2 L1( ) et lim n!+1kfn fkL1 = 0; et Z f (x) dx = lim n!+1 Z fn(x) dx
Dé…nition 1.4 [19] Soient ! une partie d’un espace de Banach X et F : !! R: Si u 2 !; on dit que F est dérivable au sens de Gâteaux (ou G-dérivable ou encore G-di¤érentiable) en u; s’il existe l 2 X0 tel que dans chaque direction z 2 X où F (u + tz) existe pour t > 0 assez petit,
la dérivée directionnelle Fz0(u) existe et on a
lim
t!0+
F (u + tz) F (u)
t =hl; zi : On posera F0(u) = l:
Théorème 1.6 Soit Rn; n 3;un ouvert, Pour p 2 (1; +1) on dé…nie une fonctionelle J : W01;p( )! R par
J (u) = Z
jrujpdx alors J est di¤érentiable dans W01;p( ) et
J0(u) (v) = p Z
jrujp 2ru:rvdx; 8v 2 W01;p( )
PreuveOn considére la fonction ' : Rn
! R, dé…nie par :' (x) = jxjp;c’est une fonction de classe C1
,et r' = p jxjp 2x; alors pour tout x; y 2 Rn;
lim t!0 ' (x + ty) ' (x) t = pjxj p 2 x:y
comme conséquence lim t!0 jru (x) + trv (x)jp jru (x)jp t = pjru (x)j p 2 ru (x) :rv (x)
par le théorème des accroissements …nis,pour presque tout x 2 et pour t > 0; il existe un fonction à valeurs dans ]0; 1[ telle que l’on puisse écrire :
jru (x) + trv (x)jp jru (x)jp tpjru (x)jp 2ru (x) :rv (x) (1.12) = tpjru (x) + (t; x) trv (x)jp 2(ru (x) + (t; x) trv (x)) :rv (x)
tpjru (x)jp 2ru (x) :rv (x) En divisant par t;on obtient pour presque tout x :
lim
t!0
jr (u + tv) (x)jp jru (x)jp tpjru (x)jp 2ru (x) :rv (x)
t = 0:
D’autre part, on peut majorer le dexième membre de l’égalité (1:12) divisée par t par h (x) = 2jrv (x)j (jru (x)j + jrv (x)j)p 1
En utilisant ensuite l’inégalité de Holder, on a :
jhj Ckrvkp krukp 1p +krvkp 1p :
On peut danc appliquer le théorème de convergence dominée et conclure à : J0(u) (v) = p
Z
jrujp 2ru:rvdx; 8v 2 W01;p( )
Lemme 1.6 (de comparison) [4] Soient u; v2 W01;p( ) satisfaisant Z
jrujp 2ru:r'dx Z
jrvjp 2rv:r'dx (1.13)
pour tout ' 2 W01;p( ) ; ' 0; alors u v p:p dans :
Preuve Notre preuve est basée sur les arguments présentés dans [8; 9]. On commence par dé…nir la fonction J : W01;p( ) ! R par la formule
J (u) = 1 p
Z
jrujpdx (1.14)
il est évident que la fonctionnelle J est Gâteaux di¤érentiable et continue et sa dérivé de Gâteaux au point u 2 W01;p( ) est la fonction J0(u)2 W
1;p
0 ( ) i.e
J0(u) (') = Z
jrujp 2ru:r'dx; ' 2 W01;p( ) : (1.15)
J0(u) est continue et bornée. Nous allons montrer que J0(u) est strictement monotone dans
W01;p( ) : En e¤et, pour toute u; v 2 W01;p( ) ; u 6= v sans perte de généralité, on peut supposer
que Z
jrujpdx Z
jrvjpdx En utilisant l’inégalité de Cauchy, nous avons
ru:rv jruj jrvj 12 jruj2+jrvj2 (1.16) de la formule (1:14) on déduit Z jrujpdx Z jrujp 2ru:rvdx 12 Z jrujp 2 jruj2 jrvj2 dx (1.17) Z jrvjpdx Z jrvjp 2rv:rudx 12 Z jrvjp 2 jrvj2 jruj2 dx (1.18)
Si jruj jrvj ; En utilisant (1:14) (1:16), nous obtenons
I1(u) = J0(u) (u) J0(u) (v) J0(v) (u) + J0(v) (v)
= 0 @Z jrujp dx Z jrujp 2ru:rvdx 1 A 0 @Z jrvjp 2 rv:rudx Z jrvjpdx 1 A Z 1 2 jruj p 2 jruj2 jrvj2 dx 1 2 Z jrujp 2 jruj2 jrvj2 dx = 12 Z jrujp 2 jrvjp 2 jruj2 jrvj2 dx 1 2 Z jrujp 2 jrvjp 2 jruj2 jrvj2 dx (1.19)
Si jrvj jruj ; en changeant le rôle de u et v en (1:14) (1:16) nous avons I2(v) = J0(v) (v) J0(v) (u) J0(u) (v) + J0(u) (u)
= 0 @Z jrvjp dx Z jrvjp 2rv:rudx 1 A 0 @Z jrujp 2 ru:rvdx Z jrujpdx 1 A 1 2 Z jrvjp 2 jrvj2 jruj2 dx 1 2 Z jrvjp 2 jrvj2 jruj2 dx = 12 Z jrvjp 2 jrujp 2 jrvj2 jruj2 dx 1 2 Z jrvjp 2 jrujp 2 jrvj2 jruj2 dx (1.20) de (1:17) et (1:18), nous avons (J0(u) J0(v)) (u v) = I1 = I2 0;8u; v 2 W 1;p 0 ( )
en autre, si u 6= v et (J0(u) J0(v)) (u v) = 0; puis nous avons
Z
si jruj = jrvj dans , on en déduit que (J0(u) J0(v)) (u v) = J0(u) (u v) J0(v) (u v) = Z jrujp 2jru rvj2dx = 0; (1.21)
i.e u v est une constante, compte tenu de u = v = 0 sur @ nous obtenons u = v , ce qui est contraire avec u 6= v: Donc (J0(u) J0(v)) (u v) > 0 et J0(u) est strictement monotone
dans W0 1;p( ) : Soit u; v deux fonctions telles que (1:15) est satisfaite, Prenons ' = (u v) +
, la partie positive de u v comme fonction test dans (1:15), nous obtenons que
(J0(u) J0(v)) (') =
Z
jrujp 2ru:r'dx Z
jrvjp 2rv:r'dx 0: (1.22)
Résultat d’existence et de non-existence
de solutions faible positive pour des
classes de systèmes elliptiques
p-Laplacien 3
3
— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —
1- Résultat d’existence.
