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Utilisation du laser Er : YAG couplé à la thérapie
photodynamique dans le traitement non chirurgical des
poches parodontales : proposition d’un protocole et cas
cliniques
Aurélie Desbats
To cite this version:
Aurélie Desbats. Utilisation du laser Er : YAG couplé à la thérapie photodynamique dans le traite-ment non chirurgical des poches parodontales : proposition d’un protocole et cas cliniques. Médecine humaine et pathologie. 2017. �dumas-01666238�
1 UNIVERSITÉ NICE-SOPHIA ANTIPOLIS
FACULTÉ DE CHIRURGIE DENTAIRE
24 Avenue des Diables Bleus, 06357 Nice Cedex 04
UTILISATION DU LASER Er : YAG COUPLE A
LA THERAPIE PHOTODYNAMIQUE DANS LE
TRAITEMENT NON CHIRURGICAL DES
POCHES PARODONTALES : PROPOSITION
D’UN PROTOCOLE ET CAS CLINIQUES
2017 42-57-17-40
THÈSE
Présentée et publiquement soutenue devant
la Faculté de Chirurgie Dentaire de Nice
Le 15/12/2017 Par
Madame DESBATS AURELIE
Né(e) le 06/07/1993 à DAX
Pour obtenir le grade de :
DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE (Diplôme d’
É
tat)
Examinateurs :
Monsieur le Professeur ROCCA JEAN PAUL Président du jury Madame le Docteur DRIDI SOPHIE MYRIAM Directeur Madame le Docteur BRULAT-BOUCHARD NATHALIE Assesseur
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DESBATS Aurélie
UTILISATION DU LASER Er : YAG COUPLE A
LA THERAPIE PHOTODYNAMIQUE DANS LE
TRAITEMENT NON CHIRURGICAL DES
POCHES PARODONTALES : PROPOSITION
D’UN PROTOCOLE ET CAS CLINIQUES
Thèse : Chirurgie Dentaire, Nice, 2017, n°42-57-17-40 Directeur de thèse : Dr. DRIDI Sophie Myriam
Mots-clés : Laser Er : YAG, Thérapie photodynamique, parodontite, traitement non-chirurgical
Résumé:
Les symptômes cliniques de la maladie parodontale sont multiples et aujourd’hui clairement définis. L’évolution de cette pathologie est cyclique, l’objectif prioritaire d’un traitement parodontal étant de stopper sa progression.
Deux types de traitements parodontaux sont préconisés : Le traitement non chirurgical dit débridement radiculaire (ou surfaçages) et le traitement chirurgical.
Les surfaçages consistent en l’élimination du biofilm bactérien sous-gingival afin de rendre les surfaces radiculaires biocompatibles.
La méthode conventionnelle par instrumentation sonique, ultrasonique ou manuelle est aujourd’hui bien décrite dans la littérature.
Depuis une vingtaine d’années, les lasers font leur émergence dans le domaine parodontal par le biais d’études de cohorte et d’essais cliniques, afin d’évaluer leur efficience dans le débridement radiculaire de façon atraumatique.
Le laser de référence est le Erbium Yttrium Aluminum Garnet laser (Er : YAG laser). La thérapie photodynamique aux propriétés bactériostatiques et bactéricides a fait l’objet de multiples études dans le traitement non chirurgical des parodontites.
L’objectif de cette thèse est de dégager un protocole de soins proposant l’utilisation du laser Er : YAG couplé à la thérapie photodynamique dans le traitement non-chirurgical des poches parodontales.Deux revues systématiques de la littérature viendront étayer ce protocole illustré par quelques cas cliniques suivis sur plusieurs mois post-opératoires.
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REMERCIEMENTS
- A Madame de Docteur Sophie-Myriam DRIDI :
Je tiens à vous remercier tout particulièrement pour avoir accepté de diriger cette thèse après de multiples « aléas de dernière minute » et pour le temps que vous y avez consacré. J’en suis vraiment très touchée !
Merci pour m’avoir pris sous votre aile, pour m’avoir éclairé de vos conseils avisés et d’avoir fait preuve de patience et de pédagogie.
Votre soutient, votre professionnalisme et votre rigueur m’ont été d’une aide précieuse. Soyez assurée de mon profond respect.
- A Monsieur le Professeur Jean-Paul ROCCA :
Vous m’avez fait l’honneur d’accepter la présidence de ce jury et j’en suis très touchée. Je vous exprime ici ma sincère gratitude pour l’expertise que vous y apporterez. Merci pour avoir donné ses lettres de noblesse au service laser du CHU, pour l’enthousiasme et la rigueur que vous y avez apporté.
- A Monsieur le Docteur Christophe AUGROS :
Les mots ne seront certainement pas assez nombreux… Merci pour ton précieux soutient depuis plus de quatre ans maintenant ! Merci pour m’avoir épaulé dans ce travail et pour y avoir participé avec bonne humeur, réactivité et beaucoup de sérieux.
Tu sais trouver les mots pour remotiver les troupes… Merci à toi !
- A Monsieur le Docteur Eric LEFORESTIER :
Je suis très touchée de vous compter parmi les membres de ce jury !
Merci pour votre soutient durant toutes ces années au CHU et pour la confiance que vous m’avez accordé… Ce fut très important pour moi et cela m’a permis de prendre confiance en ma pratique, bien que débutante.
Merci pour tous vos enseignements transmis avec conviction et passion. Votre pédagogie et votre patience sont gravées dans le marbre !
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- A Madame le Docteur Nathalie BRULAT-BOUCHARD : Merci pour tout !
Merci pour l’intérêt que vous portez à la qualité de la formation des étudiants et pour les multiples clefs que vous nous transmettez avec beaucoup d’implication !
Je suis vraiment ravie de vous voir membre de ce jury et d’avoir pu travailler avec vous, notamment pour le service laser du CHU.
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TABLE DES MATIERES
I. INTRODUCTION ………..p.7
II. REVUE DE LA LITTERATURE……….. p.9
II.1 Méthodologie………..p.9 II.2 Le laser ER:YAG………. p.10 II.2.1 Synthèse de la revue de la littérature……….…p.41 II.3 La thérapie photodynamique………p.42 II.3.1 Synthèse de la revue de la littérature……….p.52
III. PROTOCOLE ………p.53
III.1 Présentation et intérêt………p.53 III.2 Le protocole………...p.54
IV. RAPPORT DE CAS CLINIQUES... p.60
IV.1 Cas clinique n°1...p.60 IV.1.2 Examen clinique endobuccal……….p.61 IV.1.3 Examen radiographique……….. p.64 IV.1.3.a Radio panoramique………... p.64 IV.1.3.b Radios rétro-alvéolaires………. p.64 IV.1.4 CHARTING à J0……….. p.66 IV.1.5 Prélèvements bactériologiques à J0……….. p.67 IV.1.6 Séance de motivation à l’hygiène bucco-dentaire………p.68 IV.1.7 Douleur post-opératoire……… p.69 IV.1.8 Séance de ré-évaluation n°1………p.70 IV.1.8.a CHARTING à J30………..p.70 IV.1.8.b Prélèvements bactériens à J30……… p.72
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IV.1.9 Séance de ré-évaluation n°2……….p.73 IV.1.9.a Examen clinique endo-buccal………. p.73 IV.1.9.b CHARTING à J60………p.75 IV.1.9.c Prélèvements bactériens à J60………..p.77 IV.2 Cas clinique 2………..p.78 IV.2.2 Examen clinique endobuccal………..p.79 IV.2.3 Examen radiographique……….p.81 IV.2.3.a Radio panoramique………..p.81 IV.2.3.b Radios rétro-alvéolaires……… p.82 IV.2.4 CHARTING à J0………. p.84 IV.2.5 Prélèvements bactériologiques à J0……….p.85 IV.2.6 Séance de motivation à l’hygiène bucco-dentaire……….p.86 IV.2.7 Douleur post-opératoire………. p.86 IV.2.8 Séance de ré-évaluation n°1 à J60……….. p.86 IV.2.8.a Examen clinique endobuccal……….. p.87 IV.2.8.b CHARTING à J60……….. p.89 IV.2.8.c Prélèvements bactériens à J60……… p.90
V. CONCLUSION……… p.91 VI. DISCUSSION ……… p.93
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I.