2- Résultat de non existence.
3- Application
2.1
Introduction
Considérons dans ce chapitre le système suivant 8 > > > > > > > > > > > > > > > < > > > > > > > > > > > > > > > : pu = (x) f (u; v; w) dans ; qv = (x) g (u; v; w) dans ; rw = (x) h (u; v; w) dans ; u = v = w = 0sur @ ; (2.1)
où z = div jrzj 2rz ; 1; ; et sont des paramètres positifs , ; ; sont des fonctions dans L1( ) et est un domaine borné de RN avec une frontière bornée @ : On
démontre l’existence d’une solution faible positive pour ; et assez grand sous la condition suivante lim t!+1 f (t; t; t) tp 1 = limt!+1 g (t; t; t) tq 1 = limt!+1 h (t; t; t) tr 1 = 0:
2.2
Dé…nitions et notations
Soit X le produit cartésien des 3 espaces W01;p( ) ; W01;q( ) et W01;r( ) ; i.e, X = W01;p( ) W01;q( ) W01;r( ) :
Commencons par dé…nir les solution faible, les sous-solution faible et les sur-solution faible du problème (2:1)
Dé…nition 2.1 On dit que (u1; u2; u3)2 X est solution faible positive de (2:1) ;si a lieu l’identitè Z jrujp 2ru:r 1dx = Z (x) f (u; v; w) 1dx; Z jrvjq 2rv:r 2dx = Z (x) g (u; v; w) 2dx; Z jrwjr 2rw:r 3dx = Z (x) h (u; v; w) 3dx;
pour tout = ( 1; 2; 3)2 X avec i 0:
Dé…nition 2.2 On dit que ( 1; 2; 3) ; (z1; z2; z3) 2 X sont respectivement sous-solution et
sur-solution faible positive de (2:1) ; si les formules suivantes sont satisfaite Z jr 1j p 2 r 1:r 1dx Z (x) f ( 1; 2; 3) 1dx; Z jr 2j q 2 r 2:r 2dx Z (x) g ( 1; 2; 3) 2dx; Z jr 3j r 2 r 3:r 3dx Z (x) h ( 1; 2; 3) 3dx;
respectivemant Z jrz1j p 2 rz1:r 1dx Z (x) f (z1; z2; z3) 1dx; Z jrz2jq 2rz2:r 2dx Z (x) g (z1; z2; z3) 2dx; Z jrz3jr 2rz3:r 3dx Z (x) h (z1; z2; z3) 3dx;
avec 0 i zi ; pour tout = ( 1; 2; 3)2 X avec i 0; 1 i 3:
On suppose que f; g et h : [0; 1[ [0; 1[ [0; 1[ ! R sont respectivement dans Lp ( ) ;respectivement
Lq ( ) et Lr ( ) ;où p = N p N p; q = N q N q et r = N r N r; véri…ent l’hypothèse : 1) f; g; h : [0;1[ [0;1[ [0;1[ ! R monotones de classe C1, 2) lim t1;t2;t3!1 f (t1; t2; t3) = lim t1;t2;t3!1 g (t1; t2; t3) = lim t1;t2;t3!1 h (t1; t2; t3) = +1; (2.2) 3) 9k0 > 0 : f (t1; t2; t3) ; g (t1; t2; t3) ; h (t1; t2; t3) k0 pour tout t1; t2; t3 0; 4) 9 0; 0; 0; 1; 1; 1; > 0 : 8 > > > > > > > > > < > > > > > > > > > : 0 (x) 1 0 (x) 1 0 (x) 1 (2.3) lim t!+1 f (t; t; t) tp 1 = limt!+1 g (t; t; t) tq 1 = limt!+1 h (t; t; t) tr 1 = 0 (2.4)
9 1; 2; 3; 1; 2; 3; 1; 2; 3 > 0 : 8 > > > > > > > > > < > > > > > > > > > : f (t1; t2; t3) 1t p 1 1 + 1t q(pp1) 2 + 1t r(pp1) 3 g (t1; t2; t3) 2t p(qq1) 1 + 2t q 1 2 + 2t r(qq1) 3 h (t1; t2; t3) 3t p(pp1) 1 + 3t q(rr1) 2 + 3t r 1 3 (2.5)
Soit 1; 1 et 1 respectivement les premières valeurs propres de p , q , r, avec les
conditions de Dirichlet homogéne sur le bords, 'p; 'q et 'r les fonctions propres positives
cor-respondants avec '
p 1 = 'q 1 = k'rk1 = 1;et mp; mq; mr; ; 0; 0; 0; 1; 1; 1 > 0 des
nombres réels véri…ants 8 > > > > > > > > > < > > > > > > > > > : r'p p 1'p mp r'q q 1'q mq jr'rj r 1'r mr dans =fx 2 : d (x; @ ) g (2.6) Notons par 1 = 1 (p 1)( 1+ 2) + 1 1+ 1 1 ; 2 = 1 (p 1)( 1+ 2) + 1 1+ 1 2 ; 3 = 1 (p 1)( 1+ 2) + 1 2+ 1 2 ; 0 = p 1 (p 1) max i=1;2;3( i) 0 = q 1 (q 1) max i=1;2;3( i) 0 = r 1 (r 1) max i=1;2;3( i)
2.3
Résultat d’existence
Théorème 2.1 Supposons que (2:2) et (2:3) sont vrais.alors pour ; ;et assez grands, le sys-tème (2:1) admet une solution faible positive (u; v; w) :
PreuveChoissisons ( 1; 2; 3)2 X,comme suite,
1 = ( m0pk0) 1 p 1 p 1 p ' p p 1 p ; 2 = ( 0 k0 mq ) 1 q 1 q 1 q ' q q 1 q ; 3 = ( 0 k0 mr ) 1 r 1 r 1 r ' r r 1 r ;
et véri…ont que c’est une sous-solution de (2:1) pour ; et assez grands: Soit = ( 1; 2; 3)2 X avec i 0; 1 i 3:Un calcul simple montre que :
Z p 1 1dx = Z jr 1j p 2 r 1:r 1dx = 0k0 mp Z 'p r'p p 2r'p:r 1dx = 0k0 mp 8 < : Z r'p p 2 r'pr 'p 1 dx Z r'p p 1dx 9 = ; = 0k0 mp Z 1'pp r'p p 1dx: Z q 2 2dx = 0 k0 mq Z 1'qq r'q q 2dx:
Z r 3 3dx = 0 k0 mr Z ( 1'rr jr'rjr) 3dx: Maintenant;dans nous avons
r'p p 1'pp mp; r'q q 1'q mq; jr'rj r 1'r mr:
Ce qui impliquent que
0k0 mp 1'pp r'p p (x) f ( 1; 2; 3) k0( 0 (x)) 0; 0k0 mq 1 'q q r'q q (x) g ( 1; 2; 3) k0( 0 (x)) 0; 0k0 mr ( 1'rr jr'rj r ) (x) h ( 1; 2; 3) k0( 0 (x)) 0:
Alors que dans n ; nous avons 'p p; 'q q et 'r r pour p; q et r 0;et danc
pour , et assez grands;
(x) f ( 1; 2; 3) 0k0 mp 1 0k0 mp 1'pp r'p p (x) g ( 1; 2; 3) 0k0 mq 1 0k0 mq 1 'q q r'q q (x) h ( 1; 2; 3) 0k0 mr 1 0 k0 mr ( 1'rr jr'rj r )
Et par suite Z jr 1j p 2 r 1:r 1dx Z (x) f ( 1; 2; 3) 1dx; Z jr 2j q 2 r 2:r 2dx Z (x) g ( 1; 2; 3) 2dx; Z jr 3j r 2 r 3:r 3dx Z (x) h ( 1; 2; 3) 3dx; i:e. ( 1; 2; 3)est une sous-solution de (2:1) :
Soit 'p; 'q et 'q les solutions des problémes suivants :
p'p = 1 dans ; 'p = 0 sur @ : ; q'q = 1 dans ; 'q = 0 sur @ : et r'r = 1 dans ; 'r = 0 sur @ : Posons z1 = C 'p 1 1 p 1' p; z2 = ( ) 1 q 1 g C 1 p 1; C 1 p 1; C 1 p 1 1 q 1 'q; z3 = ( ) 1 r 1 h C 1 p 1; C 1 p 1; C 1 p 1 1 r 1 'r:
où C est un nombre positive assez grand:Nous allons véri…é que (z1; z2; z3) est une sur-solution
de (2:1) pour ; et assez grands.
Par (2:2) et (2:3) ;on peut choisir C su¢ samment grand de sorte que C p11 q 1 'q q 1 1 g C 1 p 1; C 1 p 1; C 1 p 1 g C p11; C 1 p 1; C 1 p 1 'q 1 q = z q 1 2
ce qui implique que : C p11 z 2 et par suite C p11 r 1 k'rk r 1 1 h C 1 p 1; C 1 p 1; C 1 p 1 h C p11; C 1 p 1; C 1 p 1 'r 1 r
d’ou l’on déduit que
C p11 z
3
ce qui implique alors C p11 p 1 'p p 1 1 f C 1 p 1; C 1 p 1; C 1 p 1 'p p 1 1 f C 'p 1 1 p 1 ' p 1; C 1 p 1; C 1 p 1 ! 'p p 1 1 f C ' p 1 1 p 1' p; C 1 p 1; C 1 p 1 ! = 'p p 1 1 f (z1; z2; z3)
puis,nous avons Z jrz1jp 2rz1:r 1dx = C ' p 1 !p 1Z r'p p 2 r'p:r 1dx = C 'p 1 !p 1Z 1dx Z 1f (z1; z2; z3) 1dx Z (x) f (z1; z2; z3) 1dx D’autre part Z jrz2jq 2rz2:r 2dx = 1g C 1 p 1; C 1 p 1; C 1 p 1 Z r'q q 2 r'q:r 2dx Z 1g C ' p 1 1 p 1 ' p 1; C 1 p 1 ! 2dx Z 1g (z1; z2; z3) 2dx Z (x) g (z1; z2; z3) 2dx
et de la même manière, on obtient que Z jrz3jr 2rz3:r 3dx = 1h C 1 p 1; C 1 p 1; C 1 p 1 Z jr'rj r 2 r'r:r 3dx Z 1h C ' p 1 1 p 1 ' p 1; C 1 p 1; C 1 p 1 ! 3dx Z (x) h (z1; z2; z3) 3dx
i:e (z1; z2; z3) est une sur-solution de (2:1) avec zi i pour C assez grand; i = 1; 2; 3:D’ou
l’existence d’une solution faible (u; v; w) de (2:1) avec 1 u z1; 2 v z2 et 3 w z3:
2.4
Résultat de non-existence
.