INTRODUCTION
La maladie parodontale affecte principalement les sujets adultes.
Les symptômes à déceler lors d’un examen clinique endobuccal sont multiples. Une altération de la couleur et de la texture gingivale, un saignement au sondage, la présence de poches et de tartre sous-gingival ainsi que des mobilités ou migrations dentaires en sont les principales caractéristiques.
Radiologiquement, une lyse osseuse horizontale et/ou verticale est constatée, pouvant être généralisée (si 30 % du support osseux alvéolaire a été perdu) ou localisée (World Workshop in Clinical Periodontics 1989).
L’évolution de cette maladie est cyclique, l’objectif prioritaire d’un traitement parodontal étant alors de stopper sa progression.
Deux types de traitements parodontaux sont préconisés : Le traitement non chirurgical dit débridement radiculaire et le traitement chirurgical.
Chronologiquement, le débridement des surfaces radiculaires est réalisé en première phase de traitement, permettant ainsi l’élimination du cément infecté et la restauration de la compatibilité biologique des surfaces.
La réévaluation post-traitement non chirurgical est assurée six à huit semaines après (recommandations HAS 2002), déterminant alors la nécessité éventuelle d’un traitement
chirurgical. Ce dernier consiste en l’élimination des poches parodontales et des tissus infectés par la réalisation d’un lambeau repositionné apicalement, associé ou non à une chirurgie remodelant le contour osseux.
Des techniques de régénération tissulaire guidée peuvent également être mises en place pour restaurer une attache épithélio-conjonctive.
Nous traiterons dans cette thèse les aspects des traitements non-chirurgicaux dont l’objectif est la création d’un environnement propice à la santé parodontale, obtenu par la désorganisation des biofilms bactériens supra et sous-gingivaux, par l’élimination du tartre (structure calcifiée des biofilms).
Les méthodes de débridement radiculaire sont multiples, mais selon une étude des Dr. Matia et al. (1986), les surfaçages radiculaires manuels par curettes, sonores ou ultrasonores présentent une efficience équivalente.
La présence de tartre sous-gingival n’induit pas elle-même l’inflammation mais crée une surface propice à la colonisation bactérienne selon une étude du Dr. Waerhaug (1952).
Les patients sujets à la maladie parodontale présentent un complexe bactérien GRAM négatif nommé le complexe rouge (Socransky et al. 1998). Ce complexe, constitué par
Aggregatibacter actinomycetemcomitans (Aa), Porphyromonas gingivalis (Pg), Tanarella forsythensis (Tf) et Treponema denticola (Td) synthétise des lipopolysaccharides et stimule la
production de molécules de l’inflammation assurant la destruction osseuse. L’élimination du tartre sous-gingival est alors absolument nécessaire.
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Selon différentes études des Dr. Waerhaug (1978), Rabbani et al. (1981) et Brayer et al. (1989), après surfaçages conventionnels, des calculs tartriques persistent dans 90 % des cas. Une étude des Dr. Buchanan et Robertson (1987) a démontré que 60 % des sites molaires conservent des dépôts minéralisés après un débridement méticuleux.
Ainsi, des moyens complémentaires ont-ils été développés afin d’optimiser le retrait des dépôts sous-gingivaux, tout en ayant une action bactéricide ou bactériostatique sur le complexe rouge présent dans le biofilm ?
Depuis une vingtaine d’années, la technologie laser s’inscrit dans une optique parodontale. Le laser de référence employé est le Erbium : Yttrium-Aluminum Garnet Laser (laser Er : YAG), muni d’un insert saphir émettant sous spray une longueur d’onde de 2940 nm, permettant l’élimination mécanique des tissus calcifiés et la désinfection de la surface radiculaire.
La Thérapie Photodynamique (PDT) à action bactéricide peut également être utilisée dans un traitement parodontal non chirurgical.
Un laser Diode de faible puissance, émettant une longueur d’onde dans le rouge ou le proche infrarouge (620 nm - 700 nm) active un colorant photosensible, généralement le bleu de Toluidine.
La place de la thérapeutique laser demeure controversée, peu d’essais cliniques ayant été publiés à ce jour.
Le but de cette thèse est de faire le point sur l’utilisation du laser Er : YAG couplé à la PDT dans le traitement non chirurgical des poches parodontales, comme moyen complémentaire au débridement conventionnel par ultrasons et curettes.
Nous proposerons un protocole de traitement dégagé selon les données de la littérature, puis nous l’illustrerons par quelques cas cliniques.
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II. REVUE DE LA LITTERATURE
:II.1. METHODOLOGIE
Les deux revues de la littérature de cette thèse ont été réalisées à partir d’articles scientifiques disponibles dans deux bases principales de données médicales en ligne : « Pub Med » et « Cochrane ».
La première revue portant sur l’utilisation du laser Er : YAG en parodontologie fut constituée à partir d’articles en anglais sélectionnés avec les mots clefs suivants : « Er : YAG laser, Periodontitis, non surgical treatment »
Les publications tirées des journaux suivants ont été sélectionnées : « Journal of Clinical Periodontology, Journal of Periodontology, Lasers Surgical Medecine, Laser Medical Science, Journal of the International Academy of Periodontology ; un total de 25 études publiées entre 2000 et 2017 ont été retenues.
Les sources internationales de la seconde revue de la littérature sur la Thérapie Photodynamique furent sélectionnées selon les mots clefs suivants : « Photodynamic Therapy, Laser, Periodontitis ».
Nous nous sommes concentrés sur un total de 9 études menées de 2003 à 2017.
Les tableaux de lecture suivants résument l’intégralité des articles sélectionnés. Chaque article ayant été étudié par partie : « Année, Type d’étude, But, Echantillon, Matériel et Méthode, Conclusion/Discussion », afin d’en faciliter la lecture et la synthèse.
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II.2. LE LASER ER : YAG
ACRONYMES EMPLOYES DANS LES REVUES DE LA LITTERATURE
Aa : Aggregatibacter Actinomycetemcomitans Pg : Porphyromonas gingivalis Pi : Prevotella Intermedia Tf : Tanarella Forsythensis Td : Tanarella Denticolla : Diminution : Augmentation /: par - par rapport à… ATB : Antibio thérapie LPS : Lipopolysaccharides
PCR : Polymerase Chain Reaction PDL fibroblasts : Fibroblastes gingivaux PDT: Thérapie photodynamique
SEM : Scanning Electron Microscopy SRP : Scaling and root planning TNF : Tumor Necrosis Factor
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Article n°1: « In vitro evaluation of Er : YAG laser scaling of subgingival calculus in
comparison with ultrasonic scaling ». J Periodontal Res. 2000; 35 : 266-277.
Aoki A, Miura M, Akiyama F, Nakagawa N, Tanaka J, Oda S, Watanabe H, Ishikawa I.
Année 2000 / impact factor : 0,91
Type d’étude Etude de cohorte, in vitro
But Evaluer les variations morphologiques et histologiques sur la surface radiculaire d’un traitement par laser Er : YAG versus ultrasons
Echantillon 53 dents
Parodontite chronique sévère
M et M - 2 groupes randomisés: 1) Laser 40mJ/ 10J.cm2 pulse/s
Insert dirigé obliquement/ surface radiculaire, sous spray 2) Ultrasons sous spray
- Examen des surfaces au microscope électronique
Résultats Pour les 2 groupes : Pas d’élévation thermique majeure
Macroscopiquement : surface radiculaire aussi rugueuse avec le laser que les ultrasons
Histologiquement : Plus de micro-rugosités sur la surface radiculaire suite au traitement par laser.
Conclusion / Discussion
Débridement comparable entre la méthode laser et ultrasonique
Micro changements thermiques et structuraux sur le cément avec le laser Pas de consentement éclairé
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Article n°2 : « Periodontal treatment with an Er : YAG laser compared to scaling and root
planning. A controlled clinical study ». J Periodontol. 2001 Mar; 72(3) : 361-367. Schwarz F, Sculean A, Georg T, Reich E.
Année 2001 / impact factor : 1,91
Type d’étude Etude de cohorte
But Comparer l’effet de l’utilisation du laser Er : YAG Versus SRP dans le traitement non-chirurgical des parodontites
Echantillon 20 patients avec parodontite chronique
M et M - Parodontite chronique modérée à sévère - Etude en bouche divisée
- Critères d’évaluation : 1) Indice de plaque 2) Indice gingival
3) Saignement au sondage 4) Profondeur de poche 5) Niveau d’attache Clinique
6) Prélèvements microbiologiques : Cocci / Bâtonnets non mobiles/ Bâtonnets mobiles/ Spirochetes
- Répartition randomisée des quadrants en 2 groupes : 1) Laser Er : YAG 160mJ / pulse 10 Hz
2) Débridement radiculaire avec instruments manuels - Analyse à 3/6 mois
Résultats A 6 mois :
- Dans les 2 groupes : Amélioration significative de l’indice gingival : p<=0,001
- Goupe laser : Du saignement au sondage de 56% à 3 mois p<=0,01 Du saignement au sondage de 13% à 6 mois p<=0,01
- Groupe instrumentation manuelle : du saignement au sondage de 52 % à 3 mois : p<=0,01
du saignement au sondage de 13 % à 6 mois : p<=0,01
- Amélioration plus importante du saignement au sondage et du niveau d’attache clinique dans le groupe laser/ groupe instrumentation manuelle p<=0,05
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- Augmentation du taux de cocci et de bâtonnets non mobiles - Diminution du taux de bâtonnets mobiles et de spirochetes
Conclusion / Discussion
- Le laser représente à court et moyen terme une alternative intéressante aux techniques conventionnelles
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Article n°3 : « Periodontal treatment with an Er : YAG laser or scaling and root planning. A
2-year follow-up split- mouth study ». J Periodontol. 2003; 74 : 590-596.
Schwarz F, Sculean A, Berakdar M, Georg T, Reich E, Becker J.
Année 2003 / impact factor : 1,84
Type d’étude Essai Clinique
Echantillon 20 patients avec parodontite chronique
But Présenter les résultats d’une étude de 2 ans des traitements par Er : YAG laser VS SRP dans le traitement non chirurgical des poches parodontales
M et M - Etude en bouche divisée - Consentement éclairé - Critères d’évaluation : 1) Indice de plaque 2) Indice gingival 3) Saignement au sondage 4) Profondeur de poche 5) Niveau d’attache Clinique
6) Prélèvements microbiologiques : Cocci / bâtonnets non mobiles / bâtonnets mobiles / Spirochètes
- Répartition randomisée des quadrants en 2 groupes 1) Laser Er : YAG 160mJ / pulse 10 Hz
2) SRP avec instruments manuels - Analyse à 1 an / 2 ans
Résultats - Niveau d’attache Clinique : Pas de différence significative entre les 2 groupes
Amélioration significative dans les 2 groupes à 2 ans post-opératoires : p<0,001
- Dans les 2 groupes : du nombre de cocci et de bâtonnets non mobiles
du nombre de spirochetes : p<0,001
Conclusion / Discussion
Pas de supériorité d’un des 2 traitements sur le gain d’attache clinique évalué jusqu’à 2 ans post-opératoires
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Article n°4 : « Clinical evaluation of an Er : YAG laser combined with scaling and root
planning for non-surgical periodontal treatment. A controlled, prospective clinical study ». J Clin Periodontol. 2003; 30:26-34
Schwarz F, Sculean A, Berakdar M, Georg T, Reich E, Becker J.
Année 2003 / impact factor : 2,32
Type d’étude
Essai Clinique, etude prospective
Echantillon 20 patients avec parodontite chronique
But Comparer l’effet des traitements associant laser et instrumentation manuelle Versus laser seul
M et M - Critères d’inclusion :
1) Parodontite chronique modérée à sévère 2) Patients sans antecédents médicaux - Critères d’exclusion :
1) Femmes enceintes
2) ATB systémique dans les 6 mois avant le traitement
3) Traitement parodontal dans les 12 mois avant le traitement - Critères d’évaluation :
1) Niveau d’attache clinique 2) Indice de plaque 3) Saignement au sondage 4) Profondeur de poche 5) Indice gingival 6) Récessions gingivales - Consentement éclairé
- Avant le traitement : Motivation à l’hygiène bucco-dentaire 4 semaines avant le traitement
- 2 groupes randomisés :
- 22 dents mandibulaires et 28 dents maxillaires :
1) Laser 160 mJ / pulse 10 Hz + instrumentation manuelle 2) Laser seul
Î Evaluation à 3/6/12 mois en aveugle
Résultats Indice de plaque identique dans les 2 groupes au début de l’étude avec réduction significative dans les 2 groupes à 3/6/12 mois : p<0,05
significative des autres critères dans les 2 groupes : p<0,05
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spirochètes : p<0,05
significative dans les 2 groupes du taux de cocci et de bâtonnets non mobiles : p<0,05
Conclusion / Discussion
Pas de supériorité du traitement laser + instrumentation manuelle sur le traitement des poches parodontales par l’utilisation du laser seul
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Article n°5 : « In vivo effects of an Er : YAG laser, an ultrasonic system and scaling and root
planning on the biocompatibility of periodontally diseased root surfaces in cultures of Human PDL fibroblasts ».
Lasers Surg Med. 2003; 33 : 140-147.
Schwarz F, Aoki A, Sculean A, Georg T, Scherbaum W, Becker J.
Année 2003 / impact factor : 3,00
Type d’étude Etude de cohorte
But Evaluer les effets in vivo d’un traitement par Er : YAG laser/ Ultrasonic système/ instrumentation manuelle sur les cellules fibroblastiques humaines mises en culture
Echantillon 40 dents monoradiculées
27 patients de 45 à 67 ans avec parodontite chronique
M et M - Sélection de dents atteintes avec parodontite terminale, à extraire - 4 groupes randomisés :
1) Laser 160mj / Pulse 10 Hz 2) Ultrasons
3) Curettes
4) Groupe contrôle
- Avulsion des dents et préparation de la face mésiale à distale - Incubation des dents avec les PDL fibroblastes
- Révélation au Bleu de Méthylène des cellules
- Comptage au microscope et identification de la morphologie cellulaire
Résultats - Groupe Er : YAG et ultrasons : Taux d’attache cellulaire
significativement plus important que dans les 3 autres groupes : p<0,001
- Présence d’une différence significative entre les groupes Laser et ultrasons p<0,001
Conclusion / Discussion
- L’utilisation du laser et des ultrasons semble donner de meilleures conditions pour la ré-attache de l’attache épithéliale
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Article n°6 : « Periodontal treatment with an Er : YAG laser compared to ultrasonic
instrumentation : a pilot study » J Periodontol. 2004; 75 : 966-973.
Sculean A, Schwarz F, Berakdar M, Romanos GE, Arweiler NB, Becker J.
Année 2004 / impact factor : 2,19
Type d’étude Essai Clinique, étude pilote
But Comparer l’effet d’un traitement par laser Er : YAG Versus instrumentation ultrasonique dans le traitement des parodontites
Echantillon 20 patients avec parodontite chronique
M et M
- Parodontite modérée à sévère - Etude en bouche divisée - Consentement éclairé - 2 goupes randomisés : 1) Laser 160 mJ / Pulse 10 Hz 2) Ultrasons
- Critères d’évaluation : 1) Niveau d’attache Clinique 2) Saignement au sondage 3) Profondeur de poche 4) Récessions gingivales 5) Indice de plaque - Evaluation à 3/6 mois
Résultats Î Amélioration semblable des paramètres cliniques à 3 et 6 mois dans
le groupe test et le groupe contrôle : - Gain d’attache clinique similaire p<0 ,001
- Significative du saignement au sondage dans les 2 groupes p<0,001
Î Pas de différence significative entre les 2 groupes à 3 et 6 mois : p<0,05
Conclusion / Discussion
Difficile d’évaluer la supériorité d’un traitement sur un autre dans la prise en charge de la parodontite chronique.
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Article n°7 : Potential applications of Erbium : YAG laser in periodontics ».
J Periodontal Res. 2004; 39 : 275 – 285 Ishikawa I, Aoki A, Takasaki AA.