Théorème 2.2 On suppose que f; g et h véri…ent (2:5) ;et que f (0; 0; 0) = g (0; 0; 0) = h (0; 0; 0) = 0; alors pour
0 < < 1; 0 < < 1 et 0 < < 1: (2.7)
le système (2:1) n’admet que la solutions triviale. 1; 1 et 1 sont respectivement les premières
PreuveMultiplions la première équation par u;et intégrant sur , en utilisant l’inégalité de Young, on obtient krukpp = Z (x) f (u; v; w) udx 1 Z 1up 1+ 1v q(pp1) + 1w r(pp1) udx 1 Z 1up + p1 (u p+ (p 1) vq) + 1 p (u p+ (p 1) wr) dx 1 Z 1+ 1+ 1 p u p+ p 1 p 1vq+ p 1 p 1wr dx = 1 p (p 1+ 1+ 1)kuk p p+ 1 p 1p 1kvk q q+ 1 p 1p 1kwk r r
puis, nous avons krukpp 1 p (p 1+ 1+ 1)kuk p p+ 1(p 1) p 1kvk q q+ 1(p 1) p 1kwk r r krvkqq 1 q ( 2+ q 2+ 2)kvk q q+ 1(q 1) q 2kuk p p+ 1(q 1) q 2kwk r r krwkrr 1 r ( 3+ 3+ r 3)kwk r r+ 1(r 1) r 3kuk p p+ 1(r 1) r 3kvk q q (2.8)
D’une autre part
1 = inf krukpp kukpp ; 1 = inf krvk q q kvkqq et 1 = infkrwk r r kwkrr (2.9) Combinons (2:8) et (2:9) ;on obtient
( 1 0)kuk p p+ ( 1 0)kvk q q+ ( 1 0)kwk r r 0:
ce qui contredi (2:7) .Ainsi (2:1) n’admet pas de solutions faibles autres que la solution triviale (u = v = w = 0) .
2.5
Applications
Théorème 2.3 Pour le système : 8 > > > > > > > > > > > > > > > < > > > > > > > > > > > > > > > : pu = um1vn1wl1 dans ; qv = um2vn2wl2dans ; rw = um3vn3wl3 dans ; u = v = w = 0 sur @ ; (2.2) on a le résultat suivant : 1) Si m1+ n1+ l1 < p 1; m2+ n2+ l2 < q 1; m3+ n3+ l3 < r 1: (2.10)
le système (2:2) admet une solution faible positive large. 2) Si qrm1+ prn1 + pql1 = qr (p 1) ; qrm2+ prn2 + pql2 = pr (q 1) ; qrm3+ prn3 + pql3 = pq (r 1) : (2.11) et
0 < < 1; 0 < < 1 et 0 < < 1: (2.12)
le système (2:2) n’admet que la solution triviale
Preuve1) (2:4) implique que (2:10) est véri…ée: Ainsi par le théorème (2:1) ; le système (2:2) admet une solutions faible positive.
2) La première équation dans (2:11) implique que
1 1 + 1 2 + 1 3 = 1 p 1 m1 + q 1 p p 1 n1 + r 1 p p 1 l1 = 1 (2.13)
En utilisant l’inégalité de Young généralisée, on obtient
f1(u; v; w) = um1vn1wl1 11um1 1 + 12vn1 2 + 13wl1 3 = 1 1u p 1+ 1 2v q(pp1) + 1 3w r(pp1) (2.14)
L’hypothèse (2:5) est satisfaite. Soient 0 = 1p ( (m1+ 1) + m2+ m3) < 1; 0 = 1q( n1 + (n2+ 1) + n3) < 1; 0 = 1r( l1+ l2+ (l3+ 1)) < 1: Alors p ( 1) + q ( 1) + r ( 1) < 0: (2.15)
Théorème 2.4 Pour grand,le problème 8 > > > < > > > : 3 pu = 3 (x) H u; pu; 2pu dans ; u = pu = 2pu = 0 sur @ ; (2.16)
admet une solution faible positive.
Ici est un domaine borné de RN avec une frontière régulière ; est un paramètre réel
positif, 2 L1( ) et
H : ([0;1[)3 ! R est de classe C1;
H (t1; t2; t3) est croissante par rapport à t1; t3;
H (t1; t2; t3) décroissante par rapport à t2;
lim t!+1 H t; t; 2t tp 1 = 0; p > 2 9k0 > 0 : H (t1; t2; t3) k0;8 (t1; t2; t3)2 ([0; +1[)3 (2.17)
PreuveLe problème (2:16) peut être écrit sous la forme suivane : 8 > > > > > > > > > > > > > > > < > > > > > > > > > > > > > > > : pu = v dans ; pv = w dans ; pw = (x) H u; v; 2w dans ; u = v = w = 0 sur @ ;
Résultat d’existence et non-existence de
solutions faibles positives pour une
classe de systèmes p-Laplacien
m
m
— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —
1- Résultat d’existence.
2- Résultat de non existence.
3.1
Introduction
Dans ce chapitre, On va étudier l’existence et la non-existence de solutions faibles positives pour des systèmes elliptiques de la forme
8 > > > < > > > : piui = ifi(u1; :::; um) dans ; 1 i m ui = 0 sur @ ; 8i; 1 i m (3.1)
où pz = div jrzjp 2rz ; p 1; i; 1 i m sont des paramèters positifs, etant un
domaine borné dans RN avec une frontière régulière :Sous l’hypothése
lim t!+1 fi ^t tpi 1 = 0; ^t = (t; :::; t)| {z } mfois ;8i; 1 i m: On démontre pour i > i; 1 i m
l’existence d’une solution positive faible.