Année 2004 / impact factor : 2,10
Type d’étude Mini revue de la littérature
But Décrire les effets positifs du laser Er : YAG pouvant justifier son utilisation potentielle dans les traitements parodontaux
Echantillon /
M et M Découvertes récentes résumées pour évaluer le potentiel de l’utilisation du laser Er : YAG dans les traitements parodontaux in vivo et in vitro
Résultats - Laser Er : YAG :
Efficace pour l’ablation de tissus durs et mous Action dans l’élimination du tissu de granulation
Elimination des pigmentations mélaniques et décolorations gingivales Efficaces pour les chirurgies osseuses
Effets bactéricides avec réduction des LPS et débridement des calculs tartriques
Effets dans la maintenance implantaire
Conclusion / Discussion
Le laser Er : YAG semble être efficace pour les thérapies parodontales, même si d’autres études cliniques in vivo sont nécessaires.
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Article n°8 : « Effect of Er : YAG laser on diseased root surfaces : an in vivo study »
J Periodontol 2005 Aug; 76 Crespi R, Barone A, Covani U
Année 2005 / impact factor : 2,39
Type d’étude Etude de cohorte in vivo
But Observer les effets in vivo de l’utilisation de 2 puissances d’irradiation au laser Er : YAG sur les surfaces radiculaires, au microscope électronique
Echantillon Patients avec parodontite chronique 32 dents
M et M - Critères d’inclusion : Parodontite sévère - Avulsion des dents -> 3 groupes :
1) Laser Er : YAG 140 mJ/ 10 Hz 2) Laser Er : YAG 160 mJ/ 10 Hz 3) Contrôle
Ö Analyse des changements morphologiques sur la surface radiculaire
Résultats - Dans les 2 groupes : Surface homogène et lisse
- Altération de la surface très similaire entre les 2 puissances laser
Conclusion / Discussion
- L’utilisation de l’une ou l’autre des puissances montre une absence de débris au niveau de la surface radiculaire qui reste lisse.
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Article n°9 : « Influence of fluorescence controlled Er : YAG laser radiation, the Vector
system and Hand instruments on periodontally diseased root surfaces in vivo ». J Clin Periodontol. 2006; 33 : 200-208.
Schwarz F, Bieling K, Venghaus S, Sculean A, Jepsen S, Becker J.
Année 2006 / impact factor : 1,26
Type d’étude Essai Clinique
But Evaluer les effets du Laser Er : YAG couplé à la fluorescence VS ultrasons VS curettes manuelles sur la maladie parodontale
Echantillon 12 patients avec parodontite chronique sévère 72 dents
M et M - Consentement éclairé - Critères d’inclusion : 1) Parodontite sévère 2) Poches > 6 mm
3) Absence de carie radiculaire
4) Pas de traitement parodontal dans les 12 mois précédant l’étude 5) Absence de fracture ou anomalie radiculaire
- 3 groupes randomisés :
1) Laser Er: YAG 100mJ/pulse 10 Hz : Inclinaison de la fibre de 15 à 20°/ surface radiculaire.
2) Ultrasons 3) Curettes
- Mesure des spicules tartriques résiduels
- Mesure de la profondeur des défauts radiculaires de façon histologique et morpho métrique
Résultats - Taux de Spicules tartriques résiduels supérieurs de façon
significative dans le groupe par instrumentation manuelle : p<0,001 - Groupe ultrasons : Spicules tartriques résiduelles significativement
moins nombreuses : p<0,001
- Surface radiculaire significativement plus homogène pour le groupe ultrasons et laser : p<0,001
Conclusion / Discussion
Plusieurs puissances ont été testées avec le laser Er : YAG : Plus la puissance est importante, plus les résultats sont probants mais plus les dommages sur la surface radiculaire sont importants.
22
Article n° 10 : « Er : YAG laser scaling of diseased root surfaces : a histologic study »
J Periodontol. 2006 ;77:218-222. Crespi R, Barone A, Covani U
Année 2006 / impact factor : 2,06
Type d’étude Etude de cohorte in vitro
But Observer les effets du laser Er : YAG sur les surfaces radiculaires parodontallement atteintes
Echantillon 40 dents
Parodontite chronique
M et M - Extraction des dents suite à une parodontite sévère - 2 groupes :
1) Contrôle : 20 dents traitées avec instrumentation manuelle 2) Test : 20 dents traitées au laser Er : YAG
Résultats - Groupe contrôle : retrait complet du cément infecté Eclats dentinaires nombreux au niveau radiculaire Présence de boue dentinaire
- Groupe Test : Retrait complet du cément infecté Pas de carbonisation ou de cracks dentinaires Surface radiculaire uniforme
Conclusion / Discussion
- Le laser semble moins traumatique et aussi efficace que l’utilisation de l’instrumentation manuelle.
- Méthodes de mesure ? - Randomisation ?
- Manque de clarté dans l’article -
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Article n°11 : « Short-term clinical and microbiologic effects of pocket debridement with an
Er : YAG laser during periodontal maintenance » J Periodontol 2006; 77 : 111-118.
Tomasi C, Schander K, Dahlén G, Wennström JL.
Année 2006 / impact factor : 2,06
Type d’étude Essai Clinique
But Evaluer les effets cliniques et microbiologiques de l’utilisation du laser Er : YAG dans le débridement des poches parodontales en période de maintenance
Echantillon 22 patients avec poches résiduelles
M et M - Patients en maintenance parodontale
- 4 dents minimum avec des poches résiduelles >= 5 mm - Consentement éclairé
- Critères d’évaluation : 1) Profondeur de poche 2) Niveau d’attache clinique 3) Microbiologie par sonde ADN
- 2 groupes randomisés avec 2 poches par groupe : 1) Laser Er : YAG 160 mJ / pulse 10 Hz = Test
2) Ultrasons = contrôle
- Résultats à 2 j (microbiologie)/ 1 mois/ 4 mois
Résultats - A 1 mois : Réduction des poches significativement + élevée dans le groupe Test : p<0,01
Gain d’attache clinique supérieur dans le groupe test
- A 4 mois : Pas de différences significatives entre les groupes et en microbiologie : p<0,005
Conclusion / Discussion
24
Article n°12 : « Micobiological findings after periodontal therapy using curettes , Er : YAG
laser, sonic and ultrasonic scalers » J Clin Periodontol. 2007; 34 : 588-598.
Derdilopoulou FV, Nonhoff J, Neumann K, Kielbassa AM.
Année 2007 / impact factor : 1,60
Type d’étude Essai Clinique, étude prospective
Echantillon 72 patients / Parodontite chronique modérée à sévère : 288 sites
But - Evaluer l’effet des différentes thérapies sur la flore bactérienne sous- gingivale 3 mois et 6 mois post-traitements
- Evaluation subjective du confort opératoire par questionnaire.
M et M - Etude en simple aveugle
- Séances de motivation à l’Hygiène bucco-dentaire 3 à 5 semaines avant le traitement.
- Consentement éclairé
- Mesure des sites en 6 positions
- Inclusion des sites les plus profonds par quadrant - Uni et pluri-radiculées
- Attribution randomisée de la technique de soins - Un seul examinateur / Un seul opérateur
- Critères d’inclusion :
1) Parodontite chronique modérée à severe 2) Au moins 1 poche > = 4mm
3) Au moins 1/3 de la hauteur d’os perdu 4) Saignement au sondage
5) Absence de plaque - Critères d’exclusion :
1) Traitement parodontal dans les 12 mois précédant le traitement 2) Maladies systémiques pouvant influer sur le Traitement
3) Antibio-thérapie systémique dans les 6 mois précédant l’étude - 4 groupes :
1) Curettes
2) Er : YAG 160mJ / 10Hz / irrigation / Système de détection par fluorescence
3) Sonic flex 600Hz + irrigation 4) Piezzo Master 400 28000Hz - Traitement sous anesthésie locale
25
- Temps variable
- Séance de maintenance à 2 semaines post-traitements - Evaluation du confort en per-opératoire
- Prélèvements bactériens (Aa/ Pg/Pi/ Tf/ Td) à J0/ J90/ J180
Résultats - A 3 mois : significative du taux de Pg/Pi/Tf/Td dans tous les groupes - Pas de différence significative du taux de Aa dans les groupes Laser et
Instrumentation sonique P<0,008
- A 6 mois : significative du taux de Pg dans le Groupe Laser et groupe Ultrasons : p< 0,001
Significative du taux de Td pour les groupes Laser/ Ultrasons/Instrumentation sonique : p< 0,001
Significative du taux de Pi/Tf dans le groupe par instrumentation sonique p= 0,0011 et p = 0,0002
Discussion / Conclusion
- Moins d’inconfort opératoire avec l’utilisation de l’instrumentation ultrasonique
- Semblable du taux de pathogènes dans tous les groupes à 3 mois - A 6 mois : Différences infimes entre les groupes
26
Article n°13 : « Effect of Er : YAG laser compared to ultrasonic scaler in periodontal
treatment : A 2-year follow-up spilt mouth clinical study » Beijing Da Xue Xue Bao. 2011
Feng XH, Lu RF, He L.