3.2
Dé…nitions et notations
Soit X le produit cartésien de m espaces W1;pi
0 ( ),1 i m; i.e, X = W 1;p1
0 ( ) :::
W1;pm
0 ( ) : Commencons par intropduire la dé…nition d’une sous et sur-solution faible du
pro-bléme (3:1)
Dé…nition 3.1 On dit que (ui)i=1;:::m est une solution faible positive de (3:1) si l’égalité suivante
est satisfaite Z jruij pi 2 ruir idx = i Z fi(u1;u2; :::; um) idx (3.2) pour tout i 2 W1;pi 0 ( ) avec i 0:
sous-solution faible positive respectivement une sur-solution faible positive de (3:1) si Z jr ij pi 2 r ir idx i Z fi 1; 2; :::; m idx respectivement Z jrzij pi 2 rzir idx i Z fi(z1;z2; :::; zm) idx pour tout i 2 W1;pi 0 ( ) avec i 0: Soit fi : ([0;1[) m ! R ,fi 2 Lpi ( ) ; ; pi = N pi N pi; 1 i m;véri…ant 8 > > > > > > > > > > > > > > > < > > > > > > > > > > > > > > > :
1) fi sont quasi-monotone non décroisante par rapport à tk
i.e ; fi(t1; :::; t1k; :::; tm) fi(t1; :::; t2k; :::; tm) ;8t1k t2k;8k; 1 k m 2) lim tk!+1 fi(t1; :::; tm) = +1; 8k; 1 k m; 3) 9 > 0 : fi(t1; :::; tm) ;8t1; :::; tm 0; (3.3) 8i; 1 i m : lim t!+1 fi ^t tpi 1 = 0; ^t = (t; :::; t)| {z } mfois 2 Rm; (3.4) 9 i;j > 0; ; 1 i; j m : fi(t1; :::; tm) Pm j=1 i;jt pi 1 pi pj j (3.5) la fonction fi(t) = fi(t1; :::; tm) = ai m Q j=1 t i;j j Ci; où i;j; ai; Ci > 0: (3.6) si m X j=1 i;j < pi 1; 1 i; j m
satisfait les hypothése (3:3) et (3:4) et si
i;j =
pi 1
pi
elle satisfait (3:5)
Soit pi la première valeur propre de l’opérateur ( pi) avec les condition de Dirichlet homogéne sur le bord et 'i la fonction propre positive correspondante avec k'ik1 = 1;et
Mpi; i; > 0; 1 i m des canstantes telle que
8i; 1 i m : 8 > > > < > > > : jr'ij pi pi' pi i Mpi sur =fx 2 : d (x; @ ) g 'i i sur n ;
l’hypothèse (3:3) assure que
9 i = ( 1i; :::; mi ) ; ki > 0 : fi( i) = pi Mpi
;8i; k; 1 i; k m
3.3
Résultats principales
Théorème 3.1 Si (3:3) et (3:4) sont satisfaites. Alors pour
i > i = Mpi pi i pi pi 1 pi 1 max k=1;:::;m k i pi 1 ; (1 < i < m) le système (3:1) admet une solution positive faible u = (u1; :::; um)2 X:
PreuveNous allons véri…er que pour i > i;
i = Mipi 1 pi 1 pi 1 pi ' pi pi 1 i ; (1 i m) ;
Soit i 2 W 1;pi
0 ( ) avec i 0; 1 i m;Un calcul élémentaire montre que
Z 4pi i idx = Z jr ij pi 2 r ir idx = Mpii Z 'ijr'ijpi 2 r'i:r idx = i Mpi 8 < : Z jr'ij pi 2 r'ir ('i i) dx Z jr'ij pi idx 9 = ; = i Mpi Z ( pi' pi i jr'ij pi ) idx:
Dans nous avons
jr'ij pi
pi'
pi
i Mpi; ce qui implique que
Mpi ( pi' pi i jr'ij pi) f i 1; 2; :::; m 0 Dans n ,on a 'k k pour k 0;
donc pour k k on peut écrire :
k Mkk 1 pk 1 pk 1 pk pk pk 1 k = maxk=1;:::;m ki ki;8i; k; 1 i; k m;
qui implique que
fi 1; 2; :::; m fi( 1i; 2i; ; :::; mi ) = fi( i) = pi Mpi Mpi ( pi' pi i jr'ij pi ) ;8i; 1 i m
Finalement,on obtient Z jr ij pi 2 r ir idx pi Z fi 1; 2; :::; m idx;
i.e. = ( 1; 2; :::; m)2 X est une sous-solution de (3:1) :
Désignons !i la solution du probléme suivant :
8 > > > < > > > : 4pi!i = 1 dans ; !i = 0 sur @ :
et choisissons zi comme suit :
zi = ( i) 1 pi 1 fi C 1 p1 1 1 ; :::; C 1 p1 1 1 1 pi 1 !i; 1 i m
Où C 0 est un nombre réel qui sera déterminé ultériement. Nous allons véri…é que z = (z1;z2; :::; zm)2 X est une sur-solution de (3:1).
Soit à cet e¤et i 2 W1;pi
0 ( ) avec i 0; 1 i m:Par (3:3) et (3:4), On peut choisir C
su¢ samment grand de sorte que C 1 p1 1 1 pi 1 i ifi C 1 p1 1 1 ; :::; C 1 p1 1 1 ifi C 1 p1 1 1 ; :::; C 1 p1 1 1 ! pi 1 i z pi 1 i
où i =k!ik1:ce qui donne que
C 1 p1 1
1 zi;8i; 1 i m;
la croissance de fi implique que
fi C 1 p1 1 1 ; :::; C 1 p1 1 1 fi(z1; z2; :::; zm) ;8i; 1 i m;
En substituant dans (3:2) ;on obtient Z jrzijpi 2rzi:r idx = ifi C 1 p1 1 1 ; :::; C 1 p1 1 1 Z jr!ijpi 2r!i:r idx i Z fi(z1; z2; :::; zm) idx
i.e ; z = (z1; z2; :::; zm) 2 X est une sur-solution de (3:1) avec zi i;1 i m pour C assez
grand.D’ou le résultat .
Théorème 3.2 On suppose que fi; 1 i m;véri…e (3:5),Alors pour 0 < 0i < pi le système (3:1) n’admet pas des solutions positives non triviales ;où
0 i = pii Pm j=1 i;j + Pm k=1 pk 1 pk k k;i :
PreuveMultiplions l’équation de (3:1) par ui et intégrons sur ;on obtient :
kruik pi pi = i Z fi(u1; u2; :::; um) uidx i Z P m j=1 i;ju pi 1 pi pj j uidx i pi Z P m j=1 i;j u pi i + (pi 1) u pj j dx = i pi h Pm j=1 i;j kuik pi pi+ (pi 1) Pm j=1 i;jkujkpjpj i
D’autre part,si on désigne par
pi = inf
kr ikpipi
On peut écrire
Pm i=1 pi
0
i kruikppii 0
qui est une contradiction avec 0 < 0i < pi: Corollaire 3.1 Considérons dans X;le système :
8 > > > < > > > : piui = i Qm k=1u i;k k dans ;8i; 1 i m; ui = 0 sur @ ;8i; 1 i m (3.7)
Pour (3:7) on a le résultat suivant : 1) Si
Pm
k=1 i;k < pi 1;8i; 1 i m (3.8)
le système (3:7) admet une solution positive faible. 2) Si Pm k=1 i;k+ i;k pk = 1; (3.9) i =Pmk=1 i;k + i;k pk k; avec i;k = 8 < : 1si i = j 0si i 6= j et i < pi
le système (3:7) n’admet pas une solutions positives faibles non triviales. Preuve1) les hypothèses du théorème (3:1) sont vérifées..
2) (3:5) et l’inégalité de Young généralisée
8ak; 1 k m2 Rm : m Q k=1 ak Pmk=1 apkk pk où Pm k=1 1 pk = 1 (3.10) impliquent que ui m Q k=1 u i;k i Pm k=1 i;k + i;k pk upk k ;8i; 1 i m; (3.11)
La multiplication de l’équation de (3:1) par ui et son intégration sur ;permet d’obtenir en utilisant (3:11) pikuik pi pi kruik pi pi i Z P m k=1 i;k+ i;k pk upk k dx = i Pm k=1 i;k + i;k pk ku kkppkk ou Pm i=1 pi i kuik pi pi = Pm i=1 pi Pm k=1 i;k+ i;k pk k kuik pi pi 0
qui est une contradiction si i < pi: Corollaire 3.2 Pour grand le problème
8 > > > < > > > : ( 1)m m p u = mH u; pu; :::; m 1p u dans ; u = pu = ::: = m 1p u = 0 sur @ ; (3.12) sous l’hypothése H : ([0;1[)m ! R de classe C1; H (t1; :::; t12k; :::; tm) H (t1; :::; t22k; :::; tm) ;8t12k t22k; H t1; :::; t12k+1; :::; tm H t1; :::; t2k+12 ; :::; tm ;8t12k+1 t22k+1; lim t!+1 H ^t tp 1 = 0; ^t = (t; :::; t)| {z } mfois ; p > m + 1: 9 > 0 : H (t1; :::; tm) ;8 (t1; :::; tm)2 ([0; +1[) m
8 > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > < > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > : pu1 = u2 dans ; pu2 = u3 dans ; : : : pum = H u1; u2; :::; ( 1)m 1 m 1um dans ; u1 = u2 = ::: = um = 0 sur @ ;
dans ce cas, nous avons 8 > > > < > > > : fi(t1; :::; tm) = ti+1; 1 i m 1 fm(t1; :::; tm) = H t1; t2; :::; ( 1) m 1 m 1 tm
les hypothèse du théorème (3:1) sont véri…ées.
Conclusion
La méthode des sous et sur solution est un outil permettant de montrer l’existence d’au moins une solution faible de problèmes semi linéaires grâce à la fonction propre associée à l’opérateur
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DOI:10.12691/ijpdea-1-1-3
Existence and Nonexistence of Weak Positive Solution
for Classes of 3 × 3 P-Laplacian Elliptic Systems
Guefaifia Rafik1, Akrout Kamel1,*, Saifia Warda2
1
LAMIS Laboratory, Tebessa University, Tebessa, Algeria
2
LANOS Laboratory, Badji Mokhtar University, Annaba, Algeria *Corresponding author: akroutkamel@gmail.com
Received November 12, 2013; Revised November 29, 2013; Accepted December 23, 2013
Abstract In this work, we are interested to obtain some result of existence and nonexistence of large positive
weak solution for the following p-laplacian system
( ) (
)
( ) (
)
( ) (
)
, , , , , , , , , 0 , p q r u x f u v w in u x g u v w in w x h u v w in u v w on λα µβ ν −∆ = Ω −∆ = Ω −∆ = Ω = = = ∂Ω γ where(
2)
, 1, z div zσ z σ − σ∆ = ∇ ∇ ≥ λ, µ and ν are a positive parameter, and Ω is a bounded domain in N with smooth boundary ∂Ω. The proof of the main results is based to the sub-supersolutions method.