Année 2007 / impact factor : 0,2
Type d’étude Essai Clinique
But Comparer les effets de l’utilisation du laser Er : YAG versus ultrasons sur le débridement radiculaire chez des patients atteints de parodontite chronique
Echantillon 25 patients avec parodontite chronique
M et M - Etude en bouche divisée - Consentement éclairé - Critères d’inclusion : 1) Parodontite chronique
2) Présence de 4 dents avec poche > 4mm par quadrant - Critères d’évaluation :
1) Indice de plaque 2) Indice gingival
3) Profondeur de poche 4) Niveau d’attache clinique
Î Evaluation avant traitement / 3 mois / 1 an / 2 an 2 groupes constitués par côté droit / Gauche :
1) Laser Er : YAG 160 mJ / pulse 10Hz 2) Ultrasons
Résultats - A 2 ans, groupe Laser : Amélioration significative de la profondeur de poche : p<0,01
- Niveau d’attache clinique : Pas de différence significative entre le groupe laser et ultrasons pour des poches > 5mm de
profondeur : p>0,01
- Amélioration plus importante pour les poches profondes
Conclusion / discussion
Laser Er : YAG permettant une amélioration des paramètres cliniques des patients atteints de parodontite chronique, à 2 ans post-opératoires
27
Article n°14 : « A comparative SEM study between hand instrument and Er : YAG laser
scaling and root planning » Laser Med Sci, 2007; 22 : 25-29
Moghare Abed A, Tawakkoli M, Dehchenari MA, Gutknecht N, Mir M
Année 2007/ impact factor : 1,11
Type d’étude Etude de cohorte in vitro
But Comparer l’efficacité du débridement par laser Er : YAG avec le débridement par instruments manuels in vivo
Echantillon 15 dents
Parodontite chronique
M et M - Parodontite chronique sévère - Groupes randomisés :
1) Laser Er : YAG 160 mJ / 920 micro / 12 Hz sous spray 2) Instruments manuels
- Evaluation des surfaces radiculaires au microscope électronique x50 / x400
- Mesure du taux de débridement
Résultats Débridement par laser Er : YAG supérieur sur la surface radiculaire par rapport aux instruments manuels
Conclusion / Discussion
- Théorie à infirmer ou à vérifier avec une seconde étude - Evaluation subjective et opérateur-dépendante
28
Article n°15 : « Clinical application of Erbium : YAG laser in periodontology »
J Int Acad Periodontol 2008; 10 : 22-30 Ishikawa I, Aoki A, Takasaki AA
Année 2008 / impact factor : 0,92
Type d’étude Revue de la literature
But Mettre en évidence les applications cliniques de l’utilisation du laser Er : YAG
Echantillon /
M et M Recherches Medline multiples sur études in vivo et in vitro dans les thérapies parodontales
Résultats L’utilisation du laser Er : YAG a fait ses preuves in vitro dans le débridement radiculaire
Conclusion / Discussion
Des essais cliniques sont nécessaires pour confirmer le statut du laser Er : YAG dans le traitement non chirurgical des poches parodontales et le traitement des péri-implantites.
29
Article n°16 : « Short–term clinical and immunologic effects of scaling and root planning with
Er : YAG laser in chronic periodontits » J Periodontol 2008; 79 : 1158-1167.
Lopes BM, Marcantonio RA, Thompson GM, Neves LH, Theodoro LH
Année 2008 / impact factor : 2,50
Type d’étude Essai Clinique
But Comparer les effets de l’utilisation du laser Er : YAG couplé ou non à l’instrumentation manuelle, par rapport à l’utilisation de l’instrumentation manuelle seule dans le traitement des poches parodontales
Echantillon 21 sujets
Parodontite chronique
M et M - Etude en bouche divisée - Consentement éclair - Critères d’inclusion : 1) Parodontite chronique 2) Poches de 5 à 9 mm 3) Secteurs non adjacents
- Formation de groupes randomisés :
1) Laser Er : YAG 100 mJ / 10 Hz / 12,9 J.cm-2 + Instrumentation manuelle (SRP) 2) Laser seul 3) Instrumentation manuelle (SRP) 4) Contrôle - Critères d’évaluation : 1) Indice de plaque
2) Indice gingival Evaluation à J0/J12/J30 3) Saignement au sondage
4) Présence d’IL1 Bêta dans le fluide créviculaire 5) Niveau d’attache clinique
6) Profondeur de poche
30
Résultats A J12 :
1 Indice de plaque : significative dans groupe laser + SRP et SRP seul : p<0,05
2 Indice gingival : Dans groupe laser seul / SRP seul/ Contrôle : p<0 ,05
Dans groupe laser + SRP : p<0,01
3 Saignement au sondage : significative pour le groupe laser +SRP et SRP seul : p<0,05
A J30 :
3 Saignement au sondage : significative dans le groupe Laser+ SRP, SRP seul et Laser seul par rapport au groupe contrôle : p<0,05 4 Pas de différence significative entre les groupes pour IL1Bêta 5 Niveau d’attache clinque : significative dans le groupe SRP : p<
0,01
Conclusion / Discussion
Le laser Er : YAG peut être utilisé en complément de la thérapie manuelle dans le traitement non chirurgical des poches parodontales
31
Article n°17 : « Comparative analysis of root surface smear layer removal by different
etching modalities or erbium : yttrium-aluminum-garnet laser irradiation. A scanning electron microscopy study ».
Lasers Med Sci. 2010; 25 : 485-491
Theodoro LH, Zezell DM, Garcia VG, Haypek P, Nagata MJ, de Almeida JM, de Paula Eduardo C.
Année 2009 / impact factor : 2,95
Type d’étude Etude de cohorte in vitro
But Comparer l’état de surface radiculaire au microscope électronique, après traitement au laser Er : YAG VS différents traitements à l’EDTA Versus Acide citrique
Echantillon 30 dents extraites
Parodontites chronique sévère
M et M - 6 groupes randomisés :
1) Contrôle : Irrigation à la solution saline 2) Conditionné par acide citrique 24 % 3) Conditionné par EDTA 24 %
4) Conditionné par acide citrique 24 % / Tétracycline 50 % 5) Irradiation laser Er : YAG : 47mJ / 10Hz / 5,8 J.cm2 / pulse 6) Irradiation laser Er : YAG : 83 mJ / 10Hz / 10,3 J.cm2 /pulse
Î Analyse des boues dentinaires résiduelles au microscope électronique
Résultats - Retrait de boue dentinaire: Pas de différence significative entre tous les groupes
- Groupe 6 : Taux de retrait de calculs tartriques significativement plus important que dans le groupe : p<0,001
Conclusion / Discussion
- Le laser Er : YAG peut être utilisé de façon sécurisée dans le débridement radiculaire.
- Pas de supériorité des traitements au laser sur les traitements chimiques. - L’augmentation de la puissance du laser semble augmenter l’efficacité du traitement.
- Nécessité de réaliser des études in Vivo afin de confirmer ou d’infirmer les résultats
32
Article n°18 : « Clinical and microbiologic follow-up evaluations after non surgical
periodontal treatment with erbium YAG laser and scaling and root planning ». J Periodontol. 2010; 81 : 682-691
Lopes BM, Theodoro LH, Melo RF, Thompson GM, Marcantonio RA.