Keywords: Positive solutions, Sub-supersolutions, p-Laplacian systems
Cite This Article: Guefaifia Rafik, Akrout Kamel, and Saifia Warda, “Existence and Nonexistence of Weak Positive Solution for Classes of 3 × 3 P-Laplacian Elliptic Systems.” International Journal of Partial Differential
Equations and Applications 1, no. 1 (2013): 13-17. doi: 10.12691/ijpdea-1-1-3.
1. Introduction
Problems involving the p-Laplacian arise from many branches of pure mathe-matics as in the theory of quasiregular and quasiconformal mapping as well as from various problems in mathematical physics notably the flow of non-Newtonian fluids.
Hai, Shivaji [9] studied the existence of positive solution for the p-Laplacian system
( )
( )
, g , 0 , p p u f v in v u in u v on λ λ −∆ = Ω −∆ = Ω = = ∂Ω (1.1)which f(s); g(s) are the increasing functions in [0, )∞ and satisfy 1 1 1 ( ( )) lim 0, 0 p p s M g s f M S − − →+∞ = >
the authors showed that the problem (1.2) has at least one positive solution provided that λ >0 is large enough.
In [6], the author studied the existence and nonexistence of positive weak solution to the following quasilinear elliptic system
, , 0 , p q u u v in u u v in u v on α γ δ β λ λ −∆ = Ω −∆ = Ω = = ∂Ω (1.2)
The first eigenfunction is used to construct the subsolution of problem (1.3), the main results are as follows:
(i) If α β, ≥0, ,γ δ>0,θ=(p− −1 α)((q− −1 β)−γδ >0,
then problem (1.3) has a positive weak solution for each 0;
k>
(ii) If λ= 0 andpγ=q p
(
− −1 α)
then there exists0 0
λ > such that for 0< <λ λ0,then problem (1.3) has no nontrivial nonnegative weak solution.
In this paper, we are concerned with the existence and nonexistence of positive weak solution to the quasilinear elliptic system
( ) (
)
( ) (
)
( ) (
)
, , , , , , , , , 0 , p q r u x f u v w in v x g u v w in w x h u v w in u v w on λα µβ ν −∆ = Ω −∆ = Ω −∆ = Ω = = = ∂Ω γ (1.3)where ∆σz=div
(
∇zσ−2∇z)
,σ ≥ 1, λ, µ and ν are a positive parameter, and Ω is a bounded domain inN with smooth boundary ∂Ω . We prove the
existence of a large positive weak solution for λ, µ and ν large when
(
)
(
)
(
)
1 1 1, ,
, ,
, ,
lim
0
p q r tf t t t
g t t t
h t t t
t
t
−t
− − →+∞=
=
=
2. Definitions and Notations
Definition 1. We called positive weak solution (u; v; w) of (1.3) such that satisfies
( ) (
)
( ) (
)
( ) (
)
2 1 2 2 2 3 . , , , . , , , . , , , p q r u u dx x f u v w dx u v dx x g u v w dx u w dx v x h u v w dx ω λ α ω ω µ β ω ω γ ω − Ω Ω − Ω Ω − Ω Ω ∇ ∇ ∇ = ∇ ∇ ∇ = ∇ ∇ ∇ =∫
∫
∫
∫
∫
∫
for all ω∈ Η Ω with 10
( )
ω ≥0Definition 2. We called positive weak subsolution (ψ1, ψ2,
ψ3) and supersolution (z1, z2, z3) of (1.3) such
that,ψi≤z ii, =1, 2,3, satisfies
( )
(
)
( )
(
)
( )
(
)
2 1 1 1 2 3 2 2 2 1 2 3 2 3 3 1 2 3 . , , , . , , , . , , , p q r dx x f dx dx x g dx dx v x h dx ψ ψ ω λ α ψ ψ ψ ω ψ ψ ω µ β ψ ψ ψ ω ψ ψ ω γ ψ ψ ψ ω − Ω Ω − Ω Ω − Ω Ω ∇ ∇ ∇ ≤ ∇ ∇ ∇ ≤ ∇ ∇ ∇ ≤∫
∫
∫
∫
∫
∫
and( )
(
)
( )
(
)
( )
(
)
2 1 1 1 2 3 2 2 2 1 2 3 2 3 3 1 2 3 . , , , . , , , . , , , p q r z z dx x f z z z dx z z dx x g z z z dx z z dx v x h z z z dx ω λ α ω ω µ β ω ψ ω γ ω − Ω Ω − Ω Ω − Ω Ω ∇ ∇ ∇ ≥ ∇ ∇ ∇ ≥ ∇ ∇ ≥∫
∫
∫
∫
∫
∫
for all q∈ Η Ω with 10
( )
q≥ 0.We suppose that α, β, γ, f, g and h verify the following assumptions;
(H1) f g h, , : 0,
(
[ [
∞)
2→ are C1, monotone functions such that(
)
(
)
(
)
1 2 3 1 2 3 , , , , 1 2 3 1 2 3 1 2 3 , , 1 2 3 lim , , lim , , lim , , t t t t t t t t t f t t t g t t t h t t t →+∞ →+∞ →+∞ = = = +∞(
) (
) (
)