Année 2010 / impact factor : 3,45
Type d’étude Etude de cohorte
But Evaluer l’effet de l’utilisation du laser Er : YAG associé au SRP Versus SRP seul dans le traitement des poches parodontales
Echantillon 19 patients avec parodontite chronique
M et M - Etude en bouche divisée - Consentement éclairé - Critères d’inclusion : Présence de poches de 5 à 9 mm Parodontite chronique
- Division des sites en 4 groupes : 1) SRP + Laser 2) Laser 3) SRP 4) Contrôle - Critères d’évaluation : 1) Profondeur de poche 2) Niveau d’attache clinique 3) Récessions gingivales 4) Saignement au sondage 5) Indice gingival
6) Indice de plaque
- Evaluation à J12 / 1 mois / 3 mois / 12 mois
Résultats A J12 :
- Laser + SRP : Diminution significative de l’indice gingival : p<0,05 - Laser/ SRP/ groupe contrôle : Augmentation de l’indice gingival
A 3/6/12 mois :
- Pour les 4 groupes : Diminution significative du BOP et de la profondeur de poche : p<0,01
- SRP + Laser/ Laser : Diminution de la concentration de bactéries : p<0,05
33
Discussion parodontales
- Manque de clarté dans le protocole de soins
- Résultats dus aux techniques de maintenance plus qu’aux traitements avec amélioration dans le groupe contrôle
34
Article n°19 : « subjective intensity of pain during supportive periodontal treatment using a
sonic scaler or an Er : YAG laser ». J Clin Periodontol. 2010; 37 : 340-345.
Braun A, Jepsen S, Deimling D, Ratka-Krüger P.
Année 2010 / impact factor : 5,01
Type d’étude Etude de cohorte
But Mesurer l’intensité de la douleur pendant les traitements par instrumentation sonique ou par laser Er : YAG
Echantillon 40 patients avec parodontite chronique
Met M - Critères d’inclusion : 1) Parodontite chronique 2) 2 poches résiduelles - Split mouth design - 2 groupes : 2 côtés : 1) Laser Er : YAG
2) Instrumentation sonique
- Evaluation de la douleur par EVA après chaque intervention
Résultats Douleur ressentie lors du traitement par laser moindre
Conclusion / Discussion
Laser = alternative intéressante sur le point de la douleur ressentie en per-opératoire
35
Article n°20 : Lack of adjunctive benefit of Er : YAG laser in non-surgical periodontal
treatment : a randomized spit-mouth clinical trial ». J Clin Periodontol. 2010 Jun; 37 : 526-533.
Rotundo R, Nieri M, Cairo F, Franceschi D, Mervelt J, Bonaccini D, Esposito M, Pini-Prato G.
Année 2010 / impact factor : 5,01
Type d’étude Essai Clinique
But Evaluation de l’efficacité du traitement parodontal par laser Er : YAG
Echantillon 27 patients avec parodontite chronique
Met M - Critères d’inclusion : ¾ >18 ans
¾ <10 cigarettes/ Jour
¾ Pas de maladie systémique ¾ Pas de femmes enceintes
¾ Pas de traitement parodontal 6 mois auparavant
¾ Présence d’une incisive/ Prémolaire/ Molaire dans chaque quadrant
¾ Profondeur de poche : de 4 à 9mm - 3 groupes :
1) Laser Er : YAG + instrumentation manuelle 2) Er : YAG
3) Instrumentation manuelle - Consentement éclairé
- Evaluation à 3 mois/ 6 mois post-traitement
- Questionnaire pour confort per-opératoire, à 1 semaine et à 6 mois pour évaluation subjective des bénéfices du traitement.
- Critère d’évaluation principal : Niveau d’attache clinique - Critères d’évaluation secondaires :
1) Profondeur de poche 2) Saignement au sondage 3) Indice de plaque 4) Récessions 5) Indice de saignement Résultats A 6 mois :
- Pas de différence significative concernant le gain d’attache clinique dans le groupe 2
- Gain d’attache clinique significativement plus important dans le groupe 3 : p = 0,0026
- Pas de différence significative entre les groupes 1 et 3 p= 0,2077
Discussion /
36
Article n°21 : « A short term clinical evaluation of periodontal treatment with an Er : YAG
laser for patients with chronic periodontitis : a spilt-mouth controlled study ». Beijing Da Xue Xue Bao. 2011 De
Feng XH, Lu RF, He L.
Année 2011 / impact factor : 0,2
Type d’étude Essai Clinique
But Comparer à court terme l’effet du débridement radiculaire par Laser Er : YAG Versus thérapie par ultrasons et curettes chez des patients atteints de parodontite chronique
Echantillon 17 patients avec parodontite chronique
M et M - Split mouth design :
1) 2 quadrants : traitement par laser Er : YAG = groupe test 2) 2 quadrants : traitement par US + curettes = groupe contrôle Simple aveugle
- Critères d’évaluation : 1) Indice de plaque
2) Saignement au sondage 3) Profondeur de poche 4) Niveau d’attache clinique
- Evaluation à 2 mois et 4 mois post-opératoires
- Evaluation du confort opératoire per-opératoire puis en période de maintenance
Résultats - Groupe test : Confort opératoire plus important
- Pas de différence significative dans les 2 groupes pour les critères d’évaluation : Amélioration sensiblement identique et significative pour les 2 groupes : p= 0,013
Conclusion / Discussion
- Utilisation du laser entrainant des bénéfices cliniques identiques à l’utilisation de la technique conventionnelle
37
Article n°22 : « Er : YAG laser in the treatment of periodontital sites with recurring chronic
inflammation : a 12-month randomized, controlled clinical trial » J Clin Periodontol. 2012; 39 : 745-52.
Krohn-Dale I, Bøe OE, Enersen M, Leknes KN.
Année 2012 / impact factor : 5,25
Type d’étude Essai Clinique
But Comparer les effets microbiologiques du débridement radiculaire en utilisant le laser Er : YAG versus débridement conventionnel en thérapeutique de maintenance
Echantillon 15 patients avec parodontite chronique traitée et évaluée en séance de maintenance
M et M - Critères d’inclusion : 1) Fumeurs
2) Au moins 4 dents avec poches résiduelles > 5mm 3) Au minimum 2 poches
4) Au minimum 2 quadrants traitables - 2 groupes randomisés :
1) Laser Er : YAG 2) Ultrasons/ curettes - Critères d’évaluation : 1) Niveau d’attache clinique 2) Saignement au sondage 3) Indice de plaque
4) Prélèvements microbiologiques par sonde ADN Î Evaluation à 6 mois/ 12 mois
Résultats - A 12 mois : Diminution significative de la profondeur de poche dans les 2 groupes : Passe de 5,4mm à 4 mm en 12 mois p< 0,01 - Pas de différence significative au niveau des prélèvements et des
pathogènes présents p> 0,05
Conclusion / Discussion
- Pas de preuve de la supériorité du traitement par laser Er : YAG par rapport au traitement par US + curettes
38
Article n°23 : A comparison of Er : YAG laser and mechanical debridment for the non-surgical
treatment of chronic periodontitis : A randomized, prospective clinical study ». J Clin Periodontol. 2012; 39:537-545
Soo L, Leichter JW, Windle J, Monteith B, Williams SM, Seymour GJ, Cullinan MP.
Année 2012 / impact factor : 5,25
Type d’étude Etude prospective
But Comparer les effets d’une monothérapie au laser VS ultrasons dans le traitement des parodontites chroniques.
Echantillon 28 patients avec parodontite chronique
M et M - Etude en bouche divisée - Groupes randomisés - Consentement éclairé - Critères d’évaluation : 1) Indice de plaque 2) Profondeur de poche 3) Saignement au sondage 4) Niveau d’attache Clinique 5) Récessions gingivales
- Attribution des quadrants de façon randomisée: 1) 2 quadrants traités au laser longueur d’onde 2940 nm 2) 2 quadrants traités par ultrasons
- Evaluation à 6 semaines et 12 semaines post-op
- Questionnaire per-opératoire pour évaluation du confort par les patients
Résultats 6 patients perdus de vue
Î Groupe SRP : résultats significatifs par rapport au groupe Laser : p= 0,003
- Plus grande réduction de la profondeur de poche à 6 et 12 semaines : p= 0,01
- Plus grande réduction du saignement au sondage avec diminution du nombre de sites affectés
- Gain d’attache significativement plus important à 6 semaines : p= 0,02 et à 12 semaines : p= 0,03
- Confort évalué par les patients plus important
Conclusion / discussion
A court terme : La technique par instrumentation + Ultrasons (groupe SRP) présente de meilleurs résultats
39
Article n°24 : « Clinical efficacy of subgingival debridment with adjunctive Erbium : Yttrium-
aluminum Garnet Laser treatment in patients with chronic periodontitis : a randomized clinical trial ».
J Periodontol. 2015 ; 86 : 527-535
Sanz-Sánchez I, Ortiz-Vigón A, Matos R, Herrera D, Sanz M.
Année 2015 / impact factor : 1,71
Type d’étude
Essai Clinique
But Evaluer l’efficacité d’un traitement associant ultrasons + Laser Er : YAG dans le traitement des parodontites chroniques.
Echantillon 40 patients avec parodontite chronique modérée
M et M - Simple aveugle - Groupes parallèles - 2 groupes randomisés :
1) 1 séance d’US/ 1 semaine plus tard : Laser pour les sites signant au sondage ou avec poches >= 4,5 mm
2) Groupe contrôle : US pour les 2 séances espacées d’une semaine - Critères d’évaluation :
1) Profondeur de poche
2) Niveau d’attache épithéliale 3) Saignement au sondage
- Mesures à 3/6/12 mois post-opératoires
Résultats
- Pour les 2 groupes : Amélioration des critères d’évaluation
- Pour le groupe n°1 : significative de la proportion de sites saignant au sondage p = 0,004
- significative de la profondeur de poche p= 0,052
Discussion/
conclusion - Amélioration des critères cliniques après adjonction du laser Er : YAG au traitement conventionnel.
40
Article n°25 : « Combined application of Er : YAG and Nd : YAG lasers in treatment of
chronic periodontitis. A split-mouth, single-blind, randomized controlled trial ». J Periodontal Res. 2017; 52-55
Sağlam M, Köseoğlu S, Taşdemir I, Erbak Yılmaz H, Savran L, Sütçü R.
Année 2017
Type d’étude Essai Clinique
But Comparer l’éfficacité d’un traitement par laser Er : YAG combiné au laser Nd : YAG par rapport aux surfaçages conventionnels (instrumentation manuelle) dans le traitement non chirurgical des poches parodontales
Echantillon 25 patients
Parodontite chronique
M et M
- Etude en bouche divisée - Consentement éclairé
- Répartition randomisée des quadrants:
1) Groupe Test : Laser Er : YAG 160 mJ/pulse 10Hz + Nd : YAG 100mJ/pulse/20Hz
2) Groupe contrôle : Surfaçages conventionnels - Critères d’évaluation :
1) Indice de plaque 2) Indice gingival
3) Profondeur de poche 4) Niveau d’attache Clinique 5) Saignement au sondage (%)
6) Fluide créviculaire : Taux d’ILBéta et de TNFalpha 7) Mesure quantitative du complexe rouge par PCR - Collecte des résultats à 1mois/3mois
Résultats - Amélioration significative des paramètres dans les 2 groupes - Pour poches profondes : diminution du saignement au sondage et
gain d’attache clinique dans le groupe test : p<0 ,05
- Pas de différence significative sur les paramètres microbiologiques et biochimiques : p> 0,05
Discussion / Conclusion
- Dans le traitement des poches profondes, l’utilisation des lasers apporte des résultats plus satisfaisants
41
II.2.1. SYNTHESE : le laser Er : YAG
Plusieurs caractéristiques sont associées à l’utilisation du laser Er : YAG en parodontologie (24). Les principales sont les suivantes :
- Ablation de tissus durs et mous dont retrait des calculs tartriques sous-gingivaux. - Effet bactéricide avec diminution des lipopolysaccharides et action sur le complexe
rouge.
- Douleur opératoire durant l’intervention amoindrie par rapport aux surfaçages conventionnels (Ultrasons et curettes).
- Amélioration des critères d’évaluation spécifiques à la parodontite (Perte d’attache clinique, profondeur de poche, saignement au sondage, indice gingival, indice de plaque).
Ainsi, de nombreuses études ont été menées afin de mesurer l’effet du Laser Er : YAG envers chacun de ces aspects depuis 2000 à 2017.
1) Aspects Microbiologiques :
Un premier essai clinique en 2006 mené par l’équipe du Dr. Tomasi C (22) et un autre mené en 2007 par l’équipe du Dr. Derdilopoulou (1) confrontant un groupe Test par thérapeutique laser et un groupe contrôle par surfaçages ultrasoniques eurent des résultats comparables. Ils ne démontrèrent pas de supériorité sur les effets bactéricides du laser Er : YAG.
L’équipe du Dr. Krohn-Datel (5) introduisant 1 groupe supplémentaire (surfaçages manuels par utilisation de curettes) dans son essai clinique en 2012 fit les mêmes conclusions.
Une étude de cohorte menée en 2010 par l’équipe du Dr. Lopes B.M (9) avec un protocole différent montra cependant des résultats significativement supérieurs en faveur de l’utilisation du laser combiné aux surfaçages conventionnels par ultrasons.
Il semblerait donc que le laser Er : YAG, utilisé en monothérapie n’apporte pas de bénéfices supplémentaires au niveau bactériologique. Il se présente alors comme un moyen bactéricide complémentaire à employer suite aux surfaçages conventionnels par ultrasons.
2) Critères d’évaluation cliniques (saignement au sondage / Profondeur de poche / Indice de plaque / Indice gingival / Niveau d’attache clinique) :
L’équipe du Dr. Schwarz F. s’intéressa à l’utilisation du laser Er : YAG en parodontologie et mena plusieurs études en bouche divisée.
42
En 2001 (12), sur une étude à court terme, une diminution significative du saignement au sondage ainsi qu’un gain d’attache clinique ont été démontrés dans le groupe Test (Laser Er : YAG).
Cependant, une étude menée en 2003 (14) au long court sur deux ans avec le même protocole opératoire vint infirmer les résultats de l’étude précédente.
Une autre étude portée sur l’état de surface radiculaire tenue en 2003 (16) démontra que l’utilisation du laser ou des ultrasons rendait la surface radiculaire plus propice à la création d’une nouvelle attache épithéliale, par affinité fibroblastique plus importante.
En 2006 (17) la même équipe changea son protocole dans un essai clinique associant le laser Er : YAG et la fluorescence. La surface radiculaire semblait plus homogène bien que le taux de retrait de calculs tartriques était moins important par rapport aux surfaçages conventionnels.
Une étude en bouche divisée menée en 2007 par l’équipe du Dr. Feng XH (8) donna des résultats encourageants à 2 ans post-opératoires quant à l’amélioration significative de tous les paramètres cliniques avec l’utilisation du Laser, contrairement à l’étude menée en 2003 par l’équipe du Dr. Schwartz F.
Ainsi, au long court, les bénéfices cliniques apportés par le débridement radiculaire par laser Er : YAG semblent difficiles à mettre en évidence.
En 2008 (26), l’équipe du Dr. Lopes BM présenta un essai clinique mesurant les critères d’évaluation dans 4 groupes (laser Er : YAG / Laser Er : YAG + surfaçages conventionnels / surfaçages conventionnels et groupe contrôle).
L’utilisation du laser comme moyen complémentaire des surfaçages par méthode conventionnelle donnait des résultats bien plus satisfaisants pour tous les critères d’évaluation.
L’étude menée en 2015 par l’équipe du Dr. Sanz-Sánchez Ivenait confirmer ces résultats (4) Le laser Er : YAG semble se présenter de nouveau comme un moyen complémentaire aux surfaçages et non comme un moyen annexe.
3) Le confort per et post-opératoire :
Une étude menée en 2012 (6) par l’équipe du Dr. Sool L présente l’utilisation du laser comme une alternative intéressante puisque légèrement moins douloureuse.
4) Etudes menées in-vitro :
En 2005 (19), l’équipe du Dr. Crespi R démontra que le retrait de dépôts tartriques était effectif en utilisant le laser Er : YAG à une puissance de 140mJ/10Hz.
43
L’équipe du Dr. Theodoro LH en 2009 (20) mis en évidence qu’une augmentation de la puissance du laser augmentait le taux de retrait de dépôts tartriques sur les surfaces radiculaires.
Ainsi, la puissance maximale du laser effective sans dommages thermiques (craquelures ou fonte tissulaire) semble être de 160mJ/10Hz.