0 0 : , , , , , , , , 0 k f y z w g y z w h y z w k ∃ > ≥ − for all , ,y z w≥ 0( )
( )
( )
0 1 0 0 0 1 1 1 0 1 0 1 , , , , , 0 : x x x α α α α β γ α β β β β γ γ γ ≤ ≤ ∃ > ≤ ≤ ≤ ≤ γ (H2)(
)
(
)
(
)
1 1 1 , , , , , , lim 0 p q r t f t t t g t t t h t t t t t − t − − →+∞ = = = (H3)(
)
(
)
(
)
1 2 3, 1 2 3 1 2 3 1 1 1 1 2 3 11 12 13 1 1 1 1 2 3 21 22 23 1 1 1 1 2 3 31 32 3 3 , , , , , , , 0 : , , , , , , p p q r p p p q q p r q q q r r p q r r r v v v f t t t t t t g t t t t t t h t t t t t t ξ ξ ξ η η η ξ η ζ ξ η ζ ξ η ζ − − − − − − − − − ∃ > ≤ + + ≤ + + ≤ + + Let λ1, µ1and ν1be the first eigenvalue of −∆p, −∆q and−∆r with Dirichlet boundary conditions and ϕp, ϕq and r
ϕ the corresponding positive eigenfunction with
1,
p q r
ϕ ϕ ϕ ∞
∞= ∞= = , and m, δ > 0, such that
(
)
{
}
1 1 1 : , p p p p q q q q r r r r m m on x d x v m δ ϕ λ ϕ ϕ µ ϕ δ ϕ ϕ ∇ − ≥ ∇ − ≥ Ω = ∈ Ω ∂Ω ≤ ∇ − ≥ We denote by(
)
(
)
(
)
(
)
(
) (
)
(
)
(
)
(
)
0 1 1 1 2 3 0 1 2 2 2 3 0 1 2 3 3 3 1 1 , 1 1 , 1 1 , q v r p p q r p v r q p q r p q v v r p q r µ λ λ ξ η ζ ξ ξ λ µ µ η ξ η ζ η λ µ ζ ζ ξ η ζ − − = + + + + − − = + + + + − − = + + + +3. Existence Results
Theorem 1. Let (H1) and (H2) hold. Then for λ large, the system (1.3) has a large positive solution (u, v, w): Proof. We shall verify that
1 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 2 1 1 0 0 1 3 1 , 1 , 1 , p p p q q q r r r k p m p k q m q v k r m r λα ψ ϕ µβ ψ ϕ γ ψ ϕ − − − − − − − = − = − =
is a subsolution of (1.3) for λ large: Let ω∈H10
( )
Ω with0
ω ≥ .A calculation shows that
( )
(
)
2 1 1 1 2 0 2 0 0 1 . p p p p dx p p p dx dx k dx m k m dx k dx m σ σ σ σ σ ϕ ωσ σ σ σ ψ ω ψ ψ ω λ ϕ ϕ ϕ ω ϕ ϕ λ ϕ ω λ λ ϕ ϕ ω − Ω Ω ⋅ − Ω ⋅ − Ω ⋅ Ω Ω − ∆ = ∇ ∇ ∇ = ∇ ∇ ∇ ∇ ∇ ∇ = − ∇ = − ∇∫
∫
∫
∫
∫
∫
Now, on Ωσ we have
( )
(
)
( )
(
)
( )
(
)
( )
(
)
(
)
( )
(
)
( )
(
)
0 0 1 1 2 3 0 0 0 0 1 1 2 3 0 0 0 0 1 1 2 3 0 0 , , 0 , , 0 , , 0 p p p p q q q q r r r r k x f m k x k x f m k x k v x f m k x α λ ϕ ϕ α ψ ψ ψ α α β µ ϕ ϕ β ψ ψ ψ β β γ ϕ ϕ γ ψ ψ ψ γ γ − ∇ − ≤ − ≤ − ∇ − ≤ − ≤ − ∇ − ≤ − ≤Next, on Ω Ω/ σ we have ϕ ϕ ϕp, q, r≥ρ for some 0
ρ≥ , and therefore for λ, µ and ν large
(
)
(
)
(
)
(
)
0 0 1 2 3 1 1 0 0 1 2 3 1 1 0 0 1 2 3 1 1 , , , , , , p p p p q q q q r r r r k k f m m k k g m m k k h v v m m ψ ψ ψ λ λ ϕ ϕ ψ ψ ψ µ µ ϕ ϕ ψ ψ ψ ϕ ϕ ≥ ≥ − ∇ ≥ ≥ − ∇ ≥ ≥ − ∇ Hence(
)
(
)
(
)
2 1 1 1 2 3 2 2 2 1 2 3 2 3 3 1 2 3 . , , , . , , , . , , , p p p dx f dx dx g dx dx v h dx ψ ψ ω λ ψ ψ ψ ω ψ ψ ω µ ψ ψ ψ ω ψ ψ ω ψ ψ ψ ω − Ω Ω − Ω Ω − Ω Ω ∇ ∇ ∇ ≤ ∇ ∇ ∇ ≤ ∇ ∇ ∇ ≤∫
∫
∫
∫
∫
∫
i.e. (ψ1, ψ2, ψ3) is a subsolution of (1.3). Next, letϕp, ϕq
and ϕr are the solution of
1 , 1 , 1 , , 0 . 0 . 0 . p p p p p r p q r in in in and on on on ϕ ϕ ϕ ϕ ϕ ϕ −∆ = Ω −∆ = Ω −∆ = Ω = ∂Ω = ∂Ω = ∂Ω Let 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 , , , , p p p q q p p p q r p p p r r C z z g C C C z v h C C C λ ϕ ϕ µ λ λ λ ϕ λ λ λ ϕ − ∞ − − − − − − − − − − = = =
Where C>0 is a large number to be chosen later: We shall verify that (z1, z2, z3) is a supersolution of (1.3) for λ,
µ and ν large.
To this end, let ω∈H10
( )
Ω with ω ≥0.By (H1) and (H2), we can choose C large enough so that 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 , , , , q p q p p p p q q p p p q C g C C C g C C C z λ ϕ µ λ λ λ µ λ λ λ ϕ − − − − − − ∞ − − − − − ≥ ≥ = then 1 1 2 p Cλ − ≥z and 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 , , , , r p r p p p r r r p p p r C vh C C C vh C C C z λ ϕ λ λ λ λ λ λ ϕ − − − − − − ∞ − − − − − ≥ ≥ = then 1 1 3 p Cλ − ≥z
which imply that