Les résultats d’une étude menée en 2006 par l’équipe du Dr. Crespi R (18) semblent démontrer la présence de moins d’irrégularités de surface avec l’utilisation du laser, bien que le retrait de dépôts minéralisés soit moins important qu’avec les surfaçages conventionnels.
5) Laser Er : YAG et Nd YAG :
En 2017, l’équipe du Dr. Sağlam M (27), s’intéressa aux effets de l’utilisation du laser Er : YAG combiné au Nd : YAG sur les paramètres cliniques, microbiologiques et biochimiques (IL1 et TNF alpha) contenus dans le fluide créviculaire.
Le groupe Test a été confronté à un groupe contrôle par surfaçages conventionnels.
L’étude démontra que l’amélioration de tous les critères d’évaluation était identique dans les deux groupes. Néanmoins, une diminution significative du saignement au sondage ainsi qu’un gain d’attache clinique fut observé dans le groupe test pour les poches profondes. Ainsi, la combinaison des deux lasers semble être une alternative intéressante dans le traitement des poches profondes, bien que d’autres études soient nécessaires.
44
II.3 LA THERAPIE PHOTODYNAMIQUE
Article n°1 : « Antimicrobial photodynamic therapy in the non-surgical treatment of
aggressive periodontitis : a preliminary randomized controlled clinical study » J Periodontol 2007; 76-78
De Oliveira RR, Schwartz-Filho HO, Novaes AB Jr, Taba M Jr
Année 2007 / Impact factor : 2,52
Type d’étude Essai Clinique
But Comparer les effets de 2 protocoles sur la parodontite agressive : Instrumentation manuelle Versus thérapie photodynamique
Echantillon 10 patients
Parodontite aggressive
M et M - Etude en bouche divisée - Consentement éclairé - 2 groupes randomisés : 1) Laser Diode et PDT : 690 nm 2) Intrumentation manuelle - Critères d’évaluation : - Taux de TNF alpha
- Taux de molécule RANK-L - Niveau d’attache clinique
- Relevé des critères dans le fluide créviculaire à J0 et à 3 mois
Résultats - Amélioration des critères d’évaluation dans les 2 groupes de façon significative : p<0,001
- Pas de différence significative entre les deux groupes : p>0,05
Conclusion/ Discussion
Dans le traitement des parodontites agressives, l’utilisation de l’instrumentation manuelle ou de la PDT entraînent des résultats similaires Manque de clarté dans le protocole d’étude
45
Article n°2 : « One-year outcomes of repeated adjunctive photodynamic therapy during
periodontal maintenance : a proof-of-principle randomized controlled clinical trial » J Clin Periodontol 2009; 36-38
Lulic M, Leiggener Görög I, Salvi GE, Ramseier CA, Mattheos N, Lang NP
Année 2009 / impact factor : 4,25
Type d’étude Etude de cohorte prospective
But Observer les effets potentiellement bénéfiques de l’utilisation répétée de la PDT couplée aux traitements conventionnels des poches parodontales dans la thérapeutique de maintenance.
Echantillon 10 patients Parodontite chronique M et M - 70 poches - Phase de maintenance - Consentement éclairé - Groupes randomisés: 1) Maintenance avec PDT
2) Maintenance sans PDT = contrôle Î Séances de Traitement en 2 semaines
- Critère d’évaluation principal : Profondeur de poche - Critère dévaluation secondaire : Niveau d’attache clinique
Saignement au sondage - Evaluation à 3/6/12 mois post-opératoires
Résultats A 6 mois : significative de la profondeur de poche + importante chez les patients traités : p=0 ,01
Significative du niveau d’attache clinique dans le groupe test : p=0,01
Significative du taux de saignement au sondage dans le groupe test par rapport au groupe contrôle : p=0,01
Conclusion/ Discussion
La PDT apporte un bénéfice dans la thérapeutique de maintenance des poches parodontales à 6 mois après 5 séances de traitement.
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Article n°3 : « Full-mouth antimicrobial photodynamic therapy in fusobacterium
nucleatum-infected periodontitis patients » J Periodontol 2010; 81-87
Sigusch BW, Engelbrecht M, Völpel A, Holletschke A, Pfister W, Schütze J
Année 2010 / Impact factor : 3,45
Type d’étude Essai Clinique
But Evaluer cliniquement et microbiologiquement les effets de la PDT dans un traitement bouche entière de l’infection par Fusobacterium
nucleatum chez des patients atteints de parodontite.
Echantillon 24 patients
Parodontite chronique
M et M
- Critères d’inclusion :
1) Parodontite chronique localisée
2) Présence de Fusobacterium nucleatum (détection par PCR) - 2 groupes randomisés formés après traitement par
instrumentation manuelle :
1) Contrôle : Mise en place de la solution photosensibilisée, pas d’irradiation
2) Test : Solution photosensibilisée avec irradiation - Critères d’évaluation :
1) Indice de plaque 2) Récession gingivale 3) Niveau d’attache clinique
Î Analyse de F. Nucleatum par PCR et relevé des critères d’évaluation à 1 semaine / 1 mois / 3 mois
Résultats - Groupe Test : Diminution significative de l’indice de plaque et du saignement au sondage : p<0,05
- Augmentation significative du niveau d’attache clinique : p<0,05
- A 3 mois : Diminution significative de la concentration de F.
Nucleatum dans le groupe test par rapport au groupe contrôle :
p<0,05
Conclusion/ Discussion
L’utilisation de la PDT semble être appropriée pour entraîner la diminution des facteurs de l’inflammation et de l’infection par F.
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Article n°4 : « Effect of photodynamic therapy, diode laser, and deep scaling on cytokine and
acute-phase protein levels in gingival crevicular fluid of residual periodontal pockets » J Periodontol 2012; 83
Giannopoulou C, Cappuyns I, Cancela J, Cionca N, Mombelli A
Année 2012 / Impact factor : 4,38
Type d’étude Essai Clinique
But Comparer les effets biologiques locaux de la PDT couplée au laser Diode par rapport au traitement conventionnel (instrumentation manuelle) dans le traitement des poches résiduelles
Echantillon 32 patients
Parodontite chronique
M et M - Consentement éclairé - Critères d’inclusion :
Traitement parodontal antérieur pour parodontite chronique Sites avec poches >= 4mm
Sites saignant au sondage
- Débridement des poches résiduelles avec ultrasons - Formation de groupes randomisés :
1) PDT
2) Diode laser
3) Instrumentation manuelle
- Collecte du fluide créviculaire et quantification de 13 cytokines et 9 protéines
- Résultats à 2 semaines/ 2 mois/ 6 mois
Résultats - Les 3 traitements entraînent une diminution des principales interleukines et facteurs de l’inflammation.
- Pas de différence significative entre les 3 traitements
Conclusion/ Discussion
Pas de supériorité du Traitement par PDT sur l’expression des facteurs de l’inflammation.
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Article n°5 : « Photodynamic therapy in the treatment of class II furcation : a randomized
controlled clinical trial » J Clin Periodontol 2013; 40-48
Luchesi VH, Pimentel SP, Kolbe MF, Ribeiro FV, Casarin RC, Nociti FH Jr, Sallum EA, Casati MZ
Année 2013 / Impact factor : 4,86
Type d’étude
Essai Clinique
But Evaluer l’effet de la PDT en adjonction au traitement mécanique des atteintes de furcations radiculaires.
Echantillon 37 patients
Parodontite chronique
M et M - Atteinte de furcation de classe II - Etude en double aveugle
- Groupes parallèles - Consentement éclairé - 2 groupes randomisés: 1) PTD n= 16
2) Molécule photosensible sans laser n=21 - Critère d’évaluation principal :
Niveau d’attache clinique
- Critère d’évaluation secondaire : Taux de cytokines
Î Relevé des résultats à 3 mois, 6 mois
Résultats - A 3 mois : Taux de GM-CSF/ IL8, IL1 bêta et IL6 plus faibles dans le groupe PDT : p< 0,05
- A 6 mois : Taux de Porphyromonas gingivalis et Tanarella Forsythia significativement plus faible dans le groupe PDT : p<0,05
Taux d’IL1 Bêta significativement plus faible : p<0,05
- Pas de différence significative entre les 2 traitements pour le niveau d’attache clinique : p>0,05
Conclusion/ Discussion
Pas de supériorité avec utilisation de la PDT dans le traitement des furcations de classe II